Neues Emskrank

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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Re: Neues Emskrank

Message par Medenor »

Medenor détailla rapidement la salle qui se dévoilait à eux, une fois le bon mot de passe énoncé à l'étrange mécanisme. Ce qui ressemblait à une salle de torture secrète fit sourire Medenor, qui voyait en l'endroit un endroit propice à la suite de ses plans. Il y avait du matériel intéressant, mais la force de cet endroit, c'était qu'il était caché aux yeux inopportuns. Pour peu qu'ils prennent les choses en mains, et dès maintenant. Les voix provenant de la bibliothèques faisant, Medenor invita ses acolytes à se hâter en montrant le couloi d'où ils venaient du doigt.

Nous devons nous cacher le temps que la situation se calme. Nous sommes en première ligne dans cette région, la Première Ligne du Grand Père. Soyez dignes du rôle qui vous est attribué par le Grand Père: de grandes récompenses nous attendent au tournant, pour peu que nous y arrivions vivant ! Nous devons fermer la porte au plus vite ! E aidez-moi à déplacer ces restes puants à l'extérieur, et par Nurgle, faites aussi vite que votre corps le permet ! Tous ensembles, Frères de la Purulence !

Medenor coupla immédiatement les actes à la parole, montrant l'exemple et prouvant à ses suivants qu'il était leur Frère, enfin, c'est ce qu'il voulait leur faire croire. Il n'était pas à leur niveau, mais plus haut dans la hiérarchie du Grand Père, il en était viscéralement persuadé ...
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 11 avr. 2011, 18:20, modifié 1 fois.
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Re: Neues Emskrank

Message par [MJ] Wargut »

- Vous avez entendu le Seigneur Medenor ? Alors activez-vous !

Leprose et Furonculus se regardèrent dans les yeux avant de se tourner de nouveau vers Rauschenbach.

- Mais ce cadavre ne semble plus très frais… Des maladies doivent grouiller dans son corps putride…

Le cultiste âgé se prit la tête entre les mains et lâcha un soupire, vraisemblablement agacé.

- Si le Grand Père décide de vous transmettre une maladie, accueillez les germes de celle-ci à bras ouverts, ce ne peut qu’être un don de sa part.

Convaincus, les deux serviteurs du Chaos attrapèrent le cadavre et allèrent le jeter plus loin, avant de se mettre à chercher une solution pour fermer la porte.

De son côté, Medenor se concentra un peu plus sur les contenus de la pièce. L’initié prêtre put remarquer que certains schémas d’hommes et de femmes, dessinés à l’encre dans différentes poses, dont certains étaient écorchés et montraient la façon dont les muscles étaient attachés aux os, étaient dispersés sur les étagères .

Sur un grand morceau de parchemin, qui n’était assurément pas fait de papier, Medenor vit l’image curieuse d’un cadavre entouré de glyphes semblables à des dessins, lesquels lui semblaient être très anciens et l’emplissaient d’une étrange sensation.

Mais le serviteur de Nurgle fut sortit de sa réflexion par les propos de Rauschebach:


- Leprose et Furonclus ont fini leur besogne, mais ils ne peuvent fermer la porte qui est trop lourde, je pense que même à quatre cela nous serait impossible.

Le compagnon de Medenor marqua un temps d’arrêt, puis reprit:

- Si vous me le permettez, j’aimerais avoir quelques précisions sur votre décision de tout à l’heure. Pourquoi avez-vous décidé de rester là ? C’est une simple salle de torture dont on ne peut s’enfuir. Et concernant votre bateau pour Marienburg, je pense avoir une petite idée… D’ailleurs vous comptez toujours vous y rendre ? Si oui, il faudrait faire une petite visite aux lambeaux de l'armée de Volkürah Putre-Suinte , un des champions du seigneur Archaon , qui se cachent dans la partie de la forêt des ombres qui appartient au sud-est du Nordland, ils pourraient bien vous aider.
Rappel des mutations: elles se trouvent sur ton corps et ta jambe droite :wink:

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Re: Neues Emskrank

Message par Medenor »

Medenor jura dans sa langue maternelle quand il apprit que la porte ne pouvait être fermée. Il était coincé dans cette salle, seule échappatoire possible connue: par où il était venu, mais cela devait être actuellement en feu et surveillé par les dévôts Sigmarites. Ils devaient éviter d'avoir affaire avec eux.

