[Geralt] Enfant à charge

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les affirmations de Geralt n’étant pas étayées de preuves, il était difficile de savoir si ses interlocuteurs le croiraient sur parole. Toujours est-il que l’officier supérieur accepta d’écouter les doléances du Loup Blanc sans l’interrompre. Lorsque ce dernier eut fini, l’homme parut réfléchir un instant sur la conduite à tenir.
Test de CHA : 7.
Après une poignée de secondes d’intense réflexion, le colonel acquiesça et donna ses ordres à ses subalternes :
Image -Myrianna, Siegfried, Père Rudolf, occupez-vous des blessés. Capitaine Wallenberg, accordez une courte pause aux hommes, mais restez sur vos gardes et soyez prêts à repartir.
Puis, l’homme intégralement casqué se tourna vers le Loup Blanc, et l’emmena un peu à l’écart, suffisamment loin pour être à l’abri des oreilles indiscrètes. Pendant ce temps, les magiciens et le prêtre-guerrier prenaient en charge les blessés du convoi, au grand soulagement des marchands. Tsaqra, quant à elle, semblait mitigée, comme si elle ne savait pas si elle devait ou non faire confiance aux soldats. Mais elle fit la moue et accepta finalement d’être soignée elle aussi magiquement, car sans cela ses blessures auraient pris beaucoup plus de temps à guérir complètement.

Toujours blessé, pour sa part, le chasseur de monstres engagea la conversation privée avec le chef du détachement. Ce dernier commença :

Image -Pour être franc j’ignore si vous faites bien partie de l’inquisition ou non, mais je ne vois pas quel intérêt vous auriez à me mentir là-dessus, d’autant que votre convoi semble avoir réellement subi une attaque.

En revanche, votre histoire sur les elfes noirs m’intéresse au plus haut point. Vous n’êtes pas sans savoir que ces monstres ne viennent jamais seuls. Ceux que vous avez tués faisaient sans doute partie d’un groupe plus large. Vous, savez, ces maudits elfes opérèrent depuis des énormes villes flottantes depuis lesquels ils envoient une multitude de raids sur la côte, et disparaissent en général comme par enchantement juste avant l’arrivée de l’armée. Ce sont des lâches, mais je ne crois pas qu’il existe dans ce monde quelque chose de plus dangereux qu’eux, pas même le Chaos, car ils ont à la fois le raffinement et la technique des elfes, et la cruauté des démons.

Mais racontez-moi tout cela plus en détails, s’il vous plaît. Vous parliez d’un autre danger qui planait sur ces terres ? J’ai fait serment de défendre le Nordland et l’Empire au péril de ma vie si nécessaire. Vous pouvez, non, vous devez me mettre au courant de tous les dangers qu’encourent cette province et ses habitants.
L’heure de vérité était arrivée pour Geralt et le lieutenant-colonel Heinrich von Lüttwitzt. De ce que dirait le Loup Blanc dépendrait peut-être un grand nombre de vies.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Geralt
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par Geralt »

La situation se présenta pour le mieux, le colonel semblait enclin à la conversation, il n'était peut être pas un de ces officiers aigris, qui n'écoutait personne d'autre que sa personne, où encore qui avait une trop grande confiance dans l'institution militaire si bien, qu'il dénigrait totalement les civils. Il suivit donc le pas de l'officier, qui l'emmena à l'écart du groupe, tout en ordonnant à ces hommes de faire une pause tout en restant sur leur garde. Il désigna les magiciens et prêtres pour soigner les blessures de chacun, Geralt serait prit en charge en dernier.
Le Colonel parla en premier, il expliqua rapidement qu'il ignorait si oui ou non il faisait partie de l'inquisition, mais les blessures qu'il affichait semblait démontrer que le convoi avait subi un terrible assaut, il devait donc penser que le loup blanc était un homme de bonne foi. La conversation tourna court vers cette histoire d'elfe noir, il était vrai en effet que le groupe rencontré dans l'auberge relais par Geralt et ses frères de l'Ordre, n'avait été qu'un petit groupe d'éclaireur, menant des actions de guérilla, dans le but de déstabiliser la région. Les elfes noir étaient doués là dedans, l'armée envoyé par le Nordland était conséquente, mais Geralt pensait qu'elle serait inutile dans ces conditions, les Druuchis étaient des spécialistes des raids maritimes, aussi leur capacité de mouvement était des plus rapide, il pouvait attaquer une ville un jour et se trouver à une autre le lendemain à plusieurs jour de marche. Enfin, il n'était pas là pour donner des conseils au gradé de l'armée, les elfes noirs étant le dernier des soucis du chasseur de vampire.


"Tout d'abord, je tiens encore à vous remercier Colonel pour les soins apportés à ces gens. Comme je vous, l'ai dis, je suis membre de l'inquisition, plus particulièrement de l'Ordre du corbeau..."Il tira son col pour montrer un bijou qu'il portait caché, un petit pendentif en fer, représentant un corbeau aussi noir que la nuit, il se l'était vu remettre lors de son rite d'initiation dans l'Ordre."Peut être n'avez vous jamais entendu parlé de nous, nous sommes assez secret, même au sein de l'inquisition, mais croyez que si je vous dis tout cela, c'est que même le secret n'est plus assez fort pour me protéger ou protéger ces gens.

Il porta un œil au groupe, voyant que Tsaqra toujours silencieuse, se décida tout de même à se laisser soigner par les soldats. Geralt reporta son attention sur le Colonel.

"Comme je vous l'ai dis, un groupe de pillard elfes à croisé ma route, non loin de Bielen, ils commettaient un massacre dans une auberge relais, mais ils sont morts. Ceux là ne seront plus un problème. Je n'ai plus vue une seul trace d'eux depuis, mais dans mes souvenirs, il est vrai que je crois me rappeler avoir vu un peu de fumée venant des côtes, ils avaient sûrement du débarquer avec un plus gros contingent. Je ne peux pas vous en dire plus, cela remonte à de nombreux jours."

Oui, c'était au début du voyage, avec Tosot... Cela lui semblait tellement loin maintenant. Mais l'heure n'était plus au passé, il fallait parler des vampires maintenant. Mais un militaire pourrait il croire à ce genre de chose ?

"Je... Je suis chasseur de vampire, au sein de mon Ordre. Et l'attaque que nous avons subi, était celle de deux vampire, l'un aux cheveux blanc, l'autre au cheveux noir. Cela peut vous paraître fou, mais c'est la vérité, les gens de mon convoi pourront vous l'affirmer. Que les blessures que je porte m'en soient témoin. Ils ont décimé une famille de bucheron à une demi heure de marche d'ici... Je n'ai pas pu les sauver... J'ai pu blesser l'un des vampires, et ils ont préféré se replier... Pour le moment... Je sais qu'ils sont encore là, tapis dans l'ombre, à observer."

Il prit une longue inspiration, il savait très bien qu'ils étaient là quelque part, à l'attendre. Aucun espoir en vue... Aucun espoir en vue...

"Je vais être honnête avec vous Colonel, je suis passé du chasseur à la proie, et les deux vampires veulent ma tête. Cela est mon problème je le sais mais... Désormais ils s'en sont prit à ces marchands qui font la route avec moi. Ces gens vont vers la cité du loup blanc, et c'est là bas que j'ai promis de les emmener... En vie..."

Il avait préféré ne pas parler de Edrik, ni même de la suite de son voyage, cela ne concernant que lui pour le moment, et ce genre d'info ne servirai à rien à l'officier.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par [MJ] Kriegsherr »

Test de CHA de Geralt : 8. Encore une réussite ! Décidément tu es convaincant.
Heinrich von Lüttwitzt écouta attentivement tout ce que lui révéla Geralt, et examina avec non moins de concentration le pendentif. Caché derrière sa visière, il était impossible de savoir quelles expressions traversaient le visage de l’officier au cours du récit du chasseur de vampires. Le soldat finit par soupirer et hocher la tête :
Image –Votre histoire est invraisemblable, les vampires, menés par Mannfred, ont été exterminés il y a presque 400 ans par les chevaliers du loup blanc à la bataille de Hel Fenn, tout le monde sait cela. Pour autant, l’on a pu voir depuis ça et là des monstres isolés ressemblant à des vampires, notamment des nécromanciens. Il se peut aussi que quelques uns de ces suceurs de sang soient venus de l’extérieur depuis lors ou se soient cachés. Quoi qu’il en soit, vous ne me semblez pas totalement fou et je ne sais pourquoi, j’aurais même tendance à vous croire. Nous passerons de toute façon par ces maisons de bûcheron et y vérifieront vos dires.

