Quartier Général des Coiffes Noires

[[MJ] Ombre de la Mort]

La Garde de Marienburg, officiellement, l'Honorable Compagnie des Gardes et Lampistes, tire son appellation courante des caractéristiques chapeaux noirs et mous portés par ses hommes. Ceux-ci sont charges de la protection des biens et de l'ordre public, et des enquêtes sur les crimes commis à terre. Ils exercent aussi un droit de sanction immédiate à l'encontre des délits mineurs, ivresse sur la voie publique, trouble à l'ordre public, etc, et des infractions aux règlementations des quartiers : c'est le sergent du poste de garde local qui juge le plus souvent ces affaires et les peines vont de l'amende modérée ou la nuit au poste, à quelques heures de pilori, voir dix coups de fouets, quand il est d'humeur particulièrement mauvaise. Les Coiffes Noires constituent aussi le noyau de la milice de Marienburg.

L'un des grand bâtiment du quartier du Palais, près de la Haute Cour, abrite le quartier général des Coiffes Noires. On y trouve les plus grandes geôles offertes par cette compagnie...

[Marcus]

Lirod eut un haut le cœur. Le chef des miliciens avait eu la main lourde et l'estomac de l'assassin avait du mal à s'en remettre. A vraie dire, il était sur le point de tourner de l'œil. Seul la douleur qu'exerçait sur son dos les pierres froides et coupantes ainsi qu'un soupçon de fierté le gardait éveillé, mais ça n'allait pas durer.
L'elfe noir réussit à évaluer grossièrement la situation malgré la douleur. Il s'était juste contenté de menacer l'aubergiste mais les hommes avaient trouvés son poignard empoisonné, et il se demanderait certainement pourquoi un elfe ainsi armé se trouvait dans leur ville. Décidément ce n'était pas son jour.
Mais avec un peu de chance il n'aurait droit qu'à un passage à tabac et une nuit en prison. L'assassin eu alors un sourire sans joie. Un peu de chance, rien que ça...

[[MJ] Ombre de la Mort]

Ou plutôt, ce n'était pas sa nuit. Lirod discernait les silhouettes des bâtiments alentours, jusqu'à ce qu'ils aboutissent sur une espèce de cour clôturant l'artère. On pouvait voir un énorme bâtiment semblable à un donjon, avec de hautes murailles et des guérites.

C'était là que se tenait le quartier général de la milice marienbourgeoise, les Coiffes Noires. La nuit rendait la scène terrifiante, et Lirod se rendait de plus en plus compte que oui, ce n'était pas sa nuit. Son pétrin augmentait de plus en plus...

[Marcus]

L'elfe noir repensa à sa soirée dans son ensemble. Il avait eu une poisse de tous les diables, à croire que le destin s'acharnait sur lui. Mais il était un Druchi, un fils du Nord, et il n'avait pas dit son dernier mot.
Lirod releva discrètement la tête. Il ne pouvait pas s'échapper, il y avait bien trop de gardes, mais il désirait avoir le maximum de renseignements sur ses adversaires. S'il devait s'échapper, il aurait besoin de toutes les informations qu'il pouvait glaner. A commencer par la position de sa future cellule et le plan du bâtiment...

[[MJ] Ombre de la Mort]

Lirod voyait le bâtiment de plus en plus près. Les hauts murs entourant la bâtisse centrale, immense, menaçaient l'Elfe Noir. L'angoisse apparaissait peu à peu chez lui, il voyait que sa futur prison ne serait pas du tout facile à abandonner. Cela n'augurait rien de bon. Il était à la moitié de la cour lorsqu'une ombre apparut par une ruelle, arrivant de nulle part, contrastant entre le noir de sa cape et la blancheur de la neige. Le chef du groupe le remarqua, et sortit son épée par précaution

Hé vous ! Quesq'vous foutez à c't'heure ci ? V'nez ici un peu !

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Zarbingra marchait depuis une heure déjà. Il avait abandonné le havre pour profiter du calme de la fin de nuit, l'heure idéal pour tout paria ou mutant voulant se dégourdir les chambres. Ces dernières le menèrent dans le quartier important de la ville, Paleisbuurt. Les hautes maisons étaient entretenues, ainsi que la chaussée. Il n'eut pas le temps d'entrer sur une espèce de grande cour qu'un appel retentit:

Hé vous ! Quesq'vous foutez à c't'heure ci ? V'nez ici un peu !

Apparemment, on en avait après lui...

[Zarbingra]

Après un long moment passé seul à errer de rue en rue dans la froideur environnante, Zarbingra se sentait limite seul. Peu de personnes sortaient à cette heure-ci de la nuit, surtout avec ce temps. Mais grâce à ceci, il pouvait arpenter la ville sans crainte, il se sentait enfin bien. Non enfermé entre quatre murs, ni dans le champ de vision de quelques gens qui pourraient lui causer des ennuies notoires. Rien, seule les Lunes pouvaient l'observer de leur position surélevée. De minces rayons passaient par-ci par là dans la noirceur de la nuit. Et l'ombre continuait sa marche, éclairé ou non. Un petit vent froid balayant son visage métallique qui apparaissait de temps à autre, à la vue de personne quoi qu'il en soit.

Il ne croisa ni mendiant frigorifié, ni pestiféré, tant mieux ou tant pis. Il ne verrait pas tout de suite s'il a oui ou non une résistance "naturel" à cette étrange maladie envoyée des Dieux. En repensant à ceci, il arriva sur une place, qui ne semblait pas vide par contre. Et un homme l'interpella bien vite, épée en dehors du fourreau. Zarbingra tâta rapidement son côté, sa hache présente. Mais après un regard autour de cet homme il pouvait voir un bon groupe d'homme en arme, ainsi qu'un étrange personnage harnaché près de lui.