Pourquoi ai-je décidé de rester là ? Car le feu ronge la structure au dessus de nous et que ceux pour quoi nous nous cachons sont sûrement encore là. A moins que vous ne désiriez aller jeter un oeil et mourir, au choix, par le feu ou par l'épée d'un dévôt du Faux-Dieu, nous devons nous terrer ici le temps que cela se tasse et que nous ne soyons plus mis en danger en tentant de partir d'ici.

Il déplaca un pan de sa robe de bure sale, dévoilant le haut de son torse: des espèces de coupures suintantes étaient désormais visibles sur sa chair. Et il ressentait la même sensation sur la jambe droite, devinant que celle-ci devait aussi être touchée par le cadeau de Nurgle.

Il veille sur nous. S'il m' fait grâce d'un de ces dons, ce n'est sûrement pas pour rien: nous sommes ses hérauts. Mais nous ne lui sommes pas utiles morts: autant nous débrouiller pour éviter de tomber en disgrâce aux yeux du Grand Père, non ? Bien. Quant à mes projets, oui je comptes toujours me rendre à Marienburg: le Grand Père m'a donné une mission à accomplir en son nom à Moussillon, plus au sud. S'il m'était permis de rencontrer Volkürah Putre-Suinte, j'en serai plus qu'honoré, croyez-moi. Mais pour ce faire, nous devons sortir d'ici vivant ...

Il jeta un nouveau coup d'oeil à la pièce, s'attardant sur le dessin à glyphes, intrigué par la sensation incontrôlable qu'il en tirait.


Essayez tous une dernière fois de bouger ces fiches pans de porte. S'ils descendent, ils n'auront aucun mal à nous cueillir si nous les attendons les bras ouverts avec libre passage. Ce schéma m'intrigue ..
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 19 avr. 2011, 18:55, modifié 1 fois.
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Re: Neues Emskrank

Message par [MJ] Wargut »

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- Bien, je m’en vais les aider dans ce cas.

Rauschenbach se retourna précipitamment vers ses deux hommes et colla ses mains à la lourde et sale porte pour tenter de la fermer afin que personne ne découvre la petite compagnie de cultiste du Chaos.

Test de force
Jacob Rauschenbach, apothicaire et magister de la loge du crachat purulent de Neues Emskrank :
FOR8 | END14| HAB9 | CHAR10 | INT10 | INI9 | ATT10 | PAR10 | TIR8 | NA1 | 80PV

Test pour fermer la porte : [(FOR+HAB)/2] + bonus apporté par les deux autres cultistes - malus dus au poids de la porte =[(8+9)/2]+2-3 = 8
Le test s'effectuera sous un score de 8 par un jet 1D20.

Tableau:
01-08: Réussite -> La porte se ferme .
09-19 : Échec -> Ils n’arrivent pas à fermer la porte
20 : Echec critique -> La porte ne se ferme pas et ils provoquent un bruit pas possible

Résultat: 2 -> Réussite !
Dans un dernier râle, la port céda aux assauts des trois cultistes et commença à se fermer petit à petit.

De son côté, Medenor était occupé à fouiller la salle et à décrypter les parchemins qu’elle contenait. Il se concentra d’abord sur le parchemin, qui n’était vraisemblablement pas fait de papier, et quand il le retourna, il put découvrir un texte des plus intéressants concernant un sujet tabou de la société impériale.

La nécromancie est la magie des morts et des Morts-Vivants. Les gens les moins éduqués la confondent souvent avec la magie du Collège d'Améthyste, car il existe certaines similitudes superficielles entre les deux - principalement parce que toutes deux sont liées à la mort. En réalité, la nécromancie se consacre presque entièrement à la réanimation artificielle des cadavres, leur apportant une vague imitation de vie grâce au pouvoir corrupteur de la magie Noire.

Les origines de la nécromancie sont enveloppées de légendes et de rumeurs ténébreuses. Dans le Livre des Morts d'Abdul ben Raschid, il est dit que loin au sud des Terres Arides, au-delà des déserts de la frontière orientale de l'Arabie, s'étend le Pays des Morts, une région sinistre entièrement peuplée de liches et de leurs serviteurs morts-vivants. C'est dans ce pays que le grand nécromant Nagash apparut il y a 4500 ans. Son règne fut long, mais il finit par être vaincu par ses nombreux ennemis, après quoi il se releva et combattit encore plusieurs fois.

