[Geralt]

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Geralt]

Message par [MJ] The Puppet Master »

The Puppet Master a écrit :Test d'habileté des fuyards sous HAB :
Géralt >>> 1 (réussite majeure) : malus de 3 au tir si pris pour cible.
Ubran >>> 7 (réussite) : malus de 1 au tir si pris pour cible.
Tosot >>> 13(échec) : aucun malus au tir si pris pour cible.
Tirs des elfes :
répartition des cibles >>> D6 : 1-2 > Géralt ; 3-4 > Ubran ; 5-6 > Tosot
1(Géralt) - 6(Tosot) - 2(Géralt) - 6(Tosot) : 2 elfes tirent sur Géralt et les 2 autres ciblent Tosot.
tir 1 sur Géralt sous TIR (13) avec malus de 3 : 10 >>> 15 (échec)
tir 2 sur Géralt sous TIR (13) avec malus de 3 et malus de 2 (second tir durant le même round) : 8 >>> 4 (réussite) localisation : jambe gauche.
dégâts : 30+1D6 - END - résistance accrue - PR = 32-8-1-0 = 23

PV restants à Geralt : 2/60
tir 3 sur Tosot sous TIR (13) >>> 17 (échec)
tir 4 sur Tosot sous TIR (13) avec malus de 2 (second tir durant le même round) >>> 16 (échec)
Vif comme l'éclair, tu bondis par l'ouverture pour rejoindre l'abri sûr de la chambre mais une douleur suraiguë perfore ta cuisse gauche au moment même où tu pénètres dans la pièce. Ta main, dans un réflexe naturel incontrôlable, rencontre une tige de bois plantée dans ton muscle et tu comprends qu'un carreau t'a atteint...
Vif comme l'éclair, oui, mais pas assez pour échapper à tous les tirs des elfes.
Incapable de faire un pas de plus, paralysé par la douleur, tu t'écroules lourdement, en bout de course, sur le plancher. Tu roules pour te mettre sur le dos et voir si tes compagnons t'ont suivi en lieu sûr ou si les elfes viennent achever leur oeuvre mais tes yeux enfiévrés ne perçoivent plus rien avec certitude ; tout est flou, vacillant, cotonneux.
Les voix de Tosot et Ubran te semblent lointaines, inaccessibles, presque inaudibles.
Ta respiration s'accélère, tu paniques quand tu réalises que la mort grimpe le long de ton membre meurtri et s'insinue en toi par chacune de tes blessures. Le souffle glacé de Mòrr raidit ta nuque. Tu refuses de céder mais il est plus fort... Tes yeux se ferment, ta respiration se fait saccadée, irrégulière, incertaine, la main crispée sur le carreau se relâche et retombe au sol.
Tout disparaît...
Tout s'efface...
Ubran et Tosot se faufilent en sécurité à la suite de Géralt ; les carreaux claquent lorsqu'ils se plantent dans le bois de l'embrasure de la porte. Immédiatement à l'intérieur, les deux hommes calfeutrent l'issue et la barrent avec quelques meubles. Ubran apprête ses pistolets ; fermement tenus dans chaque main, ils pointent la porte, attendant la moindre occasion de s'activer pour abattre les assaillants. Un coup sourd ébranle la porte mais, maintenue par Tosot, elle demeure fermée.
- Ecarte-toi ! hurle Ubran.
Tosot s'exécute. La deuxième secousse arrache la porte de ses gonds. L'instant suivant, la poudre noire s'enflamme et les deux pistolets crachent de concert leurs gerbes d'étincelles, de flammes et de grenailles. Deux corps à peine entrés s'effondrent. Ubran lâche ses armes et tire son épée. Tosot a déjà engagé un assaillant. Avec rage, les deux hommes défendent leurs vies, taillant et tranchant en tous sens. Après plusieurs dizaines de secondes, essoufflés mais vivants, ils se tiennent debout, les corps des quatre elfes noirs étendus à leurs pieds. L'un d'eux, tombé près de la dépouille de Géralt, respire toujours. Tosot lui passe sa lame au travers du ventre jusque dans le bois du plancher. L'elfe saisit l'acier à deux mains dans un dernier geste désespéré avant de s'enfoncer dans un monde de silence...

- Il vit encore, signale alors Ubran agenouillé près de Géralt. Mais ça va pas durer.
- Combien de temps ? questionne Tosot en soupirant.
- Il verra pas le soleil se lever...
- Allons-y.

