Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
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- Alekzan Gievlevitch
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Oï, моя голова...
Il faisait encore nuit, visiblement. Cette année, il avait réussi à éviter les millions de serments de Mama - Bon, il n'y en avait pas vraiment un million, mais selon lui "au-delà de 15, c'est beaucoup trop, donc c'est comme un million". Il était arrivé tôt, vu qu'il fallait - comme toujours - porter des choses lourdes. Ah c'est sûr, vu le comité d'accueil, c'était pas ces fillettes et ces pintades qui allaient déplacer le plancher... En plus, ils avaient essayé de trouver des excuses du style "Oui, mais moi j'fais de la magie", "j'ai une couverture à maintenir", "... Tsss, c'est bien des gens du Sud ça. Dès qu'il y a un peu neige ça fait les fragiles, ou ça fait les mignonnes à sortir les toques en renard, les corsets en cuir d'élan, etc. Mais d'un autre coté, vu la situation, il faudrait bien les retrouver, ces freluquets.
Mais où étaient-ils passés, d'ailleurs ? Tâchons de remettre de l'ordre dans cette caboche... Ça tombe bien, il y a de la place là-dedans.
***
Après avoir déroulé les guirlandes, enguirlandé les curieux, curé les latrines, latté les prétentieux, la fête avait enfin pu commencer. Ah, c'était pas mal comme fête, même pour lui. Il y avait tout un tas de trucs à manger, des trucs à regarder, à écouter... Déjà, y'avait eu ce plat là, qui sent le poisson mais qu'est tout rouge, soit-disant qu'il fallait partager ... Comme si une si petite chose allait se partager en autant de convives. En pensant que c'était un poisson, il l'avait gobé tout entier, même la tête... Sauf qu'un poisson, ça croustille pas, et pis celui-là n'avait pas eu la moindre arête. Une peu-frileuse avait tenté de lui expliquer que "faut pas manger la carapace" ou quelque chose du genre, comme quoi c'était "pas très distingué, un peu comme ces ours de là-bas". Elle n'avait pas eu le droit à un mot de plus : Bah oui, une personne qui n'arrive pas à apprécier la grâce et la délicatesse du Père Ours ne méritait pas conversation. En plus elle avait de sales dents blanches, longues comme des pointes à tatouer. Pendant un instant, il avait même cru qu'elle voulait le manger. Brrr.
En voyant cela, le lutteur comprit une chose : Déjà, qu'elle avait faim, et ensuite, qu'il faudrait se servir avant elle s'il ne voulait pas rester affamé. Il avait trouvé une belle affaire à la table d'à-coté, quand un espèce de gugusse pas très cossu l'agrippa par le bras - il avait sans doute essayé de le bousculer, mais avec le rapport de taille, ce moustachu avait éminemment échoué. L'énergumène, non content de s'être fait arrêté, s'enquit d'une tirade assez osée, remettant en place son feutre tout emplumé. Zangief n'avait rien compris, évidemment, jusqu'à ce que l'individu lâche un virulent :
"MA QUÉ ?", avant de se défaire de ses vêtements. Les boutons de chemise volèrent à l'unisson, l'un d'eux se coinçant même entre les dents d'un gugusse puant mais étonnamment propre, bien que peu reluisant. S'attendant à un combat, le lutteur fit de même, posant manteau et chemise sur le premier venu - un gringalet à l'ossature si frêle et aux cheveux si pâles qu'il ne l'avait même pas remarqué.
C'est alors qu'à sa plus grande surprise, l'énergumène tout débraillé l'agrippa par la moustache, et entonna un chant lyrique assez commun, de l'ordre du "Yo té tiens, tou ma tiens , por la barbiquétteuh, lo primo de nous dos qué rira...", la suite ayant été tout bonnement incompréhensible. Visiblement, soulever son interlocuteur et le poser sur son épaule tel un sac de sable n'avait pas été la réaction prévue. Qu'à cela ne tienne, Zangief avait autre chose à faire que s'épiler entre hommes.
A peine avait-il fait cinq pas qu'une autre rouquine l'accosta sans aucune raison, et pendant un long moment, sans dire le moindre mot. La donzelle était tout aussi pâle - visiblement, ils manquaient tous de soleil dans leur région de femmes -, et semblait juger le lutteur tout entier, lui et son colis. Après une seconde curieuse passée à fixer le rouge de ses maigres vêtements, la demoiselle tendit non pas une coupe, ni même un plat, ni même un autre gaillard présent dans la salle, mais une partie du mobilier des lieux. C'est alors qu'avec un grand sourire bien dentelé, elle lui hurla :
"ON ÉCHANGE ?". Zangief n'avait que faire d'une porte, mais de toute façon, il serait convié à la remonter après les festivités, alors... Pourquoi pas.
Ensuite - enfin ! -, armé de sa porte en chêne et de son appétit, il avait réussi à atteindre la table des victuailles. Oh oui, c'était une table très jolie, alors cela méritait un très joli mot. A peine avait-il commencé à agglomérer les bouchées et petits dé qu'une poignée de barbus, tous plus bas que ses côtes, avaient commencé à l'encercler et le réprimander : "Oui, il faut en laisser pour tout le monde, c'est pas ton repas, gnagnagna"... La moitié d'entre eux braillait de manière intelligible, tandis que l'autre marmonnait dans leur barbe. Zangief, peu mécontent de se rassasier, prétexta un "Oui, je sais, ce n'est pas mon repas, c'est notre repas, гном." Sans savoir pourquoi, il avait agité un tout petit fanion blanc-bleu-rouge en disant cela - petit fanion qui était à l'origine planté dans la décoration de la table.
Les nains allaient répliquer, quand l'un d'eux sortit en trombe des cuisines, armé d'un gros tube dégoulinant de mousse, tout en hurlant : " Ça y est ! A boire !". Visiblement, c'est ce que les demi-portions attendaient. Cependant, quelque chose - ou quelqu'un - déstabilisa l'un d'eux, si bien qu'il s'écroula au sol, et se mit à gambader sur le dos, les quatre pattes en l'air, comme un tortue. Du fautif, Zangief ne vit que le nez verdâtre, et rien de plus. De toute façon, le plat tout bombé qu'il avait en main était vide, et il avait encore faim. Il aurait aimé étancher sa soif, mais la masse de poils et de nez qui s'agitaient près du conduit à bière ne semblait pas prête de s'en séparer.
A défaut de mieux, il se dirigea vers la dernière tablée, où une sorte de grosse bassine translucide avait été posée. Et par les Crocs, quelle surprise que les convives agglutinés ! Il avait trouvé là trois individus franchement corrects, bien qu'un peu dépareillés. En vérité, plus que l'étrange individu casqué et l'étonnant bretteur aux cheveux enneigés, c'était le troisième qui l'avait véritablement intéressé. Déjà, le gaillard avait l'ultime hommage de pouvoir rivaliser avec le lutteur, vu sa carrure et ses tatouage entrelacés. Ensuite, bien que le bonhomme eut certainement raté quelques étapes prérogatives au déroulement de la soirée, Zangief n'en fut pas moins troublé par la musculature omniprésente de l’intéressé. Enfin, son 6e et 7e sens avaient visiblement été réveillé, vu la lueur étrange qui se dégageait de l'unique vêtement de l’intéressé, soit son pagne.
Pensant y trouver là quelque camarade de force et de combat, il lui fit l'hommage coutumier des hommes fort et aux gros bras : Il l'attrapa par le poignet, puis par le bras. Le musculeux interlocuteur avait été tout à fait interloqué, et n'avait visiblement pas su quoi répondre, laissant ainsi les courbures de ses biceps lâcher un "pouic" sous la pression.
Zangief, en tant qu'homme de bonne foi, n'avait d'abord pas compris la supercherie qu'il venait de dévoiler. C'est seulement lorsqu'il serra la main de son interlocuteur tatoué qu'il comprit : Malgré toutes les apparences, celui-là n'était pas vraiment musclé. Pire encore, l'autre moustachu déshabillé avait été plus fort que dernier ! Totalement affolé par la nouvelle, Zangief laissa aux deux autres convives le droit de s'en inquiéter, tandis qu'il plongea la tête dans la bassin de verre perlé.
Le pire, c'est qu'il avait pensé bien faire, noyant la honte sur son visage dans ce qu'il avait pensé être du bortsch très orangé... Mais après quelques gorgées, il se rendit compte que non, ce n'était aucune pitance, ni de la nourriture mariné. Le mélange était sirupeux, sucré, et diablement alcoolisé. Tant pis, le mal était fait, il se devait d'oublier l'affront qu'il venait d'observer. Empoignant le saladier des deux mains, il le vida d'une traite, frôlant l'asphyxie - mais il valait mieux s'étouffer que de constater des muscles dégonflés !
Les événements qui suivirent furent assez... Compliqués. D'abord, on lui prit les mains, et l'on voulu les lui lever. Quelque temps plus tard, un énorme colosse noir et vert lui hurla dessus, dans un dialecte paillard et égosillé. Ensuite, on l'invita dans un "anneau", pour s'y défendre et s'amuser. Il n'avait pas bien compris cette partie là, vu que d'anneau, il avait franchi un carré de cordages, et d'amusements, il n'avait fait que cogner.
Et ensuite... plus rien.
Visiblement, les convives étaient partis, tandis que d'autre gisaient, ronflant, bavant sur le coté. En se relevant, le lutteur piétina les restes d'une planche, d'une serrure, d'une poignée. Hm, cette porte-là n'allait pas se remonter si facilement...
Toujours au centre de cet "anneau" carré, Zangief surprit un individu drôlement vêtu avec un merveilleux bonnet. Le bonhomme n'était pas grand, assez sérieusement enveloppé, et se faufilait d'un air étrange entre les invités.
Sur le chemin qui le séparait de ce nabot, Zangief tomba sur l'autre freluquet tout frêle aux cheveux givrés. Le jeune sudiste avait visiblement trop bien mangé, vu son teint rosé et son sommeil très agité.
- " Tiens, petit homme, pour ta couverture", dit le gros ours, en le couvrant de son manteau.
- " Eh bah alors, mon grand, on est pas couché ? On a pas été très sage, c'est ça ?"rétorqua le nabot
- " Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que vous faites ? "
- "Eh bien, tu ne me reconnais pas ? Je distribue des cadeaux aux enfants sages, et aux grands garçons qui dorment à poings fermés."/color]
- " Mais... Vous êtes un invité ?"
- " Invité, moi ? Ho-ho-ho non, je ne suis invité nulle part, et pourtant je le suis partout en cette saison. Tu comprends ?"
La seule que Zangief avait compris, c'est que ce grassouillet n'avait rien à faire. Si l'on est pas invité à la fête, on est pas invité. Et si l'on est pas invité, on a pas à fureter entre les chaises pliantes et les tables cassées.
- " Mais qu'est-ce que vous faites ? Hé, allons, garçon, qu'est-ce que tu fais ? Tu crois que c'est une bonne manière d'agir avec les personnes âgées ?" s'enquit le nain, lorsqu'il sentit les pognes se serrer autour de son cou et de ses hanches.
- " Vous êtes pas invité, alors moi aussi j'ai un cadeau pour vous. Dasvidaniya, étranger !"