Une autre source de savoir nécromantique est le Liber Mortis de l'infâme nécromant Frederick Van Hal, qui acquit son pouvoir pendant la Peste Noire de 1111 CI. Dans un long volume quelque peu décousu, Vanhal (comme on l'appelle plus couramment) raconte ce qu'il a découvert dans les Neuf Livres de Nagash et décrit ses voyages dans le Pays des Morts. D'après le Liber Mortis, en l'an 12 du Calendrier Impérial, Nagash et une vaste horde de morts-vivants furent vaincus de justesse par Sigmar en personne lors de la Bataille du Reik.

Toutefois, si les archives officielles signalent un nécromant anonyme, cette bataille est à peine mentionnée dans l'histoire impériale. Quant à savoir si les autorités impériales sont coupables d'avoir voulu étouffer une de leurs guerres les moins glorieuses ou si Vanhal est coupable d'exagération, personne ne pourra le dire avec certitude. Ce dont on est sûr, c'est que Vanhal a effectivement beaucoup voyagé dans le pays au sud des Badlands - mais il est impossible de séparer, dans ses écrits, les parties véridiques et les rêves enfiévrés d'un vagabond écrasé par la chaleur. De rares individus ont osé s'aventurer vers le sud pour vérifier son histoire, mais aucun n'en est jamais revenu.

Il est certain que Nagash a existé. La principale source des sorts nécromantiques utilisés de nos jours est une série de volumes rares bannis dans tout le Vieux Monde, les Neuf Livres de Nagash. Qu'ils aient tous été écrits par Nagash ou que d'autres nécromants soucieux d'anonymat les aient complétés au fil des ans est sujet à débat. Pour de nombreux nécromants, Nagash n'a pas été détruit à la Bataille du Reik, il a simplement perdu beaucoup de pouvoir. On murmure que tout au sud des Montagnes du Bout du Monde se trouve un immense lac appelé la Mer Acide, au bord duquel s'étend l'immense forteresse de Nagashizzar. Là, dit-on, Nagash règne sur d'innombrables serviteurs mort-vivants, attendant l'heure de sa revanche sur l'Empire. La plupart des érudits sensés clament que c'est un doux rêve des nécromants qui tentent de prétendre à un grand et glorieux passé pour leur profession sinistre et quelque peu sordide.

Il existe très peu de nécromants organisés dans le Vieux Monde. La plupart sont des sorciers solitaires, qui parlent rarement à quiconque et qui apprennent leurs sorts uniquement à partir de copies incomplètes des Neuf Livres de Nagash et du Liber Mortis. Il est excessivement rare d'en voir accepter des apprentis. Quiconque se met en quête d'un nécromant pour entrer à son service a toutes les chances de finir en zombie, servant son maître d'une manière totalement différente de ce qu'il espérait.
Ce petit essai sur la Nécromancie était extrêmement intéressant, mais Medenor lâcha instinctivement le parchemin quand il comprit le pourquoi de l’étrange sensation qui le submergeait en le regardant. Il n’était pas fait de papier, oh non !… Mais de peau humaine… oh oui !

Et alors que le parchemin touchait le sol, Medenor sentit une maladie s’insinuer dans sa chair. Pendant un moment, le cultiste s’efforça de combattre l’épidémie, usant de sa résistance naturelle aux maladies. Ses efforts parurent irriter quelqu’un ou quelque chose, et plutôt que de tenir l’affection en échec, sa résistance amplifiait l’assaut invisible et facilitait la propagation dans tout son corps. Ces attaques constantes usèrent les forces du cultiste et quand la maladie fut enfin installé, les maux se calmèrent…

Gain d'une maladie pour ton level up
Tirée via le tableau fait par Déistra,
Obt.: 71, Fébrilité grise.
Description : Ce mal est une véritable tragédie car la plupart des gens ne le reconnaissent pas comme une maladie. Les symptômes sont proches de la folie. Les victimes sont donc enfermées à l’asile où elles contaminent les autres pensionnaires. C’est ensuite au tour des médecins et des infirmières d’être touchés, le mal ravageant l’endroit jusqu’à ce que tout le monde soit fou ou mort. La fébrilite grise se caractérise par une attaque cérébrale provoquant hallucinations, démence et coma profond. Ceux qui s’en sortent finissent généralement fous, que ce soit en raison de l’action de la maladie ou tout simplement parce qu’on les oublie dans l’un des sordides asiles de l’Empire.