Les deux compagnons entreprennent de soulever Géralt en passant chacun de ses bras autour de leurs épaules. Traînant ainsi leur infortuné compagnon, ils débouchent dans la cour de l'auberge-relais au moment où les premières lueurs de l'aube teintent l'est d'un halo rosé...
Non, tu n'es pas mort (mais c'est pas passé loin !). Tu te réveilleras le lendemain sur un brancard tiré par un des chevaux que vous aviez prévu de voler. Tosot et Ubran t'accueilleront, autour d'un feu de camp, avec un large sourire, heureux de te revoir vraiment vivant. Ils n'ont pas voulu te laisser derrière eux : on n'abandonne pas un compagnon tant qu'il n'est pas mort, dira Ubran. La mission continue !
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Re: [Geralt]

Message par Geralt »

La situation dégénéra vite, les carreaux sifflants et transperçant l'air. Dans sa tentative de fuite, le loup blanc fut percuté de plein fouet à la jambe par une flèche ennemi. Il tomba ainsi lourdement dans la pièce qu'il pensait sûre, se mordant les lèvres de toutes ses forces pour ne pas hurler sous la douleur. Rampant tel un rat attendant son heure, il chercha dans la panique où était ses camarades. Il ne les vit pas dans l'immédiat, ni ses ennemis d'ailleurs qu'il pensait voir venir d'une seconde à l'autre pour finir leur travail. Le sang perdu fit monter la température de son corps, et la fièvre délirante le gagna. Le rythme de son cœur si calme depuis le début du combat se mit à accélérer battant la chamade.
Ainsi donc c'était la fin ? Le loup blanc allait mourir ici ? Tué par quelques elfes noirs, au milieu d'une auberge plongée dans les ténèbres de la nuit. Dans son métier, il savait que rares étaient ceux qui mourrait tranquillement dans leur lit... A force de chasser monstres et vampires, on tombait toujours un jour sur plus fort que soit. Mais le chasseur de monstre lui n'aurait jamais cru que son heure viendrai aussi tôt...
Sa vue se troubla, il entendit des voix incapable de comprendre ceux qu'elles pouvaient bien dire, ni de qui elles provenaient. Ne pouvant bouger, il entendit des hurlements comme des ordres, un bruit sourd de détonation, une porte se fermant, il était incapable de dire si il énumérai tout dans le bonne ordre. Puis plus rien, le noir total... Etait ce donc cela la mort ? L'obscurité ? Pour seul compagnie et pour l'éternité ?

Pendant de longues heures, il ne se souvint de rien, il ne fit que sentir à un moment, que son corps semblait être déplacé. Tosot et Ubran étaient ils encore vie ? Il ne pouvait le dire. Il réussit à rêver, repensant à son passé, orphelin, il n'avait jamais connu l'amour d'une mère, cela ne lui avait jamais vraiment manqué en réalité, jusqu'à maintenant, à croire que dans la mort on se rendait compte de la futilité de sa vie et des manques qu'on avait connu... Il rêva de joie et de bonheur, mais aussi de meurtres et de monstres, comme ci son passé le rattrapait inexorablement...
Soudain il ouvrit les yeux, le soleil lui tapa le visage, si bien qu'il fallut de longues secondes à sa vue pour s'y adapter. Il sentit le vent frais parcourir ses cheveux, mais la réalité le rattrapa quand il sentit la douleur de ses nombreuses blessures, il poussa un grognement et vit que des bandages de fortunes recouvraient ses plaies. Il sentit aussi la chaleur d'un feu de camp, et à coté deux visages amicaux et souriant, ses deux frères d'armes. Il n'y eut pas un mot échangé, mais Ubran brisa la glace en expliquant qu'il n'avait pas pu se résigner à le laisser derrière aux mains des elfes noirs.


"Merci..."Répondit l'homme aux cheveux blanc.

Geralt tenta de se redresser tant bien que mal, il était allongé dans un brancard de fortune, observant autour de lui il vit les chevaux de cocher défunt la nuit du massacre et qui étaient aux mains de l'Ordre maintenant. Ne sachant pas combien de temps il avait dormi, il se décida à poser la question .