Et n'oubliez pas les bonnes manières, les enfants :
Il faisait encore nuit, visiblement. Cette année, il avait réussi à éviter les millions de serments de Mama - Bon, il n'y en avait pas vraiment un million, mais selon lui "au-delà de 15, c'est beaucoup trop, donc c'est comme un million". Il était arrivé tôt, vu qu'il fallait - comme toujours - porter des choses lourdes. Ah c'est sûr, vu le comité d'accueil, c'était pas ces fillettes et ces pintades qui allaient déplacer le plancher... En plus, ils avaient essayé de trouver des excuses du style "Oui, mais moi j'fais de la magie", "j'ai une couverture à maintenir", "... Tsss, c'est bien des gens du Sud ça. Dès qu'il y a un peu neige ça fait les fragiles, ou ça fait les mignonnes à sortir les toques en renard, les corsets en cuir d'élan, etc. Mais d'un autre coté, vu la situation, il faudrait bien les retrouver, ces freluquets.
Mais où étaient-ils passés, d'ailleurs ? Tâchons de remettre de l'ordre dans cette caboche... Ça tombe bien, il y a de la place là-dedans.
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Après avoir déroulé les guirlandes, enguirlandé les curieux, curé les latrines, latté les prétentieux, la fête avait enfin pu commencer. Ah, c'était pas mal comme fête, même pour lui. Il y avait tout un tas de trucs à manger, des trucs à regarder, à écouter... Déjà, y'avait eu ce plat là, qui sent le poisson mais qu'est tout rouge, soit-disant qu'il fallait partager ... Comme si une si petite chose allait se partager en autant de convives. En pensant que c'était un poisson, il l'avait gobé tout entier, même la tête... Sauf qu'un poisson, ça croustille pas, et pis celui-là n'avait pas eu la moindre arête. Une peu-frileuse avait tenté de lui expliquer que "faut pas manger la carapace" ou quelque chose du genre, comme quoi c'était "pas très distingué, un peu comme ces ours de là-bas". Elle n'avait pas eu le droit à un mot de plus : Bah oui, une personne qui n'arrive pas à apprécier la grâce et la délicatesse du Père Ours ne méritait pas conversation. En plus elle avait de sales dents blanches, longues comme des pointes à tatouer. Pendant un instant, il avait même cru qu'elle voulait le manger. Brrr.
En voyant cela, le lutteur comprit une chose : Déjà, qu'elle avait faim, et ensuite, qu'il faudrait se servir avant elle s'il ne voulait pas rester affamé. Il avait trouvé une belle affaire à la table d'à-coté, quand un espèce de gugusse pas très cossu l'agrippa par le bras - il avait sans doute essayé de le bousculer, mais avec le rapport de taille, ce moustachu avait éminemment échoué. L'énergumène, non content de s'être fait arrêté, s'enquit d'une tirade assez osée, remettant en place son feutre tout emplumé. Zangief n'avait rien compris, évidemment, jusqu'à ce que l'individu lâche un virulent :
"MA QUÉ ?", avant de se défaire de ses vêtements. Les boutons de chemise volèrent à l'unisson, l'un d'eux se coinçant même entre les dents d'un gugusse puant mais étonnamment propre, bien que peu reluisant. S'attendant à un combat, le lutteur fit de même, posant manteau et chemise sur le premier venu - un gringalet à l'ossature si frêle et aux cheveux si pâles qu'il ne l'avait même pas remarqué.
C'est alors qu'à sa plus grande surprise, l'énergumène tout débraillé l'agrippa par la moustache, et entonna un chant lyrique assez commun, de l'ordre du "Yo té tiens, tou ma tiens , por la barbiquétteuh, lo primo de nous dos qué rira...", la suite ayant été tout bonnement incompréhensible. Visiblement, soulever son interlocuteur et le poser sur son épaule tel un sac de sable n'avait pas été la réaction prévue. Qu'à cela ne tienne, Zangief avait autre chose à faire que s'épiler entre hommes.
A peine avait-il fait cinq pas qu'une autre rouquine l'accosta sans aucune raison, et pendant un long moment, sans dire le moindre mot. La donzelle était tout aussi pâle - visiblement, ils manquaient tous de soleil dans leur région de femmes -, et semblait juger le lutteur tout entier, lui et son colis. Après une seconde curieuse passée à fixer le rouge de ses maigres vêtements, la demoiselle tendit non pas une coupe, ni même un plat, ni même un autre gaillard présent dans la salle, mais une partie du mobilier des lieux. C'est alors qu'avec un grand sourire bien dentelé, elle lui hurla :
"ON ÉCHANGE ?". Zangief n'avait que faire d'une porte, mais de toute façon, il serait convié à la remonter après les festivités, alors... Pourquoi pas.
Ensuite - enfin ! -, armé de sa porte en chêne et de son appétit, il avait réussi à atteindre la table des victuailles. Oh oui, c'était une table très jolie, alors cela méritait un très joli mot. A peine avait-il commencé à agglomérer les bouchées et petits dé qu'une poignée de barbus, tous plus bas que ses côtes, avaient commencé à l'encercler et le réprimander : "Oui, il faut en laisser pour tout le monde, c'est pas ton repas, gnagnagna"... La moitié d'entre eux braillait de manière intelligible, tandis que l'autre marmonnait dans leur barbe. Zangief, peu mécontent de se rassasier, prétexta un "Oui, je sais, ce n'est pas mon repas, c'est notre repas, гном." Sans savoir pourquoi, il avait agité un tout petit fanion blanc-bleu-rouge en disant cela - petit fanion qui était à l'origine planté dans la décoration de la table.
Les nains allaient répliquer, quand l'un d'eux sortit en trombe des cuisines, armé d'un gros tube dégoulinant de mousse, tout en hurlant : " Ça y est ! A boire !". Visiblement, c'est ce que les demi-portions attendaient. Cependant, quelque chose - ou quelqu'un - déstabilisa l'un d'eux, si bien qu'il s'écroula au sol, et se mit à gambader sur le dos, les quatre pattes en l'air, comme un tortue. Du fautif, Zangief ne vit que le nez verdâtre, et rien de plus. De toute façon, le plat tout bombé qu'il avait en main était vide, et il avait encore faim. Il aurait aimé étancher sa soif, mais la masse de poils et de nez qui s'agitaient près du conduit à bière ne semblait pas prête de s'en séparer.
A défaut de mieux, il se dirigea vers la dernière tablée, où une sorte de grosse bassine translucide avait été posée. Et par les Crocs, quelle surprise que les convives agglutinés ! Il avait trouvé là trois individus franchement corrects, bien qu'un peu dépareillés. En vérité, plus que l'étrange individu casqué et l'étonnant bretteur aux cheveux enneigés, c'était le troisième qui l'avait véritablement intéressé. Déjà, le gaillard avait l'ultime hommage de pouvoir rivaliser avec le lutteur, vu sa carrure et ses tatouage entrelacés. Ensuite, bien que le bonhomme eut certainement raté quelques étapes prérogatives au déroulement de la soirée, Zangief n'en fut pas moins troublé par la musculature omniprésente de l’intéressé. Enfin, son 6e et 7e sens avaient visiblement été réveillé, vu la lueur étrange qui se dégageait de l'unique vêtement de l’intéressé, soit son pagne.
Pensant y trouver là quelque camarade de force et de combat, il lui fit l'hommage coutumier des hommes fort et aux gros bras : Il l'attrapa par le poignet, puis par le bras. Le musculeux interlocuteur avait été tout à fait interloqué, et n'avait visiblement pas su quoi répondre, laissant ainsi les courbures de ses biceps lâcher un "pouic" sous la pression.
Zangief, en tant qu'homme de bonne foi, n'avait d'abord pas compris la supercherie qu'il venait de dévoiler. C'est seulement lorsqu'il serra la main de son interlocuteur tatoué qu'il comprit : Malgré toutes les apparences, celui-là n'était pas vraiment musclé. Pire encore, l'autre moustachu déshabillé avait été plus fort que dernier ! Totalement affolé par la nouvelle, Zangief laissa aux deux autres convives le droit de s'en inquiéter, tandis qu'il plongea la tête dans la bassin de verre perlé.
Le pire, c'est qu'il avait pensé bien faire, noyant la honte sur son visage dans ce qu'il avait pensé être du bortsch très orangé... Mais après quelques gorgées, il se rendit compte que non, ce n'était aucune pitance, ni de la nourriture mariné. Le mélange était sirupeux, sucré, et diablement alcoolisé. Tant pis, le mal était fait, il se devait d'oublier l'affront qu'il venait d'observer. Empoignant le saladier des deux mains, il le vida d'une traite, frôlant l'asphyxie - mais il valait mieux s'étouffer que de constater des muscles dégonflés !
Les événements qui suivirent furent assez... Compliqués. D'abord, on lui prit les mains, et l'on voulu les lui lever. Quelque temps plus tard, un énorme colosse noir et vert lui hurla dessus, dans un dialecte paillard et égosillé. Ensuite, on l'invita dans un "anneau", pour s'y défendre et s'amuser. Il n'avait pas bien compris cette partie là, vu que d'anneau, il avait franchi un carré de cordages, et d'amusements, il n'avait fait que cogner.
Et ensuite... plus rien.
Visiblement, les convives étaient partis, tandis que d'autre gisaient, ronflant, bavant sur le coté. En se relevant, le lutteur piétina les restes d'une planche, d'une serrure, d'une poignée. Hm, cette porte-là n'allait pas se remonter si facilement...
Toujours au centre de cet "anneau" carré, Zangief surprit un individu drôlement vêtu avec un merveilleux bonnet. Le bonhomme n'était pas grand, assez sérieusement enveloppé, et se faufilait d'un air étrange entre les invités.
Sur le chemin qui le séparait de ce nabot, Zangief tomba sur l'autre freluquet tout frêle aux cheveux givrés. Le jeune sudiste avait visiblement trop bien mangé, vu son teint rosé et son sommeil très agité.
- " Tiens, petit homme, pour ta couverture", dit le gros ours, en le couvrant de son manteau.
- " Eh bah alors, mon grand, on est pas couché ? On a pas été très sage, c'est ça ?"rétorqua le nabot
- " Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que vous faites ? "
- "Eh bien, tu ne me reconnais pas ? Je distribue des cadeaux aux enfants sages, et aux grands garçons qui dorment à poings fermés."/color]
- " Mais... Vous êtes un invité ?"
- " Invité, moi ? Ho-ho-ho non, je ne suis invité nulle part, et pourtant je le suis partout en cette saison. Tu comprends ?"
La seule que Zangief avait compris, c'est que ce grassouillet n'avait rien à faire. Si l'on est pas invité à la fête, on est pas invité. Et si l'on est pas invité, on a pas à fureter entre les chaises pliantes et les tables cassées.
- " Mais qu'est-ce que vous faites ? Hé, allons, garçon, qu'est-ce que tu fais ? Tu crois que c'est une bonne manière d'agir avec les personnes âgées ?" s'enquit le nain, lorsqu'il sentit les pognes se serrer autour de son cou et de ses hanches.
- " Vous êtes pas invité, alors moi aussi j'ai un cadeau pour vous. Dasvidaniya, étranger !"
