[Medenor] En route vers Marienburg

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par [MJ] Bonnepierre »

NB: 1 couronne d'or (co) = 10 pistoles d'argent (pa) = 100 sous de cuivre (s)
Je suppose que tu voulais écrire 5 pistoles d'argents, dans ton post précédent, et non 50, car sinon, c'est une offre dantesque! (50 argents = 5 couronnes!)... si on est d'accord, je modifierai moi ton post précédent, n'y touche pas stp, sinon, ça vire les xp que j'écris en dessous ;)
Eloquence de Medenor: 8, réussi
Comme toujours, Medenor se montrait très convaincant... Toutefois, à l'acceptation rapide du colosse, il se dit peut-être que même sans cela sa proposition aurait été accepté.

-Marché conclu. File ses 5 pistoles à la vieille et on décanille avant que tous ces malsouffrant du pif n'arrivent!

Gageons que Medenor les donna.
Furonculus n'avait pas un sous, ou guère, et d'ordinaire, c'était Rauschenbach qui se chargeait des finances, mais peut-être en avait-il assez de tout payer de sa poche?... Ah... non, peut-être pas... En tout cas il était présentement trop occupé à sourire bêtement, tout fier: Il croyait manifestement que le Grand-père avait insufflé cette "maladie du nez" au village pour le sauvegarder de son odeur, qu'il était "protégé" par son Dieu...
Ce n'était pas tout à fait faux en soi, bien qu'en vérité, Medenor seul le savait, ce "miracle" était aussi possiblement dû à la prière qu'il avait faite...

A propos d'odeur, le géant grimaça, son regard vers Rauschenbach et la cabane de sa grand-mère:
-Boudiou, ça schlingue là! Mamie, doit y avoir un rat crevé sous la baraque, faudra le faire enlever.

Il partit ensuite dans ladite baraque et en revint vite avec un bagage de voyage:
-Bon allons-y, partons avant qu'ces souffreteux du tarin nous tombent dessus.

D'un bon pas ( et il avait de très grandes jambes musclées) il s'enfonça dans un bois proche.
Au bout d'un temps de marche dans la nuit touffue, ralentissant un peu son allure, il dit:

-J'm'appelle Sigurd (il l'avait déjà dit, mais devait avoir oublié). C'pas du pain béni de traverser les Wastelands jusque Marienburg, les gars... Z'avez pas l'air bien costauds, mais j'espère quand même que vous en avez dans le froc... Passque les Wastelands, c'est plein de brigands. Je connais ceusses du coin, mais après, plus au Sud, je les connais pas...
Il renifla:
-Boudiou, ça pue encore là! C'quoi ça!? L'vent nous ramène de ses saletés!

-Et vous, z'êtes qui, c'est quoi vos noms?

-Furonculus, dit Furonculus.

-le Saint Rauschenbach, sourit stupidement Rauschenbach, encore en état de grâce.

Le grand Sigurd le regarda bizarrement. Puis Medenor:
-2 couronnes à l'arrivée, c'était ça hein?... Et toi, ton nom?
5 pistoles ôtées de ta fiche

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Medenor
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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par Medenor »

Medenor fut soulagé de voir le guide plier à sa demande. Il sortit 5 piécettes d'argent usées à force d'avoir changé de mains et de contrées (après tout, elles venaient de bien plus au nord d'ici) et les déposa à proximité de la vieille peau qui, dans une scène digne des plus beaux clichés, mordilla les pièces pour en vérifier l'authenticité. À force d'avoir traîné dans les guenilles de Medenor, la vieille venait sûrement de se contaminer à son insu. Ce serait la surprise du géant à son retour, si tant est qu'il revint un jour ?

Le géant parlait beaucoup. Un peu trop, même. Et il posait trop de questions, ce qui ne plaisait pas à Medenor. Trop de curiosité menait à trop de questions, dont les réponses ne seraient pas des plus plaisantes pour un habitant de l'Empire, aussi benêt soit-il.

2 couronnes à l'arrivée, oui. Si vous nous menez en un morceau à destination, bien évidemment. L'argent étant à Marienburg, il est donc logique que nous y arrivions .. "sains" et saufs, si j'ose dire.

