Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Juliette Dickens
Age: 18 ans
Sexe: Féminin
Race: Vampire
Carrière: Voie de la Lahmiane
Lieu/ville de départ: Ostermark
Fréquence de jeu: Plusieurs fois par semaine
MJ: [MJ] Vivenef


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 10 9 10 10 10 10 11 8 8 1 80/80
Profil actuel 11 10 11 12 10 12 11 9 11 1 95/95
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) 1/1 0/1 0/2 0/2 0/2 0/2 0/1 0/1 0/1 0/0 0/15


XP disponible: 5
PC dépensés: 4




Description physique :

De longues mèches de cheveux noirs passablement ébouriffées devant un regard d’un bleu sombre dans lesquels se lisent la rage de l’océan, la liberté du vent sur la crête des vagues et une féroce intelligence, telle est Juliette. Ses traits mêlent avec une étrange harmonie une douce finesse à une dureté presque violente. Jeune fille à la silhouette svelte et élancée, elle est habillée de vêtements simples et légers et un carquois assorti d’un arc est accroché à son dos. Une épée courte passe en travers de son dos de façon à ne pas la gêner en cas de poursuite. Sa démarche s’approche de celle d’un félin en chasse, aussi implacable et discrète. Juliette porte toujours un joli couvre-chef, dernier vestige de sa défunte mère.

Sa carnation est très pâle, et Juliette ayant tendance à rougir très vite (parce qu'elle a froid, chaud, qu'elle est gênée, peinée, contente, qu'elle fait un effort, ou qu'elle ne fait rien du tout…) elle a quasiment en permanence les joues rosées, mais d'une belle couleur pleine de santé. Ses yeux bleus très clairs se lovent au fond de son visage et attirent l'attention comme un puits de lumière, donnant à ses traits des airs très juvéniles.

Description psychologique :

La jeune femme est sûrement plus réfléchie que la plupart des gens, et elle ne dira rien qu'elle n'aura mûrement pensé. Franche et sans égards pour l'égo de qui que ce soit, elle n'a pourtant pas le désir de faire du mal, même s'il lui arrive occasionnellement de heurter la sensibilité des gens ; dans ces cas, son impassibilité la sauve, les gens ne prenant l'entière mesure de ce qu'elle a dit que lorsqu'ils ne sont plus en sa présence et sous son influence. L'un de ses tics consiste à se passer la main dans les cheveux lorsqu'elle est gênée, et parfois à se mordiller la lèvre de nervosité. Etant donné qu'elle s'évertuait à protéger sa petite sœur, surprotectrice sans doute d'ailleurs, elle a développé une certaine agressivité et impulsivité vis à vis de ceux qui oseraient barrer la route de sa protégée mais aussi la sienne. Tout, elle ferait tout pour sa petite sœur, privilégiant d'ailleurs le bonheur de cette dernière au sien. Jeune femme athlétique, elle n'a jamais eu peur de faire parler ses poings, même contre les hommes. Peu importe la musculature en face, sa hargne et sa rage de vaincre la pousse sans cesse à se surpasser. La brune croit d'ailleurs que la vie n'est pas tracée, qu'elle est seule maître de ses choix et de son destin. Peu d'amis ont jalonné sa route, pour ne pas dire aucun. Sa vie s'étant résumée à sa sœur, elle est un peu handicapée socialement si je puis dire ainsi. Mais quiconque saura attirer sa confiance ne sera pas déçu du voyage…

Alignement : Bon

Historique du personnage :