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Alekzan "Zangief" Gievlevitch
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Au milieu des montagnes enneigées de Tilée, dans un petit village trônant en haut d'un haut plateau tiléen, une masure voyait se dérouler une assemblée hivernale, les locaux s'échangeant des histoires, jouant aux cartes et prenant soin des enfants, dans une tentative de faire passer l'hiver plus rapidement. Une femme auprès du feu tenait contre son sein son nouveau né. Un ancien du village racontait une énième histoire de sa jeunesse et ses armes dans la légion. De jeunes bambins l'écoutaient avec attention, des étoiles dans les yeux.... Ou jouaient juste avec les poules dans le fond de la place.
Mais une attention toute particulière était accordée à un groupe exogène. Venus de par-delà les montagnes, clamant avoir marché jusqu'au bout du monde, cette terre si lointaine où l'on disait que se des dragons se trouvaient par centaine, leurs immenses ailes obscurcissant le ciel, des arbres feuillus de soie et les rues pavées d'or...
Un groupe de barbares adorant une divinité païenne et violente, intolérants aux enseignements de la déesse, coincés dans de ridicules superstitions.... Ou c'est l'image qu'on en ait eu, avant que ceux ci ne soient forcés de se réfugier dans cette localité, surpris dans leur voyage par une soudaine tempête de neige, l'ire d'Ulric les coinçant ici pour Ranald seul savait encore combien de temps.
Forcés de prendre refuge en ce lieu, accueillis bon gré mal gré par les montagnards, les impériaux s'étaient pliés aux us et coutumes locales, assistant aux assemblées nocturnes où l'on s'échangeait histoires et bibines.
Les premières soirées étaient étranges, une sorte de malaise présent dans l'air, du à ces inconnus, empêchait cette tradition centenaire de battre son plein, jusqu'à ce qu'une personne dans ce groupe d'étrangers ne réagisse à l'un des récits des anciens, où celui ci racontait à plus jeunes que lui ses armes contre l'Estalie et quelques uns de ses chiens de Bretonnie. Ainsi cette personne avait elle empruntée les mêmes chemins que lui. Bilbali. Bastogne. Tobaro.
Et de là, de fil en aiguille, les voyageurs purent ils faire le récit de leurs péripéties. Partis de la lointaine Marienburg, ils avaient erré dans la barbare Bretonnie, afin de mieux connaître ce pays arriéré et pourtant puissant, bordant le Saint Empire de Sigmar, comme le nommaient pompeusement ces étrangers. Contemplant les injustices et le degré de barbarie de la terre, où croulaient sous le travail infernal des hordes d'esclaves, les impériaux n'avaient également pu manquer de remarquer les multiples petites mains s'affairant à aiguiser les armes et les faux, les feux d'une rébellion soufflant toujours partout, comme un mince fumet qui menacerait de s'embraser et embraser avec lui le pays entier.
De la Gasconie, ils avaient atteints l'Estalie, terre des mille royaumes et principautés, là où se réalisaient et brisaient les rêves, pays en guerre contre lui même, rempli de bandes armées à la solde de quelque potentat local aux prétentions royales, de fanatiques s'enquérant de tout ce qui était étranger à leur milieu pour mieux pouvoir le brûler, tuer et surtout voler.
Puis de là, la Tilée et ses grandes citées, sales, mal organisées, mais certainement bien plus civilisée et pacifiée que l'Estalie, si ce n'était ces comédies auxquelles se livraient les plus grandes d'entre elles, employant d'immenses troupes d'acteurs professionnels qui faisaient semblant de se livrer la guerre....
Elle parlait parlait et parlait encore, ayant vue du pays, que cette femme rousse au tiléen si aisé, à la langue si habile, que l'on se mis à l'écouter parler de cette terre qui souffrait de si terribles aprioris, qu'était l'Empire, et son dieu Sigmar. Et de ses traditions, de sa culture. Et du terribles apôtre d'Ulric, l'impitoyable nain de Nowel....
Racontez nous, Donna Alicia. Ce nain.... Qu'est il ?
Usant du silence soudain dans la pièce, l'inquisitrice fit une pause théâtrale, observant les visages la fixant... Pour commencer son histoire sur le ton de la confidence.
Le nain de Nowel est un apôtre d'Ulric. Il ne se manifeste que lorsque l'ire du roi loup se cristallise sr ce bas monde. Alors seulement, ce petit être vêtu tout de rouge, ses atours tachés du sang des coupables et des enfants pas sages, s'en va en guerre, sur son traineau d'acier, parcourant le ciel et la terre, tiré par des créatures infatigables et insensibles à la morsure cruelle du froid... Contre qui s'en va-t-il en guerre ? demanda-t-elle soudainement à l'audience.
Je vais vous le dire. Contre les vilains. Qu'ils soient nobles ou non, pieux ou impies, justes ou tyrans, partout où l'ire d'Ulric passe, il suit, sur son traineau, toisant de sa hauteur tous ceux ne pouvant à échapper à son regard, et il pèse leurs âmes. Ceux n'ayant pas été sages, il les bas d'un sac de charbon et de gravier, leurs brisant les os. Mais pour les méritants.... Il leur offre un présent. Qu'ils ne peuvent refuser, malheur à eux. Une petite boite de bois rouge, rembourrée de soie, et contenant un objet de son choix.... Mais malheur à ceux que Ranald décide de maudire ! Car inconstant d'humeur, le nain de Nowel peut aussi bien vous offrir un bon présent... Qu'une malédiction. Un délicieux gâteau... Empoisonné. Un anneau d'or attirant la malchance.... Ou, plus rare et chanceux, un bonnet bien chaud, qui vous protégera des morsures d'Ulric.
Si jamais vous entendez des clochettes résonner dans le lointain, suivies d'un rire chaleureux, alors gardez vous d'en savoir plus, et courez vous réfugier, car c'est là le signe de l'approche du nain de Nowel. Rentrez chez vous. Fermez portes et volets.... Mais aussi la cheminée ! Car ce petit malin s'introduira chez vous par quelque moyen, tant qu'il lui reste une entrée, fut elle aussi petite qu'une souris. Rappelez vous. Le nain de Nowel doit être évité pour ceux ayant le coeur mauvais, et encore plus ceux ayant été maudit de la poisse par Ranald. Un nain tout de rouge, d'une longue barbe blanche, comme notre ami là bas auprès du feu.....
OH OH OH !!! Tu as pris ton temps cette année ma petite Alicia ! N'es tu pas heureuse de me revoir !? Ah ah ah !
Fourrant dans les mains d'une Alicia médusée une petite boite rouge rembourrée de soie, le nain, aussi vite qu'il avait été aperçu, se dissipa dans un nuage de flocon, sous les yeux médusés d'une assemblée mi-émerveillée, mi effrayée, dans l'expectative de ce que pouvait contenir la boite.
Pas très en confiance, l'inquisitrice déroula le ruban et retira le couvercle pour découvrir....
Mais une attention toute particulière était accordée à un groupe exogène. Venus de par-delà les montagnes, clamant avoir marché jusqu'au bout du monde, cette terre si lointaine où l'on disait que se des dragons se trouvaient par centaine, leurs immenses ailes obscurcissant le ciel, des arbres feuillus de soie et les rues pavées d'or...
Un groupe de barbares adorant une divinité païenne et violente, intolérants aux enseignements de la déesse, coincés dans de ridicules superstitions.... Ou c'est l'image qu'on en ait eu, avant que ceux ci ne soient forcés de se réfugier dans cette localité, surpris dans leur voyage par une soudaine tempête de neige, l'ire d'Ulric les coinçant ici pour Ranald seul savait encore combien de temps.
Forcés de prendre refuge en ce lieu, accueillis bon gré mal gré par les montagnards, les impériaux s'étaient pliés aux us et coutumes locales, assistant aux assemblées nocturnes où l'on s'échangeait histoires et bibines.
Les premières soirées étaient étranges, une sorte de malaise présent dans l'air, du à ces inconnus, empêchait cette tradition centenaire de battre son plein, jusqu'à ce qu'une personne dans ce groupe d'étrangers ne réagisse à l'un des récits des anciens, où celui ci racontait à plus jeunes que lui ses armes contre l'Estalie et quelques uns de ses chiens de Bretonnie. Ainsi cette personne avait elle empruntée les mêmes chemins que lui. Bilbali. Bastogne. Tobaro.
Et de là, de fil en aiguille, les voyageurs purent ils faire le récit de leurs péripéties. Partis de la lointaine Marienburg, ils avaient erré dans la barbare Bretonnie, afin de mieux connaître ce pays arriéré et pourtant puissant, bordant le Saint Empire de Sigmar, comme le nommaient pompeusement ces étrangers. Contemplant les injustices et le degré de barbarie de la terre, où croulaient sous le travail infernal des hordes d'esclaves, les impériaux n'avaient également pu manquer de remarquer les multiples petites mains s'affairant à aiguiser les armes et les faux, les feux d'une rébellion soufflant toujours partout, comme un mince fumet qui menacerait de s'embraser et embraser avec lui le pays entier.
De la Gasconie, ils avaient atteints l'Estalie, terre des mille royaumes et principautés, là où se réalisaient et brisaient les rêves, pays en guerre contre lui même, rempli de bandes armées à la solde de quelque potentat local aux prétentions royales, de fanatiques s'enquérant de tout ce qui était étranger à leur milieu pour mieux pouvoir le brûler, tuer et surtout voler.
Puis de là, la Tilée et ses grandes citées, sales, mal organisées, mais certainement bien plus civilisée et pacifiée que l'Estalie, si ce n'était ces comédies auxquelles se livraient les plus grandes d'entre elles, employant d'immenses troupes d'acteurs professionnels qui faisaient semblant de se livrer la guerre....
Elle parlait parlait et parlait encore, ayant vue du pays, que cette femme rousse au tiléen si aisé, à la langue si habile, que l'on se mis à l'écouter parler de cette terre qui souffrait de si terribles aprioris, qu'était l'Empire, et son dieu Sigmar. Et de ses traditions, de sa culture. Et du terribles apôtre d'Ulric, l'impitoyable nain de Nowel....
Racontez nous, Donna Alicia. Ce nain.... Qu'est il ?
Usant du silence soudain dans la pièce, l'inquisitrice fit une pause théâtrale, observant les visages la fixant... Pour commencer son histoire sur le ton de la confidence.
Le nain de Nowel est un apôtre d'Ulric. Il ne se manifeste que lorsque l'ire du roi loup se cristallise sr ce bas monde. Alors seulement, ce petit être vêtu tout de rouge, ses atours tachés du sang des coupables et des enfants pas sages, s'en va en guerre, sur son traineau d'acier, parcourant le ciel et la terre, tiré par des créatures infatigables et insensibles à la morsure cruelle du froid... Contre qui s'en va-t-il en guerre ? demanda-t-elle soudainement à l'audience.
Je vais vous le dire. Contre les vilains. Qu'ils soient nobles ou non, pieux ou impies, justes ou tyrans, partout où l'ire d'Ulric passe, il suit, sur son traineau, toisant de sa hauteur tous ceux ne pouvant à échapper à son regard, et il pèse leurs âmes. Ceux n'ayant pas été sages, il les bas d'un sac de charbon et de gravier, leurs brisant les os. Mais pour les méritants.... Il leur offre un présent. Qu'ils ne peuvent refuser, malheur à eux. Une petite boite de bois rouge, rembourrée de soie, et contenant un objet de son choix.... Mais malheur à ceux que Ranald décide de maudire ! Car inconstant d'humeur, le nain de Nowel peut aussi bien vous offrir un bon présent... Qu'une malédiction. Un délicieux gâteau... Empoisonné. Un anneau d'or attirant la malchance.... Ou, plus rare et chanceux, un bonnet bien chaud, qui vous protégera des morsures d'Ulric.
