Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Ludwig Von Hoffenbach
Age: 24 ans
Sexe: Masculin
Race: Humain
Carrière: Voie de l'Inquisition
Lieu/ville de départ: Nuln
Fréquence de jeu: 1-2 postes par semaine
MJ: RP libre


Nom de la ligne FOR END HAB CHA INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 8 8 9 9 9 9 8 1 60/60
Profil actuel 9 10 9 10 11 10 11 11 9 2 70/70
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) 1/2 2/3 1/2 2/3 2/4 1/2 2/4 2/4 1/3 1/1 10/20


XP disponible: 11
XP Dépensé: 450
PC dépensés: 13




Description physique :

Ludwig Von Hoffenbach est un jeune Nulner de 24 ans à la silhouette plutôt élancé. Il mesure en effet 6 pieds de haut pour près de 65kg. Sa silhouette élancée cache toutefois une assez solide musculature. Sa musculature mais aussi ses mains calleuses témoignent des nombreuses épreuves de sa jeunesse. Ses souvenirs de jeunesse sont parfois, toujours et encore douloureux, c’est le cas pour une vilaine cicatrice sur son épaule droite qu’il reçut lors d’une bagarre de rue dans les Taudis de la ville. Quant à son visage, une certaine froideur en émane. Ses pommettes saillantes et ses yeux renfoncés accentue la sévérité de ce visage que l’on pourrait croire taillé à la serpe ou sculpté par un tailleur de pierre nain. La tristesse est aussi présente sur ce visage, sous la forme de longues et sombres cernes. Contrairement à de nombreux jeunes nobles et bourgeois de l’Altestadt, Ludwig conserve une coupe de cheveux, courtes, à la manière des soldats de l’armée impériale. Seul sa peau légèrement halée et ses grands yeux verts, quoique renfoncés, rompent avec la tristesse et la sévérité générale de son visage. Bien que né à Nuln, les cheveux bruns de Ludwig, sa peau légèrement halée mais aussi ses longs sourcils broussailleux, trahissent des origines d’Estalie.

Description psychologique :

A l’instar de son visage, Ludwig est sévère et froid. Ces traits de caractère sont des vestiges de sa dure jeunesse. Malgré le fait qu’il soit né dans l’Altestadt il a vécu et travaillé pendant sa jeunesse, aussi dur qu’un paysan du Stirland ou un docker de Marienburg. Néanmoins il a développé un caractère extrêmement loyal et juste. Ces qualités lui ont été inculquées dès la plus tendre enfance par son père. Mais bien après le départ de son père, Ludwig a toujours œuvrer à agir le plus juste possible. Cela est devenu chez lui presque une obsession. La justice est et doit être pour lui le principal socle de l’Empire mais aussi de l’humanité tout entière. Ludwig est aussi assez généreux. Ludwig passe le plus clair de son temps dans la Neuestadt et dans les taudis de la ville, il n’hésite alors pas à aider tout les mendiants et les nécessiteux. Générosité avec les nécessiteux qui lui ont parfois valu des bagarres avec différents groupes criminelles agissant dans les Taudis. Il a toutefois continué à aider les pauvres de la ville en agissant parfois de façon dangereuse et inconsciente comme en témoigne la cicatrice sur son épaule droite. Ludwig a aussi, comme tout humain sa part d’ombre et de défauts. Tout d’abord, Ludwig est un solitaire. Bien qu’essayant d’œuvrer pour le bien de tous, il agit seul. Il a très peu d’amis. Les seules personnes qu’il côtoie se trouvent dans la Neuestadt et non dans l’Altestadt. Il se sent très éloignés des centres d’intérêts et des activités de l’aristocratie de Nuln et préfère se mêler aux bas peuples. Il préféra toujours s’installer dans une taverne insalubre que dans un salon de lecture de l’aristocratie. Ludwig est aussi assez borné et n’accepte jamais d’avoir tort. Tout ce qu’il fait est pour lui guidé par son idéal de justice et il ne peut donc accepter d’avoir tort. Lorsqu’il sent qu’il a tort Ludwig devient assez colérique. Une fois ce coup de sang passé, aussi violent soit-il, il se met souvent à réfléchir, et se calme naturellement.

