Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Florès, Armando
Age: 38 ans
Sexe: Masculin
Race: Humain
Carrière: Voie du Maître d'arme
Lieu/ville de départ: Costa Esperanza
Fréquence de jeu: 2 fois semaine ou plus
MJ: [MJ] Le Grand Duc


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 9 8 8 8 9 10 8 1 60/60
Profil actuel 8 8 9 8 8 8 9 10 8 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) 0/10/00/00/00/00/10/10/10/00/00/2


XP disponible: 75
XP dépensée: 0




Description physique :

Homme mûr de trente huit-ans, Armando possède plusieurs traits physiques propres aux Estaliens. Des cheveux foncés qu’il porte en semi afro, une barbe bien taillée à la mode de ce pays du Sud et une peau basanée. L’Estalien se défait rarement de ses vêtements au style sobre, qui lui permettent de cacher les cicatrices de ses combats passés. On peut observer sur son ventre, lorsqu’il le découvre, une plaie béante, maintenant cicatrisée, qui aurait bien pu lui être fatale n’eut été l’intervention de suivants de Shallya. Son bras gauche possède aussi une solide entaille laissée lors du même combat.

Armando n’est pas très grand, étant même dans la moyenne inférieure pour un homme, soit un mètre soixante-dix. Son poids va de pair avec sa taille près de soixante-huit kilos, ce qui causa à quelques reprises des blagues sur sa stature. L’Estalien réplique à ces dires qu’il préfère posséder sa carrure, offrant une moins grande cible à ses opposants. Son corps est tout en nerf, agile et vif.

Description psychologique :

Le passé de l’Estalien forge grandement sa façon de vivre présente. Avant les incidents impliquant sa famille, il était un homme toujours joyeux, appréciant chaque moment de la vie, aujourd’hui il est devenu plus sobre, ne démontrant que très rarement des exaltations de joie. Il demeure néanmoins un homme de bien, les préceptes de Shallya étant bien ancrée en lui, puisque c’est à cause de ses fidèles s’il est encore en vie aujourd’hui.

Armando est donc un homme charitable, qui tentera d’aider son prochain dans la mesure de son possible, ne laissant plus les faibles à leur triste sort. La perte de son fils à renforcé son côté paternaliste et lorsqu’il prend un ou une jeune pupille sous son aile, il a tendance à surprotéger ceux-ci un peu lors de leurs formations même s’il demeure un professeur strict et rigoureux.

Armando à toujours été arrogant dans ses combats, côté qu’il n’a jamais perdu aux fils des ans, appréciant toujours déstabiliser ses adversaires par de cinglantes répliques alors même qu’il combat.

Bien qu’il soit passablement agile, le maître d’arme ne possède aucune affinité avec les armes à distances, préférant de loin en découdre de façon équitable, fer contre fer. Pour lui ceux qui ne peuvent se battre au corps à corps ne sont que des poltrons, sa pensée se reflète également aux utilisateurs de la magie.

Lui poser des questions sur son passé, sans être intime avec lui, c’est s’aventurer sur une pente abrupte, l’Estalien ne souhaitant aucunement se remémorer les pertes qu’il a connues. Il lui arrive malgré tout de repenser à son ancienne vie et lorsque sa foi en Shallya ne suffit pas, une bouteille de vin Estalien l’aide grandement à surmonter sa peine encore présente après tant d’années.

Alignement : Bon

Historique du personnage :

San Dominico, il y a de cela trente-huit ans.

Le remue ménage dans la petite maisonnette, servant également d’échoppe de barbier, était fort impressionnant. Une vielle femme criait des ordres qu’un homme s’empressait d’exécuter, visiblement très stressé. La cause de toute cette agitation était fort simple, la femme dudit homme était sur le point d’accoucher et la mère de cette dernière, la vieille criarde, voyait au bon déroulement de cet acte si merveilleux.

