[Annexe] Scragga - État du Nordland

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[MJ] La Fée Enchanteresse
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[Annexe] Scragga - État du Nordland

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Le Nord-Ouest de l’Empire
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La province du Nordland n’est pas la région la plus pauvre de l’Empire, mais elle a subi de plein fouet le Déluge d’Archaon qui s’est déchaîné sur elle il y a quatre ans de cela. Terre maritime et commerciale, ses côtes ont vu leurs châteaux assiégés et détruits par des pillards de Norsca. Si les forces du Chaos se sont concentrées sur le Middenland voisin, les stigmates de la guerre sont encore très palpables…

Au fond de la forêt des Ombres, les Araignées Géantes sont légion. Dans des forêts si profondes que les hommes ignorent tout de ce qui peut s’y cacher, les Gobelins des Forêts sont devant une immense opportunité : Alors que les Zoms et les Truk’Cornus se sont entre-tués, de nouveaux terroirs de chasse et de rapine se sont ouverts à leurs vilaines pattes. Mais si les Gobelins sont dynamisés, leur plus grand ennemi demeure eux-mêmes.
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Légende :
Cercle violet : Zone de campement actuelle des Rôdeurs des Branches
Cercles roses : Dernières zone de campement connues des Mille-Pattes (Nord) et des Kass’Noix (Sud)
Triangle orange : Dernière zone connue d’un morceau de Harde d’homme-bêtes

Échelle :
Environ 110 miles séparent Middenheim de Salzenmund. Cela représente un voyage qui dure entre quatre (Coursier à cheval) et neufs (Marchands voyageant à pied) jours, pour une moyenne de six-sept. Ça sera difficile pour moi d’offrir une échelle plus précise, tellement les cartes sont variables tant en taille qu’en difficulté du terrain ou ennemis que tu peux rencontrer.



« L’Serment d’la Loyoté » : La Confédération des trois tribus Gobos

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Ils rôdent dans les branches… Ce sont les Rôdeurs des Branches…
Oui.



Les Gobelins sont persuadés d’avoir toujours habité la Forêt des Ombres. Étant donné que leurs matériaux sont majoritairement périssables, seul un archéologue d’Altdorf a tenté de produire à l’Université des rapports archéologiques sur leur peuplement — le conseil des prud’hommes d’Altdorf, très inquiet, a gentiment proposé à ce professeur de bien vouloir prendre un congé sabbatique, étant donné le peu de sérieux de son étude. Nous admettrons donc volontiers que les Gobelins ont raison de dire qu’ils ont toujours habité la Forêt des Ombres.
Tout le long de la ligne de démarcation entre le Nordland et le Middenland, dans ce qui était autrefois le comté de la Drakwald, les tribus de Gobelins ont profité du désengagement des forces humaines pour prospérer. Des collines Brumeuses jusqu’à la Fosse Noire, les Gobelins de la Forêt peuvent librement chasser, et dresser les araignées géantes qui se reproduisent en quantité dans des massifs montagneux et jusque dans les bourbiers. Mais si les Gobelins de la Forêt sont volontiers prédateurs, ils peuvent aussi se révéler être des proies : dans l’ombre des forêts vivent quantité de loups (Certains qu’ils tentent de dresser), d’ours, de créatures mutées et surtout d’Hommes-Bêtes, qui sont leurs voisins traditionnellement ennemis.

Les Gobelins qui nous intéressent se situent au sud des Monts d’Argent et des Collines Brumeuses : au nord de la Grande Route du Nord, artère commerciale vitale aux provinces septentrionales de l’Empire, ces Gobelins-là sont beaucoup plus en danger que leurs cousins du sud du Middenland ou de l’ouest de l’Ostland ; beaucoup plus proches des communautés humaines établies (Et notamment des grandes villes de Middenheim et Salzenmund), ces Gobos pillent beaucoup plus, beaucoup plus sournoisement, mais prennent aussi davantage de risques.
Les Gobos n’aimant pas les risques, ils ont décidé il y a quatre ans, quand il y avait beaucoup trop de Truk’Cornus dans le coin, de s’unir pour former une petite confédération de tribu. On la nomme « la Loyoté », mot bizarre et étrange qui ferait référence à un traîneau fétiche du chef Ghopa.