Durée : 7 jours.

Effets : Une fois la maladie installée, le malheureux est victime de paranoïa et d’hallucinations, voyant toutes sortes de choses horribles. Tant que le mal fait rage, l’INT, le CHAR sont réduites de moitié. Chaque jour, le malade doit réussir un test d’END sous peine de sombrer dans une crise de folie légère et de perdre à jamais 2 point en INT. Si son INT tombe à 0, il sombre dans un coma dont il n’est pas possible de sortir. Ainsi, ceux qui parviennent à repousser la maladie peuvent succomber à la folie qu’elle engendre.
Vu que les douleurs avaient disparu rapidement, Medenor comprit rapidement que l’œil du Grand Père était de plus en plus fixé sur lui et il avait fait de lui un Porteur Sain. Devant la petite faiblesse de son Seigneur Medenor, Rauschenbach s’empressa de venir aux nouvelles:

- Que se passe-t-il ? Ça ne va pas ?

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Re: Neues Emskrank

Message par Medenor »

Hem. Je le prend bien et j'en frémis d'avance, c'est étrange^^ je ne sais pas quoi en penser, c'est perturbant ^^
La nécromancie ?! Ce torchon manuscrit parlait d'une manière d'échapper aux affres de la vie et d'éviter la corruption des chairs en survivant à la mort qu'une maladie peut engendrer. Crachant sur le document avec un mépris fanatique, il le jeta au sol et le piétina. Alors qu'il s'acharnait sur le document prohibé à ses yeux, il fut pris de vertiges, manquant de vaciller et de tomber au sol. S'appuyant sur le mur, il cracha et posa le front contre le mur froid, respirant difficilement. Quelque chose n'allait pas en lui, quelque chose courait dans son organisme et tentait de le mettre à bas. Nurgle lui envoyait-il un don, un message ou une maladie ?

Il attendit quelques minutes et les maux se calmèrent. Étrangement, il en sortît frais d'esprit et léger intérieurement. Il jugea chaque partie de son corps, cherchant une quelconque trace de corruption nouvelle: sans succès. Ne comprenant pas, il se redressa et reprît une attitude normale. On l'observait avec curiosité et appréhension.

- Que se passe-t-il ? Ça ne va pas ?

Je .. Je ne sais pas. L'espace de quelques instants, j'ai crû que quelque chose, ou quelqu'un tentait d'imprégner mon corps d'un sort ou d'une maladie. Mais rien. je ne sens plus rien désormais. Était-ce Nurgle, fort possible. Mais je ne vois aucune trace sur mon corps qui trahisse un nouveau don ou quelque chose dans ce genre là. Je ne comprends rien ... Bref. Attendons quelques heures, et nous tenterons de sortir d'ici par où nous sommes arrivés, en priant le Grand Père que les Sigmarites aient quittés les lieux, sans quoi nous pourrions être dans de sales draps ...
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 14 mai 2011, 12:47, modifié 1 fois.
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Re: Neues Emskrank

Message par [MJ] Wargut »

Tu peux acquérir 1 PdC en END et/ou en INT et/ou en PV si tu le désires, pour la modique somme de 25 xp le PdC. (Petite pause + obtention d’une maladie) :wink:
Rester enfermé pendant une heure avec un porteur sain n’est vraisemblablement pas une très bonne idée. Les trois cultistes enfermés avec Medenor allaient pas tarder à s’en rendre compte par eux-mêmes. Alors que le diacre ne le sentirait même pas passer… le bonheur que d’être un porteur sain, un véritable vecteur épidémique…

Medenor était assis sur les restes d’une chaise en paille, attendant patiemment que les rondes des Sigmarites se calment à l’extérieur. Sa petite troupe venait également de s’asseoir observant avec méfiance le cadavre qui se trouvait dans la salle de torture.

