[Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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Piero Orsone
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Piero Orsone »

Puta di mierda ! Ses mains tiraient entre la couleur du filet de truite des Appucinis et la myrtille ! Si ça continuait comme ça il allait bientôt devoir ratisser la neige avec les oreilles. Les Dieux avaient décidé que le froid viendrait le poursuivre jusqu'à sa mort...
Et il semblait qu'elle allait se hâter. La cavalière et son garde qui remontaient la route face à eux n'étaient plus guère vaillants. Et quand l’encapuchonnée leur informa que Loudouigue était le seul à s'en être tiré le sang de Piero ne fit qu'un tour dans ses membres frigorifiés. Une meute, une harde, un troupeau allait venir leur renifler l'arrière-train pour voir si il avait le gout du poulet après avoir étripé tous les gardes de la fighetta.
Et l'elfe qui fixait le canasson comme si il venait de lui raconter l'anecdote du prince de Pracanzo qui était une princesse.
Bon sang comme il détestait ce froid. Ils étaient quatre à savoir se battre, plus les deux balourds de cochers et le garde. Même lui aurait parié sur les Uomi-bestie sur l'instant.
Comme toutes les fois où ça avait mal tourné lors d'une entreprise de la bande il allait falloir appliquer la méthode albionaise : Décarrer en vitesse.
Morwen venait de se ressaisir et eut la même idée que lui : Balancer les mouflets sur les canassons puis tracer.
Il dégaina son sabre dont la lame rutila au pâle soleil d'hiver comme une coupe en argent avant de tailler les rênes qui entravaient l'un des lourds chevaux de trait.
Fuir. Survivre. Recommencer. Fuir. Survivre. Recommencer. Et toujours ce maudit froid. La neige ne tombait que sur les hommes tristes disait on à Luccini. Et il est vrai qu'une certaine nuit il neigeait. Seulement cette fois là on ne perdrait personne. Ni les civils ni la femme aux yeux envoutants.

-Il va falloir courir ! NE PERDEZ PAS UNE SECONDE !
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[MJ] Ombre de la Mort
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par [MJ] Ombre de la Mort »

La prise de conscience fut rapide. Personne n'eut de poussée héroïque. Et grand bien leur en fît, car ils n'étaient clairement pas prêt ni assez nombreux pour faire face à ce qui arpentait les bois tout proches.
Ils les entendirent. Le sol tremblait au loin, comme lorsque l'orage et le tonnerre se déchaînent sur les terres du monde. Ils sentaient les vibrations dans leurs pieds, dans leurs jambes, jusque dans leurs torses. Puis vinrent les cris résonnant dans l'air froid, tels des hululements déments. Les chevaux, bien qu'agités, ne se firent pas prier pour quitter les lieux avec leurs chargements humains, les mots de Morwen temporisant leur nervosité. La troupe se mit en route aussi vite qu'elle le pût, une menace indécente sur les talons...

Par tous les Dieux, c'est une harde...

ImageBoerich Wiehler: Priez les Dieux que vous voulez, priez pour que nous n'ayons pas à savoir s'il s'agît véritablement d'une harde. Luftberg n'est pas très loin, mais nous allons devoir couper par les bois au maximum, la route vers le nord n'est plus sûre. Il y a une garnison de soldats impériaux dans les environs du village, deux régiments si mes souvenirs sont bons. Nous devrions y trouver refuge, le temps de voir comment appréhender la situation.

Taal, Rhya, entendez la supplique d'un de vos disciples.
Boerich marmonna quelque chose qu'ils ne comprirent pas, puis se toucha de manière rapide et répétée les cuisses, le torse et les bras alors qu'ils pénétraient dans la forêt, guidé par le forestier et ses connaissances des bois. Bien vite, les nombreux arbres étouffèrent quelque peu les bruits des Hommes-Bêtes au loin, le sol, riche en racines et en mousse, vibrant moins. Ceci eut pour effet de faire baisser la tension du groupe qui, bien que restant aux aguets, vit son moral remonter. La progression au sein des bois n'était pas aisée, d'autant plus avec les chevaux. Les enfants, apeurés, ne disaient mots; l'un d'eux était comme catatonique.
Après une heure qui leur sembla durer une éternité, le groupe tomba sur une étrange structure au sein des bois. Certains, ineptes, crurent qu'ils venaient de tomber sur une idole de ces bêtes du Chaos lancées à leurs trousses, mais les plus avisés y virent un signe du destin. Un signe des Dieux.
ImageBoerich Wiehler: Loués soit le Couple, loué soit Ishernos. Par la terre, l’arbre et les os, il est toujours debout.
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ImageBoerich Wiehler: C'est une idole de Taal et Rhya. C'est un lieu sacré. Les Coureurs ne doivent pas être loin, sinon ces bêtes auraient déjà mis à terre ce symbole.
Alors qu'il parlait, ils entendirent un rugissement bestial, des dizaines de cris individuels réunis en un seul son, à l'unisson. Ce à quoi un autre son retentit, comme un clairon sauvage. Morwen crût reconnaître le son d'un cor elfique...
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Morwen Nidariel
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Morwen Nidariel »

Elle traversait bosquets et clairières à une allure effrénée aux côtés de l’Estalien, qui faisait de son mieux pour n’accrocher ni cape ni chapeau aux rameaux baladeurs des fourrés. Derrière Ludwig soufflait bruyamment de dessous son casque, son trot énergique faisant cliqueter sa cotte de mailles à chaque foulée. Cette échappée dans les bois sombres, poursuivis par une meute de créatures jappantes qui allaient autant sur quatre pattes que sur deux, pouvait prendre des allures de cauchemar dans l’esprit de bien des êtres humains : Morwen, elle, retrouvait ici des sensations dont la familiarité atténuait l’horreur.
Elle avait franchi maintes lisières et sentiers par le passé, avec sur les talons des menaces dont la nature parfois inconnue renforçait l’hideur : elle savait pertinemment que la forêt, pour qui savait y vivre, permettait aisément l’échange des rôles entre proie et chasseur. C’était autant un rappel de prudence qu’un message d’espérance, et tout le temps que dura leur course désespérée dans la végétation elle alimenta précieusement ce petit espoir vivotant près de son cœur furieux. Celui qui lui promettait qu’une occasion pouvait se présenter, et qu’il ne lui appartiendrait alors que de la saisir… Et ainsi d’inverser les rôles. De devenir le prédateur.

