[Lucy] Un coup de vent

Message par **[MJ] Le Grand Duc** » 21 janv. 2021, 21:17

Martin [MJ Assistant]

Projetée vers le bastingage par la seule force des bras de la mage, la fille de la nuit parvint toute juste à ne pas se gameler sur le bois, ses ailes lui permettant de se rétablir plutôt que de perdre la face. Ayant désormais un bon point de vue sur le pont du navire, elle ne put que constater... Que celui ci était vide. Rien ni personne. Pas âme qui vive. Ni traces de combats visiblement. De quoi surprendre la mage lorsque celle ci escalada la parois de bois du navire pour accéder au bastingage.
Faisant négligemment signe à la non morte de vaquer à la recherche de quelques sacs à viande bourrés d'enzymes, la thaumaturge se contenta de s'asseoir sur une barrique pour y croquer une pomme, tandis que la vampire était assaillie de boulot. Elle avait intérêt à bien faire parce que sinon ça allait encore barder pour elle.

Effectuant quelques vols au-dessus et autour du navire, elle ne parvint pas à obtenir quelque information sur le pourquoi du comment du navire qui était soudainement silencieux. Tout juste eut elle un indice lorsque, en vol "stationnaire" au niveau de la cabine du capitaine, en poupe du vaisseau, elle aperçu celui ci à moitié avachi sur son bureau, un pistolet à la main, une assiette en bois contenant quelque nourriture renversée plus loin. Dans la même pièce on retrouvait également le maître d'équipage, allongé au sol, immobile, et le nabot chargé de la sainte barbe dans un coin de la cabine, un cigare éteint à ses pieds.
Tout ce beau monde avait l'air de faire de beaux rêves.... Peut être même définitifs ? songea la vampire, intriguée, et soupçonnant le halfling de ne pas être pour rien dans cette drôle de scène où nul sang ne venait repeindre les murs ou quoique ce soit. Juste des corps immobiles.

Définitivement, tout ceci était étrange, aussi la non morte décida qu'il était temps pour elle de mettre la main sur le semi-homme. Remontant sur le pont, elle manipula l'aethyr pour parvenir à lancer ce sort appris si récemment, celui qui lui permettait de se déplacer autrement qu'en rampant comme un vers.... Ou essaya. A plusieurs reprises, pour échouer magistralement, sous le regard amusé de sa maîtresse, et les commentaires légèrement moqueurs de sa colocataire. Mais enfin, finalement, après quelques essais et échecs misérables, elle parvint enfin à tordre ce foutu vent de mes deux comme il fallait pour le faire obéir correctement. C'est ainsi que cette sinistre créature qu'elle était s'engagea, flottant légèrement au-dessus du sol, dans un des escaliers du bâtiment, pour errer dans les coursives du navire, croisant également des membres d'équipage dans le même état que les officiers. Toujours des restes de repas à proximité. Intoxication alimentaire ?
Le petit homme s'était finalement révélé extrêmement utile et capable ! Cet nouvel accord avec Yen semblait avoir porté ses fruits, et s'être révélé très profitable pour la suite des évènements, ou la conception que s'en faisait Lucy.

Errant dans les entrailles du bâtiment naval, elle accéda à l'infirmerie, un lieu où elle estimait avoir le plus de chances de mettre la main sur ce petit pouilleux de doc.... En vain. Pas là. Abonné aux absents. Alors que c'était là qu'il créchait le merdeux. Ou bien créchait il ailleurs ? Après tout, les quartiers de Lucy et la thaumaturge n'étaient ils pas au même niveau que ceux du capitaine et le maître d'équipage ? Si donc les officiers du navire logeaient à ce niveau là.... Elle aurait juste à retourner à la "passerelle" de commandement de ce trois ponts, pour entrer dans le "quartier" des officiers et passagers, et trouver la bonne porte... Heureusement elle n'eut pas à chercher longtemps, les "propriétaires" des cabines étant marqués par des signes sur le bois. Ainsi celle qu'elle partageait avec la thaumaturge était gravée d'une robe, là où celle du maître d'équipage d'un fouet, et celle du halfling d'une paire de lunettes.
L'intérieur de celle ci était dans une mesure bordélique, des feuilles de notes traînant un peu partout, divers ouvrages, dont certains pas en reikspeil, trainant sur un table.... Lucy chercha une sorte de journal intime, où le demi-portion aurait pu rendre compte des derniers évènements, consigner des informations récentes sur ses projets, ce qu'il aurait fait à l'équipage par exemple...
Quand à son pied, celui qu'elle avait remis au mootlander, celui ci n'avait pas bougé. S'il s'était barré à l'estalienne, il n'avait pas du emporter celui ci avec lui. Non, son pied ne bougeait pas, toujours entreposé dans cet endroit froid et métallique.
Concernant un journal du "scientifique", elle dégota dans tout ce bazar un truc qui semblait en faire office, mais c'était rédigé avec une écriture de médicastre. Illisible sans un certain effort. Rien qu'une page prendrait bien cinq longues minutes à lire. Mais au moins était-ce en reikspeil.

Planquant cet ouvrage de science sur elle, la non morte se dirigea ensuite vers la cabine du capitaine, où elle comptait bien saigner comme des gorets le second et le maître du navire.
Ouvrant la porte du lieu, elle fit trois pas dans la pièce.... Et fut immédiatement confrontée à un méchant monsieur bien décider à lui fumer la face.

En effet. Le capitaine du navire n'était pas, loin de là, immobile, empoisonné ou mort. Nop. Rien de tout ça. Ce dernier était bien vivant, en forme, assez fâché, mais surtout armé d'un vilain pistolet d'une main, qu'il pointait sur la frimousse de la courtisane, un sabre dans l'autre main.... Et voilà qu'en plus du bruit derrière elle lui signalait qu'on venait dans son dos.

On ne se débarrasse pas aisément d'Archibald Hammerlock, sorcière. Et maintenant, à genoux.

Elle avait été eue. Lucy avait été eue. Comme une idiote. Tout ceci n'avait été qu'une mise en scène. Une mascarade ! Et Yen qui n'en manquait pas une pour se foutre de sa gueule d'être tombée aussi aisément dans cette embuscade ! Ah c'est sûr qu'elle devait jubiler cette conne, à observer sa colloc préférée qui allait devoir requérir à nouveaux ses faveurs, convaincue qu'elle était d'être la seule à pouvoir la tirer, encore, de ce mauvais pas de l'enfant de Vanesh.
L'ardoise n'arrêtait pas de s'allonger....
A moins qu'elle ne parvienne à se débrouiller toute seule cette fois ci ?

Lucy Trend · Message par **Lucy Trend** » 23 janv. 2021, 14:23

Un saleté de piège. J'avais cru que le halfling avait empoisonné tout le monde à bord... mais il semblait qu'il c'était joué de moi. Cependant, de qui venait le piège ? Du halfling ? Yen n'aurait au final pas réussir a le convaincre ? C'est cher payé pour un service inexistant. De Yen elle même ? Sûrement un bon moyen de me convaincre à négocier plus mais, dans le cas présent je préférais voir mes pieds servir d'objet sexuel par le dieu du plaisir et me faire violer par toutes ses démones en même temps que négocier une nouvelle fois avec Yen. Ou alors un piège du capitaine qui se doutait que quelque chose n'allait pas avec le Halfling et qui l'a élimine... ce qui expliquerais que je ne le trouve pas.