Pour ce qui est de vos problèmes et de ceux de vos amis, je vois mal comment vous aider. Vous descendez vers le Sud tandis que je remonte vers le Nord, et vous comprendrez que je peux difficilement me passer de mes troupes. Néanmoins… Nous sommes accompagnés par des milices locales qui nous servent de guide et d’escorte supplémentaire. Vous n’aurez qu’à rentrer avec une partie d’entre eux, cela devrait tenir vos ennemis à distance jusqu’à la prochaine ville. Là-bas, vous serez en sécurité. En attendant, je ne peux hélas pas faire grand-chose de plus pour vous et vos compagnons de route, j’ai une mission à accomplir.
Le colonel prit congé de Geralt et alla rejoindre son état-major, tandis que les soigneurs prenaient le relais. Le trio avait l’habitude des blessures de guerres, et avait dû s’employer à sauver des vies dans des conditions bien pires que celles-ci. D’un ton bourru, le prêtre-guerrier se présenta ainsi que ses camarades :

-Je m’appelle Rudolf, et je sers Ulric depuis des décennies. Tes amis m’on dit qu’on te surnommait Loup Blanc, gamin. C’est un bon nom, tâche de t’en montrer digne.

-Assez discuté, Rudolf, soignons-le sans attendre.

-N’aie crainte, nous allons te remettre sur pied sans douleur et sans délai, nous l’avons déjà fait des centaines de fois.

Précisa la jeune femme avec un sourire encourageant.
De gauche à droite : Siegfried (magicien du domaine de la bête), Rudolf (prêtre-guerrier d’Ulric) et Myrianna (magicienne du domaine de la vie).

Image

Image

PS : encore une fois, désolé pour la qualité de l’image, une fois trop claire, une fois trop bizarre.
Il y avait là une grande réunion de compétences dans le domaine de la guérison, entre les mages de bataille et le prêtre-guerrier. Avec leur science et leur expérience, les blessures de Geralt furent bien vite de l’histoire ancienne. Une lueur verte et chaude s’était échappée des yeux, des mains du bâton de la magicienne à la longue chevelure blonde et étaient venues revigorer le chasseur de vampire, qui sentit son énergie vitale lui revenir. A vrai dire, il se sentait presque comme s’il avait rajeuni de dix ans. Tandis que le prêtre faisait une imposition des mains destinée à refermer les blessures, avec l’aide de son dieu, le mage bestial insuffla au chasseur de vampire une force et une endurance hors du commun. Après cinq petites minutes passés entre leurs mains, Geralt était complètement rétabli et parfaitement d’attaque, comme s’il venait de se réveiller après une bonne nuit de sommeil.

Déjà, la compagnie s’apprêtait à reprendre la route. Visiblement, le lieutenant-colonel avait conscience d’être déjà en retard, après avoir pris connaissance des informations que venaient de lui transmettre Geralt au sujet des elfes noirs. Il n’avait guère le temps de s’attarder. Toutefois, alors que les soldats se préparaient à repartir, le trio de guérisseurs-combattants s’adressa en privé au chasseur de monstres. Ce fut Siegfried, le mage bestial, qui parla le premier :


-Des prédateurs qui sont tous sauf des animaux rôdent dans la forêt… Mais ils sont loin à l’heure qu’il est, les bêtes me l’on dit.

-M’est avis que ceux qui vous on fait ça doivent être loin à l’heure qu’il est, ou ils auraient pris mon marteau dans la tronche, ouais ! Et ces créatures noires ne craignent rien de plus que les prêtres-guerriers. Pas d’inquiétude à avoir, ils sont hors de ma portée.

La dernière à parler fut Myrianna, la jeune et belle mage aux riches habits et aux attributs du vent de Ghyran, des feuilles de chêne, des lianes, une faucille paraissait réellement apprécier Geralt pour une raison inconnue de celui-ci.

-La nature regorge de vie, et aussi fort soient-ils, ces monstres ne sont pas de taille face à nous, et craignent ma magie qui leur est antithétique au moins autant que les prières du père Rudolf. Comme mes compagnons vous l’ont dit, vous n’avez plus rien à craindre de vos ennemis dans l’immédiat. Vous devriez pouvoir arriver sans trop de problème jusqu’à la prochaine ville.

Et sachez que vous luttez contre des ennemis puissants, certes, mais que vos amis ne le sont pas moins. A voir les blessures qu’elle arborait, votre compagnonne s’est défendue comme une lionne. Rappelez-vous que ces choses sont l’antithèse même de la vie, et qu’en luttant contre elles, vous défendez tout ce qui vit. Votre combat est noble et juste, bien qu’il soit aussi difficile et dangereux. Si un jour vous doutez, souvenez-vous de contre qui vous vous battez. Souvenez des vies que vous avez sauvées et non de celles pour lesquelles vous n’avez rien pu faire. Même moi je ne peux sauver tout le monde, et en ce cas, il faut faire au mieux.

Au revoir, Geralt. J’espère que nos chemins se recroiseront sous de meilleures auspices.


Sur ces paroles, la sorcière rejoignit le reste de la troupe qui se mettait en route. Il ne resta bientôt plus que les membres du convoi et la milice de Beekerhoven que le colonel avait accepté de laisser là pour les escorter.

Conformément à ce que leur avait dit les trois soigneurs, le trajet jusqu’à la ville fut rapide et sans encombre. Vers la fin de la journée, ils arrivèrent enfin en vue du gros bourg. Klaus avait décidé de s’y remettre de ses émotions en y louant une auberge pour tout le groupe. Et c’est ainsi attablés ensemble que les marchands, Tsaqra et Geralt se retrouvèrent à discuter des évènements et de la suite à leur donner. Les enfants, eux, étaient à une autre table, afin qu’ils n’interfèrent pas avec les adultes. Klaus, le premier, prit la parole :

Image-Quelle journée mes aïeux, quelle journée ! Alors, Geralt, après ce qui s’est passé, as-tu pris une décision concernant la suite des évènements ? Souhaites-tu toujours nous quitter et continuer ta route seul avec Edrik ? Personnellement, je doute que ce soit la meilleure solution. Seul, vous ne ferrez pas long feu si ces deux créatures vous retombaient dessus. Pourquoi ne pas envisager de continuer avec nous ? Je renforcerai bien sûr l'escorte pour remplacer les traîtres Karl et Rudolf que finalement nous n'aurons pas à payer.
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Geralt
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par Geralt »

Lol et oui c'est le pouvoir de la beau gosse attitude 8) *SBAF*. Au passage, sympa tes figurines ^^
L'officier resta de marbre quand au discours de Geralt, le loup blanc fut incapable de dire si oui ou non, son interlocuteur croyait en son histoire. Le Colonel remémora quand même l'histoire, parlant du temps de Mannfred, une époque, où la puissance des vampires était grande. Le militaire se décida à le croire, et irait jeter un œil aux cabanes des bucherons, cela rassura Geralt, peut être que l'armée pourrait s'occuper de brûler les corps, histoire de ne pas les laisser aux charognes...
Heinrich von Lüttwitzt ne pouvait se détacher d'un seul de ces hommes, chose compréhensible vu qu'il pourchassait un contingent d'elfe noir, mais il accepta de confier aux bon soins de la milice local, Geralt et son groupe.


"Croyez moi Colonel, vous avez déjà fait beaucoup pour nous."

L'officier retourna auprès de ces hommes, dès lors, les trois soigneurs prirent le relais et vinrent dans sa direction. Le premier à se présenter fut Rudolf, prêtre- guerrier d'Ulric, une véritable masse, force de la nature, armée d'un puissant marteau de guerre, on voyait dans le regard de l'homme, une soif du combat sans limite, ainsi qu'une expérience du combat bien supérieur à celle de Geralt. Il était vêtu d'une épaisse armure, ainsi que d'une longue cape. Il salua le choix du surnom de Geralt : le loup blanc. Il semblait que Klaus et les autres n'avait pu s'empêcher de parler.

"Loup blanc... Oui, hélas pour moi ce surnom est depuis quelque temps synonyme de mort..."Dit t'il silencieusement.

Mais l'heure n'était pas à la conversation, le magicien du domaine de la bête le précisa, son nom était Siegfried, il était vêtu de longues peaux de bêtes, armé d'une épée et d'un bâton, lui servant sans aucun doute à la magie. La dernière à parler, fut la magicienne du groupe, belle jeune femme à la chevelure d'or, des yeux de biche à la couleurs vertes, elle tenta de rassurer le chasseur de monstre, lui affichant un sourire encourageant, qu'il ne put lui redonner, son cœur et son esprit étant encore rongé par le doute.
Tous se rassemblèrent autour de lui, composant des signes accompagnés de formules indéchiffrables pour lui. Rapidement les blessures de Geralt se refermèrent, sans même laisser la moindre cicatrice, ses muscles endoloris ne le firent plus souffrir, et la fatigue des derniers jours disparu tout simplement. Geralt avait l'impression d'être devenu un nouvelle homme. La magie de ces trois protagonistes était prodigieuse il ne pouvait le nier.


