[Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Cette province désolée au climat inhospitalier est en partie couverte par la forêt de Drakwald. Les soldats de la région vénèrent davantage Ulric que Sigmar. La capitale du Graf Tobringer n'est autre que Middenheim, la Cité du Loup Blanc.

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[MJ] Kriegsherr
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[Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par [MJ] Kriegsherr »

Début ici : http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 09#p102009

Geralt et les compagnons qui avaient décidé de le suivre dans son périple, sans même en connaître la teneur, venaient de quitter le poste frontière d’Arenburg pour rejoindre rapidement la grande ville de Middenheim, sise sur l’impressionnant Ulricsberg, aussi appelée Fauschlag. Cette métropole imprenable, durement touchée par la Tempête du Chaos, avait néanmoins survécu au siège des forces du seigneur de la Fin des Temps. Les habitants en tiraient bien entendu une immense fierté, leur bravoure ayant permis la défaite de la plus grande armée d’invasion jamais vue. Mais la fière cité en avait chèrement payé le prix, passant de 95 000 à seulement 15 000 habitants. Heureusement, la ville d’Ulric restait plus que jamais un pôle attractif, et une grande ville impériale malgré tout, dont la population n’avait rien à envier à celle de bien des autres capitales provinciales.

Qui plus est, la ville n’avait globalement pas été détruite, ce qui avait permis aux survivants d’accroître leurs richesses et à la ville d’être un véritable pôle d’attractivité pour tous les entrepreneurs qu’elle accueillait à bras ouverts en leur offrant des locaux à prix très raisonnables par rapport aux sommes astronomiques qu’il aurait fallu pour s’installer dans la cité du Loup Blanc avant les évènements terribles de la Tempête du Chaos. A cette époque, Middenheim rivalisait de puissance avec les autres métropoles impériales, et n’avait guère d’égales ou de concurrentes à l’échelle de l’Empire qu’Altdorf, Talabheim et Nuln, voire Marienburg pour regarder un peu plus loin. Depuis, l’essor économique était incroyable, et la ville repartait et se remettait comme jamais de ses blessures. Cependant, elle restait encore relativement pauvre comparée à ce qu’elle avait été, et les commerçants historiques pouvaient craindre de traverser une courte période difficile avant de repartir de l’avant.

Avant de repartir plus avant dans leur périple, les aventuriers avaient décidé de faire une halte dans la ville afin d’y refaire le plein de provisions et d’y acheter ce qui pourrait éventuellement leur manquer. A cet effet, Klaus avait insisté pour leur donner à chacun une bourse.

Point dépense d’expérience et achats. Profil mis à jour.

Je te conseille de dépenser ton expérience actuelle afin de partir plus fort dans ce nouveau scénario, et d’acheter ce que tu veux dans cette grande ville où l’on trouve de tout ou presque. ;)

Comme tu le sais, je fonctionne par « check-points » où j’autorise l’achat de compétences/caractéristiques avec les xps, hors de ces checks-points, il n’est pas possible de dépenser l’xp.
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Geralt
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Re: [Geralt] Au fil de route de la route de la vieille forêt

Message par Geralt »

Ainsi donc le loup blanc avait reprit la route... Mais alors qu'il avait pensé être de nouveau seul comme d'habitude, ayant laissé Edrik aux soins de Klaus, la famille de fabricant d'arc, ainsi que de Tsaqra, d'autres protagonistes firent leur arrivée. En effet, le tueur nain voulait être de la partie, expliquant qu'il refusait de laisser partir Geralt seul à l'aventure. Le loup blanc qui avait déjà l'idée de s'opposer à ce genre d'initiative, fut devancé par la belle Nathalie qui tout juste remit de ces blessures, exprima elle aussi son avis de l'accompagner. La raison ? Elle ne l'expliqua pas, laissant juste planer un doute en expliquant que quelqu'un voulait du bien au membre de l'Ordre. Cette fille... Travaillait elle donc pour quelqu'un qu'il avait pu rencontrer par le passé ?

"Il est hors de question que vous veniez avec moi, je n'ai pas à avoir cette discussion."

Il tourna le dos à tout le monde, commençant à marcher en direction de la sortie du poste de garde, désormais chacun avait pu dire au revoir, et ce fut le coeur lourd qu'il laissa toutes ces bonnes personnes derrière lui. Mais un autre événement vint le déranger, en effet, une femme coupa sa route, en premier lieu, un fantôme du passé resurgit chez Geralt, il vit l'espace d'un instant, la charmante Mélissandre apparaître devant ces yeux...
Ce court instant l'ayant troublé, son esprit stoppa de lui jouer des tours, et il put enfin voir réellement qui était la jeune femme devant lui. C'était la femme aux yeux bleu qu'il avait sauvé de l'agression, elle possédait de longs cheveux noirs, un visage fin qui n'était plus marqué par les blessures qu'elle avait eut. C'était une très belle femme, personne ne pouvait le contredire à ce moment. Elle était vêtu de vêtement chaud, et armé d'un arc, ainsi que d'une épée courte et d'un poignard attaché à son ceinturon. Elle se présenta sous le nom de Gertrud Teizer, et semblait vouloir payer la dette qu'elle avait envers le loup blanc. Geralt la jaugea un instant avant de répondre avec froideur.


"Vous ne me devez rien... Rentrez chez vous madame."

Et ce fut donc ainsi qu'il quitta le poste frontière en direction de la cité du loup blanc...

La route fut très courte, en effet, la cité n'étant pas très loin, on pouvait voir sur la route une scène assez étrange, un homme aux cheveux blanc avançant d'un pas léger et rapide suivit de quelques mètres plus loin de trois protagonistes dont deux qui, connaissant le caractère de Geralt, savait très bien qu'il était en train de bouder, cherchant sans cesse à jouer les héros solitaire. Le temps qu'ils avaient passé ensemble les avaient rapprochés il était certain.
Le loup blanc regarda par dessus son épaule, une fois... Puis deux... Puis trois... Avant de se retourner en s'énervant.


