[Lucy] Un coup de vent

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Les Zones Maritimes représentent l'ensemble des mers et océans du globe. Les mers peuvent être calmes et propices à milles découvertes, ou être traîtresses...

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy] Un coup de vent

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Martin [MJ Assistant]


Conduite par deux commères aux traits alarmés et babillant dans tous les sens à Lucy dans leur étrange et guttural langage, la courtisane fut conduite en direction du "donjon". En réalité un tas de pierres grossier mais doté d'un intérieur plutôt chic, vu le degré d'architecture local pour le moins primitif...
Au moins, mettait-on les petits plats dans les grands pour la recevoir.
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Jet mag : 16
Passant devant ce qui semblait être un "garde", plus une espèce de milicien ou de bandit, la non-morte, escortée des deux matrones, eut tout loisir d'observer les lieux tandis que s'ensuivait un genre de discussion entre les indigènes, inconscients de la nature infiniment supérieure de celle qu'ils avaient l'auguste honneur de recevoir et qu'ils, pourtant, traitaient si pauvrement. Ainsi, les deux mégères faisaient-elles divers mouvements des bras pour désigner la vampire "blessée", en s'adressant à un type bizarre, lui aussi vêtu d'une jupe, bien que plus soigneusement tissée et cousue et remontant jusqu'aux épaules, comme une espèce de tunique, alors qu'il était ceint d'un genre de cape maintenue en place sur un côté d'épaule par une broche en cuivre, ou peut-être en or. Mais alors du vieil or, ambré celui-ci.

Il y avait assez peu de monde dans les lieux. Les mégères, le garde, le chef, et quelques autres personnes présentes aux côtés du "chef" ou sur les bancs en contrebas. L'air était étonnamment tiède malgré le feu, qu'elle percevait sur le côté, sur lequel chauffait un petit chaudron. Le feu devait n'avoir été allumé que depuis peu pour expliquer l'humidité des lieux...

Quoi qu'ait été dit au cours de "l'audience", Lucy fut entraînée vers l'un des côtés de la salle pour descendre des escaliers afin d'entrer dans une salle mitoyenne où semblait fumer en permanence des encens bien que, là aussi, l'air soit assez frais... Au milieu des fumées se trouvait une silhouette tournant le dos aux arrivantes.
Image Dè tha sin ?

Chaidh aon a ghoirteachadh. Ach chan fhaigh sinn dad. Is dòcha gu bheil De Neuland.

Ach dè tha iad a ’dèanamh san sgìre ?

Chan eil fios againn. Is tu an aon fhear a tha ga bruidhinn. Dèilig ris agus bruidhinn ris.

Damn gwan.

S'avançant finalement vers la non-morte, l'inconnue pressa sa main sur le front de celle-ci avant de l'enlever, se rendant compte que la blessure n'était guère profonde - ayant eu le temps de se refermer entre le moment du combat et l'arrivée de Lucy au village -, plus un impressionnant scalp qu'autre chose de dangereux. Quant au bras de la non-morte, celui qui pendait le long de son corps, la femme médecine retroussa sa lèvre droite en observant l'état du membre. Faisant s'allonger la non-morte sur le ventre, elle se glissa dans son dos, s'empara du bras et tira violemment celui-ci.

Jet end : 9 réussite
La vampire eut à craindre que les coutures de son bras ne cédèrent... mais le fil tint bon et il n'y eut nul besoin de jouer aux légos. Relevant ensuite la non-morte, elle fit s'asseoir celle-ci sur un banc de pierre, histoire de mieux pouvoir observer son visage, s'assurant une dernière fois que le scalp n'était pas trop grave, pour ensuite passer une bande de toile autour du crâne de la fille de la nuit tenue en place avec une agrafe en bois.
Les derniers soins effectués, la chamane interrogea la courtisane... En reikspeil ? Sa prononciation était laborieuse, avec un horrible accent, la forçant à répéter plusieurs fois, lentement, la même chose afin de se faire comprendre de Lucy.

Où viens tu ? Comment le sang ?

A la réponse de la non-morte, la devineresse sembla s'agiter, affichant une grimace d'horreur et de dégoût. Se relevant, elle prit par le bras Lucy vers la salle du trône d'où elle revenait. L'ambiance était relativement calme, lorsque la druidesse exprima au chef les origines des blessures de Lucy, l'assemblée commença à s'agiter, et le suzerain, lui, avait adoptée une gestuelle que la non morte pouvait deviner comme étant loin d'être amicale à son égard, d'autres questions suivant, et chaque réponse de la courtisane semblait agiter davantage l'homme et l'assemblée, faisant ressortir une haine de plus en plus palpable à mesure que Lucy répondait aux questions par l'intermédiaire de la druidesse. L'homme sembla sombrer dans une folie haineuse où chaque réponse de la marienbourgeoise servait à alimenter la folle obsession du potentat local.
Puis, tout dégénéra rapidement. Comme on aurait pu le prévoir au vu de l'évolution du "dialogue", le garde à l'entrée s'avançant, sa lance à la main, tandis que l'assistance se faisait elle-même haineuse et que l'homme se levait de son trône pour s'emparer d'une hache de pierre... La druide, n'étant guère en reste, avait sorti une méchante dague, avec la vilaine intention de s'en servir...
Jet observation : 8
réussite. Le chef affiche une expression "figée" à chaque fois que la druide fait la traduction. Comme s'il restait coincé dans un instant précis.

Jets ini
Garde : 15
Druidesse : 8
Lucy : 4

Lucy agit avant la druidesse
Jet ini
Jet hab opposés : 15 contre 9
6 contre 17. Lucy passe le garde et accède à la sortie.

Le village :
Jets ini :
Garde : 19
Lucy : 10
Jet escalade : 13 + escalade + acrobatie = 13 + 1 + 1 = 15
10, réussite
Filant, comme à son habitude, aux quatre vents, la non-morte eut, pour une fois, Ranald de son côté, celui-ci choisissant de ne pas se jouer d'elle. Tournant rapidement sur elle-même, la vampire échappa à la poigne meurtrière de la druidesse qui, l'instant d'avant, lui déboitait son bras, pour se jeter dans les bras de l'homme lige... Ou, plus exactement, lui prendre l'épaule, et s'en servir pour pivoter et le contourner à pleine vitesse, sans que celui-ci n'ait le temps de comprendre ou d'agir ; la non-morte se trouvant déjà dans son dos qu'il n'avait pas encore fait demi-tour.
Les pieds à l'entrée, Lucy escompta sur le fait que le village ignorait qu'on comptait la pourrir à mort à la suite d'un jugement plus qu'arbitraire et injuste où elle n'avait même pas eu l'occasion d'acheter convaincre le juge comme dans la majorité des pays civilisés... Et elle en eut pour son argent, déjà une "foule" - de quatre personnes - faisait route vers elle, armée d'objets divers et variés, affichant d'autant de rictus de haine... Et d'envie ?
Mais las, la fille de la nuit n'avait que faire de ces péons qui lui désiraient tant d'attention - et comment savaient-ils qu'on allait lui faire la peau ? C'était une tradition locale ? - et préféra prendre la poudre d'escampette, prenant encore une fois de vitesse les indigènes, ces foutus autochtones bien trop balourds pour pouvoir s'en prendre à Elle, Lucy Trend, la représentante de la plus noble aristocratie qui ait jamais foulée le Vieux Monde... et potentiellement cet îlot boueux dégueulasse attardé sauvage et barbare. Vivement qu'on remette les pieds dans un endroit civilisé.
Fonçant vers le mur qu'elle avait escaladé précédemment, elle regrimpa celui-ci mais dans le sens inverse cette fois-ci et, une fois arrivée au sommet, se laissa tomber.

Et bien lui en prit. Car une autre sentinelle s'était manifestée, cette fois-ci en direction de la "porte" du rempart, et avait fait mouvement vers elle. Pis encore, ce gros balourd de sauvage qui l'avait repérée, avait à la main un ustensile qui, bien qu'extrêmement primitif, à l'aune de ce que leur technologie de sauvages consanguins cannibales troglodytes pouvait faire, avait le grand désavantage d'être pointu.
Oui, mesdames et messieurs, on allait aujourd'hui assister à un tir aux pigeons... à la javeline.
Ou c'est du moins ce qui était au programme si, une fois encore, maudit soit-il, Ranald n'était pas intervenu. Et au lieu d'avoir un porc-épic pour les enfants, on avait... rien.
Le garde avait lancé sa javeline là où Lucy était l'instant d'avant, celle-ci lui passant juste au dessus de la tête, arrachant quelques cheveux, alors que la courtisane s'était laissée tomber de l'autre côté du mur juste au bon moment.

Quelle indignité.

Une indignité d'autant plus grande que la gazelle courait vite, et que celle-ci avait l'audace de courser les indigènes qui s'étaient élancés à sa poursuite, sans pouvoir la rattraper, le temps pris pour ouvrir la porte ou escalader le mur ayant fait perdre aux poursuivants toute chance de mettre la main sur leur proie.
D'autant plus que, pour une raison qui semblait étrange à Lucy, à seulement une vingtaine de mètres du rempart, les horribles péquenauds que voilà, se contentaient de la fixer salement, sans pour autant faire le moindre pas vers elle. Elle avait beau les huer, les provoquer ou quoique ce soit, rien n'y faisait, ceux-ci, toujours aussi haineux et envieux, ne bougeaient pas.
Et non, il n'y avait pas un géant, un ogre ou un collecteur d'impôt qui se trouvait là, décourageant la foule à venir chercher Lucy par la peau des fesses et lui arracher la peau pour en faire un sac de cuir Lwi Vitoni.
Par contre, il y avait une route ou du moins l'équivalent bretonnien d'une route, bretonnien façon Moussillon, c'est-à-dire un tracé de terre plus ou moins distinct de la boue et des marais, qui s'enfonçait dans la nature, le passage d'êtres humains ayant fréquenté cette partie précise de terre ayant laissé une trace dans les lieux. Donc plutôt un genre de piste, comme en laissant les gobos dans les terres arides lors de leurs migrations.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Je savais bien sûr que cela allait être difficile de convaincre qui que ce soit dans ce village de m'accueillir. Après tout de ce que j'avais lus sur les Norse, ce n'était pas le peuple le plus diplomate... ils étaient sauvages, xénophobe et attaché à leur tradition. Cependant, soit j'avais dit une bêtise, ou alors ils étaient juste vraiment stupide mais ils décidèrent d'un coup de se montrer plutôt agressif. Mais ils étaient justement bien trop agressifs. Croyant qu'ils allaient avoir la visite des cyclopes je me proposai en garantie, qu'il pouvait m'enfermer et me remettre aux monstres s'ils finissaient par venir mais... rien n'y faisait, ils n'écoutaient plus et même la Shaman avait décidé de vouloir ma peau.

Rester ici était donc une mauvaise idée. Cependant, une idée germa dans ma tête à la place de la simple fuite. Je pouvais courir oui mais dans un village que je ne connaissais pas remplis de gens qui voulaient juste ma peau... Cela ne donnerait certainement pas du bon pour moi. J'étais déjà morte, alors pourquoi ne pas tenter de justement se faire passer pour morte ? Se laisser embrocher par une lance ou une épée et faire comme si je venais de rejoindre le royaume de Morr ? L'idée était assez original... mais il y avait deux principaux inconnus à ce plan. Le premier était que je ne connaissais que vaguement comment je fonctionnais en tant que vampire. Et le deuxième c'était que je n'avais aucune idée de ce qu'ils feront de mon corps une fois « morte ».

Je préférai donc de prendre le coup de la fuite car au final, j'avais de l'expérience dans le domaine au moins. Et contre toute attente, cela fonctionna plutôt bien. Je parvins à sortir du... « Palais » ? Pour me retrouver vite dans la rue. J'avais espéré une petite seconde que la population mettrait du temps avant de se rendre compte de ce qui se passait et ensuite viendrais s'en prendre à moi. Mais non, ils étaient déjà fourche en main prêt à m'attraper... à croire qu'ils c'étaient passés le mot. Mais peut m'importait car je pouvais malgré tout fuir... les rues offraient plus de possibilité. Dernier détail a regler, c'était sortir de la ville maintenant et... la porte était tout sauf la bonne option... clairement on m'attendrait et je risquais d'être bloquée. Donc, autant sortir de la même méthode que j'étais rentrée : la pallissade.