Quant à mon nom..


Hors de question qu'il donnât son véritable nom. Il réfléchit à toute vitesse, cherchant dans les récents événements un nom aux consonances un peu plus impériales. Il repensa au Temple de Véréna qu'ils avaient pillés, quelques temps plus tôt. Il jeta un regard soutenu aux deux autres, comme pour leur intimer de ne pas réagir au mensonge qu'il allait dire.

Jacob Hansen. Mon compagnon, le Saint Rauschenbach comme il aime se prénommer, est un apothicaire des plus fervents dont les services sont requis à Marienburg. Il transporte d'ailleurs plusieurs essences aux relents particuliers, ce qui devrait expliquer les odeurs que nous sentons. Quant à Furonculus, il s'agit bien sûr d'un sobriquet. C'est la bonne âme qui nous a contacté et nous a enjoins à nous rendre à Marienburg, pour quelque affaire .. confidentielle et de nature assez délicate. J'espère que vous comprendrez donc que nous ne pouvons pas nous épandre à ce propos, pour le bien de chacun d'entre nous, vous y compris. Notre riche employeur tient à garder l'anonymat.

Medenor tentait, via ces mensonges répétés, de refermer les portes ouvrant sur les zones d'ombres qui pesaient sur leur groupe, leurs motivations, et surtout sur la nature de ces membres. Il n'avait aucune envie d'être confronté au géant, tant parce qu'il constituait une sérieuse menace physique mais également parce qu'il était leur guide vers Marienburg...
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 10 févr. 2016, 23:05, modifié 1 fois.
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[MJ] Bonnepierre
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Message par [MJ] Bonnepierre »

Eloquence de Medenor: 7, réussi.
Les mots du diacre convinrent au grand Sigurd, dont l'oeil s'éclaira à l'explication de la mauvaise odeur.
-Haaaaa... c'vos produits qui schlinguent, d'accord! J'comprends mieux.
Il fut bien aise lorsque Rauschenbach s’aspergea du parfum qu'avait trouvé Furonculus en Westen... et n'eut plus aucun autre commentaire de la soirée. Son boulot, ce n'était pas de faire la conversation.

Après une courte marche de nuit, on posa le camp, dormit un peu, et on repartit le lendemain. Le géant avait un bon pas, un "trop bon" pas, et il dû calmer le rythme pour que ses employeurs puissent le suivre sans trop s'éreinter.
Un jour de marche s'écoula: Sortis des bois, tout n'était plus que landes sèches, agrémentées de collines désertes au lointain desquelles se voyaient parfois des entassements de roches, comme des dents géantes et brisées.
Il faisait assez chaud, en ces jours d'été, mais les vents glacées de la mer de l'ouest rafraichissaient l'atmosphère. Il en résultait néanmoins parfois des "chauds-froids" assez fatigants... Ce pays, ce n'était pas la panacée...
A un moment, trois hommes à cheval approchèrent, mais le géant ordonna de rester en arrière et il alla leur parler seul. Les brigands - car ce devait en être - laissèrent le groupe continuer sa route sans lui nuire.
Le géant expliqua:
-J'les connaissais, ceux là... On va passer par l'ouest, pas loin de la mer... Parce qu'à l'Est, dans la forêt, c'est trop brigandé... Y'a carrément des villes de bandits. Un p'tit groupe comme nous se f'rait trop emmouscailler... ou pire.
Par contre, on risque de manquer d'bouffe et d'eau régulièrement... Si y'en a qui savent chasser, qu'y s'gênent pas.

Sigurd avait d'ailleurs toujours son grand arc en main, bien que le gibier était bien rare. Il connaissait aussi bien les maigres sources et rivières boueuses de la région pour refaire le plein avant que le dessèchement n’atteigne trop le groupe.

Ce n'était pas une promenade de santé, non. Chaleur le jour, froid la nuit, soif, souvent... Et jambes fourbues...
Trois jours étaient encore passés avant que les vivres ne commencent vraiment à manquer. Au vu du rythme - lent, pour lui - que pouvaient supporter ses clients, Sigurd avait dit qu'il faudrait deux bonnes semaines pour atteindre Marienburg. Il regarda le lointain, et repéra quelques fumerolles dans le ciel clair.
-On va aller s'approvisionner dans c'te ferme, là bas...

