[Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

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[MJ] La Fée Enchanteresse
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[Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Lundi 11 octobre 2280.
8h15.
Dreux, Duché de Normandie.
9°C, nuageux.




Les yeux de Thomas s’ouvraient lentement en entendant la radio de la chambre d’à côté. Il n’y avait pas de bonnes radios de ce côté-ci de la Normandie ; Le long de la Seine, des antennes-relais permettaient de diffuser « Paname-Radio », qui était sans aucun doute la plus populaire à travers la Normandie. Si Charles Trenet et Édith Piaf commençaient à courir le haricot, on pouvait compter sur l’émetteur d’Allouis dans le Cher pour diffuser du rock américain d’un temps révolu ; mais ses ondes n’arrivaient pas jusqu’à Dreux.
Il fallait donc compter sur la station « l’Angélus », qui aimait bien diffuser constamment des chants grégoriens et des sermons de prêtres à travers l’Europe. En ce moment, il entendait distraitement dans le bourdonnement de ses tympans à peine réveillés qu’un certain Padré Giorgio, du diocèse de Trieste, parlait de la nécessité du partage et de la générosité.
C’était loin, très loin d’ici, l’Italie. Il ne la connaissait que via les cartes postales d’avant le Déluge, et les quelques marchands à long cours qui étaient nés sur l’Hellespont ou dans l’Utique Africaine.

Il avait du mal à se lever. Il faisait froid dans sa chambre. On lui avait offert une bouillotte pour dormir, car le taulier de l’auberge lui avait prévenu qu’il n’y avait pas de chauffage et que le bâtiment était fort mal isolé. Il avait pu se coucher à l’aise, mais maintenant que la bouillotte était froide, il devait subir le vent provenant d’une fine fenêtre à simple vitrage – le fait que deux cents ans après l’apocalypse, on ait recommencé à fabriquer du verre était déjà une preuve de développement en soi. Pas forcément de quoi se plaindre.

Thomas trouva le courage de sortir de ses draps. Il laça ses rangers à ses pieds, et jeta son gros manteau en peau d’hase géant sur le dos pour se réchauffer, avant de pouvoir s’approcher du baquet d’eau froide qu’on avait placé dans ce qui était une salle de bain, dans l'ère précédent l'instant où les Anges de Dieu déchaînèrent le Feu sur la Terre des hommes.

C’était devenu sa nouvelle vie de jeune homme. Le métier de courrier était peut-être une des professions les mieux payées du nouveau monde ; c’était un travail dangereux, immensément risqué, et qui en même temps ne nécessitait pas des qualifications très élevées. Savoir courir, enjamber des ruines envahies de mutants, prendre un cachet de Rad-X de temps en temps, tuer, s’il le fallait – il n’y avait pas que des gens sympas sur Terre, quand bien même les paysans Normands trop habitués à être protégés par de grands guerriers en armures assistées pouvaient bien le penser.
Alors, tout juste descendu après avoir accompli un assez lucratif Avranches-Thiberville (Qui s’était fort bien passé : le plus grand danger avait été une meute de Radcaniches qui furent éloignés par l’intervention salvatrice d’un preux chevalier, chez qui Thomas avait pu en plus passer la soirée), voilà qu’on lui avait remis deux cents deniers ducaux, de la bonne et vraie monnaie d’argent, rien à voir avec les anneaux de canettes qu’utilisent encore les Parisiens, ou le papier des Grandes-Flandres. De quoi se faire un bon sort, s’acheter de la vraie nourriture, et s’amuser aux cartes.

Mais l’argent on en a jamais assez. Alors, comme à son habitude, il repartait sur les routes pour chercher de quoi gagner sa vie.

C’était la vie de courrier.



« Prions donc, mes frères, dans cette vue; Rappelons-nous lors du Déluge, la manière avec laquelle Dieu est venu devant les Preux, qui hurlaient dans un chœur solennel : Qu’Il nous donne la force et les moyens de massacrer, de détruire nos ennemis, de rendre le mal pour le mal, demandons que le feu du ciel vienne écraser, pulvériser ceux qui ont occasionné un si funeste désastre, attiré sur nous un fléau si affligeant et si destructif…
Mais prions aussi Dieu qu’Il accorde la grâce de la persévérance à ceux qui dans ces temps malheureux et ces conjonctures fâcheuses ont eu le bonheur malgré les difficultés de conserver la foi de leurs pères.
Prions-le de changer le cœur de ces impies qui l'ont si injustement outragé et troublé son Église, de les ramener à la voie de la justice et de la vérité en leur faisant la grâce de connaître et sentir leur faute pour en faire pénitence et en obtenir le pardon. Prions Dieu qu’Il daigne rétablir la paix, la justice et la religion et l'ordre dans mon infortunée patrie; prions Dieu qu’Il soutienne et conserve son Église qui souffre dans le temps fâcheux de la défection de ses enfants. Prions Dieu, mes frères, qu’Il ait pitié de nous-mêmes et qu’Il nous préserve de tout mal, de tout danger et surtout du malheur de perdre la foi. Demandons-lui que son saint nom- »




La ville de Dreux ressemblait à toutes ces petites villes que Thomas n’arrêtait pas de traverser en Normandie. Elle n’était pas grande : Quelques centaines d’âmes vivaient ici, sous la surveillance d’un chevalier et de sa garde de gendarmes qui occupaient un gros beffroi de pierre construit au milieu de la ville. Le temps avait détruit le paysage, et les hommes l’avaient remodelé. On avait détruit les pavillons, les lotissements, les anciens magasins de fringues ou les agences bancaires. On trouvait encore les restes de ruines pillées par les récupérateurs il y a des décennies. On pouvait encore voir les affiches de propagandes rappelant que le soldat chinois était un ami, les avis de couvre-feu militaire, et les pans de murs sur lesquels on avait taggé des symboles de paix, et des « La Résistance Vaincra ! » héroïques aux côtés des « Crevez sales jaunes ! » qui embarrassaient une âme qui avait apprit l'importance de la fraternité entre les hommes…
Et ensuite, les paysans étaient venus. Avaient utilisés les murs de plâtre et de pierre pour se construire des étables et des chaumières. Avaient arraché le sol d’asphalte pour y dévoiler de la terre à labourer avec la charrue tractée par des brahmines, ou constituer des pâturages où commençaient à paître des ovins cornus et des lapins géants aux grandes dents. Et tous ces gens, qui travaillaient durement, dans le froid, pour avoir du bon grain et de la bonne viande, ils vivaient dans l’ombre d’une église de bois et de marbre, au clocher qui résonnait jusqu’à leurs parcelles qui avaient été arrachées aux Goliaths, aux Mouchams, aux Goules sauvages, par l’adresse à l’épée de guerriers à cheval, ou leurs balles de revolvers Manurhin chambrés en .357.