Si jamais vous entendez des clochettes résonner dans le lointain, suivies d'un rire chaleureux, alors gardez vous d'en savoir plus, et courez vous réfugier, car c'est là le signe de l'approche du nain de Nowel. Rentrez chez vous. Fermez portes et volets.... Mais aussi la cheminée ! Car ce petit malin s'introduira chez vous par quelque moyen, tant qu'il lui reste une entrée, fut elle aussi petite qu'une souris. Rappelez vous. Le nain de Nowel doit être évité pour ceux ayant le coeur mauvais, et encore plus ceux ayant été maudit de la poisse par Ranald. Un nain tout de rouge, d'une longue barbe blanche, comme notre ami là bas auprès du feu.....
OH OH OH !!! Tu as pris ton temps cette année ma petite Alicia ! N'es tu pas heureuse de me revoir !? Ah ah ah !
Fourrant dans les mains d'une Alicia médusée une petite boite rouge rembourrée de soie, le nain, aussi vite qu'il avait été aperçu, se dissipa dans un nuage de flocon, sous les yeux médusés d'une assemblée mi-émerveillée, mi effrayée, dans l'expectative de ce que pouvait contenir la boite.
Pas très en confiance, l'inquisitrice déroula le ruban et retira le couvercle pour découvrir....
Alicia, voie du répurgateur
L'innocence n'existe pas il n'y a que des degrés de culpabilités
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Ici la dernière aventure de la déchue.... Eldorado !
L'innocence n'existe pas il n'y a que des degrés de culpabilités
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- Reinhard Faul
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
A Sickness of this World it most occasions
When Best Men die.
A Wishfulness their far Condition
To occupy.
A Chief indifference, as Foreign
A World must be
Themselves forsake — contented,
For Deity.*
Nous faisons notre messe noire de fin d'année. J'ai tracé au sol des signes cabalistiques à l'aide d'intestins décomposés d'un animal mort depuis au moins une bonne semaine. Les cultistes ont apporté des bougies fabriquées avec le cerumen de leurs propres oreilles. Pour la décoration, il y a des fruits pourris récupérés sur une fin de marché, des cadavres de petits animaux à différents stades de fraîcheur, et encore des intestins – on sous estime beaucoup le coté esthétique d'une belle guirlande d'entrailles aux murs.
Nous sommes à genoux et nous chantons pour Grand Père. C'est moi qui m'occupe des effets de lumière sacrée et de fumée verte, puisque je suis le Magus. Me demande pas comment ça marche, ça se fait plus ou moins tout seul.
Finalement, après une heure de bondieuserie, j'entame un petit discours pour motiver les troupes :
« Bon, les gars, ça a été une grande année pour Nurgle, on va pas se mentir : les gens toussent comme jamais. Mais est ce qu'il faut relâcher nos efforts ? Non ! Imaginez, si ils apprenaient à se laver les mains régulièrement ou je sais pas quelle.. quelle hérésie. »
J'ai un petit frisson d'horreur qui me remonte le long de l'échine à la seule mention du lavage de main. Ma position me donne des connaissances en médecine que les prêtresse de Shallya n'auront jamais, et je me fais un plaisir de les garder secrètes.
« Enfin voilà, les gens s'agitent, croient au destin, à la volonté, courent partout, mais qu'ils essayent de respirer sans poumon et tout fout le camp ! Putain, j'adore notre vie, les gars. On est du bon coté là. »
Petite pause. Les cultistes ne répondent pas parce qu'ils sont dans leur transe mystique. Pour pas te mentir, je suis le seul de la bande qui est pas un pion impuissant. Je suis un pion aussi, on va pas se mentir, mais j'ai un peu plus de latitude sur le plan transcendantal. J'ai le droit de voir genre trois pigments du tableau, ce qui est déjà pas mal. Alors je reprends :
« Bon, j'ai besoin de causer avec un démon là, donc vous continuez de faire vos trucs et moi j'invoque. »
Je recommence à chanter, et là... bah y a un gros qui apparaît, pas le démon. Du coup forcément je hurle:
« OH PUTAIN DE MERDE. VOUS VOYEZ LE GROS LÀ ?! »
Les cultistes sont défoncés aux vapeurs chaotiques, ils ne me répondent pas. Pourtant, devant moi se tient un gros nain en blanc et rouge qui me regarde, inexpressif.
Ah oui, je me souviens de ce gars là ! L'année dernière il m'a lancé un paquet avec un biscuit en forme de sapin dedans. J'ai gardé le biscuit (j'aime bien que ma nourriture vieillisse un peu). L'emballage était joli aussi. Seulement, je vois pas pourquoi un gros nain vient se pointer en plein dans mon cercle mystique de Magus maléfique !
Le gros nain me lance un paquet. Comme j'ai les réflexes d'une limace amorphe, je me le prends en plein sur le nez et je pousse un petit cri de surprise. Le monstre s'évapore en lançant un sonore « HO HO HO ». C'est qui ce con ?
* Emily Dickinson
When Best Men die.
A Wishfulness their far Condition
To occupy.
A Chief indifference, as Foreign
A World must be
Themselves forsake — contented,
For Deity.*
Nous faisons notre messe noire de fin d'année. J'ai tracé au sol des signes cabalistiques à l'aide d'intestins décomposés d'un animal mort depuis au moins une bonne semaine. Les cultistes ont apporté des bougies fabriquées avec le cerumen de leurs propres oreilles. Pour la décoration, il y a des fruits pourris récupérés sur une fin de marché, des cadavres de petits animaux à différents stades de fraîcheur, et encore des intestins – on sous estime beaucoup le coté esthétique d'une belle guirlande d'entrailles aux murs.
Nous sommes à genoux et nous chantons pour Grand Père. C'est moi qui m'occupe des effets de lumière sacrée et de fumée verte, puisque je suis le Magus. Me demande pas comment ça marche, ça se fait plus ou moins tout seul.
Finalement, après une heure de bondieuserie, j'entame un petit discours pour motiver les troupes :
« Bon, les gars, ça a été une grande année pour Nurgle, on va pas se mentir : les gens toussent comme jamais. Mais est ce qu'il faut relâcher nos efforts ? Non ! Imaginez, si ils apprenaient à se laver les mains régulièrement ou je sais pas quelle.. quelle hérésie. »
J'ai un petit frisson d'horreur qui me remonte le long de l'échine à la seule mention du lavage de main. Ma position me donne des connaissances en médecine que les prêtresse de Shallya n'auront jamais, et je me fais un plaisir de les garder secrètes.
« Enfin voilà, les gens s'agitent, croient au destin, à la volonté, courent partout, mais qu'ils essayent de respirer sans poumon et tout fout le camp ! Putain, j'adore notre vie, les gars. On est du bon coté là. »
Petite pause. Les cultistes ne répondent pas parce qu'ils sont dans leur transe mystique. Pour pas te mentir, je suis le seul de la bande qui est pas un pion impuissant. Je suis un pion aussi, on va pas se mentir, mais j'ai un peu plus de latitude sur le plan transcendantal. J'ai le droit de voir genre trois pigments du tableau, ce qui est déjà pas mal. Alors je reprends :
« Bon, j'ai besoin de causer avec un démon là, donc vous continuez de faire vos trucs et moi j'invoque. »
Je recommence à chanter, et là... bah y a un gros qui apparaît, pas le démon. Du coup forcément je hurle:
« OH PUTAIN DE MERDE. VOUS VOYEZ LE GROS LÀ ?! »
Les cultistes sont défoncés aux vapeurs chaotiques, ils ne me répondent pas. Pourtant, devant moi se tient un gros nain en blanc et rouge qui me regarde, inexpressif.
Ah oui, je me souviens de ce gars là ! L'année dernière il m'a lancé un paquet avec un biscuit en forme de sapin dedans. J'ai gardé le biscuit (j'aime bien que ma nourriture vieillisse un peu). L'emballage était joli aussi. Seulement, je vois pas pourquoi un gros nain vient se pointer en plein dans mon cercle mystique de Magus maléfique !
Le gros nain me lance un paquet. Comme j'ai les réflexes d'une limace amorphe, je me le prends en plein sur le nez et je pousse un petit cri de surprise. Le monstre s'évapore en lançant un sonore « HO HO HO ». C'est qui ce con ?
* Emily Dickinson
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140
Mutations/marques :
Grimoire :
Compétences :
Équipement de combat :
Équipement divers :
Divers divers :
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- Tétradie Gondeghissel
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Par Sigmar, les Esprits Élevés et tous les Bienheureux! Où était-elle tombé? Cette espèce de forêt immonde regorgeait d'arbres aux formes plus repoussantes les uns que les autres! Nul moyen de se retrouver dans ce dédale végétal. "Sur les muscles huilés du Guerrier, je jure que je me suis perdue! Et puis c'est quoi cette lumière orange partout là? Il est pas si tard, si?". Quelques minutes de marche plus tard elle débarquait dans une petite clairière où quatre chênes aux branches vides de toutes feuilles, de la même façon que le reste des arbres des bois, trônaient. Un avait gravé sur lui un énorme œuf au format régulier de l'objet mais bardé de couleurs et de symboles ésotériques. Un autre avait pour symbole une énorme poule ornée d'une barbichette couleur rouge vif, un animal étonnant que la jeune nonne n'avait jamais vu! Le troisième possédait quant à lui un étrange arbre, semblable à la représentation primitive du sapin, mais parcouru de boules chatoyantes de ce qui semblait être de grosses chenilles dorés et blanches. Enfin le dernier s'était vu posé une énorme forme orange au faciès inquiétant, avec des yeux cruels et une bouche aux dents pointues effectuant un affreux rictus. "Mourir de ça ou d'autre chose. Allez ma vieille: pour Sigmar!" pensa-t-elle en posant la main sur la quatrième effigie, découvrant sans peine qu'il s'agissait d'une porte menant vers un trou noir béant. Haussant les épaules, elle entra.
Elle émergea sous un ciel noir, dans une forêt de laquelle se dégageait une atmosphère sépulcrale. Tétradie déglutit difficilement, attrapa son lourd marteau à deux mains, prêt du corps pour se rassurer sur lui et jeta un coup d'œil autour d'elle. Une ville sinistre aux masures tordues, un cimetière grisâte et froid où soufflait un vent mordant aux dents. Pas une âme qui vive à l'horizon, rien du tout sinon une énorme lune solitaire. "Tiens, un feu dans le village? Faudrait que je vois si..." se dit-elle en avançant vers un tas
Voulez-vous voir un monde étrange
Où l’on aime les démons et pas les anges ?
Un cortège d'ombres s'agitait sur les pierres tombales, lui crachant ces mots au visage sans aucune sommation! Elle ne put s'empêcher un cri:
"Eeeeeeeeeeeeeeeeek!"
Suivez-nous, venez visiter
Notre magnifique cité
Puis elle bondit sur le côté quand une force la souleva en lévitation et la balança sur un gros portail de fer qui grinça tout son saoul. A sa droite, une batterie de piquets montés sur une clôtures se voyaient transpercer les étranges formes oranges grimaçantes aperçues sur la porte de départ.