Les trois chefs qui ont prêté serment de pas se taillader dans le dos étaient alors les suivants :

Ghopa, de la Tribu des Mille-Pattes : Plus d’une centaine de Gobos, connus pour leur dévotion fanatique envers le culte de la Régné, au point de ne même plus prier Gork et Mork.
Nobstabba, de la Tribu des Kass’Noix : Moins d’une centaine de Gobos, connus pour leur violence et leur pugnacité au combat (Selon les standards Gobelins, donc très peu élevés…) qu’ils entretiennent grâce à une boisson magique concoctée avec des plantes, de la salive de grenouille, et du venin d’araignée.
Braggit, de la Tribu des Rôdeurs dé Branches : Environ deux cents Gobos, la plus puissante tribu de la confédération, surtout grâce au bagout et la sournoiserie de Braggit qui a toujours su flairer les bons coups (Et éviter d’attaquer les proies trop grosses pour lui…)

La Loyoté vit actuellement un âge d’or. Malgré les lourdes pertes qu’ils ont subi en s’amusant à attaquer des Norses durant la Tempête du Chaos, ils ont aujourd’hui de nombreux horizons qui s’ouvrent à eux à cause de la déliquescence de la région. Mais ils ont un ennemi mortel : Les Elfes de Laurelorn, tout voisins. Les Gobos ont naturellement peur, très peur des Elfes, et Nobstabba et Ghopa ont de nombreuses fois fait savoir leur envie d’émigrer ailleurs lorsqu’ils auront assez pillé et rassemblé d’araignées pour être une force conséquente — ils souhaiteraient partir vers l’est ou le sud. Seul Braggit les a tenus dans le coin, car il était persuadé d’avoir un plan pour bien tuer ces p’tits maigrichons aux zoreilles pointues…

La Loyoté se réunit à chaque début de saison devant le traîneau de Ghopa, perdu au centre de la forêt. Les trois chefs parlent librement de comment qu’ça s’passe dans leur tribu, s’offrent des conseils entre chefs, et règlent les conflits entre les Gobos dont ils sont en charge — même s’ils ont juré de ne pas se poignarder dans le dos, il arrive que les Gobos soient en forte concurrence pour des terroirs de chasse ou des araignées géantes qu’ils se disputent.



Des factions adverses et rivales dans la région d’ex-Drakwald : « Les Truks qu’on Bute »




Outre les Gobos de la Forêt cousins (Il existe d’autres confédérations, dont la plus importante est celle qui contrôle la Fosse Noire au sud-ouest du Middenland), trois races ennemies se disputent la région, avec des tas de sous-factions qui sont difficiles à percevoir à l’intérieur…



Les Zoms


Souffres-douleurs préférés des Gobs, les satanés Zoms sont les proies favorites lorsqu’il s’agit d’aller piller, car ils portent plein de fer et de métal (Dont les Gobos des Forêts manquent cruellement), de la nourriture, et de zolis tissus qui permettent de se parer pour être tout beau, même si les Gobos des Forêts préfèrent être nus et couverts de plumes.
Les Humains ont reçu une bonne raclée pendant le Déluge, mais ils restent importants et concentrés dans des villes imprenables. Les Monts d’Argent sont importants pour eux, car, comme leur nom indique, il y aurait des mines avec du métal précieux avec lequel ils commercent. Oldenlitz, Grafenrich ou Norderingen sont des exemples de bourgades riches et plutôt bien peuplées, mais qui pourraient être prises d’assaut avec plus de forces et de peaux-vertes à sa disposition. Autrement, les Gobos préfèrent attaquer des villages, des camps de bûcherons et de trappeurs, ou des caravanes qui passent près de Middenheim.

Les Zoms du coin semblent être séparés entre deux grands groupes, ceux du Nordland, et ceux du Middenland. Pourtant, ils se ressemblent, à ce demander pourquoi ils se détestent tant…


ImageTheodoric Gausser, Grand-Baron du Nordland, Prince de Salzenmund, Seigneur de Laurelorn, Duc de Marienburg, « la Terreur des Norses », est un héros du Déluge d’Archaon, et pourtant un seigneur des plus impopulaires de tout l’Empire.