Les heures passèrent lentement pour le futur père de famille, tandis que la dame de la maison devait endurer une souffrance intense que seul une femme pouvait connaître. Sa mère avait bien tenté de réduire sa douleur via une mixture infecte, rien à faire, le gamin se frayant un chemin vers la sortie semblait déterminé de la décourager d’avoir un autre enfant. Ma foi, il y arrivait plutôt bien.

La douleur finie par s’estomper, disons plutôt par diminuer dramatiquement. Au même moment on entendit dans la petite chambre un pleur aigu. Le bébé encore couvert de sang fut déposé dans les bras de sa mère, épuisée, mais souriante.

-Tou té nommeras Armando. Armando Florès.

Blotti contre sa mère, le poupon cessa de geindre. Son père vint poser les yeux sur son fils pour la première fois, souriant de fierté. Il répéta le nom choisi par sa femme, acquiescent de la tête.


Les années passèrent rapidement pour la nouvelle famille, voyant le petit grandir rapidement. Le couple Florès ayant décidé qu’il n’aurait qu’un seul enfant, ou du moins Anna-Maria, la mère du garçonnet, ils offrirent au petit Armando toute l’attention qu’il désirait. Le paternel, Miguël, travaillant à la maison, profitait de tous ses temps libres pour s’amuser avec son fils. L’énergique gamin ne pouvait qu’apprécier ces moments avec son père où il dépensait ce trop plein d’énergie.

Énergique, le petit l’était un peu trop même, à un point tel que ses parents durent rapidement lui trouver des activités de plus en plus physique afin de l’épuiser, au risque d’être au prise avec un enfant trop excité pour dormir où écouter quoi que ce soit. Miguël trouva finalement la solution idéale pour son fils, l’inscrire dans l’école de maniement d’arme du village, Armando devait avoir dix ans à cette époque.

Le jeune homme s’avéra être très doué, ce qui le motivait davantage à poursuivre ses apprentissages. Il passait de nombreuses heures au centre d’entraînement, au grand plaisir de ses parents qui pouvaient finalement souffler un peu. Habile et rapide, Armando développa rapidement un intérêt pour les armes plus légères et maniables, délaissant un peu les armes lourdes avec lesquelles il possédait moins d’affinité. Il participa à quelques tournois terminant régulièrement parmi les meilleurs combattants.

Ce ne fut donc pas trop étonnant qu’on lui propose un poste dans la milice locale, lorsqu’il atteint sa majorité. Armando déclina respectueusement l’offre, préférant se diriger vers Magritta, cité du sud au port fort réputé.


Magritta, il y a 15 ans.

Armando vivait maintenant depuis trois ans dans la magnifique cité de Magritta. Il oeuvrait comme garde du corps auprès d’un noble local qui le payait également pour enseigner les armes à son fils. Armando appréciait le gamin et s’efforçait de lui apprendre correctement l’art du maniement des armes. Malheureusement, le gamin n’était pas doué, mais pas du tout et cela le rendait colérique, blâmant régulièrement son professeur pour son manque de progrès. La situation devint fort lassante pour le professeur Estalien qui acceptait difficilement les reproches du jeune élève. À de nombreuses reprises il dût s’expliquer avec le père du petit, car il avait, d’après ladite progéniture, haussé un peu trop le ton sur son élève.

Armando aurait bien pu quitter le service de ce noble et son fils si capricieux, mais il ne le faisait pas. Non pas par fidélité, mais plutôt par amour. Oui, le garde du corps et professeur demeurait au service de la maisonnée par amour. Amour pour l’une des servantes de la famille, Lucinda. Amour qui s’avéra réciproque. L’idylle entre Armando et Lucinda n’aurait durée que quelques mois, si cette dernière n’avait décidé de partir avec lui, l’Estalien décidant finalement de quitter le service du noble incapable de subir plus longtemps les reproches et les caprices du jeune bourgeois.