Je reflechirais plus tard à ses trois possibilités quand je me serais tiré d'affaire. En attendant, j'avais été encerclé. Le capitaine devant, sûrement l'ogre derrière... et... quelqu'un d'autre à coté. Soit le nain, soit l'halfling. Il n'y avait pas beaucoup d'échappatoire... sauf peut être un et j'allais devoir la jouter au culot pour espérer me sortir de la, j'allais sûrement prendre quelque coup... mais c'était soit ça, soit finir mise en pièce par l'ogre... pour la deuxième fois.

-J'ai pris un boulet de canon et je suis encore entière capitaine... rangé votre pétoire ça ne vous aidera pas plus.

Il voulait que je me mette a genoux ? En voilà un qui ne manquait pas d'air, même si j'imaginais que c'était une façon de parler car, même si je ne voulais pas, il allait me mettre lui même a genoux... ou plutôt son ogre.

-En voilà des façons d'être reconnaissante face à celle qui a rassemblé les membres clés de votre équipage pour vous... Si vous voulez me voir a genoux, il va falloir m'y forcer.

Assez discuté, il étant temps d'agir et très vite. En un instant je vins déployer mes ailes avant de me propulser vers l'avant, les dagues sorties vers le capitaine. Le but n'étant pas de le tuer, mais de l'emporter à travers la grande fenêtre avec moi et de le jeter au sol pour, au mieux le tuer et au moins, le blesser gravement avant de pouvoir l'achever.

Si je me tenais à la troisième hypothèse du piège, alors le Halfling avait sûrement réussi à empoisonner une bonne partie de l'équipage. Si je tuais le capitaine en plus, alors je pouvais terminer d'achever la cohésion des survivants et me rapprocherais un peu plus de l'objectif final de ma mission donné par le maitre.

Message par **[MJ] Bugman** » 30 janv. 2021, 20:25

Martin [MJ Assistant]

Excédé par l'impertinente qui lui faisait face, cette foutue créature qui avait osée poser la main sur son équipage, le capitaine Hammerlock fit feu de son arme dans l'intention de lui arracher la langue avec son arme.... Qui explosa dans sa main. La faute sans doute au chien de l'arme, qui, par quelque mécanisme de pauvre qualité, fit exploser la poudre versée dans le canon tant vers la non morte que la main tenant l'arme, brûlant le cuir du porteur et lui entaillant la paume de quelques fragments de fer. Bien fait pour sa gueule. Et tant mieux pour Lucy.
Une bien désagréable sensation qui déconcentra donc l'explorateur, lui faisant baisser sa garde, au point de ne pouvoir placer son sabre en travers de la vampire qui se propulsait vers lui, aidée d'une grâce surnaturelle, d'une inertie aethyrique, du fait de son sort de lévitation, lancé et maintenu en action depuis un petit moment déjà, et de ses ailes, qui la faisaient virevolter de manière inopinée, avec la vitesse d'un boulet.

Le plan, de percuter à pleine vitesse le rigolo ridicule, était de faire passer celui ci par-dessus bord, en le fracassant contre l'une des grandes fenêtres dans son dos, quitte à lui planter des morceaux de verre dans le cuir - on pouvait rêver - et de le noyer amoureusement pour ensuite leur régler leur sort aux autres.
Sauf que ce genre de manœuvre bien osée, audacieuse, téméraire même, ne se pratiquait visiblement pas en amateur. Nop. Il fallait de l'expérience pour ça. Car ne soulevait pas du sol qui voulait un humain aussi lourd que soit, si ce n'était plus. Encore moins lorsqu'il se campait fermement sur ses jambes et avait un lourd meuble en bois de chêne auquel s'accrocher.

Et de la non morte de se prendre des coups dans le dos alors qu'elle essayait maladroitement de faire basculer vers l'arrière le capitaine, et d'échouer à nouveau, la faute à la modification de son centre de gravité, encore plus difficile à trouver suite à la perte et de ses pieds, et du sort de lévitation qui n'avait jusque là jamais été employé alors qu'en plein combat, et des ailes....
Peur. Énervement. Ou bien tout simplement flemme de terminer ce qu'elle avait commencée, la fille de la nuit prit la décision de s'en aller. C'en était assez. Elle avait donnée bien trop de son temps à ces vermines, et princesse, elle décidait de s'en aller. Adieux !
D'un battement d'ailes, la vampire passa sur le côté d'Hammerlock, celui ci ayant balancé son sabre de capitaine dans l'espace qu'occupait Lucy juste une seconde avant qu'elle n'entame cette manœuvre aérodynamique étonnante, qui consistait à se lancer à toutes vitesses sur le verre, fracasser celui ci de son propre poids, multiplié par l'énergie cinétique déployée par sa célérité, pour plonger ensuite dans l'eau de la marée haute.

En plongeant à l'eau, Lucy entendit, plus qu'elle ne vit, une détonation dans son dos. Mais déjà à plus d'un mètre de profondeur, il y avait peu de chances qu'elle ne soit touchée par les projectiles tirés.
Elle était pour l'instant hors de danger.
Mais restait à décider de la suite.
Allait elle retourner voir son maître, Thrashlaar l'impérissable, et lui avouer son échec, agissant ainsi de manière raisonnable, responsable ?
Allait elle s'entêter dans la présente situation et retourner sur le pont du navire pour tenter quelque chose d'autre contre ses occupants, au risque de casser sa pipe cette fois ci pour de bon ?
L'amas de dhar qu'elle était allait elle prêter attention à ce que pourrait lui suggérer Yen, toute occupée, celle ci, à entamer des chants marins et sous-marins ?
La non morte comptait elle tout simplement en finir de tout ce merdier et mettre un pied dans la sainte barbe pour faire sauter tout ce putain de rafiot et ceux à son bord ?
Ou humblement solliciter l'aide de la sorcière pour pallier à ses.... "insuffisances" dans la présente situation ?
Qu'allait faire Lucy, maintenant ? Prendre une décision raisonnable ? Audacieuse ? Surprenante ? Ou bien tout bêtement se poser sur son aigle et voler, voler, voler toujours et encore plus haut jusqu'à ce qu'elle en ait assez, débarrassée des contingences bassement matérielles de ce lieu ?

Sous l’œil de quelques poissons nocturnes, Lucy allait faire un choix. Mais nul ne savait encore lequel celui ci allait être. Ranald lança un dé et....

Lucy Trend · Message par **Lucy Trend** » 16 févr. 2021, 22:24

Encore une fois, alors que j'avais une bonne opportunitée de pouvoir obtenir ce navire, elle me filait sous le nez. Quoi que le Halfling avait prévu, cela n'avait pas fonctionné, du moins pas complètement. Le capitaine, l'ogre et un autre n'avait pas succombé au poison.... et surtout, cet idiot de Halfling était au abonné absent, introuvable et moi encore plus seule dans cette merde. A peine sortie de l'eau je vins m'étendre sur le sable. Une nouvelle fois j'aurais pu hurler, pleurer, me défouler sur tout ce qui était à porté... mais a quoi bon. J'avais raté mon coup et maintenant j'étais complètement a court d'idée alors que la moitié de l'équipage venait d'être empoisonné par le Halfling... et moi, j'avais encore raté.

Alors maintenant quoi faire ? Que faire maintenant que j'avais envoyé à la nouvelle mort toutes mes créations sauf mon aigle ? J'avais toujours Yen qui se moquait de moi dans ma tête avec ses prix exorbitant pour avoir une chance non sur de gagner ce foutu navire. La mage voulait ma mort de son coté donc j'avais une ennemie de plus à me soucier qui diminuait encore un peu plus mes chances de sortir victorieuse... voir tout simplement, les avaient réduis a néant. Et maintenant le Halfling qui avait disparu, me laissant seule contre un ogre... un foutue ogre...