"Merci... Vous avez mon entière gratitude."

L'officier commença à crier ces ordres, ces hommes se rassemblant, prêt à reprendre leur marche, ils faisaient preuve d'un discipline sans faille. Mais alors que tous étaient prêt à reprendre le chemin de la guerre. Le trio magique parla en privée à Geralt. Les deux hommes tentèrent de rassurer Geralt, lui indiquant que même si le mal était encore présent, il était loin maintenant, le membre de l'Ordre de corbeau pouvait leur faire confiance là dessus, au moins les sbires de Agabius ne pourraient s'en prendre à lui où aux autres... Pour le moment...
La jeune femme blonde s'approcha de lui, elle semblait apprécier l'homme qu'il était, les yeux qu'elle portait sur lui ne pouvait le tromper, aussi ne comprit il pas cet intérêt soudain qu'elle lui vouait. Elle confirma que le danger était loin pour le moment. Elle le conseilla... Voyait t'elle en lui ses doutes ? On aurait dit qu'elle le connaissait depuis toujours, aussi pour une obscur raison, le son de sa voix et ces paroles le réconfortèrent.


"Je ne pourrai jamais assez vous remercier. Je prends actes de vos paroles ma dame, hélas à chacun de mes pas, je sens les morts que j'ai laissé derrière moi me suivre. Attendant de dévorer mon âme et cela me pèse... Prenez soin de vous tous, et j'espère vous revoir moi aussi."

Il afficha enfin un sourire à la fin de ces mots. La sorcière quitta le loup blanc, et le régiment de combattant se mit en marche en ordre serré. Tosot fit une apparition dans l'esprit de Geralt.

"Elle a pu sonder ton cœur Geralt, elle m'a vu moi... Car après tout, je ne suis qu'une partie de toi, je suis celui qui nous rends plus fort. Elle n'a pas osé te le dire, mais c'est le monstre qui est en toi qu'elle voulait voir." Tosot disparu dans un rire sournois, tandis que le loup blanc ne broncha pas. Il préféra garder en tête les conseils de la magicienne du domaine de la vie.

Le régiment disparu sur les routes. Comme convenu, la milice de Beekerhoven, s'était joint à eux, ils firent donc route en direction de la ville, qu'il atteignirent sans encombre en fin de journée. A la décision de Klaus, loué les services d'une auberge semblait la meilleur des choses pour oublier les cauchemars de la nuit. L'auberge était animé en ce début de soirée, et le loup blanc savoura les quelques gorgées d'alcool qu'on lui apporta, tout en observant de temps en temps Edrik assit à une table voisine avec les autres enfants. Il savait que le fils de Buchwald était plein de rancœur envers lui, mais il devait continuer à le surveiller...
Klaus se mit à le questionner, voulant savoir qu'elle serait la suite des évènements pour lui et Edrik. Désormais cela n'était pas bien compliqué de le savoir, le mieux était de resté avec les autres, Geralt les avait mené dans cette galère, il serait les amener à bon port : la ville du loup blanc. Il savait bien que plus grand monde ne lui prêtait la moindre confiance, sauf le chef des marchand peut être, mais après tout, il pouvait les comprendre tous. Il porta un regard à Tsaqra, se souvenant des paroles de la magicienne blonde : Tu as des amis puissants loup blanc... Il était vrai que la femme du Norsca avait tenu tête à un vampire, sans même avoir reçu l'entrainement de l'Ordre, elle était une guerrière confirmé, mais trop de mystère l'entourait, Geralt devrait tirer cela au clair, hélas il ne pouvait plus osez lui parler, après tout, il l'avait menacé et aurait été prêt à la tuer... Il ignorait encore comment il avait pu retenir son geste...


"J'ai tenté de ne pas vous impliquez dans mes affaires, mais hélas les choses se sont compliquées. Désormais vous êtes pour les deux monstres que nous avons croisez, autant des cibles que moi, et c'est pour cela que je décide de rester avec vous, je vous mènerai jusqu'à votre destination, et je continuerai ensuite ma route avec Edrik. Quand à l'escorte Klaus, faîte attention à vos choix, l'argent ne paye pas toujours la fidélité, et certains hommes peuvent être pires que les vampires..."
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par [MJ] Kriegsherr »

Un certain soulagement presque palpable traversa l’assemblée des marchands, et même le petit Edrik, pour une fois, sembla satisfait de la décision de Geralt de continuer avec le convoi. La norse elle aussi paraissait approuver, et elle hocha la tête affirmativement. Quant à Klaus Augenthaler, il répondit aux conseils de son ami :
Image-Evidemment, évidemment… Après ce qui nous est arrivé avec les deux derniers, je vous promets d’être prudent sur mon recrutement. Mais je pense qu’il serait de toute façon plus sûr de m’en remettre à votre expérience et de vous soumettre les différentes propositions que je sélectionnerai.
La conversation dériva ensuite sur des sujets plus anodins tandis que les protagonistes partageaient leur repas, puis chacun alla se coucher et reprendre des forces après cette dure et longue journée qu’ils venaient de vivre.

Le lendemain matin, après le petit déjeuner, Geralt put constater qu’effectivement, le chef de l’expédition avait tenu sa parole. Klaus avait présélectionné un échantillon de nouveaux gardes potentiels, et les présenta au Loup Blanc afin d’avoir son avis sur le sujet et d’éviter des éventuelles trahisons futures. Mais même si le chasseur de vampires était membre de l’inquisition, pourrait-il faire le bon choix ? Saurait-il affirmer avec certitude qui était digne de confiance et qui ne l’était pas ? En tous cas, tel était son rôle.

Rien ne disait qu’il y avait des traîtres potentiels parmi les candidats, ni, à l’inverse, de gens dignes de confiance. Une chose était certaine : parmi les onze mercenaires et combattants de fortunes qui avaient été réunis dans la cour de l’auberge, seuls deux pourraient décrocher le poste de garde du convoi.
Sept hommes, deux femmes, un inconnu et un nain se tenaient en demi-cercle dans la cour, silencieux, chacun se jaugeant mutuellement, car ils se savaient en concurrence pour les mêmes places. A l’exception du nain qui avait entendu parler de danger et s’était porté volontaire gratuitement, tous les autres pratiquaient globalement le même tarif, selon Klaus. Le prix ne serait donc pas un critère à prendre en considération pour Geralt. Peu importe comment, le Loup Blanc devait maintenant choisir qui serait digne de les accompagner et de les protéger et les désigner à Klaus. Il avait carte blanche pour la méthode à employer pour les désigner, du moment qu’elle restait légale. Se contenterait-il de l’instinct, ferrait-il un test ? Poserait-il des questions ? Il était libre de faire comme bon lui semblait, mais il ne faudrait pas trop traîner non plus pour ne pas retarder le départ.

Face à toi se trouvent donc ma sélection de mercenaires favorite. Tu disposes des informations suivantes à leur sujet [qui t’on été transmises par Klaus ou que tu peux constater par toi-même], avant même de les interroger ou de leur faire passer des épreuves :

Karl Jurgen :

Profil type du classique mercenaire intemporel, sans avis ni opinion sur rien, et donc prêt à tout pour la paie. Mal rasé, en armure de cuir, un arc et une épée à deux mains dans le dos, et les cheveux longs et noirs, il est grand, athlétique et puissant. Sûr de sa force, mais conscient de ses limites, il est expérimenté et toujours en un seul morceau. Il approche la fin de la trentaine et a déjà une quinzaine d’années de métier. Très viril dans l’esprit et l’attitude, il n’a pourtant aucun préjugé sur personne, car ce qu’il a déjà vu lui a appris à ne jamais juger sur l’apparence. Bourreau des cœurs, il reste en général distant avec ses employeuses (dont beaucoup tombent amoureuses de lui), ne mélangeant jamais travail et sentiments. Fidèle à sa réputation, il choisit bien ses contrats et fixe son prix et les modalités de paiement à prendre ou à laisser, mais une fois engagé, accomplit le travail pour lequel il a été embauché, coûte que coûte.