Je me souviens de l’endroit où nous vivions… Une masure sordide et trop étroite pour la multitude qui y vivait. Mon père et ma mère avaient déjà conçu cinq enfants quand je vins au monde, mais je ne fus pourtant pas la dernière. Ma jeune sœur Gabrielle naquit un six ans après moi, pratiquement à la même époque de l’année. Nous étions pauvres, cela va sans dire. La bicoque que nous habitions n’était qu’un amas de planches mal dégrossies et assemblées à la hâte. Malgré tout, elle comprenait quatre pièces en comptant la petite remise qui prit une telle importance quelques années plus tard… Nous vivions dans la salle centrale presque tout le temps, les autres pièces étant la chambre des enfants et celle de nos parents. Nous habitions dans un village de taille moyenne de l’Ostermak construit autour d’une mine de cuivre presque à flanc de montagne. La mine m’est toujours apparue comme étant une énorme gueule noirâtre que seules les épaisses poutres d’étançon empêchaient d’engloutir mes parents, mes frères et ma sœur ainsi que la plupart des habitants du village en maintenant ses immenses mâchoires obstinément ouvertes. J’ai toujours su que je devrais y travailler un jour ; c’était une évidence pour tous les enfants de mineurs. C’était l’ordre naturel des choses, inutile de se fatiguer à rêver à une autre existence, c’était écrit dans le marbre pour chacun d’entre nous ; trop pauvre pour partir… Mes premières années furent dures, mais avec le recul je les considère presque avec tendresse. Nos parents ne s’occupaient pratiquement pas de nous, ils partaient tôt le matin avec les plus vieux de leurs enfants et ceux qui étaient trop jeunes pour descendre avec eux s’occupaient des plus petits. Ils revenaient tard, éreintés. Nous mangions ensemble ce qu’il était possible de trouver et allions nous coucher. Je dormais avec mes six frères et sœur dans la même pièce ; de la paille était étendue par terre et nous nous serrions les uns contre les autres pour nous tenir chaud, chacun tirant à lui le plus de couvertures possible. J’avais ma place au bord du groupe, aux côtés d’Harald, second fils de la famille. Il était le plus fort de tous, ce qui m’assurait d’avoir toujours de quoi me couvrir puisque nul ne parvenait à l’empêcher de prendre la plupart des couvertures pour lui. Tant que nous n’étions pas assez vieux pour descendre, nous parcourions le village et les environs à la recherche de nourriture ; quelques baies, des détritus qui pouvaient encore servir, un lapin prit au collet si nous avions de la chance. La région n’était pas réputée giboyeuse et il était rare que nous prenions quoi que ce fut. Notre père buvait quand nous en avions les moyens. S’il était suffisamment saoul, il s’écroulait sur la table et passait là la nuit. Mais s’il jugeait n’avoir pas bu assez, il s’en prenait à l’un de ses fils en l’accusant d’une chose ou d’une autre et le battait parfois jusqu’à l’inconscience. Notre mère ne s’interposait pas ; Harald me racontait qu’elle le faisait parfois dans le temps, mais les coups changeaient alors de cible et elle ne s’y risquait plus depuis la naissance d’Herwig, leur quatrième fils qui avait deux ans de plus que moi. Je pense me souvenir à jamais de mes