"Cela fait combien de temps que vous me portez comme ça ? Et surtout où sommes nous ? Et les Druuchis à l'auberge... Il n'y avais aucun survivants a leur génocide ?"
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 29 nov. 2015, 11:21, modifié 1 fois.
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Re: [Geralt]

Message par [MJ] The Puppet Master »

- Voilà plus d'une journée que tu es inconscient, commence Ubran, et la fièvre ne t'as pas quitté une seule minute depuis que tu es tombé. Tu es robuste, pour sûr. On ne pensait pas te voir émerger de ta léthargie aussi vite. A moins que ce ne soient mes onguents et mes talents de guérisseur qui soient meilleurs que je ne l'aurai cru. Quoi qu'il en soit, tu es vivant et c'est tant mieux.
- Nous avons, malgré tout, perdu de précieuses heures à cause de ces maudits elfes !
intervient Tosot.
- Mais c'est heureux que nous ayons été là pour les arrêter, rétorque Ubran, sans quoi l'auberge seraient en flammes à cette heure et ceux qui la peuplaient morts ou réduits en esclavage. Nous les avons assez affaiblis et suffisamment retardés pour que les patrouilleurs et les miliciens parviennent à les empêcher de reprendre la mer avec leur butin. La mort de Yam et nos blessures étaient le prix à payer pour sauver des dizaines d'innocents...
- Et mettre notre mission en péril !


Les deux hommes se regardent un instant puis Tosot reprend :

- Allons, remettons-nous en route.

Ubran s'approche de toi et te souffle à l'oreille :

- il refuse de l'admettre mais nous avons fait ce qu'il fallait. D'ailleurs c'est lui même qui a mené l'assaut de l'auberge. Son problème vient du fait qu'il est sans cesse tiraillé entre deux idéaux et qu'il n'admet pas l'impossibilité de pouvoir les mener tous les deux de front.

Puis, te tendant un morceau de pain et une tranche de lard séché, il ajoute :

- Tiens, mange... tu dois vite recouvrer tes forces. Tu peux tenir en selle ? Bien. Tu es un sacré loustic, tu sais ? Mais n'en fais pas trop quand même.

Il t'aide ensuite à te remettre sur pieds et s'en va seller les chevaux...
Quelques minutes plus tard vous êtes en route pour Bielen. Tosot a indiqué que vous devriez y être avant la nuit.

La journée est claire mais le pâle soleil d'automne ne suffit à réchauffer ni les corps, ni l'atmosphère. Le brise soufflant doucement depuis la Mer des Griffes apporte une humidité glacée venue du nord.
Au même moment à Bielen : Une silhouette capuchonnée titube en dépassant les premières fermes. Le souffle court, haletante, elle poursuit sa route tenaillée par l'angoisse d'être arrivée trop tard.
*Non, il n'est pas trop tard ! Sans quoi, IL serait venu me narguer... Non, IL m'attend, j'en suis sûr. IL est là à m'observer. IL veut que je sois témoin de son triomphe... Que Sigmar fasse qu'il ne soit pas trop tard !*
Epuisée mais poussée par la force du désespoir, la silhouette force l'allure jusqu'à se mettre à courir : le village est désert et elle sait...
*IL est déjà là...*
Lorsque vous atteignez enfin votre destination, l'ambiance devient plus pesante encore : une petite pluie fine et glacée a également fait son apparition depuis une bonne heure et installé sa torpeur sur toute chose. Les premières chaumières sont en vue : deux bâtiments entourés de champs dans lesquels une fragile couche d'herbes tendres a remplacé les cultures de l'été. Un peu plus loin, une palissade de bois et les battants grands ouverts de la porte principale vous accueillent.
Il n'y a nulle part âme qui vive...


- Je ne connais que trop bien ce genre de mise en scène lâche Ubran. Il faut nous hâter de retrouver Buchwald avant qu'IL ne le trouve en premier... C'est un piège et Buchwald a foncé dedans. Heureusement pour nous, IL ne nous attend pas. J'espère...
Tu peux décrire la fouille du village où vous ne trouvez personne si tu veux. Si tu demandes à savoir qui est ce mystérieux IL, Tosot et Ubran feront semblant de ne pas t'entendre et garderont le silence quoi que tu dises.
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Re: [Geralt]

Message par Geralt »

Ainsi donc une journée entière s'était écoulée ... Ses blessures avaient dû être sérieuses pour sûre, la fièvre l'avait gagné, et même si il se sentait un peu mieux, il était loin d'être au sommet de sa forme. Il lui faudrait du temps pour s'en remettre, il allait devoir se ménager sérieusement. Ubran semblait s'être occupé longuement de son état de santé, le loup blanc ignorait totalement que son compagnon avait des qualités de guérisseur. La médecine était une science rare et recherché en ce monde, les chances de survie d'une équipe était doublé lorsqu'un de ces membres avaient des connaissances médicales. La résistance de Geralt était félicité par Ubran.