Un chevalier de basse extraction (Il n’est capable de remonter son arbre généalogique qu’à la troisième génération…), il s’est élevé grâce au service dans la mesnie des barons du Nordland de la famille Nikse. Par sa témérité au combat, il est devenu maréchal du Nordland, et a éprouvé les plus dures escarmouches durant la Tempête du Chaos — mais c’est aussi à cette époque que le baron Werner Nikse est tombé au champ d'honneur, laissant sa fille aînée propulsée régente durant une période très mouvementée.
Immédiatement après la guerre, Theodoric Gausser est parvenu à séduire la-dite fille aînée, récemment veuve, et à l’épouser pour s’emparer du Nordland. En mettant la main sur le trésor grâce à ses soldats, et en gardant en sa possession le croc runique de Werner Nikse, il est devenu de fait le grand-baron du Nordland. Pour assurer sa position et éviter une plainte devant les Primes Électeurs, il a contracté des emprunts à des banques Tiléennes, et a rincé d’argent ses adversaires. Puis, en seulement quatre ans, alors qu’il est dénoncé par la moitié de sa noblesse, il a fichu une pagaille immense dans toutes les relations impériales :
Il a renouvelé la vieille revendication des Nikse à la couronne du Westerland (Entraînant sa propre condamnation à mort par contumace par le Stadsraad de Marienburg), revendique une moitié de l’Ostland, une moitié du Hochland (Obligeant Balthasar Gelt à intervenir en personne pour transformer tout son or en plomb…), et offert de nombreuses garanties aux Elfes de Laurelorn, abandonnant ainsi à leur sort les colonies de bûcherons que Werner Nikse avait agressivement encouragées à s’installer le long du fleuve Demst.

Theodoric Gausser aurait dû depuis longtemps être déposé ou assassiné. Mais il est encore là, il respire encore, et malgré son agressivité dans toutes ses décisions, il reste toujours l’homme fort du Nordland. Surtout, il a hérité d’une arme terrifiante : C’est dans ses ports à lui que se tient le fleuron de la marine Impériale, et il est parvenu à virtuellement la subtiliser à Karl Franz. Personne ne sait ce qu’il compte faire avec des galions flambant-neufs et truffés de canons.

D’un premier mariage qu’il a entretenu très jeune, il a enfanté une jeune fille. Alors qu’elle n’a aucune goutte de sang Nikse, Gausser s’acharne à la faire reconnaître par ses pairs comme l’héritière légitime du Nordland.


ImageBoris X Todbringer, Grave de Middenheim, Grand-Duc du Middenland, Prince de Carroburg, Protecteur de la Drakwald, Gardien des Monts du Milieu, « l’Aimé d’Ulric » est le deuxième prince le plus puissant de tout l’Empire, et le rival le plus important de l’Empereur Karl Franz.

Un chef de guerre brillant, connu pour sa haute stature et son audace au combat, les pamphlets du sud de l’Empire aiment le faire passer pour un Ulricain semi-sauvage, barbare à souhait, et porté sur la boisson. Il n’en est absolument rien : Todbringer est un noble compétent, prudent, qui cherche à équilibrer les factions de ses différents territoires. Il est un protecteur des mages de Middenheim, des intérêts de l’Église de Sigmar et de l’Ar-Ulric (Il semble chercher à les équilibrer sans devenir le pantin de l’un ou de l’autre), et des différents Bürgerrat (Conseils municipaux) du Middenland. Si on ajoute à ce portrait glorieux qu’il est un descendant par branche collatérale de la famille von Bildhofen, dont est issu l’illustre Empereur Magnus, tout semble réunit pour faire de Boris un véritable candidat à la succession impériale, au grand effroi des Reiklander.

En attendant d’en arriver là, Boris a des soucis avec son voisin Theodoric Gausser. Car Boris a lui aussi épousé une Nikse : son actuelle épouse est une fille cadette du vieux baron Werner, et si l’ancien maréchal du Nordland a réussi à sécuriser de manière expresse son emprise sur Salzenmund, la nouvelle aurait plongé Boris dans une colère infâme. L’idée d’une guerre entre le Nordland et le Middenland provoque la terreur chez certains nobles et marchands impériaux — alors que d’autres voudraient justement encourager ce conflit pour occuper le Nord de l’Empire et éviter qu’il ne s’allie et se reconstruise…

De plus, de mauvaises rumeurs sont colportées sur la santé du grave Boris. Durant le Déluge d’Archaon, il a en effet perdu un œil, arraché par le cruel Khazrak, un cheftain Homme-Bête qui est son grand rival de toujours. Boris serait devenu obsédé par ce monstre, et dépense des sommes folles pour envoyer des éclaireurs et des chasseurs à sa recherche. Une rumeur récente raconte qu’il aurait dépensé une somme colossale pour que Markus Wulfhart, le grand veneur impérial en personne, se déplace et lui vienne en aide.



