[Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Le vaste pays désertique qu'est l'Arabie se trouve de l'autre côté de la mer en face de la Tilée et de l'Estahe. Il y a plusieurs cités habitées, certaines sur la côte et d'autres à l'intérieur des terres, ainsi que bien des ruines désertes remontant aux légendaires Guerres de la Mort. Les pirates d’Arabie sont des pilleurs invétérés, dont on peut parfois apercevoir les navires aux voiles sombres dans les ports d’Estalie ou de Tilée.

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[MJ] Le Djinn
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Test d'autorité: 1, réussite critique!
Au sol le sergent tentait de se relever, voyant qu'il n'y arrivait pas, il se laissa retomber au sol et pointa de son bras la direction de l'ouest.

-"C'est par là je crois... On m'a dit cinq minutes à pied... Courage les gars...

Aussitôt dit, Friedrich lança son appel au regroupement, d'un seul homme les hommes semblèrent arrêter leur action en cours pour l'écouter, comme si ils entendaient leur leader naturel. Redoublant d'ardeur devant ces ordres qui allaient, semblait-il, changer la donne, les soldats au combats firent reculer leurs adversaires, ceux à l'Est tentèrent une percée sous les tirs de flèches, un ou deux restèrent à terre, une flèche dans le dos, mais les survivants se frayèrent un chemin jusqu'à leurs coéquipiers.
Notre héros et Poigno, après avoir mis en sécurité le sergent, se lancèrent à corps perdu dans le reste des escarmouches que les impériaux dominaientPendant la mêlée, l'ex-milicien tomba nez-à-nez avec un bandit...

Bandit vs Friedrich.
Bandit attaque en premier.

Round 1:

Bandit attaque: Votre attaque a échoué (9).

Friedrich attaque: Votre attaque a réussi (8). Localisation: jambe gauche. La parade de votre adversaire a échoué (11).Vous lui infligez une perte de 19 PV. Il en reste 41 au bandit.

Round 2:

Bandit attaque: Votre attaque a échoué (10).

Friedrich: Votre attaque a réussi (3). Localisation: jambe droite. La parade de votre adversaire a réussi (6).Vous lui infligez une perte de 22 PV. Il en reste 19 au bandit.
Test d'END: 20, échec critique, il s'effondre à terre, incapable de bouger, Friedrich a droit à deux attaques.

Friedrich attaque:Votre attaque a réussi (9). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (16).Vous lui infligez une perte de 32 PV. Bandit est mort.
Après s'en être débarrassé sans problèmes particulier, le soldat pût constater que la bataille tournait largement à leur avantage, en plus de ça les tirs de flèches s'étaient tût, sans doute les brigands archers, constatant la débâcle de leurs compatriotes, avaient-ils décidés de ne pas s'éterniser.
Les pertes étaient relativement légère, deux morts et huit blessés, dont deux gravement, le sergent comprit. Sans doute les brigands avaient-ils crus avoir affaire à des bleus sans expérience, mais les jours d'entraînement acharnés avaient portés leurs fruits. Le sergent était encore dans les vapes. Constatant la situation, Poigno s'approcha de Friedrich.


-"On a eu un sacré coup de bol c'te fois Hadler. On d'vrait rentrer tu crois pas? J'aimerais bien aller au village demander deux trois explications aux types du crus... Une préférence? J'crois que les gars te suivront. Faut pas non plus oublier nos blessés, y'en a qu'on l'air mal en point, comme le sergent...
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Friedrich Hadler
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Tout se déroula bien mieux que Friedrich n’avait osé l’espérer. Faisant montre d’un sang-froid au combat et d’une discipline de fer, ses égaux militaires ostlanders, bien que toutes jeunes recrues, avaient rempli leur devoir avec une exemplarité rare. Tout cela, ils le devaient à l’efficace formation du sergent Steiner, qui avait fait d’eux une troupe dont le Grand-Prince Valmir von Raukov en personne aurait pu être fier. Friedrich Hadler aussi pouvait s’enorgueillir d’appartenir à ce régiment, et de participer à ses faits d’armes au service de l’Empire et de l’Ostland. C’est empli de cette fierté, qui avait en plus eu sur lui un effet apaisant qui avait calmé sa rage initiale, qu’il alla affronter le brigand le plus proche. L’homme, plus rapide, fit tournoyer sa dangereuse pioche, mais le soldat était trop vif pour que le pic n’atteigne sa cible. Au contraire, la riposte de l’impérial fut moins précipitée, mais plus réussie. Trompant la garde de l’arabéen, il lui asséna un coup de taille à la jambe gauche, qui arracha un cri de douleur au bandit. Ce dernier agita furieusement son outil pour tenter de rendre la pareille au soldat régulier, mais en vain, il ne fendit que l’air environnant. Ce faisant, il baissa sa garde, permettant par-là même à Friedrich de lui asséner un second coup de taille à l’autre jambe, puis d’achever proprement le bandit en lui tranchant le bras gauche et en lui enfonçant la lame de son épée dans la poitrine.

Après cette lutte intense, le militaire tourna la tête de tous côtés et rechercha de nouveaux ennemis, mais il s’aperçut avec joie que les assaillants étaient tous morts ou en déroute. Naturellement, il était absolument hors de question de les poursuivre dans le désert, et cette idée ne traversa même pas la tête de notre héros. Il fit une courte prière mentale pour Myrmidia, se jurant de la remercier d’avantage quand il aurait plus de temps. En effet, si, pendant les combats, il oubliait totalement les dieux pour se concentrer uniquement sur l’instant présent et le monde matériel, après le combat, il aimait rendre grâce aux forces spirituelles qui lui avaient peut-être permises de remporter la victoire.
*Ô merci, grande déesse guerrière, de m’avoir donné le discernement grâce auquel j’ai pu remporter la victoire contre mes ennemis. Je te promets de te rendre grâce plus longuement et dans les règles dès que j’en aurais le temps.* Mais le soldat Hadler se reconcentra bien vite sur les problèmes immédiats auquel il devait faire face, car il y avait des décisions à prendre, et il semblait bien que c’était à lui que revenait la lourde tâche de faire les choix, comme une suggestion de Poigno vint le lui rappeler.
Le soldat Friedrich Hadler n’avait pas hésité à prendre ses responsabilités, et à hurler des instructions de combat à ses camarades, pour essayer de leur donner une cohérence tactique. Sur le moment, il n’y avait pas trop pensé, cela lui avait paru tout à fait naturel. Mais à froid, il était beaucoup plus difficile pour lui d’assumer son rôle tacite de meneur, de chef du groupe. Ces hommes comptaient tous sur lui, et il avait à assumer leur responsabilité. Les vies de chacun d’entre eux, et tout particulièrement des blessés (heureusement peu nombreux), étaient entre ses mains, parce qu’ils lui faisaient tous confiance, qu’ils s’en remettaient volontairement à son jugement. Friedrich comprit alors, seulement, ce que ressentait un chef confronté à une situation de prise de décision, il saisit l’importance de sa responsabilité, tout ce qu’elle impliquait, d’autant mieux qu’il ne se croyait pas supérieur à tous ces camarades, et qu’il les connaissait tous plus ou moins bien. Toutefois, malgré cette charge énorme, il ne renoncerait pas, et assumerait jusqu’au bout son rôle, même s’il ne l’avait pas choisi. S’il ne le faisait pas, il serait un mauvais soldat, et qui plus est un lâche à ses propres yeux.