Le couple s’établit dans un petit quartier situé près des docks, où l’homme d’arme avait trouvé du boulot. Armando devait s’occuper de la surveillance de marchandises, protégeant celle-ci des voyous en tout genre. Pendant cinq ans le couple vécu le parfait bonheur, ayant même un fils. C’est quelques mois après la naissance de Raoul que la jeune famille Florès décida de quitter Magritta pour retourner dans le village natale d’Armando, San Dominico, on lui avait offert de reprendre les rênes de l’école d’enseignement martiale.


San Dominico, il y a neuf ans

Le retour au bercail fut plus difficile que ne l’aurait cru Armando, la région étant plongée dans un conflit opposant la noblesse. Nombreux étaient les conflits armés opposant les partisans des deux camps. Bien que les guerres intestines étaient monnaie courante en Estalie, Armando, avait souhaité demeurer hors de ces conflits pour la sécurité de sa famille. Néanmoins, il fût plongé dans cette guerre malgré lui.

Don Ricardo, seigneur local, vint le trouver dans son école par une chaude nuit d’été. La guerre faisait maintenant rage depuis quelques mois dans la région et les conflits semblaient se rapprocher dangereusement de San Dominico. Don Ricardo qui craignant les pillages, avait tenté de rassembler tous les hommes d’armes valide pour offrir une résistance aux troupes qui approchaient, mais trop peu avait répondu à l’appel et c’est un homme désespéré qui entrait à l’école de maniement d’arme.

- Señor Florès, heureux dé vous revoir. Vous savez qué lé forces ennemi à notré village approche. Vous êtes oune homme doué señor Florès et vos talents sérait très apprécié dans la défense dé la ville. Qué diriez vous dé dirigé la milicia pour la bataille?

L’offre fut secondée d’une forte somme de couronne d’or. Armando réfléchit de nombreuses minutes avant de décliner celle-ci. Don Ricardo fut évidemment fort déçu de la réponse du professeur d’arme, mais l’Estalien préférait demeurer disponible pour sa femme et son fils ce qui était légitime.

Deux jours plus tard, à la tombée de la nuit, l’ennemi envahi la ville après une brève bataille contre la milice qui était rapidement tombée sous sa force de frappe. Les soldats ennemis commencèrent à piller les demeures et celle d’Armando ne fit pas exception. Le maître d’armes résista un moment, mais la loi du nombre prit le dessus. Gravement blessé, on le laissa pour mort.

À son réveil, il se trouvait dans une infirmerie, de nombreux bandages couvrant son corps. Il tenta de se lever, appelant sa femme et son fils. Tout ce remous ménage attira la femme responsable de ses soins qui tenta de le calmer un peu. Rien n’y faisait, il voulait absolument voir sa femme et son fils. Le visage de la femme s’assombrit rapidement. Elle prit la parole d’un accent Bretonnien.

-Je suis désolé monsieur, par Shallya, puissiez-vous pouvoir guérir et oublier ces atroces évènements. Ce que je vais vous dire ne pourra qu’assombrir votre vie, puisse Shallya vous montrer la lumière. Votre femme et votre fils sont morts mon bon monsieur, le petit ayant tenté de protéger sa mère après la chute de son père.

La nouvelle eut l’effet d’une massue sur l’Estalien, il retomba sur son lit de fortune. Les larmes coulèrent à flot sur ses joues, poussant cri de rage par-dessus cri de rage. Puis épuisé, il s’effondra. La prêtresse reprenant ses soins.

Temple de Shallya, Terra del Sol il y a sept ans.

Les jours passèrent et peu à peu les plaies autant physiques que psychologiques se refermèrent. Armando avait décidé de ranger les armes et se dévoua à aider les suivants de Shallya, responsable de sa survie. Pendant deux ans, il laissa de côté sa vie passée, offrant sa vie pour le service des autres.

