Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom:	Eggenberg, Oswald
Age:	26 ans
Sexe:	Masculin
Race:	Humain
Carrière:	Voie de politique (Voie de la Révolution)
Lieu/ville de départ:	Colmfähre (Averland, Empire)
Fréquence de jeu:	1-2 fois semaine
MJ:	Spectre

Nom de la ligne	FOR	END	HAB	CHAR	INT	INI	ATT	PAR	TIR	NA	PV
Profil de départ (+4 PC initiaux)	8	8	8	11	9	8	8	8	8	1	60/60
Profil actuel	8	8	8	11	9	8	8	8	8	1	60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir)	A remplir par le MJ

XP disponible:	0
PC dépensés:	4

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Description physique :

Jeune homme dans la mi-vingtaine, Oswald ne possède pas la carrure des soldats si réputée de sa région d’Averland. Ayant apprit très jeune à manier la plume plutôt que l’épée son corps demeure encore aujourd’hui très peu développer physiquement. Du haute de son 1m72 il n’est guère impressionnant, surtout avec un poids de 66kg. Il possède néanmoins un charme naturel qui sait séduire, compensant amplement pour son maigre physique. Un visage finement ciselés sans la moindre cicatrice, des cheveux noir foncé dont la coupe est très en vogue en ce moment au sein de l’aristocratie et un regard perçant provenant de ses yeux noirs ont très souvent suffit pour séduire.

Son style vestimentaire est au goût du jour, si l’on se base sur la mode de la petite bourgeoisie, bien que dernièrement, suite à son emprisonnement, il s’habille plus sobrement. Lorsqu’il quitte pour ses fonctions au sein du Souffle du Peuple, on le voit rarement sans sa grande cape au capuchon noir.

Description psychologique :

Oswald voue une haine particulière envers le Baron Otter, qui considère comme le pire traître qui soit. Pour cette raison, il fera tout en son pouvoir pour arrêter cet homme et lui offrir le juste sort qu’il mérite. Il n’hésitera pas à utiliser de moyen détourner pour arrivé à ses fin si cela est nécessaire.

Adepte de la corruption, pratique marchande un peu trop courante dans l’Empire, Oswald a depuis longtemps apprit à maîtriser les mots afin de convaincre les autres. Il possède cette habilité linguistique que seul certains grands hommes possèdent, pouvant à la fois offrir réponse cinglante et discours passionnée pouvant émouvoir les masses.

Le jeune homme sait également garder la tête froide dans les moments de stress, notion qu’il a acquis au fils des ans avec le service à la clientèle au magasin familiale.Néanmoins, lorsque sa vie est en danger, il n'hésitera pas à fuir, la sagesse lui rappelant qu'il faut mieux passer pour un couard et fuir que mourir.

Persévérant, il n'abandonne pas à la première défait, sachant pertinemment que certaines choses prennent du temps et que parfois il est nécessaire de recommencer plusieurs fois afin d'obtenir son but. Cette persévérance peut parfois être portée à l’extrême, le jeune homme étant plutôt entêter à un point tel qu'il en est parfois épuisant.

Homme de parole, on peut être certain que lorsqu'il s'engage envers une cause ou une personne qu'il n'abandonnera pas celle-ci avant d'avoir respecter ses engagements. Il sait être un ami fidèle, pour autant qu'on lui rend la pareille, la trahison étant à ses yeux l'une des pire choses en ce monde, sa famille ayant grandement souffert par celle-ci.

Alignement : Bon

Historique du personnage :

Une forte odeur d’humidité et de moisissure imprégnait la petite pièce aux murs de pierre. Nul meuble pour agrémenter cet endroit sordide hormis une paillasse, un sceau pour les besoins pressants et un petit banc de bois. C’est sur ce dernier que se trouvait un jeune homme dans la vingtaine. Son teint plutôt pâle, sa carrure modeste et ses habits trahissaient sa nature pacifique plus apte à manier la plume que l’épée. Acte qu’il effectuait d’ailleurs en ce moment même, écrivant dans un petit livre à la couverture de cuir noir. Un bref instant, son regard quitta les pages. Observant, par l’unique fenêtre de la pièce qui permettait au dernier rayon du soleil de s’infiltrer dans ce sinistre endroit par l’espace laissé entre les barreaux, il soupira.