Ce fut Rauschenbach qui brisa le silence morbide en premier. Quand il prit la parole, ce fut d’une voix profonde et grondante, ne témoignant plus son habituelle attention envers son soi-disant "Seigneur" Medenor.

ImageRauschenbach :Tu ne te rends absolument pas compte de l‘endroit où tu te diriges, ni de ce qui t‘y attend, fit-il d‘un ton empreint de dédain. Tu n‘es qu‘un enfant ou un chien qui joue aux jeux des hommes ! Une créature aveugle et imbécile qui feint de voir et simule la raison.
La dérision du vieil homme ne sembla pas trop plaire à Medenor. Jamais celui-ci ne lui avait manqué autant de respect. Mais après tout, il ne connaissait pas grand-chose de cet homme. De plus, c’était un magister, il devait donc connaitre beaucoup plus de chose que lui sur Nurgle.

Pourtant Medenor ne lui avait jamais raconté le contenu de sa vision. Il lui avait seulement expliqué que sa destination première était Moussillon la Damnée. Ce Rauschenbach était-il en train de dévoiler sa véritable identité ? En connaissait-il plus qu’on le croyait sur la destination de Medenor ?

Le Diacre Chaotique fut sortit de sa réflexion par un petit cri de Leprose qui semblait lentement sombrer dans la folie… sûrement touché par la fébrilité grise…

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Re: Neues Emskrank

Message par Medenor »

Je vais donc prendre +1 INT :)
Les secondes s'écoulaient tel une éternité d'attente. Le silence était pesant, horriblement pesant. Pire, ils ne savaient pas quand le moment sera opportun pour partir de ce trou glauque à souhait. Après un moment qui lui sembla durer mille ans, Medenor fut sortit d'une torpeur maladive par Rauschenbach qui remuait. Celui semblaitcomme fou. Pire: il s'adressa au prêtre avec hargne et agacement ..

Medenor, médusé, toisa Rauschenbach de haut en bas, des plus étonné que ce suiveur silencieux et docile ose hausser le ton devant lui de la sorte. Un fait bien inhabituel venant de lui.

Un problème ? Il me semble que c'est moi que Nurgle a guidé, et guide en ce moment. Sinon, pourquoi m'avoir fait mener jusqu'à ce petit bled perdu dans le nord de l'Empire, en pleine zone de purge par les Infidèles ? Réfléchissez y à deux fois avant de partir sur vos grands chevaux Rauschenbach. Il ne sied guère à un Frère de s'attaquer à un autre Frère. Nurgle ne le veut pas, souvenez-vous en .. Sauf si vous dési..

Il fut interrompu dans sa réprimande par un des cultistes qui, prosté dans un coin, semblait passer un sale moment. Intrigué, il s'en approcha avec prudence: il ne semblait plus avoir toute sa tête et un accident pouvait être vite arrivé ! Et vu son état, mieux valait rester prudent.

Se peut-il que Nurgle lui accorde un divin présent ? Que se passe-t-il, Frère ?
Je m'approche donc de lui en restant sur mes gardes: on ne sait jamais ce qui pourrait lui passer par la tête, vu son état (fin je suppose que ca se voit quoi, car Medenor n'est pas censé être au courant pour la maladie en cours) ça doit plus tourner rond
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 16 juin 2011, 11:03, modifié 2 fois.
Raison : 3 xp / Pour un total de 103 (achat d'une amélioration)
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Re: Neues Emskrank

Message par [MJ] Wargut »

Medenor avait beau rappeler à l'ordre son Frère, ce dernier ne semblait pas disposé à se calmer. Rauschenbach continuait de toiser le prêtre d'un air dédaigneux. Alors qu'il s’apprêtait à répondre, un cri de la part de Léprose l'interrompit. S'approchant doucement pour mieux voir, le diacre put observer plus en détail le pauvre homme..

Le cultiste semblait fiévreux, suant abondamment et se tenant la tête, recroquevillé dans un coin de la pièce sombre. Ses yeux balayaient la salle rapidement, fixant Rauschenbach puis Furonculus, pour revenir sur Medenor avant de s'arrêter … dans le vide de la salle. Le pauvre homme écarquilla les yeux avant de se plaquer encore plus fort contre le mur en hurlant, dans ce qui ressemblait fort à un accès de terreur.