Étant seul, il avait peu de chance de s'en sortir la dedans, armé ou non. Mais s'approchait innocemment n'était pas une bonne solution tout de même, dès que son visage serait éclairé dans cette cour, il serait repéré et attrapé, même exécuté sur place. La neige continuait de tomber, il pouvait peut-être profiter de l'obscurité et de la neige pour camoufler ses pas ? Dans tous les cas, il fallait agir vite.

La fuite serait une bonne chose, sans mot dire, Zarbingra se retourna rapidement et repartit de par là où il était arrivé, fonçant dans sa ruelle ...

Dans sa course, il pensa tout de même à cette étrange personnage, qui pouvait-il être ? Et pourquoi était-il arrêté ?

[Marcus]

Lirod commençait à sentir une angoisse monter en lui. Ce qu’il voyait de sa future prison ne faisait que le conforter dans son pessimisme. C’était une véritable place forte, de hautes murailles sur lesquels patrouillaient de nombreux gardes, une porte doublée d’une herse. Bref, une forteresse.
Alors qu’il se disait que c’était vraiment mal barré, l’elfe noir remarqua soudain que la troupe s’était arrêtée. Le chef des miliciens regardait du côté de la rue avec une expression peu amène. Soudain il cria vers ce qu'il regardait:

Hé vous ! Quesq'vous foutez à c't'heure ci ? V'nez ici un peu !

En tournant la tête Lirod put voir un homme encapuchonné se tenir dans l’air nocturne. D’ici il était impossible de voir son visage, mais instinctivement l’assassin lui trouva quelque chose d’étrange, sans pouvoir mettre le doigt dessus. Mais avant qu’il ne puisse davantage examiner le personnage, ce dernier tourna les talons et s’enfuit dans la nuit.

[[MJ] Ombre de la Mort]

Hé ! Arrêtez-vous !! hurla le chef de compagnie, avant de se mettre à courir, laissant seul Lirod avec deux gardes. Celui-ci ne comprenait pas bien ce qui se passait, mais la récente diminution de ses "détenteurs" lui redonnait de l'espoir. Les deux gardes se regardaient, incrédules.

Si ce type là n'avait rien à se reprocher, il serait pas parti comme un voleur, t'penses pas ? dit l'un, suivi par un hochement de tête de la part de l'autre

Une cloche à deux tons retentit dans rue toute proche, annonçant le passage d'un cortège de prêtres de Mórr escortant une charrette de pestiférés. Lirod releva la tête. Il avait entendu parler de la peste qui sévissait sur ces terres, craintes par tous. A l'annonce du cortège, un des gardes sembla devenir nerveux...

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Zarbingra courrait au hasard des rues, il ne s'éloignait pas de la zone, il contournait plutôt la cour par les ruelles adjacentes. A chaque pas, il sentait les haches cogner contre sa peau de métal, grinçant à chaque fois. Il déboula dans une rue, en plein milieu d'un groupe d'hommes encapuchonnés, entourant une charrette tirée par deux chevaux, où on entendait des râles d'agonies et d'où sortait une forte odeur de mort. Les hommes portaient de drôles de masques, de bois ou en forme d'oiseau. L'un d'eux avait même des bras en bois comme des serres de corbeaux...

[Zarbingra]

S'il continuait de tourner en rond comme cela, il allait une fois ou l'autre se faire rattraper par son unique poursuivant. Justement, il était seul, il pouvait l'attendre au tournant, mais affronter un membre de la Garde comme cela, surtout un gradé, risqué d'être risqué tout de même. Mais ce cortège funèbre était une porte de sortie. Toutes les personnes présentes étaient de noir vêtu, et Zarbingra aussi, de plus avec une capuche.

Pourquoi ne pas utiliser cet avantage à son profit, sa peau métallique pouvant représenter un masque au pire. Il fallait tenter cela. L'officier n'oserait jamais déranger ce cortège, et ne vérifierait jamais qui était avec vu les cadavres de pestiférés proche.

Zarbingra entra alors dans ce cortège, sa capuche bien en place, tête vers le bas regardant ses propres pas dans la neige, imitant la démarche des autres personnes ainsi que leur allure...

Il fallait que ça fonctionne, au moins le temps de semer ce garde ...

[[MJ] Ombre de la Mort]

Les gardes, menés par leur chef de file, atterrirent à l'arrière du cortège. Observant les alentours, l'un d'eux tenta d'aller vers le cortège de prêtres de Mórr, mais son chef l'en empêcha:

Laisse. T'irais choper la Peste. Faut pas rester ici, on laisse tomber. C'est trop dangereux, et cela porte malheur de suivre une cohorte de Mórr...

Il leur fit signe et le groupe repartit par une autre rue, guettant toujours l'étrange inconnu qui avait fuit...

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Zarbingra haletait sous sa capuche. L'odeur était insupportable. Il n'était qu'à quelques mètres de la charrette, qui puait la mort. Le bruit des mouches était omniprésent. Il toussa quelques instants...

Test contamination Peste:
Sur 1d100, avec l'ENDX5
Obtenu: 9, réussi,pas de contamination

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Pendant ce temps, les deux gardes qui encadraient Lirod piaillaient. Apparemment, l'idée de la Peste les faisait vraiment frémir....

HRP: ne traines pas trop car les autres gardes reviendront