Cela faisait maintenant deux semaines qu’il était dans ce trou perdu. Il avait eu une seule visite depuis, si l’on excluait les visites périodiques des geôliers. Visite qui l’avait certes réconforté, mais depuis, plus rien. Peut-être qu’il aurait dû tenir sa langue finalement. On cogna à sa porte. Très certainement le repas du soir…

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[i]Deux semaines plus tôt :[/i]

Tout le gratin de Wuppertal était présent à ce bal donné en l’honneur du Baron Ludovic Otter. Il célébrait ainsi ses huit ans de règne sur la ville et ses régions avoisinantes. L’Averland étant sans Comte Électeur depuis un moment déjà, nombreux étaient les nobles ayant monté au pouvoir de petites régions, prenant titres et terres, sans pour autant avoir suffisamment de pouvoir pour s’imposer face aux autres afin d’obtenir ce titre tant convoité. Le Baron Otter ne faisait pas exception. Il avait guerroyé deux ans durant, recevant l’appuie d’une riche famille marchande, afin de s’établir comme seul dirigeant de la région de Wuppertal au sud de l’Averland.

Cette famille qui l’avait appuyé dans ses visés était la famille Eggenberg qui possédait les deux plus importants commerces de la cité. Une entente, conclus entre les deux parties, stipulait qu’en échange d’investissement monétaire, permettant au futur Baron d’obtenir des mercenaires pour mener sa campagne à bien, la famille serait exempte de taxation pour l’entièreté de son règne. Il va sans dire, qu’une fois au pouvoir, Ludovic Otter+- fit tout autrement. En fait, l’homme était avare et il augmenta les taxes de toute la régions, appauvrissant tous et chacun pour son avoir personnel.

Oswald avait seize ans à l’époque de cette trahison. Il dut observer impuissant son père qui rageait en secret contre les autorités, le Baron ayant maintenant de nombreux hommes pour maintenir la loi et faire valoir ses droits. Le jeune homme se jura alors de faire en sorte de rétablir les tords causés envers sa famille.

Les années passèrent et la grogne générale montait à l’encontre du dirigeant qui n’avait que peu à faire des « bonnes gens » et des gueux à condition qu’il puisse s’enrichir. Les rumeurs circulaient à propos de certains nobles qui souhaitaient s’opposer à lui, mais le Baron Otter, possédant maintenant de fortes sommes d’argent, fit rapidement taire les commérages en augmentant le nombre d’hommes armés, à sa solde, sur ses terres.

Voilà où en était la situation en ce jour de banquet. Ludovic Otter menait sa baronnie comme un grand dictateur, n’ayant pas peur de démontrer sa puissance militaire pour faire taire les plus hardis. Nombreux étaient, parmi les convives, ceux qui rageaient contre lui en son absence. Néanmoins, aujourd’hui, ils venaient tout de même lui lécher les bottes afin d’obtenir quelques faveurs de sa part. Le fils aîné de la famille de marchand ayant permis l’ascension du Baron se trouvait parmi les invités, son père étant parti en voyage d’affaire.

C’est au moment du repas que tout dégénéra. Le Baron vantait les mets qu’il offrait à ses convives, importés, à fort prix, de contrées lointaines. S’en fût trop pour le jeune homme qui s’indigna. [b]Mon seigneur à bien de la chance de se complaire dans cette nourriture venue de la Lustrie quand son propre peuple se meurt de faim.[/b] Le silence envahit la salle un bref moment avant que le Baron ne prenne la parole à son tour, jetant un regard noir en direction de l’indésirable.

[color=red][b]Y a-t-il réellement quelqu’un qui se préoccupe de la plèbe? Quelle perte de temps que ces va-nu-pieds, totalement inutile… Si les gueux veulent plus, ils n’ont qu’à travailler plus ardemment.[/color][/b]

[b]Pardonnez mon impudence, cher Baron, mais si ces gueux, pour emprunter vos termes, n’étaient pas là, la moitié de votre table serait vide, car c’est de leurs terres que proviennent la majorité des mets ici présents. Votre banquet serait bien piètre s’il ne contenait que la nourriture importée de Lustrie.[/b]

La répartie du jeune homme frappa l’assemblée et on entendit quelques rires étouffés, signe d’approbation des propos tenus par ce dernier. Toutefois, la hardiesse d’Oswald combiné aux rires étouffés, causa un excès de colère chez le Baron qui s’invectiva.