Alignement : Loyal Bon

Historique du personnage :

La famille Von Hoffenbach habite dans une grande bâtisse bourgeoise typique de l’Altestadt. Cette belle maison de pierre, donne sur la grande avenue, qui descend du quartier de l’Aldig, vers la Neuestadt. L’on aperçoit aussi à l’horizon les différents temples et notamment celui de Morr et son jardin. La façade comporte huit fenêtres, deux au rez de chaussée, trois au premier étage et enfin trois au deuxième étage. Il y entre les deux fenêtres du rez de chaussée, une imposante porte en Chêne massif, du Talabecland, de près de deux mètres et demi de haut. Sur les côtés supérieurs de la porte sont installés deux grosses lanternes qui éclairent d’une lueur orangée, la façade et la rue. La façade est aussi décorée par de nombreuses gargouilles à tête de dragons, qui, en temps de pluie, dégueulent des litres d’eau. Et c’est donc au sein de cette bâtisse que nait un premier jour de Lune en l’an 2505, Ludwig Von Hoffenbach.

Le père de Ludwig Von Hoffenbach, Friedrich Von Hoffenbach est un riche marchand Nulner d’origine estalienne. Il tient ses origines estalienne de sa mère, Agata de Margritta, qui s’est marié avec Konrad Von Hoffenbach, un capitaine, appartenant à un ordre de chevalerie impérial. Le commerce n’était donc pas une affaire familiale ; mais attiré par l’appât du gain, lui et son frère Kurt se lancèrent dans les affaires. Ils fondèrent une importante affaire de revente et de redistribution de viandes. Ils revendaient de la viande venant d’Averheim pour la redistribuer et la revendre à des marchands Altdorfer ou Marienbourgeois. Ce commerce fut florissant et ils purent lui et son frère s’installer dans l’Altestadt pour diriger leurs affaires. C’est après cela que Friedrich rencontra sa future femme, Katharina Rosenhoff.

Katharina Rosenhoff, la mère de Ludwig est une riche courtisane de la cour de Nuln. Elle rencontra son futur mari à la cour de la comtesse Emmanuelle Von Liebwitz lors d’une entrevue entre cette dernière et des représentants de la guilde des marchands. Suite à cette rencontre, ils se marièrent et Katharina s’installa chez son mari dans l’Altestadt tout en continuant ses activités à la cour. Elle eut pendant cette période trois enfants. Elle accoucha de Johanna Von Hoffenbach en 2502. Elle eut ensuite Ludwig trois ans plus tard. Le troisième enfant en 2510 ne vit pas le jour car Katharina fit une fausse couche. Elle se remit très mal de cette perte et son tempérament qui était à l’habitude joyeux et gai s’assombrit.

Mais revenons à la jeunesse de Ludwig. Il passa les cinq premières années de sa vie dans la luxueuse bâtisse des Von Hoffenbach. Ces parents étant très occupés par leurs activités, il fut élevé, lui, et sa sœur par une nourrice. Cette relative tranquillité dans la vie de Ludwig fut interrompue lors de sa sixième année en 2511. Cette année-là, l’oncle de Ludwig, Kurt, fut retrouvé assassiné dans son bureau. Il fut retrouvé au petit matin dans son bureau, baignant dans son sang. Quant à sa tête, elle avait était détaché du corps et avait roulé, jusqu’à se caler contre un des murs de la pièce. Cette nouvelle plongea le père de Ludwig dans une tristesse immense. Plus qu’un associé, il avait perdu son frère. Il fut inconsolable pendant près de deux moins, période pendant laquelle il délégua toute son affaire de commerce à divers associés mineurs, ou personne de confiance.