"Oui on va dire que j'ai la peau dure, j'utilise souvent de nombreuses potions ou drogues augmentant mes capacités physiques... Chose obligatoire lors de l'accomplissement de certains de mes contrats de chasseur de monstre... Mon corps à du s'endurcir grâce à cela

En effet, son organisme était bien plus résistant que la normal, mais en même temps, la prise de telles substances nuisaient à son espérance de vie. Mais c'était le prix à payer. Le débat continua sur la tournure des événements, Tosot expliquant la perte de temps qu'avait provoqué l'attaque Druuchi. Mais face à cela Ubran ne put que répondre pour lui expliquer que leurs actions avaient été cruciales, sauvant des vies. Mais le prix fut la mort de Yam... Geralt resta silencieux, revoyant le corps de son camarade tombé, de façon stupide en plus. Mais l'Ordre ne pouvait pleurer ces morts, la mort étant le quotidien de ces hommes.
Ubran souffla quelques mots aux oreilles du loup blanc, expliquant les choix tiraillant le chevalier, après tout, il était un homme de grande moral, défenseur des hommes mais en même temps voulant faire passer la mission avant toute chose. Hélas parfois, il fallait s'adapter a la situation, la nuit qu'ils venaient de passer en était la preuve, et il était certain que le reste de leur mission et de leur voyage, allait les mener à d'autres situations des plus difficiles.
Profitant de ce moment de repos, Geralt mangea un bout, ingurgitant difficilement, la douleur de sa jambe le tiraillant de temps en temps.


"Je te remercie pour tout Ubran... Je parviendrai à tenir sur une selle soit sans crainte."

Son frère d'arme l'aida à se relever, la chose fut plus compliqué qu'il le pensa, se soutenant à l'épaule du guérisseur. Puis il lâcha prise, posant sa jambe blessé au sol, cela fut douloureux au début mais il parvint à s'adapter à la douleur, la blessure de son bras lui piquait aussi mais elle était sans importance. Geralt boitait à chacun de ses pas, mais il parvint à son cheval et dans un effort surhumain, parvint à monter en selle. Dès lors le trio reprit la route...
La route fut tranquille, tout du moins au début, le soleil était clair et haut dans le ciel, l'automne était bien là, la route étant recouverte de feuille rouge. Il ne faisait pas chaud, le vent soufflant toujours de façon violente et en continue. Mais ce froid avait un avantage, engourdissant les blessures de l'homme aux cheveux blancs, cela le faisait moins souffrir. Puis la pluie arriva et Geralt ne put que pester, à croire que les éléments étaient contre eux. Il remarqua que le bandage de sa jambe était de nouveau recouvert de sang, sa blessure s'était ouverte de nouveau, mais il ne dit rien, il s'en occuperai plus tard. Il arrivèrent enfin à destination, et l'air devint étrangement plus intense, comme malsaine... l'expression du visage de Geralt changea quand il arrivèrent aux portes de Bielen, celles ci étaient grandes ouvertes, sans surveillances, ni âme qui vive.

Face à ce spectacle, Ubran s'exprima, parlant d'un "IL" à plusieurs reprises, impossible de savoir si il parlait d'un humain ou d'autre chose, mais il semblait que le silence morbide du village venait de ce "IL". Geralt savait depuis longtemps que les deux compagnons qu'il avait lui cachaient des choses, et il allait très bientôt éclaircir cette affaire, mais pour le moment, il ne saurait rien de plus. Retrouver Buchwald était la priorité, et lui fournirait les réponses que Geralt désirait.
Geralt se décida à poser pied à terre, descendant de selle, il tomba à genou suite à la douleur provoqué par sa jambe au contacte du sol.


"Merde..."

