[Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

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Depuis la Déchirure jusqu'à la création de l'Empire et de la Bretonnie, revivez ces âges passés de légendes.

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Ætinis Verteflèche
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[Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ætinis Verteflèche »

Propos préliminaires : ce RP libre se déroule durant une journée passée durant leur séjour à Tor Æthil (le premier, si par hasard d’autres sont à suivre), légèrement avant le départ de nos deux héros pour Tor Velanor.
Plus précisément, l’action prend place durant l’ellipse temporelle de deux jours entre la fin de l’acte I ( http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 292&t=5776 ) et le début de l’acte II ( http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 292&t=5826 ).

Il n’a pas vocation à se voir attribuer de l’xp. Il s’effectue guidé par [MJ] Le Gob’, anciennement connu sous le nom de [MJ] Rhamlet, dans le sens où, sans intervenir dans le RP en question du fait de ses disponibilités, ce RP est inspiré par lui, tant au niveau de l’idée initiale (qu’il comptait d’ailleurs au départ intégrer à sa trame principale avant d’y renoncer) que dans les principales péripéties qui interviendront. Pour des raisons de simplifications, on utilisera nos profils tels qu'ils sont à l'instant T pour ce RP libre.

Il fait donc officiellement partie intégrante des aventures d’Ori Aen Elle et d’Ætinis Verteflèche, même si sa lecture est facultative pour comprendre l’aventure principale. Ce RP permettra cependant de développer et d’approfondir les relations entre les deux héros et éventuellement certains PNJs.

C’est aussi et surtout l’occasion de continuer un RP pour l’instant en pause en l’attente du retour de notre MJ bien aimé, et donc de se faire plaisir en écrivant et en lisant dans l’ambiance JDR, bref, de partager un moment unique typique de ceux que l’on vient rechercher sur ce forum ! :D En espérant que ce « flash-back » en RP libre plaira autant aux éventuels lecteurs qu’à ses acteurs.

Mais je n’ai que trop parlé dans mon propos introductif, place au RP !
Une journée s’était écoulée depuis qu’Ætinis Verteflèche avait pris connaissance des révélations du prisonnier et les avait révélées à son seigneur, Ori Aen Elle. A cette époque, elle était encore en plein doute quant à la conduite à tenir vis-à-vis du général Keltharion Cœur de Dragon, auquel elle devrait faire son rapport. L’archère et garde du corps ignorait alors qu’elle allait trahir son maître et non seulement désobéir sciemment à ses ordres directs, mais en plus lui cacher cette désobéissance afin d’échapper à son courroux et de protéger le prisonnier des représailles d’Ori qui l’avait explicitement menacé.

Si intérieurement elle était encore en plein doute, la forestière n’était pas pour autant exemptée de sa fonction première de garde du corps –et d’espionne, car il ne fallait pas oublier qu’à l’origine, on l’avait chargée de protéger tout autant que de surveiller son maître, à son insu bien sûr-. Quoi qu’il en fût, dès le matin, alors qu’elle venait juste de se lever et de s’habiller, puis de pénétrer dans la chambre adjacente de son seigneur dont Godion s’était déjà occupé du lever et qui prenait son petit-déjeuner, un serviteur de la maison Æthil vint frapper à la porte d’Ori pour leur transmettre un message.

L’homme conviait officiellement, au nom du seigneur Nahël, le seigneur Ori Aen Elle à participer à une partie de chasse entre nobles au pied des monts Annulii, sur le domaine privé des Æthil, durant toute la journée. Le serviteur, à la vue de l’air inquiet d’Ætinis qui craignait une nouvelle embuscade si des nobles s’éloignaient trop du château, les avait vite rassurés. L’endroit était parfaitement sûr puisqu’il s’agissait d’une vallée fermée et cachée, située derrière la ville, dont l’accès était strictement réservé aux invités. Il ajouta qu’une telle invitation était une grande marque d’honneur, de prestige et de confiance que leur faisait leurs hôtes, et qu’il serait très mal vu de refuser sans une bonne raison. Tout le gratin des nobles à la cour de Tor Æthil y participerait, d’ailleurs. Cependant, le messager ajouta que si l’endroit était totalement isolé du monde extérieur, il n’en était pas pour autant dépourvu de danger, mais que celui-ci viendrait plus de la faune locale, typique des monts Annulii, que d’opposants elfes. C’est pourquoi les nobles invités avaient le droit, et cela était même conseillé, d’amener avec eux leurs serviteurs de confiance, pour les aider et les protéger durant la chasse, en tant que gardes, rabatteurs, maîtres-chiens, et porteurs. Mais contrairement aux nobles qui seraient montés et participeraient directement à la chasse, leurs serviteurs seraient à pied et confinés aux rôles d’auxiliaires.

Verteflèche connaissait bien la forêt, son lieu de naissance et de vie jusque là. De plus, elle n’était pas tout à fait novice en matière de chasse, même si en l’occurrence, elle se doutait que la chasse « seigneuriale » n’aurait probablement rien à voir avec celle des « roturiers » qu’elle avait pratiqué durant son enfance et son adolescence. Mais elle ne comptait certainement pas laisser son seigneur s’embarquer seul dans une aventure dangereuse sans être présente à ses côtés. Même si elle en voulait à Ori Aen Elle, aveuglé par Cyrielle Nagaril, au sujet de ses derniers ordres à son égard, elle n’en restait pas moins persuadée du bien fondé de sa mission. Ori méritait d’être protégé, et si nécessaire au prix de son sacrifice.

Elle prit donc l’initiative de répondre au messager, en ces termes :


-J’ignore si mon seigneur se rendra à cette invitation, mais si c’est le cas, j’en suis aussi. Je connais bien la forêt et ne suis pas tout à fait novice en matière de chasse. Je pourrais l’assister.

Ce faisant, la jeune elfe fixa un regard interrogateur sur son maître attablé, attendant de voir sa réponse. Si elle était positive, elle se dépêcherait d’aller se changer dans sa chambre. Elle ôterait et replierait avec soin son joli uniforme de parade flambant neuf frappé de la livrée des Aen Elle, et revêtirait sa bonne vieille cape verte de forestière, confectionnée par sa mère. Ces habits, quoi qu’infiniment plus rustiques, étaient aussi bien plus adaptés aux situations de combat, et qui plus était dans un environnement rural ou boisé.

Et puis, revoir la forêt après ces quelques jours passés dans l’atmosphère étouffante de la grande ville était une perspective très réjouissante pour notre héroïne ! Encore faudrait-il que son seigneur accepte, mais Verteflèche était confiante. Ce genre d’invitations entre nobles ne se refusait pas, non ?
Ætinis Verteflèche, voie de l'archère elfe
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Equipement et compétences de combat:
Equipement de combat:
-Lame en or marin : 14+1D8 dégâts, 15 parade
-Arc elfique : 30+1D8 dégâts Malus de -2 TIR tous les 36 mètres, précise : (quand vous utilisez une telle arme lors d'une attaque localisée, vous gagnez un bonus de +2 ATT/TIR. Vous pouvez combiner ce bonus avec celui qui est associé au talent Coups précis/Tir précis...)
-Coutelas : 12+1D6 dégâts, 6 parade.

Compétences de combat :
-Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR quand utilise un arc.
-Tir en mouvement : annule le malus pour les tirs en mouvement.
-Tir à déclenchement rapide : Sur un test d'HAB réussi, permet de tirer deux projectiles par round au lieu d'un seul (maximum 2), avec un malus de -1 à chaque tir dans ce cas.
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Ori Aen Elle
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ori Aen Elle »

Le soleil se levait désormais sur Tor Aethil, les rayons solaires entrant dans la chambre du jeune Aen Elle, déjà attablé et mangeant tranquillement tout en restant songeant, observant l'horizon à travers la fenêtre de sa chambré. Son réveil avait été matinal, et il était déjà vêtu de ses attributs de noble, l'aide de Godion lui ayant facilité la tâche.
Plongé dans son esprit, les révélations des derniers jours l'avaient épuisé. La tentative de meurtre contre Nahël, le complot sois disant orchestré par les Nagaril, la vérité sur les origines sociales de Godion... Tant de soucie à gérer, et pourtant il ne devait aucunement faire de conclusion trop hâtive sur la fiabilité ou non de toutes ces informations.

La nuit auparavant, sa colère s'était porté sur sa protectrice, qui lui avait révélé les informations qu'elle avait pu obtenir sur le prisonnier dont le jeune prince avait épargné la vie. Des accusations que portait et semblait croire Aetinis, envers une illustre famille de la noblesse, ami des Aen Elle et surtout... Des accusations portant atteinte à la belle Cyrielle Nagaril, dont le jeune Ori s'était épris au premier regard. La beauté de la créature l'avait troublé, et ce jeu de séduction dans lequel elle s'était lancé avec lui pour faire freiner les avances de ces nombreux prétendants, car oui, son père voulait la marier, l'avait lui même perturbé.
Le désir et l'amour étaient des émotions puissantes, assez fortes pour perturber la sagesse des plus grand. Ori le savait... Il devrait à l'avenir être plus vigilant, et rester réfléchie plutôt que irrationnelle. Peut être avait il été trop dur avec sa protectrice...