La décision qu’il prit, un matin de l’hiver 2511, allait changer à jamais l’histoire de la famille, mais aussi, la vie du jeune Ludwig. Ludwig et sa sœur ne connurent pas à l’époque les décisions de leur père. Friedrich n’en parla qu’à sa femme, mais il ne lui laissa pas toutefois le droit de donner son avis. Son choix était irrévocable. Il lui expliqua sa volonté de rejoindre la Garde Noir du temple de Morr de Nuln. Il lui donna comme justication la mort de son frère, mais il ne s’étendit pas sur les réelles justifications qui motivaient son choix. Le départ de Friedrich pour la Garde Noire impliquait plusieurs choses pour Katharina. Tout d’abord, le mariage devait être rompu. Ensuite, bien que Friedrich ai laissé quelque part de son affaire à sa femme, la majorité des bénéfices ne rentraient plus dans la caisse des Von Hoffenbach. De plus Katharina perdit de plus en plus d’influence à la cour de la Comtesse Von Liebwitz et cela se ressentit sur son argent. Elle connut à partir de cette époque d’importants problèmes financiers. Cela eu un très fort impact sur la jeunesse de Ludwig. Bénéficiant depuis sa naissance d’une jeunesse dorée. Il connut à partir de ces sept ans, une position plus qu’inconfortable. De plus sa mère plongé dans une dépression progressive depuis le départ de son mari, laissa de plus en plus Ludwig livré à lui-même. Ce ne fut pas le cas de Johanna qui resta très favorisée par Katharina. Le comportement de Katharina fit naître chez Ludwig un important ressentiment à l’égard de sa mère mais aussi de sa sœur.

Ludwig ayant toujours été assez solitaire, eu rapidement pour habitude de quitter l’Altestadt pour rejoindre la Neuestadt. Malgré son jeune âge et son statut de bourgeois il vécut de petit boulot dans le quartier jusqu’à l’âge de 20 ans. Il travailla dans les docks, chez des tanneurs, chez des bouchers et même dans des tavernes en tant que serveur. C’est au cours de cette activité qu’il reçut sa vilaine cicatrice à l’épaule droite. Lors d’une journée de travail, il demanda à un des videurs de l’établissement de virer un client qui était aviné et plutôt bruyant. Avant d’être expulsé, ce dernier lâcha plusieurs menaces à l’encontre de Ludwig. Le soir à la fin de son service, il fut pris à parti devant la taverne par trois hommes. Il fractura la mâchoire de l’un d’entre eux d’un uppercut bien placé, mais submergé par le nombre il fut roué de coups. Avant que ses collègues videurs arrivent en trombe à son secours, il reçut un coup de couteau dans l’épaule, par, lui semble-t-il, l’homme qu’il avait expulsé de la taverne plusieurs heures auparavant. Ces histoires malheureusement banales de la vie dans les taudis, rythment celle de Ludwig jusqu’à ces vingt ans. Pendant cette période, même si il retourne parfois rendre visite à sa mère, il passe la majorité de ses journées et de ses nuits dans la Neuestadt. A ses vingt ans, la situation financière de sa mère s’est très franchement améliorée. L’agent qu’elle gagne à la cours est en hausse et elle a dans un même temps, éloignés tout les associés de l’affaire de son mari. Elle tire de cela d’importants bénéfices qui lui permettent d’avoir un niveau de vie très élevés. Toutefois cette amélioration de situation ne réchauffa pas les relations entre Ludwig et sa famille. Ludwig était de plus en plus dégouté par le luxe immodéré et le mauvais goût qui avait envahi sa maison d’enfance. Sa sœur était devenue comme sa mère, hautaine et orgueilleuse. Elles n’avaient plus que pour passion, les banquets, les spectacles et d’autres choses que Ludwig ne voulait même pas savoir. Quant à son père Ludwig n’en avait toujours aucune nouvelle. Il gardait toutefois un profond amour et respect pour son père.

Pour mettre fin à ses petits boulots et aux dangers et à l’instabilité qu’ils amenaient, Ludwig intégra le guet de la ville. Il profita de ce métier pour satisfaire son obsession de justice. Il se mit personnellement à aider les pauvres de la ville et notamment ceux des taudis, avec les sommes peu fréquentes, mais colossales que lui versait sa mère. Dans un même temps en temps que membre du guet, il arrêta de nombreux criminels. Son zèle se heurta d’ailleurs parfois à ses supérieurs. Il voulait en effet faire appliquer la justice de la Comtesse dans tout les quartiers de la ville sans se soucier du danger. Malgré les objections de nombre de ces supérieurs il obtenu le commandement d’une patrouille dans les taudis. Il contribua à assurer un semblant de sécurité dans ce quartier. Même si son action était aussi insignifiante qu’une feuille dans la Drakwald, il obtenu plusieurs satisfactions personnelles, comme lorsqu’il arrêta l’homme qu’il l’avait poignardé quatre ans plus tôt. Il développa au cours de cette période, une bonne maîtrise de l’épée et des interrogatoires. Bien que parfois musclé, ses interrogatoires se voulaient toujours le plus juste possible.