L’incident qu’il avait subi avait forgé un fort sentiment de paternaliste chez l’Estalien et dès qu’il en avait la chance il passait du temps avec les orphelins recueillit au temple de Shallya. Il comblait en quelque sorte la perte de son propre fils. Aux fils du temps, il réussit à accepter la douleur causée par la perte, les suivants de la Déesse de la compassion l’aidant grandement dans sa guérison.

Puis vint le retour des temps troubles. La guerre fit rage à nouveau et peu à peu les conflits s’approchèrent de son nouveau lieu de résidence, Terra del Sol. Cette fois-ci, Armando ne demeura pas passif, il reprit les armes bien avant que le conflit ne touche le temple de Shallya, souhaitant éviter le désastre qui avait touché sa famille.

Pendant des jours, il entraîna la milice afin qu’elle puisse se défendre plus adéquatement contre l’ennemi. Armando n’était pas un meneur d’homme, mais il pouvait au moins enseigner à ses hommes, majoritairement de vaillants paysans souhaitant protéger leur domicile, à se battre adéquatement. Il trouva également un ancien mercenaire capable de diriger les troupes et de leur effort combiné, ils réussirent à repousser l’ennemi.

Les pertes furent nombreuses, mais la population sans défense n’eut pas à subir les contre coups de cette guerre atroce. Les fidèles du temple s’occupèrent des blessés, rendant grâce à Shallya de leur avoir épargner le sort qu’avait subi San Dominico. À ce moment, Armando se rendit compte que ses talents pouvaient être utilisé pour le bien et fortement encouragé par le clergé, il décida de reprendre du service comme maître d’arme.

Il fit ses salutations à ceux qui lui avaient permis, non seulement de survivre, mais également de guérir psychologiquement et reprendre confiance en lui et au bien potentiel de ses enseignements. Armando quitta ce jour là Terra del Sol, un peu nostalgique de laisser derrière lui les enfants sans famille et ceux qui étaient devenus « sa » nouvelle famille, les fidèles de Shallya. Néanmoins, il ne partait pas seul, il apportait avec lui, dans son cœur, la Déesse l’ayant guérit.


Costa Esperenza

Notre homme voyagea par la suite dans diverses villes d’Estalie, travaillant pour de nombreux employeurs différents, offrant ses connaissances aux autres afin de les aider à préserver leurs vies et leurs proches. Chaque fois, l’Estalien prenait soin de choisir ses employeurs afin que ses talents ne soient pas enseignés à des personnes de mauvaises intentions.

Il finit par se retrouver à Costa Esperenza, ville côtière d’un peu plus de mille habitants. Là, il entra au service d’un noble venu de l'Empire s’étant établi dans la région lors de son mariage avec une noble de la ville. Sa femme décéda, l’année précédent l’arrivée d’Armando, d’une maladie incurable. Elle avait fait une ultime demande à son époux avant de trépasser et il s’agissait qu’il enseigne à leur fille unique l’art du maniement de l’épée, elle qui en avait toujours rêvé.

L'impériale, Lord Fritz, avait d’abord été hésitant, ayant à cœur la sécurité de sa fille, puis il appris la présence du maître d’arme qui était de passage dans le village. Il s’empressa de l’employer. Une année entière Armando demeura au service de Lord Fritz, enseignant à la petite Sansa les rudiments du maniement d’arme. La fillette de dix ans s’avéra être une excellente élève, passionné et assidue. Encore une fois, le côté paternaliste d’Armando pris le dessus, enseignant à la gamine comme il l’aurait fait pour son propre fils.

Un bon soir de printemps, Lord Fritz convoqua le maître d’arme dans son bureau prétextant qu’il avait un sujet important de discussion. Armando, craignant de devoir quitter ce domaine et sa jeune élève, se résigna à son sort et entra dans le bureau la mine déconfite. Il fut accueillit par le seigneur.