"Vous allez encore me suivre longtemps ?! Rentrez chez vous ! Sannri je vous ai accepté dans le groupe pour protéger ce convoi, la chose est faîte, désormais vous ne me devez plus rien. Nathalie, vous avez été payé pour votre contrat, et je ne me souviens pas avoir acheté vos services personnellement. Vous dîtes que quelqu'un me veut du bien et que c'est pour cela que vous êtes ici, et bien sachez que si c'est Klaus ou encore Tsaqra qui vous ont demandé de me garder à l'oeil, la chose est inutile vous pouvez repartir ! Et vous... Gertrud... Je vous ai sauvé la vie, il est vrai, et si la chose peut vous rassurer, j'efface votre dette. Retournez chez vous, y retrouver parents, mari ou même enfants !"

Il se doutait bien que cet emportement était inutile, les deux femmes et le nain allaient le suivre avec ou sans son accord, dès lors, ils n'attendaient plus que le membre de l'Ordre du corbeau se fasse une raison et accepte cet idée.
Ils arrivèrent enfin dans la cité même, passant les grandes portes qui la gardaient, Geralt était déjà venu ici il y avait de nombreuses années, et en rien la cité n'avait changé, elle était toujours bondé de monde, chariots de marchands entrant et sortant sans cesse, la foule étant dense, les commerces vivants, chacun vendant ce qu'il savait faire de mieux. Geralt d'ordinaire toujours solitaire, aimait traverser ce genre de ville pour y entendre les dernières nouvelles du monde, et parfois il lui arrivait de dégoter un ou deux contrats à remplir.

Ce trouvant dès lors sur la grande place, il avait décidé de faire halte ici quelques instants, histoire de s'équiper pour la route, sachant que le trajets serait long et dangereux. Il avait en effet décidé de choisir l'itinéraire le plus rapide pour rejoindre le QG de L'Ordre, n'ayant plus besoin de faire halte à Altdorf. Mais pour cela il devrait traverser la vieille forêt du Middenland, un endroit ancien et dangereux, où plus d'une fois la mal y avait posé son emprunte.
Dès lors il décida de faire le tour des échoppes, son but étant de trouver en premier un forgeron pour y voir les lames qu'il vendait, ainsi que un armurier, puis enfin un vendeur de potion et autre ressources du genre. Son budget était limité en effet, mais Klaus avait eut la gentillesse de lui fournir plus de moyen, même si le loup blanc avait en premier lieu refusé tout paiement de la part de son ami marchand, mais celui ci avait réussi à le convaincre d'accepter.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 17 mai 2016, 12:27, modifié 1 fois.
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Au fil de route de la route de la vieille forêt

Message par [MJ] Kriegsherr »

Bon, comme on s’en est occupé par MP, on va vite expédier les achats pour rentrer dans le vif du sujet plus rapidement.
Effectivement, tous les efforts de Geralt pour se débarrasser de ses suiveurs se révélèrent vains, chacun semblant bien résolu à le suivre qu’il le veuille ou non. Gertrud prit même un air amusé et répondit aux paroles de son sauveur d’un ton léger, humoristique :
Image-Madame... Mari… Enfants… J’ai donc vraiment l’air si vieille que ça ?
Quant aux autres, ils ne prirent même pas la peine de répondre aux exhortations de leur camarade et se contentèrent de le suivre comme si de rien n’était en ignorant purement et simplement ses protestations.

Arrivé dans la cité du Loup Blanc, le chasseur de vampires, dont la bourse avait été regarnie par Klaus Augenthaler qui avait insisté pour lui donner, non pas une rémunération puisqu’elle n’était nullement prévue initialement, mais plutôt une gratification pour ses services si précieux. Il était vrai que Geralt avait beaucoup aidé la caravane, bien qu’on puisse légitimement se demander si à l’inverse, il n’avait pas été l’aimant qui avait attiré à cette dernière tous ses problèmes sur la route.

Quoi qu’il en soit, le Loup Blanc, qui ne comptait pas s’accorder de réelle pause à Middenheim, profita cependant de son passage dans la grande métropole afin de se rééquiper en vue de la suite de son périple. C’est pourquoi il prit le temps d’entrer dans le quartier marchand et alla faire les boutiques qui étaient susceptibles de l’intéresser. Vivres, potions, armures et armes, voilà ce qui peut-être lui serait utile. Après un passage chez différents marchands : un fabricant d’armes, un manufacturier d’armures, un apothicaire, et un magasin d’alimentation générale, Geralt put établir grosso-modo une échelle de prix pour tous les articles susceptibles de l’intéresser. Et force était de constater que malgré la somme donnée par Klaus, acquérir l’ensemble des effets convoités serait largement hors de la portée de sa bourse, même en comptant sur des réductions suite à une éventuelle négociation.

Mais le chasseur de vampires possédait grâce à Buchwald un pistolet qui pouvait valoir une certaine somme à la revente, et même une somme certaine. Pour l’évaluer, il lui fallu pousser la porte d’un prêteur sur gage qui rachetait tout les objets qu’on lui apportait.

Au final, et après quelques tractations avec l’ensemble des vendeurs, il obtint les propositions définitives suivantes…

Jets de CHA effectués pour chaque marchand. Hum, plutôt très chanceux.
Après moult rebondissements, il fut convenu que le prêteur sur gage accepterait de reprendre le pistolet, la poudre et les balles pour la somme totale de 102 couronnes d’or. Le fabricant d’armes, lui, se montra intraitable et refusa de négocier ses prix à la baisse. Ses armes étaient à prendre ou à laisser au prix affiché, soit 70 couronnes pour l’arme qui intéressait tout particulièrement Geralt, une petite merveille de technologie à peine moins complexe que les armes à poudre noire qui se nommait arbalète à répétition de poing. Le chasseur de vampire aurait droit à une démonstration de son fonctionnement s’il l’achetait, car il n’aurait pas pu la mettre en œuvre efficacement sans cela. Pour les armures, l’homme se montra ouvert à la négociation, notamment dans la perspective d’une grosse commande. Il voulait bien, pour l’achat d’un gilet en cuir bouilli et de jambières en cuir, offrir les gants de la même matière. Quant à l’apothicaire, elle se montra très conciliante, prête à brader sa marchandise comme si elle était en promotion, soit deux couronnes par dose de potion de soin achetée, et une demi-couronne pour chaque lampée d’élixir de Mamma Melchine.

