Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Théodora Alvaro
Age: 20 ans
Sexe: Féminin
Race: Humaine
Carrière: Voie du vol
Lieu/ville de départ: Altdorf
Fréquence de jeu: En fonction de mon MJ
MJ: Le Vizir des Ténèbres


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 10 10 8 8 8 8 8 1 60/60
Profil actuel 8 8 10 10 8 8 8 8 8 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) - - +1 +1 +1 +1 - - - - +5


XP disponible: 0
PC dépensés: 4




Description physique :

Sans vouloir me vanter, j’suis plutôt une belle gamine. Enfin pas de la beauté conventionnelle, évidemment. J’ai pas de beaux cheveux bien propres et brillants, une peau bien soignée, des yeux bleu outremer ou je ne sais quoi d’autre… Beauté sauvageonne, dira-t-on. C’est vrai que j’ai plutôt l’air de sortir d’une cambrousse. Je mesure à peu près un mètre soixante-dix, et je pèse pas bien lourd… faut dire que les acrobaties, ça garde en forme ! Ma peau est hâlée par les jours de grand soleil. Mes cheveux sont coupés court depuis maintenant quelques années, mais il parait que mes folles mèches brunes me donnent un air espiègle, c’est ce que dit toujours Maman, en tout cas. Pareil pour mes yeux… couleur noisettes, ils sont souvent brillants, et si c’est le cas, c’est que je prépare un mauvais coup. Et alors, mes mains entrent en action. Mes mains aux longs doigts, si rapides pour saisir un porte-monnaie au vol… Ou pour caresser la joue d’une jolie fille. Je m’habille avec extravagance il faut bien le dire. Surtout quand je joue la gitane danseuse de rue. Autrement, habits masculins, cape. De quoi passer inaperçu avec ma tignasse courte. Maquillée, oui, je peux ressembler à une danseuse de cabaret. Le désavantage, c’est que pour peux que je force un peu trop la dose, je ressemble à une pute. Et je suis pas encore tombée à ce niveau. En plus, j’aime pas les hommes. Sauf qu’eux ne se gênent pas pour me montrer qu’ils aimeraient bien m’aimer, eux.

Description psychologique :

Autant commencer par les qualités, comme ça vous penserez que j’suis une fille sympa. Alors… Eh bien je suis plutôt volontaire. Dans le sens où je vais pas me laisser abattre par les saloperies que la vie aime bien nous faire, pas plus que par un échec. Faire et refaire… ça forge le caractère, et c’est en essayant continuellement qu’on finit par réussir. Donc en général, je prends mon mal en patience et je recommence. Enfin… prendre mon mal en patience… c’est une façon de parler évidemment, parce que je ne suis pas franchement patiente : j’ai horreur de l’inactivité. L’oisiveté, c’est bon pour les nobles ! Avec ma famille, on monte des spectacles de rue. Les hommes à la musique, les filles au chant ou à la danse. J’aime beaucoup ces moments où, en famille, nous nous livrons un peu de notre art. Seule, j'en rajoute une couche, j'adore provoquer. Les regards des hommes sur moi, les sifflements, le dégout et la répugnance chez les biens-nés… Je joue la comédie pour provoquer le désir grâce à mon corps, la colère grâce à mon verbe vif, le malaise à cause de mes actions tordues… Peut-être aurais-je du être actrice. Quand il pleut, je me livre à une de mes passions… l’arnaque. C’est quelque chose que j’ai dans la peau, ça. J’adore voir les yeux crédules des gens que j’embobine par une prédiction bateau, ou en leur présentant des élixirs miracles concoctés à partir d’eau et de colorants. Ou bien l’air affolé des beaux messieurs dont je vole le portefeuille. Ben quoi, il faut bien vivre ! Et puis, en toute honnêteté, j’aime l’argent. Surtout le dépenser. Et non, ça ne m’empêche pas de dormir le soir. J’ai la conscience tranquille, parfaitement.

Alignement : Neutre

Historique du personnage :