Hans Ferbach :

Hans est le parfait représentant de la catégorie « boucher » des mercenaires. Gros, fort et endurant, Ferbach prend réellement plaisir à faire son métier, parce qu’il lui permet de laisser libre cours à ses penchants tout en étant dans la légalité, payé et sans la discipline et les « contraintes idiotes » de l’armée. Très costaud, mais peu agréable à la vue (il est chauve, a beaucoup de dents manquantes, la quarantaine et est clairement en surpoids), Hans sait manier presque tous les types d’armes de corps-à-corps, du couteau à la masse à deux mains, arme qu’il affectionne particulièrement. Actuellement, il est équipé d’une armure de cuir, de deux hachoirs de boucher (haches à une main), de trois longues dagues, d’un assommoir et d’une lourde hache à deux mains. Ce genre de personnage n’a en général aucune considération morale ou éthique, et a l’avantage d’accepter sans trop réfléchir à peu près n’importe quel contrat promettant de l’action et une bonne paye, fut-il suicidaire.

Jim Tamber :

Mercenaire « moderne », Jim a tout de la nouvelle génération de soldats de fortune. Intelligent, raffiné et réfléchi, il préfère utiliser des armes à feu à la pointe de la technologie alliées à une élégante et fine association rapière/dague au corps à corps, au lieu de se contenter de l’épée à deux mains/arc bien trop classiques et tellement démodés. L’apparence a pour lui une certaine importance, et il ne ferra pas tâche, même employé comme garde du corps à la cour d’un noble. Petit brun aux yeux bleus d’un mètre soixante-dix, rebelle, jeune (21 ans), séduisant, et musclé mais d’apparence frêle, il a tout pour séduire les jeunes filles qui rêvent du prince charmant. Loin d’être neutre, il est idéaliste et persuadé de pouvoir faire quelque chose de grand et d’important, de devenir un jour quelqu’un.

Natalie Jeansigner :

Cette bretonnienne de naissance est une petite jeune femme de 17 ans pleine de talents et de charmes qui a quitté la Bretonnie pour chercher l’aventure et plus généralement une vie meilleure dans l’Empire. Ayant dû grandir seule avec sa mère dans un monde extrêmement machiste (la Bretonnie étant égale à elle-même, comme toujours), elle a toute petite appris à se défendre contre ceux qui l’embêtait. A 14 ans, ne supportant plus les autres villageois et les avances du fils du seigneur local qui menaçait de la dénoncer pour braconnage (car elle se livrait effectivement à cette activité depuis sa plus tendre enfance) à son père, elle avait quitté son village natal pour gagner la forêt et une bande de « bons hors-la-loi » comme il y en a tant en Bretonnie. Malheureusement, après 15 tentatives de viol de la part de ses compagnons, et autant de raclées infligées à ces salauds en l’espace trois jours, Natalie avait vite déchanté sur les prétendus « très gentils voleurs de riches pour donner aux pauvres » et avait préféré tenter sa chance toute seule. On la dit si douée à l’arc long qu’elle pourrait sans problème entrer dans le groupe de chasseurs du Jagdsmarshall impérial Markus Wulfhart, si celui-ci recrutait des femmes étrangères. De près, son petit poignard et elle sont aussi connus pour avoir repoussé les avances déplacés de plusieurs centaines de prétendants, d’après la légende, ce qui n’est pas difficile à croire au vu de son corps parfait, de ses magnifiques yeux verts et de ses longs cheveux châtains et de son irrésistible et léger accent bretonnien, et ce malgré ses habits de paysanne pauvre et son apparence très petite (1 mètre 60) et frêle (moins de 50 kg).

Joachim Vendia :

Ce mercenaire est un pur produit des pays du Sud, très réputés pour la qualité de leurs arbalétriers. En effet, armé de son redoutable engin, Joachim est capable de faire des merveilles. Agé d’une bonne vingtaine d’années, son teint halé, ses yeux noirs profonds, son sourire d’un blanc ravageur et sa chevelure de jais relâchée ont fait fondre plus d’un cœur. Jamais contre une petite aventure (à tous les sens du terme), Joachim n’aime pas s’engager au long terme (dans tous les sens également), et il aime les choses bien faites (encore une fois, dans tous les sens du terme). Efficace également au corps-à-corps avec son duo classique « épée à une main bouclier », et bien protégé derrière sa cuirasse de métal, il offre un bon choix de polyvalence. Il a un fond de morale et de principes, qui lui feront refuser certains contrats illégaux, mais hors de ce cadre, il est disponible pour à peu près tout type de missions.

Anna Hansen :

Impériale reiklander de la couche populaire, Anna est le type même de la mercenaire désillusionnée. Elle ne croit plus en rien ni personne, si ce n’est en elle-même et est donc prête à absolument tout. Son passé trouble n’est connu probablement que d’elle-même, mais il n’est guère difficile de voir qu’il n’a pas été heureux. La petite trentaine, cheveux noirs coupés très courts et vêtue à la garçonne d’une armure de cuir, avec une épée à deux mains, une épée courte et un bouclier. Elle ne supporte pas les avances des hommes, n’hésitant pas à les tabasser ou à leur couper leur virilité s’ils vont trop loin ou si elle a trop bu. Ses manières sont clairement celles d’un homme, et même d’un macho. Elle ne s’en cache pas et drague ouvertement et grossièrement les filles. Bien que belle de corps et de visage, elle cache sa beauté en s’affichant comme un garçon raté surtout, mais aussi par un laisser aller et une négligence rares (certains disant que c’est voulu), d’après elle parce qu’ « une meuf a très bien le droit de faire comme un mec ». Au combat ses caractéristiques sont semblables en tous points à celles d’un mercenaire du type de Karl, malgré la différence de sexe.

Lukas Meyers :

Typique ex-soldat reconverti en mercenaire, Lukas a les atouts d’une lame à louer totalement dépourvue de toute opinion personnelle, à l’instar de Karl ou d’Anna. Bénéficiant d’un entraînement militaire, il a l’expérience du combat, et malgré sa bonne trentaine, vit au jour le jour, sans aucun but dans sa vie, ce qui lui donne l’avantage de pouvoir faire un parfait garde du corps qui n’hésitera pas à sacrifier sa vie pour quelques pièces. Au combat, le style de Lukas Meyers est très classique puisqu’il porte une épée à une main et un bouclier, avec un casque, une cuirasse protégeant son corps et une dague au cas où.

Mendelev :

Ce kislévite austère, d’une bonne quarantaine d’années, a les yeux bleus, les cheveux et la barbe blancs. Il prétend avoir ramené de chez lui la couleur de la neige. Nul (sauf lui) ne sait pourquoi exactement il s’est retrouvé mercenaire, mais d’aucuns prétendent qu’il avait une famille « là-bas », « avant », sans préciser où exactement ni quand. Une chose est certaine : ce nordique est un trappeur d’exception, comme on n’en trouve pas deux dans tout le reikland. Son instinct terrible est tel celui d’un prédateur, ses yeux sont ceux de l’aigle. Sa cotte de maille resplendissante et ses habits blancs et bleu très clair sont parfaitement assortis à sa pilosité faciale très développée (blanche) et à ses yeux (bleus). Grand et musclé, il manie deux épées au combat, mais on le dit également doué avec son arc court, et capable de fabriquer des pièges. A mains nues, il serait aussi capable de rivaliser avec un guerrier du chaos, avec ses redoutables gants cloutés renforcés. On le prétend indestructible, mais il a aussi la réputation (très mauvaise pour un mercenaire) de porter malchance à ses employeurs. Il est solitaire, mais obéit en principe sans broncher aux ordres.

Griselame :

Comme son surnom ne l’indique pas, Griselame est une personne de sexe et d’âge indéterminés. Et pout cause, car il/elle se déplace toujours vêtu d’une combinaison intégrale de cuir, incluant un étrange masque sur le visage, dont certains prétendent qu’il/elle succomberait si on le lui ôtait. Toujours est-il que personne n’y est jamais parvenu, même par surprise et pour cause, car la combinaison de cuir et le masque bizarre sont cousus à même la peau du mercenaire. Nul ne sait qui lui a infligé cela, ni pourquoi, ni même s’il ne se l’ait pas fait tout seul. Une chose demeure certaine : Griselame est un combattant médiocre, mais redoutable. Sa combinaison, la plupart du temps dissimulée presque entièrement sous une sorte de manteau/cape à capuchon qu’il garde le plus souvent rabattu, est en effet, bourrée d’étoiles et de couteaux de lancer, ainsi que d’innombrables toxines aux effets divers auxquelles la légende dit qu’il est immunisé. Que ce soit vrai ou non, il n’en reste pas moins que, même s’il est mauvais combattant, de près, mieux vaut éviter ses dagues suintantes, et d’un peu plus loin, ses jets de projectiles (fléchettes de sarbacane, étoiles de lancer et couteau de lancer). On le dit aussi capable de fabriquer des antidotes pour tous les poisons. Il est petit (1 mètre 65) et d’apparence frêle.