Et j'avais donné mes pieds en échange. Mon pied droit bénis par le Prince à mon nouveau maître qui n'hésiterais pas à le garder ou le jeter dans la nature quand il apprendrait mon échec. Et mon pied gauche, enfermé dans un coffre par l'Halfling et sûrement trouvé rapidement par l'ogre et son capitaine... sûrement torturé ou jeter dans la nature. J'avais perdu mes deux pieds qui allaient disparaître de ma portée et utilisé par des animaux et des pervers pour leur besoin les plus primaires... Les pieds d'une future reine des mers... utilisé pour juste des plaisirs primaires et vulgaires... j'imagine que c'est mérité.

Je finis néanmoins par me redresser avant de m'éloigner grâce à mes ailes, retournant dans le marais pour chasser. J'imagine que je pourrais réfléchir mieux l'estomac plein. Mais ce fut une chasse plutôt vide, honnêtement, je n'avais envie de rien. Juste de m'étendre sur le sol et laisser continuer l'humiliation continuer, laisser mes pieds chéries se faire martyriser et depecer.

Une fois la chasse finit je vint me mettre sur une arbre, observant le navire et loin et... attendant. Attendant les coups de couteau, les griffes, les crocs et autres supplices humiliant a mes pieds. Ou alors... peut être que j'attendais autre chose ? Une opportunitée, encore une ? Mais est ce que je la mérite ? J'avais été bien trop pressée et j'avais ruiné toutes mes opportunitées d'infiltrer le navire maintenant... Je vins alors fermer les yeux et attendre... encore...

Message par **[MJ] Bugman** » 23 févr. 2021, 21:01

Martin [MJ Assistant]

Se traînant sur le fond marin jusqu'à la plage, la non morte parvint à échapper à l’œil attentif de ceux lui voulant du mal, pour se tirer ensuite sur le sable, battre ses ailes pleines d'eau salée, et enfin user de celles ci pour dégager de là. Elle avait besoin de sang, préférablement de sang frais, et vu l'hostilité incompréhensible des sacs à viande bourrés d'enzymes peuplant le navire, elle estima plus sage et prudent d'aller étancher sa soif sur le règne animal.
Après tout, ça avait si bien marché précédemment...

Faisant usage de sa capacité à évoluer dans les airs, et de l'appoint appréciable d'un aigle géant obéissant à ses pensées, la fille de la nuit entrepris une chasse aérienne dans les marais. Ou plutôt au-dessus, puisqu'elle préférait faire usage de ses ailes et de sa vision nocturne pour se repaître de tout ce qui était doté de plumes.
Car une créature aussi noble qu'elle même ne pouvait certainement pas se contenter de ses sustenter d'animaux terrestres. Plus c'était proche du sol, plus c'était vulgaire et indigne de son rang. Ou du moins était-ce ainsi que certains cuisiniers de l'aristocratie étaient incités à penser.
Aussi les espèces aviaires correspondaient bien mieux à son palais, contrairement aux blaireaux, couleuvres et autres rampants repérés par moment.
En usant de ses ailes et de son aigle, la non morte pu se repaître agréablement de quelques apéritifs. Assez pour se refaire une santé, malgré les trous dans les ailes de l'aigle. Pas mal de plomb dans celles ci. Au point de gêner son vol aux mauvais moments.

S'étant assez "reconstituée", malgré la perte de ses deux pieds, la fille de la nuit cessa de survoler les marais, préférant retourner dans les dunes, à observer le navire de loin, tandis que son aigle restait dans les cieux à observer les environs.... En vain pendant de nombreuses heures, à mesure que la journée progressait, que le soleil atteignait le zénith... Rien de nouveau. Un pont de navire peu actif, quelques silhouettes, moins d'une dizaine, sur celui ci à s'activer dans le vide....
En revanche, la patience de la vampire fut récompensée lorsque son aigle repéra, au loin, en provenance des marais, une dizaine de silhouettes qui se dirigeaient vers la côte...

Lucy Trend · Message par **Lucy Trend** » 28 févr. 2021, 17:41

L'arrivé d'un groupe vers le navire pouvait hypothétiquement être une bonne nouvelle. Soit des barbares de l’île voulant combattre les envahisseur ou alors les monstre a un œil voulant terminer le travail commencé. Pour une fois, je cru voir un peu d'espoir d'enfin arriver a quelque chose.

Mais qu'elle ne fut pas ma déception de voir certain marin de retour avec dans leur groupe certain barbare... un peu comme ceux que j'avais vu dans cette étrange village. Était ce les mêmes ? Difficile a dire car ses derniers ne semblaient pas sortir, comme si le lieu les retenait ou ils étaient. Cela venait sûrement d'un autre village, sûrement bien plus accueillant. Et si ils étaient la c'était sûrement pour aider. Si avant j'avais l'avantage de savoir les navire bloqué avec ses occupants, maintenant cette avantage venait d’être réduit a zéro. Mais combien de temps avais je ? Quelque jours ? Semaines ? Non, sûrement juste quelque jours ce qui vint me terrifier et m'enrager. J'avais au mieux une semaine pour défaire l’équipage, maintenant renforcé d’étrangers. Et au pire... je pouvais avoir le navire qui allait m'échapper des demains.

Est ce que cela valait encore la peine d'essayer ? Honnêtement j'avais des doutes, j'étais presque tenter de ne rien essayer, c'était bien la seule chose qui semblait avoir le plus de chances de réussir sur tout ce que je pouvait tenter. Cependant, j'avais toujours mes pieds hors de ma porté et c'était proprement inacceptable.

Hors de question de demander quoi que ce soit a Yen car cet abruti était toujours bien trop cher. Ce que j'ai bien du mal a comprendre car c'était aussi dans son intérêt que je parvienne a réussir a prendre le navire... mais bon, il fallait croire que vivre dans un caillou pendant un bon moment avait tendance a ramollir. J'avais deux idées principales dans le cas présent... et les deux étaient tout aussi hasardeuse.

La première était de chercher un lieu avec des morts sur l’île pour les ramener ici et tenter une nouvelle attaque. Cependant... ou chercher ? Impossible de retourner voir le maître car sinon cela serait vu comme un échec. Il fallait donc que je cherche sur l’île, pas trop loin du navire un lieu avec des cadavre pouvant être utilisé... pas une mince affaire... La deuxième était de m'infiltrer dans le navire puis dans un combat, me faire passer pour morte. Sûrement baisseraient ils par la suite leur garde mais... j'avais tout autant de chance de finir brûler directement ou jeter a la mer que rester dans le navire... surtout que je n'avais aucune idée de ou était le Halfling... qui n'avait toujours pas montré le moindre signe de vie.

Ces deux idées étaient tout autant foireuse... mais je n'avais plus aucune idée a ce stade. A croire que mon projet était voué a l’échec depuis le départ et dans ce cas la, pourquoi continuer a luter ? A ce stade autant me démembrer toute seule et laisser mes membres être disperser au quatre coin du monde, au moins cela pourrait faire un jeu de piste amusant pour certain voulant le tenter.

Donc sans grande motivation, je vint alors m'envoler avec mon aigle a la recherche d'un lieu pouvant regrouper des cadavres a relever.

Message par **[MJ] Bugman** » 10 mars 2021, 14:58

Martin [MJ Assistant]

La non morte était ainsi partie pour rechercher quelque lieu où l’on pouvait trouver des corps à relever et se constituer un nouvel ost. Bien. Maintenant il allait falloir être un poil plus spécifique, parce que bon… A part des cimetières et des morgues…. Y’avait pas grand lieu où l’on pouvait trouver des sacs à viandes dans un processus de décomposition.
Oui, bien sûr, elle pouvait toujours relever quelques écureuils décédés et autres choses du même genre…. Mais non, vraiment, des cimetières et morgues dans les environs d’un marais et une plage perdue au milieu de nulle part c’était vraiment pas l’endroit le plus propice à trouver des cadavres à relever.