sept ans. C’était l’époque de mon anniversaire. Même si je n’en connaissais pas la date exacte, je reconnaissais les signes du début de l’été. Mon père et Balderich, l’aîné de mes frères, en discutèrent au souper, sans se soucier de m’adresser seulement la parole. Balderich annonça qu’il m’avait bien observé et que j’étais assez âgée et agile pour descendre avec eux désormais. Mon père acquiesça et dit qu’ils m’emmèneraient avec eux le lendemain. Pas une seule fois ils ne tournèrent la tête vers moi ni ne m’adressèrent une parole de tout le repas. Nous mangeâmes tous en silence et allèrent nous coucher sans plus de cérémonie. Je ne fermai pas l’œil de la nuit. Travailler dans la mine était encore plus dur que je ne l’avais cru. Dépasser ma peur et m’engouffrer par delà la bouche noire et menaçante que constituait l’entrée de la mine me demandait déjà suffisamment d’énergie ; à peine entré de quelques mètres, j’aurais pu m’asseoir dans un coin et dormir le reste de la journée. Il n’en fut rien… La mine descendait en pente assez raide sur une centaine de mètres avant de se séparer en trois boyaux. Je ne su jamais ce qui se trouvait dans les deux autres car nous prîmes toujours celui de gauche. Il aboutissait à un trou aux dimensions effrayantes et il ne m’était pas possible d’en apercevoir l’autre côté tant était chiche la lumière que nous prodiguaient les bougies que nous emmenions avec nous. Ceux qui avaient des casques les y fixaient pour garder les mains libres, tandis que les autres -dont j’étais- déposaient les leurs aux meilleurs endroits pour que la plus grande part possible des tunnels soit éclairée. De mauvaise qualité, la cire graisseuse et les mèches trop fines donnaient peu de lumière et beaucoup de fumée. Les flammes crachotaient le plus souvent et s’éteignaient carrément plusieurs fois par jour. Le trou en question plongeait dans les ténèbres et les mineurs y descendaient à l’aide d’une échelle grossière. Sur le côté, un énorme treuil servait à remonter le fruit de leur labeur vers la surface. Je me souviens que l’échelle me paraissait sans fin, comme si nous descendions plus bas que les Nains eux-mêmes n’ont jamais pu creuser. Quant au monstrueux treuil, il était plus vieux qu’aucun habitant du village et les hommes qui l’activaient étaient continuellement au bord de l’épuisement. Il n’était pas rare qu’ils faiblissent et que leur chargement retombe soudain à toute vitesse dans le puits noir alors même que des hommes et des femmes s’y trouvaient. Malheur à ceux que les minerais dégringolant touchaient : chutes mortelles et membres broyés étaient monnaye courante. Mon travail consistait à ramasser le plus de minerais possible et de le ramener vers l’entrée où d’autres se chargeaient d’arrimer tout cela au mécanisme pour la remontée. Jamais de toute ma vie mes bras et mon dos ne me firent tant souffrir qu’alors. A la fin de ma première journée, j’étais si épuisée que je failli bien tomber tout seul de la fameuse échelle à deux ou trois reprises. Herwig me fichait alors une claque à l’arrière du crâne pour m’enjoindre à avancer au lieu de dormir sur place. Je devais travailler dans cette damnée gueule des enfers tous les jours pendant près d’un an.