Dans le cas présent, plusieurs options se présentaient à lui. Tout d’abord, il pouvait choisir d’aller dans le village. Cette solution était très séduisante, pour plusieurs raisons. D’une part, parce que, avant même que Poigno n’ait ouvert la bouche pour parler, Friedrich s’était demandé ce qu’il avait pu arriver aux autochtones. Il craignait qu’il ne leur soit arrivé un malheur, ce qui était possible, même s’il n’était pas certain qu’ils aient été attaqués. D’autre part, il avait depuis le début envie d’entrer en contact avec la population locale, et comme l’avait si bien fait remarquer Poigno, une petite explication avec eux ne serait pas de trop. De plus, le village était le plus proche, et de loin, ce qui était un avantage pour les blessés les plus graves, au nombre de deux (dont le sergent), qui risqueraient de mourir pendant le trajet jusqu’à la base. Par contre, il n’était pas exclu que le village est été pris par les bandits plus tôt dans la matinée, et qu’ils y tendent une embuscade.
L’autre solution était de rentrer directement au camp militaire, quitte à demander au duc Loft la permission de revenir au village arabéen avec des troupes après, et c’était de loin la solution la plus conventionnelle.

Cependant, trois critères firent pencher la balance en faveur d’un compromis. Premièrement, il fallait à tout prix remplir la mission qui leur avait été donnée au mieux. Ce qui signifiait : « ramener au plus vite la boîte au duc ». Deuxièmement, il fallait qu’il essaye de sauver le maximum de ses hommes possible. Ils avaient déjà subi deux pertes, et le bilan pouvait encore s’alourdir s’il n’y prenait pas garde. Enfin, dans une moindre mesure, il se sentait responsable des autochtones. S’ils avaient été attaqués, peut-être y avait-il là-bas des blessés, ou des survivants ayant besoin d’aide. Or, s’il choisissait de partir, même s’il obtenait ensuite la permission de revenir, cela prendrait presque une heure au mieux, ce qui amenuiserait grandement les chances de survie des autochtones s’ils avaient besoin d’aide. C’est donc une décision difficile, mais mûrement réfléchie sous bien des angles qu’arrêta Friedrich. Après avoir nettoyé sommairement son épée, arraché des morceaux de tissus des vêtements des bandits tués pour se faire un pansement à son bras gauche, qu’il mit « en écharpe », et avoir fait un bandage de même aux blessés graves incapables de se le faire eux-mêmes, il prit la parole :


-Ecoutez-moi. Nous avons une mission à remplir, ramener cette boîte au duc, on va la remplir au plus vite. Vous allez rentrer au camp, en ordre de marche, avec une vigilance maximale, et avec toutes les précautions pour ce qui est des pièges. Je ne pense que les brigands reviennent aujourd’hui, après ce qu’on leur a mis, mais on ne sait jamais, restez sur vos gardes. Une fois arrivés au camp, vous avertissez le duc, vous lui remettez ça de ma part, et vous lui demandez d’envoyer des renforts au village arabéen, avec si possible un médecin ou un type qui s’y connaît un peu en soins. Quant à moi, je prends cinq hommes valides avec moi, plus les deux blessés graves, comme ça, ils ne vous ralentiront pas et courront eux-mêmes un risque mineur. Avec eux, on va au village des autochtones, et si tout se passe bien, on vous y attendra, et on commencera à les soigner, il devrait y avoir un toubib dans ce hameau. En tout cas, je ne les laisserai pas tomber. Allez, maintenant. Sigmar soit avec vous.

Normalement, le groupe à qui il avait confié la boîte était suffisament important et suffisament sur ses gardes pour qu’il ne lui arrive rien jusqu’au campement. Il y avait plus à craindre pour les deux blessés graves, qui avaient besoin de soins au plus vite. Mais il fallait aussi rester prudent, afin de ne pas se jeter dans une éventuellement embuscade. Heureusement, une telle éventualité était peu probable, puisqu’ils avaient déjà mis en déroute les bandits quelques minutes auparavant, leur infligeant de fortes pertes. De plus, au cas où, Friedrich avait un plan. Avant de se déplacer, il couvrit ses vêtements de sable, et demanda à ses hommes de faire de même, en leur expliquant qu’ainsi, ils seraient moins visibles de loin, et leurs cottes de mailles ne luirait plus comme un miroir repérable à des milles à la ronde. Lui qui aimait pourtant tant avoir une uniforme impeccable, il n’hésita pas une seconde à user de cette précaution. Puis, avec les cinq hommes valides qui étaient restés avec lui, il les transporta délicatement jusqu’à ce qu’il soit arrivé en vue du village. Là, il observa si tout avait l’air normal, et s’il ne remarquait rien d’anormal, il irait avec un homme en avant des quatre autres (plus deux blessés) afin de prévenir les habitants qu’ils avaient des blessés à soigner, et surtout de s’assurer que tout était bien normal avant de faire venir les blessés. Bien sûr, tout cela se ferrait avec une extrême prudence. Si, au contraire, il s’avérait de loin que tout n’était pas normal, il aviserait.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Après avoir vérifié que tout allait bien et que rien ne semblait encore actif dans les environs, le groupe se scinda en deux parties. D'un côté Poigno emmena la troupe vers le campement principal, recommandant chaudement aux hommes de porter leurs armes sur eux, mieux il demanda à une dizaine de prendre leurs arcs et aux autres de se saisir des leurs épées.
Du côté de Friedrich on trouvait le sergent qui semblait vraiment mal en point, sa blessure semblait empirer, il faudrait le porter jusqu'au village, heureusement non loin. Les deux autres blessés semblaient aller mieux, trois autres soldats se portèrent volontaires pour accompagner le sous-officier, deux d'entre eux se chargeant de le déplacer épaule contre épaule pendant que le reste surveillait les étendues de sables.