Friedrich Ludwig Otto Albrecht Von Heisberg-Jerdorf :

L’Empire regorge d’excentriques en tous genres, et parmi eux, l’homme connu sous le nom de Friedrich Ludwig Otto Albrecht Von Heisberg-Jerdorf occupe une bonne place. En effet, ce cinquantenaire dont l’histoire et le vrai nom sont inconnus de tous, se prétend l’un des plus proches conseillers de l’empereur Hedrich, dont le règne se situe vers l’an cent du calendrier impérial. Il est persuadé que tout le monde lui ment pour l’empêcher de le retrouver et de l’avertir qu’une force d’ « orcfles » (une race supérieure créée en croisant orques et elfes) s’apprête à lancer un assaut d’envergure sur le Vieux Monde pour récupérer leur territoire d’avant la guerre de la Barbe. Pour lui, des comploteurs payés par l’or des ex-elfes alliés aux ex-orques et regroupés en une seule race (bref, les « orclfes ») tentent d’isoler l’Empereur et les nains, en répandant des mensonges dès le berceau, en prétendant « que Sigmar a vécu il y a plus de 2000 ans » alors que selon lui « il était encore parmi nous il y a moins d’un siècle ». Et qu’il s’appelle Hedrich et non Karl Franz. Malheureusement pour lui, il n’a pas été écouté et cru, et a été jeté hors d’Altdorf par les autorités. Depuis, il survit en tant que mercenaire en tentant de répandre « la vérité » autour de lui. Il est habillé de vêtements nobles en lambeaux rafistolés à la manière d’un patchwork ridicule, et armé d’une paire de pistolets, d’une dague et d’un sabre étrange qu’il dit fabriqué par les « orclfes » [en réalité il s’agit d’un katana].


En plus de ces mercenaires, un nain indiscret qui avait entendu l’offre de Klaus s’est proposé de lui-même pour escorter le convoi, si et seulement si il y avait du danger important, ce que le chef des marchands lui a confirmé. Il peut éventuellement être pris en plus des deux mercenaires demandés puisqu'il ne demande pas de paye pour ses services.

Sannri « Barbe-Enflammée » :

Nain dont tu ne peux estimer la taille ou l’âge –ne connaissant pas assez cette race- vêtu de simples braies, torse nu. Sa barbe et ses cheveux sont teints en orange vif, ces derniers formant une crête sur sa tête. Il porte un assortiment de trois haches, deux à une main et une à deux mains, dont il prétend savoir se servir à merveille et s’adapte en fonction de l’adversaire quand à son choix. Il précise qu’il ne fuira jamais quelque soit le danger, mais que par conséquent il refusera également tout ordre qu’il estime contraire à ce qu’il pense devoir faire, ce qui peut-être un grand handicap. Il ne demande en outre que le couvert en échange de sa participation au convoi.
Curieux de savoir qui Geralt allait choisir et pourquoi, et de voir comment il allait s'y prendre, Klaus se tint en retrait et laissa le temps au Loup Blanc de faire son choix.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par Geralt »

Un soulagement se fit sentir quand le loup blanc annonça qu'il comptait rester, même si le groupe avait perdu en partie confiance en lui, ils savaient tous ici qu'il était le mieux placé et le plus expérimenté en terme de combat contre monstre et vampire. Même Edrik qui le détestait de part ses choix, semblait apprécier la décision, sûrement que l'idée de rester avec les autres enfants était pour lui un plaisir sans nom. Le gamin avait fait un long voyage depuis Bielen, et Geralt en oubliait parfois qu'il n'était qu'un petit être plein d'innocence. Même Tsaqra toujours silencieuse depuis l'attaque des vampires, n'avait pu que acquiescer à sa décision.
Le repas se déroula dans la bonne humeur, les bouches se déliant au fur et à mesure, Geralt restant à son habitude silencieux, perdu dans ses pensées.

Tous allèrent très vite se coucher, Geralt se posa dans un lit, savourant les effets bénéfiques de la magie des trois mages qui avaient croisé sa route, son corps était en pleine forme, la blessure infligé à sa jambe par les Elfes noirs à son début de voyage avait totalement disparu, ne l'handicapant plus. Il trouva rapidement le sommeil... Mais celui ci fut agité, comme toujours. Il refaisait sans cesse le même cauchemar, il voyait Tosot face à lui souriant, puis se faisant absorber par des bras sortant de l'obscurité, Geralt ne pouvait pas l'aider, puis à ses cotés, l'observant souriant bêtement, se tenait Agabius, son ennemi... Qui pourtant lui apportait un certain réconfort sans qu'il ne puisse l'expliquer. Puis dans la tête de Geralt sonnait toujours la même phrase : "Aucun espoir en vue..."
Il se réveilla en sursaut, cherchant des repères pour savoir où il se trouvait, puis la mémoire lui revenait peu à peu, Edrik... Buchwald... Ubran... Tsaqra... Le convoi...

Il se leva donc, s'équipant, lames dans le dos, puis descendit manger un bout, tous déjà commençait à se réveiller, il laissa Edrik aux bons soins du groupe, préférant éviter l'enfant. Il croisa Klaus en bas, celui ci lui fit part des nouvelles qu'il avait recueillit de bon matin. Comme il l'avait dis hier soir, il avait tenté de se renseigner sur les gardes du corps pouvant être recrutés en ville, et il souhaitait que Geralt participe aux entrevues pour avoir un avis professionnel.
Il arriva donc dans la cour de l'auberge, au total se tenait devant lui 11 personnes, certains de sexes opposés et même de races différentes. Klaus lui avait transmis plus tôt, les informations glanées sur chacun d'entre eux. Le loup blanc ne comptait pas faire passer de test ou autre à chacun d'eux, cela aurait été une perte de temps, et de plus si ils étaient ici, c'était qu'il savait se battre. Il se décida donc à passer devant eux, à les observer droit dans les yeux, l'espace de quelques secondes, il avait confiance en son instinct.


Il passa donc devant le premier, Karl Jurgen le mercenaire classique, prêt à tout tant tant qu'il était payé, l'homme semblait aguerri par le combat, et armé d'un arc et d'une épée à deux main, il semblait capable d'une certaine polyvalence. L'homme semblait pro dans son boulot, et Geralt voyait en lui un candidat potentiel.

Il passa à Hans Ferbach, un homme massif et imposant, semblant penser à la force brute avant tout, Geralt l'élimina rapidement de ses choix, le voyant comme le genre de type à foncer tête baissé sans réfléchir, une tête brûlé en somme, ne recherchant que l'odeur du sang. Il serait donc trop impulsif, et peut être même dangereux pour tout le monde.

Ensuite il y avait Jim Tamber, le mercenaire au style moderne. Bien que jeune, ce critère de sélection ne dérangeait en aucun cas le loup blanc. Mais c'était plutôt la personnalité du personnage qui pourrait vite devenir agaçante, le genre de type voulant jouer au héros, oubliant de réfléchir et se laissant porté par un élan de hardiesse stupide. Il semblait aimé les armes à feu, un bon point il était vrai, mais après réflexion, le loup blanc l'ôta de ses potentiels choix.

Natalie Jeansigner était la candidate suivante, l'un des deux femmes du groupe de participant. Son âge était très jeune en effet, et cela aurait pu stopper Geralt, mais il n'en fit rien. Au contraire, son âge voulait dire qu'elle n'était peut être pas encore brisé par la vie, ou rongé par l'appât du gain seulement. Elle était selon les rumeurs une archère experte, un génie dans son domaine, cela attisa la curiosité de Geralt, à moins que se ne soit la beauté de la jeune fille, car oui, lui même ne pouvait le nier, l'effet qu'elle produisait chez les hommes étaient de loin sa meilleur arme pour sûre. Bref... Avoir une archère de talent était un atout majeur, Geralt et Tsaqra étant plutôt doué au corps à corps que au combat à distance. La jeune femme faisait partie des potentiels choix du loup blanc.

Il passa à Joachim Vendia, un homme du sud, armé d'une puissante arbalète, mais aussi d'une épée et d'un bouclier, il y avait peu de chose à dire sur lui, il pouvait faire un candidat potentiel, étant polyvalent dans le combat.