Voici Halloween, voici Halloween
Les citrouilles vont mourir de trouille !
"Les quoi? Qu'est-ce que vous racontez?
Mais vous allez me lâcher?!"
Un trio de spectre en draps blanc lui passa devant les yeux en chantant à l'unisson:
C’est ça Halloween, tout le monde a mauvaise mine
C’est normal ! C’est pour terroriser les fripouilles !
Minuit sonne... C’est l’heure du crime
Bienvenue à Halloween !
"Je suis à Lowin? Où est-ce?
Sans égard pour sa personne Tétradie fût plongée tête la première dans une fenêtre, embarquée vers les dessous d'un lit où maugréait une abomination aux dents crochues.
Moi, je me cache sous votre lit le soir
Mes dents, mes yeux brillent dans le noir
"Que... Que... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!"
La mort dans la bouche de la bête n'arriva jamais et à la place elle se retrouva dans une maison délabrée, près d'un escalier, d'où sorti un monstre à l'apparence grotesque et à l'odeur infecte.
Moi, je me cache sous votre escalier
Doigts de serpents et cheveux d’araignées
"Je suis vivante? Je suis vivante! AAAAAAAAAAAAAAAH!"
La téléportation suivante manqua de la faire vomir tant son estomac n'en pouvait plus, pas plus que ses nerfs. Une étrange pièce aux murs déformés d'où bondirent trois formes humanoïdes en grands manteaux noirs.
C’est ça Halloween, c’est ça Halloween
Halloween ! Halloween ! Halloween... Halloween...
C’est la ville de la nuit
Les citrouilles chantent et les chauves sourient
"Vous avez tous tellement besoin de Sigmar dans vos vies."
La prochaine coupure ne la surprit même pas. Elle se retrouva à contempler d'en bas un étrange bonhomme en habits sombres possédant, semblait-il, la capacité de faire tourner sa tête sur elle-même à volonté.
On plaisante, on fait des bêtises
On ne sait pas quelle sera la prochaine surprise !
"Tu ne vas pas tarder à l'apprendre, démon!"
Avant que la force diabolique ne puisse l'emporter au loin, Tétradie attrapa une torche brûlant paisiblement dans un brasero et la balança sur l'estrade où l'étrange homme en costume se déhanchait. Le mobilier, fait de bois sec, ne tarda pas à s'enflammer de plus belle, ruinant par là le caractère festif de l'occasion et provoquant la panique dans les essaims de créatures cauchemardesques qui habitaient la ville. Contente d'elle même, la religieuse profita de l'agitation où se mêlaient des cris de terreur pure et de douleur pour filer jusqu'à l'arbre lui ayant permis d'arriver. Avant d'entrer dans le trou elle leva son marteau vengeur vers la cité qui partait en fumée tel un feu de paille.
"Pour la gloire de Sigmar, bande d'hérétiques!"
Contente de son effet, la nonne pénétra dans le bois pour se retrouver au milieu de clairière. Précautionneuse, elle posa une lourde bûche tirée à bout de bras devant la porte à la forme de grosse pomme orange afin d'être sûr que personne ne l'ouvre jamais. Fière d'elle mais pas avancée pour un sou, elle se décida à tirer au sort le prochain passage à emprunter.
"Pic et pic et pentagramme, bourre et bourre et brûle Mordheim, ce-se-ra-toi-le-com-te-é-lec-teur."
Le sapin ornementé devint le dirigeant impérial, aussi Tétradie rentra-t-elle dans l'arbre concerné. Pour tout résultat, elle apparut sur une butte de neige. "Tiens je suis de retour sur les terres d'Ulri-ooooooooooooooooh!" fit-elle en glissant sur un verglas caché, roulant jusqu'à se ramasser cul par-dessus tête en bras de la colline de poudreuse très épaisse, le nez dans le froid. Elle en sortie la tête, le capuchon lui retombant sous les yeux. Un peu vexée elle s'épousseta et ramassa son lourd marteau avant d'ouvrir deux yeux émerveillés. Devant-elle, à peine caché par un bosquet de conifères... Une ville! Et pas une cité boueuse, sale et étroite comme Middenheim, non, mais des maisons colorées, des places larges et des décorations lumineuses partout! Le budget torche devait être effarant...
"C'est... C'est merveilleux!"
Des étoiles dans les mirettes, l'excitation lui brûlant les mains, elle observa avec discrétion un groupe de hafling tourner sur de la glace autour d'un énorme sympa pimpant de décorations et une réplique minature du Grimgrandel qui roulait paisiblement sur des rails enneigés en crachant une fumée blanche. Nouvelle chute, plus bas cette fois, jusqu'au milieu du lieu! Elle surgit de son tas de neige, son cœur attrapé d'une joie enfantine. Alors la nonne leva les bras en l'air et commença à bondir entre les bâtiments, agrémentant la ville de ses cabrioles!
"Que vois-je ? Que vois-je ?
Du rouge, du bleu, du vert ?
Que vois-je ?
Des flocons blancs dans l’air ?
Que vois-je ?
Je dois être en croisade
Réveille-toi Tét'
Ce n’est qu’un rêve, un sort pervers !
Que vois-je ?
Que vois-je ? Que vois-je ?
Je n’en crois pas mes dieux !
Que vois-je ?
Ces halfings sont heureux !
Que vois-je ?
Dans tous les coins
Ces hérétiques ont le fou rire
Toujours sourires ! Rien à bannir !
Mais qu’est-ce que c’est que ce plaisir !
Ca me soulage !
Que vois-je ?
Au lieu de causer du tort !
Ils lancent des boules de neige !
La vie remplace Morr
Ils passent leur temps sur des manèges
J’en vois sans aucune douleur !
Ces bonbons j'les essaye!
Et leur chaleur dans mon pieux cœur
Fait vraiment des merveilles !
Oh, non !
Que vois-je ?
Ils s’embrassent sous le gui ! Ils rient !
Mais ces gens sont épiques ! Hérétique !
Les voilà rassemblés devant un faux bûcher
Pour lire un conte de fée
Que vois-je ?
Que vois-je ?
Des nains ? Tout autour d’un sapin ? Tiens, tiens !
Ils savent se déraidir ?
Sigmar !
Ils l’ont couvert d'outils versatiles
Des haches accrochées à des fils !
Et ils s’amusent tous à la fois !
Je me trompe peut-être, mais je crois
Que c’est la Foi
Que c’est la Foi
Oh, c’est un super pélerinage !
Que vois-je ?"
Elle revint de sa transe devant une grande masure dont sorti une non moins grande personne. Un géant avec un uniforme rouge criard, une barbe gigantesque et des grandes dents qui s'affichaient bien larges quand il riait ses "OH OH OH" !
BONK!
Un coup de marteau eut raison de l'infâme ogre qui s'effondra, une grosse bosse sur le dessus du crâne. La panique passée, Tétradie souffla bien profondément et ramassa une étrange boite que l'énergumène terrifiant avait dans la main. Que pouvait-il y avoir à l'intérieur?
Elle émergea sous un ciel noir, dans une forêt de laquelle se dégageait une atmosphère sépulcrale. Tétradie déglutit difficilement, attrapa son lourd marteau à deux mains, prêt du corps pour se rassurer sur lui et jeta un coup d'œil autour d'elle. Une ville sinistre aux masures tordues, un cimetière grisâte et froid où soufflait un vent mordant aux dents. Pas une âme qui vive à l'horizon, rien du tout sinon une énorme lune solitaire. "Tiens, un feu dans le village? Faudrait que je vois si..." se dit-elle en avançant vers un tas
Voulez-vous voir un monde étrange
Où l’on aime les démons et pas les anges ?
Un cortège d'ombres s'agitait sur les pierres tombales, lui crachant ces mots au visage sans aucune sommation! Elle ne put s'empêcher un cri:
"Eeeeeeeeeeeeeeeeek!"
Suivez-nous, venez visiter
Notre magnifique cité
Puis elle bondit sur le côté quand une force la souleva en lévitation et la balança sur un gros portail de fer qui grinça tout son saoul. A sa droite, une batterie de piquets montés sur une clôtures se voyaient transpercer les étranges formes oranges grimaçantes aperçues sur la porte de départ.
Voici Halloween, voici Halloween
Les citrouilles vont mourir de trouille !
"Les quoi? Qu'est-ce que vous racontez?
Mais vous allez me lâcher?!"
Un trio de spectre en draps blanc lui passa devant les yeux en chantant à l'unisson:
C’est ça Halloween, tout le monde a mauvaise mine
C’est normal ! C’est pour terroriser les fripouilles !
Minuit sonne... C’est l’heure du crime
Bienvenue à Halloween !
"Je suis à Lowin? Où est-ce?
Sans égard pour sa personne Tétradie fût plongée tête la première dans une fenêtre, embarquée vers les dessous d'un lit où maugréait une abomination aux dents crochues.
Moi, je me cache sous votre lit le soir
Mes dents, mes yeux brillent dans le noir
"Que... Que... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!"
La mort dans la bouche de la bête n'arriva jamais et à la place elle se retrouva dans une maison délabrée, près d'un escalier, d'où sorti un monstre à l'apparence grotesque et à l'odeur infecte.
Moi, je me cache sous votre escalier
Doigts de serpents et cheveux d’araignées
"Je suis vivante? Je suis vivante! AAAAAAAAAAAAAAAH!"
La téléportation suivante manqua de la faire vomir tant son estomac n'en pouvait plus, pas plus que ses nerfs. Une étrange pièce aux murs déformés d'où bondirent trois formes humanoïdes en grands manteaux noirs.
C’est ça Halloween, c’est ça Halloween
Halloween ! Halloween ! Halloween... Halloween...
C’est la ville de la nuit
Les citrouilles chantent et les chauves sourient
"Vous avez tous tellement besoin de Sigmar dans vos vies."
La prochaine coupure ne la surprit même pas. Elle se retrouva à contempler d'en bas un étrange bonhomme en habits sombres possédant, semblait-il, la capacité de faire tourner sa tête sur elle-même à volonté.
On plaisante, on fait des bêtises
On ne sait pas quelle sera la prochaine surprise !
"Tu ne vas pas tarder à l'apprendre, démon!"
Avant que la force diabolique ne puisse l'emporter au loin, Tétradie attrapa une torche brûlant paisiblement dans un brasero et la balança sur l'estrade où l'étrange homme en costume se déhanchait. Le mobilier, fait de bois sec, ne tarda pas à s'enflammer de plus belle, ruinant par là le caractère festif de l'occasion et provoquant la panique dans les essaims de créatures cauchemardesques qui habitaient la ville. Contente d'elle même, la religieuse profita de l'agitation où se mêlaient des cris de terreur pure et de douleur pour filer jusqu'à l'arbre lui ayant permis d'arriver. Avant d'entrer dans le trou elle leva son marteau vengeur vers la cité qui partait en fumée tel un feu de paille.
"Pour la gloire de Sigmar, bande d'hérétiques!"
Contente de son effet, la nonne pénétra dans le bois pour se retrouver au milieu de clairière. Précautionneuse, elle posa une lourde bûche tirée à bout de bras devant la porte à la forme de grosse pomme orange afin d'être sûr que personne ne l'ouvre jamais. Fière d'elle mais pas avancée pour un sou, elle se décida à tirer au sort le prochain passage à emprunter.
