Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Inélïa Athild
Age: 21 ans
Sexe: Féminin
Race: Humaine
Carrière: Voie de la chasse
Lieu/ville de départ: Athel Loren
Fréquence de jeu: Aléatoire
MJ: Mestre Pongo


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 9 8 8 9 9 8 9 1 60/60
Profil actuel 8 8 9 8 8 9 9 8 9 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir)


XP disponible: 0
PC dépensés: 4


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Description physique :

« Un éblouissement de jeunesse et de grâce Fascine le regard où son charme est resté. Quand elle fait un pas, on dirait que l’espace S’éclaire et s’agrandit pour tant de majesté. »

« Je la rencontrais pour la première fois une nuit de pleine lune. Nous rentrions, Louis, Jacen et moi-même, d’une journée de chasse peu fructueuse et nous nous rendions à l’auberge que nous occupions depuis sept jours maintenant, si mes calculs étaient exacts.

C’est alors que je croisais son regard, tandis que nous nous attablions pour le diner. Elle était isolée dans un coin de l’auberge, son épaule reposant contre le mur de pierre, tandis qu’elle portait, de son autre main, un verre jusqu’à ses lèvres. Elle ne cilla, ni ne m’accorda la moindre marque d’attention. Je n’étais qu’un homme, parmi tant.

Je n’osais imaginer la dévisager avec tant d’insistance, et redoutais de la froisser. Je ne pouvais plus pourtant détacher mon regard. Laissez-moi vous la décrire, sans doute ma folie ne sera-t-elle alors plus sans raison :

Ses yeux avaient été le premier élément déclencheur. Légèrement en amande, ses iris étaient d’un bleu si clair… Un bleu semblable à celui de l’océan le plus clair et le plus pur, semblable à un ciel sans nuage.

Ses cheveux, quant à eux, retombaient en cascade sur ses épaules. Je mis un certain temps à en discerner la couleur, en raison de l’obscurité ambiante. Je les croyais tout d’abord d’un noir de jais, avant d’y discerner, à la lueur d’une bougie, quelques reflets auburn. Légèrement ondulés, ils retombaient au bas de son dos, en une tresse très lâche d’où se soustrayaient de nombreuses mèches.

C’est alors qu’elle ramenait soudainement l’ensemble de sa chevelure par-dessus son épaule droite, que je vis un symbole, une arabesque peut être, tracé à même sa peau… Je ne sus la reconnaître, et ne notais alors que la pâleur délicate de sa peau.

Les heures passant, la Demoiselle se leva alors. Je me penchais une nouvelle fois sur l’examen, malhabilement. Sa cape était ouverte, et je discernais ses vêtements. Elle n’avait rien de ces Dames de bonne famille. Sans être outrageante, elle portait cependant une tenue légère, qui laissait libre place à ses mouvements. J’avais déjà rencontré pareille tenue, prisée par les chasseurs et duellistes. A ses poignets, des bracelets en cuir. De cette même matière, une ceinture délicatement ouvragée, et des bottes usées par de longs voyages. Le reste de sa tenue était faite de tissus aux tons de la forêt.

Elle n’était pas très grande, bien que fine. Un mètre cinquante-cinq, plus ou moins… Elle semblait très agile, et sûre de ses mouvements.

Je la vis alors s’emparer d’un outil contre le mur, et me penchais légèrement pour le discerner à mon aise, et y mettre un nom. Un arc ! C’était une pièce finement ouvragée, façonnée de mains de maître. Je rougissais, honteux de mon propre arc, qui reposait nonchalamment à mes pieds. »

Description psychologique :

« Sérieuse en naissant jusque dans son sourire, Elle aborde la vie avec recueillement ; Son cœur, profond et lourd chaque fois qu’elle respire, Soulève avec son sein un poids de sentiments. » « Trois lunes pleines étaient passées, sans que je ne croise à nouveau le chemin de cette inconnue. J’avais insisté pour que nous prolongions notre séjour en ces lieux. Après moult bougonnements, mes compagnons avaient cédé. Je passais des nuits entières dans la pièce principale de l’auberge, dans l’espoir de la revoir. Mais force était de constater que mes supplications resteraient vaines…

Une nuit pourtant, alors que la nuit était bien avancée et que nulle âme n’errait encore en ces lieux, la porte grinça. L’aubergiste, sur le qui-vive, vint à la rencontre de l’étranger nouvellement arrivé. Je levais le nez de ma chope, intrigué, mais ne discernais rien de plus qu’une cape, aussi sombre que mes songes. Ils échangèrent quelques paroles, simples murmures, avant que le vieil homme ne laisse finalement la silhouette gagner une table. S’en détournant en grognant tel un ours irrité, il partit à quelques affaires, avant de revenir lui servir à boire. Sans plus un mot, il s’en alla terminer sa nuit.