[color=red][b]Suffit!![/b][/color] Le calme tomba immédiatement dans la salle de banquet. [color=red][b]Apprenez à tenir votre langue jeune homme ou taisez-vous. Si vous n’êtes pas déjà dans un cachot c’est bien parce que les membres de votre famille m’ont jadis été d’un grand soutient. Faisons une entente voulez-vous, vous demeurez silencieux et j’oublie cet affront. Nous pourrons ainsi retourner à ce fabuleux repas.[/b][/color]

Les convives tournèrent leur attention vers le jeune Eggenberg dont les traits du visage étaient beaucoup plus sévère.[b]Une entente… La dernière fois que ma famille a passé une entente avec vous messire vous ne l’avez guère respecté alors, je doute qu’aujourd’hui sera différent, autant dénoncer l’injustice.[/b] Quelques murmures se firent à nouveau entendre tandis que le seigneur dépêchait ses gardes pour escorter l’agitateur hors de la fête.

C’est dans un cachot qu’il fut confiné. La détresse des premiers moments finis par passer. Il s’écoula deux jours avant qu’une personne, autre que ses gardiens, vint lui rendre visite. Oswald aurait espéré voir un membre de sa famille avec des paroles réconfortantes concernant sa sortie de prison, mais ce ne fut pas le cas. L’homme qui se présenta à lui était un majordome. Il s’identifia comme étant serviteur d’une famille noble du nom de Müller.

[b][color=green]Sachez monsieur que la famille Müller est bien désolée de votre emprisonnement. Mon maître a été fort impressionné de votre bravoure. Votre nom circule parmi les paysans, ils le glorifient, en secret, pour avoir osé prendre leur défense. S’il arrivait que vous sortiez d’ici, il se fera un plaisir de vous recevoir dans son manoir. Vous le trouverez dans le petit village de Colmfähre. Si vous prenez la route vers le Nord-Ouest, qui passe par la forêt et longe la rivière Reik, vous ne pourrez point manquer le village. Vous vous demandez certainement pourquoi iriez vous le rencontrer n’est-ce pas? Sachez qu’il est l’homme derrière le Souffle du Peuple.[/b][/color]

Voilà qui était intéressant. Le Souffle du Peuple était, selon certaines rumeurs, une petite organisation de rebelle qui s’impliquait de son mieux contre le Baron Otter. Le serviteur après échange de politesse s’en retourna d’où il était venu, le calme retombant à nouveau dans la cellule où logeait le fils de marchand. Calme bien illusoire puisque ce dernier cogitait sur un plan pour lui permettre de sortir de là. Occasion qui ne se présenta pas avant quelques jours.

Six jours pour être exacte. C’est à ce moment qu’entra en scène un nouveau geôlier. Un colosse faisant bien une tête et demi de plus que le jeune homme. Au premier regard, il était facile de juger de sa lenteur d’esprit, point fort positif pour une personne comme Oswald qui avait toujours eu la facilité à embobiner de telles personnes. Les deux premières journées lui permirent de créer un bon lien avec la brute, la troisième, il vérifia son allégeance.

[b]Alors, Gunther[/b] car c’est ainsi qu’il s’appelait. [b] dit-moi, tu aimes ton patron, il est gentil?[/b]

[b][color=orange]Gunther pas se soucier de ça, patron pas important. Gunther a argent Gunther mange et achète des choses, lui heureux.[/color][/b]

Voilà une réponse qui n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Oswald lors de son arrestation avait été capable de dissimuler quelques pièces de sa bourse dans une poche secrète de son pantalon, vieille ruse de commerçant, il songea à un stratagème qui lui permettrait de quitter cet endroit pourri. Gunther en serait la pierre angulaire. Il aimait l’argent et l’aîné de la famille Eggenberg n’en avait pas besoin, du moins pas ici. Ce soir-là, il ne dormit pas trop bien, son sommeil étant troublé par l’élaboration de son plan d’évasion.