Puis à voler comme ça, y'avait pas vraiment moyen pour elle de trouver quoique ce soit de relevable, déjà parce qu'en l'air une partie du feuillage des arbres et hautes herbes du marais masquaient partiellement le sol, et d'autre part parce que cette bruine incessante, typique du climat local, ne pouvait apparemment pas lui foutre la paix, les cieux décidant de la lui mettre à l'envers quand elle ne les avait pas sonnés. Tout pour lui mettre des bâtons dans les jambes et rien pour l'aider. Cela semblait être le crédo du moment.

Mais au moins sa vue surhumaine lui permit elle de repérer, au loin, une grosse carcasse, à moitié bouffée par la boue du marais, certes, mais d'un intérêt réel.

Un ours. Un ours crevé, le cul bouffé par des sangsues, les yeux arrachés par un groupe de vautours se taillant lorsque Lucy s'approcha d'eux, mais un ours néanmoins. Il était gros. Il était doté de griffes et de crocs... Elle estima qu'il pouvait constituer un excellent ajout à sa collection, et prit donc la décision de le relever.
Usant de ses pouvoirs, la fille de la nuit, plus instinctivement qu'académiquement, la maîtrise de ses capacité aethyriques étant encore à améliorer pour parvenir au niveau de Thraaslar l'Impérissable ou Jean, parvint à animer le cadavre d'une énergie noire, la dhar, et animer cet amas de chaires et d'os, pour le faire se relever, se sortir de l'eau, et la servir.
Et d'user prestement de son intellect pour écraser sauvagement l'embryon de conscience animale qui semblait surgir de la caboche amochée de la bête. A chaque fois qu'elle avait eu à prendre contrôle d'une créature, Lucy avait eu à massacrer cet aiguillon étrange de conscience pour prendre pleinement le contrôle de ses.... "marionnettes" ?
Et l'ours ne fit pas exception.
Une formalité, ici. Surtout lorsqu'elle était dotée d'ailes, et avait déjà un grand aigle sous la main au cas où ses propres membranes épaisses, faisant office de moteur aérien, venaient à l'abandonner.

Lucy venait donc de doubler la force de son ost ! Un succès foudroyant de sa part ! Avec ça, elle parviendrait à accomplir bien plus, puisque son groupe était deux fois plus fort !
Restait donc à elle de déterminer la course à suivre. Se sentait elle assez en confiance pour reprendre d'assaut le navire, puisque cette fois si ses monstres étaient bien plus gros et forts que la dernière fois ? Ou bien allait elle opter pour une autre course ? Après tout, elle avait le temps, pour aller récupérer son dernier pied, prisonnier du navire. Ce dernier mettrait du temps à effectuer à carénage, à se détacher de la plage où il s'était échoué, puis un petit radoub en cale sèche serait sans doute nécessaire à la coque de noix... Et bravo si ces sacs à cuir bourré d'enzymes étaient bien foutus de mettre la main sur pareille infrastructure sur ce caillou misérable et arriéré abandonné des dieux !

Lucy Trend · Message par **Lucy Trend** » 12 mars 2021, 18:21

Il fallait faire les choses une a une. Une ours était un bon avantage mais peut être un peu lent pour ce que j'avais en tête. Peu importe, il me servirait dans ce cas pour rassembler des corps et si il survis d'ici la et bien je m'en servirais pour la suite. Bien que je n'aimais pas du tout cette idée, j'allais devoir m’éloigner du navire pendant plusieurs jours, pour rassembler plus de mort pour augmenter mes forces. Attaquer de front, même avec une immense armée était impensable, alors je devais rassembler une force rapide pour frapper vite, fort et ne pas laisser le temps a l’ennemie de réagir.

Mais combien de temps je pouvais me permettre de partir ? Si avant ils étaient bloqué, maintenant ils avaient de l'aide pour sortir de ce pétrin. Une semaine ? Deux ? Plus ? J'étais complètement dans le flou et l'idée de revenir ici avec ma force pour savoir que le navire était déjà partie me terrifiait. Cela signerait, ni plus ni moins la perte de mes pieds adoré quasi définitive. Et Même si le navire était toujours la, si jamais il trouvait mon pied, sûrement allaient ils l'utiliser contre moi, le donner au sauvage pour que je m’éloigne deux... ou pire... peut être que les sauvages l'utiliserais pour me faire mal.

Je ne devais donc pas traîner. Prendre quelque jours oui mais pas le temps de faire de détour ou autre sauf si cela pourrait me donner un clair avantage. La décision prise, je commençais ma route. Prenant une direction pour m'enfoncer dans les terres et trouver plus vite des animaux a relever, même si il fallait les tuer au départ. Le début de cette expédition fut plutôt infructueuse, des cerfs... biches... autre herbivore. Bien que je trouve l'idée amusante d'envoyer des biches dévorer les membres d’équipages, j'avais besoin de griffe et de crocs dans le cas présent.

Puis, je vins enfin trouver quelque chose. Des loups attaquants des sauvages. Parfait. Le temps d'attendre la mort des sauvages, je vint envoyer l'aigle et l'ours pour les tailler en pièces. Heureusement, tout ce passa bien ci ce n'est que deux loups parvinrent a fuir. Je vint les rattraper. Un fut tué mais l'autre se réfugia dans un cercle de pierre. Une cachette qui ne l'aidera pas vraiment. Je vint m'approcher, l'aigle observant les alentours. De nombreux oiseaux étaient ici comme surveillant l'endroit.

Je fut sur le coups assez méfiante, examinant l'endroit. Il y avait du passage d'animaux... et surtout des déjections humaines. Quelqu'un vivait la, le propriétaire des loups peut être ? Peut importe. Je vint m'approcher de l'entré alors que les corbeaux et autre volatil se mirent a croiser. Cela sonnait presque comme un avertissement... et avec un peu plus d'attention je put remarquer qu'il y avait beaucoup de magie dans l'air et dans la structure... surtout a l’intérieur. Je recommença mon avance mais encore une fois, les oiseaux recommencèrent leur bruit.

Je vins alors envoyer l'ours d’abord... juste pour être sur et... heureusement. Les oiseaux se jetèrent sur lui et commencèrent a le dévorer. Je profita alors du moment pour me jeter a l’intérieur. Dommage pour l'ours mais je n'avait pas prévu de le garder au final. Me redressant je vint de nouveau léviter, parcourant le long couloir de cette endroit pour atteindre une pièce. La se trouvait mon loup, mais aussi et surtout un homme assis, dos a moi. Le propriétaire du loup et magicien des lieu ? Sûrement. Cependant il resta muet a toute mes paroles et au final, je n'avait pas envie de risquer sa colère plus que ça. Les loups ce n'était pas grave, il en aurait d'autre.

Mais Yen n'était pas d'accord, elle voulait que je le tue. A croire que c'était presque personnel. Peut importe, elle me saouler plus qu'autre chose et donc je finis par ne rien faire. Je finis donc par préparer a partir.

-Désolé pour vos loups... mais j'en ais besoin pour récupérer mes pieds.