Son sens développé de la justice aurait pu l’amener à se rapprocher de la déesse Verena, mais au cours d’un interrogatoire ou il est seul avec le suspect, il découvre l’existence d’autres divinités qui vont jouer par la suite un important rôle dans sa vie. Le suspect était un vieil homme quelque peu sénile qui s’était mis à hurler des phrases sans aucun sens sur la Reik Platz. Il avait été immédiatement interpellé par les hommes du guet. Et c’est Ludwig qui avait obtenu le droit de faire l’interrogatoire. Le vieil homme avait alors longuement parlé à Ludwig d’une grande déesse qui faisait régner la justice sur le monde il y a de cela plusieurs millénaires. Il lui avait aussi dit que cette dernière avait été finalement enfermée par de sinistres dieux et que ses saints préceptes étaient de moins en moins respectés, mais qu’il fallait à tout prix les défendre. Ludwig n’avait jamais entendu parler de cette histoire, mais toutefois cette dernière lui plaisait et il voulait en savoir plus. Toutefois avant d’en apprendre davantage, le capitaine du guet fit irruption pour demander à Ludwig les résultats de son interrogatoire. Ludwig bien que persuadé du contraire, affirma au capitaine que le vieil homme n’avait plus toute sa tête mais qu’il pouvait être libéré. Rongé par la curiosité, Ludwig se rendit aux archives de Nuln le lendemain même. Il passa trois jours à chercher des ouvrages en rapport avec une ancienne déesse de la justice, toutefois il ne trouva rien. Ce n’est que tard dans la journée, juste avant de partir que Ludwig accrocha son regard sur un vieil ouvrage. Ce n’est pas l’état du livre, ni sa couleur qui avait attiré son attention, mais le sceau présent sur la tranche. Ce sceau il en connaissait la signification c’était celui de l’Inquisition et de tout les répurgateurs qui sillonnaient le Vieux Monde. Il découvrit au fur et à mesure de sa lecture l’existence de trois anciens dieux, adorés par l’inquisition. Ces dieux de l’ordre satisfaisaient le goût immodéré de Ludwig pour la Justice. Il passa le reste de sa journée, jusqu’à la fermeture des archives à lire cet ouvrage. Bien qu’il n’était pas sur de la réelle existence de ces dieux, il était très favorables à leurs préceptes et aux idéaux qu’ils véhiculaient. Il avait appris dans cet ouvrage tout les rites, et les spécificités de ces cultes, mais il ne savait pas néanmoins si ces dieux avaient des fidèles dans la ville ou même dans l’Empire tout entier. Après ces événements, Ludwig continua ses activités en tant que soldats du guet. L’apparition de ces trois dieux dans la vie de Ludwig, accentua encore son zèle. Cela lui permit de devenir capitaine de guet. Partout dans la zone qui était sous son autorité, il rétablissait l’ordre et faisait justice, certes au nom d’Emmanuelle Von Liebwitz mais aussi au nom d’Arianka et Solkan, les nouveaux dieux auxquelles il répondait.

Avec ce métier au guet, et cette nouvelle spiritualité, Ludwig avait retrouvé une vie stable, quoique dangereuse. Toutefois encore une fois, le destin allait en décider autrement. Ce fut un nouveau choc dans la vie de Ludwig, au-delà même de l’ampleur du départ de son père qui se déclara.

C’était un soir d’hiver du début de l’année 2529. Ludwig avait fini son tour de garde qui finissait ce soir-là assez tôt. Il quitta alors son poste de guet avec son uniforme et son épée à la ceinture. Au lieu de rentrer chez lui, vu qu’il était encore assez tôt, il décida de passer voir sa mère et sa sœur. Il quitta la Reik Platz ou était basé son poste de guet, et remonta l’avenue vers la Haute Porte menant à l’Altestadt. Arrivé à la Porte, il s’engouffra dans une rue sur la gauche pour rejoindre la maison familiale. Il pressa le pas ; la pluie commençait à tomber et l’orage grondait au loin. Il frappa à la lourde porte de la maison avec le heurtoir à tête de dragon. Une servante venu lui ouvrir. Ludwig lui demanda ou se trouvait sa mère et sa sœur. Elle lui répondit qu’elle ne savait pas, qu’elle ne les avait pas vus depuis le début d’après-midi. Ludwig la remercia et la congédia. La servante disparue alors dans la cuisine. Ludwig monta les escaliers et se dirigea vers la chambre de sa mère. Une musique étrange venait du fond du couloir. Plus il se rapprochait plus le son était fort. Arrivé à la porte de la chambre il frappa doucement à la porte pour se faire annoncer ; sans succès… Personne ne répondait, seul le son du vacarme musical filtrait sous la porte. Il se décida alors à rentrer.