La civilisation était revenue en Normandie. Médiévale. Féodale. Impitoyable. Intolérante. Mais une civilisation quand même.

Thomas était sur son cheval. Il remontait lentement la Nationale 12, rencontrant des vieilles carcasses de voitures où les récupérateurs avaient arraché le pare-brise, les portes, les roues et les essieux depuis fort longtemps. Il emprunta l’échangeur d’une ancienne zone commerciale où les vieux fast-food avaient eu leurs toits démolis à coup de mortiers, probablement car l’endroit devait servir de base à une bande de bandits de grands chemins alors que les Ducs ramenaient l’ordre sur leur territoire ; Il croisa une petite fille de neuf ans, qui portait un agneau dans ses bras. Elle lui fit un grand sourire et lui demanda ce que ses tatouages signifiaient. Tout le monde lui demandait ça tout le temps.
En entrant dans la ville, il passa devant un vieux prêtre en soutane qui se soutenait avec une canne. Thomas se signa, ce qui fit sourire le vieux prêtre qui l’imita en inclinant la tête.

« L’Ange Raphaël te sourit, sauvé par le Seigneur. »

Et il reprit sa route d’un pas titubant.

On devait bien vivre à Dreux. On devait avoir de quoi manger, de quoi se réchauffer – mains certainement pas grand-chose pour s’amuser. On était à la limite de la frontière avec la Normandie, un réseau de bastions et de châteaux-forts militarisaient la zone à une ou deux petites heures de marche. Ce n’était pas comme Rouen, avec ses cabarets, son casino, et ses jolies filles et beaux garçons qui incitaient à boire du vin clairet de Bourgogne et de la liqueur de Calédonie.
Et ce n’était certainement pas Paris.

Thomas alla trouver le relais le plus proche de la FNEC. Ils avaient des agences dans beaucoup de grandes villes, mais en Normandie, ils étaient plus qu’omniprésents. Leur siège social à Rouen était un immense bâtiment avec un rez-de-chaussée et deux étages, possédant de nombreux hangars et entrepôts. Ici, il trouva bien le symbole de son entreprise – un magnifique Fennec chassant. Mais le bâtiment ne vendait pas trop du rêve. On aurait dit une simple petite maison, avec, il est vrai, une grange à côté qui devait servir à entreposer le matériel et abriter les bêtes des caravanes.
Thomas s’en approcha. Un petit blondinet en fin d’adolescence était en train de remettre du foin tandis qu’un solide maréchal-ferrant exerçait son art sur les sabots d’un cheval. Après que Thomas eut montré son contrat d’embauche griffonné sur un vieux parchemin jaunâtre, on le laissa accrocher son sommier à un piquet, afin que la monture puisse se restaurer. Thomas approcha de la porte de la petite maison de l’agence, toqua et ouvrit.

Derrière un bureau, avachi sur une chaise, un homme était en train de se réchauffer auprès des braises mourantes d’un creux de cheminée.



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« Ferme vite mon garçon ! Tu laisses entrer tout l’vent ! »

On aurait dit un trentenaire, peut-être quarantenaire. Tout vêtu avec un gros manteau en cuir de brahmine et une écharpe fourrée, ainsi qu’un étrange chapeau à plumes sur la tête. Il fit signe à Thomas de s’approcher après avoir fermé la porte derrière lui.

« Installe-toi sur une chaise, là.
C’est toi qu’on m’a dit d’attendre ? Tu viens de Thiberville c’est ça ? Moi c’est Jérôme Thierceul, mon frère.
J’ai besoin d’un coursier dare-dare, une affaire à Sens, j’ai le paquet dans mes affaires là, faut que j’aille le chercher dans le bordel…
Tu connais Sens ? »


Thomas ne connaissait pas Sens. Il savait que la ville faisait partie de la « Ligue des Quatre Sœurs », une sorte d’alliance entre quatre bleds de taille moyenne, officiellement pour lutter face aux raiders qui infestaient la Loire. En réalité, c’était plutôt pour résister au Duc de Normandie.
Il était déjà allé à Orléans et à Chartres. C’étaient de jolis patelins où on trouvait des maisons closes, et de la drogue. Mais c’étaient des nids à incroyants, où il s’était pris des réflexions et de mauvaises plaisanteries à cause de sa coiffure et de son maquillage.
Si en Normandie, le culte Apocaliste était très tolérant et aimable envers les « indigènes », la sympathie s’arrêtait là où le domaine du Duc cessait de s’étendre.

« Parce qu’il y a l’abbaye apocaliste de Sens qui a une commande originale. Une sorte de petit composé électronique que des récupérateurs ont trouvé en Bretagne…
C’est pas lourd, pas encombrant, ça tient dans une petite boîte dans une poche. Mais paraît que ça a de la valeur alors ils veulent un service express, pas risquer de perdre le truc en le foutant dans les sacoches d’une caravane…
C’est pas le genre de trucs trop compliqués pour toi, nan ? »
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Reinhard Faul
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par Reinhard Faul »

« Moi c'est Thomas. Sens ? J'y ai jamais foutu les pieds, mais je sais comment y aller. »

Les hommes qui vivaient avant l'apocalypse nous ont très gentiment laissé toutes ces routes et ces panneaux indicateurs. Certaines parties ont été détruites par des glissements de terrain, les ponts sont souvent dangereux, des sales types peuvent t'attendre au milieu, mais bon sang que c'est pratique !
Je réfléchis déjà au trajet que je vais emprunter. J'imagine que je vais passer par Paris. Orléans c'est plein de trous de balle qui vont me faire payer des taxes et des machins. Couper par le Gâtinais, je préfère éviter si j'ai le choix – les bestiole mutantes aiment beaucoup les forêts. La Capitale, ses raiders semblent moins dangereux. J'explique à mon interlocuteur :