Et tout ça pour finir le cul sur le sol.... Un javeline m'ayant frôlé la tête... mais bien « vivante » et surtout hors du village. Pas le temps de me féliciter que je repris alors ma course constatant que les villageois avaient décidé de me pourchasser malgré tout. Cependant, une vingtaine de mètres plus loin je pus observer que les habitants ne me poursuivais plus... ils étaient... la à me regarder... furieux mais immobile. Je compris alors qu'autre chose de plus dangereux se trouvait vers la ou j'allais, mais en observant... il n'y avait rien. Cela fut fort étrange et je ne savais pas trop quoi penser. Étais-je plus en danger dehors que dedans ? Finalement je décidai de courir un peu plus loin pour me mettre à l'abri derrière un rocher, hors de vu des villageois.

Maintenant que faire ? Ce que je pensais être mon meilleur espoir c'était plutôt mal fini et je n'avais survécu que par chance. Comment les villageois ont fait pour ne pas réussir à m'attraper malgré leurs avantages... je ne comprenais pas. Je pouvais prendre le chemin de terre, mais ou cela mènerait ? Cela risquait d'amener à un petit village de pécheur et surement utiliser par les villageois du village d'ont je viens de sortir. Et qu'est-ce que je ferais là-bas ? Courir une nouvelle fois ? Voler une barque de pèche dont je ne saurais pas m'en servir ? Personnellement j'irais voir plus tard... peut etre... je devais d'abord m'occuper d'un plus gros problème.

J'avais soif, j'étais blessée, j'avais mal au pied et j'avais besoin de me régénérer. Je devais boire même si je n'avais pas particulièrement faim. Et là je pouvais tenter plusieurs choses. Je pouvais chercher un animal sauvage herbivore pour une meilleure simplicité... ou attendre qu'un villageois sorte du village pour m'en prendre à lui. Cela allait être une juste vengeance pour ce qu'ils m'avaient fait.

-Bon... j'aurais pas besoin de ça.

Retirant le manteau de fourrure pour dégager ma poitrine et mes épaules, obtenant une meilleure liberté de mouvement, je vins alors m'être mon plan en place dans ma tête. J'allais roder autour du village, guettant l'entré pour voir si quelqu'un sortirait ou voudrait rentrer... mais surtout observant autour de moi pour un quelconque animal sauvage. Cependant, je voulais un humain... Norse... de ce foutu village.

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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]


Plutôt que de prendre la route, la non-morte décida que les impudents qui avaient osé poser la main sur sa divine personne - oui ! - allaient goûter à son courroux tandis qu'elle goûterait à leur sang. Insigne honneur et échange tout à fait à l'avantage de ces dégoûtantes vermines qui se voyaient accorder le privilège de lui servir de repas. Le premier qui s'éloignerait du village allait être goûté et dégusté. Et elle passerait ses nerfs sur ce nouveau jouet. Puis un peu de musique ne ferait pas de mal pour l'aider à se détendre un peu. Quelques cris de douleur lancés au ciel sonneraient comme une douce mélodie...

Mais cela nécessitait de mettre la main sur un morceau de viande et donc de prendre son mal en patience en observant les pourceaux depuis les rochers. La lande entre elle et le village était vide de toute présence et seuls de rares lièvres se manifestaient, cherchant leur pitance à travers les herbes et la tourbe du lieu, faisant fi de la bruine régnant sur place alors que la mer, au loin, était toujours battue par la tempête.

Elle en était donc réduite à observer le village de loin. Morne village, où nul ne semblait, pour son plus grand ennui, sortir afin d'aller sur la plage ou autre chose. Ces bouseux étaient-ils donc des reclus ? Des sédentaires sédentarisés ? Il n'y avait même personne sur le muret primitif qui servait de rempart au lieu ! Impossible de mettre la main sur l'un de ces misérables sacs à viande ambulants et de le vider de son sang jusqu'à la dernière goutte. C'est qu'elle avait faim elle !

Alors certes, il y avait bien des lièvres dans le coin mais bonjour la chance pour mettre la main dessus. D'une, Lucy était une simple citadine et si elle voulait s'emparer d'un des rongeurs et bien la confection de pièges à lapins lui était inconnue puisqu'elle n'en avait jamais vu. Donc pas de collets. Pas de lance ou d'arc, non plus, pour chopper ces coureurs. Restait donc... la course ! Trop impatiente pour se planquer dans un coin, se recouvrir d'herbes et de terre et rester immobile pendant un long moment, Lucy préférait se balader, au hasard, dans le vain espoir de tomber sur une bestiole dans les environs du village - gardant toujours celui-ci en vue - et de courser une proie lorsqu'elle en repérerait une. Piètre méthode de chasse...
nb jets : ini/2 = 5
Jets ini opposés (lapin ini 10) :
3, 10, 16, 5, 16 contre 3, 10, 15, 9, 18
soit 4 réussites.
La "nourriture" nétant pas volontairs pour être saignée : Pvs récupérés/2 : 15x4/2 = 30
Lucy récupère 30 pvs. Ses pvs passent donc à 71
... mais qui, curieusement, sembla fonctionner. Assez en tout cas pour que la vampire puisse se rassasier quelque peu. Bon, ce n'était pas très ragoutant par contre ; les bestioles n'étant pas soigneusement cuisinées comme elle y était habituée. Ici la non-morte dut arracher elle-même la tête des bestiaux pour boire directement à leur gorge le liquide chaud alors que les animaux se débattaient autant que possible dans une suite de tics nerveux alors même que parfois décapités. Autre souci pour Lucy : certaines bestioles avaient des tiques et des puces. Et ça c'était dégueulasse. Presque écœurant car, après tout, qui était prêt à déguster de la viande qui avait abrité des parasites ? Bien peu de monde ayant reçu l'éducation de Lucy ! On pouvait attraper des maladies en bouffant ça... ou pis encor'.
Quoique... Qu'est-ce qu'elle y connaissait en viande ? Si ça se trouvait, pour elle, ça n'était que des protéines en plus que ces petits machins blancs...


Mais voilà que venait le soir. Déchirant avec effort les tendons qui l'empêchaient d'accéder à quelques gouttelettes supplémentaires de sang, arrachant quelques os d'une cage thoracique, assez salie par les déchets, puisque ne pouvant découper soigneusement sa viande, celle-ci n'ayant pu être cuite, bouillie ou rôtie, elle en avait eu un peu partout, ce fut une Lucy quelque peu débraillée qui observa le promontoire sur lequel se trouvait le village qu'elle avait quitté en catastrophe et ses locaux tarés, désireux de mettre fin aux jours des éléments exogènes au groupe sans autre forme de jugement, et qui perdaient rapidement leurs couilles dès qu'ils s'éloignaient un peu trop des remparts de leur localité.
Observant encore et encore, bénéficiant de sa vision nocturne, la non-morte pu constater que, comme en plein jour, pas une sentinelle n'était là pour se tenir sur le rempart de pierre, cette "muraille" primitive qui protégeait les lieux de la faune environnante.
Il y avait certes quelques torches de posées çà et là, mais c'était tout. Sans effort, elle pu remonter, et se tenir prostrée sur le chemin de ronde, discrète, n'ayant attiré l'attention de nul dans la place, tandis qu'elle observait les masures, les allées, normalement désertes. Après tout, qui restait dehors à cette heure, alors que le vent claquait, que la bruine gênait et la nuit s'enfonçait dans les ténèbres, les nuages sombres masquant les rais de lumière des deux lunes dans le ciel ?

Un inconvénient pour les autochtones, un avantage pour Lucy, qui pouvait clairement observer, comme en plein jour ou presque, les lieux. Et ainsi repérer... pas grand chose.
Jet observation : caché
Car en effet, il ne se trouvait pas grand chose à observer. Juste des masures, portes et volets fermés. Et le donjon aussi, d'où se dégageait la lumière de quelques torches au étroites fenêtres, situées en hauteur.
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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Ce lièvre n'était certes pas la proie que j'avais révé... cependant, il avait été bien assez nourrissant pour ce que j'avais en tête. Observant du haut du mur les habitations, je cherchais une proie à l'extérieur. Mais contre toute attente le village était comme... endormis. Il n'y avait même pas de garde à l'extérieur pour surveiller... malgré qu'ils croient que des monstres cyclopes allaient les attaquer prochainement. Je ne comprenais pas un tel laissé aller, mais dans mon cas... peu importe, j'allais en profiter en leur faisant comprendre qu'il y avait bien plus dangereux que ces hommes crapauds à un œil.

Descendant des murs tout en reprenant ma forme vampire pour une meilleure efficacité, je vins rejoindre la maison la plus proche, tentant d'ouvrir la porte, mais qui était verrouillé... ou plutôt bloqué, surement par une barre de bois. Les gens étaient vraiment allés dormir malgré le danger qu'ils imaginaient ? Je vins alors changer de zone, m'approchant de la fenêtre que je forçai de toutes mes forces, utilisant pour la première fois vraiment ma nouvelle force. Le voler éclata comme si il s'agissait que d'un fin bois secs. A l'intérieur, deux personnes, un couple, se réveilla un peu brutalement. Sans plus attendre, je me jetai à l'intérieur pour tuer l'homme d'un coup de dague, suivit ensuite de la femme dont j'apportai la gorge à ma bouche pour boire et terminer de me soigner mais... Au moment de mordre, la femme disparu... tout comme le corps de son mari... et enfin même la maison.

J'étais plutôt troublé par tout ça. Est-ce qu'il venait d'y avoir ici une illusion dans toute la maison ? Un piège ? Pourtant il n'y avait pas de bruit à l'extérieur malgré que la femme eu le temps de crier. Je finis par ressortir, décontenancé par ce qui venait d'arriver et dehors alors que la pluie c'était mise par tomber. De quoi rendre tout ça un peu plus désagréable... mais aussi de pouvoir couvrir mes pas et mes actions. Cependant, une fois sortie, une vieille femme se trouvait là, assise sur un banc, me faisant signe de l'approcher. Elle avait l'air gentille mais après ce qui venait d'arriver dans la maison, je ne croyais plus vraiment ce que j'avais devant mes yeux. Cependant, petit à petit, voyant la femme par terre et demandant de l'aide. Je réalisais peut être qu'elle devait être bien réel.

Je vins l'aider à se relever et à l'amener a l'intérieure de sa « maison »... sa masure plutôt. Elle s'assit sur son lit mais au même moment un homme entra et chargea la vieille femme. Je compris rapidement que j'avais bien fait de ramener la dame ici, elle ne semblait pas être appréciée par le village, surement savait elle quelque chose. Facilement, je pus me défaire de l'homme dont le corps resta bien présent. Cependant, il y avait du bruit dehors, surement d'autre personne. Un coup d'œil vers la vieille dame pour voir qu'elle était sous le choc. J'allais devoir la sortir d'ici pour comprendre ce qu'il se passait même si elle ne parlait pas ma langue. Je vins alors observer ce qu'il se passait dehors... mais à peine avais-je eu le temps de voir une foule assemblé devant la maison.... Que quelque chose se planta dans mon dos. Tournant la tête, je vis que la vieille avait maintenant un couteau et une sacré vigueur dans le corps.

-Qu'est-ce que ??

Sans chercher à comprendre, je vins me défendre, la frappant une première fois pour l'écarter de moi. Cette dernière contre attaqua, me touchant une nouvelle fois, mais cette fois je vins l'achever de mon côté. J'allais en profiter pour boire, mais encore une fois... tout vint disparaitre... sauf les gens dehors.