L’étranger vint alors abaisser les pans de sa cape, laissant échapper une chevelure auburn, qui encadrait délicatement un visage fin, et marqué de quelques teintes curieuses. Deux longues plumes étaient accrochées à la racine de ses cheveux. Lisses et soyeuses. C’était elle.

Je me sentais tout à coup assuré et courageux (notons que l’alcool que j’ingurgitais depuis quelques heures déjà n’était sans nul doute pas totalement étranger à ce soudain excès de confiance), et me levais. Vacillant légèrement, j’inspirais profondément et me dirigeais vers cette mystérieuse étrangère. Je ralentissais à mi-chemin, retrouvant la voie de quelques doutes… Puis, secouant la tête, je reprenais ma route, tel un soldat allant à son destin ! (notons une nouvelle fois que, l’alcool aidant, je ne sus que plus tard que ma démarche ressemblait d’avantage à celle d’un canard boiteux ivre - rien que cela ! -, qu’à un fier soldat partant en quête… mais passons.)

Enfin, elle se tenait face à moi. Je m’installais sur une chaise, sans attendre permission. C’est alors seulement qu’elle daignât m’adresser un coup d’œil, suivi d’un léger haussement de sourcil. Avec quelques temps de recul, je dois m’avouer chanceux qu’elle ne se soit pas tout simplement levée, offusquée par mes mauvaises manières. Quoiqu’il en soit, elle n’en fit rien, attendant que je ne prenne parole pour justifier de ma présence.

C’est ainsi, après quelques « couacs », que je parvenais à instaurer un semblant de conversation. J’ignore si c’était dû à quelque sorte de pitié, mais quoiqu’il en soit, elle prit part à cet échange sans trop rechigner. Je parlais de moi, elle me parlait d’elle en contrepartie.

C’était une personne ouverte, et douce. Elle ne semblait à nul moment emmètre quelconque jugement sur ma personne, ce que j’appréciais fortement en l’état des choses. J’appris son prénom : Inélïa. C’était une femme sans réelle attache. Elle aimait à découvrir le monde, les sentiers les moins fréquentés… Elle aimait sentir l’herbe sous ses pieds, et écouter les oiseaux chanter. Agile, elle se prenait souvent à grimper aux arbres, et s’y prélassait longuement.

Pour autant, elle restait quelqu’un de solitaire. De nombreuse fois blessée, elle n’accordait plus aisément sa confiance. Néanmoins, une fois celle-ci acquise, elle devenait une alliée fidèle. Le reste du temps, elle restait impassible, n’accordant d’attention qu’à ceux dans la demande, ou dans le besoin.

Calme de nature, elle ne répondait pas aisément à la provocation. Ceci dit, si duel il devait y avoir, elle ne se dérobait pas. Ancienne duelliste, elle savait manier les armes légères, bien qu’elle ait voué sa passion à l’arc qu’elle maniait aujourd’hui exclusivement. Chose curieuse, elle ne chassait pas, ou très peu… »

Alignement : Bon

Historique du personnage :

« La vraie noblesse s’acquiert en vivant, et non en naissant »

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Bretonnienne de naissance, Inélïa a vu le jour au cœur même de la Cité de Quenelles. De ses parents, elle ne découvrit que peu de choses ; sa mère, décédée en couche, et son père ayant quitté le foyer à l’annonce de sa venue. Très tôt, elle fut donc recueillie par sa tante, Yrelle.

Yrelle était une femme solitaire et qui ne savait prendre soin que d’elle seule. Aussi, Inelïa fut bien tôt considérée comme une contrainte et dut subir de nombreuses maltraitances face à sa condition d’enfant, et à sa dépendance face aux adultes. Lorsqu’elle fut en âge de comprendre parfaitement, de se déplacer à son aise, elle fut mise à contribution aux tâches de la maison. C’était une enfant silencieuse, et renfermée. Elle s’exécutait, lorsqu’on le lui demandait, sans jamais rechigner.