-Que ce passe-t-il mon ami, pourquoi une mine aussi déconfite? Vous avez reçu une mauvaise nouvelle vous aussi?

L’Estalien sourit au natif de l'Empire.

-Non señor, jé croyais seulement qué vous alliez m’annoncer qué vous aviez décider d’arrêté les entraînéments.

Fritzne pu pas s’empêcher de rire.

-Mon cher Armando, ma fille vous aime comme un membre de la famille et je sais que ce sentiment est partagé, pourquoi voudrais-je vous renvoyer. J’ai toujours besoin de vous, aujourd’hui encore plus qu’auparavant. Assoyez-vous voulez-vous?

Ce disant, le seigneur indiqua une chaise au maître d’arme qui s’empressa de prendre place, son sourire étant de retour sur son visage.

-Bien, voyez-vous Armando j’ai reçu une missive ce matin, elle provenait de mon pays natale, l'Empire. Il s’agissait de nouvelle concertant mon père, un Baron. Il est décédé il y a de cela quelques jours et me lègue toute sa fortune et ses biens.

Vous direz peut-être qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, mais c’est loin d’en être le cas. Voyez-vous, mon père, à la mort de ma mère, s’était remarié avec une noble d’une province voisine. Cette femme était cruelle et méchante, mesquine, elle complotait constamment derrière mon père jouant les gentilles femmes en sa présence. Je ne doute pas un instant qu’elle soit pour quelque chose dans sa mort.

Néanmoins, là n’est pas le point, le testament ne lui laisse rien, à moins bien évidemment que je sois moi-même mort ainsi que ma fille, car mon père, puisse Mòrr veiller sur lui, à formellement stipuler un ordre de succession la laissant loin derrière. Si je venais à mourir avant de réclamer mon dut, l’héritage irait à ma fille. Dans le cas où celle-ci serait également incapable de réclamer son héritage, la marâtre hériterai finalement de la fortune et des biens.

Le noble pris une petite pause dans son discours laissant le temps à l’Estalien d’assimiler les données qu’il venait de lui transmettre. Il reprit sur une note de confidence.

-Armando, je ne doute pas une seconde que la sorcière a déjà engagé des hommes pour mettre fin à ma vie. Je ne peux qu’espérer le contraire. Voilà où vous intervenez mon ami. Si jamais il m’arrivait malheur, je veux que vous preniez soin de ma fille, il vous faudra la mener chez son oncle, le Baron Alberto de Riviera Roja, il habite un village du nord près de la grand ville portuaire de Bilbali. En fait, il s’agit de son oncle du coté maternel, un homme bon et juste. Il possède à sa solde de nombreux soldats et homme d’arme et il sera à même de lui offrir protection ainsi que de me rendre justice en lui permettant d’obtenir son héritage. Il a déjà été avisé des faits via une missive.

Vous vous demandez très certainement pourquoi je ne me rends pas moi-même chez lui en ce moment. La raison est fort simple, je ne souhaite pas stresser Sansa inutilement et si j’ai à mourir j’aimerais autant le faire dans le domaine de mon épouse que sur une terre maudite.

Armando acquiesça à la demande de son employeur, tentant de le rassurer en lui disant qu’une telle situation n’allait pas se produire et qu’ils étaient en sûreté en Estalie. Ce soir-là il trouva difficilement le sommeil, chaque petit bruit le réveillant en sursaut. Il pria Shallya de veiller sur la jeune fille jusqu’au matin.

Avec le lever du soleil, Armando se réveilla quelque peu courbaturé. Après un petit déjeuner frugal en compagnie des domestiques, il se dirigea à la salle d’entraînement où se trouvait déjà sa jeune élève. Le maître déposa sa rapière et sa main gauche au sol, s’emparant de l’épée de bois servant à l’entraînement. Sansa s’empara également de son épée de bois et ils commencèrent à échanger quelques coups.