Elle ne s’en rendit pas compte, mais l’Asrai souffla plusieurs fois dans sa langue des promesses violentes à l’encontre de leurs poursuivants.

La précarité de leur situation n’influençait pas assez son esprit elfique pour que celui-ci ne s’attarde pas, même en pleine fuite, de s’attarder sur des détails que d’autres espèces jugeraient insignifiants. Là elle glissait dans un dénivelé où la neige projetée révélait un tapis de feuilles mortes, et dans l’instant de pesanteur qui accompagne le corps la guerrière prenait encore le luxe de détailler, de son regard acéré, le motif argentin et perlé d’une toile d’araignée suspendue à la branche au-dessus d’elle. Se rétablissant d’une acrobatie légère elle repartait déjà, guettant l’ennemi aux abords des arbres qui l’entouraient, puis inspirait profondément l’air gelé de l’hiver en songeant avec chaleur qu’il lui rappelait ses premiers frimas d’enfant – si lointains, si anciens, et pourtant si précisément ciselés dans le marbre pur de sa mémoire.

Être capable de prendre conscience de la beauté du monde, même dans l’urgence et dans l’éventualité de sa propre mort, n’était pas une preuve ni de témérité ni de bêtise : c’était le don qui avait été fait à sa race, et que les Asrai plus que tous les autres avaient cultivé à travers les âges. C’était surtout cette beauté qu’ils défendaient corps et âme, avec la violence qu’on leur connaissait. Elle expliquait la haine profonde qu’ils avaient pour tous ceux qui changeaient leur monde, même infimement.

Le trappeur avait tacitement endossé le rôle de guide, et sa tâche qui avait jusque-là impliqué la réussite de leur mission se voyait également adjoindre désormais leur survie. Ils s’engouffraient tous à sa suite, le groupe dispersé sur quelques dizaines de mètres ne perdant pas de vue la silhouette aux tons forestiers d’un Boerich qui en appelait à ses dieux pour les mener en lieu sûr. Morwen n’était pas suffisamment instruite de la culture humaine pour en être certaine mais il lui semblait que l’homme louait régulièrement la forme ancienne des dieux sylvestres de son peuple, et elle jugea que ça ne pouvait qu’être une bonne idée dans leur cas : au sein de son clan un proverbe courrait sur la pertinence de charmer l’hôte qui nous accueillait (une métaphore, que nombreux auraient trouvé hypocrite : le clan Nidariel n’avait pas grand-chose de charmant à l’égard de bien des hôtes, mais la pensée Asrai excluait naturellement de cette catégorie à peu près tout ce qui n’était pas divin ou de leur propre espèce).

C’est alors qu’elle le vit, un instant seulement avant que le chasseur ne s’exclame avec une pointe de soulagement. Un autel se dressait au-devant d’eux, grand et moussu, tout de bois couvert de lierre et parsemé à l’ombre de champignons vivaces. Morwen fit le rapprochement avec les pierres gardiennes des siens – qu’imitaient grossièrement les hommes-bêtes lorsqu’ils dressaient leurs propres symboles de dévotion impie. Ces objets, quels qu’ils soient et par qui qu’ils soient érigés, n’avaient jamais eu qu’une seule véritable utilité : marquer un territoire.

Comme pour lui apporter confirmation le son d’un cor résonna dans les bois, couvrant momentanément les aboiements qui les poursuivaient. Son âme féroce s’en envola presque de joie.
Elle pouvait sentir, dans les moindres recoins de son être, que l’occasion d’inverser les rôles venait de se présenter.

L’elfe dérapa presque dans la neige lorsqu’elle se retourna avant d’avoir atteint l’autel, comme si elle venait de s’en improviser la défenseuse. L’expression qui s’étalait sur son visage tatoué était vibrante d’une émotion inhumaine, où la colère et le plaisir donnaient l’impression de se marier si étroitement qu’il était difficile de déterminer lequel de ces sentiments l’emportait sur l’autre. La dualité si déconcertante des Asrai, et de celle-là en particulier, était d’être capables d’embrasser ce qu’ils avaient de bon et de mauvais à la fois.

Elle avait décidé, en un éclair, que le moment de combattre était venu. Elle aurait pu s’esquiver dans les fourrés, s’y dissimuler, et attendre le bon moment ; elle aurait pu chercher à prendre le large, à ne pas rester sur le chemin de la meute qui approchait à grands pas et qu’ils n’avaient pas, en une heure, réussi à seulement s’approcher de semer.
Non, rien de tout cela : elle voulait du sang, rapidement, en quantité. Son cœur en chamade battait un rythme sourd et brutal à ses oreilles rougies par le froid, et l’idée d’un affrontement venait de rajouter des couleurs à son monde déjà bien joli. La neige brillait d’un blanc plus translucide, les arbres s’y détachaient de noirs, de gris et de marrons plus profonds encore ; et le ciel, visible par taches à travers les cimes et les frondaisons, comme il lui paraissait soudain d’un bleu d’acier glacé et encourageant !

Le clairon qu’elle avait entendu aurait pu être celui des elfes, mais une part d’elle n’y croyait pas. Elle pensait à des humains, mais des humains qui auraient peut-être un peu plus en commun avec son peuple que ceux dont elle avait l’habitude. Cet endroit était vraisemblablement leur terrain, leur domaine, et son esprit de traqueuse avait instinctivement mis en branle les décisions qui l’amenaient maintenant à se dresser devant le présage, sa lance pointée en avant : toute chasse, si elle n’est discrète, a besoin d’appâts. Elle était prête à sacrifier bien des gens dans ce rôle, mais Morwen était également prête à l’assumer.
C’était ainsi qu’on chassait, et pour l’heure la seule chose qui lui importait était de satisfaire cette haine atavique, ancestrale, qui courrait dans ses veines à l’égard des hommes-bêtes. Ils devaient mourir et la guerrière se donnerait tous les moyens de parvenir à cette fin.

« C’est ici que nous nous battons ! » cracha-t-elle avec une rage véhémente, cependant que le regard qu’elle lança à ses compagnons était plus déterminé et mauvais qu’hystérique. « Vous, vous continuez » ajouta-t-elle à la seule intention des enfants et de leurs parents, « mais si vous voulez vous donner la chance de survivre c’est maintenant qu’il faut faire preuve d’un peu de courage. »

Elle ne resta pas à les regarder pour vérifier qui acceptait son invitation au combat. Ses yeux plissés se retournèrent vers les fourrés agités, et elle jeta de côté pelisse et sac pour décharger tout poids superflu de son corps ceinturé de cuir et d’encre bleutée. Les motifs de bataille qui s’étalaient indifféremment sur sa chair étaient les éloges de victoires passées : elle les avait gagnés dans le sang, et l’Asrai quoique diminuée comptait bien en regagner la pleine légitimité.