Je m'étais encore fait duper... j'ignorais ce qu'était ses illusions mais elles étaient très réaliste, capable de blesser. Cependant, je ne pouvais réfléchir ici tout de suite, j'étais en danger. Hors de question de sortir par la porte donc je vins sortir par la cheminé, l'escaladant de l'intérieur pour ressortir sur le toit où je me cachai, puis redescendit. Retourner vers les remparts fut facile malgré que je vins croiser un homme bien armé. Ils mettaient les bouché double pour me retrouver. Une fois sortie, toujours quelque peu consterné par tous ces évènements, je vins m'approcher des portes sans vraiment savoir ce que je cherchais moi-même pour être honnête. J'avais encore des doutes d'avoir si oui ou non tout ceci était une illusion... ou si... j'étais juste en pleine démence. Cependant, le javelot que je pris en pleine poitrine me rappela clairement que si c'était bien une illusion... elle était très dangereuse.

Sous le choc, je parvins tout de même à m'éloigner à une distance convenable, mais cette fois, je ne cherchais plus à me cacher du village cette fois, vu qu'il ne semblait pas pouvoir me poursuivre, je pouvais rester visible dans la pleine sans problème. Je vins prendre un temps pour réfléchir, tout en retirant le javelot que j'avais dans la poitrine. Il était clair que tout ceci semblait être sans douter une forme de magie très puissante... de l'illusion ? Ou de l'invocation. Toujours est-il que... soit c'était la shaman qui en était la cause... ou alors c'était un objet magique. Et dans les deux cas... cela voulait dire qu'il y avait surement des objets qui me seraient utile pour apprendre la magie. Je vins ressortir la pierre que j'avais « emprunter » à la sorcière de mon décoté. Peut-être que cette pierre me sera utile pour ce qui allait se passer. Je la rangea par la suite dans le foulard me servant de ceinture.

Je vins retirer le châle qui couvrait ma poitrine qui de toute façon... à cause du sang... était foutue. Je préférais aller seins nus pour la suite. J'allais chasser un peu de lièvre pour reprendre un peu de sang et être de nouveau en forme. Une fois cela fait, j'allais retourner dans le village... direction le donjon pour trouver ce qui était magique.

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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]


Lucy entre dans le village sous forme vampirique.
Jet Mag : 16 (échec)
Force les volets de la maison la plus proche.
Un jeune couple : attaque l'homme.

Ini au premier tour. Attaque aux deux dagues : 8 et 4
12+1d6 et 8+1d6 + 10x2x2 = 12 + 1 + 8 + 3 + 40 = 71
71 - 8 = 63
jet end : 9 raté de 1
pnj 1 est mort.

Jet int pnj 2 : 7
pnj essaie de se lever
jet ini : 1
Pnj 1 se lèvre avant que Lucy ne réagisse et commence à crier (insulte, aide ?)

jet hab/2 pnj 2 : 7 échec
Jet att Lucy : 3 et 5
12+1d6 et 8+1d6 + 10x2x2 = 12 + 1 + 8 + 2 + 40 = 70
70 - End = 62
jet end de pnj 2 : 4
elle est encore en vie.

Ini à Lucy.
jet att : 19 échec sévère
ini opposées : 3 contre 20
gratuite pour échec critique de pnj 2

C'en est fini pour elle.


Jet ini (observation) : 9
réussite.
La vieille est ce qu'elle semble être, une personne âgée.
Pénétrant dans le village empli de ténèbres, dissimulée sous le fin rideau de bruine, Lucy, tel un loup, entra dans la bergerie. Le bétail endormi, peu méfiant en apparence, elle allait pouvoir laisser parler sa faim, sa vengeance, sa haine juste et tous trembleraient devant son courroux. La piste des morts laissée derrière elle ne connaîtrait aucune fin...

Sa première victime ? Elle l'avait choisie au hasard car, comme la mort qui fauchait au gré du vent et des éléments, elle mettait fin à leur existence sur un caprice. On pouvait dire ce que l'on voulait sur Mòrr, elle n'avait aucunement l'intention, elle, de prendre son temps. Fonçant vers une maisonnée choisie sur un coup de tête, elle s'enquit de la porte de celle-ci... Fermée. Bien sûr. Tant pis. Se dirigeant vers de solides volets en bois, Lucy arracha ceux-ci, les envoyant valdinguer au loin, à moitié vermoulus qu'étaient les clous en bois. Aucune chance pour eux face aux muscles surnaturels de la non-morte, véritable calamité invoquée céans par Mannslieb.
Entrant par le trou désormais libre de tout obstacle, la fille de la nuit eut tout loisir d'observer les asticots se remuer, émergeant lentement d'un sommeil impudent. Ce n'eut tenu qu'à elle, elle aurait fait subir les pires sévices à ces pauvres fous qui osaient ne pas se lever immédiatement pour lui tendre leurs gorges respectives. Non. Elle n'en eut pas le temps, laissant plutôt toute sa rage et sa haine s'exprimer pour elle, sautant sur ce qui, dans les ténèbres de l'habitation primitive, était un homme.
Oh, lui, elle ne le manqua pas, pas du tout. Celui-ci, n'ayant même pas eu le temps de se lever, fut prestement égorgé et poignardé, une lame s'abattant avec force sur sa carotide, traçant une vilaine coupure bien moche au cou, tandis qu'une autre lui perçait le cœur comme au premier jour de ses vingt été, lorsqu'il avait marié sa belle et tendre épouse.
Belle et tendre épouse qui ne tarda d'ailleurs pas à le rejoindre dans la tombe car, à peine son sang s'écoulait-il au sol, que celle-ci eut tout juste le temps de lancer un cri qu'elle se faisait perforer les poumons à grands coups de dague.
Un bon travail de fait. Elle n'avait maintenant plus qu'à...

Qu'à...

Qu'à rien du tout. A peine en avait-elle fini avec ces hérétiques qui, la journée d'avant, avaient osé poser la main sur elle que ceux-ci disparaissaient, comme se dissipant dans l'air. Elle qui avait croqué un morceau de chair, il n'y avait rien d'autre en bouche que de la poussière.

Assez désemparée par cette... déception, la vampire sortit, quelque peu confuse, errant sur quelques pas dans le village... Elle remarqua alors ce qui semblait être une personne âgée assise sur un banc. Mis à part le fait qu'elle ne semblait pas affectée tant que ça par la bruine, elle était tout à fait normale.

S'ensuivit un moment étrange, où cette personne fit signe à Lucy de venir vers elle. La vampire faisait de tout son possible pour l'ignorer, et ne surtout pas l'approcher, ayant en mémoire ce que le taré de la journée avait essayé de lui faire, à elle, sa déesse. C'est-à-dire l'envoyer rejoindre le divin alors qu'elle avait tant à profiter du terrestre. Un acte impardonnable car le servant avait osé prendre une initiative qui n'était pas la sienne. Il ne connaissait pas sa place dans l'ordre des choses. Tout simplement horrible, quoi. Un individu ignoble. Un misérable insecte qu'elle comptait bien écraser sous sa botte pied si l'occasion se présentait à elle un jour.


Finalement, lorsque la vieille dame tomba en essayant de se relever, faisant du bruit lors de sa chute au sol, Lucy finit par se convaincre qu'elle avait là sous les yeux quelque chose réellement fait de chair et sang, et non pas ce qu'elle prenait ou comprenait comme étant une illusion.
Soupçons renforcés lorsqu'elle put "peser" la vénérable doyenne, et même sentir son pouls, puis lui offrit son épaule pour la porter vers... un genre de masure. Une masure pauvrette, encore plus moche et sale que le reste de ce village situé dans le trou du cul du monde.
Ouvrant d'une main la porte de la cahute, Lucy, estimant que cette chose était tout à fait correcte, mortelle, raisonnable, contrairement au reste des parasites vivant dans le lieu, observa quelque peu le décor de ce qui servait de demeure à la vieille fidèle en devenir de son culte, de sa personne divine et sacrée.
Toujours maugréant des mots dans sa langue impie, barbare, arriérée, la vampire ne fit attention à la doyenne, et, alors qu'assise sur une chaise en paille de facture assez décente pour que l'on se donne la peine de relever son existence car pareil ouvrage d'artisan méritait qu'on y fasse attention, vu la fosse à purin dans laquelle était la non-morte, on entra.

On entra, non pas en toquant à la porte, mais presque en défonçant celle-ci. Un type, musclé, trempé, roux, était entré avec violence dans les lieux et se dirigeait fermement vers la vieille dame dans le but de.... Eh bien on ne le saura jamais car Lucy le planta sournoisement dans le dos, pile entre les omoplates, en charmante demoiselle qu'elle était. Décidément le sang coulait énormément ce soir. Ou alors c'était juste parce qu'elle était dans les parages. Allez savoir.
Ah. Et en parlant de sang, celui de cette sale vioque aigrie et fourbe, comme pour le couple, avait disparu. De même qu'une partie du décor des lieux.
Jets ini opposés : 19 et 6
Lucy se fait attaquer de dos par surprise.
6 et 19 en ATT :
(12 + 1d6) x 2+ 6x2 = 24 + 6 + 12 = 42
42 - end = 42 - 10 = 32
Lucy perd 32 pvs

Lucy décide d'attaquer.
1 et 6 en ATT
1 de Par en face.
12 + 2 + 8 + 2 + 40 = 62
62 dégâts contre 16 de parade + 8 End = 38

deuxième tour :
Att : 12, 11 et 17, 4 en face.
1 attaque de pnj : 12 + 2 + 6 = 20
20 - 10 = 10

Troisième tour :
Att : 9 7 contre 12 et 20
Lucy la tue.

Jet mag : 15
Quand ça veut pas ça veut pas...

jet d'observation : 17 raté, elle ne voit pas l'indigène sur le rempart
10+1d8 - End = une Lucy à 6 pvs
Jetant un œil dehors, à moitié cachée derrière la porte, légèrement inquiète à l'idée d'avoir été suivie ou découverte, la divine existence qu'elle était, eut la double et désagréable surprise, d'une, de voir une foule, encore assez faible au niveau de la densité de sac à viandes chargés de sang et d'hormones, relativement peu accueillante, armée de toutes sortes d'objets encore moins commodes que leur sales mines de péquenauds.
La seconde surprise était que ses vêtements payés à prix d'or était désormais encore plus sales. Eh oui. Inconsciente de la valeur extrêmement importante des tissus, la doyenne, pour une raison qui était inconnue - quoique la folie et des comportements irrationnels en présence du divin existaient et pouvaient aisément se concevoir - avait décidé, pour une raison ou une autre, de vilainement poignarder la non-morte dans les côtes. Provoquant, de fait, un vilain saignement sur le tissu. Désormais celui-ci, durement négocié et payé, était fichu, et bon pour le lavage.
Communiquant à cette salope ce qu'elle pensait des personnes qui abimaient ses biens si bien acquis, la courtisane entreprit de sauvagement planter cette connasse de merde et d'en faire un tableau sur un des murs de cette masure de merde qui se trouvait dans ce PUTAIN DE VILLAGE DE MERDE !!!

Pour des raisons tout à fait évidentes, Lucy eut du mal à mettre en branle ce magnifique et incritiquable plan superbement bien ficelé. Pourquoi donc ? Son génie avait-il donc rencontré un intellect supérieur ou égal au sien, pourtant déjà extrêmement conséquent ? Ah ! Vous divaguez ! Ce genre d'humour ne vous sied pas.
Non. La réponse est toute autre. Si l'appel à la haine, pour laisser celle-ci s'exprimer avec toute la violence que l'on était capable de déchaîner, était une chose merveilleusement bien considérée en certains cercles, il ne fallait pas oublier que ces mêmes cercles n'oubliaient pas de former leurs membres ou, le cas échéant, de les bourrer de drogues récréatives, mais tournées vers un usage plus martial. Que ce soit de la simple gnôle avant un assaut que les machins fumés pour ne pas ressentir la douleur et décupler les forces du consommateur.

Le point était que Lucy n'avait aucun des deux éléments précités. En conséquence, elle fut par moment extrêmement maladroite, à l'aune des talents martiaux d'une vieille dame de 80 ans. Et encore. Celle-ci avait pour elle l'avantage d'une riche expérience passée, quand bien même elle était incapable de faire des miracles dans son état présent. Elle eut juste le temps de salement amocher la panse de Lucy.
Et ce saligaud de Ranald ne l'avait pas faite frapper ses vêtements si beaux et coûteux. C'était toujours un plus dans sa situation.