Pas sur que cela servent a grand chose étant donné qu'il ne répondait pas mais peut importe. Je vint alors repartir pour ranimer les loups tué et aller chercher d'autre creature

Message par **[MJ] Bugman** » 31 mars 2021, 18:25

Martin [MJ Assistant]

La meilleure défense, c'est l'attaque. Car c'est à l'attaquant que revient l'initiative du combat. C'est lui qui dicte ses termes au défenseur. A lui la maîtrise du combat, le déroulement des évènements, et le moment où il rompait le contact ou faisait le choix de briser la ligne. Quand se retirer, feindre une fuite, pour revenir frapper l'ennemi alors que celui ci fêtait sa victoire, la garde baissée...
Ce fait est bien connu puisqu'il était présenté dans tous les classiques. Néanmoins, Lucy n'avait pas lu ces dits classiques. Aussi se contenta-t-elle, pendant un moment, de scruter de loin le navire, sans rien faire sinon qu'attendre une occasion d'agir, de nuire... Mais avec elle même et un seul aigle, c'était un peu limite pour tendre quelque sorte d'embuscade. Aussi, lorsque son piaf repéra-t-il un groupe en provenance de l'Ouest, des marais, composé certes de quelques individus ressemblant à des marins, mais avec parmi eux des barbares sauvages, aux atours similaires à ceux du village de "fous", elle n'entreprit absolument rien, sinon que de les observer et les laisser filer vers le navire.

Il n'y avait rien à relever dans les parages. Pas de loups ou de cadavres d'humains dont elle pourrait animer les corps de sa magie noire et diriger comme des sinistres marionnettes pour exécuter ses quatre volontés. Et ses deux pieds étaient toujours entre différentes mains. Elle perdait son temps, et arriva à la réflexion que si elle voulait trouver un endroit où des corps seraient disponibles pour rebâtir une troupe digne de ce nom, elle aurait à agrandir le cercle de ses recherches. C'est à dire cesser d'observer le navire et aller plus profondément dans les marécages à l'Ouest.

Ainsi prit elle son envol, aux côtés de l'aigle qui lui servait de monture occasionnelle, tandis que de nuit comme de jour, elle survola cette zone désolée, dénuée de toute civilisation, à la recherche de monticules de cadavres, de fosses communes ou ce genre de choses qu'une citadine sans expérience de la campagne s'imaginait pouvoir trouver au détour d'un chemin.
Las, la non morte n'avait aucune expérience pratique de la vie hors des murs de Marienburg. Les cadavres dans la nature, ce n'était pas une chose aussi commune qu'en ville. Tout disparaissait au bout d'un moment. Un élan crevait ? Vous pouviez être certain que celui ci allait se faire becqueter par quelques loups et vautours dans les heures qui suivraient. Les restes étant alors emportés par renards, chats sauvages, plus petits oiseaux, rongeurs et la scène se faisant nettoyer par moult fourmis et insectes. Et seuls les plus gros os restaient sur place, broyés par les dents de loups ou d'ours, et peu à peu absorbés par la terre ou emportés par des oiseaux. Si vous aviez même des poules à portée, celles ci se dépêcheraient de gober les restes.
Bref. Peu de chance pour vous de tomber sur un beau squelette ou cadavre tout propre au détour d'un chemin. Pour ça il valait encore mieux pour vous chasser vous même vos bestiaux.
Mais Ranald n'avait pas que du mépris pour cette "ingénue" qu'était la vampire. Car celle ci eu la surprise, au détour d'un battement de ses ailes de chauves souries, d'entrapercevoir dans la canopée de paludiers et hautes herbes et tourbes des marais, un gros cadavre. Un bien gros cadavre d'ours, même !
Sans outre forme de procès, la fille de la nuit piqua sur ce corps encore en processus de décomposition, pour planter ses griffes sur cette créature, et en faire l'une de ses marionnettes.
Grâce à l'Impérissable, elle avait une petite idée de comment ce genre de choses marchaient. Elle n'était plus une novice. Non. Elle avait à poser une main sur le corps, fermer les yeux quelques instants, et, contrairement à un nécromancien, pas à réciter un babillage de mots incompréhensibles, mais juste tirer d'elle même cette sombre énergie qu'était la dhar, qui animait son être, qui faisait "battre" son cœur, pour la jeter dans le corps inanimé.
Alors certes, c'était bien la première fois qu'elle faisait ça sans être assistée, et eut une légère impression de remontée gastrique, mais aetheryque... Mais la "magie" était exécutée, et le corps, à moitié décomposé, s’agita de spasmes à mesure qu'il prenait "vie".
La conscience animale de la bête, reliquat de cette époque où elle était encore "vivace", s'agita, chercha à activer quelque instinct ensevelit par les voiles du décès.... Mais fut rapidement écrasé par la volonté de la marionnettiste, qui "dompta" aussi vite la créature, forçant celle ci à se lever sur ses pattes, à sortir son corps malade de l'eau croupit, pour faire resplendir sa.... "superbe" fourrure.... Pleine de tiques, de puces et de sangsues.
Mieux valait s'écarter de ce machin, de peur qu'il ne vous refile ses parasites.

Et c'est donc avec cette nouvelle addition à sa collection que Lucy réussi, après un désastre tactique, à renforcer ses troupes, doublant la force de celles ci, à l'image des plus grands stratèges du vieux monde ! Car il n'était pas possible au premier venu de multiplier en un coup les forces à sa disposition. Mais elle n'était pas la première venue, oh non... Elle était Lucy aux pieds sanglants, et elle allait faire payer au prix fort ceux croisant son chemin, osant lui déplaire de quelques manières que ce soit ! Qu'on se le dise, une nouvelle force se levait, et ne se coucherait pas de sitôt.

A la tête de cette nouvelle troupe, en force doublée, la vampire se mit donc à la recherche d'autres corps dignes d'être relevés... Mais rien dans les environs immédiats. Elle pouvait chasser, bien sûr, mais quel intérêt martial représentaient quelques lièvres, petits oiseaux, rongeurs et blaireaux ? Bien peu, en vérité.

Lucy préféra donc continuer à battre des ailes, sans trop s'éloigner de sa troupe, afin que ses "légions" ne s'écartent pas trop d'elle. Histoire de ne pas en perdre bêtement le contrôle...
Donc à un rythme un peu plus lent, elle continua vers l'Ouest, Nord-Ouest, jusqu'à arriver en périphérie des marais quelle avait passée un jour et une nuit à survoler, pour déboucher sur une plaine herbeuse, où là encore, nulle trace de civilisation lui faisait face, sinon que celle d'un mince filon de terre par endroit battue, classique route naturelle usitée par les animaux, et empruntée par moment par des humains connaisseurs.
Une plaine herbeuse, d'hautes herbes, buissons et arbustes, dans laquelle s'enfonçait alors Lucy, puisqu'à défaut de trouver des corps à relever, elle avait trouvée un nouveau biome, bien plus agréable celui ci, puisque moins de boue viendrait saccager le peu de surface encore propre de ses couteaux atours soyeux acquis à grand prix à Marienburg.
Ils n'avaient pas fait grand feu ceux là...

Nouvelle progression, plutôt rapide, comparée à celle dans les marais, puisqu'ici l'ours relevé n'avait pas à devoir être sorti d'une boue au fort coefficient de succion, ou à éviter des paludiers. Non, ici il y avait juste à aller tout droit, éventuellement bousculer une végétation faible, et poursuivre le chemin en laissant une bonne grosse trainée bien visible derrière soit. Il serait bien difficile de ne pas se repérer aisément pour revenir sur ses "pas" avec pareilles traces.