Peut-être même, dans un futur lointain, en ajouterait-elle quelques-uns. Elle glissa un coup d’œil de côté sur l’Estalien, une voix intérieure et mystérieuse lui soufflant pour une raison inconnue qu’elle aimerait bien qu’il soit là pour le voir.
Cette pensée la troubla comme la ride impromptue d’une brise sur la surface d’un lac, mais ce n’était pas le moment de s’interroger sur les fantaisies prophétiques ou non de la sensibilité elfique. Elle avait du sang à faire couler…
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 29 juin 2019, 09:43, modifié 1 fois.
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Morwen Nidariel, Voie du Danseur de Guerre
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* : Bottes du voyageur + Peinture de vivacité
** : Tatouage de Loec

Score d'esquive de base :
16 (Hab) + 2 (Tatouage de Loec) + 1 (Aspect du serpent) + 2 (Acrobatie de combat, Danse de Morrslieb) = 21

Compétences de combat :
Arme de prédilection (lance)
Bravade
Danse des ombres

Arme :
Lance à deux mains : Rapide (-2 Parade/Esquive), Longue (-2 Attaque), 25 + 1D8 dégâts, 10 Parade




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« Le jour où tout sera fini, où j'aurai payé toutes mes dettes et où j'aurai gagné leur confiance, je pourrai enfin rentrer... »

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Piero Orsone
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Piero Orsone »

Buisson ! Arbre ! Branche ! Elfe ! Il courait comme un poulet décapité en évitant les obstacles et les entraves sur la route...Enfin, le sous-bois. La perspective de se faire dévorer par une bande d'Hommes-bêtes galeux à l'haleine fétide et à l'hygiène plus déplorable qu'un Norse n'était pas réjouissante. Le trappeur était un véritable lièvre qui fusait dans les bois comme si il avait pissé contre chacun des arbres pour marquer son territoire. Dame Morouène elle, courrait à son niveau mais elle était entré dans une rage bestiale tellement palpable qu'il s'attendait à voir de l'écume dégouliner des commissures de ses lèvres fines.
Les cochers, les civils, Karl, le garde et sa dame, toute la petite bande était en train de détaler. Cette véritable fuite à l'Albionaise commençait à être de plus en plus désespérée...Les poumons de l'Aventurier étaient plus emplis de givre qu'un glacier des Voutes, ses bottes étaient en train de s'enfoncer dans la neige boueuse et ce froid, ce maudit froid...

C'est alors que l'effort devenait insoutenable qu'ils s’arrêtèrent brusquement, l'Estalien emporté par son mouvement manqua de percuter l'Elfe avant de freiner dans un crissement de verglas devant l'autel. C'était une idole à des Dieux qu'on ne priait pas dans le Sud civilisé. Une idole de païens. Il reprenait son souffle en écoutant parler le trappeur et c'est là qu'un hurlement de dizaines voix à l'unisson déchira l'air du Nord. Suivi d'un cor...

L'elfe incita tous ceux qui ne savaient pas se battre à poursuivre la fuite vers l'avant tandis qu'elle se tenait prête à se battre. Replaçant sa cape d'un geste théâtrale, vissant son chapeau sur sa tête, Piero Orsone Salvadore Manicha Enrico de Riviera di Cruz da Trantio s'avança aux cotés de Morwen Nidariel. Il prit son sabre d'une main et son pistolet dans l'autre avant de lui adresser un regard. C'était le début de sa Rédemption qui commençait. Pour la Taverne, et pour tout avant. Une Rédemption qui aurait bientôt les teintes rougeâtres du Sang et l'odeur de la Mort.

Qu'ils approchent ces Bastardi, qu'ils voient cómo sé battent les Asrai et les Hommes !

Ses poings serrèrent ses armes alors qu'un vent hivernale maculait ses habits flamboyants de flocons cotonneux. C'était une belle journée d'Hiver au Nordland.
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 29 juin 2019, 09:43, modifié 1 fois.
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Piero Orsone da Trantio, explorateur
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par [MJ] Ombre de la Mort »

Et, alors que les hommes se ralliaient aux propos de Morwen et Piero, la Harde envahît les abords de l'autel.
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Grognant, hurlant, mugissant, la foule hétéroclite d'hommes-bêtes noya rapidement les bois alentours. Ils devaient avoisiner la vingtaine d'individus, un assemblage hétérogène d'atrocités du chaos : d’abominables choses dotées de corps boursouflés grouillants de tentacules, des êtres dont les gueules béantes bavent d’une inextinguible soif de sang, en un mot une multitude d’horreurs toutes plus effrayantes les unes que les autres arpentant les terres du Nordland à la recherche de leurs proies. En l’occurrence, le groupe de fortune agglutiné autour de l'autel ancestral, défendu par cette poignée d'humains et cette elfe...
Mais le pire restait à venir. La meute semblait comme figée dans son élan, attendant quelque chose. Ses sons trahirent sa présence avant qu'il ne leur apparaisse, et le peu d'espoir qui restait dans le cœur des hommes présents s'évanouit. Des bruits sourds, répétés, faisant trembler la terre par leur seule existence. Ce qui devait être le meneur de la horde émergea d'entre les arbres...
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L'énorme monstre à tête de taureau, d'une hauteur équivalente à deux fois celle des hommes présents, présentait une masse musculaire inimaginable. Sa grosse tête, large et laide, était surmontée de grandes cornes et il faisait voler, d'avant en arrière, une énorme hache. Son regard, bestial, semblait complètement dénué d'une quelconque intelligence...

Par Ulric et Sigmar, un minotaure...

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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Morwen Nidariel »

Faire ce qui était juste, faire le bon choix, en dépit d'une issue peu probable. Ce n'était pas toujours la façon de faire des Asrai mais ç'avait souvent été celle du clan Nidariel. On les connaissait pour être des elfes fougueux sinon brutaux, mais c'était un registre dans lequel leurs adversaires excellaient depuis des temps immémoriaux. La haute stature massive du minotaure se découpait parmi les arbres comme un démon à la fourrure noire ; ses beuglements mauvais dévoilaient un rictus plein de crocs luisants. Morwen discerna dans les poils rêches collés par la bave et le sang des restes d'humeurs, vestiges d'un repas immonde à même la chair des hommes.
Ces monstres à tête de taureau avaient toutes les peines du monde à refréner leurs appétits monstrueux. L'indiscipline au combat était un fléau, mais elle atteignait chez ces créatures de telles proportions que la faiblesse en devenait presque une force...