Ce combat épique de... 30 secondes peut-être ? fut mis à terme lorsque Lucy, à force de coups de couteau dans le vide, finit par toucher quelque chose.

Toujours est-il que, observant les lieux et réfléchissant à une échappatoire qui lui permettrait d'éviter de se faire suriner/lyncher/empaler/brûler par une foule en colère, elle ne put que déplorer le pauvre choix architectural du lieu qui ne disposait de fenêtres permettant d'accéder de l'autre côté de la maison, pas plus que l'existence d'une seconde porte. Or, il se trouvait qu'elle était très peu encline à ressortir par là où elle était entrée...
Aussi fut-ce dans un éclair de génie qu'elle eut une idée différente, issue de son esprit génial et pas du tout inspirée de mésaventures passées avec un nabot par une nuit de Mannslieb qui s'était introduit au bordel en passant par la cheminée.

Oui. Elle allait escalader - et escalada - l'étroit conduit qui servait de cheminée au lieu. Avec un certain succès puisque, si elle parvint en effet à se dépatouiller suffisamment pour dégager de là par le conduit de cheminée, avec beaucoup de suie sous les ongles et encore plus sur la peau, les cheveux et ses vêtements - définitivement foutus à moins d'un lavage poussé - et, une fois accédée au toit, eut la merveilleuse idée de la journée de ne pas se relever et se mettre à faire la danse du ventre avec pour public une foule meurtrière en bas de la scène, mais plutôt de doucement ramper pour se faire tomber de l'autre côté du toit en chaume, et, de là, marcher sur la pointe des pieds vers le rempart, sans faire de bruit, en faisant un certain crochet.

Une bonne idée que celle-ci, car si elle s'était précipitée au dehors en courant, elle serait certainement tombée sur le bout de muscle doté de pattes et d'armes qu'au détour d'une masure elle aperçut, se mouvant vers la masure de la sale vieille peau qui l'avait saignée et qu'elle même avait saignée en retour. Une occasion en moins donc de se faire farcir le lard.
Une occasion qui aurait pu permettre à Lucy de dégager de là en un relatif bon état si, une fois dehors, celle-ci s'était contentée, comme toute personne sensée, de disparaître plutôt que de rester et faire une observation détaillée des portes fermant l'entrée du village dans le but d'établir un nouveau style artistique révolutionnaire.
Car sa démarche volontaire destinée à changer l'art à la surface du monde et sa manière de le pratiquer lui valut un trou dans le ventre.
Trop occupée à... faire ses trucs, la vampire n'avait pas remarqué l'indigène sur le rempart, armé d'un javelot. Ni ledit javelot. Seulement le violent choc qui l'avait envoyée au sol et, paniquée, la fit courir dans tous les sens dans la lande.

Toute personne sensée se serait arrêtée là. Lucy, elle, décida de remettre le couvert malgré le fait qu'elle fut presque à moitié crevée, que ses vêtements étaient réduits à l'état de loques quasi inutilisables, qu'elle était dans un lieu inconnu, avec une peuplade primitive inconnue, et, qui plus est, seule.

Et que la seule source de sang à proximité semblait être des lapins. Une animal pas particulièrement nocturne. Après il y avait les chouettes. Mais Lucy était une citadine. Donc il n'était pas donné qu'elle sache vraiment ce que c'est, comment ça se chasse ou rien. Par contre les mulots c'était comme des rats non ? Juste un peu plus petit... Et bien moins juteux que du lièvre.

Fait intéressant, le cristal qu'elle avait volé à la mage semblait dégager une petite lueur en cette pleine lune, lorsque les nuages s'étaient écartés à un moment pour laisser passer les rayons de celle-ci...
Remarquant cet étrange phénomène, la fille de la nuit s'empara du caillou, afin de le placer à l'air libre, l'exposant au clair de lune, tenant celui-ci de ses doigts, dans l'axe des rayons de lumière malsaine de Mannslieb. Ou Mòrrslieb ? Allez savoir ! Elle n'était pas une érudite observant le ciel. Surtout qu'à Marienburg il y avait une sacrée pollution lumineuse... Mais hors de tout esprit à la rigueur scientifique, ce qui intéressait Lucy était surtout... ce caillou rose. Ce petit caillou, en cristal, qu'elle tenait dans la main, qui lui semblait magnifique, à pulser de sa lueur rose, ce si joli rose... Il était comme un cœur, un petit cœur, magnifique, qu'elle tenait en main, à l'inénarrable beauté.
Un monde était entre ses doigts, et il ne tenait qu'à elle de l'obtenir... Devant ses yeux ébahis, remplis d'admiration devant pareille beauté, bien plus digne de prières qu'elle même... Devant ce cristal, Lucy se remit à rêver. Là où elle avait mis de côté ses désirs, pour se soumettre à des contingences plus matérielles, plus directes, elle se remit à rêver, rêver d'un monde où ses pulsions étaient réalité, libres de toute entrave qu'elle s'imposait et qu'on lui imposait. Un monde de liberté, de liberté absolue pour elle même... Et ce monde était à sa portée. Elle n'avait qu'à... Lâcher. Sombrer. Tomber dans le gouffre, et laisser la chute faire son œuvre. Délicieuse et puissante œuvre la conduisant à un monde de liberté absolue et de plaisirs innommables dont elle n'aurait jusque-là que put esquisser les contours... Tout ce qu'elle avait à faire, était de lui laisser une place en son sein. Crève-toi un œil, ouvre-toi le front, et nous nous en irons...
Jet de résistance mentale : 20.... Praise Sigmar
Ou c'est ce qui se serait produit si, dans un éclair de panique primaire, la non-morte n'avait immédiatement brisé le cristal de ses doigts puissants... Rompant immédiatement le charme, ce charme si agréable et hypnotique. Mais c'était inutile. Il était déjà là. Elle avait rompu le contenant... Et le contenu était toujours là. Comme un nuage de poussière, une fine fumée prit forme... Pour immédiatement foncer sur une Lucy encore quelque peu hagarde. Prise d'assaut, la chose surnaturelle sembla la noyer dans son miasme, l'étouffer en lui entourant la tête... Pour finalement pénétrer dans celle-ci. Lucy avait refusé la manière douce malgré ses efforts pour lui être agréable ? Tant pis, elle allait juste employer la manière forte. S'infiltrant par le nez, les yeux, les oreilles et la bouche, cette saloperie mystique ne fit aucun effort pour ménager son hôte, lui infligeant douleur après douleur au sein même de son être, se taillant un passage sans aucune grâce vers le centre nerveux, ou ce qui devrait l'être, de son hôte.
Lucy, quant à elle, avait l'impression d'être ravagée par une armée de fourmis à l'intérieur de son corps, celles-ci piquant et creusant sans cesse la chair... A ceci près que la douleur n'était pas ici physique, et donc possiblement soignable, diminuable, mais psychique, mentale, et qu'elle ne pouvait rien y faire.
Impuissante, elle avait l'impression d'être noyée, comme si de l'eau entrait dans ses poumons, désagréable expérience s'il en était, humiliante même. Jean lui avait assuré qu'elle était désormais au-dessus de la basse plèbe, supérieure à l'élevage qui leur servait de bouffe... Mon cul, oui ! Jamais ne s'était-elle sentie aussi malmenée, humiliée ! Et sa rage était complètement inutile puisqu'elle n'avait rien contre qui la tourner si ce n'était la douleur cette putain de douleur !!!

Puis, aussi douloureux que tout ceci était, la douleur disparut. Soudainement.

La bave au lèvres, groggy, ou du moins autant que pouvait l'être un vampire, la fille de la nuit, étendue au sol, essaya de se relever du coude, avant de comprendre ce qui s'était passée... Sans effet. Tournant de l’œil, elle observa son bras qui était toujours là, bien attaché, et ressaya. En vain. A nouveau. Hurlant de colère à l'égard de cette enveloppe mortelle si défectueuse et de ces saloperies de bouseux primitifs qui l'avaient abimée et réduite à cet état... Elle observa une anomalie. Pas un bruit ne sortait de sa gorge. Rien. Que pouic. Nada. Un truc de dingue.
Puis; sans qu'elle s'en rende compte, elle se releva complètement. Se tint la tête. Fit une roulade. S'écrasa pitoyablement par terre, et roula au sol.
Sauf que de tout cela, Lucy n'avait rien ordonné à son corps. Ce n'était pas normal du tout.

A ce moment-là, tout être vivant, fut-il une basse créature humaine ou même gobelinoïde, se serait mise à paniquer, courir dans tous les sens en hurlant à la lune. Et c'est effectivement ce que fit cette prévisible et petite existence nommée Lucy. Sauf que, là encore, il y eut un souci. Cette petite entité tout à fait négligeable hurla, certes, mais son cri ne déboucha sur rien dans l'air frais de la lande. Au contraire, il se contenta de résonner dans son esprit, et lui fut renvoyé au visage par une sorte d'écho. Le fun...

Heya. Tu en as de la chance tu sais ?

Essayant de se retourner pour voir qui pouvait bien s'adresser à elle ainsi, avec cette voix enfantine, là encore, Lucy essuya un échec.

Non. Je suis là. Non, pas là, idiote. Ici. Juste là, suivit d'un bras qui s'agitait devant "ses" yeux.

Oui. De toi, répondit cette petite voix enfantine suivie d'un rire. Tu as un chic corps tu sais ? Je sens qu'on va bien s'amuser termina-t-elle, trahissant une légère connotation sinistre à la fin de sa répartie...



Lucy chasse dans la nuit du mulot : +10 pvs
Plus des lièvres dans le matin et l'après midi.
Lucy chasse le matin : 6, 4, 17, 6, 10 contre 8, 7, 13, 15, 20, soit 4 lièvres de capturés
Lucy a 16 pvs
16 + 15x4/2 = 46
20, 1, 3, 18, 9 contre 12, 1, 5, 16, 15 soit.... 3 de pris.
Du fait de possédée, Lucy bénéficie de +1 NA donc double le nombre de lièvres qu'elle peut chasser :
11, 9, 18, 10, 9 contre 12, 9, 15, 7, 20 soit 3 de pris.
Total de 6 lièvres. 15x 6 / 2 = 90/2 = 45
45+46 = une Lucy à 91 pvs
Lucy est possédée. La pierre rose dont fait mention le post est un morceau d'un bâton de soumission (Slaanesh) de la magus mis en morceau dans ses bagages pour éviter certaines questions. Il y avait le bois, fait d'une branche issue d'un arbre ayant poussé dans les désolations, et une pierre dans laquelle était enfermé un démon de Slaanesh.

Étant donné son échec critique en résistance mentale, Lucy est désormais possédée !

Règles concernant la possession (avec l'accord du Péji) :
Chaque fois que Lucy essaiera d'obtenir quelque chose du démon dans sa tête, elle aura à négocier pied à pied. Que négocier, alors qu'elle n'a pas d'âme ? Le contrôle de son corps !
Morceau par morceau, si Lucy n'y fait pas attention, à chaque marchandage, le démon pourra contrôler, à tout moment, une partie de celui-ci.


Actuellement, elle a échangé 1 doigt de sa main droite pour avoir accès aux sorts du domaine de Slaanesh (lorsque possédée), ainsi que tout ce qu'entraîne une possession, c'est à dire :
  • 3 points de folie
  • 1 NA
  • 2 points de maîtrise de l'aethyr
Uniquement durant la possession.

Pendant la possession, le démon peut imposer un ordre à Lucy à moins qu'elle ne souhaite s'y opposer, sous un jet d'int/2.