"Pic et pic et pentagramme, bourre et bourre et brûle Mordheim, ce-se-ra-toi-le-com-te-é-lec-teur."
Le sapin ornementé devint le dirigeant impérial, aussi Tétradie rentra-t-elle dans l'arbre concerné. Pour tout résultat, elle apparut sur une butte de neige. "Tiens je suis de retour sur les terres d'Ulri-ooooooooooooooooh!" fit-elle en glissant sur un verglas caché, roulant jusqu'à se ramasser cul par-dessus tête en bras de la colline de poudreuse très épaisse, le nez dans le froid. Elle en sortie la tête, le capuchon lui retombant sous les yeux. Un peu vexée elle s'épousseta et ramassa son lourd marteau avant d'ouvrir deux yeux émerveillés. Devant-elle, à peine caché par un bosquet de conifères... Une ville! Et pas une cité boueuse, sale et étroite comme Middenheim, non, mais des maisons colorées, des places larges et des décorations lumineuses partout! Le budget torche devait être effarant...
"C'est... C'est merveilleux!"
Des étoiles dans les mirettes, l'excitation lui brûlant les mains, elle observa avec discrétion un groupe de hafling tourner sur de la glace autour d'un énorme sympa pimpant de décorations et une réplique minature du Grimgrandel qui roulait paisiblement sur des rails enneigés en crachant une fumée blanche. Nouvelle chute, plus bas cette fois, jusqu'au milieu du lieu! Elle surgit de son tas de neige, son cœur attrapé d'une joie enfantine. Alors la nonne leva les bras en l'air et commença à bondir entre les bâtiments, agrémentant la ville de ses cabrioles!
"Que vois-je ? Que vois-je ?
Du rouge, du bleu, du vert ?
Que vois-je ?
Des flocons blancs dans l’air ?
Que vois-je ?
Je dois être en croisade
Réveille-toi Tét'
Ce n’est qu’un rêve, un sort pervers !
Que vois-je ?
Que vois-je ? Que vois-je ?
Je n’en crois pas mes dieux !
Que vois-je ?
Ces halfings sont heureux !
Que vois-je ?
Dans tous les coins
Ces hérétiques ont le fou rire
Toujours sourires ! Rien à bannir !
Mais qu’est-ce que c’est que ce plaisir !
Ca me soulage !
Que vois-je ?
Au lieu de causer du tort !
Ils lancent des boules de neige !
La vie remplace Morr
Ils passent leur temps sur des manèges
J’en vois sans aucune douleur !
Ces bonbons j'les essaye!
Et leur chaleur dans mon pieux cœur
Fait vraiment des merveilles !
Oh, non !
Que vois-je ?
Ils s’embrassent sous le gui ! Ils rient !
Mais ces gens sont épiques ! Hérétique !
Les voilà rassemblés devant un faux bûcher
Pour lire un conte de fée
Que vois-je ?
Que vois-je ?
Des nains ? Tout autour d’un sapin ? Tiens, tiens !
Ils savent se déraidir ?
Sigmar !
Ils l’ont couvert d'outils versatiles
Des haches accrochées à des fils !
Et ils s’amusent tous à la fois !
Je me trompe peut-être, mais je crois
Que c’est la Foi
Que c’est la Foi
Oh, c’est un super pélerinage !
Que vois-je ?"
Elle revint de sa transe devant une grande masure dont sorti une non moins grande personne. Un géant avec un uniforme rouge criard, une barbe gigantesque et des grandes dents qui s'affichaient bien larges quand il riait ses "OH OH OH" !
BONK!
Un coup de marteau eut raison de l'infâme ogre qui s'effondra, une grosse bosse sur le dessus du crâne. La panique passée, Tétradie souffla bien profondément et ramassa une étrange boite que l'énergumène terrifiant avait dans la main. Que pouvait-il y avoir à l'intérieur?
Je suis le métal, Sigmar est le marteau.
--------------------------------------- Tétradie Gondeghissel, Voie de l'Exorciste
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--------------------------------------- Tétradie Gondeghissel, Voie de l'Exorciste
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Ho Ho Ho
Tirage de cadeaux !
Retrouvez le descriptif des effets des objets sur wiki-v2/doku.php?id=10.2_nowel_-_les_te ... owel_aussi
Zagyg : 90
Ka-boum ! Du cadeau ressort une sphère lourde de métal munie d'une mèche avec un visage jaune souriant sadiquement peint dessus. Cela a tout l'air d'une bombe à lancer : profitez en, c'est un cadeau d'un gout douteux, en témoigne le visage !
Gain :
Bombe MoNaMi (ajouté à l'inventaire)
2 XP
Martin : 95
Ka-boum ! Du cadeau ressort une sphère lourde de métal munie d'une mèche avec un visage jaune souriant sadiquement peint dessus. Cela a tout l'air d'une bombe à lancer : profitez en, c'est un cadeau d'un gout douteux, en témoigne le visage !
Gain :
Bombe MoNaMi (ajouté à l'inventaire)
2 XP
Prestenent d'Affreloi : 30
Le top de la mode ! Ce ravissant bonnet à la petite fourrure de Rhinox ira à ravir à n'importe quelle personne qui le portera. Du moins, c’est l’avis des grands couturiers de Tilée menés par la firme Dolce Sartosa
Bonnet hivernal (ajouté à l'inventaire)
2 XPs
Adémar : 11
Ka-boum ! Du cadeau ressort une sphère lourde de métal munie d'une mèche avec un visage jaune souriant sadiquement peint dessus. Cela a tout l'air d'une bombe à lancer : profitez en, c'est un cadeau d'un gout douteux, en témoigne le visage !
Gain :
Bombe MoNaMi (ajouté à l'inventaire)
2 XP
Galfric Lawmaker : 82
Le cadeau contient un petit flacon étiqueté "Graillon noir, pour la petite bourgeoisie et le peuple qui n'ont pas les moyens des nobles". Et ça se sent !
Gain de consolation :
Barre de chocolat de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
1 XP
Peut-être ... Une prochaine fois ?
Goraxul : 22
Le top de la mode ! Ce ravissant bonnet à la petite fourrure de Rhinox ira à ravir à n'importe quelle personne qui le portera. Du moins, c’est l’avis des grands couturiers de Tilée menés par la firme Dolce Sartosa
Bonnet hivernal (ajouté à l'inventaire)
2 XPs
Piero Orson : 61
À l'intérieur du cadeau, un unique petit parchemin écrit dans une élégante écriture : "La voie est close. Elle fut faite par ceux qui sont morts et les morts la gardent. La voie est close...". Un message des plus énigmatiques !
Gain de consolation :
Sap-biscuit de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
1 XP
Peut-être ... Une prochaine fois ?
Faust Valdorf : 63
À l'intérieur du cadeau, un unique petit parchemin écrit dans une élégante écriture : "La voie est close. Elle fut faite par ceux qui sont morts et les morts la gardent. La voie est close...". Un message des plus énigmatiques !
Gain de consolation :
Sap-biscuit de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
1 XP
Peut-être ... Une prochaine fois ?
Hagin Duraksson : 93
Ka-boum ! Du cadeau ressort une sphère lourde de métal munie d'une mèche avec un visage jaune souriant sadiquement peint dessus. Cela a tout l'air d'une bombe à lancer : profitez en, c'est un cadeau d'un gout douteux, en témoigne le visage !
Gain :
Bombe MoNaMi (ajouté à l'inventaire)
2 XP
Alekzan Gievlevitch : 33
Pas d'bras, pas d'chocolat ! Vous extrayez du cadeau un bras droit à moitié dévoré et puant l'acide. Mais le meilleur est qu'au bout de ce bras se trouve une main désossée. Et comble de tout, une barre de chocolat pur cacao d'Arabie se tient dans cette main ! Bon, elle a l'air d'avoir déjà servi, mais vous et la gastronomie …
Gain de consolation :
Barre de chocolat de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
1 XP
Peut-être … Une prochaine fois ?
Alicia : 43
Un grand sac en toile qui sent atrocement la résine et le sapin fraîchement coupé. Contenance appréciable néanmoins ! À la base, il était utilisé par les collèges de magie pour transporter facilement les sapins qui ornaient le palais de l'empereur, ensuite Marry Poppinins, une elfe célèbre douée de capacité de vol, en a acheté un et la mode fut lancée…
Sac à sapin (ajouté à l'inventaire)
2 XPs
Reinhard Faul : 32
Pas d'bras, pas d'chocolat ! Vous extrayez du cadeau un bras droit à moitié dévoré et puant l'acide. Mais le meilleur est qu'au bout de ce bras se trouve une main désossée. Et comble de tout, une barre de chocolat pur cacao d'Arabie se tient dans cette main ! Bon, elle a l'air d'avoir déjà servi, mais vous et la gastronomie …
Gain de consolation :
Barre de chocolat de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
1 XP
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Tétradie Gondeghissel : 83
Le cadeau contient un petit flacon étiqueté "Graillon noir, pour la petite bourgeoisie et le peuple qui n'ont pas les moyens des nobles". Et ça se sent !
Gain de consolation :
Barre de chocolat de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
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Vos fiches vont être mises à jour Ce tirage était sponsorisé par les Arsenaux de Nuln, célèbres fabricants de bombes, et les Confiseries Bretonniennes
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- Albillius
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Dans l’air glacial de la nuit, un chant retentit entre les arbres.
"Petit papa Nurgle
Quand tu lâchera tes pestes
Avec tes démons par milliers
N’oublie pas... De bien me souiller
Mais avant de partir.
Il faudra bien te munir.
Dehors, rode les chiens de Shallya
C’est un peu, à cause de moi
Il me tarde tellement de tousser
Pour voir si tu m’as apporté
Tout les beaux furoncles que je vois en rêve
Et que je t’ai demandé
Petit papa Nurgle
Quand tu lâchera tes pestes
Avec tes démons par milliers
N’oublie pas... De bien me souiller
Si tu dois t’arrêter
Au dessus de chaque foyers
Tout ca avant les médecins
Met toi vite, vite en chemin
Et quand tu seras autour de ton chaudron
Viens d’abord, bénir notre maison
Je n’ai pas toujours été très sage
Mais je t’en demande pardon
Petit papa Nurgle
Quand tu lâchera tes pestes
Avec tes démons par milliers
N’oublie pas... De bien me souiller
Petit papa Nurgle
Petit papa Nurgle…"
Une fois sa comptine finis Albillius lève les yeux aux ciels. Cligne deux fois des yeux incrédule.
Un traineau rouge tiré par des rennes vole au-dessus de lui. Il entend un rire joyeux, puis une main lâche quelque chose du traineau. L’objet tombe sur le front du malédictor encore incrédule et avant qu’il n’ai le temps d’invoquer le moindre sortilège, le traineau s’éloigne. Albillius reporte son attention sur la petite boite devant lui et l’ouvre.
"Petit papa Nurgle
Quand tu lâchera tes pestes
Avec tes démons par milliers
N’oublie pas... De bien me souiller
Mais avant de partir.
Il faudra bien te munir.