Pendant un moment la guerrière douta de son choix d'avoir fait face à la meute. Qui n'aurait pas éprouvé de doute en voyant leurs ennemis surgir des fourrés, menés par un tel mastodonte ? Pouvait-elle vraiment se reposer sur le seul écho d'un cor et la présence d'un autel déserté ? Certains y auraient vu des signes de foi, mais l'elfe n'était pas une telle mystique. Elle croyait à bien des choses qu'on ne pouvait voir, du moins pas avec les yeux : sauf quand sa vie était en danger.
Alors pourquoi ne parvenait-elle pas à tourner les talons ? Ce n'était pas la terreur qui l'en empêchait.

Plutôt la colère.

Elle avait déjà fait le bon choix, elle en était persuadée. Il ne lui restait qu'à s'y tenir. Cela voulait dire dompter l'effroi qui menaçait d'obscurcir ses pensées, laisser son coeur pomper jusqu'à la moindre goutte de son sang soudain brûlant. Son corps, malgré la faiblesse qui l'affligeait depuis la fin de la Tempête, était prêt à se battre : elle n'avait qu'à mettre son esprit au diapason.
Morwen remonta sa prise sur son arme, l'empoignant presque comme un épieu avant de passer vivement le tranchant de son fer le long de sa main gauche. Elle grimaça d'une douleur mâtinée de rage lorsque le sang coula entre ses lignes de vie, et ses yeux se rivèrent à ceux, plus petits et bestiaux, du minotaure fulminant.

« Viens te battre ! Viens chercher ton dû » cria-t-elle d'un ton rendu rauque de haine, projetant d'un geste de la main des perles d'un rouge cristallin dans sa direction. Elles tombèrent sur la neige en formant une constellation purpurine et fumante.

À ses côtés se dressait un Piero qui venait d'ajuster son accoutrement, bien qu'elle se doutât que celui-ci n'allait pas tarder à se retrouver dans un piteux état. Elle avait remarqué chez l'humain une manie presque obsessionnelle de se présenter sous son meilleur jour - sinon le plus coquet - et se demanda s'il y puisait un surcroît de confiance. Elle espérait que ce fût le cas : il en aurait besoin.

« J'espère que ces armes ne sont pas là pour l'apparat. » lui glissa-t-elle un ton plus bas.

Sa manœuvre était désespérée. L'Asrai ne se faisait pas d'illusions sur les capacités de leur petit groupe à faire face à une telle menace, et leurs chances étaient nulles sans le prompt secours qu'elle espérait proche. Mais dans le cas contraire, il leur restait un mince espoir : celui d'enrager le minotaure, en attisant sa gloutonnerie par l'odeur du sang. Les récits de son peuple faisaient parfois état de telles bêtes rendues folles en humant le carnage et qui s'élançaient au combat en laissant les leurs à l'arrière, au mépris de toute considération autre que celle d'avoir leurs proies pour elles toutes seules.

Qualifier d'espoir, même ténu, l'éventualité de faire face à un pareil adversaire sans le concours de ses serviteurs résumait assez bien à quel point leur situation se présentait mal, mais l'idée n'était pas dénuée de fondement. Trancher la tête et le reste tombera. Ou en l'occurrence, vaincre le plus gros pour effrayer les autres...

Elle se campa solidement dans la neige, faisant de son mieux pour ignorer le baiser glacé qui lui mordait les chevilles ; ses paumes reprirent leur position bien connue sur la hampe de la lance, et rien que retrouver cette posture familière lui apporta un peu de réconfort. Elle ne maniait cette arme que depuis quelques années à peine mais il y avait eu tant de combats avec, et avec tant de violence, que ç'aurait aussi bien pu être toute sa vie.
Sous la rage qui sourdait régulièrement dans la poitrine de l'Asrai résidait l'âme d'une chasseresse. Elle se tempérait par l'expérience et la volonté implacable de vaincre, or Morwen ne comptait pas commettre la même erreur qu'elle attendait de ses ennemis : l'emportement aveugle.
Elle attendait l'adversaire de pied ferme, prête à exécuter le premier pas d'une danse qui s'annonçait éprouvante et de longue haleine. Il lui faudrait déployer des trésors de vivacité et de concentration pour espérer survivre au minotaure qu'elle venait de provoquer. Elle les trouverait parce qu'elle n'avait pas d'autre choix. Il lui faudrait guetter l'ouverture, patienter entre chacun des coups qui lui serait asséné, et frapper au moment opportun. Plaie après plaie même les colosses finissaient par tomber. La patience et l'adresse étaient les armes de son peuple.
Quant à la fureur qui lui dévorait le cœur... c'était plutôt la touche personnelle de son tempérament. Elle était la messagère d'une autre époque, et il était temps qu'elle partage son message...

À son cou pendait une amulette taillée dans une essence de bois ténébreux, tranchant sur la couleur bien plus pâle de sa peau. Elle représentait un oiseau nocturne, un rapace, et les minuscules yeux incrustés de jade étincelèrent discrètement. Son pouvoir venait de ce qu'il abritait abritait un farfadet de la Vieille Loren, un petit être magique et teigneux qui avait pris en affection les elfes belliqueux du clan Nidariel.
« TALU ! » vociféra-t-elle en pointant le fer argenté vers les hommes-bêtes, se servant du mot qu'utilisaient les Asrai avec de féroces accents pour exprimer leur idée de la haine. « Tu auras une mort misérable, et je te sacrifierai à la gloire de mes dieux ! »
Quelques indications HRP concernant mes actions, je te laisse juger de la manière dont tu l'interprètes :

- Morwen s'entaille la main et agite un peu de sang vers le minotaure. Son idée est d'essayer de lui faire perdre la tête en espérant qu'il charge en laissant ses guerriers à l'arrière (peut-être que sa frénésie les dissuaderait de rejoindre la mêlée, ou qu'ils voudraient plutôt profiter du spectacle).
- Sa dernière remarque compte comme une utilisation de Bravade, mais je tiens compte du fait que s'ils ne la comprennent pas elle peut ne pas marcher.
- Elle se tient sur la défensive en faisant la part belle à sa défense, et n'attaque que lorsqu'elle voit une ouverture. Je rappelle ici la proposition que je t'avais faite pour traduire cette attitude au combat, mais tu appliques ce que tu juges approprié : 1) je laisse l'initiative à l'adversaire 2) je consacre mon action majeure à relancer mon esquive si jamais celle-ci rate, au lieu de l'utiliser pour riposter.