Restait à savoir ce que Geralt achèterait…
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Re: [Geralt] Au fil de route de la route de la vieille forêt

Message par Geralt »

Geralt arpenta les différentes ruelles de la ville, tentant tant bien que mal de se déplacer à travers la foules toujours plus dense. Regardant parfois derrière lui, il s'amusait à voir si le nain et les deux jeunes femmes continuaient de le suivre. La chose était évidente : ils étaient encore et toujours présent.

Recherchant des magasins spécifiques, il fit d'abord un rapide tour des différentes échoppes dans le but de voir si il voyait des choses susceptible de l'intéressé.
Rapidement une arme attira son oeil aguerri de chasseur de monstre, une merveille de technologie nommé arbalète à main à coup multiple, voyant qu'il louchait dessus, le marchand vint à sa rencontre espérant enfin trouver acheteur. Mais lorsque que le loup blanc entendit le prix de l'objet, il se ravisa, sachant que jamais il n'aurait une telle sommes...

Mais une idée lui vint, en effet, il possédait le vieux pistolet de Buchwald, qui lui avait été utile plus d'une fois, mais peut etre pourrait il en tirer un bon prix, et ainsi remplir sa bourse. Il alla donc faire estimer son bien chez un prêteur sur gage qui à force de négociations fut prêt à lui reprendre pour la sommes de 102 couronnes. Geralt n'en avait pas espéré autant et se décida à se séparer de son bien.

Dès lors ayant les moyens d'acheter du nouveau matériel. Il retourna au marchand d'arme et pu obtenir l'arme de ses désires. Après une bref instruction de l'arme, sachant très bien que rien ne valait un vrai combat pour s'adapter à un nouvel équipement, il pu repartir avec son arbalète à main pour un total de 70 couronnes
Dès lors il se dirigea vers l'armurier du coin qui lui fit une offre, il pu donc obtenir des gants en cuir usée si il achetait le gilet et les jambières en cuir qui allaient avec. La chose fut donc vite décidé pour un montant total de 15 couronnes.
Affichant sa nouvelle tenu au grand jour, elle etait constitué d'un cuir solide noir, lui donnant une allure sinistre, couplé à son manteau sombre, il avait la parfaite allure du sombre chasseur de vampire membre de l'ordre du corbeau.

Ses derniers achats furent des vivres et des potions, il acheta 4 potions de soin, ainsi que deux lempées d'elixir de Mamma Melchine.
Si ces calculs étaient bon, il lui resterai encore quelques moyens pour subvenir à ces besoins en cas d'urgence.

Enfin prêt, il ne manquait plus cas reprendre la route maintenant.

Voila petit poste pour éviter de perdre trop de temps sur des achats, j'ai énuméré tout ce que je voulais, normalement je respecte mon budget. Dis moi si un truc va pas.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 17 mai 2016, 12:27, modifié 1 fois.
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Re: [Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par [MJ] Kriegsherr »

Non non, tout est parfait, ne t’en fais pas ;).

Profil mis à jour.
Une fois tous ses achats finalisés, Geralt reprit la route, mais cette fois vers le Stirland et plus précisément l’Abbaye de Saint Æthelbert le Vigilant, siège de l’ordre du Corbeau, situé dans le village de Siegfriedhof, à la frontière avec la Sylvanie. Bien qu’elle soit de loin la plus directe, la route de la vieille forêt promettait d’être vraiment très longue, puisqu’elle partait de Middenheim, traversait entièrement deux provinces impériales, le Hochland et le Talabecland, avant d’arriver à Wurtbad, capitale provinciale du Stirland, d’où il n’y aurait plus qu’à remonter la rivière Stir pour arriver à Siegfriedhof. En tout, le trajet devait bien compter plus de deux cents lieues ! Et comme le nom de la route le laissait entendre, une grande partie du chemin se ferrait à travers les forêts de l’Empire, que ce soit la Drakwald (ancienne province électorale) ou la Grande Forêt du Talabecland.

La réputation des forêts impériales et des routes qui les traversaient n’était pas brillante, et comme le Loup Blanc en avait déjà pu faire l’expérience, les dangers qui y rôdaient étaient multiples, bien plus nombreux que les seuls sbires d’Agabius. Bandits, voleurs, monstres, hommes-bêtes, elfes,… Tout cela, il l’avait déjà rencontré et combattu. Mais cela pouvait de nouveau se reproduire et ne serait à n’en point douter pas agréable du tout. Au fond, mieux avait sûrement valu pour lui qu’il n’entreprenne pas un tel voyage seul, car ses chances de survie auraient alors été proches de zéro.

Heureusement pour notre héros chasseur de vampires, la première partie du voyage dans le Middenland était une très courte portion du chemin de Middenheim jusqu’à Holzbeck, à la frontière avec le Hochland. Il y avait là une cinquantaine de miles à peine, avec en plus une ville moyenne située exactement au milieu du trajet qui pouvait servir d’étape, Immelscheld, la « banlieue Sud » de Middenheim. C’était l’affaire de deux jours de marche, et à n’en point douter le trajet serait relativement calme, principalement le premier jour qui se déroulerait presque intégralement dans un environnement cultivé ou urbanisé. Le deuxième jour, les choses seraient légèrement plus complexes, puisque la mythique forêt de la Drakwald reprendrait ses droits et entourerait la route.

Toutefois, pour Geralt, les ennuis commencèrent avant même d’avoir quitté les terres civilisées. Alors qu’il avait quitté la cité du Loup Blanc pour avancer vers sa première étape, Immelscheld, où il pourrait passer la nuit, le petit groupe tomba sur un véritable casse-pieds. Il s’agissait d’un jeune homme aux yeux verts et aux cheveux blonds foncés ou châtain clairs, mi-longs, qui arborait un air jovial qui ne semblait jamais le quitter. L’individu était vêtu d’une cuirasse portée par-dessus une cotte de mailles, et il était ainsi difficile de dire si l’on avait affaire à un mercenaire, un déserteur, un chevalier errant ou encore un brigand. Au départ, l’homme se contenta de marcher aux côtés du groupe, constamment à la même vitesse qu’eux qu’ils accélèrent ou ralentissent à dessein, pour s’en débarrasser.