« Compliqué ? Naaaan. Je peux le faire en une semaine. Peut être quelques jours de plus si j'ai un pépin en chemin – ça prend du temps de semer des emmerdeurs. »

En réalité, je suis en train de me couvrir au cas où j'aurais l'envie de faire un détour pour... profiter des joies de la ville, on va dire. Des spectacles de danseuses, de la vraie bouffe, des jeux vidéos. J'adore les couleurs vives et les les choses qui bougent, et on trouve ces choses là que dans les grandes villes civilisées. J'en ai plein le cul de bouffer des petites bestioles filandreuses cuites au feu de camp avec zéro assaisonnement ! De me peler le cul la nuit ! L'abbaye apocaliste de Sens m'en voudra pas trop si je traîne un peu avec son bidule électronique... ils arrêtent pas de collecter, de la technologie scientifiquo-bidulière, de toute façon. La majorité du temps on peut même pas comprendre à quoi ils servent.
Le missionnaire qui est venu dans la tribu avait du mal à m'expliquer la différence entre ce qu'il appelle « des superstitions » et l'usage de tous ces machins de toute façon. Je te parle pas des jeux vidéos, de l'eau courante, et des trucs qu'on a déjà, ça ça va, je sais que ça fait rien de fou (même si la première fois que j'ai vu une lampe torche, je l'ai bousillée à coup de hache, j'en ai encore honte).
Il m'a dit qu'on pouvait prévoir la météo, mettre de la lumière partout autour des routes, tuer des tas de gens à la fois, des choses insensés. J'ai du mal à procéder tout ça alors j'ai le même respect pour « les superstitions » que pour la science, comme ça je suis couvert des deux cotés. Je demande au type d'un ton détaché – je veux pas passer pour un bouseux :

« Le bidule électronique, il marche ? Je préfère savoir avant si il fait du bruit, ou ce genre de chose. »

Crainte légitime. On ne compte plus le nombre d'idiots qui sont morts à cause d'une relique de l'ancien monde. Personne ne sait ce qui fonctionne, qu'est ce qui est relié à quoi. On détache innocemment une chaîne dans une usine pour se faire de la place pour passer, et le plafond te tombe sur la figure. On démonte un petit appareil pour récupérer des pièces, et pas de bol il y avait du poison dedans – ou alors ça explose. Je connaissais un type dont le frère avait raconté que un de ses amis avait réussi à rallumer un générateur dans un hôpital, et que ça l'avait tué. Toute la machinerie s'était remise en route, et il a finit sans doute découpé en petits morceaux indigestes. Enfin ce genre d'histoire ça prouve bien qu'on se méfie pas assez.
En fouillant une innocente maison, où même des enfants pouvaient vivre, on peut se tuer cent fois. J'ai appris à identifier certains dangers à la longue, comme les produits ménagers par exemple. Pourquoi ? Leurs contenants s'altèrent, les miasmes se mélangent, et quand tu ouvres la porte de la cuisine pour la première fois en deux siècles, tu tombes sur une poche de gaz mortels. Ils stockaient un paquet de merde partout dans l'ancien temps, et les survivants sont pas assez nombreux pour avoir tout fouiller. Il faut être très vigilant quand on côtoie des reliques d'avant.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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[MJ] La Fée Enchanteresse
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

« Enchanté Thomas. Tu veux boire quelque chose ? Un petit kawa ? »

Du tac-au-tac, Jérôme avait répondu ça lorsqu’il entendit le prénom du courrier. Et voilà que, déjà, il se levait pour s’approcher d’une cafetière au-dessus d’un petit feu de bois, pour lui servir une tasse de chicorée.
Tous les hommes de la FNEC avaient toujours été très amicaux avec lui. La solidarité corporatiste chez les Fennecs était essentielle, même si les relations avec les autres maisons de coursiers étaient plus ambivalentes. Sur le terrain, il était déjà arrivé à des collègues de venir prêter main forte à Thomas s’il tombait sur un pépin, et inversement.
Qu’il ait des tatouages et une coupe à l’iroquoise ne changeait rien. Les Normands avaient été bien bercés par les apocalistes, et indigènes et civilisés vivaient côte-à-côte, commerçant entre eux, se donnant les bons tuyaux sur la bonne terre, se rencontrant lors des fêtes ; de temps à autre, il leur arrivait même de se marier entre eux, sous le regard bienveillant des missionnaires ravis.
Toute cette sympathie s’étouffait sitôt que l’on quittait le Duché. Les habitants des Quatre Sœurs étaient typiquement bien moins accueillants envers ceux qu’ils prenaient pour des cannibales et des voleurs de bétail.

Jérôme donna donc une bonne tasse chaude à Thomas, tandis qu’un sourire gentil se dessinait dans sa barbe touffue lorsqu’il entendait le délai annoncé.

« Ah ! Bah c’est parfait ça ! Oui oui, une semaine c’est déjà plus rapide qu’avec une caravane…
Le truc que tu dois transporter, par contre, c’est… Beh… J’t’avoue que j’en sais pas plus que toi…
Attends, je vais fouiller. »


Il se retourna et alla ouvrir une porte de ce qui devait être une chambre à une époque. Dans cette pièce, Thomas découvrait le bazar inhérent à un bureau de poste : des grosses boîtes en carton débordant de papiers, des sacs jonchant le sol, des colis en préparation ou attendant que quelqu’un vienne fouiller. Tout ça serait sans doute le bonheur d’un raider ou d’un récupérateur peu scrupuleux, et pourtant, Jérôme ne prenait pas de précautions particulières ;
Le vol en Normandie était puni au mieux d’avoir une main arrachée, au pire de la roue. Les Normands se plaisaient à s’imaginer être des gens courtois et accueillants, Thomas savait que ce n’était pas ici qu’on pouvait plaisanter avec la légalité.

« Voilà, c’est ce machin-là ! »

Il revint dans la pièce principale avec un porte-bloc dans sa main droite, et une petite boîte dans la gauche. Posant le bloc sur la table, il lit la feuille accrochée, en fronçant les sourcils.