Pour le combat bien sûr j'esquive, je ne pare pas. Je mets ici mon score d'esquive avec la liste de mes 15 000 bonus à ce propos ça devrait te faciliter la vie :

- +13 (score d'habileté)
- +1 (bottes du voyageur)
- +3 (tatouages)
- +1 (acrobatie de combat)
- +1 (danse de Morrslieb)
- +1 (danse des ombres - serpent fantôme)
-> 20 au total.

Mon arme (25+1d8) est Longue (-2 à l'attaque adverse) et Rapide (-2 à la parade ou l'esquive).
Mon talisman force mon attaquant à réussir un jet d'Intelligence ou passer son tour, 1d3 fois par jour.

Que les gentils gagnent !
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 04 août 2019, 10:44, modifié 1 fois.
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Morwen Nidariel, Voie du Danseur de Guerre
Profil: For 8 | End 7 | Hab 14 (16*) | Cha 9 | Int 9 | Ini 10 (11**) | Att 10 | Par 10 | Tir 10 | NA 1 | PV 40/55 (35/50*)

* : Bottes du voyageur + Peinture de vivacité
** : Tatouage de Loec

Score d'esquive de base :
16 (Hab) + 2 (Tatouage de Loec) + 1 (Aspect du serpent) + 2 (Acrobatie de combat, Danse de Morrslieb) = 21

Compétences de combat :
Arme de prédilection (lance)
Bravade
Danse des ombres

Arme :
Lance à deux mains : Rapide (-2 Parade/Esquive), Longue (-2 Attaque), 25 + 1D8 dégâts, 10 Parade




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« Le jour où tout sera fini, où j'aurai payé toutes mes dettes et où j'aurai gagné leur confiance, je pourrai enfin rentrer... »

Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_morwen_nidariel

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Piero Orsone
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Profil : For 11 | End 10 | Hab 10 | Cha 9 | Int 9 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 80
Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_piero_orsone_da_trantio

Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Piero Orsone »

C'était là. À ce moment précis qu'il réalisait à quel point le Monde était ligué contre les Hommes. Des Appucinis à Diamantera, les Hommes-Bêtes étaient rares. Quelques créatures immondes terrées dans les forêts de chênes verts des Piémonts méridionaux. Quelques forestiers qui disparaissent n'étaient guère un problème sérieux pour la Société Estalienne ou Tiléenne quand il fallait affronter ses voisins dans des guerres incessantes. Mais là, les crocs jaunâtres, les gueules purulentes et les regards cruels étaient braqués sur lui. Les frais du Chaos s’agglutinaient devant eux, jappant, meuglant, les hures suintant de morve. Ils allaient les massacrer. La main sur son sabre et l'autre sur son pistolet, le méridional attendait, livide, la neige maculant ses vêtements, insensible aux conflits des vivants. Mais quand le chef de la Harde arriva...
Piero avait déjà croisé le chemin des urus noirs dans ses pérégrinations. Des bêtes farouches qui pouvaient même être employées comme armes par les plus ingénieux...Et les plus fous des stratèges. Mais la version bipède, baveuse et très très affamée en face de lui était terrifiante.
Morouène commença a provoquer le monstre. Elle lui envoya une question cinglante avant de commencer ses transes de femme des bois.
Provoquer...Oui. Provoquer ce tas de muscles hypertrophiés avant que toute sa meute de pachydermes se rue sur nous et nous mettent en charpies !
-Ramènés ta gueule dé buoi attardé ici ! Tou va vouère qualle gout à un plomb dans lé mouseau !

Il pointa le canon de son pistolet sur le mufle humide du Minotaure. Pria Myrmidia pour que la balle atteigne sa cible. Et il tira.
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 04 août 2019, 10:44, modifié 1 fois.
Raison : 3 XP's | Total : 20 Xp's
Piero Orsone da Trantio, explorateur
Profil: For 11 | End 10 | Hab 10 | Cha 9 | Int 9 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 80

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"Ma qué ?!"

Tu vuo' fa' ll'americano
mericano, mericano...
ma si' nato in Italy !

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[MJ] Ombre de la Mort
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par [MJ] Ombre de la Mort »