Celle ci d'ailleurs arriva dans la chambre, sans un mot, et le prince Aen Elle ne lui porta sur le moment pas même un regard. Mais ce moment de silence ne dura que peu de temps car déjà un serviteur des Aethil s'annonça et amena avec lui une invitation destiné à Ori, le conviant à rejoindre une partie de chasse entre noble. Le lieu était un domaine privé, où selon les explications du serviteur, la faune et la flore était unique en son genre. Ce genre d'évènement allait amener toute la noblesse se trouvant ici à Tor Aethil. Un bon moyen de faire de nouvelles rencontres en sommes, mais Ori n'était pas dupe, le seigneur Nahël l'avait sûrement invité pour d'autres raisons que seulement le "plaisir de la chasse".

Verteflèche face au silence de son maître, décida d'annoncer qu'elle serait elle même de cette partie de chasse, désireuse de l'assister, elle avait toujours son rôle de protectrice à cœur. Le jeune prince l'observa de ses yeux violets un instants, et répondit favorablement à ces propos et à l'invitation.


"Ainsi soit il, tu seras à mes cotés. Que le seigneur Nahël soit mit au courant que j'accepte son invitation avec plaisir."

Sur ces mots, le serviteur des Aethil s'inclina et prit congé. Tandis que Ori dans le même temps, se leva et parcourra sa chambre d'un pas tranquille. il se remémora alors un détail de son enfance, à l'époque où, sa mère encore en vie, son père aimait à emmener son frère ainé Eredin, à des parties de chasse dans quelques domaines appartenant au Aen Elle. Le seigneur Azurö Aen Elle, ne voyant que par son talentueux ainé, n'avait jamais prit le temps d'emmener à ce genre de chasse Ori...
Ce souvenir l'attrista quelques secondes avant de la mettre en colère. Au final, avant ou maintenant, son père n'avait jamais été avec lui...

Oubliant ses sombres pensées, il se tourna vers son archère.


"Bien... Une grande partie des seigneurs de la régions vont être présent, je veux donc un comportement irréprochable de ta part. Et concernant la chasse... J'ai bonne espoir qu'une archère aussi talentueuse que toi puisse me donner bien des conseils en la matière."

Il lui adressa un sourire, rayonnant et rassurant, apportant dans le même temps un message que malgré la colère qu'il avait eut envers elle auparavant, il ne lui en tenait désormais plus rigueur.
Maintenant son regard se porta sur l'elfe aux cheveux d'ors : Godion, qui était resté bien silencieux tout le long de la conversation.


"Godion... J'aimerai que tu me trouve un arc, chasser avec une épée me semble inapproprié. Ensuite, je n'aurais plus besoin de toi, vague donc à tes occupations pour la journée."

l'Ancien esclave s'exécuta sans un mot. Ori était assez grand pour s'équiper de son armure seul, il n'avait accepté Godion comme serviteur, seulement parce qu'il lui avait été donné comme cadeau par Nahël, il aurait été idiot de le froisser en refusant dès son arrivé ici.
Le désir d'avoir un arc lui semblait la meilleur chose pour sa futur activité. Même si il n'était pas un spécialiste de ce type d'arme, il avait reçu dans son éducation des cours sur l'usage des armes de jet, il fallait espéré qu'il n'avait pas trop rouillé avec le temps.


"Bien, préparons nous".
Ori Aen Elle, Voie de l'aristocrate
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• ACUITE VISUELLE (B)
• ALPHABETISATION
• CONNAISSANCE TACTIQUE (E)
• DIPLOMATIE (B)
• ELOQUENCE (E)
• ETIQUETTE (B)
• INTRIGUE DE COUR (B)
• SEDUCTION (B)
• VISION NOCTURNE (E)

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Ætinis Verteflèche
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ætinis Verteflèche »

Ætinis Verteflèche était heureuse que son maître ait accepté la proposition de leur hôte. Cela lui permettrait de se détendre un peu en s’évadant l’espace d’une journée loin des lourds soucis qu’elle devait porter sur ses frêles épaules. Ayant décidé de mettre momentanément de côté les choix qu’elle avait à faire afin de ne pas rester focalisée sur le négatif et de pouvoir profiter de l’instant présent, la fille de bucheron répondit à son supérieur, en faisant attention à réduire au maximum son accent :

-Vous m’honorez, seigneur Aen Elle. Et à dire vrai, je ne suis pas certaine d’être à la hauteur de vos espérances. Je ne suis même pas la meilleure archère de mon village, car je manque de technique et d’entraînement, ce qui nuit à ma précision. En outre, du haut de mes quarante deux printemps, je ne pèse pas très lourd en termes d’expérience à la chasse. Ceci-dit, je ferai de mon mieux. Même si je doute que la chasse des nobles ressemble à celle que nous autres roturiers pratiquons, je vous aiderai autant que je le pourrai. Et n’ayez crainte, je ne ferai pas de vague.

Et ce n’étaient pas des mensonges. En tant que garde du corps et soldate d’Ori, elle souhaitait le meilleur pour son protégé. Ce qui impliquait bien sûr que ce dernier ne se ridiculise pas lors de sa partie de chasse. Ætinis se sentait pour une fois importante, forte même, et les compliments de son maître l’avaient faite rougir. Toutefois, comme elle l’avait dit, ce n’était pas parce qu’elle était allée quelques fois chasser en forêt et tirait à l’arc mieux que la moyenne qu’elle était un prodige en la matière. Certes, elle était naturellement douée, et avait le potentiel pour devenir l’une des meilleures archères de son temps, mais pour l’instant, elle en était encore très loin et en était parfaitement consciente. Sa marge de progression était importante, mais elle ne deviendrait l’archère triomphante de ses rêves qu’au prix d’un entraînement et d’une pratique rigoureux.

Concernant la préparation de son maître, Verteflèche se fit un devoir de l’assister, en l’absence de Godion.


-Hum. D’après ce qu’a dit cet elfe, la chasse pourrait être dangereuse. J’imagine que le seigneur Nahël vous fournira l’équipement nécessaire, mais vous devriez quand même garder sur vous votre épée, juste au cas où.

Si nous tombons sur une grosse bête au cuir épais, ou pire encore, sur des ennemis, je préférerai vous savoir en possession d’une arme que vous maîtrisez parfaitement, et capable d'infliger plus de dégâts que des flèches. D’autant plus que l’usage d’un arc à cheval ne doit pas être si aisé. Personnellement, j’imagine que je serai sans doute incapable d’utiliser mon arme juchée sur le dos d’une de ces montures.

De toute façon, je doute que l'arc soit très utile pour une chasse au gros gibier telle que celle qui se prépare. Des gens de mon village ont parfois participé à des chasses de nobles comme rabatteurs. En fait les seigneurs sont sur des chevaux, avec des lances de cavalerie et des meutes de chiens, ils ont des serviteurs qui s'assurent que le gibier viennent à eux, les rabatteurs, et d'autres qui leur épargnent les désagréments communs comme porter les équipements. Ce genre de chasse, dite "à courre", n'a pas grand chose à voir avec la chasse à tir. Elle se rapproche plus de la chasse naturelle, où le chasseur est en quelque sorte le prédateur qui poursuit sa proie, les seigneurs jouant le rôle des "chefs de meute" dans le monde animal. La chasse à tir repose elle beaucoup plus sur le camouflage, la patience, la précision et le réflexe que sur la prédation. C'est sans doute pour cela qu'elle est moins noble. Mais l'une n'empêche pas l'autre, et au cours de cette journée de chasse à courre, vous pourrez certainement chasser avec votre arc si le cœur vous en dit et que l'occasion se présente. Je me ferai une joie de vous y aider.

Sinon, concernant l’habillement, je vous conseille d’éviter les armures lourdes ou métalliques, et de choisir des vêtements dans des tons naturels : bruns, verts, gris,… Evidemment, il faut qu’ils vous offrent un certain confort et une totale liberté de mouvement pour réagir vite.

La jeune elfe réfléchit encore quelques secondes, fronçant les sourcils, pour essayer de voir si elle n’avait rien oublié, puis termina :

-Apparemment, vous les nobles serez montés, et nous les serviteurs à pied. Je vais pour ma part revêtir ma tenue de forestière. Je porterai votre musette, en plus de mes armes, car je reste votre protectrice et ne vous lâcherai pas d'une semelle. Comme la chasse risque de durer toute la journée, j’emporterai aussi notre repas dans un sac à dos. A ce propos, que désirez-vous manger ce midi ?
Ætinis Verteflèche, voie de l'archère elfe
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Ori Aen Elle
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ori Aen Elle »

Le jeune prince écouta avec une attention toute particulière les propos de sa protectrice, chose qu'il avait remarqué depuis le début, c'était qu'elle cherchait en permanence à dissimuler du mieux qu'elle pouvait son accent. Ori ne lui avait encore jamais dis, mais cette particularité de langage ne le dérangeait en rien, au contraire, il donnait à la jeune femme une pointe de charme. Encore jeune et découvrant le monde, le jeune Aen Elle avait un esprit ouvert, et s'intéressait aussi bien à la culture de son rang : la noblesse, que les us et coutumes des habitants de Nagarythe, et ceux que certains de ses pairs voyaient comme un défaut chez les autres, lui le voyait comme une marque de différence, ce genre de petite chose rendant chaque être vivant de cette terre comme étant une personne unique en son genre...

Autre chose, Aetinis était jeune, la différence d'âge que Ori partageait avec elle était mince, mais là où lui était confiant et fière, elle, doutait sans cesse de ces capacités. Pourtant, Ori malgré le peu de temps passé avec la jeune femme, était persuadé du potentiel de son archère. L'histoire dirait si oui ou non, il avait eut raison de le penser. Quoiqu'il en soit, il partagea son opinion sur le sujet avec elle.