C'était le milieu d'après midi lorsque la petite troupe, ventre gargouillant, atteint ladite ferme. Autour de ses quelques bâtisses solides, et de sa petite muraille basse, il y avait un petit troupeau de maigres chèvres, ainsi que quelques vachettes anémiées... Oh? Et aussi une dizaine de chevaux à l'ombre près d'un bâtiment, lesquels ne paraissaient pas à leur place dans ce trou paumé.
-Mhmm, maugréa le géant, z'ont d'la visite... Mais on a pas l'choix, faut bien grailler et faire de l'eau... Et pis j'connais leur chef, j'espère...
Il ne paraissait néanmoins pas très joyeux de cette présence inopportune. D'ailleurs il demanda:

-Vous savez un peu vous battre, quand même?... On sait jamais.

Furonculus acquiesça timidement.
Rauschenbach, ses mains toujours dans ses larges poches, eut une moue sûre de lui. User de ses pouvoirs de mage chaotique devait le démanger...

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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par Medenor »

Ils avaient tous conscience que le voyage serait long, fatiguant et dangereux. Mais, après tout, l'objectif était important pour les 3 acolytes de Nurgle et le jeu en valait donc la chandelle (ou du moins, c'est ce que leurs esprits aveuglés de dévotion devaient penser). Malgré tout, Medenor n'était pas très rassuré quant à cette halte et ce, pour plusieurs raisons somme toute assez simples. Premièrement, il leur était dangereux de côtoyer d'autres impériaux, fussent-ils de simples fermiers ou des brigands. Leurs mensonges et leurs entourloupes avaient bien fonctionné jusqu'ici, certes. Mais on ne pouvait pas dire que les esprits qu'il avait embrouillé soient de véritables lumières. Et une mutation comme celle que se trimbalait Rauschenbach était tout sauf discrète, soit d'autant plus difficile à garder secrète.

Deuxièmement, ils n'étaient pas un groupe taillé pour se battre. Quant bien même Furonculus posséda-t-il quelques méthodes de combat, Rauschenbach, quant à lui, ne pourrait se défendre qu'on usant de ses pouvoirs, ce qui serait catastrophique pour leur couverture. Et Medenor doutait franchement que le géant accueille favorablement la vraie nature du groupe, une fois leur secret révélé. Quant à Medenor, il n'avait jamais eu à se battre dans un combat au sens strict du terme. L'épisode de la bête tentaculaire des marais fut plutôt une lutte instinctive pour survivre face à quelque créature dénuée d'arme ou de tactiques de combat. Non, ils n'étaient décidément pas un groupe fait pour se battre.

Je crains, hélas, que nous ne soyons pas fait du bois nécessaire pour se battre. Personnellement, je ne possède pas d'arme, hormis peut-être mon bâton de marche que voici...

Bâton de marche qui était tout sauf un vulgaire bâton d'appui, mais passons. Le géant n'était pas censé savoir qu'il s'agit d'un bâton empreint d'une magie occulte du Grand-Père...

Je me demande s'il ne serait pas plus sage que nous vous attendions à l'extérieur de cette ferme. Furonculus pourrait vous accompagner, il devrait être utile au cas où les choses dégénéreraient, contrairement à nous deux.

Observant les animaux aux alentours, et connaissant l'envie de Rauschenbach de tâter de ses pouvoirs, il venait à Medenor quelque idée tordue. Pour la gloire du Grand Père, bien sûr. Toujours en son nom étaient dirigés les actes du Prêtre.

Qu'en dites-vous ?
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 18 févr. 2016, 19:45, modifié 1 fois.
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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par [MJ] Bonnepierre »

Point besoin d'éloquence pour Médénor, car leur grand guide se rangea aussitôt à son avis.
Il montra le Diacre et Rauschenbach:

-Ouais, vu qu'c'est vous, là, les deux chétifs, qui portez vos machins de valeur, vaudrait mieux que vous restez cachés à l'écart, ouais... Nous, avec Furcontruclus, on aura rien à se faire rober de valable, juste les queques sous que fruclus aura pour nous acheter à manger et à boire... ça devrait aller.