La suivante fut Anna Hansen... Pour Geralt se fut bref avec elle, il pouvait le voir... Ce regard... Le même que Geralt, celle d'une personne brisé par la vie, capable de tout, du meilleur comme du pire. Hélas il était difficile de cerner ce genre de personnage, qui pouvait être aussi utile que nuisible. Le loup blanc avait déjà des fantômes qui le rongeait, l'idée d'avoir une autre personne dont le passé la rongeait aussi ne lui disait rien. Elle fut donc ôté de ses choix.

Lukas Meyers, était un ancien soldat, il connaissait donc la valeur de la discipline et avait une bonne idée du combat en groupe. Il était équipé d'un lame et d'un bouclier, le guerrier classique en sommes. Il était le genre de parfait garde du corps, capable de donner sa vie pour les autres et ayant le sens du mot sacrifice. Il était un bon candidat.

Mendelev, le candidat avec le plus de talents, trappeur expert, capable d'être éclaireur dans le groupe comme combattant, il sait manier deux épées en même temps et possède un arc court, reflétant sa polyvalence. Tout comme le loup blanc, il semblait être un bon pisteur, capable de survivre dans des milieux hostiles. La rumeur voulait prétendre qu'il portait malchance à ces employeurs : Geralt ne croyait pas à ce genre de connerie, et de plus, son groupe était déjà poursuivi par deux vampires, niveau malchance, il était déjà bien servit.

Griselame était le suivant, son compte fut vite réglé, le loup blanc ne pouvant le cerner tant le personnage était plein de mystères, impossible de dire si c'était un homme ou une femme, de plus il/elle semblait spécialisé dans les poisons, le genre de personne qu'on recrute pour les meurtres ou les assassinats. Geralt n'avait pas besoin de ça, et ne pourrait jamais avoir confiance en ce genre de personne.

Ensuite se trouvait Friedrich Ludwig Otto Albrecht Von Heisberg-Jerdorf, un personnage bien amusant et bien étrange, qui comptait des histoires à dormir debout. Fou ou pas, Geralt ne pouvait se fier à ce genre de type excentrique. Trop compliqué à cerner.

Enfin il passa devant le nain du groupe, qui s'était proposé à les accompagner, et ceux sans paiement, la chose ne le choqua pas. En effet, Tsaqra était dans le même cas que lui. Geralt le jaugea rapidement, il fut le seul à qui il parla.


"Je pense maître nain que cette mascarade à assez duré, vous savez déjà aussi bien que moi que vous faîtes déjà partie du voyage, une lame offerte gratuitement ne peut se refuser, où bien alors je serais un parfait idiot. Je connais la valeur de votre peuple, et je sais que vous ne reculerez devant rien, même si il est vrai que vous êtes connu pour votre tempérament disons... fort. Dans tout les cas vous êtes avec nous."

Geralt retourna auprès de Klaus, puis jaugea de nouveau le groupe. Il avait fait son choix, même si pour certains candidats, il avait mit du temps à se décider. Il annonça ses décisions, sous l'oeil observateur de son ami le marchand.

"Natalie Jeansigner... Vous êtes mon premier choix, votre jeune âge n'est pas un frein pour moi, des combattants d'exception il y en a beaucoup, des archères possédant vos dons, il se compte sur les doigts d'une main dans le royaume des hommes."

Il désigna ensuite son second choix.

"Mendelev... Mon second choix s'est porté sur vous, vos talents ne sont pas négligeables, et je ne parle pas seulement de votre expérience du combat. Vous êtes capable de survivre dans le pire des endroits, et vous voyez le danger venir de loin."

Enfin il parla au reste de l'assemblé.

"Pour les autres, merci de votre participation, mais il va vous falloir trouver un autre employeur. Ceux que j'ai nommé, j'ai besoin de vous parlez, en privé."

Ainsi donc, voila l'équipe qui s'était ajouté au reste du convoi : un nain au fort tempérament, une archère au charme ravageur, et un trappeur expérimenté. Le loup blanc espérait avoir bien choisit. le groupe de trois se dirigea vers lui, il put enfin leur parler, en compagnie de leur employeur Klaus.

"J'ignore si on vous a expliqué les modalités de ce contrat, mais nous faisons route vers la cité du loup blanc. Le but est de protéger, homme, femme et enfant de ce convoi. Les initiatives personnels impliquant le vie de ces gens sont excluent. Le but est d'éviter d'avoir des ennuis, et si il y en a, vous êtes là pour les régler. Je tiens à vous prévenir tout de suite, je ne peux garantir votre survie dans ce voyage, nous avons rencontré de nombreux danger, certains étant tous sauf humain, c'est d'ailleurs pour cela que je suis ici... Si vous avez un problème ou un doute, dîtes le dès maintenant, et un autre prendra votre place. Votre employeur c'est lui" Il désigna Klaus "La sécurité c'est mon affaire... Mon nom est Geralt..."

Alors que tous pensait qu'il avait fini, il ajouta une dernière chose, essentiel et pour éviter les mauvaises surprises. Son regard avait changé, étant plus froid, et étant de nouveau en pleine forme, ses paroles étaient bien plus convaincantes que quand il était blessé.

"Une dernière chose... Si une des personnes de ce convoi est tué de votre main pour une raison que je ne trouve pas légitime, ou bien que vous tenter de trahir mon ami Klaus ici présent... Croyez moi, vous aurez beau vous échappez, je vous traquerai à travers tout l'empire ou à travers le monde, et je vous tuerai... Les derniers mercenaires recrutés en ont fait les frais."

Il termina là dessus, attendant de voir les réactions, et attendant de voir si Klaus avait quelque chose à ajouter.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par [MJ] Kriegsherr »

Lorsqu’il passa devant chacun, les réactions différèrent. Aucun ne prit la parole, mais certains bombèrent le torse pour se mettre en avant, tandis que la plupart restait neutre, impassible. Seul Sannri le nain, qui fut accepté d’office car il ne demandait pas de paye, hocha la tête en signe de compréhension et de remerciement, et alla saluer Klaus tandis que Geralt continuait, afin de ne pas l’interrompre.

Lorsque le Loup Blanc eut fini son passage et arrêté sa décision, tous retirent leur souffle. Nathalie Jeansigner, la bretonnienne de naissance, serra le poing en signe de contentement et accorda son plus beau sourire à ses employeurs. Elle était visiblement ravie d’avoir été engagée et remercia d’ailleurs d’une voix assurée à l’accent fortement marqué :


-Merci messieurs. Je peux vous assurer que vous ne regretterez pas votre choix.

Pour sa part, Mendelev se contenta d’accorder un salut d’un signe de tête à Geralt pour le remercier de lui avoir accordé sa confiance en le prenant.

Les deux élus ayant été choisis, ainsi que le nain aux poils rouges, les autres mercenaires présents maugréèrent contre leur malchance et commencèrent à se disperser, retournant dans les tavernes et autres auberges du village attendre qu’une autre opportunité de travail s’offre à eux.

Quant à ceux qui intégraient l’escorte, le briefing de Geralt les mit au courant de leur tâche au sein du convoi. Les réactions des uns et des autres furent diverses. Tandis que Nathalie écoutait avec attention et politesse, et que Mendelev semblait intégrer les consignes, le nain sourit puis répondit d’une voix sonore aux accents gutturaux en crachant par terre :

Image –Bah ! Le danger n’est pas un problème ! Ahahaha… Au contraire, plus il y en aura, mieux ça sera pour moi !
Puis ce fut Mendelev qui prit la parole, d’un ton taciturne et confiant, marqué par un accent kislévite :
Image-Aucun problème : je protégerai ces gens au prix de ma vie si nécessaire.
Quant à la bretonnienne, elle confirma qu’elle en était :

-Ca marche aussi pour moi. Je resterai vigilante et ne permettrai pas qu’on touche à ces gens.

Tout le monde ayant accepté les conditions du contrat, la troupe fut donc constituée et put repartir. Une centaine de miles séparait encore Beekerhoven de Middenheim. La route serait bordée par les forêts et il n’y aurait pas d’étapes importantes sur le chemin avant Arenburg à la toute fin de leur trajet, en banlieue de Middenheim.

Et c’est ainsi que le petit groupe se remit en route. Par chance, les deux premiers jours de trajet se déroulèrent sans que le moindre incident ne soit à signaler. L’ensemble des membres du groupe semblait bien s’entendre avec Nathalie Jeansigner et Mendelev. Les caractères des deux mercenaires étaient très différents. Taciturne, Mendelev parlait peu, à l’instar de Tsaqra avec qui il semblait y avoir une très bonne entente tacite, qui se passait le plus souvent de paroles. Bien que beaucoup plus vieux qu’elle, le kislévite partageait avec elle le fait d’avoir un passé qui lui pesait lourdement, et ils semblaient se comprendre mutuellement, même si on décelait plus facilement chez le trappeur un drame qui lui avait fait tout perdre et dont il ne souhaitait pas parler.
Nathalie ses montrait très professionnelle et appliquée dans son travail, probablement pour compenser sa jeunesse, ou pour signifier clairement à ses employeurs et collègues masculins qu’elle n’était pas une potiche ni une prostituée et qu’elle n’était pas intéressée par les avances.