L’été fut terrible cette année-là. Une chaleur à faire fondre les pierres. Certains endroits de la mine n’étaient pas moins bouillants que le dehors en plein soleil, bien que je ne me l’explique toujours pas ; cependant, d’autres portions de tunnels étaient fraiches et tous les enfants qui travaillaient là s’y attardaient autant que possible quittes à risquer une solide volée de coups de bâton de la part du contremaître. Finalement vint l’automne qui, aux contreforts de la montagne, est déjà bien assez froid pour de pauvres gens. Mais l’hivers lui succéda bien vite et fut aussi glacial que l’été avait été chaud. La nourriture se fit plus rare alors que le village n’était plus approvisionné que sporadiquement à cause de la neige qui encombrait les routes. Le prix des aliments grimpa en flèche, si bien qu’il était devenu impossible de faire un vrai repas ; tous survivaient du mieux qu’ils pouvaient en grappillant de-ci de-là ce qu’il était possible de trouver. On creusait la terre rendue dure comme du fer pour dévorer de maigres racines. Les déjà rares chiens et chats du village disparurent tous en quelques semaines dans les assiettes de leurs maîtres. Notre famille ne fut pas épargnée par cette saison meurtrière. La malnutrition alliée au froid de plus en plus mordant finit par emporter quatre d’entre nous. Ainsi périrent mes frères Herwig, Markus, Balderich et Hans ; ne laissant que le robuste Harald, ma jeune sœur Gabrielle et moi-même. Pour ma part, je dois la vie à Harald sans l’ombre d’un doute. Ma place au chaud à ses côtés avec toujours suffisamment de couvertures m’assura préserver tant bien que mal mon existence. Les crises de ma mère se firent de plus en plus fréquentes et elle dû bien vite se résoudre à ne plus descendre dans la mine. Peu à peu, nous la voyions sombrer dans une démence qui la faisait pleurer à chaudes larmes quand elle était consciente de ce qui lui arrivait ; elle devenait extrêmement nerveuse, sursautant au moindre bruit. Les traitements que mon père lui faisait subir pour « qu’elle arrête toutes ses histoires » ne faisaient qu’ajouter des bleus aux cris de plus en plus stridents et de plus en plus désespérés. Sa lente descente aux enfers dura près de sept mois. Chaque jour, ses périodes de délire se faisaient plus longues et chaque jour, celle qui avait été notre mère disparaissait un peu d’avantage sous nos yeux. Après ces sept mois d’horreur, il ne fut plus possible de la laisser libre. Elle ne reprenait ses esprits que sporadiquement et seulement pour quelques instants avant de retomber brusquement dans un état de frayeur absolue. Elle s’arrachait alors les cheveux et les vêtements, faisait sous elle, se griffait sur tout le corps et lançait au hasard tous les objets à sa portée. Notre père prit alors la décision de l’enfermer. Il plaça un verrou à la remise et lui confectionna une paillasse. A dater de ce jour, elle ne cessa plus de hurler. La vie était devenue un véritable cauchemar. Nous ne parvenions pratiquement pas à dormir, l’épuisement nous guettait à tout instant dans la mine et il fallait de plus s’occuper de Gabrielle qui comprenait encore moins que nous ce qu’il advenait. Ma mère était devenue une sorte de folle hideuse et d’une saleté repoussante. Elle se débattait tant que nous renonçâmes à la laver et elle ne tarda pas à être couverte de boue et d’excréments. Les autres villageois nous fuyaient, ne voulant rien avoir à faire avec une famille de déments ; certains allaient jusqu’à avancer que notre mère était possédée par le démon et qu’il fallait la chasser du village. Notre père était perpétuellement en colère et battait aussi souvent sa femme qu’il le pouvait, sans que cela change rien à ses plaintes déchirantes. Durant tout ce temps, je gardais le silence sur quelque chose qui me terrifiait. Tout le monde pensait que ma mère était tout simplement folle à lier, mais je n’en étais pas si sûr… Peu à peu, au fil des jours et des semaines, j’avais commencé moi aussi à entendre des voix. Elles m’étaient fort familières, puisque c’étaient celles de mes frères disparus. Cela ne pouvait vouloir dire que deux choses : soit j’étais à mon tour touchée par la démence, soit ma mère entendait bel et bien la voix des trépassés. Il ne s’agissait tout d’abord que de faibles murmures, des voix que je pouvais à peine ouïr. Puis, je finis par les entendre mieux et je pus alors saisir le sens de leurs paroles. Il était question d’un autre lieu et d’un temps différent. D’un endroit où beaucoup de choses étaient connues qui restaient des mystères pour les vivants. Ils me murmuraient ces secrets sans discontinuer. J’eus beaucoup de mal à m’habituer à leur présence. Ils semblaient ne jamais dormir et ne jamais manquer de nouvelles connaissances à m’apporter. J’ignore pourquoi je pouvais les entendre alors que de toute évidence ni mon père ni mon frère Harald ne le pouvaient. J’ai longtemps pensé qu’ils s’étaient tout d’abord adressés à notre mère mais que ce contact avait emporté sa raison. Ne trouvant pas ce qu’ils cherchaient chez elle, ils s’étaient alors tournés vers moi. Je savais qu’il fallait que je garde le silence sur