Il allait tenter de convaincre la brute de le faire sortir en échange de quelques pièces. Gunther travaillant le soir, il pourrait profiter du changement de garde pour quitter les lieux avec l’appuie de ce dernier. Ce qui lui donnerait jusqu’au matin, lorsqu’on irait porter le petit-déjeuner, avant de remarquer sa disparition. Toute la journée, le fils de marchand attendit jusqu’à ce moment précis où l’on frappa à sa porte pour lui apporter son repas du soir. Nul doute qu’avec la vigueur utilisée pour frapper à la porte qu’il s’agissait de Gunther. Oswald allait enfin pouvoir mettre son plan à exécution. Prévoyant, il avait déjà sorti une couronne de sa poche secrète afin de s’en servir dans la conversation à venir.

[b][color=orange]Gunther apporter repas. Toi manger.[/color][/b] Le colosse était sur le point de partir lorsque le prisonnier le retint.

[b]Attend un peu Gunther j’ai quelque chose à te proposer. Dès que je t’ai vu, j’ai su que tu étais un homme fort et intelligent. Tu m’as dit que tu n’avais aucun intérêt particulier envers ton patron, hormis son argent, alors voilà j’ai quelque chose à te proposer si tu veux écouter.[/b] Le molosse posa un regard perplexe sur le jeune homme avant de répondre visiblement flatté qu’on le trouve intelligent.

[b][color=orange]Gunther écoute.[/color][/b]

[b]Je te propose de travailler pour moi.[/b]Un puissant rire éclata dans la pièce, provenant de la brute.

[color=orange][b]Travailler pour prisonnier. Bonne blague, maintenant Gunther retourne à son travail.[/color][/b] C’est à ce moment précis qu’Oswald montra la couronne au geôlier. Son visage changea radicalement, la pièce provoquant l’effet désiré par le jeune homme. [color=orange][b]Où tu as trouvé ça?[/b][/color]

[b]Si tu décides de travailler pour moi, cette couronne est à toi. Je suis certain que cela représente plusieurs mois de travail pour toi. Et n’oublies pas Gunther, si j’ai été en mesure de mettre la main là-dessus, d’une cellule, je pourrai t’offrir une bien meilleure condition de vie que celle que tu as présentement. Un homme de ton calibre mérite bien mieux que de croupir ici à apporter à manger aux prisonniers.[/b]

[b][color=orange]Gunther accepte. Donne-moi la pièce.[/color][/b] Corrompre le molosse fut donc aussi aisé qu’il l’avait espéré. Néanmoins, Oswald n’était pas encore prêt à lui donner la couronne, il devait s’assurer de la suite des évènements.

[b]Tu auras ta couronne mon cher Gunther, mais une fois que nous serons à l’extérieur de ces murs. Voilà ce que tu feras. À tous les soirs tu es remplacé par deux autres gardes et lorsque tu pars ils t’envoient jeter les déchets par la porte arrière non loin de ma cellule, tu quittes alors par cette porte n’est-ce pas?[/b] La brute répondit par l’affirmative. [b]Ce soir lorsque tu iras porter les déchets avant de sortir, viens débarrer ma cellule et fait moi sortir avec toi. Tu auras ta pièce une fois que je serai dehors. Ensuite, si tu désirs toujours travailler pour moi et mieux gagner ta vie qu’ici, nous partirons pour Colmfähre, il ne faudra pas traîner dans le coin.[/b]

Il s’agissait d’un bon plan, surtout pour une personne à l’esprit limité comme Gunther qui s’empressa d’accepter. Le temps passa bien lentement ce soir-là. Oswald était très fébrile à l’idée de sortir de sa cellule, mais il craignait également un retournement de situation. Néanmoins, ses craintes furent toutes chassées lorsque l’imposante carrure de Gunther apparût sur le seuil de porte à l’heure convenue. En silence, le prisonnier se glissa hors de sa « chambre » Gunther refermant derrière lui selon les directives de son nouveau patron. Le duo se dirigea ensuite vers la porte arrière, sans même éveiller le moindre doute chez les gardes, trop occuper à picoler comme à toutes les nuits.

L’air frais de la nuit Averlandaise, vivifia le jeune homme qui était maintenant libre. Il paya sa dette envers la brute, l’observant à nouveau. [b]Alors, tu demeures à mon service Gunther?[/b] Encore une fois, il approuva d’un hochement de tête. [b]Partons rapidement alors, il nous faut gagner Colmfähre le plus rapidement possible et surtout, s’éloigner d’ici.[/b]

Ils marchèrent toute la nuit, traversant la forêt délimitant la frontière au nord-ouest du domaine du Baron Otter. C’est à l’aube qu’ils arrivèrent enfin au petit village de Colmfähre. La marche avait été pénible et c’est avec joie qu’ils trouvèrent la première auberge, Oswald payant son repas et celui de son nouvel acolyte, avant qu’ils dirigent vers la salle commune pour un repos bien mérité.