Il fallut cependant donner des "sous" à Furonculus, vu qu'il n'en possédait plus... Rauschenbach ne fit pas un geste pour cela... Medenor le fit-il?

Gageons néanmoins que cela fut réglé, et que Sigurd planqua donc Medenor et le mage du chaos derrière un taillis à plus de 100 mètres de la ferme:

-Bougez pas hein, vous faites pas voir...

Puis, chargé de gourdes et de gibecières vides, il partit avec Furonculus pour l'auberge.

De sa cachette touffue, Medenor put les voir s'approcher de l'endroit. Le géant salua un jeune berger, auquel il parla. Le berger appela après la ferme, et un vieux en sortit, pour accueillir les visiteurs... Trois espèces de gredins armés étaient aussi sortis d'un bâtiment, observant la scène...
Après quelques pourparlers, le géant et Furonculus entrèrent dans la bâtisse principale...

Et les minutes commencèrent à s'égrener... longues... Sigurd et Furonculus allaient-ils en sortir en vie?

-J'aurais dû y aller, Diacre, maugréa Raushenbach, à côté de Medenor dans leur taillis lointain. Avant d'essayer de montrer un peu de respect: Enfin je crois...
J'aurais levé un nuage de miasmes qui aurait rendu la plupart de ces brigands inopérants, puis j'aurais achevé les plus résistants en faisant germer en eux un hôte putride... Har ha Har r r...

Le rire sadique du mage du chaos faisait froid dans le dos, tout comme son envie de tuer et pourrir quiconque se dresserait devant lui... Mais Medenor n'était pas homme à "avoir froid dans le dos", n'est-ce-pas?

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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par Medenor »

Raushenbach, comme prévu, tenait difficilement en place. À son corps défendant, Medenor devait admettre que la situation durait plus longuement que prévu. Et les 3 hommes armés n'atténuaient en rien la tension, palpable, qui troublaient les deux cultistes. Néanmoins, Medenor désirait à tout pris éviter aux deux compères de s'exposer. Il retint donc Raushenbach, lui prenant l'épaule de la main dans un geste d'apaisement.

Frère Raushenbach, je sens la fougue de la maladie bouillonner en vous. Mais je ne saurai que trop vous conseiller de canaliser cette énergie corruptrice. Notre heure n'est pas encore venue. Si nous échouons ici, à cet instant et en cet endroit, nous aurons échoué à Ses yeux. La honte sera sur notre âme pour l'éternité, et nous ne pourrons pas baigner dans sa sainte purulence une fois trépassés. Nos projets sont trop importants pour que nous fassions des erreurs si loin de Marienburg.

Néanmoins, si votre désir de corrompre est trop important, vous pourriez envisager d'instiller la maladie dans leur bétail. En tout discrétion. Cela nous permettra de laisser une petite marque, en guise de .. souvenir dirons-nous ? Qu'en pensez-vous ?

Je le redis et j'insiste : en toute discrétion. Vos mutations restent là où elles sont, cachées.


S'il n'y avait que cela pour apaiser l'esprit de Raushenbach, Medenor était prêt à le laisser faire. Pour peu que cela ne se fasse pas au détriment de la sécurité du groupe. Quant à lui, il resterait en retrait, observant l'évolution des choses.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 22 févr. 2016, 14:52, modifié 1 fois.
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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par [MJ] Bonnepierre »

Il fallut cependant donner des "sous" à Furonculus, vu qu'il n'en possédait plus... Rauschenbach ne fit pas un geste pour cela... Medenor le fit-il?
Ceci n'a pas été réglé dans ton dernier post... Sachant que le minimum, pour de la bouffe médiocre, c'est genre 1 sous/jour/personne...
Rauschenbach ne veut plus payer, Sigurd ne paiera pas (pas pour vous, du moins) et Furonculus n'a plus de sous... Envoyer Furonculus acheter à bouffer pour le groupe les poches vides était idiot... Avais-tu donné de la monnaie à Furonculus? Avais tu tancé Raushenbach pour qu'il le fasse? (ça risque d'être dur, il a déjà beaucoup payé jusqu'ici (diligence, vivres)...)