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Karl Lulz, milicien Impérial
Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 9 / CHAR 8 / INT 8 / INI 8 / ATT 10 / PAR 10 / TIR 9 / NA 1 / PV 70 (bonus inclus)
Équipement :
  • Épée à une main : 16+1d8 dégâts, 11 parade
  • Gilet de cuir bouilli : 7 protections sur Torse, dos et bras, -1 HAB, ATT et PAR
  • Arme de prédilection Épée : Votre personnage, grâce à la pratique continue de l'épée, en a acquis une maîtrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat.
  • Langage Secret : jargon des batailles 1 : Votre personnage sait parler le jargon des batailles. C'est un mélange d'abréviations, de mots coupés et autres choses inintelligibles pratiqué par certains guerriers. Il est utilisé le plus souvent pour donner des ordres en combat. Il peut être parlé deux fois plus vite que tout autre langage.
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Boerich Wiehler, trappeur
Profil : FOR 8 / END 11 / HAB 12 / CHAR 8 / INT 10 / INI 10 / ATT 9 / PAR 9 / TIR 13 / NA 1 / PV 65 (bonus inclus)
Équipement :
  • Arbalète : 34+1d8 dégâts, malus de -2 TIR tous les 30 mètres (malus annulé vu l'environnement), Perforante (4), un tir par NA max
  • Couteau : 12+1d6 dégâts, 6 parade, Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet.
    • Veste de cuir : 5 protections sur Torse, dos et bras
    • Compétence CAMOUFLAGE : Votre personnage peut se dissimuler parfaitement dans son environnement. Il se voit donc créditer d'un bonus de +1 sur son test de camouflage lorsqu'il reste immobile. (Bien sûr, il est nécessaire que votre personnage trouve un endroit ou quelque chose où se camoufler et le MJ tiendra compte autant de la qualité du RP que de la topographie du terrain et d'autres circonstances qui peuvent influer sur la réussite ou l'échec du camouflage). Cette compétence peut faire l’objet d’une ou plusieurs spécialisations parmi les suivantes : rural (c'est-à-dire dans la campagne), urbain, forestier (y compris la jungle), désertique (chauds et froids), souterrain, montagnard.
    • Compétence CONNAISSANCE TACTIQUE : Votre personnage est rompu aux différentes manœuvres et tactiques militaires. Sur un test réussi, il peut repérer les forces et les faiblesses adverses que le MJ doit lui révéler. (En conséquence, le MJ doit concéder les bonus qu'il jugera adapté aux actions entreprises par les hommes que votre personnage commande. Cette compétence ne s'applique que dans des batailles et non pas dans de simples combats ou escarmouches.)
    • Compétence ORIENTATION : Votre personnage a développé un sens intuitif de l'orientation. Il est capable de trouver le nord dans n'importe quel environnement (à l'exception, peut-être, des souterrains) et peut voyager et naviguer en ayant très peu de chance de se perdre.
    • Compétence TIR EN MOUVEMENT (A): Votre personnage a développé cette technique de tir. Cela lui permet d'annuler les malus que, normalement, l'on adjoint à la résolution d'un tir en mouvement. (Dans le cas, par exemple, d'un tir effectué depuis un support en mouvement. L'exemple principal est celui d'un cavalier sur une monture en mouvement voulant tirer sur quelqu'un)(Le MJ peut tout de même décider de faire intervenir des modificateurs lorsque d'autres sources de difficulté peuvent exister : Conditions climatiques, faible visibilité, stress, etc.)
    • Compétence TIR PRÉCIS (1-2-3) (B): Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire toucher et se voit attribuer un bonus lors de son tir précis. Le malus pour viser une partie précise du corps est diminué de 1 si on prend une fois cette compétence. Si on la paye une seconde fois, « tir précis » devient « tir précis (2) » et diminue le malus de 2. Si on la paye une troisième fois, « tir précis (2) » devient « tir précis (3) » et diminue le malus de 4. Dans tous les cas, cette compétence ne permet pas d’augmenter le TIR du personnage au-delà de celle qu’il aurait été sans viser une partie particulière du corps.
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Ludwig, garde personnel
Profil : FOR 10 / END 9 / HAB 8 / CHAR 7 / INT 9 / INI 8 / ATT 11 / PAR 11 / TIR 8 / NA 1 / PV 75 (bonus inclus)
Équipement :
  • Épée à une main : 16+1d8 dégâts, 11 parade
  • Casque : 7 protections sur tête
  • Chemise de mailles : 9 protections sur torse, dos et bras, -1 HAB, -1 ATT, -1 PAR
  • Arme de prédilection Épée : Votre personnage, grâce à la pratique continue de l'épée, en a acquis une maîtrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat.
  • Réflexes éclairs : Votre personnage est très réactif, il possède des réflexes développés. Il bénéficie d'un bonus de +1 à ses tests d'INI en réaction aux situations de surprise.
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Humains du convoi (6x)
Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 7 / CHAR 6 / INT 6 / INI 5 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 6 / NA 1 / PV 50 (bonus inclus)
Équipement :
  • Vêtements : 0 protections
  • Couteaux et petites armes blanches diverses : 10+1d6 dégâts, 6 parade.
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Gholok, Maître des Chaînes, Seigneur de Harde
Profil : FOR 12 / END 14 / HAB 8 / CHAR 5 / INT 4 / INI 8 / ATT 12 / PAR 9 / TIR 5 / NA 2 / PV 150 (bonus inclus)
Équipement :
  • Cornes : 16+1d8 dégâts, 6 parade, reçoit l'attribut percutant si utilisé après une charge
  • Hache Primitive : Arme à deux Mains, 24+1d10 dégâts, 10 parade, Lente, Percutante, Épuisante (annulé par Gholok)
  • Cuir naturel : 7 protections sur tout le corps
  • Compétence COUPS PUISSANTS : Votre personnage développe une puissance hors du commun lors des combats et augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.
  • Compétence CORIACE : Votre personnage fait preuve d'un résistance aux coups bien supérieure à la moyenne. Il peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure. (Cependant, ce dernier bonus ne peut pas annuler une perte de points de vie. Les points de dégâts minimums seront au moins de 1.)
  • Collier de trophées (Khorne) : crânes remplis d'une substance inconnue qui, utilisée, procure VIOLENCE FORCENÉE quand utilisé : Votre personnage est mentalement instable et est enclin à des accès de violence aveugle quand il est en situation de combat, ce qui le rend sujet à la frénésie : Il ajoute un bonus de +1D10 points de dégâts supplémentaires lorsqu'il touche son adversaire, mais en contrepartie, ivre de fureur il ne prend plus la peine de se protéger (Il ne peut plus faire de parade!)
Image
Gors de la Harde de Gholok (12x)
Profil : FOR 7 / END 9 / HAB 7 / CHAR 5 / INT 6 / INI 7 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 5 / NA 1 / PV 60 (bonus inclus)
Équipement :
  • Cornes : 12+1d6 dégâts, 6 parade, reçoit l'attribut percutant si utilisé après une charge
  • Armes diverses à 1 main (haches, épées, masses) : 16+1d8 dégâts, 5 parade
Ordre d'action: Morwen -> Piero -> Gholok -> Homme-Bête -> Humains
Test de bravade
Basé sur CHAR de Morwen
Obt.: 10, échec.
Morwen eut le mérite d'essayer. Tout au plus le Minotaure renâcla avec violence en secouant sa grande hache vers le ciel, répondant avec parcimonie à la provocation, pour le plus grand étonnement de la Sylvaine...
Test de TIR
Localisation : Torse (11)
Dégâts : 58 (50 + 8)
Malus de -3 TIR : cible distante de ~15m (-4) mais imposante (+1)
Obt. : Votre tir a échoué (19).