Mêmes les relations avec Sannri Barbe-Enflammée, qui était effectivement un fort caractère, comme l’avait deviné Geralt, se passèrent relativement bien. Le nain était fêtard et buvait beaucoup, et ne s’embarrassait en général d’aucune manière. Il disait ce qu’il pensait et faisait ce qu’il voulait sans retenue, à tel point qu’on devait souvent l’éloigner des enfants pour ne pas qu’ils prennent exemple sur lui. Il sentait également très fort et l’hygiène devait être un concept inconnu pour lui. Mais le bonhomme, bien que grossier, n’était pas méchant, et se révéla même un bon camarade, bien que très frustre et rustre. Il se plaignait de tout et critiquait beaucoup les humains et leurs mœurs, ainsi que leurs corps et leurs technologies, et marmonnait beaucoup dans sa barbe, mais ne rechignait pas devant les difficultés et les efforts, et semblait malgré tout prendre beaucoup de plaisir à la compagnie de ceux qu’il passait son temps à critiquer.

Au deuxième jour, à l’occasion d’un tour de garde nocturne de Tsaqra et Geralt, la norse en profita pour reparler seule à seul au chasseur de vampires des évènements qui avaient eu lieu chez les bûcherons :

Image-Je ai observé toi, Geralt. Tes ennemis sont trop forts pour toi seul, et pourtant, tu ne renonces pas. Tu as vraiment cœur de Loup Blanc. Je respecte ça.

Une fois que nous arriver en ville, tu vas partir ?
Ses yeux plantés dans ceux de Geralt, la femme du nord jaugeait son vis-à-vis. Le chasseur de vampire ignorait pourquoi elle lui parlait ainsi, mais il devait y avoir une raison. D’habitude si secret, le Loup Blanc s’ouvrirait-il à la farouche guerrière norse ?
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par Geralt »

Les réactions de chacun furent différentes, le nain se montra impatient de partir, l'idée de combattre était omniprésente en lui, cela reflétait bien l'idéologie guerrière de son peuple, les nains étaient des combattants hors pair, mais le sang pouvait vite leur monter à la tête et il était difficile de parler de stratégie avec eux. De plus ce peuple était doué dans l'art de faire des armes et des armures, il avait la connaissance des runes. Le loup blanc aurait donné chère pour posséder une lame de création naine, mais celles ci étaient rares et hors de prix.
La belle Nathalie se montra contente et fière, malgré son jeune âge, elle semblait vouloir faire bonne impression, et se montra très impliquée dans les consignes dictées par Geralt. Quand au trappeur, il resta silencieux et imperturbable.
Tous jurèrent de protéger les gens du convoi au péril de leur vie, Geralt n'en voulait pas plus. La route à accomplir était encore longue, et Arenburg serait la seul prochaine grosse étape de leur voyage. Ils allaient se contenter de suivre la route principal, cela étant le plus sûre.

Ils prirent donc la route, quittant la ville de Beekerhoven. Pendant deux jours, au grand soulagement de Geralt, ce fut le calme plat. Le chasseur de monstre observa de temps en temps Edrik, restant sans cesse avec les enfants de son âge, il aurait aimé lui parler, lui faire comprendre ses choix lors de la nuit de l'attaque, mais il ne parvenait pas à trouver les mots justes, il abandonna donc l'idée tout simplement. Les trois mercenaires s'entendaient à merveille avec le reste du convoi, Mendelev était aussi silencieux que le loup blanc, mais il semblait particulièrement s'entendre avec Tsaqra, après tout ils avaient des origines communes. Il était amusant de les regarder discuter, on aurait dit une discussion de muet tant peu de mot sortait de la bouche de chacun, on aurait même pu croire qu'ils arrivaient à se comprendre seulement d'un regard.
Nathalie elle, s'entendait aussi très bien avec les autres, se voulant très professionnel, elle restait sans cesse aux aguets, Geralt lui portait de temps en temps des regards, il fallait dire qu'une aussi belle jeune femme ne passait pas inaperçu. Mais il savait aussi que la jeune femme était fermer à tout, et Geralt le savait bien, elle n'avait pas à s'inquiéter, le loup blanc n'était pas le genre d'homme à tenté des approches avec la gente féminine, généralement, et cela n'était pas pour se vanter, les femmes venaient d'elle même à lui. Il n'avait jamais su si c'était son physique ou bien l'idée du sombre et mystérieux guerrier qui aguichait les femmes, mais après tout qu'elle importance ?...

Enfin il y avait l'ami nain, celui ci était un personnage amusant aimant boire et hurler, car oui, chez les nains, les mots parler et hurler étaient des synonymes. Le loup blanc l'écoutait avec attention, le petit homme arrivait même à lui faire arracher un ou deux sourires amusés face aux nombres incalculable d'insultes qui sortait de sa bouche. A tel point que les enfants avaient été éloigné de lui. Il adorait se moquer des humains, mais n'osait avouer qu'il aimait leur compagnie. Geralt savait qu'il était le genre de guerrier brusque mais au grand coeur. Seul petit bémol, il était vrai que celui ci possédait une odeur corporel plutôt forte.
La nuit du deuxième jour, Geralt se proposa à monter la garde, Tsaqra fut binômé avec lui, la sécurité du convoi n'en serait que augmenté. Geralt recommençait à faire de plus en plus de cauchemar, si bien que ses nuits étaient toujours plus courtes. Les deux protagonistes étaient assis prêt d'un feu, silencieux tout les deux, la norse brisa le silence, semblant vouloir savoir qu'elles étaient la suite des projets du membre de l'Ordre, elle voyait en lui un guerrier au coeur noble... La sorcière du domaine de la vie lui avait dit la même chose... Tsaqra l'observa dans les yeux quelques secondes, et Geralt baissa soudainement le regard pour le plonger dans les flammes.


"Loup blanc... Des villageois m'avaient donné ce nom après que j'eus sauvé leur village d'une attaque de goules. Ce surnom ma suivit au long de ma vie, si bien que telle une traîné de poudre, on a commencé à dire qu'un guerrier aux cheveux blanc et armé de deux épées dans le dos, s'occupait des problèmes des gens, tuant les monstres pour des sommes dérisoires et accessible à n'importe quel village. Désormais on me nomme plus par ce surnom que par mon nom propre... Pourtant plus le temps passe, et plus j'ai l'impression d'être un vieux loup solitaire et grisonnant, attendant son heure."

Il poussa un soupir de lassitude. Un conflit toujours en oeuvre en lui, cette peur d'oubliez qui il était, cette peur de basculer à tout moment et de se laisser porter par les ténèbres de la nuit. Lui le chasseur de monstre, il avait l'impression que désormais, les monstres ne le craignaient plus, et que c'était lui la proie.

"Tu vois en moi un coeur battant, je ne l'entends plus... Cette nuit là, lors de l'attaque, lorsque je t'ai menacé de mon arme... L'idée de te tuer m'est passé par la tête... De plus je voulais vous abandonnez tous... Il n'y a rien de noble là dedans. Je ne mérite plus d'être nommé loup blanc. Je n'apporte que la mort..."

Pourquoi se livrait il ainsi ? Il ne le savait pas, peut être pensait il que parler pour une fois pourrait l'aider à oubliez, l'espace de quelques minutes. Puis enfin, il répondit à la question de l'indomptable jeune femme.

"Oui... Une fois arrivé à la cité du loup blanc, je continuerai ma route avec Edrik. Les vampires sont parvenu à me retrouver, et je m'inquiètes pour certain de mes frères, j'ai peur de ce qui va arriver. Ma route est encore longue." il laissa un blanc avant de reprendre."Si tu veux me demander de me suivre, sache que tu le peux, je ne t'en empêcherai pas, j'ai confiance en toi, tu as sauvé Edrik une fois. Je sais que tu fuis quelque chose, tu ne m'as jamais dis pourquoi tu ne peux pas retourner chez toi d'ailleurs... Mais sache que ici, avec Klaus, avec les autres, un nouvel avenir peut t'attendre, notre marchand accepterait de te garder avec lui, tu pourrais commencer une sorte de nouvelle vie."