Il ne fallut pas plus de quelques secondes aux deux équipes pour se perdre de vue, après quelques minutes de marche dans la bonne direction, sur une dune un peu plus haute que les autres, notre héros constata la présence d'un village composé d'une vingtaine de maisons de terre. Il allait ordonner à tout le monde de continuer, quand un cri attira son attention, un des soldats valides, celui qui faisait l'arrière-garde, venait de recevoir une flèche dans l'épaule, mais personne derrière lui, le désert rendait invisble toute présence hostile. Après un moment de douleur, l'homme se voulut souriant.


-"Vous en faîtes pas les gars, ça va on m'enlèvera ça une fois arrivé, c'est à quelques mètres..."

Ce furent ses derniers mots, car il tomba sans vie dès que la colline de poussière fût franchie.
Craignant une autre attaque, les soldats prirent en charge le cadavre de leur compagnon et tous coururent presque jusqu'au hameau, pour y tomber sur une place vide où se trouvait un puits à moitié remplie. Quelques têtes de paysans sortirent des très rares fenêtres et une porte s'ouvrit pour laisser rentrer tout ce beau monde.

L'arabéen était le cas typique du paysan étranger, le teint très foncé, la barbe et le cheveux fournie, en semi-guenilles, il semblait avoir quelques rudiments de reikspiel, bien que son accent était à couper au couteau.


-"Je parler un peu ton langue, quoi tu viens faire dans le village? Bandits tuer nous si ils savoir! Eux avoir menacé et exécuté plein menaces! Nous pas pouvoir aider beaucoup soldat, juste soigner et c'est tout! A moins que toi avoir plein soldats avec toi?"
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Laissant leurs camarades rentrer en direction du camp, Friedrich et sa poignée d’hommes se dirigèrent vers le village. Malgré les craintes qu’avait montrées initialement l’ostlandais, tout sembla très bien se dérouler, du moins jusqu’au moment où une flèche vint se planter dans l’épaule de l’homme de queue, un certain Jens, que Friedrich connaissait assez mal. Aussitôt, bien sûr, les autres soldats s’étaient retournés et avait scruté les alentours, les armes à la main, afin d’essayer de repérer l’archer coupable. Mais les brigands du désert étaient trop experts au jeu de cache-cache dans leur élément, et, malgré un examen visuel attentif des environs, ils ne trouvèrent rien. C’était sûrement l’acte d’un de ces fameux « chasseurs isolés » dont avait entendu parler Hadler par les vétérans. Des maîtres de la dissimulation, des pièges et des attaques en traître à l’arc dans le désert. Sans trop nourrir d’espoirs là-dessus, Friedrich espéra que le trait ne serait pas enduit de poison, car cela signifierait la mort certaine. En effet, Jens avait été touché à l’épaule, et la flèche était assez profondément enfoncée. Dans ces conditions, et en plein terrain découvert, une amputation ou une autre méthode d’aspiration étaient impossibles. Il restait juste à espérer et à se hâter de rejoindre au plus vite le village des arabéens, où ils seraient en relative sûreté. Courageux, Jens leur enjoint même de continuer, la blessure n’étant à priori pas trop grave.

Hélas, il s’avéra bien vite que le trait était bien empoisonné, quand, après avoir avancé de quelques mètres, Jens tomba comme une masse, raide mort. L’effet de ce poison était tout bonnement terrifiant. Il avait terrassé les défenses de l’impérial, et entraîné sa mort en moins d’une minute, alors que pourtant, la blessure n’était pas grave. Sa mort ne serait toutefois pas vaine, car elle avait déjà servi à prévenir les militaires de la présence d’un ou plusieurs tireurs embusqués, armés de redoutables flèches mortelles. En augmentant leur rythme, les survivants arrivèrent très bientôt au village. Tels qu’ils s’y étaient déployés, les bâtiments coupaient les angles de tir, et les protégeaient des archers bédouins. Mais la situation restait précaire, très précaire, même, car il n’était plus possible d’envisager de quitter le village maintenant. Il ne restait donc qu’une seule option : tenir la place jusqu’à l’arrivée des renforts, prévue en théorie dans un peu moins d’une heure. Dans le même temps, afin que la mort de Jens n’ait pas été vaine, il fallait à tout prix trouver un médecin. Friedrich se devait de faire tout son possible pour sauver les deux blessés, et ne pas perdre d’autre homme. Heureusement, un paysan arabéen vint leur parler, dans un occidental approximatif. Ce qu’il dit était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Mais, en tant que chef de ce petit groupe, il était de son devoir de se montrer excessivement méfiant et de vérifier qu’il ne s’agissait pas là d’un piège. Il n’allait pas commettre la même erreur que le sergent Steiner avec les faux travailleurs. Il répondit donc à l’autochtone :


-Parfait. Merci pour votre offre, nous l’acceptons. Ces hommes ont besoin de soins, mais avant, moi et mes hommes devons inspecter chaque maison de ce patelin, afin d’être certains qu’aucun bandit ne se cache parmi vous. Expliquez aux autres que nous ne leur voulons aucun mal, que nous sommes là pour votre sécurité et pour vous aider... Et demandez à votre médecin de se préparer à soigner deux blessés de guerre.

Prenant deux hommes intacts avec lui, et laissant les deux autres surveiller les blessés et le corps de Jens dans un endroit du village que l’on ne pouvait atteindre avec un arc depuis le désert, Friedrich inspecta minutieusement chaque bâtiment du village, en faisant toujours attention à ce qu’ils se déplacent hors du champ de tir des éventuels chasseurs bédouins. Il inspecta minutieusement chaque maison, toujours sur ses gardes, mais un sourire bienveillant sur les lèvres, et un air rassurant. Il voulait montrer aux autochtones qu’ils n’étaient pas méchants, qu’ils ne leur voulaient aucun mal, bien au contraire. Il saluait toujours respectueusement les villageois contrôlés, et s’excusait après le contrôle. Dans le même temps, subsidiairement, il en profita pour observer les habitants du village. Combien y avait-il d’hommes capables de porter des armes ? De jeunes femmes capables d’aider ou de tirer à l’arc ? De vieillards et enfants qu’il faudrait éventuellement protéger ? Certes, après leur sévère défaite d’il y avait seulement quelques minutes, il lui semblait très peu probable que les brigands se risquent à tenter une attaque frontale du village, mais cela n’était toutefois pas à exclure, surtout s’ils croyaient que c’était lui qui avait la boîte, et qu’ils voulaient toujours la récupérer. Il était donc fort possible que, malgré les dires du paysan, il demande aux autochtones de les aider à se battre.