En tout cas, peux-tu rp dans ton prochain post (dans un léger flashback) comment cette histoire financière s'était réglée? Et combien voulais-tu qu'il soit donné à Furonculus?...

Comptes d'apothicaires que cela, mais faut bien, non? :roll:
Caché dans un fourré avec Medenor, Raushenbach eut un regard tenté et sadique vers le troupeau de mouton qui paissait à quelques dizaines de mètres d'eux. Puis il fit la moue:

-Il Faudrait que j'aille le toucher directement, pour l'empoisonner, ce fichu bétail... je ne sais pas propager de vraies bonnes maladies à distance. Et encore, même au toucher, il faut que je m'infecte avec la maladie en question, avant... Pas discret... Tant pis.


Quelques minutes passèrent encore. Inquiétantes... Mais finalement, le géant et Furonculus sortirent de la ferme, leurs sacs remplis. Ils allèrent remplir leurs gourdes au puits, tandis que quatre gredins en armes préparaient quatre chevaux, les chargeant aussi de vivres...
Par le Grand-père, ces quatre là comptaient donc accompagner Sigurd et Furonculus?... Ha oui, en effet, ils sortaient de l'enceinte de l'endroit avec eux... Pas pratique, ça...

-Nom de Nurgle... Pourquoi ces quatre brigands vont avec eux? chuchota Rauschenbach depuis le fourré.

Alors que le géant et Furonculus passaient à une trentaine de mètres dudit fourré, Furonculus répondit indirectement à cette question, parlant très fort, l'air de rien, aux brigands montés qui allaient avec eux:

-Non mais on va vraiment vous ralentir pour trouver votre fuyarde, à pieds comme on est! Non?! Et on a rien à y voir, nous! Ce serait mieux pour vous de...
-Oh! Calme, le gueux! l'interrompit rudement un des bandits à cheval. Pourquoi tu gueules comme ça?
-Ha? Je gueulais? Pardon, s'excusa Furonculus, stressé et baissant d'un ton.
-Vous devriez être content qu'on vienne avec vous, ce sera plus sûr pour votre voyage, fit un autre bandit. A moins que vous z'aviez quelque chose à cacher, finalement?

Furonculus avait quelques bleus sur le visage, il avait dû être interrogé rudement dans la ferme. Le géant n'était pas marqué de la sorte. Leurs armes à tous deux leur avaient confisquées et chargées sur les chevaux des gredins, hormis le grand arc de Sigurd.

-Non non, on vous a tout dit, pardon, s'excusa encore Furonculus, en se protégeant d'une main au cas où.

Toujours escortés des quatre cavaliers, Furonculus et le géant partaient vers le sud, laissant le Diacre et Rauschenbach dans leur fourré; Ils n'avaient clairement pas vendu la mèche quant à leurs compagnons cachés, mais ne pouvaient pas non plus d'évidence les rejoindre...

-Quelle chienlit! On fait quoi? murmura nerveusement Rauschenbach.

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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par Medenor »

  • Flashback
Medenor donna de sa poche lorsqu'il s'agit de définir le budget qui serait alloué à la nourriture. Ainsi, il tendit 7 pièces d'argent à Furonculus, l'enjoignant à en faire le meilleur usage possible. Ils étaient en effet 4 à prendre la route, et cette dernière pouvait s'avérer plus longue que prévu. Mieux valait donc prévoir assez de vivres, au risque de tomber à court au beau milieu de nul part, risquant l'inanition et la risée du Grand Père si telle devait être leur pitoyable façon de mourir ...

Medenor observa ce qui se passait dans la ferme dans un mélange d'incompréhension et d'inquiétude. Quel était ce manège ? Qui étaient ces gens à l'allure peu rassurante quant à leur nature ?

-Non mais on va vraiment vous ralentir pour trouver votre fuyarde, à pieds comme on est! Non?! Et on a rien à y voir, nous! Ce serait mieux pour vous de...