De longues minutes à progresser à l'aveuglette, sans que rien ne vienne rompre ce voyage ennuyeux à mourir, furent finalement rompues lorsque la non morte distingua, depuis les airs, une formation, un monticule de terre lointain, monté de grosses pierres grossières recouvertes de mousse et lichens.
Et du mouvement sur sa gauche.
Enfin quelque chose pour briser la monotonie, elle repéra un groupe d'individus, des barbares similaires à ceux ayant essayés de lui faire la peau au "village des fous". Sauf que ceux ci allaient bientôt passer l'arme à gauche puisque d'une, la non morte avait soif de sang, et voir le leur couler serait un spectacle dont elle se réjouirait ; d'autre, les indigènes étaient attaqués par un groupe de loups. Excellent que tout cela. Elle tuerait tout ce petit monde, ou du moins les survivants de l'affrontement, baignerait ses pieds dans leur sang et s'en irait user de ses arts sombres pour relever les cadavres afin que ces nouvelles marionnettes l'aident à s'emparer du navire et reprendre possession d'au moins un de ses pieds.
Une excellente affaire. Aussi, en vol, elle assista à la lente mise à mort du groupe d'indigènes, qui, à trois, essaya de se défendre contre les bêtes tant bien que mal, réussissant même à en mettre quelques unes hors combat.... Avant d'être jetés au sol et proprement égorgés comme du bétail, le dernier larron prenant alors ses jambes à son cou et.... Se faisant bouffer les mollets et plaquer au sol lorsque les bêtes sauvages lui tombèrent dans le dos.
Et voilà une affaire rondement menée, et de passer à l'autre où la non morte envoya sa nouvelle acquisition, et son aigle, égorger ces loups si utiles et meurtriers. Et de un de massacré par les serres de son oiseau, et de deux tombé sous le bec aiguisé de son gros poulet volant, dans une chorégraphie meurtrière plutôt bien synchronisé par la non morte.... Un massacre assez bien rondement mené pour que le clébard sauvage essaie de déguerpir de peur sans demander son reste... En vain. Ou presque.Il courut pour fuir au loin....Avant d'être rattrapé par l'aigle qui, de ses solides serres, lui plante ses armes dans le dos.... Mais se prit finalement les plumes dans une saloperie de buisson, le perturbant au dernier moment. Et de remonter en l'air pour réessayer de tomber à toute vitesse sur le loup.... Pour ne refermer ses griffes que sur de l'herbe, l'animal trop agile ayant fait un bond sur le côté au dernier moment. Dernière tentative avant que l'aigle ne s'échappe de la portée nécromantique de Lucy,..... Un échec également, sa marionnette cette fois ci s'étalant minablement au sol de tout son poids.
Le dernier, lui, plutôt chanceux, parvient à durer assez longtemps pour remonter le monticule de terre lointain et s'y dissimuler au regard de la fille de la nuit et ses mignons.
Autant pour celui ci. Il allait falloir lui mettre la main au collet d'une manière ou d'une autre.
Reléguant à plus tard le pillage des cadavres, et leur "réanimation", la Von Carstein, peu patiente, entreprit de rejoindre cet étrange et barbare cercle de pierres pour faire bouffer des pissenlits par la racine le dernier clébard qui n'avait pas eu la grâce de tout simplement mourir quand on le lui demandait.

Sauf que voilà. Si au départ Lucy, simple citadine bien ignorante de tout ce qui touchait à l'Antiquité, la religion ou la magie, s'imaginait n'avoir affaire qu'à un minable tas de pierres bouffées par les lierres, il s'avéra qu'elle avait tord.
Elle était confrontée à un minable tas de pierres bouffées par les lierres, certaines avachies à cause du temps et des éléments, formant un cercle grossier, et dont la signification symbolique ou religieuse lui échappait - et dont elle se souciait comme d'une guigne au passage - mais ayant toutes en commun d'être le perchoir d'une multitude de piafs. Il y avait là des mouettes, des corbeaux, des moineaux, quelques canards, des cigognes.... Bref, c'était le zoo. Et tous ces emplumés ne claquaient pas des ailes ou s'élançaient dans un concours à qui fait le plus de bruit de son bec lorsqu'ils virent Lucy s'introduire parmi eux avec ces charmantes et adorables bestioles à la chaire purulente et aux os exposés. Nop. Ils restaient juste "là", à ne rien faire ni dire ni bouger, préférant déféquer de leur merde sur les monuments antiques et à observer le paysage que s'échapper.
Un phénomène étrange, s'il en était.
Quand au loup, pas moyen de lui mettre la main dessus. Inconnu au bataillon. Il avait du filer quelque part... Comme à l'intérieur du dolmen par exemple ? Après tout, il y avait, au milieu de ce cercle, un genre d'entrée, avec une grosse pierre qui avait du servir de "porte", et allongée au sol, sur le côté, tandis que des ténèbres insondables seules, semblaient s'abriter après le seuil du dolmen. On avait ouvert le dolmen, et surement le loup plein de puces était allé se planquer sous terre.
Mais toute à la recherche du carnivore, la non morte ne paya que peu d'attention à la faune autour d'elle, son esprit intégralement tourné vers la constitution d'une armée pour son compte. Aussi chercha-t-elle en priorité des traces de vie "civilisée" aux alentours. Si l'on avait fait un feu récemment, des tentes... Mais non, rien de ce genre.
Juste, par un heureux hasard, avait elle trouvée des selles, pas encore solides. Des selles visiblement humaines. Donc quelqu'un était passé dans le coin, dans la journée, pour satisfaire ses besoins. Peut être, tout simplement le groupe crevé précédemment ?
En tout cas, la fille de la nuit ne parvenait pas à se débarrasser des piafs, ni d'une petite idée : que tous ces volatiles dissimulent quelque chose de louche derrière leur passivité suspecte. Et ouy da de suspect il y avait quelque chose.
Bien qu'encore qu'une initiée dans ce domaine là, ses capacités aethyriques liées à sa condition de vampire lui permettaient, en se concentrant quelque peu, de remarquer que la faune volatile dans son entourage était quelque peu "peinte", à défaut d'un meilleur terme, d'une étrange touche de vert. Quelques "gouttelettes" de "peinture" par ci par là.... Mais encore plus pour ces oiseaux à la robe noire qu'étaient les messagers de Morr, les corbeaux, ceux ci complètement "trempés" dans cette peinture aethyrique....

Rien néanmoins qui ne suscitait l'intérêt de la non morte, qui se foutait comme d'une guigne de ces volatiles, préférant se diriger vers l'entrée du dolmen... Et suscitant les premières réactions chez les spectateurs aviaires, ceux ci se mettant alors à piailler à mesure qu'elle s'approchait de l'entrée, de battre des ailes....

"Intéressant..." se fendit Yen, sans pour autant commenter davantage cette découverte.