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Ce n’était pas qu’il était réellement dérangeant, mais sa présence silencieuse et son air joyeux, alors qu’il ne semblait y avoir aucune raison objective de l’être, étaient plus que perturbants. Si les filles choisirent de l’ignorer, afin de ne pas lui montrer d’importance, Sannri, lui, n’arrêtait pas de grommeler au sujet des enfants lèches-bottes qui ferraient mieux de retourner auprès de leur mère d’une voix volontairement encore plus tonitruante que d’habitude. Il parlait clairement suffisamment fort pour que le jeune homme l’entende, pour tenter de le dissuader. Mais rien n’y faisait, pas même les regards noirs que lui lançait l’ensemble du groupe ou les polies demandes de Nathalie de leur passer devant s’il le souhaitait. Non, au contraire, il y répondait par son imperturbable sourire, comme s’il était content qu’on le traite ainsi, sans jamais lâcher un mot.
Image-...
L’inconnu s’incrustait littéralement dans leur groupuscule envers et contre tout, et il n’était pas possible, dans un environnement aussi fréquenté et civilisé, de le déloger manu-militari. Comme tous, il était libre de circuler dans la province, et même une plainte à un garde n’y fit rien, ce dernier déclarant à Nathalie que l’homme était dans son droit tant qu’il ne leur faisait rien. Il était certes impoli, mais pas illégal de marcher à leurs côtés ainsi, aussi près d’eux, voire même parmi eux comme s’il était un membre à part entière de leur compagnie, ce que croyaient d’ailleurs tous ceux qui les croisaient.
Image-...
L’homme était collant, silencieux et mono-expressif, figé dans une jovialité qu’aucun élément rationnel ne pouvait apparemment expliquer. A tel point qu’à la fin de la journée, alors qu’ils arrivaient enfin à Immelscheld où ils prirent leurs quartiers dans une auberge, Sannri, qui avait été plusieurs fois à deux doigts de « péter les plombs » et de le frapper à coups de hache sur le trajet, finit étonnamment par se calmer. En effet, il décréta finalement à qui voulait l’entendre dans l’auberge –où comme par hasard l’homme les avait aussi suivi, à tel point que le tenancier leur avait demandé s’il était avec eux lors de leur commande- que cet homme était un fou, un simplet certainement échappé d’un asile, qui tel un chien perdu s’était incrusté dans le premier groupe venu.
Image-...
Au dîner, lorsque le plus naturellement du monde, l’homme s’assit à la place de Gertrud alors que celle-ci s’était levée de leur table –soigneusement choisie pour justement qu’il n’y ait de places que pour eux- pour prendre les commandes de tous, Nathalie Jeansigner perdit patience, tandis que le nain riait en pointant du doigt l’homme et en prenant à témoin tous les clients de l’auberge en disant : [/i]
Image –TIENS ! JE l’avais bien dit ! Voilà la preuve qu’on a bien affaire à un cinglé !
Image-...
Mais la jeune blonde n’était pas d’humeur et elle se redressa, frappant du poing sur la table et parlant d’une voix difficilement compréhensible, tant son accent était fort dans ce moment où elle laissait éclater sa colère accumulée durant tout le trajet sans rien dire, et ses tournures de phrases peu impériales :

-Non de diou mais là non ! Trop c’est trop ! Tu nous suivras donc depuis c’matin et tu nous suivras encore longtemps, dis-moi ? Allez, ouste, vas-t-en et laisse nous donc tranquille, on te le dira depuis l’temps qu’tu nous colle aux basques ! Tu voudras t’amuser, tu auras bien rigolé, mais maintenant, ça suffit ! C’est pas ta chaise ! Allez, t’as compris, dégage de là fissa fissa avant que je te fasse mal, connard !
Image-...
Gertrud Teizer, revenant du bar à ce moment là, tempéra la colère de la bretonnienne. Elle avait de loin été la plus calme lors du trajet, se contenant purement et simplement d’ignorer l’importun.
Image-Allons, restons calmes, Nathalie. D’autant qu’avec ton accent, pas sûr qu’il ait compris grand chose à ce que tu viens de lui dire.


Cher monsieur, voulez-vous bien s’il vous plaît avoir l’amabilité de me rendre ma chaise ?
[/td][/tr][/table]
Image-...
Mais l’homme resta imperturbable, comme toujours, fixant un à un les différents protagonistes du groupe qui parlaient ou se taisaient avec son insupportable sourire béat, sans bouger d’un pouce ni montrer le moindre signe de réaction. C’était comme s’il était figé dans cette bizarre attitude. Ce qui fit exploser de rire Sannri, devant l’absence totale de réaction ou de réponse de la part de l’inconnu aux sollicitations violentes de Nathalie Jeansigner et polies de Gertrud Teizer. Après quelques secondes, dans un flot de postillon encore entrecoupé d’éclats de rire qui rendaient son charabia presque incompréhensible, même plus que le discours de Nathalie, il dit :
Image –AHAHAHAHA TORDANT ! AUTANT AHAHAHAHA ! AUTANT PARLER A UNE MACHINE ! AHAHAHAHA ! LE HAUT ROI ET VOTRE EMPEREUR SERAIENT ICI QU’IL NE BOUGERAIT PAS D’UN POIL ! AHAHAHA ! UN MALADE JE VOUS DIS ! AHAHAHA !
Image-...
Mais Sannri était bien le seul à trouver l’homme rigolo. Si, pour les simples clients de l’auberge, il était effectivement une distraction, car ils n’avaient pas à supporter sa présence longtemps, au long terme, il était très agaçant d’avoir un pot-de-colle comme ça qui s’incrustait dans le groupe.
L’aubergiste non plus ne semblait pas goûter à la plaisanterie, il semblait inquiet et appela, plusieurs gorilles à ses côtés, en prévision du cas où les choses dégénèreraient. D’autant que le nain hurlait tellement fort de rire en se tortillant sur sa chaise qu’il dérangeait tout les clients de l’auberge... Geralt pourrait-il intervenir ? Et son intervention changerait-elle quelque chose ?