"Ne doute pas de toi, je ne te demande pas de marcher dans mon ombre, je laisse cela à ceux qui n'ont aucune ambition... Non toi ma belle archère..."Il lui adressa un sourire plein de bienveillance "Toi, je veux te voir marcher à mes cotés, à la lumière de tous. J'espère concrétiser mes projets, et que l'histoire de notre peuple parle de moi comme un homme ayant participé à la fin de cette guerre qui nous ronge... Mais aussi doué que je suis, sans soutient, sans aide... Je n'arriverai à rien. Et cette aide passe en premier lieu par toi, ton rôle est de me protéger certes... Mais ta fonction peut aussi se transformer, peut être un jour tes conseils me seront utiles dans une situation délicates. J'ai besoin d'un soldat à mes cotés en effet, mais aussi une surtout : une personne de confiance et sur qui m'appuyé."

Il se dirigea vers la fenêtre de sa chambre pour y regarder dehors, et poussa alors un rire amusé, comme pensant à un avenir imaginé dans son esprit.

"Qui sait... Un jour peut être les enfants entendront notre histoire de la bouche de leur parent. On parlera de moi, admiratif comme étant le Prince Ori, gouverneur de l'ouest, seigneur de la paix ayant rassemblé les grandes familles, la lumière dans cette sombre période de notre histoire. Et à mes cotés... Aetinis Verteflèche, l'archère qui jamais ne ratait sa cible, protectrice du Prince, dont le nom suffisait à faire trembler ses ennemis tant son talent était grand... Une belle histoire je trouve."Il rigola avant de reprendre un semblant de sérieux.

Le sujet de conversation retourna donc sur la chasse. Selon les informations que Aetinis avait pu apprendre, cette chasse organisé par Nahël serait sans doute palpitante mais dangereuse, de nombreuses créatures pouvant se révéler assez hostile dans la vallée. En toute logique donc, il garderait son épée accroché à sa ceinture, par mesure de sécurité. Chasse à l'arc ou à la lance, cette discipline n'était en rien la spécialité du jeune prince, aussi allait il essayé de s'adapter du mieux qu'il pourrait. La priorité pour lui étant de se montrer sous son meilleur jour auprès des grandes familles de la noblesse... Et aussi et surtout auprès de la belle Cyrielle Nagaril.
Suivant les conseils de sa protectrice, il ne prendrait pas son armure pour l'activité, pour une liberté de mouvement plus correcte mais aussi pour conserver l'atout du camouflage, il allait opter pour une tunique simple et ouvragé, de couleur verte, avec des touches de noir ici et là. De plus tandis que lui serait à cheval, l'archère serait elle à pied.


"Concernant la nourriture, fais comme bon te semble, je ne doute pas qu'il y a de nombreuses choses que tu n'as jamais gouté ici, profite en et fais toi plaisir. Je ne suis de toute façon pas compliqué...

Finissons de nous préparez et retrouvons nous plus tard en bas, ne faisons pas attendre trop longtemps notre hôte..."
Ori Aen Elle, Voie de l'aristocrate
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Ætinis Verteflèche
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ætinis Verteflèche »

La jeune elfe fut très surprise par les paroles que tint son seigneur et maître à son égard. Dans une province, dans un monde où tout était strictement régi par la force et une hiérarchie très précise, Ætinis n’imaginait pas que quelqu’un de l’importance d’Ori Aen Elle puisse réellement s’intéresser à elle, autrement qu’envers une simple servante entre toutes. Certes, elle l’avait tout de suite compris, avant même de le rencontrer, Ori était quelqu’un de très prometteur, comme tous ceux de son rang, mais aussi de très jeune, pas encore forgé par la dureté de ce monde, ni habitué à gouverner de la main de fer que la forestière imaginait comme la meilleure manière de commander. Ne l’avait-on pas justement détachée à son service personnel pour qu’elle le surveille et lui évite de succomber à la corruption distillée par les faibles partisans de Caledor, à ce poison de fourberie, de lâcheté et de faiblesse ?

A Nagarythe, la patrie d’Ænarion, et la cour du Roi Légitime son fils Malékith, véritable cœur d’Ulthuan, cela ne se passait pas comme ça. Il fallait être dur, puissant, sans concession pour s’imposer. Seuls les plus méritants s’élèveraient. Après tout, ce n’était que justice que le fort domine le faible, tous ceux qui prétendaient le contraire n’étaient en réalité que des faibles aspirant à s’élever au dessus de leur condition, et gouvernés par des gens assez faibles eux-mêmes pour ne pas les remettre à leur place comme il se devait. Telle était la conception d’Ætinis et de sa famille, telle était la conception des gens de Nagarythe.

C’était également un point que le seigneur Aen Elle, en dépit de ses innombrables qualités qui démontraient toutes sa supériorité sur une simple roturière comme elle aux yeux de Verteflèche, avait encore à parfaire, à travailler. Mais c’était normal, car le prince était bien jeune, tout comme elle, et même si le monde changeait très vite et qu’il allait certainement bientôt en profiter pour se tailler la part du lion qui lui revenait de droit dans le nouvel ordre qui s’annonçait elle n’en doutait pas, il n’avait pas encore eu l’occasion de se faire les dents. Se pouvait-il que tout comme les roturiers, et en dépit de l’armure impénétrable d’impassibilité et d’indifférence qu’ils se devaient de montrer pour rester forts, les nobles aussi aient besoin de soutien, d’affection, de conseil? Elle l’ignorait jusqu’à présent, mais supposait que ce devait certainement être le cas dans leur intimité. De là à imaginer qu’Ori Aen Elle la complimente et la couvre d’éloges comme il venait juste de le faire, il y avait un monde.

« Belle archère », « ambition », « marcher à ses côtés dans la lumière », « Aetinis Verteflèche, l'archère qui jamais ne ratait sa cible, protectrice du Prince sauveur de l’Ouest, dont le nom suffisait à faire trembler ses ennemis tant son talent était grand... » « Une belle histoire que l’on raconterait ». Ori Aen Elle avait su faire mouche, il avait par ses mots et son attitude totalement conquis sa soldate, l’avait emporté dans un rêve éveillée qu’elle partageait au plus profond d’elle-même. Il lui faisait miroiter ses désirs égoïstes les plus profonds, les plus inavouables. Se pouvait-il qu’il l’ait à ce point percée à jour ? C’était possible, après tout il était beaucoup plus intelligent qu’elle, c’était un seigneur, du sang et de la race des gouvernants, pensait-elle.

Ætinis Verteflèche, comme beaucoup d’elfes du peuple de basse extraction comme elle, et d’autant plus ceux qui partageaient sa vision du monde très tranchée basée sur le rapport de force, ce qui était courant en Nagarythe, sous estimait voire dédaignait gravement le pouvoir de la flatterie, là où les nobles, plus instruits et plus subtils, ne l’ignoraient nullement. Pour elle, la flatterie était l’apanage du faible qui désirait tirer un avantage du fort, elle équivalait à une mendicité, un aveu de faiblesse. C’est pourquoi de telles choses n’étaient pas concevables pour elle en temps normal dans la bouche d’un elfe aux valeurs morales correctes, d’après elle. C’est pourquoi elle avait tendance à prendre tout au premier degré, et ce d’autant plus que son extrême jeunesse accentuait ce trait.

D’autres à sa place se seraient peut-être demandés si Ori était sincère ou la flattait. Pas elle. Pour Verteflèche, il était tout bonnement impossible que quelqu’un comme son seigneur, clairement en position de force et dans un rapport de domination par rapport à elle, s’abaisse à la flatter, il n’y aurait eu aucun intérêt, croyait-elle, car étant plus fort qu’elle il n’avait qu’à ordonner ou prendre par la force s’il désirait quoi que ce soit d’elle. Par conséquent, si Ori la complimentait, à ses yeux, il pensait réellement ce qu’il disait, et cela la rendait encore plus fière.

Rougissant jusqu’aux oreilles, ce qui était inhabituel chez les elfes plutôt habitués à cacher leurs émotions, elle fut émue presque jusqu’aux larmes par ces paroles qui faisaient écho à ses propres désirs qu’elle osait à peine s’avouer à elle-même. Cette marque de confiance qu’elle ne s’accordait pas elle-même. D’autant plus qu’elle se savait déjà en train de trahir cette confiance en surveillant le seigneur à son insu pour sa famille, et prête à le trahir une fois de plus en désobéissant à ses ordres et racontant tout ce qu’elle avait appris sur ces Nagaril aux autorités. Ses yeux s’embuèrent, mais elle retint des larmes d’émotion. Il fallait être forte ! Toutefois, elle s’agenouilla devant son maître, inclina la tête, plaça son poing gauche dans main droite devant son front en signe de respect et de soumission, et lui répondit le plus sincèrement du monde :


-Seigneur, je suis honorée que vous m’estimiez à ce point. J’essayerai de mon mieux de me montrer digne de votre confiance.