Sur ce point, d’ailleurs, les informations que lui avait fournies son interlocuteur étaient intéressantes, et très préoccupantes. En effet, il semblait que les bandits aient terrorisé les travailleurs autochtones, par la mise en œuvre de menaces et l’exécution de certaines de celles-ci. Il était insupportable de penser que ces gens avaient cédé, mais cela se comprenait très aisément dans le fond, et Friedrich Hadler ne pouvait pas leur en vouloir. Au contraire, il les prenait plutôt en pitié. En effet, les troupes impériales seraient bientôt parties, et à ce moment, les pauvres autochtones se retrouveraient livrés à eux-mêmes face aux bandits. Une situation qu’ils avaient forcément déjà dû connaitre avant l’établissement du camp militaire, mais qui se dégraderait si les paysans décidaient d’aider les impériaux contre les bédouins. Il y aurait peut-être des expéditions punitives, des représailles, une vengeance de la part des brigands nomades s’ils considéraient que les travailleurs sédentaires avaient trop aidé l’Empire. Pour l’instant, cela ne semblait pas encore être le cas, puisqu’ils s’étaient contentés de menaces, à moins qu’ils ne prévoient de toute manière déjà en secret de se venger sur eux dès que les impériaux seraient repartis par la mer. C’était possible, et cela serait très regrettable, assurément.
Friedrich y pensa, envisagea deux solutions plus ou moins valables pour que les autochtones ne subissent pas de représailles dès leur départ. De plus, une de ces deux solutions pourrait bien, à long terme, améliorer le niveau de vie de ces gens. Encore faudrait-il qu’ils collaborent, mais il avait un plan pour cela… Il le mettrait à exécution en cas de nécessité, et dès qu’il se serait assuré qu’aucun traître ne se cachait dans le village.

HRP : J'inspecte d'abord la maison du médecin, et si c'est OK, je fais emmener les 2 blessés dans la maison du médecin. Puis, je vérifie le reste du village. Evidemment, si je ne trouve rien de suspect, je retourne au centre du village avec mes deux hommes. Là, j’ai un plan, notamment si je vois que les bédouins se regroupent et prévoient une attaque, mais je crois bien que je vais de toute façon le proposer préventivement dans tous les cas.

Je compte aussi le nombre d’hommes valides en âge de se battre, de jeunes femmes capables de tirer à l’arc (hors les mères de jeunes enfants), et d’autres villageois « inaptes au combat » (+les mères de jeunes enfants).

NB : Je reste toujours accompagné de mes 2 hommes, et nous nous déplaçons entre les maisons de manière à ne pas entrer dans le champ de tir d’ennemis potentiel extérieurs au village. Si je découvre un ou plusieurs bandits dans une maison, j’aviserai.
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• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Avec une certaine aigreur, l'interlocuteur de Friedrich le mena à travers le village, parlant aux gens en arabéen avant de laisser les impériaux rentrer. Dans la plupart des cas ils n'y voyaient que des hommes debout devant leur femme et leurs enfants, avec quelque chaise et une table en bois misérable à côté d'eux. La pauvreté de l'endroit était fort visible, sans doute que leur position peu profitable couplée à la présence de pillards les maintenaient la tête dans l'eau.
Etrangement, le soldat constata qu'un bon tier, presque une moitié, des maisons étaient vides, quand il s'interrogea sur cet état de fait, celui qui devait être le chef du village répondit:


-"Eux être partis quand bandits menacer dernière fois. A travers désert, je pas trop savoir vers où, à Est sans doute. Eux partis depuis hier soir..."

Son inspection s'étant terminée sans encombre, les hommes et femmes en âge de se battre furent amenés sur la place principale, il y en avait une vingtaine de chaque plus cinq vieillards et dix enfants. Ils n'avaient pas d'arcs, à peine quelques lances en bois et en pierre pour se défendre, ils n'avaient même plus leur outils. Dans leurs loques ils étaient tels des gueux attendant une pitance qui ne viendrait peut-être jamais. Le chef reprit la parole.

-"Pas trop pouvoir se battre. Si bandits attaquent nous pas pouvoir beaucoup nous défendre, eux avoir... Comment que vous dire? Chevaux? Nous pas pouvoir résister longtemps!"
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich Hadler était plutôt agréablement surpris. Il ne s’attendait pas à voir dans le village autant de paires de bras qui pourraient potentiellement l’aider. Il y avait une bonne vingtaine d’hommes en page de porter des armes, et à peu près autant de femmes capables. C’était une bonne nouvelle, car, même s’il était peu probable que tous accepte de l’aider, il pouvait raisonnablement espérer que le petit discours qu’il avait préparé dans sa tête pendant son inspection allait au moins en convaincre quelques uns. Et ce n’était pas seulement une bonne nouvelle pour lui et ses camarades soldats réguliers d’Ostland, mais aussi, et surtout, pour le village en lui-même. En effet, le militaire avait entrevu une solution potentielle pour qu’après le départ des forces impériales, les villageois vivent mieux qu’avant. C’était le moindre des paiements, pour des hommes, des femmes et des enfants qui avaient risqués leurs vies pour aider le duc Loft -et par là-même l’Empire-, à trouver cette petite boîte, au péril de leurs vies. D’ailleurs, certains d’entre eux l’avaient payé de leurs vies, et certaines femmes vivaient probablement en ce moment un calvaire difficilement imaginable, pour prix de leur aide…

Comment des hommes pouvaient-ils être aussi cruels et abjects envers leurs semblables ? Friedrich était désabusé depuis bien longtemps, et il en avait bien une idée. En tant qui milicien ostlander dans cette période très troublée, il avait vu et entendu des choses horribles, des actes inhumains. Il savait très bien que certains se livraient à leurs passions, quitte, pour mieux assouvir leurs désirs, à en faire souffrir affreusement d’autres, voire à mettre un terme prématuré à des existences humaines. C’était bien le cas ici, comme partout, la méchanceté étant un trait commun à nombre d’humains, quelles que soient leur culture, leur niveau social et leur éducation.