Lorsqu’il se réveilla, six heures plus tard, Gunther dormait toujours. Le fils aîné de la famille Eggenberg hésita un moment, songeant à abandonner la brute sur place. Toutefois, il savait que lorsqu’il retournerait dans la baronnie de Wuppertal il aurait besoin de protection et cet homme avec son physique imposant pourrait très bien lui fournir. Il réveilla donc Gunther. [b]Allez Gunther, il est temps de se réveiller nous sommes attendus au manoir.[/b]

Les deux hommes à la stature fort différente se dirigèrent ainsi vers le manoir de Colmfähre. Celui-ci ne fut guère difficile à trouver puisqu’au somment de la seule colline du coin. Devant la grille menant au manoir, ils furent stoppés par deux gardes armées de hallebardes portant très certainement les couleurs de la famille Müller. L’un d’eux pris la parole.

[b][color=blue]Halte! Veuillez vous identifier.[/b][/color]

[b]Je me nomme Oswald Eggenberg, cet homme est mon garde du corps. J’ai été invité par le seigneur de la maison.[/b]

On vérifia les informations données par le fils de marchand et après quelques minutes, le serviteur qui avait rendu visite au jeune homme en prison apparût près des gardes, invitant les deux hommes à entrer, observant d’un œil attentif Gunther.

[b][color=green]Je n’aurais jamais cru qu’ils vous relâcheraient aussi rapidement. Mais je suis très heureux de vous voir parmi nous, le seigneur de la maison sera ravi de vous accueillir.[/b][/color]

[b]En fait, on ne m’a pas réellement libéré. Du moins, pas par les autorités. C’est cet homme qui est mon bienfaiteur. Il travaille maintenant pour moi.[/b]

[b][color]Je vois… Intéressant.[/b]

Le serviteur guida les deux hommes jusqu’à une grande salle de réunion. Au bout d’une table se trouvait un homme à l’allure noble, dans la quarantaine, cheveux châtain et portant une barbe de quelques jours. Nul doute, il s’agissait du seigneur des lieux. Lorsque qu’il aperçut ses invités, il se leva et se dirigea vers eux, tendant sa main en direction d’Oswald.

[b][color=red]Monsieur Eggenberg, je suis ravi de vous voir. Permettez-moi de me présenter, Wiston Müller. J’étais présent lorsque vous vous êtes insurgé contre le tyran. Je ne peux qu’admirer votre bravoure. Vous avez dit, tout haut, ce soir-là ce que plusieurs pensais tout bas. Un tel sens de la répartie, vous avez épatez la galerie.[/color]

Et je me suis mérité le cachot…

[color=red]Déplorable en effet… Au moins, ce geste vous aura gagné une certaine sympathie auprès de nombreux paysans de la région. Brampton, mon serviteur vous a déjà parlé de l’organisation que je finance, vous en feriez le porte-parole idéal. Le visage même de la révolte du peuple. Mes hommes tentent de leur mieux de rallier les paysans à leur cause, mais aucun d’eux ne possèdent ce charisme et cette verve qui vous est propre. D’anciens soldats, plus aptes à former le peuple au combat qu’à les inciter à prendre les armes. Le Souffle du Peuple a besoin de vous. J’ai besoin de vous, car sans l’appuie de la population, il me sera grandement difficile de convaincre les autres nobles de joindre ma cause afin qu’ils offrent les hommes nécessaires pour renverser l’oppresseur.[/color]

Un bien beau projet, mais qu’ai-je à y gagner sinon de retourner croupir dans une cellule ou encore pire de voir ma tête sur un pic devant le château de Wuppertal.