Lucy a également perdu 3 autres doigts de sa main droite en échange d'informations sur la nécromancie. Elle a ainsi appris qu'il y avait des traces de nécromancie. L'aethyr a été manipulé au Sud de la région. De la Dhar a été manifestée. Puissante, attestant la présence d'au moins un nécromant.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Sur le moment cela avait été véritablement... terrifiant. Cette impression incomparable d'avoir quelqu'un d'autre dans son propre corps, une impression d'être violer au plus profond de soi, une âme étrangère, établie dans un petit coin de sa propre tête qui pouvait agir en toute impunité. J'étais intrigué, en colère, joyeuse, effrayé, furieuse, amusée... tout cela à la fois à différent moment et au final de tout ça, de toutes très longue négociation, de ce long marchandage, j'avais obtenu finalement des choses plutôt utiles. Des informations sur la nécromancie et enfin plus de pouvoir qui me permettait de me sentir pour de vrai bien plus supérieur à la normal. Tout cela pour juste quatres doigts. De toute façon le démon ne pourrait pas faire grand-chose avec. Cependant à l'avenir, je devrais trouver un moyen de négocier autre chose que des parties de mon corps, je voyais très bien ce qu'il... ou elle voulait faire et je n'allais pas la laisser contrôler plus. Cependant si je ne trouvais rien, j'allais devoir le... ou la faire sortir.

Mais en attendant, malgré cette initiale première expérience désagréable, j'étais plutôt satisfaite, je me sentais bien plus forte qu'avant et j'avais des informations sur ce que je recherchais le plus. J'avais bien plus avancé qu'avec la sorcière. Bien sûr je n'arrêterais pas les cours de cette dernière pour autant, mais très clairement, j'étais bien plus motivé à apprendre quand j'ai un aperçu de ce que je peux faire. Et dans le cas présent je n'avais pas qu'un aperçu, j'avais un véritable éventail de possibilité. Cependant, je n'avais pas encore essayé d'utiliser cette nouvelle magie de ce slaanesh dont la voix me disait tant de bien... timidité... ou alors je ne savais pas trop quoi en faire. Je verrais le moment venu. En attendant, j'appréciais discuter avec Yen alors que je me dirigeais plein Sud, vers ces fameux necromanciens.

-Alors Yen ? Tu es un homme ou une femme ? Je dois dire que c'est plutôt dur de le savoir vu que... tu sais... tu es dans ma tête et que je ne peux pas voir à quoi tu ressembles. Je dois dire que je te vois comme une femme, une belle femme... fine... les cheveux roses... mignonne... une grosse poitrine... et... pas très grande. Les filles pas trop grandes c'est mignon après tout.

Je souriais en pensant à ça, observant le paysage, mais sans trop y prêter attention plus que ça, juste que j'étais sur le bon chemin.

-Je te préfère en fille. J'ai eu assez de mauvaises expériences avec les hommes. Enfin je veux dire, les hommes sont utile pour faire du bien mais... c'est tout, j'aime plus trop leur faire confiance. Jean par exemple c'était mon copain et il m'a enfermé pour me « protéger »... pfff... qu'elle connerie... Mais par contre qu'est-ce qu'il était bon pour me faire plaisir. Tu sais qu'il m'a initié avec a cette pratique venant du Cathay... ou du Nippon... je sais plus... mais le truc avec les cordes... qu'est-ce que c'était bon, je prenais mon pied et lui aussi d'ailleurs, il se gênait pas pour faire toute sorte de trucs alors que j'étais attachée, ça faisait mal mais j'ai appris à aimer... et encore plus maintenant que j'ai trouvé ce culte bizarre dans les égouts. Oh !! Et puis il y avait aussi Frederik, lui il...

Je finis par m'interrompre dans mon long discours en voyant au loin, les espèces de cyclope qui m'avaient attaqué avec les marins la première fois, je n'appréciais pas vraiment les revoir, mais heureusement je pouvais les contourner. Mais... yen voulus au contraire que j'aille à leur rencontre. Je n'étais vraiment pas sûr, je ne voulais pas de nouveau finir taillée en pièce. Mais elle assurait pouvoir discuter avec eux. Je finis donc par aller voir les monstres, persuadée que j'allais finir rapidement en morceau... mais... Yen prit la parole et les monstres ne nous attaquèrent pas, au contraire ils allèrent nous présenter leur chef.

Je devais bien admettre que j'étais impressionnée, si Yen était capable de négocier avec des monstre pareille, ça serait plus simple pour moi. Le chef était dans une grotte maritime, Yen continua de parler avec lui avant enfin de me dire qu'il était possible d'avoir des informations sur le nécromancien, mais à un prix... des vies à ramener, six ou n'importe qu'elle multiple de six. Cela ne me dérangeait en rien, au moins je n'avais pas à payer encore de partie de mon propre corps. J'acceptais sans aucun soucis, surtout qu'une fois la nécromancie en poche ils allaient les avoir leur six malheureuse victime et bien plus encore.

Les informations n'étaient pas encourageantes à continuer mais... au moins je savais précisément où chercher. L'un des necromanciens avaient tué l'autre, puis a fait son armée tout en s'attaquant aux cyclopes. J'aurais préféré une cible affaiblie mais... il fallait faire avec. Surement que le necromancien ne s'attendrait pas à l'attaque d'une simple petite jeune et innocente frêle vampire. Par ailleurs, les monstres voulaient qu'il paye... ils allaient payer... autant de fois qu'il le faudrait. Il ne fallait cependant pas s'y méprendre, je me fichais d'aider ces cyclopes, mais si je pouvais faire ne sorte qu'ils me soient redevable... je pourrais trouver un moyen pour qu'il paye leur dette.

Une fois qu'un guide me soit affecté pour aller vers la demeure du necromancien, nous sortîmes de la grotte pour reprendre la route.

-Je suis sûr qu'on va s'amuser avec ce nécromancien.

Je marquai une petite pause... avant de réaliser que j'étais déjà en pleine discussion avec Yen... et...

-On c'était arrêté ou déjà ? Ah oui !! Frederik !! Un petit gros, marchand ennuyeux du nord de l'Empire. Chiant à mourir dans ses discutions, sa façon de se comporter... Mais qu'est ce qu'il était bon pour s'occuper de mes pieds. Ils les adoraient... bon... tout le monde doit les adorer c'est une évidence. Mais lui il était capable de faire tellement avec. Je me souvenais qu'un moment il voulait me faire une surprise, tester quelque chose de nouveau avec mes pieds. Mais... j'ai jamais pu savoir... c'est dommage car j'étais sûr que j'allais adorer. J'espère trouver un jour quelqu'un qui pourra mixer les deux en même temps... sur mon pied droits en tout cas vu que c'est le seul qui peut ressentir.

Je marquai une pause, observant le cyclope qui nous guidait avant de chuchoter pour Yen.

-Tu pourrais pas t'en charger ? Après tout slaanesh il est super doué dans ce domaine ? Donc toi aussi nan ?

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]


D'interminables tractations eurent lieu avant que Lucy ne se laisse convaincre, d'une part, de ne pas foutre hors de son esprit à grands coups de pieds psychiques l'intruse et, d'autre part, de lui céder quelques quatre de ses doigts en échange d'informations. Elle lui donnait un accès total à une grande partie des sorts emmagasinés dans "l'esprit" de sa "colocataire" qui, en plus de cela l'informait, pour aiguiser son intérêt pour elle, que effectivement, si il était hors de question d'aider Lucy dans l'étude de la nécromancie, car c'était puant, sale et moche, et que ça attirait les mouches, les asticots et autres saloperies comme le "gros tas vert dégueulasse", mais qu'il n'était en revanche pas hors de propos d'informer la non morte de l'existence, par exemple, d'un crétin, ou plusieurs, pratiquant cette stupide chose qu'était la manipulation de la dhar quelque part au Sud de l'île....

Ah. Et pendant qu'elle y était, il fallait que cette voix se présente.

Xhnbde’njdf,Trgthoko'Yen-Vang’Zog-toranoet, Héraut de Slaanesh et sixième servante du cercle de l'illustre Xhnbde’njdf,oajzjn-dzedaret’mil-toranoet. C'est par cet illustre nom que les mortels me supplient d'accorder les faveurs du prince... Mais bien entendu, je ne peux m'attendre à ce qu'une existence aussi insignifiante que la tienne puisse comprendre toute les significations symboliques de mon illustre patronyme. Tu m’appelleras donc maîtresse. Ou Yen.

Hum... Je vois... fut, en revanche, tout ce que la voix répondit aux incessants bavardages de la non morte. Quand celle ci lui laissait le temps d'en placer une sur le chemin, déjà à travers les landes, puis ensuite en traversant les chaos de rochers qu'elle avait précédemment empruntée avec le groupe, arrosés par la bruine avec, toujours, comme d'habitude, la tempête au large toujours la tempête, qui poussait les embruns sur le chemin de la vampire, peignant la pierre et le granit de son eau gelée et salée, lavant et transformant ces lieux en patinoires dont Lucy elle même avait à se méfier par moments, de crainte de chuter depuis des hauteurs conséquentes. Mais le temps, néanmoins, semblait s'arranger, au moins un tout petit peu. Ou alors c'était juste elle qui s'y faisait, à cette île humide et fraiche, vivifiante diraient certains, glacée, d'autres.
Une marche nocturne assez monotone quoi, uniquement ponctuée par les échanges sibyllins de la voix aux incessantes pipeletteries balancées par Lucy à celle ci sur son passé dont elle se souciait comme d'une quiche.... Ou pas. Car n'obtenir que des "je vois", "dis m'en plus", "certainement", "c'est intéressant" et autres répliques du même genre, pour inciter la créature à continuer son babillage certes énervant et inintéressant pour une créature aussi raffinée et cultivée qu'elle, mais néanmoins nécessaire pour récolter des informations sur la non morte et mieux cerner celle ci, alors que la vampire, un coup s'écorchait les pieds sur des coquillages morts, un coup glissait sur du granit par trop humide ou saignait de la cuisse, ayant par trop mal calculée les sauts entre deux rochers. Mais ça n'était qu'une moitié de problème, l'un des deux ne ressentant qu'une douleur amoindrie.... alors que le second lui faisait souffrir le martyr !

Mais, dans son malheur, son chemin rencontra à nouveau celui de ces horribles reptiles cyclopes bipèdes. Louée soit son génie et ses sens à la perspicacité légendaire, elle avait repérée ceux ci avant qu'ils ne la repèrent, foutus écailleux de merde qui l'avaient presque réduite en en morceaux avec leurs haches de pierre primitives là.... Partie pour éviter ces choses là en faisant un long détour, la non morte mit néanmoins le holà à cette approche du problème lorsqu'une petite voix qu'elle connaissait désormais un peu mieux lui suggéra une course d'action alternative pouvant apporter des bénéfices à leur petit duo.
Toute personne sensée, en pleine possession de ses moyens, aurait évidement hésité à sauter au milieu d'un groupe de non pas un, ni deux, ni trois, mais quatre de ces machins.
Dans la même tendance, toute personne sensée, en pleine possession de ses moyens, aurait évidement hésité à laisser un démon dans sa putain de tête et ensuite lui raconter sa vie, ses envies et misères au point de lui faire la confidence comme à une vieille amie.

Heureusement - ou non - Lucy n'était pas une personne sensée en pleine possession de ses moyens. Juste une folle, devenue vampire, encore plus déjantée que de son vivant, ayant une soif de nouvelles sensations, encore plus lorsque son état ne lui permettait plus de ressentir aussi intensément qu'avant.

Aussi laissa-t-elle le contrôle de sa langue, sa mâchoire et ses cordes vocales à la créature de l'aer, sauta au milieu de ce gros tas de viandards armés, belliqueux et pas loquaces, puis.... Ne fut pas taillée en pièce directement. Juste ceinte d'armes et d'envies de meurtres de la part de créature plus hautes qu'elle, qui.... ne se jetèrent pas directement sur elle. Encore moins lorsque la voix dans sa tête se fit entendre de tout le monde, et se mis à parler dans une langue étrange, inconnue de Lucy, mais ne laissant pas de marbre les êtres écailleux. Lucy eut même la bonne - ou mauvaise - surprise d'en voir baisser leurs haches. Il n'y aurait donc pas moyen d'expérimenter à nouveau des sensations inconnues et excitantes.