« Ne vous approchez pas ! Reculez ! Disparaissez ! Retournez d'où vous venez ! Vous ne m'aurez pas ! Jamais ! »

Impossible de déterminer à qui l'homme parlait ou même s'il s'adressait à quelqu'un en particulier. Furonculus semblait abasourdi par le délire de son Frère, regardant tout autour de lui dans l'espoir de trouver la cause de cette soudaine folie. Rauschenbach, lui, ne perdit pas une seconde pour profiter de la situation et continua ses attaques, sur un ton légèrement plus haut et tranchant de façon à se faire entendre malgré les hurlements du malheureux.
ImageRauschenbach :Vois ! Tu prétends être élu mais ta véritable nature éclate désormais. Tu peux bien te déclarer réceptacle de toute la sagesse du monde, tes belles paroles ne font plus illusion. Pourquoi sommes-nous ici, demandes-tu ? Parce que ton manque de jugement nous y a conduit, voilà pourquoi !
Le magister donnait le sentiment d'avoir compris quelque chose, ou en tout cas celui d'être arrivé à une conclusion qu'il trouvait cohérente. Mais cela n'était plus le principal problème maintenant. Les cris de terreurs de Léprose risquaient fortement de dévoiler la position du petit groupe de cultistes à la meute d'illuminés en mal de potence qui rodait à l'extérieur de la salle...
Made by Klaus ! :wink:

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Re: Neues Emskrank

Message par Medenor »

Medenor réfléchissait à toute vitesse à la situation, scabreuse à souhait, malheureusement. D'un côté, Rauschenbach s'excitait tel un chien arrogant tentant d’asseoir son autorité, de l'autre, Léprose compromettait leur position et il avait déjà assez à faire pour ne pas se voir collé sur le dos les Sigmarites de l'extérieur .. Il fallait agir. Il fallait qu'il agisse, maintenant.

Rauschenbach, le Grand Père est très insatisfait de votre comportement. Vous semblez omettre mes paroles, mes actes. Or je vous sereai gré de vous rappeler que ce que je fais, Nurgle le veut. Je ne suis que son bras, sa bouche, son émissaire en ce monde. En doutez-vous, ignorant ? Voyez !

Medenor exhiba les signes de la corruption sur son corps, qu'il espérait être utile pour asseoir ses propos. Montrant son front marqué des trois cercles, ensuite son torse suintant par les plaies récemment acquises, il dévisageait simultanément Rauschenbach puis chaque cultiste (excepté Léprose qui semblait avoir fort à faire avec le germe qui courait en lui).

Nurgle me fait aussi savoir que sans votre aveuglement et votre entêtement à contester sa parole que je tente tant bien que mal d'instiller parmi vous, vous auriez pu être promu à de grandes responsabilités sous peu. Néanmoins, il n'est pas trop tard .. Si vous retrouvez toute votre tête, évidemment ! Auquel cas, le Grand Père me fait savoir que ceci ..

Medenor sortit de ses loques une petite fiole à la matière inconnue et la montra à tous, avant de s'approcher de Rauschenbach et de lui placer sous le nez, en signe de menace latente.

.. que ceci vous sera destiné. Et croyez-moi, je ne désire pas avoir à appliquer ceci sur votre corps, mon cher ami. Car nous sommes tous frères ! Ainsi, n'est-il pas anodin de rappeler un de nos préceptes: "Enseigner au monde la générosité et l'amour de Nurgle. Ne pas être avare de ses dons et les partager dès qu'on le peut.". Rauschenbach .. La balle est dans votre camps, faites en bon usage mais soyez prévenu: Nurgle veille ..

Medenor pria mentalement que Nurgle lui vienne en aide, il en avait bien besoin ! Se tournant vers les lourdes portes, il joignit les mains, faisant semblant de communier pieusement avant de reprendre ses esprits.