Dehors, rode les chiens de Shallya
C’est un peu, à cause de moi
Il me tarde tellement de tousser
Pour voir si tu m’as apporté
Tout les beaux furoncles que je vois en rêve
Et que je t’ai demandé
Petit papa Nurgle
Quand tu lâchera tes pestes
Avec tes démons par milliers
N’oublie pas... De bien me souiller
Si tu dois t’arrêter
Au dessus de chaque foyers
Tout ca avant les médecins
Met toi vite, vite en chemin
Et quand tu seras autour de ton chaudron
Viens d’abord, bénir notre maison
Je n’ai pas toujours été très sage
Mais je t’en demande pardon
Petit papa Nurgle
Quand tu lâchera tes pestes
Avec tes démons par milliers
N’oublie pas... De bien me souiller
Petit papa Nurgle
Petit papa Nurgle…"
Une fois sa comptine finis Albillius lève les yeux aux ciels. Cligne deux fois des yeux incrédule.
Un traineau rouge tiré par des rennes vole au-dessus de lui. Il entend un rire joyeux, puis une main lâche quelque chose du traineau. L’objet tombe sur le front du malédictor encore incrédule et avant qu’il n’ai le temps d’invoquer le moindre sortilège, le traineau s’éloigne. Albillius reporte son attention sur la petite boite devant lui et l’ouvre.
"Vous redoutez les bienfaits de Nurgle révulsés que vous êtes par sa caresse. N’ayez crainte ! Nurgle pardonne votre ignorance, car il est magnanime. Votre peur s’effacera bientôt devant la générosité du Seigneur des Pestes, et vos yeux aveugles verront sa vérité."
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- Rovk Alister
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
1. Douce nuit, nuit impie
Dans la cave, le fouet luit
Le sacrifice annoncé s’accomplit
Cet enfant sur l’altar endormi
C’est l’amour Slaaneshi
C’est l’amour Slaaneshi
2. Ô nuit d'amour, nuit impie,
Dans la cave, aucun bruit.
Sur l’altar est couché l'enfant
Que la Non-Vierge endort en chantant
Il repose en ses langes
Son Visage ravissant.
3. Ô nuit de désespoir, nuit impie,
Notre espérance a relui
Le Sauveur du Culte est né,
C'est à nous que Slaanesh l'a donné.
Célébrons ses louanges,
Gloire au Plaisir incarné.
4. Plaisir à tous, gloire a Slaanesh
Gloire au sein maternel
Qui pour nous en ce jour de Nowel
Enfanta le Plaisir éternel
Qu’il nous emmène au septième ciel
Qu’il nous emmène au septième ciel
Rovk chantonnas ces paroles venant d'une comptine pour enfant pour s'endormir plus facilement.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, il vit le sapin en face de son sac de couchage décoré magnifiquement, plein d'objets de cristal et de lumières le décorais, une pure merveille que Rovk n'avait jamais vu autrefois. Mais ce qui attira l'attention de Rovk, c'était une petite caisse verte ornée d'un ruban de soie rouge qui finissait en une forme que Rovk n'avait jamais découvert au-dessus du la boite.
Sans savoir pourquoi, Rovk eu une envie de sourire, un sourire de joie et de bonheur pur, il se demandait d'où venait ce sentiment, et pourtant il savait qu'il ne venait pas d'une magie, bien que ses effets était tous aussi fort que la magie de sa tante.
Alors Rovk sourit, et mis sa main sur son cœur battant, il n'avait pas froid, il ressentait une chaleur très rare en Norsca. Puis il chanta de nouveau la chanson, cette fois à très haute voix.
Puis Rovk pria Slaanesh, il pria de parvenir à apprendre à lire et écrire un jour, et de pouvoir devenir quelqu'un de spécial.
Après il décida d'ouvrir la boite
Dans la cave, le fouet luit
Le sacrifice annoncé s’accomplit
Cet enfant sur l’altar endormi
C’est l’amour Slaaneshi
C’est l’amour Slaaneshi
2. Ô nuit d'amour, nuit impie,
Dans la cave, aucun bruit.
Sur l’altar est couché l'enfant
Que la Non-Vierge endort en chantant
Il repose en ses langes
Son Visage ravissant.
3. Ô nuit de désespoir, nuit impie,
Notre espérance a relui
Le Sauveur du Culte est né,
C'est à nous que Slaanesh l'a donné.
Célébrons ses louanges,
Gloire au Plaisir incarné.
4. Plaisir à tous, gloire a Slaanesh
Gloire au sein maternel
Qui pour nous en ce jour de Nowel
Enfanta le Plaisir éternel
Qu’il nous emmène au septième ciel
Qu’il nous emmène au septième ciel
Rovk chantonnas ces paroles venant d'une comptine pour enfant pour s'endormir plus facilement.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, il vit le sapin en face de son sac de couchage décoré magnifiquement, plein d'objets de cristal et de lumières le décorais, une pure merveille que Rovk n'avait jamais vu autrefois. Mais ce qui attira l'attention de Rovk, c'était une petite caisse verte ornée d'un ruban de soie rouge qui finissait en une forme que Rovk n'avait jamais découvert au-dessus du la boite.
Sans savoir pourquoi, Rovk eu une envie de sourire, un sourire de joie et de bonheur pur, il se demandait d'où venait ce sentiment, et pourtant il savait qu'il ne venait pas d'une magie, bien que ses effets était tous aussi fort que la magie de sa tante.
Alors Rovk sourit, et mis sa main sur son cœur battant, il n'avait pas froid, il ressentait une chaleur très rare en Norsca. Puis il chanta de nouveau la chanson, cette fois à très haute voix.
Puis Rovk pria Slaanesh, il pria de parvenir à apprendre à lire et écrire un jour, et de pouvoir devenir quelqu'un de spécial.
Après il décida d'ouvrir la boite
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_rovk_alister
Stats :
FOR 7 / END 8 / HAB 8 / CHAR 14 / INT 13 / INI 8 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 8 / MAG 11 / NA 1 / PV 70/70
État temporaire :
Compétences :
Sortilèges :
Équipement de combat :
Équipement divers :
«Sorcier Slaaneshi pour vous servir et se servir de vous !»
Stats :
FOR 7 / END 8 / HAB 8 / CHAR 14 / INT 13 / INI 8 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 8 / MAG 11 / NA 1 / PV 70/70
État temporaire :
Compétences :
Équipement de combat :
- [MJ] Ombre de la Mort
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Ho Ho Ho
Tirage de cadeaux !
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Albillius : 89
Le cadeau contient un petit flacon étiqueté "Graillon noir, pour la petite bourgeoisie et le peuple qui n'ont pas les moyens des nobles". Et ça se sent !
Gain de consolation :
Barre de chocolat de Nowel ! (ajouté à l'inventaire)
1 XP
Peut-être ... Une prochaine fois ?
Rovk Alister : 49
Un grand sac en toile qui sent atrocement la résine et le sapin fraîchement coupé. Contenance appréciable néanmoins ! À la base, il était utilisé par les collèges de magie pour transporter facilement les sapins qui ornaient le palais de l'empereur, ensuite Marry Poppinins, une elfe célèbre douée de capacité de vol, en a acheté un et la mode fut lancée…
Sac à sapin (ajouté à l'inventaire)
2 XPs
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- Johannes La Flèche
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Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65
"Être prévisible est une faiblesse"
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65
"Être prévisible est une faiblesse"
- Dan Surcouf
- Warfo Award 2022 de l'Incitation au voyage
- Messages : 304
Re: Les cadeaux mystères du Vieux Nain de Nowel [Fin 04/01/21]
Nowel. La neige, les boissons chaudes et sucrées, les repas gargantuesques, la famille rassemblée, les présents dans leurs robes colorées. Pour les gosses, c'était le plus beau jour de l'année... enfin, pour ceux dont les parents avaient les moyens de payer tout ça. En Bretonnie, donc, cela se limitait généralement aux nobles, ainsi qu'aux quelques gueux qui avaient su percer dans le monde du commerce. Le paysan moyen? Si son seigneur était sympa, il lui laisserai étriper un cochon ou un mouton pour tout le village, qui ferait alors une grande fête, qui serait surtout un énième prétexte pour se torcher la gueule.
Pour les habitants de Bordeleaux, on ne s'embêtait plus à chercher une excuse. Comme à chaque jour de fête, les rues se remplissaient d'ivrognes et de marins avinés, qui essayaient de voir à quelle vitesse ils pouvaient vider les auberges et à quelle vitesse ils pouvaient remplir le caniveaux. Un spectacle charmant, auquel le jeune Dan Surcouf, dix ans, assistait depuis sa plus tendre enfance.
Eve Surcouf, sa mère, naturellement, en cette soirée festive, était en pleine heure de pointe. Tant d'hommes, tous plus imbibés que les précédents, qui montaient dans sa chambre, à l'auberge de l'espadon frétillant. Quand il était petit, il ne comprenait pas pourquoi tout ces gens venaient la voir. Puis Bordeleaux l'avait fait très vite grandir et, à présent, il ne s'embêtait même plus avec ces questions.
-RAAH! Par la Sainte Dame! DAN! SERPILLERE!
Le jeune bretonnien soupira. Cette voix rauque et puissante, il ne la connaissait que trop bien. Basile Lavigne. Trois-cents livres à la pesée, un nez plus rouge que le vin qu'il servait, des jambons à la place des mains et des dents sales et cassées, probablement par les os d'un bestiaux trop coriace pour ses crocs. Il était le gérant de l'espadon et, accessoirement, son patron et celui de sa mère.
Surcouf abandonna le bal en plein air des ivrognes, pour rentrer dans l'auberge. Ce n'était guère mieux à l'intérieur. Des rires gras, le sol et les tables maculés de vin, de bière et de sauce. Une queue de marins ayant passé trop de temps en mer s'étirait dans les escaliers. Enfin, aux pieds du comptoir, une magnifique flaque verte, dans laquelle nageait quelques petits lardons. Plus haut, perché sur un tabouret, le coupable, trahit par son teint verdâtre et le mince filet vert qui coulait sur son menton.
-DAAAAAN! Hurla Basile. LA SERPILLERE! OU ELLE EST?
Il soupira. Dans la cuisine, comme d'habitude, aurait-il répondu. Mais le tas de graisse aurait prit ça comme de l'insolence et le jeune Surcouf aurait probablement terminé sa soirée dans les limbes. Aussi choisit-il une réponse plus prudente.
-Je vais la chercher, Basile.
-BOUGE TOI LE CUL! FEIGNASSE!
L'enfant se contenta de rentrer sa tête dans ses épaules, puis de s'engouffrer dans la cuisine. Il ouvrit alors un des placard et en tira un seau et une serpillère. Il sortit alors dans l'arrière cour, là où Basile se faisait livrer. C'était là qu'était le puit. Il remplit le seau d'eau glacée, puis retourna à l'intérieur, afin de s'acquitter de sa basse besogne, la première d'une longue nuit.
*****
Lorsque Dan se réveilla le lendemain matin, il ne trouva nul présent au pied du sapin. Il fallait dire aussi qu'il n'y avait pas de sapin, à l'espadon frétillant. Ce qu'il trouva, en revanche, ce fut une salle principale dévastée. Le sol collait à ses pieds tandis qu'il naviguait entre les flaques de vomis, les cadavres de bouteilles et les meubles renversés. Tout ses efforts de la veille s'était, finalement, révélés vains.