Image-...
Image
HRP : Désolé pour le spam d'image, mais c'est pour souligner l'omniprésence du type pendant votre marche de plusieurs heures et son côté gênant/énervant, c'est donc tout à fait délibéré et voulu. (Par ailleurs il y a toujours les bugs d'affichage : normalement tout devrait être en fenêtre de dialogue et pourtant plus de la moitié des tables buggent et ne s'affichent pas correctement, je ne comprends pas :( ).
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Re: [Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par Geralt »

Ces achats furent donc effectués, dès lors plus rien ne le retenait dans la grande cité du loup blanc. La route pour atteindre le repaire de ces frères d'arme serait longue et dangereuse, bien des dangers allaient se présenter au petit groupe, car oui le loup blanc s'était fait une raison, il devrait compter dans son voyage sur la compagnie du nain et des deux jeunes femmes.
La prochaine étape serait la banlieue sud de Middenheim, à environ deux jours de marche, la chose serait simple à atteindre et Geralt fut convaincu que aucun souci de taille ne serait se présenter. Hélas une nouvelle fois il parla trop vite, en effet, à peine eurent ils quittés la ville, qu'un individu opportun se glissa parmis eux.

C'était un jeune homme aux yeux verts, cheveux mi long et couleur châtain, vêtu d'équipement de combat pouvant faire penser qu'il était un combattant mais de quel genre ? Bandit ? Mercenaire ? La chose était impossible à dire. Le plus troublant sur cet étrange personnage, était le sourire jovial qu'il affichait sans cesse, telle un simple d'esprit à qui quoiqu'il arrive, resterai sans cesse à afficher cet agaçant air idiot.

Marchant tranquillement, l'homme resta avec eux tout le long, et malgré la politesse de Nathalie pour le faire partir, celui ci resta de marbre, ne prononçant jamais un seul mot, s'amusant juste à dévisager chaque membre du groupe. Sannri lui, s'impatienta au fur et à mesure des heures, mais la zone où ils progressaient étant trop civilisé, dégager l'homme de force était impossible. Même l'aide des soldats croisés en cours de route n'y changea rien, ceci ne pouvant s'occuper d'un homme n'ayant rien fait de vraiment illégale. La route etant à tout le monde, il pouvait suivre qui il voulait si il le désirait.
Arrivant enfin à destination, toujours suivi par le pot de colle, ils firent halte dans une auberge pour y prendre de quoi se restaurer, ils prirent donc une table, indiquant au passage qu'ils étaient bien quatre et non cinq, l'aubergiste pensant que l'inconnu était avec eux.

Consommant alcool et nourriture, Gertrud prit congé l'espace d'un instant, où l'homme aux yeux verts en profita pour se joindre au reste du groupe. Cette initiative des plus surprenante entraîna le fou rire du nain, qui pensait avoir affaire à un taré de première. L'énervement avait disparu chez lui, laissant place à l'humour.
Nathalie elle explosa, parlant avec son accent récurant, amplifié par la colère. L'archère au physique de rêve, perdit légèrement de son charme à ce moment là.
Gertrud elle, tenta de temporiser la chose, restant poli pour pouvoir récupérer sa chaise.

La foule de l'auberge assitant à la scène, restait silencieux, le propriétaire des lieux lui même prit l'initiative d'appeler ces videurs en cas de bagarre. Car en effet, une personne ne s'était pas encore exprimé une seul fois depuis la rencontre avec cet homme. Il avait fait preuve jusque là d'un calme terrifiant.
Arborant toujours sa capuche masquant en partie son visage et vêtu de son sombre accoutrement fraîchement acquis, en arrivant sur les lieux de l'auberge, il avait jeté un certain froid.


«Écoute moi bien... je ne parlerai pas longtemps. J'ignore si tu es muet ou sourd, mais tu vas devoir rapidement trouver un moyen de me répondre.»

Il écarta légèrement de devant lui le verre qu'il avait commencé à boire, signe qu'il pouvait d'un moment à l'autre faire usage de la violence. Sous le regard des deux jeunes femmes et de Sannri, il était venu le temps pour lui d'intervenir.

«Que veux tu ? Ce sera ma seul question»

Il se leva de sa chaise, son regard froid ne quittant plus l'inconnu.

«Voila ce qui va arriver, une réponse de ta part me convenant, je serais prêt à t'écouter et à te laisser chercher une chaise pour t'asseoir. Sinon, dans les secondes qui vont arriver, je vais te sortir d'ici, et ainsi tu rendras de force la place que tu viens de prendre à la charmante jeune femme qui depuis tout à l'heure fait preuve de politesse avec toi. Une fois dehors, si jamais tu tentes de rentrer à nouveau ici, je te casse les deux jambes et je t'assomes. Et crois moi, ni les hommes de l'aubergiste, ni personne d'autre ne viendra t'aider. Fais ton choix maintenant.

La situation semblait plus que clair maintenant. Gertrud l'observa un court instant sachant sûrement qu'il ne plaisantait pas. En effet, elle devait sûrement se souvenir du sort qu'il avait réservé au agresseur de Gertrud
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les dires de Geralt ne déclenchèrent apparemment pas de réaction de la part de l’homme, qui resta imperturbablement neutre avec son air jovial.
[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=121377Importun.jpg][img]http://img15.hostingpics.net/thumbs/mini_121377Importun.jpg[/img][/url][b][color=#00FFFF]-...[/color][/b]
Geralt en était donc réduit à devoir jeter l’inconnu dehors. Mais se laisserait-il faire ? C’était une autre question. Jusqu’ici, il était resté plus ou moins passif, et peut-être le resterait-il. Néanmoins, jusqu’alors, personne n’avait non plus essayé de le faire bouger par la force…
Et effectivement, lorsque le Loup Blanc voulu l’empoigner pour le jeter dehors, l’homme se débattit et réagit pour tenter de l’en empêcher.