Soudainement plus prudente, la non morte décida d'envoyer son nounours en avant garde, histoire de voir quelle serait la réaction des piafs si le gros machin venait à s'aventurer à l'intérieur du dolmen et.... La réaction ne se fit pas attendre. A peine l'ursidé venait il de poser une patte à l'intérieur du dolmen que tous les oiseaux, à l'unisson, avaient ouverts leurs ailes pour prendre leur envol et ensuite tomber sur le cadavre animé de dhar pour le percer de leurs serres et becs acérés, détruisant peu à peu l'ensemble de la créature, telle une nuée d'insectes s'activant autour d'une proie dont on déchirait petit à petit les contours jusqu'à ne rien laisser.
Faisant sienne le dicton voulant que ce soit les audacieux qui raflent le jackpot, Lucy laissa son invocation morfler sous les coups des volatiles, tandis qu'elle même effectua une rapide roulade pour entrer dans la tombe, assez vite pour échapper à l'attention de quelque créature chargée de coordonner ou guider tous ces piafs aux intentions meurtrières.
Une fois à l'intérieur, la vampire put se retourner pour constater, avec soulagement, que le maelstrom d'ailes et des plumes était toujours sur son ours, et que rien ne venait lui réserver le même sort.
S'engageant dans les ténèbres, après avoir lancée, après un échec, son sort favori - et le seul à son répertoire - de lévitation afin de mieux se mouvoir, en l'absence de pieds, et l'utilisation d'ailes dans un espace aussi clos n'étant que trop peu recommandée, la créature animée de dhar qu'elle était y voyait assez bien car les simples filaments de lumière solaire perçant les nuages pour se déverser sur le pas de l'entrée du lieu étaient encore assez fort pour que la rétine de ses yeux puisse percevoir les rayons de lumière, et ainsi se diriger sans mal à l'intérieur de la construction barbare.
Un sol qui descendait, une pièce, ou couloir d'une dizaine de mètres, avant d'émerger dans une salle circulaire, où une autre source de lumière fut captée par la rétine surdéveloppée de la fille de la nuit. Une salle circulaire au centre de laquelle se trouvait une lanterne de fer, illuminant la pièce, et, lui tournant le dos, un individu plutôt massif, comparé à Lucy, vêtu de peaux de bêtes, aux côtés de qui elle retrouvait une connaissance.

Le bestiau de tout à l'heure qu'elle cherchait à crever. Sauf que cette fois ci, sans aigle, ni ours à ses côtés, le bestiau estimait avoir une chance d'égorger la non morte, au vu de ses lèvres retroussées, exposant une longue rangée de crocs bien trop aiguisés pour sa pauvre peau. Un bestiau qui ne laissait aucun secret sur l'hostilité qu'il avait, qu'il ressentait, à l'égard de la non morte, son langage corporel parlant de lui même : oreilles redressées vers l'avant, pattes avant légèrement pliées, pour pouvoir bondir à tout moment, poil dressé, à la manière de ces chats feulant, et ce grognement hostile excessivement vocal... Elle n'était clairement pas la bienvenue ici.
Ça, et les "vents" qui semblaient s'agiter dans la pièce, suffirent pour intimider la non morte, la persuadant qu'elle avait en fait mieux à faire que de saigner le dernier loup et tremper ses pieds dans le sang chaud de l'étranger qui lui tournait le dos, sans doute trop absorbé par quelque étrange contemplation pour pouvoir prêter la moindre attention à Lucy, au point même d'être rude en s'abstenant de répondre à la moindre de ses sollicitations.
Reculant pas à pas, la non morte fut néanmoins prise à partie, non pas par l'animal, ou les oiseaux plus haut, mais.... Yen. Encore.

"Ah ? C'est tout ?", se fendit elle vis à vis du comportement clairement décevant de la fille de la nuit. Et d'engager une conversation sur combien Lucy aurait intérêt à pourfendre l'individu face à elle, pour vendre son âme à la créature aethyrique, pour se voir répondre par la vampire que non, ça n'allait pas le faire, qu'elle n'accordait aucune confiance à celle ci puisque cette dernière allait la mettre dans une situation impossible pour lui proposer de l'en sortir à un prix énorme.... Joie.

"Ah mais je vous jure.... Qu'est ce qu'il y a à combattre là !? Même un borgne unijambiste pourrait le planter ce con ! Sors une dague et tranches lui la gorge et c'est fini merde ! Mademoiselle se la sent de prendre un navire à elle seule mais a les chocottes de couper la gorge à type immobile qui lui tourne le dos !?"

"Et bien dans le cas présent j'ai mes deux pieds en moins donc je suis plus faible qu'un borgne unijambiste, je reviendrais peut être quand je serais complète"

"Et quand tu reviendras il aura foutu le camp, rameuté la campagne environnante, levé une armée et sera prêt à te foutre au feu. Coupes lui la gorge maintenant et problème réglé merde !
Je te le dit. L'âme d'un mage ça vaut son pesant d'or. Pour un démon mais aussi faire de la magie. Et lui il risque pas de faire copain copain avec toi une fois qu'il pourra se tourner pour comprendre ce que tu es."

Une belle tirade... Pour se voir répondre, simplement, "Tu veux tant que ça son âme ?", manquant là l'un des points soulevés par sa locataire....

"Non. Je te signales juste que son âme vaut beaucoup, et que tu pourrais faire plein de choses avec, en sus de te débarrasser d'un gros problème. Puis ramener son corps à ton potto l'Impérissable pourrait suffire à marquer assez de points pour qu'il te pardonne ton double échec ma chérie...." répondit finalement, d'un ton excédée, la voix qui habitait la tête de la non morte.

Reprenant ses pas en direction de la sortie, la non morte commença à se faire traiter de tous les noms par une voix qui, d'habitude, lorsque confrontée au refus, se réfugiait dans le silence. Hors, cette fois ci, la créature démoniaque ne semblait pas prête à lâcher l'affaire.

"Pour quelqu'un qui donne juste des conseils tu m'as l'air de prendre tout ça bien trop a cœur. Permets moi de douter que tu tiens vraiment a moi."

"Qui, à chaque fois que tu merdes sévèrement, te sorts de la mouise ?", débuta d'un ton faussement patient la démone. "Qui t'as permise de ne pas être éviscérée vivante par l'Impérissable ? Qui t'as fait part de sérieux doutes quand aux chances de ton plan concernant la prise du navire de réussir ? Moi", trancha-t-elle dans un "souffle" où l'on pouvait percevoir que les limites de sa patience avaient été atteintes.

Et est ce que tu serais prête à le prouver ici et maintenant?

Ce doute, cette question, était celle de trop. Jusque là, Yen avait été civilisée, patiente, pédagogue, toujours prête à fournir un service à un prix raisonnable... Mais là c'était trop. Qu'on cherche à profiter d'elle, soit. C'était une chose normale, dans l'ordre des choses. Mais qu'on la prenne pour une conne de bout en bout alors qu'elle avait patiemment appuyée un raisonnement d'apparence cohérente pour les misérables vers qui peuplaient les Vieux Monde, pour se voir foutre à la figure une réponse complètement hors propos.... Quand c'est marre c'est marre.

"Tu m'écoutes quand je te parle ? Je n'ai rien à prouver puisque les faits parlent d'eux même. Et maintenant tu vas m'obéir espèce de sale petite...."

"Non. Oublies ça en fait...." fit la voix avant de retourner se terrer au fin fond de la conscience de la non morte.

Les canidés péniblement "relevés" et soumis à son contrôle total, leur côté animal complètement écrasé pour ne laisser que des marionnettes qui, telles des poupées de chiffons, seraient soumises aux désidératas arbitraires de leur nouvelle maîtresse, furent prestement intégrés à l'ost non-mort, dédié à la destruction des ennemis de Lucy et ses fantaisistes objectifs, tous fantasques et horribles qu'ils soient.
Cette nouvelle force à ses ordres, la fille de la nuit poursuivit son exode vers l'inconnu, dans la recherche de quelque puissance à soumettre à sa puissance.
Las, cette steppe herbeuse qui la narguait était dépourvue de toute présence intelligente à souffrir et faire souffrir. De l'herbe, de l'herbe et encore de l'herbe à perte de vue, quelques ruisseaux, ceux là alimentant les marais plus bas qu'elle avait traversée et survolée, du gibier, à gambader et brouter... Mais rien qui ne semblasse l'attirer particulièrement, car que faire de boucs, chèvres et autres animaux de petit gabarit dépourvus de dents aiguisés, de crocs tranchant et de cuir épais ? Bien peu de choses, lui venant à l'esprit.