Il se releva, et boitant se dirigea vers les habitations les plus proche, fouillant et toquant aux portes, il ne trouva rien, seulement le silence et la mort. Puis utilisant ces capacités de pistage, il chercha des traces pour savoir ce qui avait pu arriver ici.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 01 déc. 2015, 21:45, modifié 1 fois.
Raison : +3 Xp (+1 Xp réussite pistage)| Total 63 Xp
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Re: [Geralt]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Dans un élan de motivation soudain, The Puppet Master a écrit :Test de pistage sous INT(8) + compétence (1) : 9 >>> 7 (réussite) +1Xp
Après plusieurs minutes d'intense observation, tu parviens à découvrir quelque chose de singulier : toutes les traces laissées par les habitants ayant quitté leur maison semblent se diriger vers le nord du village. En suivant cette piste, tu finis par arriver aux abords du cimetière situé sur la colline qui surplombe Bielen. Ce que tu y vois est un spectacle inattendu et singulier : tous les habitants de la petite bourgade, hommes, femmes et enfants, font face à l'entrée du cimetière comme s'ils attendaient l'arrivée de quelqu'un. Et, ce qu'il y a de plus curieux et dérangeant provient du fait que tous affichent une immobilité totale et un silence assourdissant. Seules les fines gouttelettes froides de la pluie automnale crépitent sur le sol déjà imbibé et couvert de petites flaques palpitantes. La nuit qui, doucement, chasse le peu de luminosité qui parvenait encore à percer au travers des nuages de pluie, étend son voile comme s'ouvre le rideau pourpre sur la scène d'un théâtre : le spectacle va pouvoir commencer...
Au moment où tu t'apprêtes à quitter le couvert de ton observatoire en dépassant le petit muret de pierres qui ceint le cimetière, la main d'Ubran, accroupi à tes côtés, se pose sur ton épaule pour te retenir. D'un signe négatif de la tête il t'intime de ne pas bouger. Puis, coupant court à tes éventuelles protestations en aposant un index sur sa bouche, il te fait signe de regarder la suite des évènements sans dire un mot.

Seul face à la marée humaine qui se dresse devant lui, un homme capuchonné appelle :


- Me voilà, Agabius ! Je sais que tu m'entends ! Montre-toi et finissons-en une bonne fois pour toutes !

Une voix puissante, presque tonitruante, rétorque et emplit l'espace comme si chaque molécule d'air s'en faisait l'écho, comme si celui qui parle était partout à la fois.

- Oui, Hans-Dieter Buchwald, le chasseur de vampire, le fléau des collines hantées, tu es là. Avance ! Je t'attendais...

Immédiatement et comme un seul homme, la muraille humaine s'ouvre devant le chevalier et celui-ci s'enfonce dans le passage d'un pas lourd. Sur son passage, les habitants s'écartent comme des automates minutieusement réglés et se referment aussitôt derrière lui interdisant à quiconque de le suivre. Comme possédé par une force supérieure, le regard fixé sur l'homme isolé, chacun suit son avancée de telle sorte que, rapidement, plus personne n'est tourné dans votre direction.

- Maintenant, Geralt, commande Ubran à voix basse. Profitons-en pour contourner ce foutoir et nous approcher. Vite et en silence.

D'un coup d’œil rapide, tu peux remarquer que Tosot n'est pas dans les parages...
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Re: [Geralt]

Message par Geralt »

A genou, le loup blanc observa le sol avec attention, cherchant à trouver toutes les traces possibles capable d'expliquer le silence morbide de ce village du nom de Bielen. La pluie tombait depuis un petit moment déjà, et il était probable que celle ci avait déjà commencé à effacer des traces, mais cela ne serait guère gênant au vu de la situation. Ce déplaçant lentement avec sa blessure, il pu suivre une piste, commençant sa progression au sein du village fantôme tout en ayant les sens en éveil. Les traces menaient au nord, elles étaient nombreuses, signe d'un mouvement de foule, l'écartement des pas montrait que cette foule se déplaçaient lentement... En marchant sûrement, il ne semblait pas y avoir eut de mouvement de panique, la non présence de cadavre ou de sang signifiait que le village n'avait pas subit d'attaque. Décidément le mystère restait entier.
Concentré, il sursauta en attendant un volet de bois s'ouvrit et se refermer brusquement à cause du vent, dans un reflexe défensif, sa main s'était réfugiée au niveau de la garde de l'une de ses épées. Il se calma et reprit sa fouille. Les traces le menèrent à un cimetière, en amont d'une colline, dominant le village. Et au sein de ce lieu où reposait les morts, se trouvait les habitants de Bielen, immobile et restant de marbre, telle des statues inertes et pourtant bien vivantes. Geralt se déplaça en silence, se fixant comme point d'observation le muret qui entourai en grande partie le cimetière. Il préféra ne pas se montrer à la population car ne sachant comment l'expliquer, l'air ambiante étaitdevenue ... Malsaine... La nuit était totalement tombée, et les nuages cachèrent le peu de lumière fournit par la lune et les étoiles. Désormais on aurait pu croire que la région était tombé sous le joug des ténèbres.