« Circuit électronique... Je sais pas ce que c’est un circuit électronique… Mais non ça brille pas, ça fait pas de bruit. Tiens, regarde. »

Il ouvrit la boîte en carton, et ainsi, Thomas put voir une espèce de bidule plat, comme un biscuit, mais en tout vert, avec des petites vis de toutes les couleurs dans tous les sens. Ça semblait fragile, car tout autour du carton, on avait mis du papier bulle et de l'aluminium.

« Notes particulières sur la livraison : Ne pas exposer à l’air libre, pas à la chaleur, ne pas exposer aux ondes ou aux radiations… Ah, faudra que tu fasses gaffe avec ça ! Pas de perturbations électromagnétiques… Hmm…
Bon bah tu t’approcheras pas de machins-trucs électroniques d'avant l'Déluge. Ça devrait le faire ! Hé, la paye va être généreuse en plus, pour une semaine de trajet. Rien que pour toi y a quatre cent cinquante deniers de prévu ; ou 18 livres d’or, si tu préfères être payé en or.
C’est la part nette qui revient qu’à toi, mais la FNEC se gave d’une bonne cotisation. Pour ça qu’on m’a demandé de te filer un peu de matériel, pour t’aider. J’ai un peu de matos qui peut t’être très utile.
On m’a dit que t’adorais les armes de mêlée, c’est vrai ça ?
Sucre avec le kawa ? »

Jérôme se leva en laissant le bloc-note à Thomas pour qu’il vérifie tout et qu’il signe. Il se leva ensuite et lui fit signe de le suivre. Les deux hommes entrèrent dans la chambre remplie du bordel, puis s’arrêtèrent devant une grosse grille en fer que Jérôme déverrouilla avec une clé.
C’était l’arsenal du bureau, l’endroit où on trouvait toutes les choses utiles pour affronter les Terres Désolées.

« Tiens d’ailleurs : a priori t’es parti pour y aller tout seul. À cheval tu seras rapide… Mais j’ai une escorteuse qui est au chômage. La caravane avec laquelle elle devait partir voulait pas d’une… Pas d’une tatouée près des Brahmines, c’est en partance pour la Bourgogne et les types là bas sont un peu…
Disons pas trop apocalistes…
‘fin bref, si tu veux lui réserver une part de ta récompense tu peux voir avec elle, elle est équipée et débrouillarde, mais elle se déplace à pince. Si ça t’intéresses, t’es pas obligé. Bref. »


Il ouvrit l’un des casiers, et, avec un grand sourire satisfait, il posa une question :

« Tu sais ce que c’est une barre de Halligan ? »

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Il montrait fièrement une belle barre métallique, cernée de crochets.

« C’est un truc que les pompiers utilisaient avant le Déluge. Un peu lourd, mais c’est super utile. Avec ça, tu défonces des murs, t’enfonces des portes, tu fais sauter des cadenas – peu de trucs peuvent te résister.
Et bien sûr c’est résistant, et ça peut être utilisé comme une arme si t’es dans un pépin. »


Il leva et fit un grand coup dans l’air pour démontrer ça.

« Mais si ça te plaît pas je peux te trouver un truc plus classique – J’ai un joli fauchon, pratique pour découper la végétation, ou creuser dans des crânes. Au choix, tu prends l’un des deux. »

Il posa la barre de Halligan sur une table, et attrapa un fourreau dans lequel reposait un beau fauchon qu’il tendit à Thomas pour qu’il essaye.
On aurait dit une machette, en beaucoup plus gros et beaucoup plus long.

« Je vois que t’as un revolver. C’est bien, toujours utile d’en avoir sur soi.
Tiens, prends un peu de bastos, c’est la maison qui régale. »


Il posa alors à côté, sur la table, trois speedloader de 6 balles de .357 chacun.

« J’ai aussi deux cellules à micro-fusion. T’as pas de fusil laser, mais ça peut t’être très utile si tu tombes sur du matos qui en a besoin – une lampe-torche, un vieux générateur, un minitel quand y a plus de jus… C’est toujours utile.
Et si t’en as pas besoin du tout, tu peux toujours les vendre. Les Parisiens peuvent te filer quelques dizaines d’anneaux pour ça. »


Il ouvrit un tiroir, et posa deux petites seringues sur la table.

« Puis prends des stimpacks aussi ! Ceux-là ils sont périmés malheureusement, mais ça te donnera quand même le petit coup d’adrénaline nécessaire pour t’échapper si t’as un chupacabra au cul…
Puis c’est la fête, prends-moi aussi une tablette de Rad-X ! Tu sais comment ça marche, faut en prendre si tu veux pas te transformer en goule, y manquerait plus que ça… »


Et il posa quatre petits cachets encore dans leur emballage plastique sur la table.
Ses poings sur les hanches, il se gratta l’arrière du crâne.

« Beh… C’est que c’est déjà pas mal tout ça…
T’as assez de fric, assez d’eau assez de bouffe ? La FNEC a un relai à l’Oppidium, station Gare de Lyon, si jamais c’est vraiment urgent c’est eux qu’il faut trouver. »
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Reinhard Faul
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par Reinhard Faul »

« Quatre sucres. »

On peut dire à ce stade que ce n'est plus du café, mais du Nuka Cola. Peu importe. C'est pas comme si le diabète était la première cause de mortalité hein ? Je me lève pour suivre Jérôme et trouver de quoi affronter les vrais danger jusqu'à Sens.
On slalome entre les boîtes en carton et le matériel d'équitation mangé aux mites jusqu'à l'arsenal. Je marche en jetant un coup d’œil sur les feuilles de route – je sais lire, mais l'exercice me prend du temps. On passe une porte grillagée. Tous les avant-postes de la FNEC se ressemblent, alors je ne sourcille pas devant le spectacle : des boîtes de munitions, des flingues à différents stade de décomposition...