Par contre, si le soldat était heureux de voir combien le village était peuplé, il fut très déçu en apprenant qu’un nombre important d’habitant avaient préféré fuir, émigrer à travers le désert et tenter leur chance ailleurs, sous les menaces. Friedrich eut une pensée attristée pour eux, car, s’il comprenait les raisons de leur choix, il ne l’approuvait pas. Céder sous les menaces, fuir, toujours courber l’échine ou chercher un hypothétique monde meilleur, cela n’apportait généralement rien de bon. Il y avait tout à parier que ce groupe n’avait pas une chance sur cent de s’en tirer à bon compte. Entre le désert, les brigands et les émirs et autres chefs qui les exploiteraient sûrement avec autant de cruauté que les bandits si par miracle ils arrivaient à leur destinations, ils risquaient vite de déchanter. Pire, il savait que l’esclavage était légal en Arabie. Or, une bande de gens presque indigents dans le désert, sans protection, sans monnaie d’échange et sans armes, avait toutes les chances de se retrouver bientôt les fers aux pieds, aux cous et aux mains, exposés sur une estrade d’un quelconque marché comme du vulgaire bétail.
*Mais après tout, ils ont fait leur choix, si critiquable soit-il. Je ne suis pas à leur place, je n’ai pas vécu ce qu’ils ont du endurer toute leur vie… Je ne peux donc pas les blâmer, même si je les désapprouve.* Le militaire espérait néanmoins ardemment que le groupe parvienne à passer à travers tout les dangers, et trouve plus loin à l’Est la vie qu’ils avaient imaginé.

Le chef du village réavertit le soldat Hadler que les villageois ne désiraient pas se battre, et qu’ils n’en avaient de toute façon pas les moyens. C’était en effet assez fâcheux, car l’ostlandais avait au moins espéré que quelques uns d’entre eux auraient des arcs. De plus, les ennemis potentiels semblaient disposer de cavalerie. Toutefois, la situation n’était pas non plus catastrophique : Friedrich avait prévu pire, mais il savait aussi qu’il se faisait peut-être du mouron pour rien, et que, probablement, les bandits ne redemanderaient pas leur reste après l’addition salée pour eux qu’ils avaient dû payer quelques dizaines de minutes plus tôt. Prenant un air sûr de lui et convaincu de ce qu’il allait dire (et il l’était, ce qui facilitait grandement les choses), il demanda à l’homme de traduire ses propos, en répétant au besoin (ou en utilisant des synonymes ou explications) pour être sûr de bien se faire comprendre et traduire :


-Braves villageois, car vous êtes des braves. Vous avez déjà supporté toute votre vie le joug de ces brigands qui vous ont pris l’essentiel de vos excédents, ne vous laissant que le minimum pour vivre, ou plutôt pour survivre. Pourtant, quand nous sommes arrivés, vous avez accepté de travailler pour nous, en dépit des risques réels pour vos vies, celles de vos maris, de vos épouses, de vos frères, de votre famille, de vos amis et connaissances. Pour cela, vous avez dû payer le prix fort. Certains l’ont payé de leurs vies, d’autres ont été enlevées par ces lâches qui se prétendent des guerriers, et subissent peut-être encore en ce moment-même un sort pire que la mort entre les mains de ces assassins sans morale. En échange de quoi ? Pourquoi nous avez-vous aidé, pourquoi nous aidez-vous encore, aujourd’hui, alors que nous sommes dans le besoin, à soigner, en dépit de tous les risques, mes deux camarades blessés ? Je vais vous le dire, car je le sais bien. Au fond de nous, nous le savons tous et toutes.
Longtemps, trop longtemps, vous avez vécu sous le jour de l’oppresseur, dans la terreur permanente et la misère qu’il vous imposait. Vos fils, vos filles étaient menacées, leur avenir brisé, broyé dès la naissance par ces brigands sans foi ni loi, sans honneur, sans respect et sans valeurs.
Mais aujourd’hui, comme à chaque fois où vous avez pris des risques pour nous, vous leur avez dit : « C’est assez, nous sommes des hommes libres ! Nous ne voulons plus que vous nos voliez nos richesses, que vous enleviez nos filles, que vous massacriez nos enfants. Nous ne supporterons plus ce traitement inhumain de cette ersatz de vie, et si vous continuez à vouloir nous l’imposer, nous serons prêts à nous défendre jusqu’au bout, au péril de nos vies ! » C’est bien cela, cette humanité, cette volonté d’offrir un avenir meilleur à vous-même et à vos enfants ou vos enfants futurs. Car vous méritez mieux que cela, vous l’avez prouvé à maintes et maintes reprises. Ceux qui sont mort sur le chantier en combattant, sont morts en hommes libres, leur sang crie « Assez ! Vengeance ! Nous ne sommes pas morts en vain ! ».
Non, en effet, ils n’auront pas donné leur sang en vain, si vous tirez leçon de leurs morts. Croyez-vous que les bandits, ces assassins, ces voleurs, ces violeurs, vous laisseront tranquilles si vous restez comme avant ?
Allez-vous démentir leurs valeureux sacrifices, ou au contraire, les honorer en combattant pour votre liberté ?
Tout cela, c’est à vous de le décider, en vôtre âme et conscience. Je ne suis pas un monstre, je ne vous obligerais pas à me suivre si vous ne le voulez pas. Mais je vous offre un espoir, la promesse d’un monde meilleur, d’un futur enfin ouvert. Je vous offre quelques armes et quelques armures, je vous offre un campement fortifié à côté d’une oasis. Je vous offre la possibilité, à ceux qui voudront nous suivre, de retenter une nouvelle vie dans l’Empire, dans ma province natale à reconstruire, où chacun pourra espérer repartir de zéro, et où tout est encore possible.
Je n’ai pas d’équipement pour tous ici, et je n’espère pas que tous me suivrez, ce ne serait pas raisonnable. Cependant, s’il y a parmi vous des volontaires, jeunes hommes ou jeunes femmes, qui veulent me suivre, nous disposons de quelques arcs et flèches supplémentaires, ainsi que d’une ou deux armures et épées. Les autres, mettez-vous à l’écart et à l’abri dans des maisons, afin de bien montrer que vous n’êtes pas des combattants.
J’ai confiance en vous, je sais que vous ferrez le bon choix !