Et, de progresser toujours en Ouest, Nord-Ouest, pour finalement arriver... Face à la mer. Face à une mer déchiquetée, des rochers habillant les plages de leurs dos ronds ou bras en pics, violents contours destinés à déchirer la coque des navires assez imprudents pour venir accoster par ici. Une mer qui venait s'écraser sur des plages de galets, sans cesse fouettés par ces flots bouillants, battus par des vents impitoyables, qui manquèrent d'envoyer la non morte et sa "monture" virevolter aux quatre vents, lorsqu'une rafale soudaine les déstabilisa. Et de manquer d'aller s'écraser sur une falaise ou immense colline rocheuse recouverte de verdure assez résistante pour ne pas périr du bombardement constant d'eau salée, venant s'écraser lourdement sur la végétation, laissant, la bruine passée, pour seul présent, que du sel, ce poison au vivant. Et le vent, qui venait vous arracher toute créature ou plante trop faible pour résister à ses coups, qui battait sans cesse la roche !
Bref, la non morte était parvenue à l'autre bout de l'île où le navire s'était échoué. Une île visiblement bien dépourvue de vie, puisque Lucy n'avait toujours pas croisée de bourgade où se faire les crocs. Une île peuplée de barbares, diablement peu nombreux. Il faut dire que dans l'arrière pays marienbourgeois elle serait déjà tombée sur au moins une dizaine d'exploitations agricoles dans les zones les moins densément peuplées. Mais ici....

Estimant avoir plus de chance en s'éloignant des marais, elle poursuivit sa route en direction du Nord, longeant la côte en continuant de battre des ailes, se méfiant également des soudaines poches d'airs et rafales impromptues de vent, tout en gardant toujours ses loups à portée "de main", afin que le contact nécromantique ne se brise soudainement et que les créatures.... Échappent à son contrôle ? Elle ne savait pas trop ce qui se passait lorsque cela arrivait, mais l'Impérissable lui avait dit que ça pouvait poser problème donc bon, dans le doute, mieux valait ne pas prendre de risques ?

A force de battement d'ailes, la non morte parvint enfin en vue, au lointain, d'un genre de village primitif. Enfin un signe de civilisation, aussi arriérée qu'elle soit, où elle pourrait apaiser sa soif de sang, se délecter du cris des innocents crevés et martyrisés sous ses pieds, et se repaître de leurs souffrances, pour son plus grand loisir.
Car après l'effort, le réconfort. Et il fallait avouer que de l'effort elle en avait fait, depuis qu'elle avait quittée Marienbourg.
Et ici, pas de canons ni de maudites arquebuses. Que du péon misérable, certainement aussi mal dégrossit que ces arriérés de paysans bretonniens qui venaient empuantir les ruelles de sa belle ville natale.Qu'allaient donc pouvoir faire ces misérables face à l’rire de son ost ? Rien, si ce n'était que la supplier de leur accorder quelque pitié. Car elle leur était supérieure. Elle était un loup, à la tête d'une meute, tandis qu'ils n'étaient que des moutons.
Ou alors elle pouvait tout simplement exiger leur soumission, qu'on lui livre leur or, leurs hommes et leur bijoux, et elle leur accorderait la vie sauve, nouvelle suzeraine bienveillante et miséricordieuse qu'elle était. Ça ou tout autre chose qui lui venait en tête. Le choix était sien, elle était libre de faire ce qu'elle voulait, de tout façon, cette trentaine d'hommes et de femmes qu'elle observait au loin, à travailler quelques champs de blés ou tisser de gros paniers ne pouvait opposer quelque sorte de résistance organisée et efficace à son ost.
C'allait être une affaire rondement menée.

Lucy Trend · Message par **Lucy Trend** » 02 avr. 2021, 19:02

Les choses avançaient lentement, j'avais enfin pu ramener plus de loups de mon coté malgré la perte de l'ours. Mais ce n'était pas grave, l'ours était de base trop lents, bien que ça mort... ça deuxième mort plutôt, n'est pas servi a grand chose ci ce n'est trouve un être étrange. Cette rencontre d'ailleurs n'avait elle même pas servis a grand chose et finit simplement par être mise dans un coin de ma tête sans y tenir plus d'importance. J'avais d'autre priorité bien plus importante et a peine les loups ramené que je repris mes recherches.

Ces recherches d'ailleurs n'allaient pas être prolongé encore très longtemps car je sentais que la pression des liens que j'avais avec mes animaux était devenu de plus en plus fort. Je n'allais donc pas jouer avec le feu et prendre trop de créature. Les créatures les plus rapide serait privilégié... encore une ou deux, mais pas plus. Il faudrait peut être trouver un moyen d'augmenter ses liens... peut être grâce a l'aide du Vampire... ou une autre aide.

Je vins continuer ma recherche, sans vraiment faire attention au temps ni a la distance, je n'avais qu'un seul but, trouver encore quelque créature pour retourner au navire et reprendre mon attaque. Mais cette fois, il faudra changer de stratégie... mais rester le plus rapide. Cependant, qu'importe ce qu'était cette endroit, il était bien vide. Des plaines, des marais, quelque forets... et beaucoup, beaucoup de caillasse. Un sol étrange... mais que je ne pouvais plus sentir avec mes pieds adorés... Pour l'instant, je l’espérais.

Cependant, je vint enfin trouver quelque chose de très intéressant, un village... et un village cette fois ci bien vivant, pas comme l'autre qui a tenté de me tailler en pièce. Celui ci était habitant par un petit nombre d'habitants... une trentaine avec peu d'habitation. C'était bien plus un hammeau perdu dans la nature qu'un vrai village... et peut être une opportunité.

Mais une opportunité pour quoi ? Car il ne fallait pas se lancer dans un bourbier qui me ferrait perdre plus que je ne pouvais gagner ici. Car d'ailleurs, qu'avais je a gagner ? Les gens ici était certes de simple paysan qui pouvait sûrement tomber bien vite. Cependant si je remarquait plus tard qu'il avait une mauvaise surprise pour me repousser voir pire. Du coup, il valait mieux quand meme prendre un peu de temps pour réfléchir sur quoi faire.

Certes je pouvais bêtement m'attaquer au village mais je devais bien admettre que cela n'apporterais pas forcement grand chose de plus. Mais avec tout ce qui c'était passé, j'avais besoin d'un peu d’entraînement pour pouvoir prendre par la suite le navire. Je vins donc me cacher non loin avec ma petite troupe, observant les lieu a la recherche de tout élément pouvant être intéressant et surtout dangereux. Mais l'endroit semblait plutôt tranquille. Famille, enfant, vieillard, des champs.

Cependant, malgré l'effet de surprise que j'avais sans aucun doute, j'allais attendre la nuit pour frapper. Cependant, qu'elle allait être le plan d'action ? Lancer un assaut pour mettre le village a feu et a sang ? Je n'étais pas sur que cette stratégie marcherait pour le navire. Non j'allais plutôt essayer la discrétion, jusqu'à être bien a l’intérieur du village pour tuer ceux qui représenterait un danger.

J'allais donc tenter de m'infiltrer dans les maisons, pour attacher les enfants dans leurs sommeil. Quand au parent, eux ils seront trop dangereux donc tué. Enfin, bien évidement, jusqu'à ce que je me fasse découverte et dans ce cas la, autant tué tout ce qui résiste et ceux qui veulent se rendre et bien... pourquoi pas les épargnés... la vie de quelques otages en échange de mes pieds par exemple.

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