Jérôme mentionne une collègue éventuelle ; je lève le nez de la paperasse. Il utilise, avec une délicatesse qui l'honore, le mot « tatouée » pour la décrire. Je réponds :

« Une sauvage hein ? Faut se méfier d'eux, ils sont souvent imprévisibles et cons... mais je serais content d'avoir une autre paire d'yeux à disposition pendant le voyage. Vaut mieux avoir moins de fric que d'être mort, pas vrai ? Je peux la rencontrer ? »

Le pauvre homme a l'air un peu confus par mon mépris pour les sauvages, mais je disais pas ça pour me moquer de lui. C'est vrai qu'on est imprévisible et con. On sait jamais quand ces abrutis vont se mettre à genoux devant une enseigne de crêperie ou un monument en mort en disant que c'est leur Dieu. Franchement, quand je vois ma propre famille vivre à moitié à poil dans la boue j'ai des petits frissons de honte. Les missionnaires qui sont venus ont bien dit que c'était primitif de vivre en chasseur-cueilleur. C'est pas mes mots ! Les leurs ! Alors ça prouve bien ce que je veux dire.

Cette question réglée, Jérôme me tend une arme. Je la soupèse, fais quelques moulinets dans le vide.

« Je vais prendre la barre de Halligan. J'aime bien les crochets. »

Le fauchon serait plus confortable à manier, mais j'ai toujours besoin de ce qui ressemble à un pied de biche. Une porte à forcer, des gravats à déplacer...
Le brave gars me file quelques autres bricoles. Des munitions, des stimpacks, deux cellules à micro-fusion, un peu de Rad-X. Je fourre tout dans mes poches en vitesse avant que qu'il ne change d'avis. Je dis ça, mais c'est par habitude d'être un rapiat, le bonhomme est tout à faire sympathique.

« Merci ! Tout m'a l'air bon. Je remplirai mes gourdes à la fontaine dehors en partant, t'inquiète pas. »

Jérôme me tend mon sucre au café, accompagné de quelques biscuits. On discute aimablement de la vie nocturne de Dreux – qui est minable, par ailleurs. Ça sera pas la même ambiance une fois hors du duché... une autre sorte de sauvage, mais dans une ambiance moins champêtre. T'imagine pas le nombre de salaud qu'il y a là bas. C'est pour ça que je refuse pas un compagnon de voyage, même si il me ralentit. Pouvoir dormir quelques heures sur mes deux oreilles en sachant que quelqu'un monte la garde, ça serait un grand soulagement. Encore faut il que la fille ne soit pas barjot.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Stats :
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For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
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[MJ] La Fée Enchanteresse
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Ajout des cadeaux de Jérôme à l’inventaire.
Jérôme fila la barre à Thomas, puis l’aida à remplir son sac-à-dos. Il fallut faire quelques signatures, mettre un tampon, puis, comme deux bons collègues, ils restèrent là à discuter tranquillement pendant quelques minutes, le temps que le vaguemestre sirote tranquillement son café.

« Ma coursière se trouve dans l’auberge ; Anne-Sophie c’est son nom de baptême, mais elle préfère qu’on l’appelle Klervi, c’est son nom de quand elle vivait en Bretagne.
C’est sympa de ta part d’accepter de la prendre – j’aime pas laisser un de mes collègues au chômage, surtout qu’elle est vraiment douée. »


Beaucoup d’entreprises prônaient des valeurs bien hypocrites, en déclarant qu’ils sont « comme une famille » ; Chez les Fennecs, ce vœu pieu était bien réel. Venus de tous les horizons, parfois même bien loin de la Normandie, la FNEC traitait très bien ses employés, et ensemble, ils formaient une véritable corporation unie férocement – Thomas cotisait pour la retraite d’anciens messagers, et savait que si un jour il perdait une jambe ou devenait trop vieux, il y aurait toujours un Fennec pour veiller sur lui. Dans la Fondation, on se mariait beaucoup entre employés, et il arrivait souvent qu’on devienne postier car papa et maman l’étaient avant soi-même.

« C’est sympa comme tout Dreux, mais c’est pas trop une ville pour les jeunes. Moi j’aime bien parce que je peux passer mes journées de congé à chasser dans le coin. Y a de beaux terrains à Goliath. »

Au moment de partir, Jérôme serra chaleureusement la main de Thomas, tout en l’assurant qu’il ferait brûler un cierge à l’église pour lui, de manière à ce que des Anges et des Fées puissent le surveiller.
Il ne restait plus à Thomas qu’à récupérer son matériel et de filer à l’auberge désignée.



Il était bientôt neuf heures. Tranquillement, Thomas traversa une rue de centre-ville provincial où l’asphalt partait par morceaux. Il contourna une carcasse de voiture cannibalisée autour de laquelle trois gamins en guenilles courraient en criant, en train de jouer à chat. Une dame âgée portait un gros bidon de lait avec ses mains, et fut rapidement aidée par un sergent de ville qui quitta son poste en trottant pour aller la soutenir avec ses muscles plus jeunes. Dans le ciel d’automne, un fanion claquait au vent : le rouge et les léopards du Duché de Normandie.

Il trouva l’auberge dans un ancien café-PMU, où les fenêtres et le plancher avaient été retapés et reconstruits à neuf. À l’intérieur, il y avait une très bonne ambiance : une cheminée avait été construite en arrachant des pans de murs et en virant le chauffage collectif, permettant à des bûches de garder une bonne température. On entendit un gros « clac » – des gens jouaient au billard dans un coin. Une machine électrique vrombissait – c’était un percolateur à piles à microfusion qui préparait des cafés.
Et, plus que tout, on entendait de la musique – un juke-box jouait une vieille chanson d’avant le Déluge.