Caché et observant, il n'y avait aucun bruit, une bonne minute passa avant que quelque chose n'arrive. Un homme caché de la pluie par une capuche, se présenta face à la foule, il hurla quelque chose, semblant s'adresser au vent, lançant un défi. Il désigna le nom de son interlocuteur : Agabius... Un nom inconnu de Geralt. Fouillant dans sa mémoire, il ne put lié ce nom à un événement quelconque. Soudain, une voix résonna dans les alentours du cimetière, malgré le développement de ses sens, le chasseur de monstre ne put discerner l'exacte position d'ou la voix semblait s'élevée. Mais cette voix... Fit frissonner le loup blanc un court instant, et cela ne disait rien qui vaille. Geralt fouilla dans sa poche, l'idée de prendre une de ces précieuses potions lui vint à l'esprit, mais il se ravisa, préférant voir l'évolution de la situation. Assez d'observer, le loup blanc voulut traverser le muret de pierre, mais une main parvint sur son épaule et l'en empêcha, tournant les yeux, il vit Ubran, qui l'empêcha tout bonnement de protester ou de poser des questions.
Geralt resta donc sur place analysant les faits. L'homme sous sa capuche était semble t'il Hans-Dieter Buchwald, le frère d'arme de l'Ordre que cherchait le groupe de Tosot. L'homme venait de s'avançait à travers la foule, qui se referma derrière lui, telle des automates parfaitement réglés. La population de Bielen semblait sous hypnose, comme possédé. Le loup blanc avait déjà affronté de nombreux monstres, et ceux possédant le pouvoir d'asservir une population entière étaient peu nombreux... Hélas, si les doutes de Geralt étaient fondés, la situation allait rapidement se compliquer.

Profitant du fait que personne ne prêtait attention à lui et Ubran, le binôme se décida à bouger, pour contourner la foule. Suivant les pas de son camarade, l'homme aux cheveux blanc remarqua que Tosot avait disparu.


*Tosot... A quoi est ce que tu joues...*Pensa t'il
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Re: [Geralt]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Suivant Ubran comme son ombre, vous contournez le cimetière en cheminant au pied de la colline sur laquelle il est implanté, de telle sorte que, pendant votre course, les lieux ne vous sont plus visibles. Ce ne sont que fourrés, rocailles et embruns aux senteurs marines qui s'offrent à vous dans la pénombre trop rarement dissipée par l'apparition de Morrslieb entre les nuages soufflés depuis le large. Il vous faut plusieurs minutes avant de pouvoir remonter en direction du cimetière depuis le versant opposé au village. Une fois parvenus au sommet de la colline, la population du village vous fait face au second plan mais ce n'est pas vous qu'elle observe. La silhouette capuchonnée de Hans-Dieter Buchwald est toujours l'objet de leur attention. L'homme se tient raide au premier plan face à une ombre inquiétante flaquée de part et d'autre d'une femme en robe blanche flottant au vent et d'un garçonnet d'une dizaine d'années. Ces trois là vous tournent le dos mais il est facile de comprendre de qui il s'agit.

- Laisse-les partir, Agabius ! Je suis là maintenant : réglons ça tous les deux !
- Tu crois vraiment que j'aurai fait tout ça juste pour te tuer ? Non... non, Fléau des Collines hantées, ce n'est pas ta mort que je souhaite...
- Quoi alors ?!
- Tu ne devines pas ? Si... Tu sais. Depuis le début, tu sais. Tu sais que je veux te voir pleurer ta femme et ton fils devenus ce que tu détestes et combats depuis si longtemps. Je veux me délecter de ton désespoir et de ta détresse. Je veux que tu souffres comme j'ai souffert lorsque tu as pris mes enfants, Hans-Dieter Buchwald. Ensuite seulement, quand tu seras au seuil de la folie tiraillé entre ton amour pour les tiens et ton devoir de chasseur, alors je détacherai ta tête de ton corps pour l'empaler au sommet d'une colline, aux portes de mon château ! Et tu mourras en sachant que ta famille est devenue MA famille !
- Noooooooon ! Je te tuerai !


L'homme jette à bas son manteau capuchonné et, brandissant une lame luisante sous l'éclat blafard de Morrslieb soudain réapparue, il s'élance sur son adversaire.