Le spectacle qui l’attendait, le glaça d’horreur. Il resta d’ailleurs plusieurs secondes, hébétés à tenter d’assimilé ce qu’il voyait. La chambre conjugale de ses parents était autrefois une grande chambre, richement décoré, mais qui restait toutefois sobre. C’était maintenant tout le contraire. Les beaux murs de pierres avaient été recouverts de longs draps de soie violacée. Le sol, lui aussi, qui était autrefois un magnifique parquet en chêne du Talabecland, était maintenant recouvert d’un grand tapis aux couleurs criardes. La décoration était donc une horreur, mais ce n’était rien par rapport à ce qu’il vit lorsqu’il se tourna vers le lit. Sa mère était au lit avec sa sœur dans une position totalement explicite qui ne laissait aucun doute à ce à quoi elles se livraient. Mais ce n’était pas tout. Leurs peaux avaient pris une teinte violette, qui n’était pas due aux reflets des draps de soie mais bien à la teinte de leurs épidermes. De nombreuses mutations affligeaient leurs corps. La mère de Ludwig possédait désormais trois seins et sa sœur Johanna, avait abandonné sa langue humaine pour une longue langue serpentine. Leurs corps était affligés d’autres stigmates que Ludwig ni relever, ni décrire. Ludwig revient à ses pensées après une poignée de secondes d’absences. Personne ne dit un mot ; les musiciens qui jouaient la musique horrible qu’il entendait du couloir s’arrêtèrent de jouer et le regardèrent avec un air ébahi. Ludwig plongea dans les yeux noirs et profonds de sa sœur. Il y vit de la peur, mais aussi une immense haine ; ce qui lui fit froid dans le dos. Il posa directement sa main sur le pommeau de son épée, prêt à dégainer. Des nuées de sentiments et de souvenirs vinrent s’entrechoquer dans son esprit. D’un côté, même si il ne s’en rappelait plus, il imaginait ce qu’avait dû être son enfance, avant ses sept ans avec un bon père, une bonne mère et sa sœur. Bien qu’après ses sept ans il nourrissait du ressentiment à l’égard de ces deux dernières il conservait encore au plus profond de lui un certain amour. Mais ce qu’il avait devant lui, lui fit monter d’autres souvenirs à l’esprit. Ces souvenirs étaient plus récents. Il voyait des personnes qu’il avait arrêtées en tant que soldat du guet qui portait ces mêmes mutations et qu’il avait emprisonnées ou livrées à des répurgateurs. Il avait aussi à l’esprit ce qu’il avait lu dans le livre aux archives de Nuln. Il connaissait la cause des obscénités qu’il avait devant lui. Cette cause avait un nom court mais empli de haine et de mal, Slaanesh. Ce qu’il avait lu sur ce « Slaanesh » motiva sa réaction face à la situation. Il sortit d’un geste vif, la longue épée de son fourreau et s’avança vers sa mère, sa sœur et les musiciens. Sa sœur, plus vive qu’il ne l’aurait pensé ce jeta sur lui. D’un geste reflexe il place l’épée entre lui et sa sœur. Cette dernière s’empala alors sur la lame et échappa un petit cri, alors que du sang commençait à couler sur ses lèvres et son menton. Johanna tomba à genoux et Ludwig en profita pour dégager son épée en la faisant tomber à la renverse d’un léger coup de pied.