Au moins, Thomas ne mit pas beaucoup de temps à chercher Anne-Sophie. Et pas seulement parce qu’il n’y avait pas un monde fou dans le bar PMU : Il y avait bien un individu dans la pièce pour trancher au milieu de tous les autres.
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Tout comme Thomas, elle avait une crête – mais beaucoup plus élaborée que la sienne. Si ses vêtements étaient plutôt normaux et à la mode urbaine, son visage, lui, avait été couvert de pigments imprimés dans sa peau. Un mélange d’ocre et de titane pour lui imprimer un motif de larmes. Elle portait un joli tour-de-cou en toile, et dans ses oreilles, deux plumes de Coquatrices dont Thomas reconnaissait bien la signification – c’était la preuve qu’elle avait atteint la puberté et qu’elle était considérée comme une adulte dans sa tribu. Pourtant, elle portait également à ses oreilles une petite croix Apocaliste, prouvant ainsi qu’elle croyait au Messie qui était né puis qui était mort pour sauver l’Humanité. Comme beaucoup de nomades, les superstitions et les religions se mélangeaient.
C’était une cousine. Les « civilisés » avaient la méchante tendance à mettre tous les sauvages dans le même sac, mais elle venait bel et bien de Bretagne, accordant la même signification aux cheveux et aux peintures sur le visage que Thomas. Elle devait venir du côté du Domaine de Logonnah, car les peintures sur son visage étaient dédiées à Dahut, une très méchante Morgan, une sirène tentatrice qui noie les pauvres hommes subjugués à son charme. Ce n’était pas la version de la mythologie des habitants de Logonnah, mais on avait appris à Thomas à craindre et détester ces cousins pourtant si semblables.

En le voyant, Anne-Sophie lui fit un petit sourire et l’invita à s’approcher – elle avait devant elle un verre de ce qui semblait être une boisson sucrée locale, un ersatz de Nuka-Cola Normand artisanal.
Et là, Thomas entendit une langue qu’il n’avait pas entendue depuis des années : Elle lui parla directement dans son armoricain de chez elle, avec des accents et des intonations pas exactement identiques à celles de sa tribu, et pourtant reconnaissables.

« Que le Kouign-Amann soit partagé avec toi », dit-elle comme formule de bienvenue et de paix traditionnelle. « Tout va bien sur ta route ? »

Jet de Perception facile (+1) : 1, réussite critique.
Jet d’Intelligence facile (+1) : 6, réussite de justesse.
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Reinhard Faul
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par Reinhard Faul »

Je me retiens de grimacer quand j'aperçois Anne-Sophie. Si nous nous étions rencontré sur la lande, à l'époque de mes parents, ça aurait fini avec une flèche dans la tête sans préavis. C'est une ennemie. Ces gens là vénèrent les sirènes, des créatures notoirement maléfiques, entre autre tort. De plus, il est parfaitement possible que j'ai mangé sa grand tante ou autre sans le savoir, par mégarde comme qui dirait. Il y a longtemps, les gens de Logonnah ont commis un raid sur ma tribu, pour les femmes. Depuis lors, on en mange un ou deux quand l'occasion se présente. Néanmoins les temps ont changé, des apocalistes sont venus nous expliquer que tout ce qu'on croyait était faux, et nous voilà dans un PMU à nous fixer tel des chiens de faïence.
Elle me fait une des salutations traditionnelles bretonnes. J'adresse un regard suppliant au serveur, puis lui demande :

« Un groquick siou plaît. »

Je n'avais pas prévu de consommer, mais il me faut au moins du sucre pour affronter la scène, même si la fille n'a pas l'air spécialement agressive.
Je m'installe à sa table, elle ne me saute pas dessus pour m'égorger. Je bredouille la première connerie armoricaine qui me passe par la tête :

« Que le lait ribot étanche ta soif... sinon, ça va, ça va. Et toi ? »

J'en oublierais presque pourquoi je suis venu là : Le circuit électronique. Sens. Trouver un compagnon de route. Je toussote, puis explique :

« Je suis Thomas, un courrier de la FNEC. Y a un type qui m'a dit que t'étais entre deux boulots. Tu serais partante pour un petit voyage ? On irait jusqu'à Sens. »
Modifié en dernier par Reinhard Faul le 10 nov. 2020, 20:13, modifié 1 fois.
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- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Klervi lui sourit avant de lui répondre dans son idiome personnel :

« Salut à toi Thomas. Moi je me nomme Anne-Sophie.
Jérôme m’avait promis du travail en effet. Je suis heureuse qu’il ne m’ait pas laissé tomber. »


Thomas déposa sur le comptoir une minuscule obole d’argent – la pièce faisait la taille d’un ongle. En version miniature, on pouvait voir deux léopards sur une face, et, de l’autre côté, le visage de profil du Duc Mauger Ier, dit « le Légiste ». Il était le papa du Duc actuel, et Thomas avait eu à prier pour son âme et sa sécurité de nombreuses fois alors qu’il n’était qu’un jeune enfant. Il ne savait pas grand-chose de Mauger Ier, excepté qu’il avait mérité son surnom en dictant de nombreuses règles qui avaient permis à la Normandie d’assurer sa sûreté – c’était Mauger qui, notamment, avait interdit la vente et la consommation de nombreux produits stupéfiants sur son domaine. Le venin de Basilic que sa tribu utilisait pour ses propriétés médicinales et rituelles faisait d’ailleurs partie de ces biens qu’il n’avait pas le droit d’amener avec lui dans la terre des Normands.

« Sens… Sens oui, je connais, j’ai déjà amené deux lettres là-bas. On peut faire le grand tour par Chartres, ou alors couper à travers Paris.
Je préfère la première option. Vivre sur le pays c’est plus facile que franchir des milieux urbains. Paris c’est gigantesque, et on sait jamais quel quartier est occupé par des gens bien et lequel est squatté par des pillards et des violeurs.
Mais c’est toi qui vois après. »


Leur conversation dans leur langue si particulière sembla attirer quelques regards intrigués. Les vieux qui jouaient au billard semblaient lever leurs museaux de temps à autre pour regarder les deux énergumènes avec leurs coiffures extravagantes et les peintures sur leur visage.
Mais on servit bien silencieusement un verre de lait chocolaté à Thomas.

« J’ai un flingue et une lance, et je marche vite. Je suis sûre que je peux t’être utile.
Tu me proposes combien du coup ? T’es payé combien pour ce colis ? Vends-moi du rêve ! »
fit-elle avec un grand sourire gentil.