Tout juste put elle profiter de l'eau de mer, suivant les créatures sous l'eau, plongeant jusqu'à quelques cinq mètres de profondeur, avant de suivre ses "guides" dans une grotte sous marine, puis de remonter, avant d'enfin émerger dans une sorte de bassin, ceinte d'attention de ses "hôtes", faisant preuve de toute l'hospitalité dont ils étaient capables pour lui souhaiter la bienvenue, au moyen de divers lances pointées vers Lucy par des bestiaux similaires, quoique légèrement plus petits que ceux l'ayant amenée là.
Là encore elle se vit accorder un léger sursis, assez long pour ne pas être transformée en hérisson directement lorsque la voix de se manifesta à nouveau, apaisant par quelques mots inconnus les créatures, s'exprimant dans ce langage qu'elle ne comprenait pas.

Sortant du bassin, la non morte emboita le pas des créatures, à travers des galeries décorées non pas de pierre nue, comme on aurait pu s'y attendre chez des primitifs batraciens, mais de totems ornés de crânes, voir de bannières miteuses, assez mal préservées à cause de l'humidité des lieux, mais néanmoins intactes. Puis, fait bien plus digne d'attention, il y avait la lumière. On y voyait clair, malgré l'absence de torches, bougies ou autres outils si communs dans le monde civilisé. Au lieu de cela, il semblait qu'à divers intervalles une espèce de lanterne était suspendue au "plafond", et irradiait d'une étrange lueur, permettant à Lucy de distinguer les endroits où elle mettait les pieds. Une pierre inconnue était prise dans ces "lanternes". Et non, ça n'était pas du charbon que l'on faisait brûler puisqu'il n'y avait pas de flammes.

Laissant de côté cet aspect des choses, car n'étant elle même pas une thaumturge digne de ce nom, la vampire dut se contenter d'accorder son attention à des choses biens plus terres à terres à mesure qu'elle progressait dans ce réseau de grottes.... En vain, ne parvenant pas à différencier la gauche de la droite et étant complètement perdue à la fin. Son sens de l'orientation avait vécu, peu habituée qu'elle était à évoluer dans des lieux où l'on ne pouvait voir le temps s'écouler au moyen des ombres projetées par le soleil, ni quelque repère exact. Pour ce qu'elle pouvait en savoir, elle aurait tout aussi bien pu être baladée dans tous les sens juste pour la déstabiliser.
Puis elle parvint, finalement, à quelque chose d'intéressant. Un gros "reptile", similaire à ses charmants "amis", à moitié allongé sur un tas de tissus et fourrures. Plus gros, avec une seule corne néanmoins, la chose fit à peine attention à Lucy, alors que ses "suivants" se prosternaient devant la grande créature, elle même gardée d'impressionnants serviteurs, mieux armés et plus dangereux encore que ceux avec qui la non morte avait passée du temps.

Semblant fixer quelque chose par-delà la fille de la nuit, cette dernière surprit ce qui pourrait être interprété comme un hoquet de la part de la créature, qui fixa alors avec davantage d'attention la Von Carstein, pour ensuite prononcer quelques mots dans un langage tout à fait inconnu de la courtisane.
Un langage inconnu auquel répondit "la voix" à qui elle avait cédée son corps pour l'occasion...
S'ensuivit un dialogue où Lucy ne pouvait prendre part, du fait de son ignorance de la langue employée, et du peu d’entrain de "Yen" pour lui faire part de ce qui était discuté, laissant la vampire s'ennuyer ferme pour un bon moment.
Ce ne fut qu'après un temps qui sembla infini à Lucy - trente minutes - qu'elle fut sortie de sa torpeur pour être informée que sa colocataire avait obtenue de l'étrange créature reptilienne qui lui faisait face, des informations sur la présence de praticiens de l'Art, maniant les vents noirs de la Dhar.
Et alors ? Demandait impatiemment la propriétaire des lieux ? n'en ayant rien à fiche des billevesées de la créature, surtout pressée de foutre les pieds hors du coin, boire du sang et en apprendre plus sur la nécromancie.
Ce à quoi on lui répondit, pour lui faire fermer son claquet, que, il y a peu de cela, deux mages sombres s'étaient affrontés dans un combat à mort, l'un d'entre eux retournant ensuite dans son repaire, alors qu'il pillait et tuait tout ce qui pouvait se trouver sur ses terres, pouvant être un danger pour lui et ses pouvoirs, tandis que les tanières des créatures étaient détruites les unes après les autres, réduisant leur emprise sur la région à peau de chagrin, et leurs efforts et population à des proportions rarement atteintes par le passé. Sa mort était souhaitée, et ils avaient priés les dieux durant des lunes pour que ceux ci leurs envoient un signe, pour les débarrasser de cette infâme créature qui gênait leurs desseins.
C'est là que Lucy - ou du moins la voix dans sa tête - intervint, sa venue étant considérée comme pareil présage. Si celle ci leur offrait six âmes dans un avenir proche, alors leur amitié serait sienne. En attendant, pour l'aider à accomplir sa divine mission, un guide lui était fournit, pour évoluer à travers les marais traîtres et autres dangers des lieux.






Lucy était donc repartie pour faire de la marche ! Mais au moins n'avait-t-elle pas à se saigner les pieds sur du granit. Nop. Ici, elle avait juste à marcher dans la boue et la mangrove, toujours sous cette petite bruine qui ne semblait l'avoir abandonnée depuis son arrivée dans le coin. Et à mesure qu'ils évoluaient dans ces lieux, s'enfonçant de plus en plus dans les terres miteuses et boueuses des lieux. Si elle parvenait à récupérer la moindre pièce de vêtement des atours qu'elle avait obtenue à hauts prix à Marienburg, ça tiendrait alors du miracle....

En attendant, "Yen" se retrouvait à devoir tenir conversation vu le loquace babillage que Lucy lui lançait...

Hum... C'est très intéressant tout ça... Les pieds et les cordes ? Vaste sujet... Vous autres mortels êtes si fragiles qu'il faut faire attention à ne pas vous casser trop vite, mais êtes tellement amusants aussi... Ça ouvre pas mal de possibilités tu sais.... Mais oui. S'occuper du nécromant pourrait être intéressant... Le maître pourrait apprécier d'avoir son âme en cadeau. Un début décent de ta part, puisque tu semble souhaiter entrer à son service....

Tout à cette profonde et passionnante discussion passionnante, Lucy heurta son guide, celui ci s'étant arrêté d'un seul coup, sans aucun bruit ni prévenir. S'apprêtant à engueuler cet incapable infoutu de montrer un minimum de prévenance à l'entité qu'elle était, la non morte se vit offrir un visage inexpressif par e guide, lui tirant sa langue reptilienne et, devant lui, à quelques vingt mètres, ce que l’œil exercé et bien supérieur aux humains de Lucy, pouvait comprendre comme étant.... Des espèces de paysans bretonniens ? Terreux sales, prostrés, crasseux, poussant des petits cris pitoyables.... Ils correspondaient en tout point à des paysans bretonniens. Ils étaient trois, accroupis dans la vase de la mangrove, tournant le dos au duo et étant réunis autour d'un "truc", qu'elle ne pouvait identifier à cause de la distance.

Bien que Lucy ait vraiment très envie d'aller mordre dans ces casses croutes sur pattes, elle préférait néanmoins savoir de quoi il retournait. Non pas que l'aspect délavé et crasseux de la chose la rebutait plus que cela, car après tout, le sang restait du sang, mais peut être que l'arrêt du guide, et ce qu'il faisait, avait une signification spécifique concernant le trio en face ? Mieux valait demander à Yen ce qu'il disait donc. Yen qui accepta... Plus ou moins.

"Certainement. Pour le bon prix."

"On croirait entendre un vendeur de babouche a Marienbourg"

"La faute à qui ? Tu n'avais qu'à avoir une âme."

"Sans façon, on est pas arrivé ?"

"Tu vois un endroit où un nécromant pourrais crécher ? Parce que pas moi," lui rétorqua-t-elle, sarcastique.

"Dans ce cas on continue et on les contourne, j'ai pas faims, même si ça aurait été marrant de les tuer et de s'amuser un peu"

"Comme tu veux," continua-t-elle comme si elle s'en fichait.

Entreprenant de contourner ce groupe de misérables péons, Lucy recula petit à petit, la non morte.... chuta. Elle chuta car son pied s'était pris dans une racine de palétuvier, provoquant un sonore "plouf" alors qu'une moitié de son corps sombrait dans la vase, tandis qu'elle se raccrochait avec peine aux racines de l'arbre.
Un coup d’œil jeté en direction des pécores et elle put constater que ces créatures inférieures n'avaient guère prêtées attention à sa personne. C'en était presque énervant, que ce manque d'attention que le monde refusait de lui accorder. Pour peu, elle leur aurait presque criée à la face pour que ces vermines contemplent la radieuse entité qu'elle était.... Sauf que ses vêtements étaient dans un sale état et qu'elle était à moitié recouverte de vase.

Donc non, on allait continuer à patauger dans cette espèce de sale boue, pendant plusieurs heures, et diable que c'était d'un chiant monotone, même pour une personne aussi patiente que Lucy. Surtout pour une personne aussi patiente que Lucy. En plus, elle n'avait même pas le droit de s'amuser à casser des morceaux de bois mort ou autre chose, son guide se mettant à paniquer à chaque instant qu'elle entreprenait ce genre d'action, et de se mettre à siffler dans tous les sens, paniqué.
Un guide très impoli, qui alla même jusqu'à essayer de la tuer. Très maladroitement, certes, mais tout de même. On ne faisait pas boire de la vase à quelqu'un pendant dix secondes pour le noyer. Non. Pour ça il fallait le mettre sous l'eau bien plus longtemps. Or, lui, non content de de lui mettre la tête sous le mélange d'eau et de vase qui constituait le sol sur lequel ils marchaient, l'avait tirée vers les racines d'un paludier et, une fois dessous, n'avait aucunement accordé d'attention à Lucy, se contentant de lui mettre les mains sur la bouche lorsqu'elle essayait de parler et, d'un air courroucé, pointait du doigt le ciel, un ciel dégagé, bien beau et tout, avec parfois un piaf en l'air et tout et tout, mais tout à fait normal. Pas d'oliphans roses n'en descendaient pour venir les écraser sous le poids de leurs sabots géants ou rien. Juste du ciel, une aurore qui se dégageait, naissant au loin, quelques oiseaux, très rares, dans le ciel et.....non vraiment elle ne voyait absolument rien qui puisse justifier un pareil comportement, aussi déplacé, de la part du misérable qui lui servait de guide et était aussi maladroit pour mettre fin aux jours de ses clients. Un bien piètre guide qui n'aurait certainement pas fait long feu à Marienburg. Nul doute que la guilde ne l'aurait jamais gardé bien longtemps.

jet d'observation : 2
jet mag : ???
jet d'observation : 2

Au cours du trajet qui suivit ce petit incident, Lucy eut tout loisir d'observer le ciel par moment, lorsque le guide effectuait des pauses inexpliquées. En même temps il n'y avait que ça à faire. Ainsi pu-t-elle mettre à profit ce temps là pour réviser son ornithologie, observant ainsi une mouette, ou bien, dans ce ciel coloré par l'aurore, aux nuages orangés, quelques chouettes, ou biens des pigeons. Oh, et même une espèce particulièrement rare de mouette au plumage noirci !
Puis, alors que son guide se mettait à adopter un comportement de plus en plus erratique, au premier abord, la non morte remarqua que celui ci était en fait en train de prendre bien trop de soins à toujours avoir un minimum de feuillage au-dessus de son crâne dégarni.
Un putain de froussard, voilà l'impression qu'elle s'en faisait.

"Tu aurais pu prendre un guide un peu plus courageux Yen..."

"C'est le seul que l'on a. Et le meilleur qui ait été donné. Tu peux aussi lui arracher le cœur maintenant et te débrouiller toute seule pour trouver le chemin si tu veux...."