Il soupira. Dehors, le soleil se levait à peine. Basile ne se réveillerait pas avant midi et la plupart des filles iraient se balader en ville, la gueule de bois générale frappant la ville les dispensant de recevoir le moindre client. Il aurait pu profiter de cette accalmie pour retourner dormir, ou bien se balader sur les quais et admirer les navires qu'un jour, il commanderait peut-être. Mais si il faisait ça, il n'arriverait jamais à remettre l'espadon en état. Et si l'auberge n'était pas nickel quand Basile se réveillerait, le jeune Surcouf savait pertinemment ce qui l'attendait.
Aussi commença-t-il à tout ranger. Il réunit les chaises avec leurs tables, ramassa les morceau de verre, les restes de nourriture plus ou moins digérés et enchaina les allez et retour au puit. La tache semblait interminable, impossible et vaines, puisque, dès que Basile rouvrirait, le bordel reviendrait. Mais il continuait, craignant ce qui se passerait dans le cas contraire.
Quelques filles passèrent, le saluant brièvement ou lui souhaitant bon courage. Certaines marchaient d'un pas incertain, d'autres avaient de grandes cernes sous les yeux. Quelques unes semblaient plus dignes, plus fraiches, que les autres. Mais Dan savait que ça n'était qu'un masque, forgé par des années d'expériences. Il savait qu'il avait eu de la chance d'être né dans le sexe fort. Certes, Basile lui confiait l'intégralité des corvées de l'auberge... mais une fois adulte, si il n'était pas prit comme gros bras, il serait certainement chassé d'ici. Tout ça pour dire qu'il n'aurait pas à faire comme sa mère.
Celle-ci finit d'ailleurs par descendre. C'était une belle femme: de long cheveux roux, un visage fin, des formes élégantes. Fusse-t-elle née dans une famille noble, moult chevaliers se seraient battus pour ses faveurs. Mais elle était fille de pêcheur, alors il ne suffisait que de quelques couronnes. Dan reconnu aisément la fatigue sur son visage.
Elle se dirigea vers la cuisine, faisant signe à son fils de la suivre, puis de s'installer à la table qui servait de plan de travail. Elle ralluma le feu dans l'âtre et fit chauffer de l'eau. Sans un mot, elle attrapa un morceau de pain dans la réserve, qu'elle posa sur la table. Entre temps, l'eau s'était mise à bouillir. Elle attrapa deux gobelets, qu'elle remplit d'eau chaude.
Elle retourna à la table et sortit alors de ses poches deux choses: un petit sachet en tissu et une petite boite en bois. Elle poussa la boite vers son fils et ouvrit le sachet, dont elle tira quelques herbes, qu'elle laissa tomber dans les gobelets. Dan, lui, regardait la petite boite avec curiosité.
-Tu peux l'ouvrir, c'est pour toi. Annonça-t-elle en souriant.
Il attrapa la boite avec précaution et sépara le couvercle de la base. Au fond, un petit carré d'une matière inconnue. C'était marron et ça sentait bon.
Sa mère poussa une des deux infusion vers Dan. Ce dernier attrapa le petit carré et mordit dedans. La matière n'offrit que peu de résistance à ses dents et le carré se fendit en deux. Au contact de sa langue, il le sentit fondre. Ce fut d'abord un gout sucré qui lui vint en bouche, puis il nota que c'était légèrement amer, pas comme les fruits. Il recroqua dedans, libérant à nouveau la saveur si particulière. Ce n'était pas spécialement chaud, mais, à manger, c'était assez réconfortant, comme un bon feu qu'on allume au plus froid de l'hivers, ou une lumière qui éclaire la plus sombre des nuits.
Le jeune garçon dévora le carré, seulement pour réaliser que ce petit plaisir était déjà terminé. Son estomac lui hurlait "PLUS! J'EN VEUX PLUS!" mais il savait pertinemment que c'était finit. Néanmoins, maintenant, il n'y avait plus d'auberge, plus de Basile, plus de marin avinés faisant la queue dans les escaliers. Il n'y avait qu'eux deux et la chaleur d'un feu.
Eve sourit en voyant son fils et sirota tranquillement son infusion. Elle savait que ça lui plairait.
Pour les habitants de Bordeleaux, on ne s'embêtait plus à chercher une excuse. Comme à chaque jour de fête, les rues se remplissaient d'ivrognes et de marins avinés, qui essayaient de voir à quelle vitesse ils pouvaient vider les auberges et à quelle vitesse ils pouvaient remplir le caniveaux. Un spectacle charmant, auquel le jeune Dan Surcouf, dix ans, assistait depuis sa plus tendre enfance.
Eve Surcouf, sa mère, naturellement, en cette soirée festive, était en pleine heure de pointe. Tant d'hommes, tous plus imbibés que les précédents, qui montaient dans sa chambre, à l'auberge de l'espadon frétillant. Quand il était petit, il ne comprenait pas pourquoi tout ces gens venaient la voir. Puis Bordeleaux l'avait fait très vite grandir et, à présent, il ne s'embêtait même plus avec ces questions.
-RAAH! Par la Sainte Dame! DAN! SERPILLERE!
Le jeune bretonnien soupira. Cette voix rauque et puissante, il ne la connaissait que trop bien. Basile Lavigne. Trois-cents livres à la pesée, un nez plus rouge que le vin qu'il servait, des jambons à la place des mains et des dents sales et cassées, probablement par les os d'un bestiaux trop coriace pour ses crocs. Il était le gérant de l'espadon et, accessoirement, son patron et celui de sa mère.
Surcouf abandonna le bal en plein air des ivrognes, pour rentrer dans l'auberge. Ce n'était guère mieux à l'intérieur. Des rires gras, le sol et les tables maculés de vin, de bière et de sauce. Une queue de marins ayant passé trop de temps en mer s'étirait dans les escaliers. Enfin, aux pieds du comptoir, une magnifique flaque verte, dans laquelle nageait quelques petits lardons. Plus haut, perché sur un tabouret, le coupable, trahit par son teint verdâtre et le mince filet vert qui coulait sur son menton.
-DAAAAAN! Hurla Basile. LA SERPILLERE! OU ELLE EST?
Il soupira. Dans la cuisine, comme d'habitude, aurait-il répondu. Mais le tas de graisse aurait prit ça comme de l'insolence et le jeune Surcouf aurait probablement terminé sa soirée dans les limbes. Aussi choisit-il une réponse plus prudente.
-Je vais la chercher, Basile.
-BOUGE TOI LE CUL! FEIGNASSE!
L'enfant se contenta de rentrer sa tête dans ses épaules, puis de s'engouffrer dans la cuisine. Il ouvrit alors un des placard et en tira un seau et une serpillère. Il sortit alors dans l'arrière cour, là où Basile se faisait livrer. C'était là qu'était le puit. Il remplit le seau d'eau glacée, puis retourna à l'intérieur, afin de s'acquitter de sa basse besogne, la première d'une longue nuit.
*****
Lorsque Dan se réveilla le lendemain matin, il ne trouva nul présent au pied du sapin. Il fallait dire aussi qu'il n'y avait pas de sapin, à l'espadon frétillant. Ce qu'il trouva, en revanche, ce fut une salle principale dévastée. Le sol collait à ses pieds tandis qu'il naviguait entre les flaques de vomis, les cadavres de bouteilles et les meubles renversés. Tout ses efforts de la veille s'était, finalement, révélés vains.
Il soupira. Dehors, le soleil se levait à peine. Basile ne se réveillerait pas avant midi et la plupart des filles iraient se balader en ville, la gueule de bois générale frappant la ville les dispensant de recevoir le moindre client. Il aurait pu profiter de cette accalmie pour retourner dormir, ou bien se balader sur les quais et admirer les navires qu'un jour, il commanderait peut-être. Mais si il faisait ça, il n'arriverait jamais à remettre l'espadon en état. Et si l'auberge n'était pas nickel quand Basile se réveillerait, le jeune Surcouf savait pertinemment ce qui l'attendait.
Aussi commença-t-il à tout ranger. Il réunit les chaises avec leurs tables, ramassa les morceau de verre, les restes de nourriture plus ou moins digérés et enchaina les allez et retour au puit. La tache semblait interminable, impossible et vaines, puisque, dès que Basile rouvrirait, le bordel reviendrait. Mais il continuait, craignant ce qui se passerait dans le cas contraire.
Quelques filles passèrent, le saluant brièvement ou lui souhaitant bon courage. Certaines marchaient d'un pas incertain, d'autres avaient de grandes cernes sous les yeux. Quelques unes semblaient plus dignes, plus fraiches, que les autres. Mais Dan savait que ça n'était qu'un masque, forgé par des années d'expériences. Il savait qu'il avait eu de la chance d'être né dans le sexe fort. Certes, Basile lui confiait l'intégralité des corvées de l'auberge... mais une fois adulte, si il n'était pas prit comme gros bras, il serait certainement chassé d'ici. Tout ça pour dire qu'il n'aurait pas à faire comme sa mère.
Celle-ci finit d'ailleurs par descendre. C'était une belle femme: de long cheveux roux, un visage fin, des formes élégantes. Fusse-t-elle née dans une famille noble, moult chevaliers se seraient battus pour ses faveurs. Mais elle était fille de pêcheur, alors il ne suffisait que de quelques couronnes. Dan reconnu aisément la fatigue sur son visage.
Elle se dirigea vers la cuisine, faisant signe à son fils de la suivre, puis de s'installer à la table qui servait de plan de travail. Elle ralluma le feu dans l'âtre et fit chauffer de l'eau. Sans un mot, elle attrapa un morceau de pain dans la réserve, qu'elle posa sur la table. Entre temps, l'eau s'était mise à bouillir. Elle attrapa deux gobelets, qu'elle remplit d'eau chaude.
Elle retourna à la table et sortit alors de ses poches deux choses: un petit sachet en tissu et une petite boite en bois. Elle poussa la boite vers son fils et ouvrit le sachet, dont elle tira quelques herbes, qu'elle laissa tomber dans les gobelets. Dan, lui, regardait la petite boite avec curiosité.
-Tu peux l'ouvrir, c'est pour toi. Annonça-t-elle en souriant.
Il attrapa la boite avec précaution et sépara le couvercle de la base. Au fond, un petit carré d'une matière inconnue. C'était marron et ça sentait bon.
Sa mère poussa une des deux infusion vers Dan. Ce dernier attrapa le petit carré et mordit dedans. La matière n'offrit que peu de résistance à ses dents et le carré se fendit en deux. Au contact de sa langue, il le sentit fondre. Ce fut d'abord un gout sucré qui lui vint en bouche, puis il nota que c'était légèrement amer, pas comme les fruits. Il recroqua dedans, libérant à nouveau la saveur si particulière. Ce n'était pas spécialement chaud, mais, à manger, c'était assez réconfortant, comme un bon feu qu'on allume au plus froid de l'hivers, ou une lumière qui éclaire la plus sombre des nuits.
Le jeune garçon dévora le carré, seulement pour réaliser que ce petit plaisir était déjà terminé. Son estomac lui hurlait "PLUS! J'EN VEUX PLUS!" mais il savait pertinemment que c'était finit. Néanmoins, maintenant, il n'y avait plus d'auberge, plus de Basile, plus de marin avinés faisant la queue dans les escaliers. Il n'y avait qu'eux deux et la chaleur d'un feu.
Eve sourit en voyant son fils et sirota tranquillement son infusion. Elle savait que ça lui plairait.
Dan Surcouf, Contrebandier
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