Il détacha son regard de sa sœur au sol pour le poser sur celui de sa mère. Cette dernière s’était relevé en voyant sa fille empalé, mais elle semblait incapable de faire le moindre mouvement tant elle était sous l’emprise de puissantes drogues. Ludwig regarda sa mère ; cette dernière avait le regard concentré sur la lame de Ludwig et sur le liquide carmin qui gouttait sur le sol. Ludwig leva son épée et à la manière d’un chat elle suivi la trajectoire de l’épée. Il eu une dernière vision de sa mère quand il était jeune, puis le coup d’épée parti et la tête de sa mère se détacha du corps. La tête parti valdinguer contre le mur et aspergea au passage le grand tapis. Quant au corps, il tomba en arrière sur le lit, et arrosa généreusement les draps de sang. Ludwig leva les yeux vers les trois musiciens, puis se rua vers eux. Il planta son épée dans le cœur du premier, puis d’un long arc de cercle il décapita le deuxième. Ludwig fit volte-face vers son troisième adversaire, mais il s’arrêta subitement. Le troisième musicien s’était planté son archet de violon dans la gorge. Tandis que le sang coulait à flot de la blessure, le musicien regarda Ludwig avec des yeux fous. Ludwig planta son épée dans la tête du malheureux et détourna le regard. Il s’apprêta à quitter la pièce lorsqu’il entendit un gémissement. Ce gémissement provenait de sa sœur qui se tortillait sur le sol, les mains posés sur sa blessure au ventre pour tenter d’endiguer l’hémorragie. Il s’accroupi au-dessus du corps de sa sœur et lui dit d’un ton neutre: « Le pire dans tout ça ma pauvre Johanna n’est pas tant ton corps brisé, mais plutôt ton esprit corrompu ». Elle tenta de lui répondre mais un ignoble gargouillis sorti de sa bouche ; le sang coulait de plus en plus. Ludwig repensa à sa grande sœur quand il était plus petit. Au nom de ces souvenirs et aux noms des Dieux de l’Ordre, il planta son épée dans le cœur de sa sœur pour lui éviter d’inutile souffrance. Il laissa le corps sans vie de sa sœur derrière lui et s’apprêta à quitter la pièce, quand, sur sa droite son regard s’arrêta sur un petit coffre, sobre, qui rompait avec l’excentricité de la pièce. Celui-ci était fermé, Ludwig éclata la serrure avec son poignard, à sa ceinture. Il plongea la main dans le coffre et en sortit une petite feuille qui semblait être un acte officielle. Heureusement pour lui, il savait lire, contrairement à une majorité de Nulner. L’acte était signé des mains-même du Comté Electeur du Stirland. Mais ce fut la deuxième signature qui le troubla. Le texte demandait l’assistance de la Garde Noire de Morr de Nuln pour protéger de nombreux cimetières et lieux saints du Stirland et de Sylvanie et notamment dans les alentours de la ville de Leichberg. L’auteur du texte insistait sur la menace qui pesait sur les cimetières et les lieux saints et c’est pour cela qu’il s’autorisait à demander l’aide à d’autres régions. Ce texte bien qu’étrange aurait pu sembler tout à fait banal aux yeux de Ludwig si n’était pas signé à côté de la signature du Comte Electeur du Stirland, Friedrich Von Hoffenbach. Cela fut un nouveau choc ; pour la première fois, il obtenu des informations sur son père après son départ. Sa mère et peut être sa sœur lui avait caché ces informations. Ludwig rangea l’acte officiel dans sa poche et laissa exploser sa colère, il déchira les draps de soie violacé, renversa les tables, cassa des chaises. Il finit par se saisir d’un chandelier posé sur une table de chevet et le lança sur le lit. Les draps puis tout le lit entier s’enflammèrent ; le feu se répandit ensuite sur le parquet. Ludwig lança un dernier regard au corps sans vie de sa mère et de sa sœur qui commençaient à se perdre dans le brasier, puis il quitta la pièce sans se retourner. Marchant dans le couloir il entendit la porte, au rez de chaussée, claquer ; c’était surement la servante qui lui avait ouvert quelques dizaines de minutes plus tôt. Quoiqu’il en soit, il n’avait pas envie de lui courir après pour obtenir des informations ; il était encore trop secoué par les événements récents. Il descendit doucement les escaliers, et sortit dans la rue en fermant la porte derrière lui alors que les flammes s’étendaient à tout l’étage.