ces faits étranges, sans quoi je serais chassée à tout jamais ou, plus probablement encore, tuée par les autres villageois. Le temps sembla s’allonger à l’infini. Plus personne ne nous adressait la parole, ma mère hurlait toujours et c’est à peine si mon père dessaoulait encore. Harald était devenu maussade et je commençais à craindre qu’il ne se mette à me battre, lui aussi. Je m’occupais au mieux de ma jeune sœur Gabrielle. Les voix étaient toujours là. Interminables chuchotements, conseils avisés, révélations formidables… Je m’y étais plus ou moins habituée. Je n’écoutais pas toujours ce qu’elles disaient, mais de plus en plus souvent. Les gens mettaient mon air rêveur sur le compte de la perte de mes frères et sœurs et ne s’en souciaient pas d’avantage. Le travail à la mine continuait, toujours âpre et dangereux. Les mauvaises nuits qui se succédaient n’arrangeaient en rien notre condition. Il était évident que nous ne pourrions pas tenir beaucoup plus longtemps à ce compte-là… Je ne sus jamais lequel de mon père ou bien d’Harald s’était glissé dans cette maudite remise une de ces nuits-là et avait étouffé ma mère avec des chiffons jusqu’à l’en tuer. L’enterrement se fit sans manière ; le Pleureur récita quelques platitudes et elle fut mise dans la fosse commune avec les autres mineurs. Sa voix vint bien vite se joindre à celle de ses enfants pour résonner sans fin dans mon esprit en une sinistre mélopée…. Avec le temps et le sommeil retrouvé, la vie semblait un peu plus facile. Mon père ne nous battait plus tant et certains mineurs recommencèrent même à nous parler. Mais cela ne dura pas. Un jour que je m’apprêtais à descendre travailler avec mon père et mon frère, les voix me parlèrent d’un accident terrible. Elles me soufflèrent dans l’oreille que beaucoup d’hommes allaient mourir ce jour-là. Elles dirent que la mine allait les dévorer tous en une fois, qu’elle en avait assez et qu’elle refermerait aujourd’hui ses énormes mâchoires pour toujours. A cette annonce, je fis tout mon possible pour retenir mon père et Harald. Mais je n’avais pas d’explication à leur fournir et ils me rirent au nez, me traitant de lâche et de fainéante. Comme ils ne parvenaient à rien tirer de moi, ni à me faire changer d’idée, ils m’abandonnèrent dans la cabane avec ma sœur et partirent pour travailler. Je me précipitai pour parler au contremaître. Il devait m’écouter, il le fallait à tout prix ! Dans ma panique, je lui dis alors que mes frères m’avaient mis en garde contre ce qui allait se produire, qu’ils savaient lire dans l’avenir et qu’ils voulaient nous sauver tous. Il me prêta une oreille que je cru attentive, mais son sourire narquois m’apprit bien vite mon erreur. Il m’attrapa par le col et me roua de coups pour ma soi-disant moquerie tant et si bien que je faillie en perdre connaissance. Quand il me relâcha finalement, je m’esquivai en rampant à demi et retournai à la cabane. L’attente n’y fut pas longue ; le soleil n’avait pas fait la moitié du chemin vers l’heure de midi qu’un terrible fracas me parvint. Les voix n’avaient pas un instant cesser de chuchoter, de me dire tout bas combien serait horrible le trépas de ceux qui seraient pris au piège des entrailles de la montagne. Mais je ne pouvais plus rien y faire… Je pris mon courage à deux mains et me rendit une fois de plus vers la terrible entrée de la mine. Un nuage gigantesque de poussière et de fumée s’en échappait et des hommes et des femmes criaient et couraient en tous sens. On n’y voyait pas à plus de six pieds et toute couleur semblait avoir été remplacée par un brun-gris terreux. Certains dirent que le grand treuil s’était effondré, d’autres que les étançons s’étaient rompus sans qu’on pu savoir qui disait le vrai et qui inventait des fables. Mais le résultat était le même : personne qui était descendu ce matin-là ne pourrait jamais plus remonter, des tonnes et des tonnes de roche et de terre les séparaient de nous. Ils mourraient asphyxiés dans les deux jours, alors que nous ne serions encore qu’en train de gratter la surface du formidable éboulis. Dans tout ce chaos, je vis le contremaître au travers du brouillard et des gens hagards. Il n’était pas descendu, finalement. Je ne saurai peut-être jamais s’il avait tenu quelque compte de mes avertissements ou si une autre raison l’avait retenu à la surface, mais il était en vie. En vie, et avec le souvenir de mes sombres prédictions. Il errait sans savoir quoi faire et essayait d’organiser quelque chose, mais les survivants étaient bien trop paniqués pour écouter malgré les coups et les hurlements. Il était momentanément déboussolé, mais ne tarderait guère à retrouver ses esprits. Les voix dans mon crâne me confirmèrent ce que je savais déjà : dès que le calme reviendrait, il viendrait me chercher pour me faire subir les pires sévices avant de me pendre pour me faire expier mes sacrilèges. Il fallait que je parte, il n’y avait plus d’autre issue. Je pris ma sœur, l’épée courte et l’arc de mon père, ainsi que le couvre-chef que ma mère avait trouvé il y a quelques temps déjà devant la demeure d’un noble, avant de m’enfuir loin de mon village…