[color=red]Vous obtiendrez votre vengeance et sachez, monsieur Eggenberg, que je saurai me montrer généreux lorsque le Baron Otter ne dirigera plus cette région. Pour l’instant, je peux vous offrir un peu d’argent pour vos dépenses ainsi qu’un endroit sécuritaire où loger. Colmfähre sera votre pied à terre entre vos expéditions en territoire ennemi.[/color]

Il y a aussi cet homme.[/b] Oswald désigna son compagnon de voyage. [b]Si je suis ici aujourd’hui, c’est grâce à lui et je lui ai promis qu’il ne manquerait de rien s’il venait travailler pour moi. C’est en quelque sorte mon protecteur.

[color=red]Soit, nous veillerons également à ce que cet homme ne manque de rien, je vais vous faire préparer une petite chaumière à proximité du manoir, vous y logerai. Votre première affectation sera pour demain soir, le Souffle du Peuple se réunis dans le petit village de Loningbruch. Vous n’êtes pas sans savoir que cette petite agglomération délimite les terres du Baron vers le sud. Ces habitants ont subi de forte hausse de taxe et les convaincre de rejoindre notre mouvement serait un excellent départ. Vous gagnerez le village par la rivière, plus sécuritaire que de franchir toutes les terres de cet homme infâme. Une petite embarcation et son pilote, seront mis à votre disposition. Il n’aura qu’à suivre le Reik pour vous mener à Loningbruch. Une fois sur place, vous vous rendrez à l’auberge du Cheval Blanc. Les hommes du Souffle s’y trouveront, je les aurai informés de votre venu.[/color]

Très bien… Une dernière requête avant de vous quitter. Une arme pour ce cher Gunther serait bienvenue puisqu’il assurera ma protection.

[color=red]Oui, un très bon point que voilà. [/color][/b]Le noble dirigea son attention vers son serviteur.[b][color] Brampton, allez quérir un pic de guerre dans l’armurerie.[/b][/color] Son regard se posa ensuite sur le colosse.[b][color=red] Une arme imposante, mais elle ira à merveille avec un homme de cette stature.[/color][/b]

Peu de temps après, le serviteur revint avec l’arme et un fourreau pour l’installer dans le dos de l’imposant homme. Oswald remercia le noble, on échangea une autre poignée de main et chacun parti de son côté. Oswald Eggenberg était maintenant le porte-parole officiel du Souffle du Peuple et il aurait fort à faire pour mener cette révolution face à l’oppresseur.

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Compétences :

• ALPHABETISATION(S): - niveau 1 : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage. AMBIDEXTRIE(S): Votre personnage peut utiliser ses deux mains avec la même habileté et dextérité et ceci sans subir de malus lors des tests. En ce sens, il ne subira aucun désavantage lorsqu'il, pour une raison ou une autre, combattra ou tentera une opération quelconque avec l'une ou l'autre de ses mains. De plus il a un bonus de +1 en ATT et en PAR s'il utilise une arme dans chacune de ses mains pour combattre (Attention, cela ne signifie pas qu'il puisse attaquer deux fois dans le même round et le bonus apporté par cette compétence ne peut être supérieur à +1 ; en d'autre terme, cette compétence ne peut être amélioré au-delà du niveau 1) ANATOMIE(S): Votre personnage a acquis un grand savoir des corps pour avoir étudié l’intérieur des êtres vivants humanoïdes (Humains, elfes, nains, halfelings, gobelinoïdes, etc.). Il obtient un bonus de +1 (ce bonus est cumulable avec celui de la compétence «traumatologie» et «chirurgie» mais ne peut excéder +1 car ne tenant pas compte du niveau de la compétence.) pour toutes actions visant à soigner une blessure. Les travaux de recherche sur les cadavres humains étant punis durement par les autorités et les dénonciateurs étant rémunérés chèrement par le temple de Morr, cette compétence est très rare car très difficile à acquérir. ANTICIPATION(S): Votre personnage, lorsqu'il est en situation de combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi (Autant ses attaques que ses parades). Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds) APPEL DES ANIMAUX(S) : Votre personnage a appris à appeler un certain nombre d'animaux d'une espèce concernée (déterminée à l'acquisition de la compétence. Pour appeler une autre espèce, il devra acquérir de nouveau cette compétence) à tout moment, à condition qu'il se trouve dans un environnement abritant quelques-uns de ses représentants. Sur un test réussi, 1D3 de ces animaux apparaissent au bout de 2D10 minutes. (Tant que votre personnage est accompagné des animaux qui ont répondu au dernier appel par leur présence, il ne peut pas en appeler d'autre. Si l'appel est raté, il ne pourra pas faire de nouvel appel avant un délai minimum de 1D3 heures). ARCHITECTURE(S): Votre personnage est capable de réaliser les plans et les maquettes d'une structure (bâtiment, château, pont. . .) et commander à sa construction. Ces plans sont bien entendu basés sur des mesures précises rendant réalisable le projet en grandeur nature. Un test réussi permet de déterminer si le résultat des ouvriers qui ont suivi le plan de construction de votre personnage est solide ou bancal (pouvant même jusqu'à entrainer son effondrement si l'échec au test est important) ARME DE PREDILECTION(S)(A): Votre personnage, grâce à la pratique continue d'une même arme (à déterminer à l'acquisition de la compétence), en a acquis une maitrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat. (La durée durant laquelle le personnage doit manipuler cette arme avant de pouvoir acquérir cette compétence est laissée à l'appréciation du MJ, mais devrait se compter en années. Le bonus ne peut être supérieur à +1 ; autrement dit, cette compéten