Suite à cela, Ori lui donna carte blanche pour les préparatifs de la chasse, et notamment le repas. Le seigneur suivrait ses conseils et s’équiperait en conséquence. A demi-mot, l’archère comprit qu’elle devait maintenant quitter la pièce pour laisser son maître s’habiller pour la circonstance. Sans se faire attendre d’avantage, la jeune elfe s’exécuta et se retira dans la chambre mitoyenne qu’elle partageait avec Godion. Ce denier n’étant pas là, occupé à satisfaire les désirs de leur maître, elle eut tout le loisir de se dévêtir de son uniforme flambant neuf pour revêtir ses bons vieux atours de forestière, confectionnés avec amour par sa mère. La tenue était bien plus adaptée à la chasse et au combat, pensa-t-elle, quoi qu’infiniment moins seyante que l’uniforme de parade des Aen Elle. Tant mieux, se dit-elle, car elle n’était guère coquette, et aimait paraître farouche et sauvage d’extérieur, deux qualités à ses yeux, qu’elle associait à une image de force, là où le paraître et la coquetterie étaient des futilités réservés aux faibles. Et encore, elle avait échappé au pire, se dit-elle ! Un uniforme était toujours mieux à ses yeux qu’une tenue de soirée, car au moins il la reliait clairement à l’armée, un corps reconnu pour sa force.

Elle se pressa, sachant qu’elle devrait encore après cela descendre aux cuisines pour s’équiper, puis rejoindre la cour sans faire attendre son seigneur. Par chance, un noble, même mâle, prenait toujours beaucoup de temps à s’habiller, avait-elle remarqué. Plus encore que certaines filles de son village qui pourtant étaient très coquettes et perdaient un temps fou pour des futilités. Verteflèche, à l’inverse, ne perdit même pas de temps même pour se recoiffer après s’être rhabillée, se contentant de vérifier que ses deux couettes étaient convenables et ne la gênerait pas. En tout, ce changement d’habit ne lui prit que deux ou trois minutes au plus, y compris le temps de prendre son arc et son carquois en bandoulière, son sac à dos et son épée qu’elle portait nue à sa ceinture, sans oublier son fidèle coutelas, outil très utile à la chasse.

Quatre à quatre, elle descendit les marches de l’escalier qui menait aux cuisines des Æthil, où elle demanda qu’on lui remette deux repas de midi dignes d’un noble, pour pique-niquer et transportables sans se détériorer dans un sac à dos. Quand on lui présenta plusieurs plats répondant à ces critères, elle choisit entre eux un met qu’elle n’avait pas l’habitude de manger, à savoir une recette cuisinée à base de morceaux nobles de bœuf mariné en sauce, de champignons rares et de légumes précieux, contenue dans plusieurs bocaux de verre épais. Le tout dégageait un tel fumet dans la marmite avant qu’on le mette dans les pots, qu’elle en eut l’eau à la bouche alors même qu’il n’était que le matin et qu’elle mangeait toujours sucré au petit-déjeuner, n’ayant aucune envie de salé au saut du lit.

Elle emporta également une nappe en tissu à carreaux à la fois suffisamment grande pour que deux personnes puissent sans problème s’y allonger et pique-niquer, et suffisamment petite pour qu’elle tienne dans son sac. Cette masse de tissu, avec les serviettes qu’elle emporta aussi, servirait parfaitement à caller les bocaux de nourriture et les couverts en argent qu’elle prit, couteau, fourchette, cuillère, assiette et timbale, le tout pour une personne, car elle-même avait déjà ses propres couverts et sa propre flasque, en bois qu’elle avait elle-même fabriqués ! Ætinis connaissait parfaitement la valeur de la discrétion à la chasse, et s’assura que le tissu des serviettes et de la nappe enveloppait individuellement chaque ustensile pour qu’il soit séparé des autres et bien callé dans le sac, afin qu’il n’y ait aucun risque de choc, ni avec l’extérieur, ni entre eux, et donc aucun risque de casse ou de bruit même en cas d’impact de force moyenne, comme par exemple si on laissait tomber le sac à dos par terre.

Enfin, prévoyante, notre héroïne pensa à apporter des provisions supplémentaires sous la forme de rations de fruits secs et de pain elfique. Cela pouvait toujours se révéler utile en cas de coup dur. De même, elle remplit une outre de deux litres d’eau, ainsi qu’une petite flasque d’un demi litre d’alcool fin au cas où son maître veille agrémenter son repas d’un peu plus que de simple eau claire et pure.

La fille de bûcheron passa ensuite chez l’apothicaire de la famille Æthil, à qui elle emprunta une trousse de premiers soins comprenant de quoi désinfecter une plaie, faire un garrot ou des bandages, ainsi que deux petites fioles contenant chacune l’équivalent d’une gorgée de précieuse potion de soin, bien assez pour soigner les petites blessures, et maintenir quelqu’un en vie le temps d’aller chercher du secours, si la blessure était plus sérieuse.

Une fois qu’elle eut accompli ces formalités, Ætinis se rendit compte qu’il était plus que temps de rejoindre le seigneur Ori ! Elle avait bien pris entre un bon quart d’heure et vingt minutes pour rassembler l’ensemble des éléments qu’elle emportait dans son sac à dos et descendre dans la cour où effectivement la plupart des seigneurs étaient déjà prêts. Par chance, elle n’était pas en retard, mais il était moins une ! Il devait y avoir là une petite cinquantaine de nobles participants au moins, sans compter les nobles qui les accompagnaient jusque dans la cour sans participer, et leurs nombreux serviteurs dont certains jouaient exactement le même rôle qu'elle. Ætinis savait toutefois que dans ce genre de chasse, le groupe ne restait guère uni qu'au début et à la fin de la chasse, mais que durant celle-ci, il était d'usage de se séparer en une multitude de petits groupes indépendants qui pouvaient se croiser, et éventuellement même se rejoindre en cas de poursuite d'un gros gibier. Cependant, la plupart du temps, si le gibier était chassable par un petit nombre, il était plus glorieux de s'en occuper seul, et se formait ainsi entre les groupuscules des participants et de leurs aides une sorte de rivalité, de compétition pour savoir qui aurait le plus beau tableau de chasse à la fin de la journée. Et à ce petit jeu là, en dépit de l'inexpérience de son maître, Verteflèche entendait bien qu'Ori ne soit pas ridicule et revienne au moins avec quelques proies, en tout cas pas bredouille. Elle s'en chargerait personnellement si cela s'avérait nécessaire. Tout en pensant à ce qui serait son rôle au cours de la chasse, l'archère chercha du regard Ori Aen Elle dans la foule, et le trouva rapidement, près du seigneur Nahël en personne et d’une jeune elfe très mignonne, aux cheveux bruns et à l’air mutin et intelligent. S’agissait-il de la fameuse Cyrielle Nagaril ? Le maître avait déjà été équipé, puisqu’un arc de grande qualité en bois d’arbre-étoile et des flèches à la pointe d’ithilmar lui avaient été prêtés, ainsi qu’une monture et une magnifique lance ouvragée.

La jeune elfe attendit que son seigneur eut fini de parler avec leur hôte et la mystérieuse noble inconnue pour aller à sa rencontre et se manifester, tandis que la plupart des seigneurs montaient à cheval et que les sonneurs de cor se préparaient à donner le début de la chasse en jouant l’air approprié. Elle lui adressa un signe de tête rassurant pour lui dire que tout était prêt et bon de son côté. Un sourire sur le visage, elle lui annonça :


-Je suis prête pour la chasse, mon seigneur. Vous ne manquerez de rien, je peux vous l'assurer.

Et ne put s’empêcher d’ajouter, par curiosité mal placée, un regard discret vers celle qu’elle soupçonnait à tord d’être Cyrielle Nagaril, et qui n’était autre, en réalité, que la sœur de Nahël, Anima Æthil. Toutefois, se souvenant de la colère de son maître et de son ordre de ne plus prononcer le nom de Nagaril en sa présence, ainsi que des menaces proférées par Ori, Ætinis jugea prudent de s’abstenir de toute question sur cette dame. Son regard interrogateur était néanmoins volontairement assez éloquent pour qu’Aen Elle le remarque et puisse s’il le désirait l’éclairer sur le sujet. Il n’était d’ailleurs même pas sûr que la noble en question participe à la chasse. Ori, qui avait parlé avec elle, en saurait sûrement plus…
Ætinis Verteflèche, voie de l'archère elfe
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Equipement et compétences de combat:
Equipement de combat:
-Lame en or marin : 14+1D8 dégâts, 15 parade
-Arc elfique : 30+1D8 dégâts Malus de -2 TIR tous les 36 mètres, précise : (quand vous utilisez une telle arme lors d'une attaque localisée, vous gagnez un bonus de +2 ATT/TIR. Vous pouvez combiner ce bonus avec celui qui est associé au talent Coups précis/Tir précis...)
-Coutelas : 12+1D6 dégâts, 6 parade.

Compétences de combat :
-Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR quand utilise un arc.
-Tir en mouvement : annule le malus pour les tirs en mouvement.
-Tir à déclenchement rapide : Sur un test d'HAB réussi, permet de tirer deux projectiles par round au lieu d'un seul (maximum 2), avec un malus de -1 à chaque tir dans ce cas.
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Ori Aen Elle
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ori Aen Elle »

Ainsi donc, le binôme se sépara, chacun vaguant à sa propre préparation en vue des futurs activités. Ori le savait, ce genre d'événement pouvait avoir son importance, car si il avait déjà fais la connaissance de quelques nobles de hautes importances et de hautes lignées, il lui fallait encore se faire des contactes. Dans son plan concernant la région Ouest de Nagarythe, il lui fallait avoir toutes les informations en mains, et connaître quel famille pourrait l'aider dans son entreprise ou bien au contraire lui nuire.