Compétences :

Baratin - niveau 1 : Votre personnage est doué pour baratiner des individus parlant la même langue que lui. Cette compétence est utilisable dans la plupart des situations, lorsque, il veut gagner du temps ou décontenancer quelqu'un. Votre personnage invente alors un discours extravagant qui a pour 12 effet d'ébahir et plonger l'auditeur dans la confusion, à le subjuguer. Il ajoute un bonus de +1/niveau à ses tests chaque fois où il se retrouve dans ce genre de situation (Le MJ peut tenir compte de bonus ou malus selon la qualité du RP, la crédulité de l'auditoire etc.)

Résistance accrue - niveau 1 : Votre personnage est particulièrement résistant et robuste. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

Esquive - niveau 1 : Votre personnage, particulièrement vif et agile, est spécialement entraîné à éviter les coups en combat au corps à corps. Pour faire une esquive, vous devez spécifier, avant la résolution du round, que votre personnage va tenter une esquive. Référez-vous aux règles d’esquive pour connaitre les effets de cette compétence (voir Wiki règles, section Règles concernant le combat au corps à corps).

Vol à la tire - niveau 1 : Votre personnage est habile à dérober des objets. Un bonus de +1/niveau lui est crédité lorsqu'il tente cette action (Le MJ peut y adjoindre des modificateurs selon le nombre de témoins présents, la vigilance de la victime du vol, etc.).

Séduction - niveau 1 : Votre personnage dégage une combinaison de charme naturel et d'attrait physique. Il peut ainsi ajouter un bonus de +1/niveau pour tous les tests mettant en jeu des personnes du sexe opposé (voire du même sexe).

Réflexes éclairs - niveau 1 : Votre personnage a des réflexes exceptionnellement rapides. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau à toutes les actions faisant intervenir la caractéristique INI

Charisme - niveau 1 : Votre personnage possède cette qualité indéfinissable qui lui permet d'avoir des rapports exceptionnellement bons avec les gens qui se montrent généralement amicaux envers lui. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau (en fonction de la qualité du RP, de la crédulité de son auditoire et de la crédibilité de ses dires, le MJ peut y adjoindre des modificateurs) lorsqu'il essaye de persuader d'autres individus de pratiquement n'importe quoi, de les rallier à ses idées et a ses causes et d'intercéder en sa faveur (Cette compétence ne peut s'appliquer aux individus sujets à une animosité par rapport à la race de votre personnage ou à un présentant d'un alignement opposé ; par exemple : – chaos ou mauvais / bon -. Globalement, les personnes ayant des vues divergentes ou un certain parti-pris par rapport à votre personnage restent insensibles à cette compétence).

Acrobatie - niveau 1 : Votre personnage est capable d'exécuter des chutes, roulades, bonds, rebonds, sauts, réceptions, équilibres, etc., en ajoutant un bonus de +1/niveau sur ses tests d’acrobatie. Ilpeut aussi retrancher -1D6 dégâts à tous les dommages dus aux chutes et aux sauts ratés. (Cette compétence, a contrario de «acrobatie en combat», ne s'applique pas aux situations de combat).




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 5 Couronnes d'or ; 0 pistoles ; 2 sous


Inventaire
Chapeau
Miche de pain
Couchage portatif
Allumette
Gibecière
Petit flacon d'encre
Clous et marteau
Couverts et gobelet en bois


Grimoire

Flammèches

Courant d’air

Charisme surnaturel

Brise-os


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Fuite éperdue et inavouables habitudes; Total de 330 xp.

Renaissance et nouveau départ ; 50 xp actuellement.

Classes acquises

Voie de la Lahmiane

  • Demoiselle de la Mort
  • Beauté Mortelle (en cours).

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie de la Lahmiane
Classe actuelle : Beauté Mortelle

Dévotion religieuse

(Anciennement ; Shallya : 10 et Sigmar : 10). Plus disponible.

Autres


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