Les Gran’Zoreilles



Les Gran’Zoreilles de la Lolorne sont d’autres abrutis qui proclament avoir toujours habité leur forêt, bien avant les Hommes-Bêtes, bien avant les Zoms, et surtout, bien avant les Gobos. Pour le prouver, ils habitent dans de gros châteaux en ruine tout blancs et tout fins, et gardent leur périmètre par de la magie, des pierres bizarres qui brillent, et des méchantes dryades qui attaquent ceux qui voudraient habiter par chez eux.

Les Gran’Zoreilles de la Lolorne sont terrifiants. Les Gobos ne supportent pas de devoir les affronter, et sont prompts à s’enfuir en criant lorsqu’ils aperçoivent leurs éclaireurs. Mais voilà, ils ont plein de forêts, beaucoup trop de forêts : Les grandes Régnés adoreraient grimper sur ces branches, et peut-être que le lieu serait merveilleux à piller…

ImageMarrisith, Reine des Eonir, est la sale maigrichonne qui dirige les grandes oreilles.

Arrière-petite-fille de Maruviel, qui fut nommée dirigeante de Laurelorn au temps de la Guerre de la Barbe, elle est en ligne directe une descendante d’Aenarion lui-même, le tout premier roi Phénix. Tout ceci serait bien glorieux si seulement les Elfes d’Ulthuan, à des lieues de là, en avaient quelque chose à faire.

Elle dirige la Lolorne avec l’aide d’un Haut-Conseil. Les Gobos savent en fait très peu de choses sur elle, à part qu’elle est laide, bien trop grande (Comment est-ce possible d’être grand comme ça?), et qu’elle est servie par un tas d’arbres qui bougent et qui sont très violents. Mais Braggit était persuadé qu’il pouvait, on-ne-sait-trop comment, chercher des noises à elle et à son tas de maigrichons qui vivent tout au fond de la forêt…


Les Truk’Cornus



Créatures du Chaos, les Truk’Cornus sont des mélanges de zoms avec des zanimaux. Ils n’ont aucun sens, mais ils sont dangereux car ils sont violents, prédateurs, destructeurs, et insufflés d’une sale magie noire que les chamanes doivent concurrencer. Les Gobos et les Cornus se détestent, notamment car ils chassent les mêmes proies et veulent ravager les mêmes villages de zoms. Mais en étant deux forces du chaos et du désordre, ils peuvent parfois trouver des arrangements ponctuels… Chacun cherchant à trahir l’autre à la première occasion.

Suite au Déluge, les Cornus ont eu leur cul botté. Alors qu’ils s’étaient réunis en puissantes hardes géantes, époque à laquelle ils ont tué pas mal de Gobos, ils ont été pourchassés sans relâche, jusqu’à aujourd’hui encore, par des tas de Zoms bizarres de toutes les couleurs. Ils se sont fragmentés en hardes aujourd’hui minuscules, que les Gobos peuvent librement assaillir…

ImageKhazrak le Borgne était le Seigneur des Bêtes le plus puissant et le plus redouté de toute la Drakwald. Il s’est amusé un long moment pendant le Déluge, à faire se pisser de trouilles tous les zoms du Nordland et du Middenland. Mais voilà, il s’est fait bien botter le derrière, et depuis, il a totalement disparu des forêts, probablement qu’il se planque quelque part au fin fond des bois…

Sa grosse harde géante s’est scindée en des dizaines et des dizaines de mini-hardes soumises à des petits chefs qui veulent récupérer des femelles et du butin. Ça fait peine à voir. Mais s’ils sont plus nombreux, ils sont aussi plus désespérés, et donc très dangereux.

Khazrak lui-même n’est pas à sous-estimer. Même s’il est porté disparu, il reste un sacré truc bien puissant avec des grosses haches. Si les Gobos tombaient sur lui par hasard, il vaudrait mieux savamment l’éviter… Ou le poignarder très lâchement dans le dos tant qu’il est encore faible.
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