Tout au long de leur conversation, Ubran est resté muet et n'a pas bougé un muscle mais, au moment où Hans-Dieter se précipite, il en fait de même et il fonce, à présent, vers les protagonistes...
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Geralt
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Re: [Geralt]

Message par Geralt »

Le binôme se déplaça au gré de l'obscurité, profitant de celle ci pour passer inaperçu aux yeux de la foule hypnotisée par quelques maléfices inconnus. Le chemin fut loin d'être simple, les éloignant en premier lieu du cimetière pour ensuite les ramener près du danger. Il passèrent à travers fougères et rocailles, malgré la discrétion dont ils faisaient preuves et de la lenteur de leurs pas, le loup blanc souffrait à suivre la cadence, la blessure de sa jambe toujours aussi handicapante. La lune présente, n'éclairait que trop peu les terres, les ténèbres de Bielen étant trop fort ici. Levant les yeux au ciel, il se demanda si ces nuages étaient vraiment naturels...
A hauteur de vue du spectacle, ils purent reprendre leur observation, la foule n'avait guère bougée depuis tout à l'heure, hommes, femmes et enfants observaient la scène s'affichant à leurs yeux, comme fascinés par les protagonistes de l'histoire se déroulant devant eux. Geralt depuis sa nouvel position, pu voir la personne qui émettait depuis tout à l'heure une voix des plus sinistre. C'était une forme assez sombre, telle une ombre camouflée dans la nuit. Mais le plus étrange était les deux personnes se tenant à ces cotées : une femme assez jolie, au cheveux longs et bruns, vêtu d'une robe blanche qui aurait pu illuminer la scène par sa pureté. Il y avait aussi un garçon, un gamin plutôt, trop jeune pour faire face aux évènements auquel il était confronté, cela était certain. La pluie continuait de tomber et le dialogue entre l'ombre et Buchwald débuta et donna son lot d'information. Le lien entre le chasseur de vampire et l'ombre semblait être la vengeance. Une histoire de meurtre de famille, ou quelque chose du genre, le loup blanc ne pouvait deviner toute l'histoire, mais il pu savoir dès lors que la femme et l'enfant était la famille de Buchwald, et qu'il était otage de l'inconnu. Les craintes de Geralt commençaient à se confirmer. Il n'était pas impossible que l'ombre n'était rien autre qu'un vampire... Créature de la nuit et pire fléau de l'humanité, ennemi juré de l'Ordre. Cette supposition collait avec le fait que la foule présente semblait totalement ensorcelée et que la femme en blanc et son enfant ne semblait pas du tout vouloir fuir l'ombre. Le supposé vampire avait il déjà fait son œuvre ? Tentant de faire devenir des créatures de la nuit les pauvres otages ? Tant de questions et de suppositions sans réponse. Les minutes qui allaient suivre allaient être décisives.

Prit de rage et de colère, le membre de l'Ordre abandonna toute raison, et décida de sortir la lame de son fourreau, lâchant par la même occasion son manteau. La lune éclaira ce moment un court instant, et Ubran qui n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, quitta sa cachette et fonça. Le loup blanc voulu le stopper mais il fut trop lent, sa blessure le brûlant soudainement, il s'écroula. Il se releva avec difficulté, voyant son compagnon foncer aider le fléau des collines.
Ubran avait agi trop vite, la situation était encore trop flou, si l'ombre était un vampire le combat serait rude, et on ignorait aussi si la femme et l'enfant étaient ou non aussi des monstres de sang.. Et de plus la foule présente inquiétait Gerald, car si celle ci était sous l'emprise de l'ombre, il y avait de fortes chances pour qu'elle intervienne défendre son maitre. Et ils étaient assez nombreux pour représenter un danger, les tuer tous serait une folie. Geralt se décida donc à ne pas quitter sa position pour le moment.


*Désolé Ubran... Et où est Tosot ?! Bordel la situation ne me plait pas du tout.*Songea t'il

Un combat difficile allait s'annoncer, et faible comme il était, il n'était dès lors un poids mort. Il fouilla dans une des poches de sa veste, et y trouva une fiole avec un liquide violet et étrange. Dessus se trouvait un bout de papier avec marqué : Elixir de Mamma Melchine . Geralt hésita à ouvrir la fiole, mais il n'avait guère le choix, il mettait son destin entre les mains de Mórr désormais. Le liquide qu'il allait boire était totalement hasardeux, pouvant le tuer, tout comme augmenter sa force, sa vitesse, sa maitrise ou même le guérir... Les effets étaient totalement aléatoires.
N'ayant plus le temps de réfléchir, il but d'une traite le liquide. Les battements de son cœur accélérèrent, il fut parcouru de frissons, la respiration haletante, ses pupilles se dilatant. Du sang tomba du bandage à sa jambe, et au contacte du sol, celui ci s'enfuma tout simplement, comme ci le sang du loup blanc était devenu soudainement très corrosif.

Qu'allait il arriver ?