Test de FOR de Geralt : 18. Echec.
Test d’HAB de l’homme : 9. Réussite.
Test d’HAB de Geralt : 11. Raté (à cause de l’armure). Il te fait chuter au sol.
Alors que le chasseur de vampire pensait pouvoir miser sur sa force pour se débarrasser du gêneur, celui-ci misa sur son agilité. Malgré son armure, il parvint non sans mal à se tortiller pour échapper à la première prise de Geralt, lui glissant littéralement entre les doigts lorsqu’il avait tenté de l’empoigner. Subtilement, l’homme s’était en effet d’abord levé et collé contre son agresseur pour le surprendre et diminuer la force de sa poigne, en ne luttant pas contre elle, mais en la devançant. Puis il s’était baissé, et avait d’une poussée des deux mains accompagnée d’un savant croc en jambe, étalé son adversaire tout penaud sur le plancher de la taverne. Sa réaction avait surpris Geralt, assurément, mais ce dernier n’avait rien, car ce n’était pas réellement une attaque qu’il venait de subir. Toutefois, c’était une situation assez humiliante pour l’homme aux cheveux blancs, car presque tout l’établissement, y compris Sannri, avait éclaté de rire en le voyant chuter. Seules Nathalie et Gertrud étaient restées silencieuses, ainsi que le barman et ses sbires.

Avant qu’il n’ait le temps de se relever, l’aubergiste, justement, qui sentait que la situation allait bientôt dégénérer, envoya d’un geste ses hommes entourer l’importun, autant pour le jeter dehors que pour empêcher que Geralt ne se relève et ne se montre agressif. En deux temps trois mouvements, ses quatre hommes de main exfiltrèrent de force l’homme, qui face à quatre armoires à glace ne put rien faire cette fois-ci.

Quant au tenancier, il se rapprocha de Geralt qui se relevait et lui dit d’un ton menaçant en pointant son index sur lui :


-Holà, étranger, j’aime pas beaucoup les gars dans ton genre qui viennent foutre le bordel dans mon établissement, alors je te préviens, tiens-toi à carreau si tu veux pas que je te sorte aussi comme ton pote débile, c’est clair ? D’ailleurs, tu payeras aussi sa consommation, maintenant que tu m’as obligé à l’expulser. Il n’y a pas de raison que tu me fasses perdre des clients, et ce n’est pas à toi de dire qui peut entrer ou non ici.

Evidemment, les quatre hommes de main menaçants du tavernier étaient venus se placer derrière lui, histoire de donner plus de poids à ses arguments. Ils étaient tous forts, et vêtus de camisoles de cuir rembourrées de tissu, autrement dit de jacques, et à leurs ceintures, ils portaient des gourdins et des couteaux. Conforté par la présence de ses sbires à ses côtés, le propriétaire renchérit :

-C’est deux sous payables maintenant !
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Geralt
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Re: [Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par Geralt »

Le simple d'esprit ne formula donc aucune réponse, entraînant la réaction que Geralt avait promis, c'est à dire, l'expulsion de l'inconnu. Mais la chose fut moins simple que prévu, car en effet, empoignant avec force le jeune homme, celui ci était loin d'être bête, sachant quoi faire, il utilisa son agilité pour se défaire de la situation. Cassant la distance entre lui et le loup blanc, il eut l'intelligence par cette action de limiter la force de poigne du membre de l'ordre, il ne lui resta plus, par une simple poussette combiné à un croc en jambe à faire tomber le chasseur de monstre. Ce mouvement n'était pas un simple réflexe... le loup blanc en était persuadé, ce garçon au sourire idiot avait des notions de combat.

Dans tout les cas, ayant sous estimé son opposant, le loup blanc fut envoyé au sol entraînant le rire de Sannri et de certains consommateurs de l'auberge. Avant même qu'il ne puisse se relever, les hommes du tavernier, c'était occupé d'extraire de la salle le garçon aux yeux verts dans le but d'éviter toutes mauvaises réactions.
Désormais, Geralt était par terre regardant le plancher. Sa capuche ne permit à personne de voir le court instant qui venait de se produire en lui, mais ses yeux étaient devenu aussi noir que la nuit, avant de reprendre leurs couleurs d'origine. L'espace de quelques secondes, son sombre côté s'était réveillé avant de retourner en léthargie. La main de Geralt s'était posé sur une de ses épées, signe d'une réaction plus que terrible.

Devant lui, le tavernier s'était présenté à lui, entouré de ces gorilles, il expliqua que personne à part lui n'avait le droit de sortir des clients, et que désormais Geralt devrait payer les consommations de l'homme qu'il avait tenté de virer.
Le regard de Geralt était sombre et terrifiant, pour une raison étrange, il semblait différent de d'habitude, habité par une colère impossible à expliquer. On aurait pu même penser que petit à petit, son côté héroïque était en train de se mélanger à son côté sombre. Mais voyant que Nathalie et Gertrud étaient les seules personnes à ne pas avoir ri de la situation, posant plutôt un regard soucieux sur lui, cela le calma et le loup blanc se releva, relâchant la garde de son épée.

Ne prenant même pas la peine de répondre au tavernier, il voulu lui payer la sommes demandé avant de pouvoir quitter les lieux, portant sa main à sa ceinture dans le but d'y trouver sa bourse, mais à sa grande surprise, celle ci n'y était plus... Geralt comprit dès lors, que pendant son esquive, l'inconnu était parvenu à lui prendre son argent, sans même que celui ci ne puise le remarquer.


"Espèce de... Cet ordure m'a prit ma bourse !"

Il aurait aimé partir à la poursuite du voleur, mais il était fort probable que les hommes du tavernier, ne l'entendent pas de cet façon, se refusant à le croire et à le laisser fuir. Que pouvait il faire ? Passer de force ? La situation risquait de s'envenimer. Mais Geralt n'était pas dans un bon jour, et il n'était pas d'humeur à réfléchir. Mais un événement vint le perturber, les voix dans sa tête refirent surface, apparaissant soudainement, alors que depuis un moment, l'état du chasseur de monstre s'était grandement amélioré. L'espace d'un instant, ne prêtant plus attention à personne dans la salle, il eut l'impression de sentir une présence derrière lui, lui murmurer des mots à l'oreille.