Je suis née un jour d’automne, alors que l’été venait de mourir mais laisser encore traîner sur l’Estalie ses derniers jours de chaleur. La première chose que je vis, ce fut du rouge. Le rouge de la tente de mon gitan de père, premièrement. Et puis… Le sang. Dans mon cocon douillet, je n’aurais jamais imaginé qu’une naissance pouvait être si dégueulasse. A ce moment-là, je me contentais d’hurler de toutes mes forces, pour bien montrer que j’étais en vie, et en pleine forme avec ça. Des bras m’attrapèrent, une vieille toute ridée se pencha au-dessus de moi et me fit un sourire édenté. A faire peur, sans le vouloir. Elle cria d’une voix caverneuse semblable à une avalanche de cailloux que j’étais une fille. Mon père me prit dans ses bras et je pus admirer ses traits droits et digne et sa pilosité faciale déjà grisonnante. Puis d’un coup, un tourbillon, je passe de bras en bras, de visage en visages, des exclamations et des félicitations de tous les côtés et pour finir, je me retrouve dans les bras de ma mère. Rubí Alvaro. Moi qui n’avais cessé de pleurer depuis que j’étais sortie, je me tus, en regardant le visage de celle qui m’avait mise au monde. Elle avait la peau basanée et d’immenses yeux gris ornés de longs cils. Une cascade de boucles mordorées tombait sur ses épaules nues et elle me souriait avec tendresse. Je crois que c’est à ce moment que dans mon cerveau de bébé de quelques minutes c’est profondément ancré l’information suivante : j’aime les femmes. D’ailleurs, je crois que tout bébé, qu’importe son sexe, est forcément amoureux de sa mère. La mienne, en plus de ça, avait l’avantage d’être magnifique. Après m’être jetée sur son sein avec l’avidité du nouveau-né affamé, je m’endormis.

Raconter les autres épisodes de mon enfance ne serait pas très passionnant. Avant que j’apprenne à marcher et parler, je n’ai pas fait grand-chose d’intéressant. Après ça, j’appris à danser. Ma mère était une incroyable danseuse, le flamenco étant sa spécialité. Elle entreprit de me faire aussi gracieuse qu’elle. Ce qui n’était pas une mince entreprise, vu mon peu d’aptitude à la grâce. Déjà à cet âge, je préférais arnaquer en toute loyauté les petits des villages que nous traversions, avec mes amis et frères gitans et leur piquer en tout bien tout honneur leurs jouets. Une vraie mauvaise herbe, déjà petite.

Nous voyagions beaucoup, ma famille et moi. Dans nos roulottes de toutes les couleurs, on passait de village en village, sans nous arrêter parfois, nous établissant quelques fois pour plusieurs semaines, s’il y avait un travail de récolte pour les hommes du clan. Ah, l’insouciance de la jeunesse ! Je grandissais à mon rythme, développant une véritable capacité à faire suer les gens, et en particulier mes frères et sœurs. Il faut croire que le dernier né d’une famille à une aptitude naturel à être particulièrement agaçant. Et moi, j’estimais que puisque j’avais trois frères et une sœur, je pouvais multiplier par quatre les farces que je faisais. Je crois que c’est comme ça que j’ai découvert que j’étais plutôt douée pour faire disparaître des choses sans que personne ne s’en aperçoive. Je chipais de la nourriture, des objets personnels et autres… que je rendais toujours, évidemment (enfin, pas la nourriture, c’est vrai.). Jamais je n’ai volé quelqu’un du clan : la famille c’est sacré !

Puis les saisons passèrent, et j’appris de plus en plus d’art. Devenue une chanteuse accomplie, et une danseuse acceptable, j’appris en plus de ça de mon père l’art du violon (avec qui je n’ai malheureusement pas beaucoup d’affinité, dommage pour ce magnifique instrument) et de ma mère, la divination. Un art nébuleux, si vous voulez mon avis. Je sais lire le tarot et les lignes de la main, mais je n’y crois pas un instant. C’est vrai, pourquoi des cartes prédiraient l’avenir ? L’avenir, c’est nous-mêmes qui le choisissons. Mais les habitants des villages que nous traversons ont l’air d’y croire. Alors bon, j’exerce mes talents. En association avec mon frère Elias, qui a presque mon âge. Je les occupe, il les détrousse… oh, pas grand-chose, quelques piécettes… mais c’est toujours ça. Comme ça, les crédules sont content de connaître leur avenir, et nous, d’avoir de l’argent en plus. La vie est dure pour les bateleurs !