Objet utilisé :

Elixir de Mamma Melchine : Effets imprévisibles décidés par le Mj.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 11 déc. 2015, 19:11, modifié 1 fois.
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For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Geralt]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Après avoir lancé les dés et prié pour que l'aventure de Geralt ne s'arrête pas là, The Puppet Master a écrit :Elixir de Mamma Melchine :
1. restauration de 1D20+20PV
2. empoisonnement et perte de 1D20 PV
3. restauration de 1D20 PV et augmentation temporaire FOR/END de 1D3
4. aucun effet
5. restauration de 1D20 PV et augmentation temporaire HAB/ATT/PAR/TIR de 1D3
6. empoisonnement et perte de 1D20+20 PV

résultat >>> 3
Géralt récupère 11 PV et obtient un bonus de +2 en FOR et +1 en END
PV restants à Géralt : 13/60 ; FOR 10 et END 9
Même si Géralt se sent mieux, ce n'est pas encore la grande forme.
De son poste d'observation, il peut voir que Buchwald s'est lancé dans un affrontement qu'il ne remportera pas tant la célérité et l'habileté de son opposant sont grandes. Heureusement, Ubran est tout proche. La femme et le jeune garçon ne bougent pas, tout comme les villageois qui restent immobile ne faisant que suivre des yeux le déroulement des évènements.
Tosot n'est toujours pas réapparu.
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Re: [Geralt]

Message par Geralt »

Boire la potion lui fut donc bénéfique, le sang dans son corps bouillonna de longues minutes, puis sa respiration reprit son rythme normal. Les battements de son cœur aussi d'ailleurs. Les blessures de son corps arrêtèrent de saigner, mais elle ne cicatrisèrent pas pour autant. La douleur était toujours intense, pourtant il sentit d'autres différences physiques se produire, il se sentit plus fort, et plus résistant, comme si désormais son corps, sous l'effet dopant, était moins vulnérable. Il avait joué le tout pour le tout, et cela semblait payer... Pour le moment.

L'affrontement entre Buchwald et son sombre opposant faisait rage, mais malgré l'expérience et la force du chasseur de vampire, celui ci semblait déjà être en difficulté, son adversaire faisant preuve d'une célérité inhumaine. Les mouvements de l'homme en noir confirmèrent les doutes du loup blanc, celui ci n'était pas quelque chose d'humain. Ubran était aller prêter main forte à son camarade, et Geralt allait faire de même voyant que malgré l'apparition de l'homme au pistolet, la foule n'avait pas bougé d'un pouce, de vrais zombies.
Puis soudain, une idée vint à Geralt, en effet, la femme et l'enfant étaient toujours immobiles eux aussi, et les deux otages semblaient être la raison du combat de Buchwald. Rien ne confirmaient que tous ensembles ils seraient capable de tuer l'homme en noir, il fallait donc prendre les devants, de plus Tosot était toujours absent, les Dieux seuls sachant ce qu'il pouvait bien faire dans ce moment ou ils avaient bien besoin de lui.

Geralt décida de se faufiler comme il pu derrière la zone de combat, profitant encore du muret et de la végétation entourant le cimetière. L'ennemi étant prit dans son combat, il devrait passer inaperçu. Son but était simple, éloigner les deux otages du combat et surtout de l'homme en noir, qui avait semble il une influence néfaste sur l'esprit des gens de Bielen. De plus il n'était pas improbable que face à l'arrivée de Ubran, le mystérieux opposant ne tente pas de s'en prendre aux deux civils pour faire pression sur les membres de l'Ordre du Corbeau.
Prenant une grande inspiration, il sauta par dessus le muret, dégaina son épée sainte, arme béni par le clergé et autres défenseurs de l'humanité, forgé dans un métal particulier, et béni par les Dieux, cette lame était un fléau contre les créatures du mal. Geralt ne l'utilisait que sur les monstres et autres abominations de cette terre. Continuant à se faufiler, les bruits des coups de lames des deux membres de l'Ordre et de l'inconnu se firent de plus en plus forts. Et puis arrivant enfin à portée, il extirpa d'un coup violent l'enfant, s'agrippant à son vêtement pour le projeter derrière lui, espérant par la même occasion le faire réagir. Il était probable que désormais, le loup blanc s'était fait remarquer, il tenta quand même de se placer devant la jeune femme en blanc, la poussant légèrement de son corps pour lui faire signe de reculer, espérant une réaction de sa part.

Restant en garde, il se prépara à un assaut certain de l'homme en noir, prêt à parer l'attaque, tout en n'oubliant pas que la mort continuait à lui souffler dans la nuque.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 12 déc. 2015, 08:30, modifié 1 fois.
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For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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