Il s'arrêta là, et laissa pour seul bruit, le crépitement des flammes.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par [MJ] Kriegsherr »

Tsaqra ne lâcha pas une seule seconde Geralt des yeux, son regard était intense, à mesure qu’elle entendait ce que l’homme torturé lui confiait. Sa réaction se fit attendre après qu’il eut terminé de parler. Elle resta silencieuse un bon moment à écouter le crépitement des flammes, comme si elle hésitait. Puis elle baissa les yeux sur le foyer, les braises rougeoyantes et les flammes qui léchaient les bûches se reflétant dans ses yeux et soulignant les ombres de son visage.
Image -Du pays d’où je viens, même les dieux sont sombres. La force dirige, chacun ne penser qu’à lui et les faibles mourir ou vivre comme esclaves. Tu protèges les faibles, tu agir pour les autres sans rien attendre. Tu sacrifies toi pour eux, et pour ça, tu es Loup Blanc.

Tsaqra déglutit, puis releva la tête et regarda de nouveau le chasseur de vampire qui doutait dans les yeux.

-Je comprends toi. Fardeau très lourd à porter, peut-être devenu trop lourd pour un homme seul, même toi. Si tu continues seul, fardeau va finir par te tuer ou te rendre fou. Tu peux renoncer, mais renoncer est perdre, lâche. Ou tu peux continuer avec amis. Ensemble, nous plus forts, ensemble, nous pouvoir continuer.


Visiblement, les doutes, les interrogations de Geralt étaient profondes et partagées par d’autres que lui. Peut-être était-ce là le lot des guerriers qui se battaient pour une cause qu’ils ne pourraient jamais gagner, de se demander à un moment ou à un autre si continuer à se battre valait toujours la peine. Les larmes aux yeux, ou peut-être était-ce un effet de lumière dû au feu et à la pénombre ambiante, Tsaqra se leva, se retourna et compléta d’une voix étrangement brisée par l’émotion :
Image -Moi aussi, aimerai une nouvelle vie, plus facile, m’occuper de moi. Mais toi et moi pas être comme Klaus. Nous devoir nous battre pour qu’eux puissent vivre. Si tu continues, je serai avec toi et tuerai tes ennemis. Ton choix.


Sans lui laisser le temps de répondre, la norse s’éloigna et alla réveiller Nathalie Jeansigner pour qu’elle prenne son tour de garde, celui de Geralt et Tsaqra touchant à sa fin. La très jeune archère se rapprocha ensuite du Loup Blanc et lui confia, un air mal réveillé mais néanmoins soucieux sur le visage, comme si elle devinait sur les traits du veilleur qu’il s’était passé quelque chose plus tôt cette nuit-là. Comme d’habitude, elle s’adressait aux autres avec une politesse et un respect qui rappelait qu’elle venait à peine de sortir de l’adolescence et avait encore tendance à considérer les « adultes » avec une certaine révérence, du moins tant qu’ils ne lui cherchaient pas de noises :

-Bonjour monsieur Geralt. Vous allez bien ? Tsaqra m’avait l’air très touchée quand elle m’a réveillé ? Rien de particulier à signaler ? Vous savez que vous pouvez allez vous coucher et réveiller Mendelev si vous voulez…

Il ne restait plus que quelques heures avant l'aube, et tout semblait calme aux alentours : c'était une très belle nuit. La nature semblait n'avoir que faire des interrogations et drames du monde des humains, elle continuait son cours malgré tout, inlassablement fidèle à elle même.
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Geralt
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Re: [Geralt] Enfant à charge

Message par Geralt »

Pour réponses à ses propos, la jeune femme commença à parler de chez elle, la région du Norsca, le loup blanc n'était jamais allé là bas, mais il avait entendu des rumeurs, c'était une région où il était difficile de vivre, au climat glacial, rien ne pouvait pousser là bas, le pays étant déchiré par des guerres de clans, un peuple assez sauvage vivant là bas, ne connaissant que le pouvoir des armes. Des hommes et des femmes forts, vivant dans la violence dès l'enfance. Les faibles mourraient, les forts survivaient... Un bien triste pays. Tsaqra était de là bas, et cela expliquait sa force de caractère et son talent au combat.
Le devoir du sacrifice... Oui Geralt connaissait cela que trop bien, sa vie n'avait été qu'une succession de malheur, sans parents, sans attache, l'inquisition en avait fait une machine à tuer, allant là où les hommes n'osaient aller. L'idée de famille lui était abstraite, l'amour était vague... Il avait aimé par le passé, lors d'une rencontre avec une magister, une relation qui avait duré un temps, il voyait souvent cette femme hanté ses rêves, mais il n'osait plus prononcer son nom voulant l'oublier. Car oui, il l'avait quitté, pour sa sécurité, tout du moins c'était la raison qu'il s'était inventé... L'Ordre n'aurait jamais permis une telle relation... Et quand il voyait les malheurs qui touchaient la famille de Buchwald, il n'osait imaginer si quelqu'un s'en était prit à la magister pour l'atteindre... Une autre époque...
Le loup blanc... Celui qui protège les faibles... Mais à quel prix... Le plus dur quand on chasse des monstres étant de ne pas en devenir un soit même...

Tsaqra avait raison sur le principe. Ensemble ils étaient plus fort. C'était d'une logique irréfutable... Mais était ce une raison pour amener avec lui des gens dans un combat qu'ils ne pouvaient comprendre ? Ubran... Buchwald... Ils avaient été formé comme lui, connaissant les risques. Mais Tsaqra... Klaus... les gens du convoi... Que feraient ils si on commençait à massacrer les leurs, femmes et enfants... C'était cela qui faisait peur au loup blanc : perdre des gens qui comptaient sur lui, il ne voulait le dire mais il avait commencé à s'attacher à la Norse, à Edrik... Aux autres... Mais il craignait que cela soit une faiblesse de plus dans son esprit brisé... Et même si il parvenait à tous les protéger, était t'il capable de les protéger de lui même ?

Aucun espoir en vue...

Il observa la jeune femme, et avait la forte impression de voir des larmes couler le longs des joues de la jeune femmes, à moins que cela ne soit qu'un effet du reflet du feu sur son visage... La jeune femme se leva soudainement et d'une voix reflétant une certain émotion, elle expliqua que tout n'était pas aussi simple, ignorant son passé, le membre de l'Ordre ne pouvait savoir que au final, la jeune femme était peut être aussi seule que lui... Au fond, elle et lui possédait de fortes similitudes, les gens comme Klaus ne connaissant rien à la mort, ni à la sensation de prendre une vie, l'idée de guerre était inconnu pour des gens comme lui. Tandis que pour la norse et l'homme aux cheveux blanc : la mort était toujours derrière eux, à souffler son odeur putride derrière leur nuque.
Dans tout les cas, à l'écouter, elle avait cette idée de vouloir aider Geralt, de se présenter comme une sorte de protecteur pour le loup blanc... Mais alors qu'il allait rechigner à cette idée, elle ne lui laissa pas le temps de répondre, s'en allant, pour réveiller sa relève : Nathalie Jeansigner.

Durant le court laps de temps où il fut seul, Tosot fit son apparition à coté de lui, bougeant la tête de droite à gauche en signe de négation.


"Geralt... Une brave petite que voila... Je ferai tout pour qu'elle soit tué sous tes yeux. Tu te voiles là face, mais moi je sais, tu es un monstre, il manque peu de chose pour que tu sois brisé, et ce jour là, je prendrai le contrôle Geralt, si tu me laisse là moindre chance, je te soulagerai de tes peines et de tes doutes. Et nous irons ensemble rejoindre le maître... Et il t'offrira la rédemption éternel..."

"Tait toi..." Chuchota t'il entre ses lèvres, c'était la première fois qu'il répondait à l'apparition.

L'archère arriva enfin. Avec un respect des plus gênant pour lui, elle le questionna si tout allait bien entre lui et Tsaqra, qui semblait avoir été chamboulé par sa discussion avec lui. Parfois peut être n'était t'il pas bon de ressasser le passé... L'archère s'installa à ses cotés, même au réveil, elle faisait toujours preuve d'une grande beauté, ces yeux verts étincelants, scintillants légèrement dans le noir.

"Appel moi juste Geralt et non monsieur... Quand à Tsaqra... Ce n'est rien... La nuit est calme ce soir, et c'est tant mieux pour nous. Mais évitons de relâcher notre attention."

Il resta silencieux un petit moment avant de rajouter :

"Laissons Mendelev dormir se soir... Je crois bien que je n'arriverai pas à trouver le sommeil cette nuit." Il regarda devant lui en disant cela, comme si il voyait quelque chose que l'archère ne pouvait voir : Tosot le regardait d'un sourire malsain, confirmant bien que se soir en effet, son esprit ne pourrait trouver le repos...
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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