Peut être était-ce quelque chose qui était à mettre au programme ? Après tout, on apercevait au loin une genre de colline, émergeant de la vase de la mangrove au loin, vers laquelle le guide semblait les diriger, au gré de ses pérégrinations hasardeuses sous les arbres du marais....
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Est-ce que ce monstre était con ? Je veux dire, déjà tenter de noyer quelqu'un était très impoli, mais était surtout très ennuyeux. Qu'elle amusement il y avait dans une mort ou le seul facteur était de ne plus pouvoir respirer ? Ou était donc le sang, le démembrement, la souffrance !? Mais surtout... est-ce-que cet idiot avait remarqué que je ne respirais justement plus ? Depuis le début je veux dire ? Peu importe, je me contentai d'attendre bêtement qu'il finisse son petit cinéma avant que je ne puisse sortir de nouveau la tête de l'eau. A peine sortie, il vint alors designer le ciel... qu'est-ce que j'en avais à foutre de son ciel bien beau ?

-C'est bon, t'as finis de me montrer tes piafs à la con ? On peut y aller ?

Je vins me relever pour y aller, mais le cyclope m'attrapa par la main, me désignant un autre chemin... moins pratique, s'enfonçant dans les marécages et la vase. Sans rire, est ce que j'avais plus de courage que ce truc.

-Tu aurais pu prendre un guide un peu plus courageux Yen...

La voix me rappela qu'il n'y avait que lui... mais proposa une idée amusante. Lui arracher le cœur ? Pourquoi pas, j'avais bien envie de tenter une expérience, mais actuellement, il était encore utile. Nous marchâmes donc pendant longtemps dans de la vase, sous une végétation degueulasse et... rien ne se passa. Pas de sangsue géante... pas de crocodile... rien pour nous attaquer et pimenter un peu tout ça. Enfin si... le seul truc qui se passa, c'était Yen qui me cassait les oreilles. A chaque demande de ma part, elle se contenta simplement de me rappeler qu'elle pouvait m'aider au juste prix.

En soit, être considérer comme une poupée de chiffon demembrable à loisir ne me dérangeait pas du tout... au contraire j'adorais ça. Mais honnêtement, même les marchands Arabeen à Marienburg sont plus supportable malgré leur façon de vendre ultra agressif. C'est au final en arrivant au cercle de pierre et que notre guide avais décidé de ne plus nous suivre. Tout en cherchant ce que pouvait bien donner les inscriptions sur ses pierres, Yen continua de me narguer de la même façon. Elle se croyait toute puissante hein ? Et bah on va voir ce qu'elle fait de sa toute-puissance avec mes quatre doigts.

-Rend toi utile au lieu de parler.

Je viens alors glisser les quatre doigts sur mon entre jambe. Au même moment je vins trouver enfin un accès vers une grotte, j'imaginais bien que le necromancien n'allait pas dormir à la belle etoile avec ses morts vivants. Mort vivants aux abonnés absent d'ailleurs, je m'étais attendu à les voir ici à monter la garde. Tant pis, j'esperais juste que cela ne voulait pas dire que le necromancien n'était pas partie. Du moins, si c'était le cas, je pourrais en profiter pour prendre ses affaires. Finalement nous arrivâmes devant une double porte en pierre, surement la cachette du necromancien... et Yen qui continuait à me casser les oreilles sur le fait de respirer. Pourquoi respirer, ça ne me servait a rien.

-Travail avec ces doigts au lieu de m'emmerder.

Insistant de nouveau sur le fait de respirer, c'est ce que je commençai à faire tout en observant la forme fermer. Cependant, avant de pouvoir l'ouvrir, quelque chose se passa, une chaleur monta de mon entre jambe... une chaleur, puis un plaisir... fort. J'étais surprise, je ne m'attendais pas dans mon état de vampire et... j'étais devenu d'un coup comme drogué a ce qui m'arrivait. Qu'importe que j'étais devant l'antre d'un necromancien, juste sur le pas de sa porte, je vins m'allonger au sol pour offrir plus de place à Yen. Cela montait, devenait de plus en plus intense jusqu'à... ce que cette conne me propose de lui donner un autre doigt pour finir.

-T'es sérieuse !!?? Tu t'arrêtes à ce moment pour me faire chier avec tes deal a la con !!?? Putain prend le ce doigt et continue merde !!

Et elle continua et plus encore. Je ne voyais rien dans mon plaisir mais j'étais sûr qu'elle a dû utiliser de la magie. La magie de ce Slaanesh ? Bordel, si c'était à ce point la euphorique, j'étais prête à tuer pour en apprendre tous les secrets. Alors que tout devenait plus intense que jamais, je me mis au défi de résister et de ne pas crier. Yen du le comprendre car d'un coup elle mit tout en œuvre pour justement me faire crier... et c'est ce qui arriva. Et malgré ce hurlement, je n'étais pas épuisée, au contraire, j'étais prête pour un tour mais chaque chose en son temps. Par ailleurs... j'avais un deal à lui proposer qui me permettrait de peut-être éviter de perdre plus de morceau de mon corps.

Le deal était simple et... en accord du culte qui m'avait aidé dans les égouts de Marienburg. Je m'étais au défi Yen de me faire crier par la douleur ou le plaisir avec un temps donné. Si elle y arrive alors je lui donne un membre à posséder... sinon... je gagne un service gratuit de sa part. Elle accepta, ce qui fut une bonne nouvelle car ça me donnait un nouveau moyen de paiement pour monnayer ses services maintenant... jusqu'à un autre plus efficace. Je faisais avec ce que j'avais.

Me relevant, j'allai enfin ouvrir la porte de l'antre du nécromancien, après le réconfort, un peu d'effort et... beaucoup de réconfort par la suite.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]


Poussant l'un des pans de la double porte, la vampire parvint à entrer par-delà celle ci, le bois étant dans un bien mauvais état, l'absence de verni ayant été une invitation à la moisissure pour s'y développer à foison, oxydant les quelques composants en métal et rendant le bois vermoulu.
Au-delà du "palier" se trouvait un couloir, sale, poussiéreux, allant dans deux direction, gauche et droite, sans que la non morte ne puisse distinguer par où l'un des deux allait en particulier. Préférant la jouer à pile ou face, la courtisane n'ayant sans doute pas la patience de regarder plus en détail les diverses traces de passage, le degré d'humidité laissé au sol par les empreintes de pas mis boueux, mi vaseux, et s'engouffra dans le passage de gauche sur quelques vingt mètre, pour ensuite emprunter un genre d'escalier de pierre, en colimaçon primitif, ici carré, avec des paliers à chaque tournant. Les blocs de pierre étaient crus, taillés d'une manière des plus primitive, des aspérité se faisant sentir sans cesse à chaque pas, les murs n'échappant guère à cette règle. Visiblement les artisans responsables du travail des lieux avaient du être payés au lance pierre pour fournir pareil travail d'une si pauvre facture.
C'en était affligeant que ce manque de classe. Mais pouvait elle vraiment s'étonner de la chose ? Après tout, elle était chez des barbares sauvages à peine plus bouseux que ces arriérés de nordlanders. Ses attentes n'avaient jamais été bien hautes.

Descendant cette galerie grossière, la non morte finit par émerger vers un énième palier.... Qui lui s'était doté d'une entrée bien plus stylée que le grossier morceau de bois de tout à l'heure.
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Pleine de confiance en sa bonne étoile, sans aucune hésitation, la non morte poussa de l'épaule le solide bloc de pierre qui gardait l'accès à un autre lieu que ses yeux n'avaient encore découverts. Un autre lieu... Moins terrible stylistiquement que ce qui avait précédé, mais qui était loin d'être top. C'était mieux, mais ça restait du tout pourri, que cette salle où elle émergeait. Un truc tout aussi sale que le reste de tout à l'heure, long peut être de quelques 10 toises et large de 5, tout de pierre, au moins pour le décor. Pierre grossièrement taillée s'il en était, puisqu'on voyait très clairement des traces laissées par les outils, comme sur ces fenêtres mal lavées où les crétins de petits bâtards attardés que l'on payait pour les nettoyer n'étaient pas foutus de faire disparaître leurs traces de doigts sales sur les carreaux, ou le passage de leurs torchons huileux, laissant des stries qui, si elles n'étaient pas enlevées rapidement, restaient sur place.
Non mais vraiment, c'était du travail de cochon. Quiconque avait fait ça aurait du être balancé aux porcs pour être bouffé vivant, histoire que ça lui apprenne à faire un boulot aussi dégueulasse.
Et ne parlons pas des colonnes !!! C'était abominable comme déco ! Qu'on leur coupe la tête, à tous ces ouvriers qui firent ce chantier, et qu'on fasse cuir dans de l'eau, non, de l'huile bouillante, le contre maître chargé d surveiller la progression de ceux ci, alors que l'architecte des lieux serait, lui, écartelé durant un supplice d'une heure où il aurait tout temps de souffrir, voyant ses membres être arrachés petit à petit comme des fils sur lesquels ont tirait tirait et tirait encore jusqu'à ce que ça cède.
Non mais.
Qui était donc foutu de décorer son intérieur avec des colonnes bombées comme celles ci ? C'était moche. Vraiment. Et d'autant plus primitif car grossièrement taillées les machines. A croire que le maître des lieux s'amusait à s'entourer d'art primitif. Peut être était on donc sur du collectionneur d'art primitif, au même intellect que les archaïques et retardés auteur de ces ouvrages faits par des enfants exposés dans le dernier des cabinets de curiosités de cette terre sauvage, barbare et arriérée qu'était l'Empire. Non pas qu'elle y soit jamais allée mais ça pouvait ne devait qu'être aussi terrible qu'ici....

Bref. On fond de cette salle se trouvait un genre de trône, mi-gris mi marron, noir par endroits, sur lequel se trouvait une grosse statue moche. Une salle bestiole que l'on avait visiblement immortalisée dans de la pierre, aujourd'hui recouverte de terre et de poussière, dotée de ce qui tu pourrait être des pierres précieuses aux yeux, yeux rivés sur la porte dont Lucy venait par ailleurs tout juste d'émerger. Un bon travail d'artiste. L'effet avec les yeux, s'entend. Parce que pour le reste c'était moche à souhait, au y gagnerait à épargner le monde de cette abomination artistique et tout réduire en cailloux à la masse.
Sauf que Lucy n'avait pas de masse. Et le sort du monde elle s'en foutait comme d'une guigne.
Sinon il y avait aussi des statues en bois un peu éparpillées dans la salle. Enfin des statues.... Plus des genres de mannequins. A la limite, des épouvantails. Certains étaient assez bien travaillés.... D'autres étaient par contre vraiment moches. Très très très moches. Puis leur atours arrangeaient pas vraiment les choses, certaines œuvres vêtues de tissus moisis, d'autres recouvertes de pieds en cape par des atours que l'on devinait ayant vécus des jours meilleurs....
Tu cru même repérer de l'or, avant de faire néanmoins attention à cette teinte cuivrée des bijoux. Donc des faux. Des faux du même genre que les diamants ramenés par cet explorateur Bretonnien. Jacques Quartier ou un truc du genre, qui s'était pointé à la chambre de commerce de Marienburg, avec du quartz et du cuivre, croyant avoir en fait du diamant et de l'or.... On en riait encore de ce pauvre con qui s'était couvert de ridicule. Bref. Là c'était clairement pas de l'or. Les machins étaient pas assez dorés, comparé aux magnifiques bijoux que Lucy avait sur son être.
Ah. D'ailleurs la statue a également de ces faux bijoux en cuivre, sur son nez, ses poignets et jambes. On était visiblement allé à grands efforts pour ornementer cette vilaine gargouille qui triomphait, à l'autre bout de l'endroit.

M'enfin. Le lieu avait un certain charme, comme en témoignaient ces têtes empalées sur des piquets le long des colonnes. Il y avait des têtes humaines, certes, même une avec un casque qu'elle devinait être d'origine bretonienne. Ou bien ce chapeau, si typique de ces sauvages supérieurs - par rapport aux autres untermensch de l'Empire... - du Reikland. Mais elle devinait également des faces de créatures comme celle qui lui avait servie de guide. Celles ci étaient les plus nombreuses. Il y en avait même une plus grosse que les autres qui était suspendue au-dessus de la statue.
Et si Lucy y voyais quelque chose, c'était grâce à des genres de lumières qui étaient posées dans le plafond - à environ 3-4 mètres de haut, irrégulier - qui émettaient une lueur similaire à celle de la tanière où là non morte étais entrée avec Yen.
Mais ça restait quand même un coin de sauvages ! Le sol était putain d'irrégulier ! Avec des différences de parfois jusqu'à un pouce d'écart ! C'était pas un travail de nains ça ! Ni d'artisan qui se respecte ! Qu'on leur coupe la tête à ces freluquets qui osaient la faire venir dans un endroit aussi arriéré ! Et cette odeur de terre mouillée que Lucy détectait, du fait qu'elle respire encore....