Lorsqu’Inélïa atteint l’âge de 11 ans, Yrelle fut atteinte d’une maladie fulgurante, dont nul guérisseur ne parvint à venir à bout. Elle en mourut dans l’année.

Faute de parents proches, la jeune fille fut alors recueillie par un couple charmant venu de l’Empire, qui n’avait jusqu’alors jamais eu la chance de concevoir une famille, pourtant tant rêvée.

Helen, sa mère adoptive, était herboriste. Nulle plante ne lui était inconnue. Elle possédait une petite échoppe où Inélïa aimait à se retrouver. Elle s’installait sur le rebord de la fenêtre, et écoutait les conversations alentours. De temps à autre, Helen s’absentait, et la jeune fille prenait place derrière le comptoir. Quelques minutes durant lesquelles elle se sentait… importante. Parfois, elle se rendait auprès de ceux qui en faisaient la demande, leur apportant des soins doux mais qui eurent tôt fait de faire leurs preuves. C’est avec fierté qu’Inélïa l’accompagnait en ses déplacements. Chaque jour était riche en connaissances.

Son père d’adoption était, lui, moins présent. Il travaillait en tant que boulanger. Ainsi, il quittait le foyer très tôt, et lorsqu’il rentrait, tard le soir, il était bien souvent éreinté et peu disposé à quelque conversation ou quelque tâche que ce soit.

Pour autant, cette famille restait une bonne famille, douce et aimante. La jeune fille y connut une enfance plus clémente.

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Quatre ans s’étaient écoulés depuis la mort d’Yrelle, et Inélïa devenait une jeune femme ouverte, et agréable. Aussi, elle était studieuse et dévouée, apportant ses services dès lors que cela lui était possible. Lorsque le temps le lui permettait, elle quittait la Cité pour se rendre aux abords de la forêt de Loren. Tantôt pour rêvasser, tantôt pour aller chercher quelques plantes nécessaires aux ouvrages d’Helen.

Ce jour-là, elle s’était installée sur une branche basse d’un arbre (ce qui en soit, l’emmenait tout de même bien haut), et admirait rêveuse les rayons du soleil dansant avec les ombres des feuillages. Elle songeait à son passé, s’attardait sur son présent, et supposait son avenir. Elle était tant et si bien perdue en ces rêves, qu’elle n’entendit pas le craquement d’une brindille, ni même le froissement des feuilles mortes sous quelques pieds. Pas plus d’ailleurs que la première interpellation. Voici la seconde :

« ath Laralemenos ! »

Sortant tout à coup de ses songes, elle se redressera brusquement… Trop, sans doute, car voici que la branche vieillie sur laquelle reposait son poids vint à céder. La chute fut brève, l’atterrissage pénible. Sans doute avait-elle perdue connaissance, car elle mit un certain temps à remettre de l’ordre à ses émotions. Lorsqu’elle tenta de se redresser, une vive douleur dans le bras gauche l’en empêcha. La douleur fut telle qu’elle se retrouvait à nouveau en proie aux vertiges, et se laissait lourdement retomber sur les feuilles mortes.

Conservant les yeux clos un moment, elle tentera un nouvel examen. Elle se souvint alors de cette voix, qui l’avait interpellée et surprise… pour ne pas dire effrayée. Restant allongée, elle tournera alors sa tête, d’un côté, puis de l’autre. Il n’y avait rien alentour. Rien, ni personne… Puis, tout à coup, elle prendra conscience de la pénombre ambiante. Faisait-il nuit ? Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Ses parents devaient s’inquiéter, il lui fallait rentrer sur le champ !

Sur cette pensée, elle tentera une nouvelle fois de se relever, gémissant sous l’effort. Elle se sentait meurtrie, épuisée… Une nouvelle fois assaillie par de violents vertiges, elle se laissa retomber dans l’inconscience.

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Elle se réveillera au petit matin, tandis qu’une délicate odeur parvenait jusqu’à ses narines. Elle avait l’impression d’être passée sous une charrette, et laissera sa main glisser sur les diverses parties de co* corps, comme pour s’assurer sur tout était bien en place. Elle écarquilla les yeux, en dénombrant le nombre de pansements apposés ici et là. Etait-elle montée si haut ?