Prière de Myrmida : -10 PdC, relance

Obt.: Votre tir a réussi (2). Vous lui infligez une perte de 35 PV's (attribut perforant -> ignore 4 pts de protection), retranché de 1 PV (Coriace). Il reste 116 PV à Gholok.
Piero actionna la gâchette de son pistolet ... Et rien ne se produisit. Dans la clameur montante de la harde qui devenait de plus en plus nerveuse, le petit clic sans effet du chien parût extrêmement ridicule et triste aux oreilles du sudiste. Jurant dans ses dents, priant Myrmida, Piero releva de nouveau le chien et ré-appuya sur la gâchette... Et un énorme bang du tir résonna à travers les arbres. Le minotaure mugît en recevant la petite balle de plomb en plein poitrail, cette dernière traversant les cuirs naturels de la bête pour s'y loger profondément.
Dans son esprit binaire, Gholok ressentit la pointe de douleur comme un aiguillon mental qui augmenta sa rage, son envie de sang, de tuer. Il secoua sa hache maudite vers la troupe d'humains et beugla dans la langue noire le signal que tous attendaient. L'heure du massacre !
Et ce signal servît à d'autres qui, tapis ici et là aux abords de la zone du massacre, attendaient eux aussi le meilleur moment pour frapper.
Test de TIR
TIR : 14
Arcs courts : 30 dégâts (26 + 4), sans malus de TIR.
Les cibles sont les Gors (localisation sans importance car pas de protections)
Obt.:
Votre tir a réussi (8). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a réussi (1). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a réussi (11). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a échoué (18).
Votre tir a réussi (7). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a réussi (5). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a réussi (12). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a échoué (17).
Votre tir a réussi (3). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.
Votre tir a réussi (7). Vous lui infligez une perte de 21 PV's.

2 Gors éliminés. Un Gor a 18 PV restants. Il reste 9 Gors indemnes.
D'un peu partout, des flèches sifflèrent entre les arbres et les buissons. L'on eut dit que la nature elle-même se défendait en attaquant la harde, mettant à terre deux de ses membres impies. Ces abominations du Chaos pensaient-elles vraiment qu'ils allaient les laisser souiller l'idole impunément, d'y profaner le sol, d'y perpétrer un tel massacre ?
ImageBoerich Wiehler: Taal, Rhya, merci. Par la terre, l’arbre et les os, les Coureurs sont venus.
Image
L'effet de surprise aidant, vous gagnez un tour d'action, la Harde est stoppée dans son élan. De quoi vous permettre de vous organiser à la suite de cette intervention providentielle.
Image
Cliquez si vous l'osez ..
Torture favorite:

░█▀▀ ░█▀█ ░█ ░█▀▀ ░░█▀▀ ░█▀█ ░█ ░█ ░░░
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"Malepierre is My Business..."
" It's gonna be legen... wait for it... dary ! »"
Des questions ? Mon Antre t'est ouverte...
Veillez consulter Les lois du MJ afin de prendre connaissance de ce que vous croyez être vos droits!
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Morwen Nidariel
Warfo Award 2018 de la meilleure fiche
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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Morwen Nidariel »

Elle avait eu tort d'éprouver des doutes, même si ceux-ci n'avaient pas duré bien longtemps. Les flèches avaient bruissé au travers des buissons pour frapper les hommes-bêtes à la manière d'une envolée de grues crevant les nuages tutoyant les montagnes, imitation plus familière à Morwen de la balle de plomb que l'Estalien s'était autorisé à expédier en plein poitrail du minotaure. Le sang presque noir des abominations avait coulé dans les profondeurs secrètes de la forêt, là où elle et les siens leur avait longtemps contesté la maîtrise des bois. C'était une guerre qui faisait encore rage des millénaires plus tard, mais pour la première fois depuis bien longtemps l'Asrai se rendit compte qu'elle n'était plus seule pour la mener.

Elle glissa un coup d'oeil au sudiste dont le fin sourire saluait à son propre crédit la réussite de son tir. Il avait été là la veille, il était à ses côtés aujourd'hui. L'épaulerait-il encore le lendemain ?
Ca dépendait en partie d'elle. Pas de son attitude - elle était à mille lieues de la remettre en question - mais plutôt de son adresse au combat, car celui-ci allait en nécessiter. La guerrière pouvait sentir au fond d'elle la corruption qui ne l'avait jamais vraiment quittée depuis la fin de la Tempête, et qui lui donnait l'impression à cet instant de se mouvoir dans une nasse gluante et épaisse. Elle ne se rappelait pas avoir jamais été si lente et pataude, et pourtant c'est à toute allure qu'un observateur extérieur l'aurait vue se jeter sur le minotaure avec un farouchement hurlement aux lèvres. Le fer acéré de sa lance renvoyait faiblement la discrète lueur verte provenant de son amulette.

« Protège le clan encore une fois » pensa-t-elle à l'intention du farfadet qu'abritait le collier.

Elle était dans son élément, à ceci près que le céladon l'avait cédé au blanc et que la neige recouvrait l'humus. Elle avait envie de se battre, et cette crevait les yeux : le rictus haineux qui lui bouffait le bas du visage était sans équivoque. Elle esquissait déjà à l'approche du monstre, les pas de danse qui lui avaient été enseignés tant d'années auparavant et qu'elle avait perfectionnés au fil des luttes pour sa vie. Les tatouages qui recouvraient son corps de symboles archaïques s'animèrent comme de leur propre volonté alors qu'elle voltait et dardait son arme à la face de la bête. Il n'était jamais aisé d'affronter un danseur de guerre, parce que sa vivacité dissuadait l'attaque ou la rendait hasardeuse... mais ses trésors d'adresse, elle les déploierait plus tard. Elle faisait confiance à son porte-bonheur, alors même qu'elle se tenait dans l'ombre démesurée d'une créature dont l'Asrai percevait maintenant toute l'horreur.

Elle sentait la mort et la violence à un degré difficilement soutenable. L'épaisse fourrure sombre et tachée qui l'habillait paraissait suffisamment fournie pour amoindrir des coups d'épée, et Morwen se sentit terriblement fragile en laissant ses yeux apprécier le fil meurtrier de la hache au balancier menaçant. Les crânes macabres et à la malédiction palpable qui lui ornaient le torse firent prendre un tout nouveau sens aux avertissements passés des arbres que l'elfe avait interrogés. Elle dut se rappeler qu'elle n'était pas seule pour ne pas se laisser décourager devant un tel mélange de force brute et de pouvoir.
Elle ne l'était plus ! Et si elle voulait que ça continue, au moins pour ses batailles, au moins le temps de recouvrer sa force... alors elle devait abattre ce minotaure. Le tenir en échec loin des humains, lents et brouillons, qui faisaient pour elle figures d'enfants chahuteurs sur le chemin d'un tel mastodonte.