Et voilà. Comme si ça suffisait pas, voilà que Yen s'agite et veut son avant bras droit de Lucy. Ça vaut le coup, soit disant, mais ne veut pas vendre la mèche pour autant. Alors bien entendu que la vampire renâcle. Hors de question qu'on conclu cette affaire sans qu'elle en sache plus. Déjà qu'elle avait perdue les doigts d'une main, si en plus il lui fallait donner plus d'espace à cette squateuse... Non pas que les marchés précédents ne valaient pas le coup... Mais quand même quoi. C'était son fric merde ! Enfin son corps plutôt. Et voilà que Yen gueule, et patati et patata et qu'elle veut lui sauver les miches alors la courtisane s'entête dans un dangereux refus, préférant faire fit de la voix, et observer avec une plus grande attention la sale, s'avançant dans celle ci, curieuse de déterminer de quoi il retournait.....

Elle remarqua ainsi des motifs hasardeux gravés sur les colonnes. Un peu le même genre de traces qu'un scribe à moitié endormit laisserait sur son travail avant de se ressaisir. Ainsi que deux couloirs, se faisant plus ou moins face, un côté gauche, l'autre côté droit, formant une ligne par leurs entrées coupant en deux moitiés plus ou moins égales la pièce, mais plongées dans le noir que ces passages souterrains. Elle les avait remarqués suite à un coup de bol parce qu'ils étaient discrets, quelque peu dissimulés derrière les colonnes. Discrets et étroits. Passages par ailleurs aussi bien taillés que la présente pièce..... Oui c'était un sarcasme. Par Elle même que c'était moche comme architecture que ce coin ! Et pas moyen de voir ce qui était à l'intérieur, y faisait trop noir. Puis il y avait aussi ces couloirs, plus larges, un peu moins mal taillés, à l'autre bout de la salle, de part et d'autre de la statue et son trône.


Mais voilà, à force de philosopher sur les avantages et inconvénients du fait d'avoir à recourir à une guilde de professionnels de la construction pour l'élaboration des plans pour bâtir les lieux et l'emploi d'ouvriers qualifiés, néanmoins couteux, mais sachant en quoi consistant leur boulot et ce qu'ils avaient à faire de leurs dix doigts, Lucy entendit un genre de bruit. Comme des os qu'on fait craquer. Enfin des doigts plutôt. Après une longues journée d'effort. Ça venait de sa droite. Avançant sur la pointe des pieds vers la statue, à sa droite, comme pour par exemple aller s'y cacher derrière un accoudoir, ou au-dessus de la grosse gargouille moche - qui irait regarder là franchement ? - la démone dans sa tête en profita pour lui hurler dessus à lui en éclater les tympans, elle, et elle même ses propres cordes vocales, si tant est que Yen ait des cordes vocales.

Danger danger danger danger lui hurlait elle dans l'esprit en plusieurs langues, mots et expressions - c'est dingue ce qu'on peut hurler rapidement dans l'esprit - pour finir, après cinq secondes, sur la note suivante :

"Je t'aurais prévenue. Prépare toi à en payer le prix..."

C'est là que Lucy remarqua que la statue bougeait. Un niveau des joyaux déjà. Puis de la gueule. Et que d'une voix caverneuse, peinant, les premières syllabes vinrent rompre le silence cadavérique des lieux.
Yep. La statue était actuellement en train de s'exprimer. Péniblement, certes, mais elle s'exprimait néanmoins. Une action admirable, vu toutes les dents qu'elle avait en travers de la gueule.


Kelwşilerdi ?

1 de Lucy pour fuir. Génial...
Yen en a marre. C'est trop tard. Elle prend le contrôle. 14 contre 10. La démone écrase l'intellect de Lucy, le poussant de force dans une petite boite mentale où cette dernière est réduite au statut d'observatrice pour un moment.

Estimant en avoir assez, la non morte fit fi de tout ce que sa locataire pouvait bien lui raconter, elle estima que tout ce merdier était une raison suffisante pour en finir avec tout ce fatras, ayant encore une fois recours à sa technique légendaire et à toute épreuve qu'était... La fuite.
Lucy tourna les talons et se mis à courir la queue entre les jambes vers le couloir le plus proche.... Pour être stoppée immédiatement par Yen, qui elle aussi en avait assez de cette mijaurée à la mauvaise éducation qui ne savait jamais se comporter de la bonne manière. Après tout, avec les informations en sa possession, qui auraient par ailleurs été en la possession de Lucy eusse-celle ci daignée accorder une plus grande attention aux propos alarmants de la créature aethyrique sur la nature et l'ampleur des divers éléments présents qui faisaient peser un niveau de menace conséquent sur l'intégrité physique de la fille de la nuit. En clair ? Si Lucy avait acceptée sans rechigner, elles ne seraient pas dans la présente situation et Lucy n'aurait couru aucun risque de se faire hachée menue comme une vulgaire pièce de viande sur l'étal du boucher. Et ça c'était si elles avaient de la chance. Slaanesh merci, Yen avait quelque chose de bien plus utile. Du talent et de l'expérience, en quantité, choses qui semblaient faire défaut à la Von Carstein.


Meniñ pänderim !


Prenant le contrôle, Yen s'arrête et fait demi tour, d'un pas calme et assuré, pour aller se placer au centre de la pièce. Puis s'agenouille face à l'espèce de gargouille dans le trône.

Kelwşilerdi ? entame la gargouille, incertaine, avant de se lever, ô créature d'horreur à l'aspect dégueulasse, mais ô combien massif et impressionnant, touchant presque le plafond de ses grands bras. O, meniñ azamattarım, commence la gargouille, bras levés, du haut de ses deux-trois mètres de hauteur.

Lucy voyait, depuis ses yeux immobiles, sortir des pans des murs et du sol des espèce de brumes, ectoplasmes indistincts qui s'agitaient, alors que des lumières rouges émanent des petits couloirs mal taillés, et que les quelques os dans la salle semblaient soudainement se mouvoir seuls, tel ce crâne flottant dans l'air, sans rien pour le tenir, le tout alors qu'un bruit, tel un raclement sur le sol, semblait se rapprocher de partout depuis les galeries, sans qu'elle ne puisse déterminer ce qui faisait pareil son, ni d'où cela provenait exactement...


Meniñ awlam, bizde qonaqtar bar ! Ol bizdi renjitw üşin kele jatır ma ? Onıñ qarğıs atqan jarığın qarañız ...


Bon. Premier point. Déjà elle ne bitait absolument rien à ce que jaquetait le gros machin sombre et flippant. Alors certes, le langage utilisé lui était complètement inconnu, n'ayant jamais entendue pareil barbarisme linguistique de sa vie, et Sigmar savait à quel point ça pouvait jacter dans tous les sens et idiomes du monde à Marienburg, mais, au moins, la ponctuation employée par le gros machin truc moche était elle audible. Les questions et points d'exclamations. Un bon point pour elle. Et pour l'instant il ne semblait peser de menace sur sa propre personne.... Peut être ? Ou alors il ne pouvait adopter un ton menaçant à cause de ses canines qui bloquaient quelque peu sa diction ? Grosses canines par ailleurs...

Pendant que la crosse gargouille parlait dans le vide, que des putains de fantômes sortaient du sol et des murs et que cette SALOPERIE DE SQUATTEUSE lui tenait la jambe en lui faisant la leçon, Lucy, bien que toujours coincée dans son esprit, seul truc qu'elle avait à sa disposition pour avoir une idée de ce qui se passait étant cette fenêtre sur le monde extérieur qu'étaient ses yeux, commençait à avoir étrangement chaud. Elle ne contrôlait rien, mais, paradoxalement, alors qu'elle ressentait plus, elle avait diablement chaud, comme si étalée sur des tuiles par un jour de grand soleil sans aucun nuage.


"J'essaie de sauver tes fesses espèce d'idiote. Tu m'aurais écoutée on en serait pas là. Maintenant ne joue pas l'imbécile et peut être pourras tu repartir - avec tes pieds intacts - pauvre créature."


Se tirant de là aussi vite qu'elle avait pris le contrôle, Yen, exigeant de Lucy que celle ci la remercie pour l'avoir possédée de force et sauvée à l'instant, au lieu de la laisser se faire démembrer et voir son existence réduite à néant comme une conne, lui suggéra de la laisser faire la parlotte, la vampire se contentant de répéter ce que lui soufflerait Yen... En échange de l’œil droit de la non morte.
Alors que la fille de la nuit envoyait bouler Yen, elle remarqua un spectre qui avait une apparence un peu plus claire que les autres, aux côtés de l'espèce de gargouille géante, qui était en train d'édicter tout un bagout tout aussi incompréhensible pour elle pendant quelques bonnes 5 minutes, avant que l'esprit ne se mette alors à baragouiner, à son tour..... En bon et parfait reikspeil !?
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Thrashlaar l’Impérissable, Premier d'Ushoran, Protecteur de Morkein, Maître de la Légion Immortelle, Seigneur des Noires Terres, Seigneur des Cieux, Souverain de l'Est, Tigre Indomptable de la Terre Cendrée, Grand Rapace, Etoile Flamboyante, Maître pour les Siècles à Venir, Suivant Éternel, Vainqueur de l’Ennemi, Toi qui Tien le Sceptre, Puissant d'Albany, Terreur de Plennydd, Roi d'Albion...... et trente six titres suivants qui eut même, traduction de ce qui avait semblé être dit qui prit bien cinq minutes, et qui se termina, bon dieu merci, sur la note suivante : t'honore de sa présence. Parles, esclave, quel présent apportes tu à ton maître ? Quel tribu digne du maître viens tu lui offrir, pour espérer être acceptée à sa cour, ô inconnue ? Annonces toi !
Jet de Lucy : se remémorer ses histoires lues, alors enfant, pour essayer d'en retrouver une similaire à la présente situation pour se tirer de là : 18
échec
Jet pour ne pas être effrayée par l'horreur majestueuse sous les yeux de Lucy : 1.... Bon ben... Pas de malus pour interagir. ^^
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Je n’offrirais rien.

Je pense qu’il fallait rappeler a certain, qui était la chef. Yen a été inutile jusque-là, seulement douée en tant que donneuse de plaisir et incapable de commercer correctement. Cette chose semblait avoir oublié un certain détail, ce n’était pas son corps, mais le miens. Mais ça, j’allais lui faire comprendre. Le plus important était de me tirer de la merde qu’elle m’avait foutue. Pour me forcer à négocier plus avec elle ? Pauvre conne… je crois qu’elle n’a pas compris ce qu’était un esprit libre. Elle voulait jouer à l’idiote ? Pas de problème, nous serons deux à jouer au même jeu.

Chercher dans mes histoires n’avaient pas servis à grand-chose… je devais bien admettre que même en lisant de tout, il aurait été difficile de trouver quelque chose se rapprochant a ce truc. Heureusement, vu le nombre de titre qu’il avait, qui était surement aussi nombreux que la taille de son ego, il était parfaitement possible de le flatter. De toute manière, même si j’avais été capable d’offrir quoi que ce soit qui plaise à cette chose, je n’aurais rien offert à moins que l’on me le force… et encore.

-Il n’existe aucun présent matériel digne de la grandeur du seigneur Thrashlaar l’Impérissable.

J’avais dit ça tout en me prosternant de tout mon long, je n’avais pas peur de me salir un peu. Je me posais même quelque question, était ce ça le nécromancien ? J’en doutais. Surement au contraire un gardien du nécromancien… potentiellement retournable contre lui.

-Je ne suis qu’une esclave de divertissement et de plaisir, venu ici pour servir le maitre Thraslaar. Je lui offre mes différents services. Le maitre n’a qu’a ordonné et j’obéirais.

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