Enfin, avec un certain soulagement, Friedrich Hadler avait terminé sa harangue. Il souffla longuement et but une longue gorgée d’eau à sa gourde, tandis que le traducteur terminait son travail. Il espérait qu’au moins cinq ou six personnes seraient volontaires, car il avait vraiment mit tout son cœur et tout son talent dans sa tirade. En promenant son regard sur son auditoire, il s’attarda sur les traits de chaque jeune homme, chaque jeune femme, essayant de lire dans leurs yeux leur décision... Il attendit de voir le résultat.
Modifié en dernier par [MJ] Le Djinn le 28 févr. 2013, 19:45, modifié 4 fois.
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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Pendant tout son discours, la peuplade du désert était resté accrochée aux lèvres du traducteur qui semblait mieux comprendre le reikspiel que le parler; quand arriva le passage sur une relocalisation potentielle dans l'Empire, des vivas se firent entendre. La tirade se continua néanmoins, et c'est arrivée à son terme que le traducteur pris un air un peu gêné.

-"Ca avoir été promis par Duc Loft messire! Mais c'être bon de le faire répéter!

Le résultat fût largement supérieur à celui escompté, une vingtaine de bras se levèrent, quinze hommes et cinq femmes. Aux plus robustes furent donnés les armes et les armures des blessés impériaux, à ceux qui se disaient les plus habiles les trois arcs récupérés. Les autres citoyens ne pouvaient compter que sur les rares outils qui n'avaient pas été volés et des bâtons récupérés ça et là. Avec enthousiasme et sans trop écouter les directives, la populace engagée vint placer sur les rares passages menant dans les rues du village des tables et des chaises afin de ralentir la progression d'éventuels agresseurs. Une demi-heure était passée depuis le départ de Friedrich de la carrière, la riposte ennemie ne tarderait pas à arriver.

Et effectivement, elle vint. Quelques minutes plus tard une dizaine de cavaliers surgirent du désert environnants, de derrière une des plus grandes dunes et commencèrent à harceler les défenses avec des flèches. Un observateur attentif aurait pu remarquer qu'ils ne tentaient pas de tuer les défenseurs, mais seulement de les faire sortir de leur trou. Fidèles à eux-mêmes, aucun paysan ne pointa le bout de son nez.
Friedrich quant à lui se trouvait derrière une barricade, armé, avec le chef du village qui avait eu la bonne idée de récupérer une hache de bûcheron. Il faudrait tenir la position, à ce rythme tout se passerait bien, le bois faisait une protection efficace... Puis des cris se firent entendre.
Une petite dizaine d'hommes à l'allure patibulaire étaient en train de prendra d'assaut les citoyens, en suivant leurs traces dans le sable, Friedrich pu constater qu'ils étaient venus de la plage et leur apparence montrait qu'ils étaient sortis de l'eau récemment, car leurs vêtements étaient mouillés et leurs armes partiellement rouillés. Et devant les cavaliers continuaient de tirer leurs flèches de semonce...
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

De deux choses l’une. Soit le discours de Friedrich Hadler avait été très bon, soit les gens de ce pays étaient très braves. Il s’agissait sûrement un peu des deux. En tout cas, les volontaires furent très nombreux pour se battre aux côtés de quelques soldats impériaux. Cependant, très peu d’entre eux pourraient être armés décemment. Ce qui en soit n’était pas un problème très important, car le militaire avait prévu d’en employer quelques uns comme combattants, et les autres en renforts potentiels et auxiliaires. Il fallait penser à éviter un massacre, car la bonne volonté seule ne suffisait pas à faire d’un paysan un combattant, et s’ils affrontaient l’ennemi sans équipement suffisamment adéquat, ils se ferraient tailler en pièces. Après avoir séparé les combattants de ceux qui ne voulaient pas l’être (et mis ces derniers dans un quartier de la ville à l’écart), Friedrich répartit les hommes sur les barricades. Il avait distribué les sept arcs courts, y compris le sien, aux villageois, leur demandant de les passer aux meilleurs tireurs. Il y avait également trois personnes, parmi les hommes, qui avaient pu être équipées pour le corps-à-corps, avec les armes et armures des blessés et du mort. Ce qui faisait dix combattants à peu près potables en plus, dont 3 au corps-à-corps.

Parmi les autres, Friedrich fit deux groupes. Un premier devait se tenir en renfort et se battre avec les armes par destination qu’ils trouvaient si on avait besoin d’eux. L’autre groupe d’une demi-douzaine de personne, devait compter les « brancardiers », des hommes et des femmes prêts à transporter loin du front les blessés, puis à revenir prendre leur place éventuellement, si cela chauffait trop. Parmi ces brancardiers, deux d’entre eux, ceux (ou celles) qui avaient le plus de connaissances en soins basiques devraient rester dans le bâtiment des blessés et s’occuper uniquement d’eux. En tous les cas, il fallait que tous soient très attentifs à ceux qui portaient un équipement décent. Comme l’avait dit Friedrich aux villageois : « Si un homme équipé tombe, celui qui n’a pas d’équipement prend son équipement et se bats à sa place », les brancardiers se chargeant ensuite de l’évacuation du blessé. Les morts devraient être laissés sur place, car le temps manquait trop cruellement dans une bataille pour qu’on puisse s’occuper des trépassés.

Il y eut une autre bonne nouvelle que le nombre impressionnant de volontaires, c’est que certaines promesses faites par le soldat Hadler avaient déjà été faites par le Duc. Or, si l’ostlandais ne connaissait pas trop son chef personnellement, ce qu’il en avait vu depuis des mois déjà venait renforcer sa conviction que l’homme était un véritable noble : il tiendrait ses promesses et n’abandonnerait pas ses troupes, sauf s’il avait une bonne raison de le faire. Si par malheur il préférait partir avec la boîte, alors Friedrich et les villageois devraient se débrouiller seuls. C’était une éventualité qu’il avait envisagée, mais elle ne changeait rien, car il ne comptait pas attaquer les brigands, mais simplement défendre le village en cas d’attaque.

Le groupe se prépara au mieux à une éventuelle offensive des brigands, dont la probabilité augmentait au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Alors que le soldat Hadler avait pris en charge la mise en place des défenses avec le conseil du chef du village, il avait demandé à ses soldats de faire une formation ultra-accélérée des fondamentaux du combat. L’un d’entre eux montraient aux archers(ères) comment tirer, et sélectionnait rapidement ceux ou celles qui étaient les meilleurs du village au tir pour leur donner les arcs, tandis que les autres fournissaient des conseils basiques sur le maniement de l’épée, mais aussi et surtout sur la manière de se comporter en combat (notamment sur la nécessité de se maintenir en groupe, d’obéir aux ordres et de ne pas prendre de risques inutiles pour faire le héros). Les archers devraient trouver des positions relativement fortes et protégées, avec une bonne ligne de vue pour tirer : les maisons étaient parfaites pour cela. Les brancardiers devaient choisir une grande maison vide, centrale, afin d’y amener les blessés rapidement pour qu’ils y reçoivent les premiers soins. Ils eurent à peine le temps de faire tout cela que déjà, au loin, les bandits lançaient leur attaque, avec une dizaine de cavaliers, équipés d’arcs. Aussitôt, chaque soldat régulier valide alla se placer à un point stratégique du village, avec plusieurs villageois combattant. Les archers prirent place dans des maisons convenues stratégiquement choisies auparavant.