Il redescendit, sous la pluie, d’un pas moins pressé qu’à l’aller vers la Reik Platz et le poste de guet. Il n’alla néanmoins pas jusqu’au poste de guet, mais s’arrêta sur un banc en pierre, sous la pluie battante, pour réfléchir. Sa situation était en effet extrêmement complexe. Même si il avait brûlé toute preuve des déviances de sa mère et de sa sœur, il n’avait plus l’envie de rester dans cette ville. Leurs déviances avait fait naître chez Ludwig une véritable haine envers les dieux du chaos et leurs adorateurs. Ces derniers lui avait déstabilisé la vie qu’il avait eu tant de mal à construire depuis ses sept ans. Il n’avait plus rien désormais à part son métier. Sans l’argent de sa mère, il ne pourrai pas continuer à payer le loyer de son appartement près de la Reik Platz et ce n’est pas non plus la misérable solde de soldat du guet qui allait changer quelque chose. Sa vie était chamboulée mais il ne voulait pas toutefois tombé dans la tristesse. Il lui fallait trouver un but à sa vie. Ce but lui apparut rapidement à l’esprit, tant il réagissait à chaud vis-à-vis des événements. Il se jura à lui-même de combattre les démons qui avaient détruit sa vie. Il voulait les combattre avant que ces démons ne détruisent la vie d’autres personnes que lui. Au nom des Dieux de l’Ordre et de la justice impériale il devait mettre fin à ce cancer qui rongeait l’humanité ; chaque créature qui mettait en danger les humains devait être détruite. Ludwig voulait après ces évènements tirer un trait sur sa vie passé. Cela impliquait toutefois de quitter le poste de guet, et il connaissait malheuresement le sort réservé aux déserteurs. Il lui fallait donc quitter Nuln, mais pour aller où ? La réponse fut presque évidente. La seule chose qui lui restait de sa vie précédente était, le petit acte officiel qu’il avait trouvé dans le coffre de sa mère. Il se leva alors brusquement du banc en pierre. La réponse lui apparaissait alors clairement ; il devait partir en direction de Leicheberg pour tenter de retrouver son père. Il quitta la Reik Platz, la main sur le pommeau de son épée avec la ferme intention d’exterminer toute créature ou adorateur du chaos qui se dresserait entre lui et son père. Ludwig partit en direction de la Porte du Griffon, et disparut ensuite dans les rues de Nuln, battues par la pluie.




Compétences :

Connaissance des démons(E) : Votre personnage sait reconnaître un démon empruntant des traits humains lorsqu'il en voit un et distinguer son type au premier coup d'oeil (Majeur, Mineur ou Servant). Il est en effet sensible à l'aura magique qu'ils irradient et peut ressentir s'il y en a un à 50 mètres à la ronde même s'il ne l'aperçoit pas. Sur un test réussi, lorsqu'il n'a jamais été confronté avec un démon de ce genre, il peut se rendre conscient de ses capacités, ses faiblesses et de ses intentions. (Si votre personnage a déjà été confronté à ce type particulier de démon, il en connait automatiquement tous les détails).

Alphabétisation(E) : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

Interrogatoire (B) : Votre personnage a développé des techniques visant à obtenir des informations d'une personne sans l'utilisation de la violence physique, par la simple mise en œuvre de pressions psychologiques. Il a l'art de s'insinuer dans l'esprit de sa victime, de la sonder et d'analyser ses processus psychologiques de défense. Il bénéficie d'un bonus de +1 sur tous les tests visant à déterminer s'il parvient à obtenir des vérités par ces moyens (Selon la réussite du test, le MJ peut décider de divulguer plus ou moins d'informations détenues par la personne «interrogée». En cas d'échec, votre personnage, par ces techniques psychologiques, ne tirera rien de plus de celui-ci, à part s'il les remplace par des violences physiques.)

Résistance accrue (Carrière) : Votre personnage est particulièrement résistant et robuste. Il peut ajouter un bonus de +1 sur tous ses tests d'endurance. Cette compétence peut faire l’objet d’une ou plusieurs spécialisations parmi les suivantes : à la chaleur, à l’alcool, à la fatigue, au froid, aux drogues, à la torture.

Sang Froid (Carrière) : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Il bénéficie d'un bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale (En d'autres termes, ce bonus sert à réduire un malus généré par une situation stressante. Cette compétence ne peut s'appliquer que dans la mesure où un test est soumis à malus!)

Identification des Morts-Vivants (E) : Votre personnage peut, chaque fois qu'il se retrouve en leur présence, reconnaître la plupart des mort-vivants ou des créatures éthérées apparaissant sous la forme d'humains. L'identification demande un test réussi. Sur un autre test réussi, s'il s'agit de le première rencontre avec une créature de ce genre, il peut en connaître ses caractéristiques.