La vie continuait, entre joie, peine et voyages, lorsque nous arrivâmes aux abords d’Altdorf. Le clan décida de s’arrêter. Dans une ville aussi grande, nous trouverions certainement du travail. Et le moyen de nous produire. Maintenant âgée de 20 ans, je prenais mes libertés. Me promenant dans la ville, je repérais bien vite les endroits à éviter et ceux ou, au contraire, je pourrais exercer mon art. Mes mains volaient bien vite, presque sans s’arrêter. Ces fous ce que les gens des grandes villes portent sur eux ! Des rubans, des bourses mal cachées, des bijoux… Toutefois, je savais qu’un trop grand larcin me conduirait devant les autorités. Ce que je voulais à tout prix éviter, par orgueil et commodité. Je me contentais donc de petites… actions. Bientôt, je trouvais mon coin à moi, au croisement d’une rue. Je m’y installais souvent pour tirer les cartes aux gens qui me le demandaient. Ce qui est pratique, quand on vit dans la rue, c’est qu’on entend beaucoup de choses. Les intrigues de la Cour. En général, je n’y prêtais pas attention, les coucheries des sang-bleu l’étant proprement indifférentes. Mais quand j’entendis parler du meurtre d’un noble assez important apparemment, qui fut suivit de quelques autres cadavres, je compris deux choses. D’une part que la vie allait être dure pour les petits malfrats dans mon genre, et pour les gitans en général, puisqu’en général, quand un crime était commis, ils étaient les premiers à être soupçonnés, à cause des préjugés. D’autre part, que cette ville était profondément pourrie. Je crois que je devrais partir, quand le clan quittera la ville. Mais il y a quelque chose dans la capitale qui m’attire. Et puis… Maman ne peux plus danser. Elle est tombée malade, et nous ne savons pas comment la guérir. Elle ne se débarrasse pas de son sourire rayonnant, et je crois qu’elle est encore plus belle dans la maladie. Ça lui donne une faiblesse, et on a envie de la protéger. Je crois que retourner sur les routes lui serait fatal. Et apparemment, Papa partage mon avis. Il est peut-être temps d’abandonner notre vie nomade… Pour avoir un toit où Maman pourrait se reposer. Maintenant, il faut juste gagner de l’argent. Au moins pourrais-je me rendre utile.




Compétences :

Crochetage des serrures - niveau 1 : Votre personnage, s'il possède les outils adéquats, sur un test réussi, peut crocheter tous types de serrures, de cadenas, etc..

Vol à la tire - niveau 1 : Votre personnage est habile à dérober des objets. Un bonus de +1/niveau lui est crédité lorsqu'il tente cette action (Le MJ peut y adjoindre des modificateurs selon le nombre de témoins présents, la vigilance de la victime du vol, etc.)

Seduction - niveau 1 : Votre personnage dégage une combinaison de charme naturel et d'attrait physique. Il peut ainsi ajouter un bonus de +1/niveau pour tous les tests mettant en jeu des personnes du sexe opposé (voire du même sexe)

Baratin - niveau 1 : Votre personnage est doué pour baratiner des individus parlant la même langue que lui. Cette compétence est utilisable dans la plupart des situations, lorsque, il veut gagner du temps ou décontenancer quelqu'un. Votre personnage invente alors un discours extravagant qui a pour effet d'ébahir et plonger l'auditeur dans la confusion, à le subjuguer. Il ajoute un bonus de +1/niveau à ses tests chaque fois où il se retrouve dans ce genre de situation (Le MJ peut tenir compte de bonus ou malus selon la qualité du RP, la crédulité de l'auditoire etc.)

Danse - niveau 1 : Votre personnage sait danser exceptionnellement bien, de façon formelle ou informelle. Cela peut lui permettre de gagner un peu d'argent lorsqu'il exerce son talent en public. Plus pratiquement, il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur les tests visant à charmer, divertir et retenir l'attention d'une ou un groupe de personnes.

Divination - tarot - niveau 1 : Votre personnage peut découvrir des informations qui, normalement, ne lui sont pas directement accessibles. Pour cela, il doit utiliser un focus/support particulier (qu'il doit déterminer à l'acquisition de cette compétence : boule de cristal, tarot, osselets, etc., mais dans tous les cas un support est indispensable. S'il ne maitrise cette compétence que pour le tarot, il ne sera pas en mesure d'accéder à des informations via une boule de cristal. Pour cela, il lui faudra acquérir la compétence «divination – boule de cristal -»). Sur un test réussi, il peut user de sa faculté de prescience. Par exemple, elle peut révéler l'endroit où se trouve un objet perdu, la date projetée de couronnement du prochain monarque ou le numéro gagnant à la loterie de la ville. (Le MJ peut appliquer des malus ou bonus en fonction de ce que cherchent à savoir votre personnage et ce premier se doit de rester prudent lorsqu'il donne de tels renseignements ; les réponses ne doivent pas être trop claires et limpides mais plutôt équivoques en laissant place à de nombreuses interprétations et à des ambiguïtés)




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 6 Couronnes d'or


Inventaire
Épée courte Caractéristiques Autres
Veste de cuir Caractéristiques Autres
Boîte d'amadou
Dés en os pipés
Paquet de cartes
Outils de crochetage
Bande d'étoffe


Grimoire


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du vol
Classe actuelle : Roublard

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Verena 10 0
Ranald 10 0

Autres


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