Connaissances académiques : 16, un degré d’échec.
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Reinhard Faul
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par Reinhard Faul »

« La moitié de dix huit livres d'or... Moins les taxes en chemin, si on passe par Chartres. »

Je n'essaye pas de l'arnaquer, je lui dis le chiffre qu'on m'a donné. J'aurais pu mentir, j'y ai pensé, mais je n'ai jamais eu de problème avec les collègues jusqu'ici et j'ai envie que ça continue. La fille a pas l'air méchante, en plus. Elle sourit. Ça veut dire qu'elle va pas m'égorger hein ?
Je continue de vendre mon affaire :

« C'est bien non ? Pour un bidule pas trop pénible à trimbaler en plus... une petite boîte quoi. Une fois j'ai dû escorter un robot. « Il avance tout seul y a qu'à le suivre », qu'on m'a dit. Et bah le machin était SUPER LENT, ses chenilles se coinçaient sur TOUS les cailloux... mais c'est pas le sujet. Nous, on va trimbaler un machin électronique pas trop lourd. Un peu fragile, à la rigueur. »

Je fais une petite pause pour boire du groquick. Maintenant que j'ai ébloui ma victime avec le pognon et la facilité, il est temps de la convaincre de passer par Paris. Elle, elle trouve ça plus prudent de passer par les villes pas marrantes au lieu d'aller là où il y a la drogue et de filles :

« On peut éviter la Capitale, évidemment... mais bon, j'avais pensé à... un détour tu vois ? Oh, juste une soirée, ça fait des mois que j'ai pas vu un bar digne de ce nom... c'est quoi le mot ? Un week end ! C'est un truc d'avant l'apocalypse. Ça veut dire qu'on peut faire des pauses au boulot. Mais seulement si ça se passe bien et qu'on est pas à la bourre, bien sûr. T'en penses quoi ? »

Et puis, je note un truc. Certes, à Dreux il n'y a pas de drogue. Mais j'ai une fille juste sous le nez. Ça mérite que je sorte mes gros sabots :

« T'as peut être un copain à Paris ? »
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- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
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[MJ] La Fée Enchanteresse
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - Élaboration
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Un sifflet admiratif suivi l’annonce de la somme employée – Anne-Sophie le reprit bien vite, avec un hochement de tête.

« Une chance que personne parle notre langue. Fait gaffe en disant ça à voix haute ; dix-huit pièces d’or, obligé qu’il y a une arnaque…
…Mais ça me botte. C’est tellement plus que ce que j’aurais gagné en allant vendre des sacs de farine en Bourgogne, bordel. »


Elle continua de boire son soda, laissant elle aussi une obole sur le comptoir. C’est alors que Thomas lui posa une question sur ses éventuelles relations à Paris. La femme tatouée le regarda avec un petit sourire narquois en coin, et une octave supplémentaire pu résonner dans sa voix.

« Un Parisien ? Non c’est pas mon genre les Parisiens…
Je préfère les garçons de par chez nous, vois-tu ? »


Elle continua de le regarder en coin, avant de ricaner un peu.

« Alors, qu’est-ce qu’on attend ? » finit-elle par conclure dans un français très propre.


Troc : Pas de marchandage, Anne-Sophie souhaitait un 50-50 de base
Discours : 34, deux degrés de réussite


10h28
Route Nationale 12, la Croix de Raville
10°C, nuageux





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Toutes les grandes civilisations, tous les immenses peuplements humains, tous les États forts et conquérants qui ont su se constituer à travers la grande fresque de l’Histoire n’ont pu s’établir que grâce à une chose : les routes. Telles les veines et les artères nécessaires pour irriguer un corps humain, c’est la route qui permet aux hommes et aux marchandises de se déplacer, qui connecte les communautés, qui sert aux échanges et aux modifications de surplus. Une route sert à déplacer des vivres, des bêtes, des outils en tout genre. Dans les moments les plus tragiques, les routes déplacent des armées, avec des sabres et de la poudre.
Les autoroutes et les départementales Françaises ne sont plus entretenues par de grandes machines depuis deux siècles. Sans technologie, ni gouvernement stable, la nature a repris ses droits, tandis que les cicatrices de la guerre ne se sont pas estompées. Mais les vieilles routes d’asphalte servent encore aujourd’hui à lier les hommes.

Ce n’était pas la première fois que Thomas bravait la Nationale 12. De toutes les routes de France, c’était peut-être même la plus importante pour lui ; le tracé allait de Brest jusqu’à Paris, à une époque où Paris contrôlait le pays tout entier. Avec la naissance du Duché de Normandie, le rapport de forces s’était inversé ; Depuis la jonction entre la N12 et l’A84, les chevaliers de Caen, de Lisieux ou de Bayeux, avec leurs armures de métal et leurs fusils de calibre 12, avaient débuté une franche colonisation de la Bretagne, prêts à terroriser les tribus qui tenteraient de résister à l’arrivée des fermiers, s’installant avec leurs familles et leur bétail sur des terres qui ne leur avait jamais appartenu.
Il avait fallu faire un choix : Accepter les Anges, et être intégré à la route. Ou fuir à l’intérieur des terres. La famille de Thomas avait pris la décision de se soumettre ; Ils avaient ainsi obtenu un destin plus enviable que celui de semblables poursuivis jusque dans leurs marais par des chiens et des archers longs ducaux.


Thomas était allé récupérer son cheval. Brossé, les fers à cheval remplacés, nourri et abreuvé, il était fin prêt à repartir, au moins jusqu’au prochain relai de poste. Marchant à un petit pas, Thomas était assis sur la selle de sa monture, tandis qu’Anne-Sophie continuait à pied à côté. Elle ne semblait pas particulièrement s’en plaindre. À voir ses cuisses musclées, il était certain qu’elle était habituée à délivrer des colis au bout de journées entières à marcher sur du gravier et à gravir des talus et des collines.
Ils croisèrent une caravane qui revenait dans l’autre sens. Une caravane de Bataves, à en juger à leur accent. De ce qu’en savait Thomas, les Flandres, l’ancien pays qu’on nommait « Pays-Bas » sur les cartes scolaires du monastère où il avait appris à lire, était devenue une union de marchands habitant des marécages saumâtres, peuplés de moustiques redoutables, mais qui seraient la porte d’accès vers l’Europe de l’Est ; le moyen de pénétrer le pays Rhénan, et d’aller jusqu’aux sombres forêts noires de Germanie. Du moins, c’était le cas il y a encore un an, parce qu’on racontait partout qu’une mégère appelée « Épona », prétendant être une Déesse vivante, avait rassemblé des hordes de sauvages et de tribaux, et qu’à présent, elle barrait l’accès du Rhin des Ardennes jusqu’aux Alpes.