• CHARISME(C) : - niveau 1 : Votre personnage possède cette qualité indéfinissable qui lui permet d'avoir des rapports exceptionnellement bons avec les gens qui se montrent généralement amicaux envers lui. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau (en fonction de la qualité du RP, de la crédulité de son auditoire et de la crédibilité de ses dires, le MJ peut y adjoindre des modificateurs) lorsqu'il essaye de persuader d'autres individus de pratiquement n'importe quoi, de les rallier à ses idées et a ses causes et d'intercéder en sa faveur (Cette compétence ne peut s'appliquer aux individus sujets à une animosité par rapport à la race de votre personnage ou à un présentant d'un alignement opposé ; par exemple : – chaos ou mauvais / bon -. Globalement, les personnes ayant des vues divergentes ou un certain parti-pris par rapport à votre personnage restent insensibles à cette compétence)

• CORRUPTION(C): - niveau 1 : Votre personnage connait une palette d'arguments très convaincants et adaptés lorsqu'il tente de soudoyer, acheter, corrompre une personne. Dans ces cas-là, il peut ajouter un bonus de +1/niveau à ses tests de corruption. (Selon l'éthique et la probité de la «cible», le MJ se réserve le droit d'appliquer des modificateurs au test)

• ELOQUENCE(C) : - niveau 1 : Votre personnage a cette faculté de savoir manipuler des assemblées ou des foules entières de personnes uniquement par la persuasion verbale. Contrairement à la compétence «baratin» (voir plus haut) le nombre de personnes affectées en est bien supérieur. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur ses tests pour arriver à ses fins (Le MJ doit tenir compte de la pertinence du RP, de l'humeur de la foule, de leur crédulité etc. Le degré de réussite du test peut servir à fixer le nombre de personnes subjuguées ou conquises par le discours et déterminer le degré de réaction de l'auditoire. Une réussite importante du test peut déclencher une adhésion totale et un enthousiasme général. Cependant la persuasion a ses limites et il sera très difficile, voire impossible, de manipuler des personnes dont les idées sont antagonistes à celles proposées par votre personnage et cela, quel que soit la qualité et la véracité de son discours)

• SENS DE LA REPARTIE(C): - niveau 1 : Votre personnage a un sens aiguisé de la répartie, toujours prêt à amuser les gens ou à argumenter par des commentaires grinçants ou des observations pertinentes. Cette faculté lui permet aussi de se montrer charmant lorsqu'il le désire. Il bénéficie donc d'un bonus de +1/niveau pour toutes les situations où il peut faire valoir sa verve

• SANG FROID(C) : - niveau 1 : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale (En d'autres termes, ce bonus sert à réduire un malus généré par une situation stressante. Cette compétence ne peut s'appliquer que dans la mesure ou un test est soumis à malus!)

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Inventaires et biens du personnage:

Bourse:

6 Couronnes d'or

Inventaire
	Pic de guerre	22+1d10 dégâts , 10 parade, arme à 2 main.	Lente et perforante
	Nom arme/armure	Caractéristiques	Autres
	Livre (journal personnel)
	Bourse
	Sac à dos
	Médaillon portant l'emblème du Souffle du peuple
	Stylo encre et encrier

Grimoire

Parcours

Quêtes accomplies

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Dévotion religieuse

Autres