Une fuyarde ? Quelle fuyarde ? Dans quoi s'étaient embarqués les deux hères avec ce qui semblaient bel et bien être des bandits ? La manière dont Furonculus se comportait semblait indiquer qu'il n'avait rien demandé, et que les bandits les accompagnaient un peu de force.

-Vous devriez être content qu'on vienne avec vous, ce sera plus sûr pour votre voyage. A moins que vous z'aviez quelque chose à cacher, finalement?

Ceci, couplé au visage contusionné de Furonculus, confirmait l'impression que Medenor avait eu. Par tous les Purulents Saints, quelle était cette farce ?! Des bandits qui embrigadaient de parfaits inconnus à la recherche d'une personne disparue, comme semblait le comprendre le Prêtre. Comment allaient-ils faire pour poursuivre leur route vers Marienburg tout en récupérant Furonculus et le guide au passage

-Quelle chienlit! On fait quoi?

Je réfléchis à la question. Par Nurgle, ce n'est pas simple...

C'était peu de le dire ! Au moins, ils semblaient partir dans la bonne direction, en tout cas de ce que pouvait voir Medenor grâce à ses maigres connaissances en orientation. Le choix était simple et tripartite. Ils pouvaient soit continuer à deux leur route sans Furonculus et le guide, chose inconcevable pour Medenor vu qu'il n'abandonnerait pas un frère de culte aussi dévoué (de plus, ils avaient besoin du guide). Ils pouvaient suivre le groupe à distance et tenter d'improviser une récupération ou tout autre chose permettant de se débarrasser des bandits. C'était peu risqué, mais également nébuleux quant à l'évolution et l'issue de la situation. Enfin, ils pouvaient délibérément se manifester auprès du groupe. Cette solution paraissait simpliste, mais hautement risquée car il n'était pas possible de savoir comment les bandits allaient accueillir le Diacre et Rauschenbach. Ce dernier étant des moins discrets, la chose ne serait pas aisée.

Medenor exposa donc les trois idées à ce dernier, tandis que le groupe s'éloignait.

Nous pourrions suivre le groupe à distance et évaluer la situation au fur et à mesure. Voire user de nos capacités particulières pour .. bénir les bandits ?
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 22 mars 2016, 20:36, modifié 2 fois.
Raison : 5xp/35xp / -7 argents donnés à Furonculus (et volés par les gredins?^^)
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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par [MJ] Bonnepierre »

Dans le fourrée, Raushenbach renifla:

-On va pas pouvoir les suivre longtemps sinon on va crever la dalle et de soif, Diacre...

Il était vrai que les deux hommes n'avaient plus de vivres.
-Faudra les attaquer vite, dès qu'y seront un peu loin de cette fichue ferme...
Je suis pas pour qu'on se fasse passer pour juste des voyageurs, "bonjour", ce genre... Il faut qu'on les tue par surprise. Vous pouvez avoir confiance en mes nouveaux pouvoirs, Diacre. Je suis devenu encore plus fort, depuis que le Grand Père a béni mes mains... Un gros nuage de miasmes les incapacitera, eux et leurs canassons, puis je ferai fermer germer des hôtes putrides en eux.


Il avait décidément envie de se servir de ses pouvoir, le Raushenbach...

Toujours étant que, dans une premier temps, et avant qu'une action décisive soit décidée par Medenor, les deux hommes s'étaient sans doute mis à suivre Furonculus, Sigurd et leur "escorte" de loin... De très loin, car ni Medenor ni Rauschenbach n'étaient vraiment des experts en discrétion:
Durant cette filature, ils étaient à plus de 300 mètres de leurs cibles...
END de Medenor: 2, réussi
ENd de Rauschen: 6, réussi
Midi arriva, sous un sale soleil de plomb. Toutefois, ni le Diacre ni le mage du Chaos ne montraient encore de réels signes de fatigues... Mais sans manger ni boire, cela arriverait tôt ou tard.
Fort heureusement, le groupe de Furonculus fit une halte, et nos deux compères assoiffés purent s'approcher d'eux à un peu moins de cent mètres... S'approcher plus près, juste caché par des fourrés épars, c'eût été hasardeux...