Après avoir taillé la discute et observé ce qu’il y avait dans les sacoches de la caravane (Pas grand-chose, Anne-Sophie en profita juste pour s’acheter un stimpak et du Brahmine salé), le duo de Fennecs continua sa route.
Ils virent au loin un gibet en bois, sur lequel un cadavre était pendu. Une demi-douzaine de Radpigeons lui avaient arraché les yeux et lui déchiquetaient le gras de ses joues pour s’en repaître. Le corps était nu. C’était un homme, mais son entre-jambe avait disparu, le pubis ayant rasé net les parties géniales. Autour de son cou, en plus du chanvre de la corde, on avait accroché une pancarte où son forfait était inscrit : « Violeur. »
Anne-Sophie se signa discrètement pour le salut de son âme, puis continua sa route sans plus s’en soucier.

Puis, il fut bientôt midi. Ils s’approchaient, Thomas le savait, d’un minuscule arrêt de caravanes où on pouvait trouver un bar.

« Je commence à avoir faim…
On se trouve un coin sympa où grailler ? »



14h36
Pont de la N12, près de Houdan.
Frontière Normandie-Commune.
12°C, nuageux.





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Ils étaient entrés dans le département des Yvelines. Et, devant eux, viendrait bientôt Paris.

Le Duché de Normandie avait profité durant un siècle d’une réputation d’invincibilité. Pendant un siècle, aucune tribu, aucune communauté, aucun gang de raider ni force armée n’avait su résister aux chevaliers Normands ; Ils avaient combattu en Flandres où ils avaient exterminé la Horde des Hurleurs. Ils avaient pacifié la Bourgogne, en massacrant les 8-8 et la Cité-Forte de Dijon. Ils avaient envoyé des volontaires en pays d’Albion et au Portugal, pour lutter face à des infidèles et des pillards de tout bois. Ils avaient mis fin aux extensions de l’Occitanie, forcé les villes Italiennes à accepter l’Apocalisme en vendant leurs lames au Primat, et même pacifié les marais d’Armorique. Dorénavant, toute l’Europe de l’Ouest s’imaginait les Normands comme des militaires impossibles à dompter…
…Et puis, contre toute attente, il y a quatre ans, le Duc perdait la bataille de Poissy. Les Parisiens, décadents, indisciplinés, divisés en douzaines de factions belliqueuses, étaient parvenus à s’unir et à repousser une force de chevaliers supérieure en nombre. La « bataille » de Poissy n’avait pas été une hécatombe, ni une affaire particulièrement violente : Une vingtaine de morts dans les deux camps, tout au plus. Les chevaliers étaient arrivés sur la rive de la Seine, avaient chargé avec force, puis rencontré plus d’opposition que prévu – dans un excès de prudence, le Duc Mauger II décida de rappeler son ost, et concéda le terrain. Militairement, on avait vu plus sanglant et plus héroïque. Mais le symbole était là : La Normandie n’était pas invincible.

Depuis, une frontière s’était établie entre Duché et Commune. Sans traité officiel, juste avec une trêve signée à la va-vite par le Duc qui avait des ennuis internes. Mais une frontière quand même. Et Thomas s’en approchait lentement, de cette frontière.

Il y avait un pont sur la N12. D’un côté, un seigneur de Normandie, avec ses archers et ses hommes, qui avaient posé des tentes, déployé des bannières rouges à léopard, et qui attendaient pour forcer les caravanes venant de Paris à leur payer le péage. En face, peu importe ce que les Parisiens avaient pu laisser d’hommes d’armes : Peut-être des mercenaires, d’une faction ou d’une autre, c’était difficile de savoir qui avait le pouvoir chez les Parisiens, tant ça changeait tout le temps.
C’était ça le souci. En Normandie, les péages ont des prix fixes, établis par des décisions parlementaires, avec des tergiversations bien fatigantes ; à Paris, on ne savait jamais si on allait tomber sur des soldats respectueux des lois, ou des brigands qui avaient installé un péage sauvage. Parfois, on ne payait rien, parce qu’une station de métro avait déclaré un tonlieu franc, et alors c’est la fête pour les caravaniers qui s’empressent de courir ; d’autres fois, on tombait sur des rapaces qui n’hésitaient pas à fouiller dans les sacs des coursiers.

À Thomas de décider comment il voulait passer le péage de la frontière. Il pouvait payer, essayer d’amadouer les Normands ou les Parisiens juste en face… Ou bien, chercher un détour à travers le pays un peu plus sauvage.

Jet de perception : 9, échec
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Reinhard Faul
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Re: [Fallout] Le Bal des Ardents [Aventure - Chapitre 1]

Message par Reinhard Faul »

On arrive à la frontière. Les ennuis commencent, et pas seulement parce qu'il faut mettre la main à la poche.
En dépassant les jolis bannières rouges et or, on entre dans un monde où la paix sociale n'est pas une priorité. Je jette un coup d’œil à Anne-Sophie, en repensant au cadavre pendu du violeur. J'ai pas trop envie d'agiter une fille sous le nez des parisiens. En Normandie on a un peu de respect de soi, contrairement à la capitale. Je dis pas non plus qu'il arrive jamais de bricoles aux garçons, mais en général c'est moins... envahissant. Certains tarés peuvent traquer une fille sur des kilomètres. Dans les tribus que je connais en Bretagne on a pas les mêmes vices, alors c'est assez embêtant.

Bref. J'ai aucun moyen de savoir si les parisiens qui attendent sur le pont sont de vrais représentants l'ordre ou des bandits qui veulent tirer avantage de la situation d'une façon ou d'une autre.

Je descends de cheval, et dis à Anne-Sophie :

« Tiens moi Gigot, je vais demander aux normands c'est qui les types en face. »

Y a aussi que les jeux de pouvoir à Paris sont très fluctuants. On peut parfaitement se balader en se disant « bon je suis au clair avec Tartempion, il va rien m'arriver » et se faire suriner par Duchmolle qui venait d'envahir un nouveau quartier avec ses potes psychotiques.
Mais bon je te jure une fois arrivé à la salle d'arcade ça vaut le coup de s'être trimbalé autant d'emmerdes.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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