Une fois habillé, il ne fallu guère longtemps à l'elfe à la chevelure d'or Godion, pour refaire une apparition dans la chambre de son maitre, avec en sa possession, ce qui lui avait été demandé. Il lui donna tout d'abord un bel arc blanc, finement ouvragé dans un bois de haute qualité. Il aurait été certain que sa protectrice, en bonne connaisseuse aurait pu le renseigner sur les matériaux précis utilisés pour cette arme. Peut être même, aurait elle vu pour la première fois, un arc d'une telle qualité, elle qui était de basse naissance.
Quoiqu'il en soit, on lui confia aussi un carquois de flèches d'ithilmar, ainsi qu'une magnifique lance, dont le poids ne se faisait que très peu ressentir. Ori bien que plus spécialisé dans le combat à l'épée, avait reçu au cours de son éducation auprès de son oncle, bien des courts sur le maniement de bon nombre de style d'armement, user de cet lance ne devrait donc apriori pas poser de problème.
Pour finir, celui qui était anciennement esclave lui indiqua qu'une monture de couleur noir l'attendait dans la cour principal, et qu'elle avait été soigneusement choisi en personne par le seigneur Nahël. Ori ne savait pas si il devait s'en réjouir ou s'en méfier, mais préféra oublier cette précision. Le jeune prince fit disposer son serviteur, et sans perdre un instant, il quitta sa chambre.

Parcourant les longs et beaux couloirs de marbre de Tor Aethil, il ne croisa pas grand monde, sûrement tous avaient déjà commencé à se réunir en bas, pour ne pas rater le début des festivités. Arrivant dans la cour, bons nombres de nobles avaient commencé à se rassembler, nombreux étaient ceux à être aussi bien équipé que lui, mais d'autres sûrement non participant, avaient préféré resté vêtu de vêtements riches et finement ouvragés, signe de leur richesse et pouvoir.
D'un coin de l'œil, il vit la monture dont Godion lui avait parlé, pour l'heure dans les mains d'un serviteur des Aethil. S'approchant, il testa un premier contact avec la bête, apposant avec calme, sa main sur la crinière de la bête. Celle ci ne réagit pas, se laissant faire, signe qu'elle était à cet instant aussi calme que lui. Prenant les rennes, il tira alors son cheval à travers la cours dans le but de se tenir prêt à la monter le moment venue.
Malgré la foule, Ori reconnu assez facilement quelques visages familiers, tout d'abord, il vit le seigneur Nagaril, père de la belle et douce Cyrielle, qui elle ne semblait pas présente pour l'heure. Mais l'ami de son père Azurö n'était pas seul et semblait en pleine conversation avec le seigneur Cael de Caledor, prétendant de Cyrielle.
Préférant ne pas s'immiscer dans cette conversation, Ori se dirigea alors vers l'organisateur de cette chasse, le seigneur Nahël qui lui même être en compagnie de sa charmante et intrigante sœur.
Voyant son invité arriver, Nahël voulu introduire sa sœur auprès de lui, mais le jeune Aen Elle, le coupa poliment tout en s'inclinant en guise de salue


"Je suis bien heureux de vous revoir dame Anima... N'ayez crainte seigneur Nahël, j'ai fais la rencontre de votre charmante sœur hier soir, et celle ci à eut la bonté de me présenter à votre grand père."

Nahël n'eut pas de réaction particulière à ces propos, et Anima de son coté afficha un sourire, tout en plongeant son regard dans celui de Ori. Le jeune homme aux yeux violets n'avait guère oublié les dons magiques de la jeune femme et préférai rester méfiant. La jeune Anima était certes charmante, mais pour une raison obscur elle faisait naître chez Ori un sentiment de... Malaise constant.
Mais alors qu'un silence s'installa, celui ci fut stoppé par le son des cor annonçant le départ d'ici quelques minutes de la chasse. Tous montèrent alors sur leur monture, et le jeune Ori suivit le mouvement. Enfin, arriva sa protectrice, s'étant acquitté de sa charge, elle s'annonça auprès de lui, en lui signifiant que son maître ne manquerai de rien. Affichant un sourire, le jeune homme tandit la lance à sa possession à la jeune femme, et garda l'arc accroché dans son dos, il préférait semble il avoir les mains libres pour chevaucher.
Anima observa alors avec attention la dénommé Aetinis Verteflèche, dont les regards se croisèrent un bref instant. Et sur le ton de l'humour sarcastique, elle ne put s'empêcher de dire :

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« Votre protectrice je suppose ?... Je remarque seigneur Ori que vous aimez vous entourez de femme, à chacune de nos rencontres, une ne se trouve jamais bien loin... »


Cet remarque faisait référence à sa rencontre avec la nièce de Valarion, tandis qu'il avait été en compagnie de la belle Cyrielle. Restant de marbre, le jeune prince préféra ne pas rentrer dans un jeu de provocation, et s'amusa de cette remarqua, accompagnant d'un rire ses propos.

"Vous m'avez cerné dame Anima... On ne peut décidément rien vous cachez, mais que voulez vous, il semble que j'aime à être en charmante compagnie..."

Sur ses mots, un autre son de cor fut sonné, lançant officiellement le début de la grande chasse. Un détail troubla tout de même le jeune prince, il ne vit aucunement les protecteurs de Nahël et Anima... Pour autant, Ori aurait été persuadé d'apercevoir le terrifiant Arthorias non loin, mais il n'en fut rien... Etrange...
Ori Aen Elle, Voie de l'aristocrate
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Ætinis Verteflèche
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ætinis Verteflèche »

En réponse à l’intervention de sa garde du corps, Ori Aen Elle lui transmit sa lance de chasse, préférant sans doute chevaucher plus à l’aise. La jeune elfe la prit immédiatement, sans broncher. Elle commençait à être un peu chargée, mais ce n’était rien de trop grave, car si son dos, son flanc et sa ceinture débordaient d’armes et de sacs, ses mains étaient encore libres. Toutefois, Ætinis prit rapidement conscience qu’en cas de danger, elle ne pourrait pas facilement remplir son office ou même se défendre elle-même, suréquipé comme elle l’était. Et puis, son chargement était lourd, et le porter durant toute une journée en suivant à pied la cadence de son maître à cheval ne serait pas chose aisée. Elle allait devoir suer et souffrir pour y arriver, cela était certain, mais cela faisait partie intégrante de son travail, elle le savait. *Bah, qu’à cela ne tienne. Après tout, je suis loin d’être la seule dans ce cas. Et puis, c’est aussi ça, l’armée, il faut savoir endurer de longues marches en étant chargée comme une mule. Au pire, s’il survenait un danger qui demande une réaction rapide, je jetterais la lance par terre pour dégainer mes armes. Je pense que le seigneur Ori ne m’en voudrait pas.* Pensa-t-elle à ce sujet.

Mais son attention fut bien vite de nouveau captée par l’elfette brune avec lequel son maître discutait déjà avant qu’elle n’arrive. Perspicace, cette noble inconnue devina sans problème le rôle que jouait Verteflèche au côté d’Ori Aen Elle. Ce n’était pas très difficile à deviner, certes, mais cela faisait plaisir de voir que l’on s’intéressait à elle sans même qu’elle n’ait à se manifester ou que son seigneur n’ait à la présenter. Ætinis se sentit importante, durant un instant, et en tira une certaine fierté, comme si la noble l’avait flattée. La suite de sa phrase concernait les fréquentations d’Ori, à l’évidence, et à ce titre intéressait la protectrice et espionne au plus haut point. Et le constat dressé par l’inconnue brune était pour le moins digne d’intérêt. Ainsi, le seigneur Aen Elle passait son temps entouré de femmes ? Se pouvait-il qu’il s’agisse là d’une allusion à la fameuse Cyrielle Nagaril ? Si c’était le cas, cela signifiait que l’aristocrate brune n’était pas elle-même Cyrielle Nagaril. Cette déduction de notre héroïne fut d’ailleurs immédiatement confirmée par la réponse de son seigneur, qui l’appela « Dame Anima ».

Instantanément, cette Dame Anima remonta dans l’estime de Verteflèche, qui finalement l’appréciait bien. Surtout que son maître ne nia même pas les allégations intelligentes de la brune. Voilà une femme qui savait observer et réfléchir, se dit-elle. Une femme qui inspirait certainement bien plus de sympathie et de confiance que Cyrielle la voleuse de cœurs, même si elle ne connaissait pas cette dernière, c’était chose sûre à ses yeux.

Un concert de sonneries de cors tira Ætinis de ses rêveries et la ramena brutalement à la réalité. La chasse venait de commencer, et il était hors de question maintenant de décevoir son maître. En conséquence, les premières choses que la soldate chassa furent ses pensées concernant Cyrielle Nagaril. Il n’y avait pas lieu de parasiter son esprit avec de telles préoccupations, il fallait se concentrer sur les problèmes plus immédiats, en l’occurrence débuter la traque dans une vallée qu’elle ne connaissait pas. De ses qualités de chasseuse pourraient dépendre l’estime que l’on accorderait ou pas à Ori Aen Elle. Car une chose était certaine : ces seigneurs ne chassaient certainement pas pour manger. Oh, certes, leurs proies seraient ensuite toutes données aux cuisiniers et seraient dégustées lors d’un festin, cela ne faisait pas le moindre doute. Mais telle n’était pas la raison de l’organisation d’un tel évènement, car ils avaient une multitude de serviteurs et que ne rien ramener ne signifiait pas qu’ils feraient disette le soir. Non, si les nobles partaient chasser, c’était pour se mesurer entre eux, dans une activité jugée « virile », « prédatrice », proche de la guerre, en somme, et ainsi se jauger entre eux.