Son arme feintait, faisait mine de se projeter en avant pour en réalité accompagner les mouvements qu'elle dessinait autour de son adversaire, semblables à ceux d'un squale piquant sur une barque pour s'en détourner dans les dernières secondes. Le fantôme de l'elfe rieuse qu'elle avait été un jour songea que la comparaison eût été plus juste en évoquant un galion plutôt qu'un esquif de pêcheur.
Les danses des guerriers elfes étaient à leur image. Gracieuses, élégantes, capables de transformer aisément la moindre main tendue en estoc assassin. C'était une façon de se battre qui prenait son temps, car même les Asrai aussi emportés que Morwen n'étaient pas des personnes pressées : elle préparait la victoire. Il y avait du bon dans les combats à mort, même s'ils devaient annoncer sa propre fin. Aussi convenait-il de les mener à leur rythme, jamais plus et jamais moins.

« Tes chiens tombent sans même avoir pu se battre » ricana-t-elle en déguisant, sous le ton mauvais et colérique, la crainte animale que le monstre massif lui inspirait. « Vous êtes les misérables rebuts de ce monde, méprisés même par vos idoles ! »

La pointe de son arme s'envola en ponctuant la phrase, visant le cœur corrompu de son ennemi. Elle s'en détourna au dernier instant comme l'elfe se mettait hors de portée d'un revers de hache qui l'aurait fendue en deux, accompagné d'un grognement sourd et enragé. C'est à cet instant que son amulette se manifesta : les petites émeraudes vives du pendentif en forme de rapace s'embrasèrent soudain d'une lumière incandescente et une forme ailée, pas plus grande que la paume de la main, virevolta devant le mufle mouillé de la bête. On aurait dit une petite fée androgyne, nue et auréolée d'un voile aux reflets de mauvaises herbes vivaces. Ses élytres irisées battaient dans l'air froid trop vite pour que l’œil en suive les mouvements, et elle adressa à l'homme-bête un sourire pervers qui révélait des dents trop nombreuses et pointues pour être comparables à celles des elfes. Qui sait quelles visions le farfadet planta dans son crâne ? Morwen n'en avait jamais rien su. Le farfadet faisait parfois hurler de terreur ses adversaires, et parfois il semblait les séduire bien au-delà de ce que même l'amour fou était supposé être. Ce n'étaient jamais que des distractions, qui duraient bien peu de temps et dont on se remettait bien ; mais c'était aussi parfois la seule fenêtre dont elle avait besoin.

Elle espéra que le charme fonctionnerait cette fois encore, et frappa à nouveau.
Me dire si quelque chose ne va pas, je suis partie du principe que le minotaure m'attaquerait moi.

Pour ce tour-ci j'utilise mon action majeure pour attaquer et la mineure pour me défendre (j'esquiverai systématiquement sauf précision contraire).
Pour ce tour-ci j'utilise ma compétence danse des ombres pour avoir +1 ATT, avec arme de prédilection ça m'amène à 12. L'arme est Rapide (-2 pour la parade/esquive mais j'ai cru comprendre que le minotaure est trop enragé pour se défendre).
Mon score d'esquive baisse donc de 1 et arrive à 19 au lieu de 20. L'arme longue baisse l'ATT ennemie de 2.

Je remets telle quelle la description de mon amulette :
Tout adversaire attaquant le porteur et voyant l'amulette doit réussir un test d'INT sous peine de devoir passer son tour. L'amulette n'est pas contrôlable par l'utilisateur et tentera de bloquer les premiers attaquants sur lesquels elle peut agir. Utilisable 1d3 fois par jour.
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 25 août 2019, 10:31, modifié 1 fois.
Raison : 5 XP's | Total : 35 Xp's
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* : Bottes du voyageur + Peinture de vivacité
** : Tatouage de Loec

Score d'esquive de base :
16 (Hab) + 2 (Tatouage de Loec) + 1 (Aspect du serpent) + 2 (Acrobatie de combat, Danse de Morrslieb) = 21

Compétences de combat :
Arme de prédilection (lance)
Bravade
Danse des ombres

Arme :
Lance à deux mains : Rapide (-2 Parade/Esquive), Longue (-2 Attaque), 25 + 1D8 dégâts, 10 Parade




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Re: [Morwen Nidariel & Piero Orson] Quand les Hommes redeviendront des Bêtes

Message par Piero Orsone »

Son sang se glaça dans ses veines. Click ! CLICK ?! Dans une fraction de seconde le minotaure serait sur eux pour les réduire en pulpe sanglante. Oh Myrmidia, Mère de l'Estalie et de la Tilée, vient moi en aide...Oh Myrmidia. Sérieusement on en a besoin.
Ses doigts remontèrent le chien, il tremblait. Le Froid avait laissé sa place à la peur, à la peur du monstre difforme aux muscles hypertrophiés dont le mufle baveux s'agitait devant eux. Il rabaissa le bitoniau de métal et la balle partit. Dans une explosion de poudre, le plomb alla s'enfoncer dans le torse musculeux et velu de Gholok.
Il n'aurait pas le temps de recharger, alors que les flèches fusaient sur la harde, mortelles et silencieuses, il rangea son pistolet et dégaina son sabre. Combien d'officiers tiléens avaient sortis leur sabre au cours des siècles, bravant la mort en face. Combien de rois d'Estalie avaient crié, lame au clair, pour que leurs soldats chargent l'ennemi ?
Les batailles des Hommes du Nord et celles des Hommes du Sud avaient souvent des motivations qui divergeaient. Mais là, alors que la neige se teintait du pourpre noirâtre du sang des bêtes, Piero Orsone Salvadore Manicha Enrico de Riviera di Cruz da Trantio brandit son sabre face aux troupes du Minotaure.
Ces faciès contrefaits, corrompus, fielleux. Ces museaux d'où dépassaient des crocs irréguliers, suintant de morve jaunâtre qui se figeait dans le froid de l'Hiver impérial.
Il tourna brièvement la tête vers Karl et Ludwig. Si les hommes fait monstres et les monstres fait hommes chargeaient sur les civils ils les massacreraient. Ils n'auraient pas le choix. Morouène était aux prises avec le Minotaure. Eux, s'occuperaient de la Harde.
-Messieurs. Au nom de tout cé qui nous est cher en ce bas mondo...CHARGEEEEEZ !

Et il s'élança dans la neige, sa cape s'agitant dans l'air du nord. Et l'Adrénaline prit le dessus sur sa conscience. À partir de là, ce sera tuer ou être tué.
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 25 août 2019, 10:31, modifié 1 fois.
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Piero Orsone da Trantio, explorateur
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"Ma qué ?!"

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