Ils ne représentaient pas une menace immédiate, car les barricades empêchaient leurs chevaux d’entrer dans le village, ou de toute façon, les ruelles et les bâtiments auraient donné l’avantage à l’infanterie. Toutefois, leur présence était gênante, car elle empêchait toute possibilité de fuite par le désert. De même, il ne fallait surtout pas essayer de les attaquer en terrain découvert, car leur mobilité très supérieure aurait voué toute attaque à l’échec. Friedrich hurla donc :


-Restez à couvert ! Tenez vos positions !

Si l’attaque se résumait à cela, ces brigands n’allaient pas être très dangereux. Mais les choses changèrent quand, de la mer, une dizaine d’ennemis sortirent par surprise. Il fallait les contrer au plus vite, avant qu’ils ne prennent par derrière tous les autres ! Aussi, le soldat cria-t-il un avertissement, tout en se préparant à combattre :

-Attention, des ennemis arrivent de la plage ! Archers, feu à volonté si vous avez un angle de vue, ce sont les cibles prioritaires, mais restez à couvert dans vos maisons ! Qu’une dizaine d’autres viennent avec moi, on va les empêcher d’approcher ! Que certains d’entre vous restent cependant aux barricades, pour empêcher les cavaliers d’approcher en profitant de notre absence. Si des ennemis supplémentaires arrivent par le désert, avertissez-moi !

Le plan de Friedrich était simple : décimer les brigands qui étaient venus de la mer au tir, et faire un bloc compact d’hommes aux premières maisons pour les repousser vers la mer s’ils arrivaient assez près, sans les poursuivre jusqu’à la plage toutefois. Le but n’était pas de les exterminer, mais juste de les dégoûter. Si les bandits voyaient qu’ils perdaient des hommes de loin à cause des archers, qu’ils se faisaient repousser au corps-à-corps, et qu’ils voyaient qu’ils avaient une voie de fuite possible par la plage et la mer, alors, peut-être choisiraient-ils la retraite. Ce serait le plus avantageux.
Friedrich et ses hommes se placèrent donc derrière les premières maisons du village en partant de la plage, prêt à repousser l’attaque des bandits si elle arrivait jusqu’à eux, ce qui était probable, car l’ostlandais les voyait mal fuir simplement à cause des tirs. Cependant, ils resteraient ainsi à couvert dans le village, prêt à rejoindre les barricades si besoin, et ne poursuivraient pas sur la plage, en terrain découvert.
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• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

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• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

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Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Tu tires deux fois sur les brigands, premier tir à plus de 25 mètres, second et troisième tirs à moins de 25 mètres.
Tir 1: Votre tir a échoué (19).
Tir 2: Votre tir a échoué (16).
Tir 3: Votre tir a échoué (11).
Que ce soit par la chaleur environnante ou par le sable qui lui soufflait dans les yeux, à moins que ça ne soit le reflet du soleil, aucun des tirs de Friedrich ne trouva de cible, il entendait presque les ricanements moqueurs des bandits ayant vu ses flèches passer près d'eux. Du côté des villageois le résultat n'était pas forcément des plus mirobolants, certes ils avaient réussis à toucher quelques brigands, voire à en abattre deux ou trois mais d'autres arrivaient de la mer et les premiers débarqués étaient presque sur les défenseurs.
N'écoutant que leur courage les défenseurs armés d'épées se positionnèrent pour protéger leurs concitoyens, un des archers civils tenta une approche un peu plus sournoise en passant dans une rue, s'exposant pour quelques secondes aux tirs des cavaliers. Il fût sanctionné d'une flèche qui lui traversa la gorge en commençant par la nuque. Son cadavre jurait particulièrement avec le sable granuleux.

Positionné à l'opposé de l'emplacement des combats, Friedrich n'avait pas une visibilité directe sur les affrontements, cachés par un angle de maison. Ca n'empêcha pas un de ces forbans sans cervelle de s'avancer jusqu'à sa position... Aidé par quatre autres! Ils étaient deux fois moins nombreux que les troupes de Friedrich à cet endroit mais ils semblaient confiants dans leur équipement supérieur. L'un d'entre eux engagea l'impérial en duel.

Premier round, fight! Comme tu es sous un abri tu es considéré comme étant à l'ombre -surtout que le vent frais marin n'est pas loin-. Tu es donc au maximum de tes capacités.

Ordre d'attaque: Friedrich puis bandit.

Friedrich attaque: Votre attaque a réussi (2). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (14).Vous lui infligez une perte de 23 PV. Il reste 42 PVs au bandit.

Bandit attaque: Votre attaque a réussi (9). Localisation: jambe droite. La parade de votre adversaire a réussi (4).Vous lui infligez une perte de 3 PV. Il en reste 46 à Friedrich.

Round 2:

Friedrich attaque: Votre attaque a échoué (14).

Bandit attaque: Votre attaque a réussi (2). Localisation: jambe droite. La parade de votre adversaire a réussi (1), réussite critique sans bouclier, division des dégâts par deux.Vous lui infligez une perte de 3 PV. Il en reste 39 à Friedrich.

Round 3:

Friedrich attaque: Votre attaque a réussi (6). La parade de votre adversaire a réussi (3).Vous lui infligez une perte de 10 PV. Il en reste 32 à Bandit.

Bandit attaque: Votre attaque a réussi (1). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (17).Vous lui infligez une perte de 15 PV. Il en reste 24 à Friedrich. Test d'END: 19, début de saignement. -1d4 PVs à chaque tour.
Il reste 22 Pvs à Friedrich

Round 4:

Friedrich attaque: Votre attaque a réussi (8). Localisation: torse. La parade de votre adversaire a réussi (1), division des dégats par deux.Vous lui infligez une perte de 8 PV. Il en reste 24 à bandit. Test d'END: 7, réussite.
Perte de 1d4 Pvs: Il en reste 20 à Friedrich.

Bandit attaque: Votre attaque a échoué (18).