De leur discret point d'observation, Medenor et Rauschenbach purent voir les quatre brigands, Furonculus et Sigurd boire à leurs gourdes et se faire cuire quelque chose sur un petit feu.

-Par le Saint Nurgle, ils bouffent et ils boivent, ces enfoirés!
grogna Raushenbach dans sa cache. Faut qu'on aille les attaquer maintenant, Diacre, on tiendra pas la journée comme ça à marcher sans rien boire!... Z'aviez peut-être raison Diacre, on devrait peut-être aller à eux l'air de rien, comme des voyageurs, et puis une fois près d'eux, je balancerai mes miasmes... Parce que là, faut agir, j'ai trop soif!

Medenor aussi commençait à crever de soif... Sa faim, pourtant forte, étant pour le moment éludé par ce début de déshydratation...

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Re: [Medenor] En route vers Marienburg

Message par Medenor »

Les choses prenaient une tournure décidément inattendues. D'un côté, la filature semblait fonctionner jusqu'à présent, les deux dévots ayant jusqu'à présent réussi à rester en retrait. Mais, il en était certain, cela ne pourrait durer éternellement. Ils ne faisaient de retarder le problème, le vrai : comment récupérer Furonculus des mains de ces inconnus, sans y perdre la vie ? Situation délicate à laquelle Medenor réfléchissait depuis maintenant bien des heures. L'arrêt aidant, il se résigna à prendre une décision qui, il l'espérait, s'avérerait être la bonne. L'avenir le lui dirait.

Bien. Son Oeil est sur nous. Je propose d'opérer de la sorte: j'irai à leur rencontre, seul, dans un premier temps. Je vais tenter de les baratiner suffisamment longtemps pour vous permettre de les contourner et d'arriver de dos. Lorsque le moment sera le plus opportun, j'invoquerai les bienfaits du Grand Père afin de les incapaciter, le temps de vous permettra de lâcher sur eux les miasmes bienfaiteurs que leurs âmes impures méritent. Puisse sa déliquescente bienveillance nous auréoler de toute Sa gloire.

Et ce fût sur ces mots que Medenor commença à réciter une litanie censée attirer sur eux le regard de leur Dieu tout puissant, afin qu'Il puisse guider ses ouailles vers la réussite. Ou périr dans la tentative. Allez savoir, avec les Dieux...
Seigneur Nurgle,
inonde-moi de ton Esprit et de ta maladie.
Prends possession de tout mon être
pour que ma vie ne soit
qu’un reflet de ton affliction divine

Purule à travers moi, habite en moi,
et tous ceux que je rencontrerai
pourront sentir ta Maladie auprès de moi,
en me regardant ils ne verront plus que Toi seul,
Grand Père !

Demeure en moi et alors je pourrai,
comme Toi, puruler,
au point d’être à mon tour
un contaminant pour les autres,
Purulence, Seigneur Nurgle,
qui émanera complètement de Toi,
c’est Toi qui, à travers moi,
Contaminera les autres.

Ainsi ma vie deviendra une louange à ta gloire,
la louange que tu préfères,
en te faisant puruler sur ceux qui nous entourent.
Par la plénitude éclatante de l’amour malade
que te porte mon cœur.

Loué soit Nurgh !
Une fois son devoir religieux accompli, il se redressa en s'aidant de son bâton et s’avança d'un pas décidé, sans aucune agressivité, vers le groupe de malandrins retenant leur Frère de culte.
Je lance une Prière moyenne au moyen d'Incantation divine et de 6 PdC, afin de m'aider dans l'action à venir.
Lorsque je serai à proximité d'eux, j'utilise Éloquence niveau 2. L'idée étant d'ensuite embrayer sur Puanteur de Nurgle pour faciliter la tâche de Raushenbach.
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 29 août 2018, 18:54, modifié 1 fois.
Raison : 5xp +1 pdc - 6 pdc
Medenor, Prêtre de Nurgle
Fiche: http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_medenor

FOR8 / END10 / HAB8 / CHAR11 -1(*) / INT11 / FOI8 / INI8 / ATT9 / PAR9 / TIR8 / NA1 / FOI10 / PV 65/65 (bonus inclus)

* Malus car mutation Plaines suitantes
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