L’entraînement fut rapidement interrompu par un cri de douleur, puis un autre. Armando jeta son arme de pratique reprenant ses armes, il tira la jeune fille vers lui, la sommant de demeurer près de lui. Soudainement, la porte s’ouvrit à la volée laissant apparaître Louìs le vieux majordome. Armando souffla un peu tandis que le vieillard s’exprimait rapidement extrêmement stressé.

- Señor Florès, il faut faire vite, dé hommes armés sont entrés dans lé domaine et ils ont toué presque tous lé domestiques. Y’ai réoussi à fouir alors qu’ils cé dirigeaient vers lé boureau dou maître dé la maisonne. Il y a oune passage sécret sour lé mur nord dans cette pièce, il mène au souterrain, où nous pourrons fouir en sureté. Il faut actionné lé chandélier mourale près dé la fénêtre…

Les paroles du vieil homme furent interrompues par un gémissement suivi d’un cri provenant de Sansa. Une lame ensanglantée dépassait du torse du vieil homme. Elle fût retirée laissant le corps inerte du majordome s’écrouler au sol. Une brute à l’allure patibulaire passa alors le seuil de la porte observant les deux occupants. Il sourit cruellement prenant la parole.

-Ah! Voilà enfin la petite. Sa mort fera de moi un homme riche. Écarte toi Estalien et je te laisse la vie sauve, ceci ne te regarde pas.

-Personne né touche à la pétite. Préparé toi à rencontrer Mòrr, pouisse t-il être indoulgent avec toi lors dé ton trépas.

Le combat qui s’en suivit fût de courte durée, l’homme engagé pour tuer la jeune fille aveuglé par sa rage ne fût pas de calibre pour l’agile maître d’arme qui para les deux premières attaques de celui-ci avant de le contrer de la pointe de sa rapière au niveau de la gorge. La crapule s’effondra au sol dans un gargouillis sonore.

Armando ne perdit pas une seconde, entendant des bruits de pas dans le couloir, il saisit Sansa par la main et la mena au passage secret. Le maître et sa jeune élève refermèrent derrière eux le passage qui les mèneraient à la sûreté, s’empressant de suivre les couloirs menant au souterrain.

Après quelques minutes, Armando se rendit compte que la petite était encore sous le choc et il stoppa leur progression afin de la calmer.

-Né t’en fais pas Sansa, jé souis là pour té protéger. Rappelle toi té entraînément, oune esprit trouble né peut pas cé battre correctément. Tou dois té calmer si tou veux pouvoir m’aider et sourvivre. Yé sais qué c’est difficile pour ton père, mais sache qué yé loui est fait oune promesse. Yé loui ai promis de té mener en soureté chez ton oncle le Baron Alberto de Riviera Roja et yé compté bien ténir ma promesse. Deux options s’offrent à nous, la mer ou la route dou nord. Personnellément, yé crois qué les brigands payés pour commétre cé massacre sourveilleront lé port, mais la décision té reviens.

En la forçant à prendre part aux décisions, Armando aida sa jeune élève à ce calmer afin de réfléchir. Une fois sortir de sa torpeur, elle pris la parole un peu hésitante.

-Je crois que la route du nord sera préférable. J’aurai besoin de votre épée maître. S’il recherche une jeune fille autant leur compliquer la vie en coupant mes cheveux.

Armando acquiesça, sa jeune élève démontrait beaucoup de sagesse malgré son jeune âge. Une fois sa besogne terminée, elle rendit sa lame au maître d’arme. Le duo reprit sa marche. Après quinze minutes, le tunnel déboucha dans un sous-bois situé à l’orée du domaine. D’où ils étaient, ils purent apercevoir de la fumée émanant du manoir. Une larme roula sur la joue de la jeune fille qu’elle s’empressa d’essuyer. Armando observa les alentours. Tout semblait calme, ils ne leurs restait plus qu’à quitter cet endroit et rejoindre les terres du le Baron de Riviera Roja, chose qui n’allait très certainement pas être facile.