«Aucun espoir en vue Geralt.. tu es seul, toujours seul, vois comment ils ont ri de toi, ils voient ta faiblesse... mais moi je te ferai devenir fort... rejoint moi loup blanc, et sème la mort derrière toi... tu l'as déjà fait. Le trappeur... loup blanc... meurtrier...»

Des images lui traversèrent l'esprit, se composant de mort et autres visions atroces. Dont une le traumatisa, il se vit tuer le malheureux Medelev... la chose lui semblait impossible, mais ce souvenir qui le hantait, cette vision, semblait être aussi réel que n'importe quel moment de sa vie.
La mine sombre, il se parla à lui même, murmurant :


«Tait toi... tait toi...»

Le loup blanc était t'il soudainement en train de replonger ? Il était impossible de le dire à ce moment, mais il reprit rapidement ces esprits, s'adressant dès lors à l'aubergiste

"Si vous voulez votre argent, alors laissez moi passer, sinon, il semble que nous allons avoir un problème..."
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Re: [Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par [MJ] Kriegsherr »

Lorsqu’il entendit le Loup Blanc se plaindre de vol, le tavernier haussa les épaules et leva les yeux au ciel, comme s’il s’était attendu à une excuse de ce genre. Puis, lorsqu’il l’entendit demander de se taire, ignorant tout des visions et des voix qui assaillaient parfois, ce dernier, l’aubergiste le prit pour lui, ce qui était objectivement le plus logique. Il fronça les sourcils et recula jusque derrière son comptoir ou il passa les mains sous le zinc, sans doute pour s’armer lui en prévision d’une attaque de la part de Geralt et ses compagnons. Il fut donc surpris d’entendre ce dernier lui parler de nouveau, mais cette fois avec une voix plus forte, plus normale. Il demandait cette fois à sortir pour pouvoir payer. Une ruse classique que bien des filous utilisaient pour se carapater et ne jamais plus revenir… Et il n’y avait aucune raison de faire confiance à Geralt plus qu’à un autre. Car si le tenancier avait bien appris une chose de ses longues années d’expérience, c’était qu’il ne fallait se fier à personne lorsqu’il était question d’argent, personne…
Test de CHA de Geralt : 6. Réussite.
Pourtant, contre toute attente, cette fois-ci, il fit signe à ses hommes de s’écarter pour laisser sortir le chasseur de vampires au plus vite. Alors que celui-ci se précipitait dehors dans l’espoir de rattraper le rusé dérobeur qui s’était fait passer pour un dingue afin d’endormir les méfiances et de forcer ses victimes à s’approcher de lui, il lui cria de derrière son comptoir où il s’était réfugié :

-Et si tu ne reviens pas me payer, tes amis payeront les frais, étranger !

Voilà qui expliquait pourquoi le tavernier ne semblait cette fois-ci ne pas craindre de filouterie de la part du chasseur de vampires et lui avait accordé le bénéfice du doute. Dans tous les cas, le reste de son groupe resterait à l’auberge tant qu’ils n’auraient pas payé. Il n’y avait donc pas de risque de perte pour lui, au contraire, laisser partir l’un de ses clients les plus énervé détendrait peut-être l’atmosphère, et avantagerait ses hommes si malgré tout une bagarre éclatait puisqu’ils n’auraient pas à se battre aussi contre Geralt. Mais visiblement, Nathalie n’avait pas non plus l’intention de rester les bras croisés à ne rien faire en attendant le retour du Loup Blanc. Elle se leva et dit à ses autres compagnons :

-Je l’accompagne, pas question de le laisser seul la nuit tombée dans ce coupe-gorge. Et ça me ferra plaisir de donner à ce salaud qui s’est foutu de nous une bonne leçon.

Et l’orpheline bretonnienne blonde emboîta le pas de l’orphelin impérial aux cheveux blancs, prête à l’épauler en cas de besoin. Pour sa part, Sannri, qui terminait de rire, grogna négligemment en secouant la tête négativement comme pour faire signe que cette affaire ne le concernait pas. En bon nain, il préférait rester bien au chaud à boire dans une taverne plutôt que de jouer au justicier pour récupérer la bourse d’un autre, d’autant plus qu’il n’y avait aucune perspective de combat honorable à la clef pour le tueur, et qu’il faisait froid et pleuvait dehors. Gertrud Teizer, pour sa part, sembla hésiter quelques secondes avant de se rassoir. Elle semblait être la seule qui avait gardé ses nerfs, à part Barbe Enflammée, mais le nain était bagarreur et on ne pouvait pas compter sur lui pour désamorcer une situation potentiellement conflictuelle, c’est pourquoi l’humaine resta assise tranquillement, sans manifester aucune velléité de violence et en jouant ostensiblement sur la table avec quelques pièces tirées de sa propre bourse afin de montrer à l’aubergiste qu’il était inutile pour lui de s’en faire et qu’elle pourrait de toute façon le payer si d’aventure les autres refusaient.

Un autre ennui de Geralt était que s’il était pour sa part il était persuadé de la culpabilité de l’homme au sourire, dans la brutalité de l’action, nul n’avait bien vu ce qui s’était passé. Il était passé, légitimement d’ailleurs sous un certain angle, pour l’agresseur et non la victime. S’il allait voir les gardes, il lui faudrait encore les convaincre de la véracité de son histoire, il n’était pas sûr qu’ils le croient sur parole, et il n’avait aucune preuve. Il lui faudrait donc à priori régler cette affaire lui-même. Il n’avait pas perdu beaucoup de temps, s’étant aperçu relativement vite de la perte de sa bourse et les séides de l’aubergiste l’ayant laissé passé sans lui opposer de résistance. Mais pour autant, il avait déjà quelques dizaines de secondes de retard. Pourrait-il retrouver la trace de son voleur, qui évidemment n’avait pas demandé son reste et avait dû filer le plus vite possible dans l’obscurité de la nuit pluvieuse…

Test d’INI comparées (rapidité) : 13 VS 16. Echecs, mais le tien est moins important que le sien : léger avantage.
Heureusement pour Geralt, l’heure tardive et la pluie, s’ils handicapaient sa vision, présentaient un avantage non négligeable pour lui. Malgré la taille relativement importante d’Immelscheld –un gros bourg qui comptait plusieurs quand même milliers d’habitants-, à cette heure et par ce temps, il n’y avait plus grand monde dehors, voire presque personne. Mis à part de très rares voyageurs -les portes de la ville fermaient à la tombée de la nuit, mais les voyageurs pouvaient quand même passer par une petite porte après avoir été fouillés un par un-, des gens louches ou mal intentionnés, des voyous, des ivrognes et des gardes, on pouvait même dire qu’en règle général il n’y avait personne.