Par l’entrebâillement de la porte, elle reconnut deux voix familières, palabrant en un murmure. Son père et sa mère échangeaient frénétiquement. Elle était donc revenue chez elle…

« Ils ne les ont pas retrouvés… » commençait sa mère. « Ils ne les ont surtout pas cherchés ! » grognait alors le père, hors de lui. « Calmes-toi donc, cela ne nous avancera en rien… » « Ta fille a été attaquée par les fées de la forêt ! Comment peux-tu me demander de rester calme ! Et cette marque qu’ils lui ont laissée sur l’épaule… Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? »

Inélïa, que l’on songeait encore inconsciente, ne perdit pas une miette de cette conversation. Elle sentait perler bien malgré elle de nombreuses larmes de part et d’autre de son visage. Elle referma les yeux, tandis que l’on entrait dans la pièce.

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Six ans passés… six ans durant lesquels la vie avait été une succession de jours, fades. Inélïa n’était plus la même. Si elle conservait sa bienveillance, elle était redevenue quelqu’un de distant envers l’inconnu. Durant ces six ans, elle avait rencontré un homme, du nom d’Aiden. Bretteur et chasseur hors pair, elle avait appris à ses côtés à manier les armes légères, puis avait accordé sa préférence à l’archerie. Elle s’entraînait, jour après jour, sans relâche. Elle était devenue une femme forte mais froide avec qui ne saurait passer outre ce masque protecteur.

Si elle continuait à partager la passion de sa mère pour les plantes médicinales, et qu’il lui arrivait même régulièrement de prendre sa place au sein de l’échoppe, elle avait néanmoins quitté la demeure familiale, pour un logis modeste dans lequel elle ne passait tout compte fait que peu de temps. Elle était devenue solitaire, et se complaisait davantage dans les voyages que dans la cohue de la ville. On la retrouvait ainsi régulièrement sur les routes et chemins divers.

C’était une femme libre, bien que prisonnière d’un passé où manquait une pièce essentielle. Avait-elle jamais cessé de chercher des réponses ?




Compétences :

Chasse : Votre personnage maitrise les techniques de chasse, connait les habitudes et comportements des animaux et sait déterminer les lieux ou les débusquer. (Il est entendu que seul le MJ décide de ce que votre personnage peut espérer rencontrer dans une région donnée. En fonction du terrain et des circonstances de la chasse, des modificateurs peuvent être appliqués.) Il peut ajouter un bonus de +1 lors de ses tentatives de prise de gibier. Un échec au test de chasse indique soit qu'il n'y avait rien, soit que sa tentative s'est conclue par un échec. La marge de réussite peut être considérée comme une détermination de la quantité d'animaux pris. Bien sûr, cette activité de chasse demande un certain temps et selon le temps qui y est employé, le MJ peut appliquer des malus ou des bonus sur ce test.

Réflexes éclairs : Votre personnage est très réactif, il possède des réflexes développés. Il bénéficie d'un bonus de +1 à ses tests d'INI en réaction aux situations de surprise.

Déplacement silencieux forestier : Votre personnage, ajoute un bonus de +1 lorsqu'il cherche à se déplacer et réaliser des actions silencieusement.

Esquive : Votre personnage, particulièrement vif et agile, est spécialement entraîné à éviter les coups en combat au corps à corps. Pour faire une esquive, vous devez spécifier, avant la résolution du round, que votre personnage va tenter une esquive. Référez-vous aux règles d’esquive pour connaitre les effets de cette compétence (voir Wiki règles, section Règles concernant le combat au corps à corps).

Adresse au tir (arcs) : Votre personnage se révèle être particulièrement adroit au tir avec un type d'arme précis (à déterminer à l'acquisition de la compétence) et gagne un bonus de +1 à tous les tests de tir avec des armes de ce type.

Identification des plantes : Votre personnage sait identifier les plantes courantes et peut en repérer de plus inhabituelles. Bien qu'il soit loin de posséder tout le savoir d'un herboriste, sur un test réussi de connaissance, il peut néanmoins être capable de savoir où trouver une plante bien précise et en connaître les détails de son utilisation.




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 6 Couronnes d'or


Inventaire
Arc long 28+1d8 dégâts Précis
Rapière 14+1d8 dégâts / 12 parade Rapide
Pèlerine
Peigne
Corde
Couverture
Sac à dos



Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie de la chasse
Classe actuelle : Apprentie

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Rhya 20 0

QR Code
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