Par chance, Verteflèche, si elle n’était pas familière de ce lieu, n’ignorait pas que la nature, où que l’on se trouve, obéissait à certaines règles immuables, certains impondérables valables aux quatre coins du globe. Elle avait beau être très jeune, l’elfe avait vécu la quasi-totalité de son existence dans son village forestier d’Ilmaltir. La forêt était son élément, et si elle n’avait pas l’arrogance de se prétendre incollable sur le sujet, au moins savait-elle beaucoup de choses en la matière.

Au début, le groupe accompagna à faible allure, au pas, une partie des autres nobles. Il s’était en effet très rapidement formé une sorte de « peloton » de nobles qui discutaient et restaient ensemble tout en s’enfonçant plus profondément dans la vallée. De temps à autre, cependant, des individus ou des groupes s’écartaient de la masse pour partir chasser en plus petits comités. Peu à peu, le peloton fondait, perdait de sa substance, et pour cause ! Si un noble voulait épater les autres, et se démarquer, il n’avait aucun intérêt à rester dans la masse. Pour réaliser une belle prise, il fallait partir à l’aventure, et non pas rester sur les sentiers battus. En l’occurrence, Ætinis n’avait pas à dicter sa conduite à Ori Aen Elle et le savait. Elle se contentait de trottiner à côté du cheval de son maître en essayant de rester à la fois vigilante, discrète, et de garder son souffle, ce qui n’était pas chose aisée quand on portait comme elle facilement entre une quinzaine et une vingtaine de kilos d’équipement.

Elle attendit que celui-ci ait fini de parler avec d’autres nobles, et ait pris la décision de s’écarter du groupe principal, soit pour chasser seul avec elle, soit avec un groupe de nobles avec eux. Dans tous les cas, elle se devait de l’informer au mieux de ses capacités sur le meilleur endroit où débusquer du gibier, selon elle.

Pour se faire, Verteflèche avait promené attentivement et méthodiquement son regard sur le relief et les paysages qui s’offraient à eux pendant qu’elle avançait. L’endroit était d’une beauté à couper le souffle. Heureusement pour elle, du souffle, elle en avait et même si elle appréciait la beauté du tableau qui se dévoilait à ses yeux, Ætinis sut repérer certains indices qui lui semblaient prometteurs.

Tout en continuant à trottiner à hauteur de son seigneur, elle attendit le moment propice pour ne pas le couper dans une conversation, et lui annonça les conclusions de sa réflexion, d’une voix saccadée par l’effort qu’elle devait fournir pour maintenir le rythme et supporter le poids de l’équipement en même temps qu’elle parlait :


-Seigneur Aen Elle… si... nous voulons… faire des grosses prises… il faut nous éloigner du groupe principal… J’ai repéré… plusieurs petites cascades… au pied des montagnes… un peu plus loin… à quelques heures d’ici… Il est probable qu’elles alimentent… des cours d’eau dans la forêt en contrebas… Or les points d’eau sont des endroits idéals… pour se mettre à l’affut… Les bêtes, grandes ou petites… viennent s’y abreuver… Et même s’il n’y en a aucune… on peut facilement… y trouver des traces… et des chemins empruntés par elles…

En plus… nous y serions… vers midi… Nous pourrions… nous y arrêter et… faire une pause déjeuner tout… en gardant un œil sur… le point d’eau pour la chasse…


Qu’il était dur, parfois, le métier de soldat ! Une arme pesante dans les mains, d’autres à la ceinture, un lourd barda sur le dos, une gibecière en bandoulière. Et ce n’était que le début ! Pourtant, le plus dur était de maintenir le plus silencieusement possible le rythme de son maître à cheval, tout en lui parlant. Mais étrangement, même si c’était dur physiquement, même si elle était déjà en sueur et serrait les dents à l’idée de passer la journée à ce rythme, elle se sentait heureuse. Heureuse de partager ce moment avec un elfe du rang et de la qualité d’Ori Aen Elle, heureuse de pouvoir lui parler dans un cadre qu’elle aimait profondément, celui de la forêt, de la nature sauvage, en oubliant pour un instant, une parenthèse, les lourds dilemmes auxquels elle devait faire face : la guerre, la politique, la trahison... Pour une fois, elle se sentait elle, entourée par les arbres et accompagnée d’un maître qui était aussi un modèle, et peut-être, même si une telle chose ne paraissait pas possible pour elle entre une roturière et un noble, un ami. Ou plutôt quelqu’un qu’elle admirait et appréciait profondément, en dépit de leurs désaccords parfois profonds, en dépit de toutes les choses qu’elle lui cachait volontairement pour son propre bien, pensait-elle. En tous cas, ce serait une occasion unique pour elle de partager un moment différent avec lui, d’en apprendre plus l’un sur l’autre, de lui montrer à quel point elle tenait à lui.
Ætinis Verteflèche, voie de l'archère elfe
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-Coutelas : 12+1D6 dégâts, 6 parade.

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-Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR quand utilise un arc.
-Tir en mouvement : annule le malus pour les tirs en mouvement.
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Ori Aen Elle
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ori Aen Elle »

Une fois les cors sonnés, la troupe de noble se lança avec hâte et excitation dans cette partie de chasse organisée par les Aethil. Dans le tumulte du mouvement de masse, le jeune Aen Elle perdit de vue le seigneur Nahël et sa sœur, et se retrouva donc avec autour de lui, quelques nobles dont il ignorait absolument l'identité.
Les minutes s'écoulèrent, et peu à peu, la masse d'origine diminua à vue d'œil, certains nobles partant seul, et d'autres formant de petits groupes de connaissance, peut être pour rendre leur chasse plus fructueuse. Pour le fils de Azurö Aen Elle, partir seul avec sa protectrice allait être le choix le plus judicieux, sa jeunesse lui dictant de vouloir faire ses preuves envers ses ainés, il ne pouvait se permettre de partager la gloire d'une belle prise dans cette chasse avec un seigneur plus influent.

Le domaine privée des Aethil était tout simplement magnifique, si bien que peu à peu, Ori laissa son esprit vaguer à la contemplation de la flore local, ignorant quelques instants l'aspect chasse. Rouge, bleu, jaune, vert... Tout était un mélange de couleur harmonieux, et le jeune homme aux yeux violets resta contemplatif, savourant ce paysage de rêve. Dans les souvenirs de sa jeune vie, il n'avait sûrement jamais rien vue de telle. Tor Aethil cachait décidément bien des secrets.

Mais il fut ramené à la réalité par la jeune Aetinis, qui portant son matériel, tentait du mieux qu'elle pouvait de suivre son maitre à dos de monture tout. Elle tenta d'indiquer qu'il serait judicieux de s'éloigner légèrement du cœur de la vallée, pour se diriger vers les montagnes à quelques lieux de distance d'ici. Le but de la manœuvre étant de s'établir au niveau de quelques points d'eau. Il n'en fallu guère plus à Ori, pour reconnaître les talents de forestières de son archère, en effet, toutes les créatures vivantes avaient besoin de s'abreuver, de ce fait, un point d'eau serait un endroit idéale où se poster, et ainsi attendre la proie parfaite.
Acquiesçant à cette idée constructive, ils gardèrent donc une allure constante pour arriver au plus vite, et peu d'échange furent prononcés dans ce laps de temps car il fallait le dire, Aetinis cherchait à garder le plus possible le souffle qui lui restait pour rester au plus près de son maître..

Ce ne fut que dans les alentours de midi, lorsque le soleil était le plus haut dans le ciel, qu'ils arrivèrent enfin dans un endroit propice. Devant eux, une sorte de crypte, où roche et végétations s'entremêlaient, tandis qu'une cascade s'écoulait tranquillement, pour se déverser dans une sorte d'étang de taille assez raisonnable. Autour, se trouvait en partie des sous bois, ainsi que quelques mouvements de terrain, qui après quelques recherches, pourraient donner un point de vue parfait sur la crypte.
Cette endroit avait décidément tout de féérique !


"Il semble que la chance soit avec nous. Cet endroit est parfait !"

Le jeune prince souriant, semblait avoir fait son choix, lui et Aetinis allait s'installer non loin. Posant pied à terre pour la première fois depuis le début des festivités, il laissa le temps à Verteflèche de reprendre ses esprits, la traversée avait été rude pour la jeune femme.
Cherchant le meilleur endroit possible, il trouvèrent refuge sur une ligne de crête, leur donnant un point de vue parfait, tout en étant à l'abri, caché par les arbres aux alentours. Attachant sa monture à un arbre, Ori prit aussi le temps de lui donner un peu d'eau pour s'abreuver .
Désormais pour le binôme, l'heure était venu de se restaurer et de surveiller.