Round 5:

Friedrich attaque: Votre attaque a réussi (4). Localisation: tête. La parade de votre adversaire a échoué (17).Vous lui infligez une perte de 27 PV. Bandit est mort!
Le bretteur en face du soldat était loin d'être aussi mauvais que ses congénères de les ruines, il se trouva même être un adversaire parfaitement honorable pour un guerrier de carrière. Le duel fût des plus violents et quand la lame de l'ostlandais eût enfin raison du vaurien, le vainqueur souffrait de nombreuses blessures graves, une évacuation serait urgente! Derrière lui les citoyens avaient finis de s'occuper des brigands, bien qu'ils étaient tous blessés et trois étaient morts. Devant obéir à son instinct de survie Friedrich se retrancha dans une maison non loin pour recevoir des pansements ne serait-ce que pour stopper ses saignements. Dehors le combat était de plus en plus violent.
Enfin, au loin sembla pointer le son d'un cor impérial!
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Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

HRP : Heu, il y a eu malentendu. Théoriquement, j’ai prêté mon arc et mes flèches à un villageois ou une villageoise selon les modalités précisées dans mon message précédent. Cependant, comme cela n’a que peu d’influence du fait des mauvais jets (je doute que les villageois(es) aient 11 en TIR), je vais faire comme si de rien n’était.
Comme cela était prévisible –et avait été prévu par Friedrich Halder-, les tirs des archers ne furent guère efficaces contre les assaillants. Très peu furent touchés, encore moins tués, mais c’était déjà ça de pris, d’autant que les archers étaient toujours à l’abri, et donc intacts. En revanche, en première ligne, le soldat et ses hommes se préparaient à encaisser de front la charge des bandits. S’il avait choisi cette place, et non pas le rôle plus clame et sécurisé d’archer, planqués dans les maisons, c’était pour plusieurs raisons. D’une part, il était meilleur combattant que tireur, d’autre part, il voulait donner l’exemple, et assumer son rôle de militaire de carrière en prenant sur lui les risques les plus importants, pour éviter que les civils n’aient à en prendre trop eux-mêmes. Il y avait bien, aussi, une troisième raison, qui était que le soldat répugnait à prêter sa cotte de maille et son épée à un autre.

Toujours est-il qu’encore une fois, lorsqu’il fut confronté au danger, notre héros remplit parfaitement sa mission. Il était dans le feu de l’action, en plein cœur du combat, engagé contre un brigand. Plus rapide que son ennemi, l’ostlandais frappa le premier, et trompa la garde du bédouin, l’entaillant profondément au bras gauche. Le bandit, échaudé par cette entrée en matière, siffla de rage et de douleur, et riposta avec rapidité et sauvagerie, mais ses deux attaques furent bloquées efficacement par le militaire, qui put frapper de nouveau. Mais avec moins de réussite cette fois-ci, car son attaque fut déviée par la parade de l’arabéen. Ce dernier tenta alors un coup sournois en visant le bras gauche déjà blessé de Friedrich. Comme le bras était en écharpe, le militaire ne put hélas rien faire pour éviter la lame, qui vint frapper de nouveau fortement sur le bras endolori, arrachant un hurlement de douleur à son propriétaire. L’armure de maille avait évité le pire, mais le sang se mit quand même à couler.
Malgré sa blessure, le soldat Hadler parvint à se contrôler, et, en serrant les dents, il riposta rageusement d’estoc pour tenter de reprendre le dessus. L’épée de l’impériale fut stoppée net par la lame du bédouin, dans une parade parfaite. Mais cela ne fit que retarder de quelques secondes l’inévitable, car l’homme du Nord dominait assez largement. Un vif coup de taille vint bientôt surprendre le nomade, qui perdit la tête et la vie. Une fin propre et nette, sans appel. A ses côtés, ses hommes s’étaient bien battus, et étaient finalement venus à bout de la vague d’ennemis, mais à un prix plus important. A première vue, il devait y avoir plusieurs morts, et la quasi-totalité des combattants blessés.

Friedrich Hadler lui-même n’était plus au mieux de sa forme, même s’il n’était pas gravement blessé. Il avait accumulé un peu de fatigue supplémentaire, notamment lors de ses fentes et de ses parades, avait perdu pas mal de sang et n’était plus très frais. Le problème principal était son bras gauche, salement touché, qui saignait toujours abondamment. En soulevant la maille pour un rapide examen, l’ostlandais fit une grimace. Ses inquiétudes étaient fondées, il valait mieux bander au plus vite l’entaille profonde, et prendre quelques instants de repos, plutôt que de vouloir à tout prix continuer et de se pousser à la faute qui lui coûterait peut-être la vie. Pourtant, il n’aimait guère l’idée de laisser d’autres que lui se battre, mais il n’avait pas vraiment le choix. Aussi se résigna-t-il à se replier sur « l’hôpital » improvisé, après s’être assuré que la relève prenait leurs positions. Il signala aux hommes venus les relever de prendre les armes par nature des bédouins et des combattants alliés morts ou trop sévèrement blessés pour continuer à se battre :


-Ramassez leurs armes. Courage, on les a eus, vous pourrez aussi y arriver. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à appeler du renfort. N’oubliez pas le système de relève que j’ai mis en place, si vous êtes blessés.

Puis le soldat quitta le front à pied (pour ne pas occuper un brancard qui pouvait être vital pour d’autres alors qu’il pouvait très bien marcher), et se rendit rapidement dans le bâtiment central qu’il avait désigné pour servir d’infirmerie, ou au moins « d’abri aux blessés ». Là, Friedrich regarda s’il y avait un villageois ou une villageoise qui s’occupait d’administrer les premiers soins. Si c’était le cas, alors il lui demanderait de regarder rapidement son bras gauche. Sinon, il enlèverait le haut de son uniforme et de son armure, et se ferrait un bandage rudimentaire au bras pour au moins stopper l’hémorragie. Il n’aurait pas le temps de faire bouillir le linge pour le stériliser, mais l’important était avant tout de privilégier la rapidité, pas d’obtenir une qualité de soin parfaite…
Si l’ennemi lançait une seconde offensive pendant ce temps, alors le soldat s’en remettrait à ses compagnons d’armes au front pour tenir. Tant qu’il n’était pas au moins sommairement « retapé », il ne pouvait pas raisonnablement repartir au charbon, sauf si réellement l’ennemi brisait totalement les défenses et que son intervention se révélait absolument nécessaire.
Heureusement, le militaire entendit le son d’un cor. Avec un peu de chance, les renforts arrivaient enfin !
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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