L'enfermement ne sied à personne, ni à vous, ni à moi. Léprose en est la preuve vivante, il faut que nous sortions maintenant. En espérant que les Sigmarites ne soient plus dans le coin, auquel cas mon cher Magus, ce sera à vous de prendre les commandes, comme cela aurait dû être fait depuis le début. Dans mon élan de sainte piété, j'en ai oublié qui commandait .. Ainsi, je propose que nous partions d'ici par où nous sommes arrivés, mais bien évidemment, vous êtes le seul décider, je me répète ..
J'utilise Charisme/Doctrine du Culte niv 1 pour donner du crédit à mes propos. Évidemment, je feinte sur toute la ligne car Nurgle ne me dit rien du tout en vérité, mais eux n'en savent rien. Et je dépense maximum 10 PdC pour que Nurgle me vienne en aide, d'une quelconque manière.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 28 juin 2011, 19:16, modifié 3 fois.
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Re: Neues Emskrank

Message par [MJ] Wargut »

-5 PdC pour Nurgle
  • La situation empirait à vue d’œil et il fallait agir vite mais il restait tout de même impossible de tout faire en même temps. Medenor pris le parti de raisonner le magister plutôt que de faire taire le cultiste manifestement atteint de délire. Montrant les cicatrices purulentes dont le Dieu de la Putrescence lui avait fait grâce, le diacre se lança dans un discours à l'attention de ceux qui pouvait encore l'entendre par dessus les cris de leur frère, espérant les raisonner tant bien que mal.
    Jet de persuasion :
    Cible : 12 [ 10 de CHA de base +1 pour les compétences +1 pour la mutation (don divin)]
    Résultat → 9, Réussite !
    Jacob Rauschenbach se raidit aux propos du chaotique. D'abord devant la menace à peine voilée que véhiculaient les paroles du diacre, puis une deuxième fois en entendant cette proposition amiable. De toutes évidences, il n'y croyais pas mais l'homme avait abandonné sa posture agressive et arrogante, semblant désormais sur la défensive, comme s'il redoutait un piège larvé dans cette offre soudaine.

    Furonculus semblait quant à lui incapable de former une pensée cohérente. Alternant son regard entre ses supérieurs en train de lutter pour asseoir leur autorité et son camarade en pleine crise, il ne pouvait pas décider du plus important à gérer.

    Soudain, Medenor put sentir le poids du regard de son Dieu sur lui. Il avait imploré l'aide du Seigneur de la Déchéance en cet instant critique mais il n'était qu'un simple mortel, un missionnaire parmi tant d'autres, élu parmi la masse mais certainement pas le plus important des serviteurs de la divinité. Il appartenait à Nurgle de juger de l'utilité de son intervention, et à lui seul.

    Œil du Dieu :
    Jet d'Endurance général pour voir si le Dieu vous juge digne de sa compassion
    Medenor → 10, Réussite sur le fil
    Rauschenbach → 1, Réussite critique
    Furonculus → 5, Réussite
    Léprose → 20... Ah bah, toi tu as tout gagné mon gars !
    Pendant ce qui lui sembla être une éternité mais ne dura pourtant que quelques secondes, le prêtre se sentit mis à nu devant son Maitre, étudié avec minutie. La sensation passa mais il lui restait une impression de manque, de travail à moitié fait. Il avait été jugé digne de servir cette fois-ci mais le message était clair : le Seigneur des mouches attendait plus de son prêtre que cette parodie de performance qui était la sienne en ce moment.

    Libéré du poids de ce regard inquisiteur, Medenor observa autour de lui. La salle était redevenue calme et les autres avaient visiblement traversé la même épreuve. Ils semblaient avoir les idées claires désormais. Rauschenbach repris la parole :

    ImageRauschenbach :Je vous prie de m'excuser, Seigneur. J'ai … perdu de vue l'objectif qui est le notre en ce moment même. Bien sûr, il nous faut nous dépêcher de sortir d'ici. Nous feront payer à ces chiens Sigmarites ce contretemps, plus tard. Pour l'instant, il importe surtout de rejoindre un endroit plus sûr.
    D'un coup, un cri étouffé de Léprose attira l'attention du petit groupe. L'homme fixait avec une expression d'horreur indicible ses bras, et il avait de quoi. Sa peau commençait à pourrir par endroits, au niveau des avant-bras, des bras, du cou et sans doute ailleurs. Incapable d'encaisser plus longtemps la torture mentale et maintenant physique qu'il subissait, il blêmit et perdit connaissance. Les 3 hommes restants se regardèrent, interdits, pendant quelques temps mais seuls Léprose semblait être touché. Le magister afficha une expression à moitié triste et à moitié déçue.
    ImageRauschenbach :Apparemment, tous n'ont pas été jugés digne de servir la cause du Grand Père...
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