EMPATHIE (E) : Votre personnage a aiguisé ce sentiment naturel commun à toute personne douée de conscience. Ce sentiment lui permet, sur un test réussi, de détecter des émotions normalement imperceptibles : peur, haine, mensonge, etc. Il arrive aussi à savoir si une personne ment ou si elle dit la vérité, si ses intentions sont bonnes ou mauvaises etc…

FAUCONNERIE (E): Votre personnage a appris à entraîner des rapaces, à leur faire réaliser certains travaux ou des tours précis. Cette compétence est générale et s'applique aussi bien aux faucons, aigles, vautours… Tous les rapaces non fantastiques peuvent être dressés. La durée du dressage dépend de la difficulté de la tâche, comme indiqué ci-dessous : - Obéir à un simple mot en présence de votre personnage : 1 semaine - Compter, tenir en équilibre sur une balle, faire un enchaînement de tours : 3 semaines - Aller chercher un objet ou exécuter un ordre en dehors de la présence de votre personnage : 10 semaines - Entraîner un aigle, un faucon, etc., à combattre : 12 semaines Chaque étape du dressage doit être validée par un test réussi. En cas d'échec, le test ne pourra pas être retenté avant 1D3 semaines.

VOLONTE DE FER (B): Votre personnage a une force morale bien au-dessus de la normale. Cette compétence lui permet d'augmenter sa résistance aux effets psychologiques (peur, terreur, etc.). Dans l'une de ces situations, il a un bonus de +1 sur ses tests de volonté.

Coriace (B): Votre personnage fait preuve d'un résistance aux coups bien supérieure à la moyenne. Il peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure. (Cependant, ce dernier bonus ne peut pas annuler une perte de points de vie. Les points de dégâts minimums seront au moins de 1.)

Coup précis (1) (B): Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire frapper et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise. Le malus pour viser une partie précise du corps est diminué de 1 si on prend une fois cette compétence. Si on la paye une seconde fois, « coup précis » devient « coup précis (2) » et diminue le malus de 2. Si on la paye une troisième fois, « coup précis (2) » devient « coup précis (3) » et diminue le malus de 4. Dans tous les cas, cette compétence ne permet pas d’augmenter l’ATT du personnage au-delà de celle qu’il aurait été sans viser une partie particulière du corps.

Parade (A) : Votre personnage a appris comment se servir d'une arme à son plein potentiel pour réussir à parer une attaque rendant les parades bien plus efficaces. La valeur de parade des armes (bouclier compris) est ainsi doublée. Par exemple, une épée ayant une parade à 12 aura dès lors une parade à 24.




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 0 Couronnes d'or 11 pistoles d'argent


Inventaire
Haubert de mailles Torse, dos et bras ; 9 pts de protection ; -1 INI, ATT et PAR Fabriquée en assemblant de gros anneaux en fer assemblés, elle est plutôt légère et se met facilement.
Épée bâtarde 16+1d8 dégâts, 11 points de parade ; Peut s'utiliser à deux mains (Voir profil deux mains) Épée légère et maniable, elle peut être utilisée à une ou deux mains. C’est l’arme préférée des chevaliers de tout le Vieux Monde.
Dague 12+1d6 dégats ; 9 parade Rapide
Médaillon de l'équilibre Lorsque porté, donne +1 INI de manière passive. Peut également être activé une fois par jour, pour conférer un bonus de +2 au prochain jet de dé, en contrepartie d'un malus de -2 à celui qui suit. Un dé monté en pendentif. Permet d'obtenir un petit coup de pouce du destin dans l'immédiat… en échange d'une contrepartie dans le futur.
Médaillon de Morr Lorsque vous affrontez n'importe quel type de mort vivant en portant ce médaillon, vous obtenez +1 PAR. Une petite croix en argent attachée à un fil en lin, plus résistant qu'il n'y parait.
Chaperon
Cape longue
Botte cuissardes
Braies
Veste


Grimoire


Parcours

Quêtes accomplies

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie de l'Inquisition
Classe actuelle : Investigateur Classes obtenues : Initié / Répurgateur

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Arianka 13 0
Solkan 10 0

Autres


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