Description physique:

Izaldée est une jeune elfe élancée et sportive – compter dans les 1650 mm pour 50 kg – à la peau pâle (certain diront au teint cireux) et aux cheveux mi-longs d’un roux vif et souvent pas lavé de frais. Elle a les yeux bleu clair, qui tirent sur le vert contre la pupille. Généralement, on ne pense à ces mots qu’après être passé par une suite de synonymes tournant autour de « fiévreux ». Elle pourrait être jolie sans une foule de petits détails, du coup on a du mal à penser à elle en termes purement élogieux. Par exemple, elle pourrait avoir une jolie dentition si ses canines n’étaient pas un poil hypertrophiées. Conséquence de sa manie de se mordre les lèvres, elle les a en piteux état. Cela dit, ce sont ses mains et ses avant-bras qui obtiennent la palme en la matière : rares sont les moments où elle n’a pas de pansements, de croûtes ou de zébrures de couleurs un peu étranges.

Caractère: Dans l’ensemble, elle est relativement régulière, en ce qui concerne le caractère. On met juste beaucoup de temps à s’en apercevoir. On se laisse trop facilement distraire par la folie dure qui a établi ses quartiers entre ses oreilles. La raison de ses sautes d’humeur, de ses passages de l’hystérie à la catatonie, de ses chants discordants – elle chante d’une façon très personnelle – de ses hallucinations passagères et de ses lubies. Hum. Vu comme je la décris, on pourrait l’estimer irrécupérable. « On » aurait raison, tout bien considéré. Cela dit, elle a un sens moral très fort, même si elle perd souvent le nord. Elle se sacrifierait sans hésiter pour ses amis ou ses idéaux, elle ne recule devant aucun effort… une vraie dure. D’accord, lorsqu’elle perd les pédales, elle ne fait pas la différence entre souffler sur un pissenlit ou brasser des têtes d’enfants à coups de hallebarde, mais dans ses moments de lucidité, elle peut tuer de sang froid si elle l’estime juste ou nécessaire. Elle est forte. Complètement craquée, mais forte. Et calme lorsqu’elle est lucide. Et aussi un brin romantique. Accessoirement, c’est une fervente amoureuse du bois. De la mousse aussi, mais elle préfère le bois.

Histoire personnage: Ah, l’histoire. Vous n’obtiendriez rien de cohérent d’elle si vous la lui demandiez, mais heureusement, je suis là pour y remédier. Izaldée est née il y a 125 ans – logique – dans une communauté de taille moyenne, à deux cent cinquante bornes d’Altdorf, y a vécu presque heureuse et à l’abri. Dès le début, la bobine de ses idées était pleine de nœuds. Mais c’est vers quarante ans, à l’occasion d’une maladie qui faillit l’emporter et qui la cloua deux bons mois dans les trente-sixième dessous, qu’elle brisa toutes les lignes droites et qu’elle développa tous les tortillons sombres et sinueux qui lui tinrent désormais lieu d’esprit. Ce n’était pas pour autant l’enfant seule et rejetée, mais on évitait de lui mettre un gros couteau entre les mains. Elle aimait bien jouer avec les armes, entre parenthèses (d’ailleurs par rapport aux autres elfes, c’était plutôt sur le physique qu’elle gagnait). Elle aurait même pu se targuer de ne pas être si mauvaise que ça. De temps en temps, elle avait une chance indécente dans ce domaine – dans d’autres aussi, mais c’était plus discret. Malgré tout, elle avait compris que taper sur les gens, ce n’était pas bien. Et à force de taper sur du bois, on finit par prendre le coup. Et on s’intéresse à la technique, aux résultats, aux petites astuces et au matériel adéquat. En bref, elle lâcha à peu près tout pour verser dans le travail du bois, toujours accompagnée de ses coups de réussites catapultés directement du monde de son imagination délirante. Pour son centenaire, elle voulut prendre la route, « on » l’en dissuada gentiment, elle partit quand même, se heurta de plein fouet aux basses réalités du monde et rentra à la maison. Mais elle se sentait un peu à l’étroit. Elle reprit les chemins, avec des objectifs plus modestes, et s’en sortit plutôt bien. A certains moments, elle émergeait plus ou moins des replis de sa conscience et se retrouvait dans des lieux inconnus avec des possessions qui ne ressemblaient pas beaucoup à ce dont elle se souvenait. Il y a dix ans, alors qu’elle était revenue dans sa communauté, les jours sombres de l’invasion ternirent ses sourires. Accessoirement, ils emportèrent sa famille. Où, elle ne le savait pas, mais elle avait vaguement l’intuition qu’aller les rejoindre prématurément ne lui aurait pas démesurément plu. Elle vivota sans grande fougue quelque temps, replongea dans sa passion et piqua de la tête dans une folie encore plus dure, dans laquelle la violence et un joli couteau avaient davantage de place. La chance ne la quittait pas pour autant. La preuve, elle avait encore son nez et ses dix doigts. Généralement, on tient cet état de fait pour quelque chose de globalement normal, mais dans son cas, il s’agissait d’un véritable coup de fortune perpétuel. Quant à ses efforts dans le travail du bois… en dépit de ses particularités, elle tirait plutôt bien son épingle du jeu, au final. Enfin, il y a peu, elle se décida à poser la porte de sa demeure sous un caillou – allez savoir pourquoi, il lui avait semblé que c’était important – rassembla quelques possessions, dont quelques unes dont elle ne se souvenait pas comment elle les avait eues, et vint voir ce que c’était que la capitale.

- niveau 1 travail du bois

- niveau 1 chance

- niveau 1 divination

Nom + lien + récompenses obtenues