Compétences :

AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : Votre personnage peut utiliser ses deux mains avec la même habileté et dextérité et ceci sans subir de malus lors des tests. En ce sens, il ne subira aucun désavantage lorsqu'il, pour une raison ou une autre, combattra ou tentera une opération quelconque avec l'une ou l'autre de ses mains. De plus il a un bonus de +1 en ATT et en PAR s'il utilise une arme dans chacune de ses mains pour combattre (Attention, cela ne signifie pas qu'il puisse attaquer deux fois dans le même round et le bonus apporté par cette compétence ne peut être supérieur à +1 ; en d'autre terme, cette compétence ne peut être amélioré au-delà du niveau 1)

BRAVADE(S): - niveau 1 : Votre personnage sait trouver le mot ou la phrase qui “blesse” lors d'un combat. Il peut ainsi lancer une remarque ou une insulte qui, sur un test réussi, troublera et déconcentrera son adversaire, lui donnant un malus de -1 sur ses caractéristiques ATT et PAR durant 1D3 rounds, le temps pour lui de se ressaisir. La bravade ne peut être tentée qu'une seule fois par adversaire, et nécessite que ce dernier parle la même langue que votre personnage. (Le malus pour votre adversaire ne peut pas excéder -1 ; cette compétence ne peut être améliorée au-delà du niveau 1)

COUPS PRECIS(S)(A): - niveau 1 : Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire frapper et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise :

DESARMEMENT(S) : - niveau 1 : Votre personnage peut choisir de désarmer un adversaire plutôt que de lui porter un coup. Antérieurement à la résolution du round par le MJ, vous devez déclarer qu'il va tenter une manœuvre de désarmement. Il ajoute alors un bonus de +1/niveau à sa caractéristique d'ATT. Si l'attaque est réussie, son adversaire est alors désarmé, sinon rien ne se passe. Les armes arrachées des mains de l'ennemi, sont alors éjectées dans une direction aléatoire à 2D6 mètres. (Il est bien entendu que cette compétence ne peut être utilisée contre des créatures qui bénéficient d'attaques naturelles : morsures, attaques caudales et autres).

ENSEIGNEMENT(A): - niveau 1 : Votre personnage a cette facilité à transmettre son savoir et à enseigner à un élève (un de ses compagnons par exemple) une compétence qu'il a acquis lui-même. L'élève disposant d'un tel maître peut ainsi apprendre beaucoup plus facilement et donc beaucoup plus vite. (Les modalités de l'apprentissage sont librement déterminées par le MJ. Ce peut être, par exemple un cout moins important de Xps ou une durée plus courte d'un apprentissage)

ESQUIVE(S): - niveau 1 : Votre personnage, particulièrement vif et agile, est spécialement entraîné à éviter les coups en combat au corps à corps. Pour faire une esquive, vous devez spécifier, avant la résolution du round, que votre personnage va tenter une esquive. Référez-vous aux règles d’esquive pour connaitre les effets de cette compétence (voir Wiki règles, section Règles concernant le combat au corps à corps)




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 4 Couronnes d'or


Inventaire
Veste de Cuir Armure Légère (5pts protection : Torse, dos, bras) -
Main gauche 8+1d6 dégats, 8 pts parade Ne peut pas être utilisée comme arme de jet mais peut être utilisée en conjonction avec une autre arme ; +2 PAR
Rapière 14+1d8 dégâts, 12 pts parade Rapide
Gibecière - Une long sac de cuir porté en bandoulière.
Nécessaire de rasage - Comprend un rasoir, un blaireau et de la crème de noix.
Couchage portatif - Doublé de fourrure.
Bourse - Un endroit sûr pour des pièces d'or.
Outre - En cuir et au bouchon de liège.


Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du Maître d'arme
Classe actuelle : Bretteur

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Shallya 20 0

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