"Bien, qu'as tu pris de bon avec toi Aetinis ?"
Ori Aen Elle, Voie de l'aristocrate
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Ætinis Verteflèche
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ætinis Verteflèche »

La marche n’avait pas été particulièrement longue, mais elle avait été plus épuisante qu’Ætinis ne l’aurait cru. Près de chez elle, la jeune elfe avait déjà chassé plus loin et plus longuement dans la forêt, cependant, jamais avec un tel poids sur le dos. Elle qui n’était pas particulièrement costaude avait dû dépenser beaucoup plus d’énergie qu’elle ne l’aurait pensé pour porter tout le barda nécessaire à la chasse « version noble ».

Si l’archère avait imaginé pouvoir traquer des bêtes en chemin, elle se rendit bien vite compte de la futilité de cet espoir. Entre elle-même qui suait à grosses gouttes et peinait à ne pas se laisser distancer par son maître à cheval, et ce dernier qui du haut de sa monture ne semblait pas particulièrement intéressé par la traque, mais plus par la contemplation d’un paysage il est vrai magnifique, le duo de jeunes fit chou blanc pour la matinée. Il faudrait faire mieux durant le reste de la journée, car leur temps était précieux et qu’il ne leur en restait plus tellement pour se consacrer à la chasse avant de devoir rentrer pour la nuit tombée, avait pensé Verteflèche, sans rien en dire à quiconque.

Heureusement, leur progression avait été très rapide, beaucoup plus qu’Ætinis ne l’avait prévu ! Et pour cause, elle avait imaginé qu’ils prendraient du temps pour la chasse, mais cela n’avait nullement été le cas. Finalement, ce fut donc entre onze heures et midi que le binôme arriva à destination... Et quelle destination ! La beauté du lieu était telle que Verteflèche en eut le souffle coupé ! En fait, la jeune soldate était plutôt à bout de souffle à cause de sa marche et de sa charge, mais tout de même. Ils étaient au pied de la montagne, aux premiers contreforts en pente douce et encore noyés dans la forêt. Là, une petite cascade de quelques mètres seulement alimentait un point d’eau claire après plusieurs rebonds sur la paroi rocheuse. A côté de la cascade, il y avait une sorte de cavité dans la roche, à moitié recouverte de mousse et de lierres grimpants. Tout autour d’eux, il y avait les bois, mais ils laissaient un espace dégagé de quelques mètres autour de l’eau.

Son seigneur, Ori Aen Elle, décrivit l’endroit comme étant « parfait », et sa servante lui donnait tout à fait raison. La forestière n’eut même pas à le conseiller sur l’emplacement à choisir. Déjà, le noble se dirigeait vers les hauteurs qui surplombaient l’endroit, légèrement en amont. En fait, ils se contentèrent de remonter le cours du ruisseau, en contournant la petite falaise abrupte où il descendait en cascade par les sous-bois à droite. Le détour leur prit bien cinq minutes pour faire quelques mètres seulement à vol d’oiseau. Mais la position valait le coup.

Depuis le haut du petit surplomb d’où descendait la cascade, ils avaient une vue parfaite sur l’étang en contrebas, tout en étant dissimulés à la vue des animaux qui iraient s’abreuver et de toute façon ne regardaient que rarement vers le haut. Leurs bruits seraient couverts par le clapotis tumultueux et incessant de l’eau, et le bruit plus violent de sa chute brutale. C’était l’endroit idéal. Même le vent jouerait pour eux, car par un phénomène qu’Ætinis n’aurait su expliquer, mais connaissait très bien par expérience, près des montages, le vent avait tendance à suivre le cours des reliefs et donc à remonter de l’aval vers l’amont. De sorte, leur odeur n’alerterait pas les bêtes.

Tandis qu’Ori attachait son cheval à un arbre un peu plus loin, précautionneux de ne pas le laisser trahir leur présence. La jeune fille laissa tomber son lourd sac sur le sol, puis s’essuya le front en sueur d’un revers de manche en repoussant une mèche rebelle trempée qui lui barrait le front et en la réintégrant dans sa simple queue de cheval. Jamais très bien coiffée, l’archère alternait le plus souvent entre deux coiffures extrêmement simples, une queue de cheval ou deux couettes entourant son visage. Parfois, elle laissait même sa longue « crinière » complètement libre, mais jamais lorsqu’elle était en service et certainement pas devant des nobles, ne souhaitant pas paraître négligée et faire honte à la maison Aen Elle. En de très rares occasions particulièrement importantes, elle prenait le temps de tresser ses cheveux en une ou plusieurs nattes ou tresses, ce qui était long, mais très joli.

S’étant déchargée, Verteflèche poussa ensuite un petit soupir de satisfaction et se massa ses épaules douloureuses avant de boire quelques gorgées à sa gourde qu’elle remplit ensuite de nouveau au ruisseau. Elle se rassura en se disant que la charge serait moins lourde au retour, après qu’ils aient mangé. Encore que… Pensa-t-elle ensuite en remarquant son erreur : s’ils attrapaient des proies, elle devrait les porter.

Légèrement démoralisée par cette perspective, elle n’en oubliait pas son devoir, et tandis que son maître donnait à boire à sa monture, elle ouvrit son lourd sac à dos rempli à ras-bord et en sortit la grande nappe à carreaux aux couleurs des Aen Elle. En effet, outre les carreaux blancs traditionnels, les autres carreaux étaient violets. Un petit détail, certes, mais elle y avait été sensible et espérait que cela ferait plaisir au seigneur Ori. La vue de l’appétissante nourriture la ragaillardit et c’est avec un grand sourire aux lèvres et une impatience certaine que la jeune femme prépara le repas.

Elle tendit la nappe sur un coin où la vue était bonne sur l’étang, mais également plutôt herbeux. Ainsi, ils pourraient s’allonger ou s’asseoir dessus avec un certain confort. Puis elle mit le couvert pour deux personnes, en commençant par les couverts précieux en argent qu’elle avait emprunté pour son seigneur, avant de mettre en place ses modestes couverts artisanaux en bois pour elle-même. Ils étaient peut-être moins précieux, mais au moins, c’était Ætinis en personne qui les avait fabriqués ! La garde du corps n’était pas experte dans l’hôtellerie, mais elle tenta d’imiter au mieux la manière de mettre la table de Godion en installant le couvert de leur maître. Le couteau à droite de l’assiette, la fourchette à droite, la timbale devant, la cuillère entre la timbale et l’assiette et la serviette pliée soigneusement sur l’assiette.

Celui-ci prit place sans faire de remarque particulière, signe qu’au moins elle n’avait pas raté son service. En revanche, il lui demanda ce qu’elle avait choisit pour le déjeuner. Ætinis espérait ne pas voir fait d’impair dans son choix, car le noble lui avait laissé le choix du menu. C’est ainsi qu’elle sortit de son sac les bocaux contenant le bœuf en sauce aux champignons et aux légumes. Même froid, ce plat lui paraissait délicieusement appétissant. Verteflèche, qui avait vécu toute sa vie dans un petit village forestier et dans une famille modeste, n’avait jamais eu l’occasion de goûter à ce genre de plat. Le bœuf était excessivement rare, réservé aux occasions les plus festives telles les mariages et les naissances, et elle n’en avait goûté qu’une dizaine de fois dans sa vie. Alors un plat de bœuf cuisiné comme ça ! Elle en avait l’eau à la bouche rien que d’y penser.

Toutefois, elle eut une légère appréhension au moment où elle présenta le plat à son seigneur, car ce dernier lui avait peut-être dit de choisir, rien ne disait qu’il aimerait. L’archère répondit à sa question en lui présentant le met :


-Voilà, seigneur Ori. C’est du bœuf mariné en sauce aux légumes et aux champignons. Cela peut se manger chaud comme froid, et même si c’est sans doute meilleur chaud, je conseillerai de ne pas faire de feu, cela réduirait à néant nos chances à la chasse. J’espère que cela vous convient, seigneur ?


S’il répondait positivement, elle commencerait alors à le servir avec précaution. Elle aussi avait faim et sans doute beaucoup plus envie que son maître de déguster ce plat qui lui faisait tant d’effet, mais elle devait se tenir à sa place. D’abord, servir les Aen Elle, ensuite seulement s’occuper de ses propres envies.

De là où ils étaient, ils pourraient manger et discuter tranquillement tout en surveillant le point d’eau sans effort. Sauf s’ils criaient, leurs bruits ne seraient pas audibles en contrebas, ils pouvaient donc converser normalement si le cœur leur en disait.

Ætinis attendit d’avoir fini son service avec précaution pour se précipiter telle une morte de faim à son tour sur la nourriture, alors que son maître la regardait sûrement amusé en mangeant. Elle se servit largement, puis, attendit l’autorisation de son seigneur pour se jeter sur son plat, engloutissant telle une roturière les morceaux savoureux. Elle n’avait aucune classe, aucune tenue par rapport à son noble maître, mais elle était elle-même. Rustique, simple, roturière. Elle avait très faim et le plat lui faisait envie, alors elle fonçait, elle mangeait sans se poser plus de questions, sans penser à son paraître, à l’image qu’elle rendait. De toute façon, ils étaient seuls dans la nature. Elle était elle-même.