Hors, justement, le Loup Blanc crut apercevoir une silhouette sombre disparaître précipitamment dans une ruelle non loin d’ici. Ce ne pouvait pas être un garde, ni un voyageur ou un honnête habitant, c’était trop rapide, on aurait dit une fuite. C’était également trop vif pour être un ivrogne. Ne restait donc que deux possibilités. Soit il s’agissait de l’homme que recherchait Geralt, soit c’était un autre type louche ou mal intentionné, ou encore un voyou. De toute façon, c’était la seule piste qu’il avait, personne d’autre n’étant visible dans la rue où il se trouvait depuis la sortie de l’auberge.

N’ayant pas d’autre piste, il se dépêcha donc de poursuivre le mystérieux fuyard. Bientôt, il atteignit le croisement avec la ruelle où il avait aperçu la silhouette disparaître. L’endroit était un véritable coupe-gorge, mais le chasseur de vampire était habitué au danger. En tout cas, il ne vit aucun mouvement dans cette ruelle, et n’entendait aucun bruit autre que celui de la pluie. Il était donc probable que l’homme s’y soit caché quelque part, mais il y avait beaucoup de cachettes dans cette ruelle et plus largement ce quartier pauvre.

Rapidement, il fut rejoint par une Nathalie qui était moins bien protégée que lui de la pluie par ses vêtements. Elle avait noué ses cheveux en arrière pour ne pas qu’ils ne la gênent. D’un signe de tête, elle lui fit signe qu’elle était avec lui. La poursuite s’était arrêtée un moment, remplacée par la traque. L’homme ne fuyait plus, il se cachait. Mais comment le débusquer alors qu’il était dans son environnement ?

A toi de dire comment tu le recherches. Normalement, ça ne devrait pas être trop dur, vu les circonstances (rappel : il pleut et le sol est en terre).
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Geralt
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Re: [Geralt] Au fil de la route de la vieille forêt (1)

Message par Geralt »

A sa grande surprise et sûrement à celle de l'assemblée présente, le chef de l'établissement demanda à ces hommes de main de s'écarter dans le but de laisser passer Geralt qui s'en perdre une seconde sortir à l'extérieur. Pourquoi le tavernier l'avait il laissé partir ? Il etait peu probable qu'il est cru son histoire de vol, la chose la plus probable était sans doute le fait que même si il laissait partir Geralt, il savait qu'il pourrait toujours faire payer l'un de ces compagnon de route.

Une fois dehors, le loup blanc chercha quelle direction prendre dans l'espoir d'apercevoir son voleur. Heureusement pour lui, le bourg n'étant pas très grand et ayant peu de retard sur le voleur, il etait encore possible de le rattraper. Derrière lui, Nathalie vint le rejoindre, Geralt ne lui portant qu'un simple regard. Il se mit à courir, s'engouffrant dans les différentes ruelles, qui la nuit etant tombée et face à la pluie battante, furent désertes.

Il ne croisa pas grand monde sauf une patrouille de garde ainsi que un ivrogne dormant à même le sol baignant dans sa propre urine. Puis son oeil aguerri cru percevoir une ombre s'enfuir au loin, sa vitesse de déplacement indiquant que cette personne était sans conteste en train de fuir quelque chose...
Il n'en fallu pas plus pour Geralt pour se mettre à sa poursuite, toujours talonné par la jeune archère Nathalie. Ils arrivèrent au niveau d'une ruelle plongée dans le noir, où se trouvait déchets et autres saletés en tout genre ainsi que quelques endroits où se cacher. L'ombre qu'il poursuivait avait disparu ici.

Derrière lui, le souffle haletant, se trouvait celle qui avait décidé de le suivre, une nouvelle fois elle avait montré sa capacité d'adaptation, ayant été capable de suivre le loup blanc dans sa course poursuite. Elle était trempée jusqu'au os, n'ayant pas vraiment des vêtements adaptés au climat actuel. Mais le fait d'être trempée eut le bon côté de laisser entrevoir un peu mieux ces attributs de femmes, Geralt posa un court instant son regard sur elle, et sous le signe de l'agacement et l'énervement, il lui dit :


«Je n'ai pas besoin de toi Nathalie ! Rentre ! Je vais m'occuper de ça...»

Comme pour accompagner ces mots, il dégaina une de ces lames. Une nouvelle fois agissant étrangement, il semblait vouloir répondre à une réponse totalement disproportionnée à ce simple vol. Avait il dans l'idée de tuer ? Il etait impossible de le savoir, et surtout que penserai Nathalie si Geralt normalement respectant un grand code moral, sans prenait de façon vraiment violente à un homme dont le seul crime avait été la ruse et le vol d'une bourse ? De plus même si Geralt en était certain, rien ne disait qu'il poursuivait le bon voleur.

Les voix ,elles continuaient de résonner en lui, lui donnant un mal de crâne terrible. On pouvait remarquer ce mal de tête par le nombre incalculable de fois où sa main massait son front machinalement, espérant sûrement par ce geste se soulager.
Dans tout les cas, il observa le sol pour tenter d'y trouver des empruntes de son voleur, la terre boueuse, facilitant le travail du loup blanc, toute trace de passage étant bien visible. Etant un pisteur hors pair, la chose serait aisé de suivre ces traces. Il s'engouffra donc arme à la main dans la sombre ruelle, restant tout de même plus que prudent, se refusant à sous estimer de nouveau son voleur.


«Aucun espoir en vue Geralt... tu m'appartiens... Meurtrier...»
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 26 mai 2016, 20:43, modifié 1 fois.
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