Verteflèche ne s’était d’ailleurs pas trompée sur son choix, pensa-t-elle, du moins en ce qui la concernait. Car jamais elle n’avait goûté quelque chose d’aussi savoureux, d’aussi fondant, d’aussi bon. La jeune elfe à peine sortie de l’adolescence s’empiffrait presque, mais par Isha, qu’est ce que c’était bon ! Finalement, tout était parfait. Elle mangeait un repas digne des dieux (du moins l’imaginait-elle ainsi), dans un endroit féérique, paradisiaque, la forêt, en compagnie d’un noble qu’elle admirait et qu’elle avait pour elle toute seule ! Ca n’aurait pas pu être mieux, comme elle l’exprima à voix haute la bouche pleine :


-Mmm… Cha valait l’peine d’marcher jusqu’ci. Ch’est tellement bon, ch’est tellement beau. Chi tous vos repas chont comme cha che vous envie ! Ch’est merveilleux ! En plus avec l’chasse dans l’forêt ! Mais vous l’méritez cheigneur Ori.


Ætinis Verteflèche n’y avait pas pensé, se sentant si bien, mais elle venait de s’adresser à son seigneur comme à un ami. Elle avait certes employé la politesse requise dans ses dires, mais pas dans sa manière de le dire. Le seigneur la reprendrait-elle sur son comportement ?
Ætinis Verteflèche, voie de l'archère elfe
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Equipement et compétences de combat:
Equipement de combat:
-Lame en or marin : 14+1D8 dégâts, 15 parade
-Arc elfique : 30+1D8 dégâts Malus de -2 TIR tous les 36 mètres, précise : (quand vous utilisez une telle arme lors d'une attaque localisée, vous gagnez un bonus de +2 ATT/TIR. Vous pouvez combiner ce bonus avec celui qui est associé au talent Coups précis/Tir précis...)
-Coutelas : 12+1D6 dégâts, 6 parade.

Compétences de combat :
-Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR quand utilise un arc.
-Tir en mouvement : annule le malus pour les tirs en mouvement.
-Tir à déclenchement rapide : Sur un test d'HAB réussi, permet de tirer deux projectiles par round au lieu d'un seul (maximum 2), avec un malus de -1 à chaque tir dans ce cas.
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Ori Aen Elle
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Re: [Ori et Ætinis] Une journée à la chasse

Message par Ori Aen Elle »

Le jeune prince toujours admiratif devant le paysage, retourna dans la réalité quand l'heure de manger fut annoncé, sa protectrice avait eut le temps de tout mettre en place, sorte de nappe au sol au couleur de la famille de Ori, quelques couverts en argent... La jeune fille avait pensé à tout, et toutes ces attentions firent sourire le jeune prince.
Pendant que la jeune femme finissait de sortir le plat qu'elle avait décidé de choisir pour le repas, Ori Aen Elle de son coté, se mura dans le silence, observant l'horizon, il se perdit alors dans un souvenir.

Ce genre d'endroit... Une forêt, ces couleurs, le doux parfum des fleurs, le bruit de l'eau, le chant des oiseaux... Tout cela lui rappela une enfance lointaine, du temps où sa mère était encore avec lui. Elle aurait sûrement adoré l'endroit où son fils se trouvait actuellement, du temps où il n'était qu'un enfant, elle adorait manger dehors, dans les beaux jardin de la demeure des Aen Elle, une époque, où son frère ainé n'était pas le grand chef militaire qu'il était, où sa sœur n'était pas la femme impitoyable au service de la cours du roi Malékith qu'elle était aujourd'hui, et où son frère Iroumo n'était même pas encore né... Et bien sûre, il y avait son père, Azurö, un homme souriant et bienveillant, pas encore transformé par le chagrin et la haine. Une vision de sa propre famille, que le jeune prince aurait aimé pouvoir encore revoir aujourd'hui...
Bien que la compagnie de Aetinis lui était agréable, il aurait aimé que chaque membre des Aen Elle soit là aujourd'hui... Que chacun vivent ce moment, savoure ce bonheur d'être ensemble, il aurait aimé... Revoir le doux visage de sa mère, lui adresser un sourire, et passer sa main dans ces cheveux, tout en lui disant que cette merveilleuse journée n'était que la première d'une longue liste...
Mais tout cela était impossible... Simple espoir d'un jeune homme dont l'amour d'une mère lui manquait cruellement.
Et bien sûre... Il aurait aimé que dans ce souvenir imaginé, ne jamais avoir à connaître l'ombre de la guerre, cette querelle stupide rongeant son peuple, et menaçant les fondements même de la société des Azürs...

Mais son esprit fut ramené à la raison par l'archère Verteflèche, qui lui présenta le plat qu'elle désirai lui servir. Ori n'avait en réalité écouté qu'à moitié les propos tenues par la jeune femme, aussi pour ne pas se montrer malpoli, il lança tout simplement sans réellement prêter attention à la nourriture qu'elle avait choisit :


"C'est... Oui parfait Aetinis, je ne suis guère un homme compliqué."

Puis il reporta toute son attention au moment présent, se refusant à replonger dans les méandres du passé ou d'un futur imaginaire. Aux yeux qu'affichait sa protectrice face au plat, il était amusant de voir qu'elle était prête à tout moment à se jeter sur sa nourriture. Ori pouvait facilement oublier que, par sa condition de noble, il n'avait jamais vraiment manqué de rien, contrairement à la jeune femme devant lui, qui venant d'une famille modeste, savourait chaque nouvelle découverte, chaque nouvelle saveur, chaque nouvelle chose à apprendre ou à découvrir.
Lui aussi aurait aimé pouvoir s'émerveiller devant un simple plat, il ne le montrait pas, mais la vie de Prince n'était pas si simple qu'on pouvait le croire, en plus de devoir être une fierté pour les siens, cette vie avait amené une certaine routine chez lui... Certes il ne pouvait se vanter de tout savoir ou d'avoir tout vu, mais les petites choses de la vie, qui normalement participait au bonheur des gens simples, n'inspiraient chez lui plus grand chose.
Quand on avait eut accès à tout dès son plus jeune âge, il était compliqué de savourer réellement la valeur des choses non ?

Dans tous les cas, ne voulant faire plus attendre sa protectrice, il entama son assiette, signal donnant le feu verts à Aetinis qu'elle pouvait elle aussi manger. La jeune femme avait un appétit à tout épreuve, elle dévora son plat comme si à tout moment quelqu'un allait lui prendre son dû. Cette vision amusante fit rire le jeune prince, qui lui de son coté, mangea dans le calme.
L'archère démontra à travers ces paroles quel bonheur c'était de manger quelque chose d'aussi délicieux, sûrement emporté dans cette joie soudaine, elle se laissa aller par son langage plus familier avec le prince, mais celui ci ne souleva pas ce détail, après tout, ils étaient seul ici en pleine nature, et de part sa fonction, dans l'avenir Ori passerai du temps avec cette femme chargée de sa protection, il faudrait donc apprendre à mieux se découvrir et à créer des liens.
Il observa alors la jeune femme de ces yeux violets, et posa une question des plus surprenante :


"Je suis content que cela te plaise... Mais dit moi Aetinis, je ne me souviens pas te l'avoir demandé mais... As tu quelqu'un dans ta vie ? Je veux dire... Tu es une jeune fille agréable à regarder, et je ne doute pas que chez toi, quelques prétendants n'aient pas voulu te posséder... Non ?"

Le jeune prince se fit la remarque à lui même, cette question était assez privé, et avait été mit sur le tas assez soudainement, Ori pensa alors qu'il aurait pu faire preuve d'un peu plus de tact vis à vis de son interlocutrice.
Ce sujet intéressait en tout cas réellement le fils de Azurö, en effet, dans son monde, on rencontrait généralement de jolies jeunes femmes à travers quelques soirées ou rencontres de grandes familles, un peu comme à la façon dont il avait rencontré la douce Cyrielle Nagaril. Mais dans le monde de Aetinis... Il se demandait comme cela se passait, cette naïveté du prince pouvait sembler assez puérile voir stupide, mais de par son jeune âge et son manque d'expérience, il avait pratiquement toujours vécu dans l'ombre de sa famille et donc de la protection de son rang, n'ayant fini que depuis peu sa formation, et être donc passé officiellement dans l'âge "adulte" de son rang, il n'avait jamais pu observer réellement le mode de vie du peuple Asür en général.
Pour comprendre cette inexpérience, il fallait aussi savoir que ce voyage chez les Aethil était le premier qu'il faisait seul de toute sa vie, sans son frère ou son oncle avec lui.


"Ce que je demande c'est... Vois tu... Comment se passe les rencontres chez vous ? Dans la noblesse, nous sommes promis à de grands noms généralement ou encore... Nous rencontrons l'amour à travers de grandes réceptions... Mais chez toi dans ton village, comment un homme séduit il une femme ? C'est un peu étrange comme interrogation je sais, et je comprendrai que tu sois mal à l'aise vois tu..."

Se sentant patiner dans ces propos, il préféra alors soudainement se taire, et pour la première fois sûrement, le jeune prince montra une certaine vulnérabilité face à sa protectrice, car derrière le prince et le nom des Aen Elle, se trouvait aussi un jeune homme curieux et sans réellement expérience dans bien des choses. Lui qui devait paraître si parfait à tout moment, ne l'était pas totalement en réalité ...
Ori Aen Elle, Voie de l'aristocrate
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 14 | Int 11 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | NA 1 | PV 55/55
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... i_aen_elle
Liste compétences :
• ACUITE VISUELLE (B)
• ALPHABETISATION
• CONNAISSANCE TACTIQUE (E)
• DIPLOMATIE (B)
• ELOQUENCE (E)
• ETIQUETTE (B)
• INTRIGUE DE COUR (B)
• SEDUCTION (B)
• VISION NOCTURNE (E)

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