Bureau du barde de la rivière

Où s'écrivent les histoires, hors du temps et des règles compliquées du monde réel...
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Erwan
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Bureau du barde de la rivière

Message par Erwan »

"- Ah, mes amis ! Entrez, entrez donc ! Soyez le bienvenu dans mon bureau. Faites attention aux instruments, et essayez de ne pas penser au chaos organisé qu'est mon bureau. Prenez donc place. Je n'aurais malheureusement que de l'eau et quelques nourritures peu ragoutantes à vous proposer, veuillez m'en excuser. Mais ne tardons plus. Oui, je parle votre langue, et de nombreuses d'autres encore, si pas toutes les langues. Une histoire hilarante dont le déroulement grossier était moi et un haut elfe mage du nom de Téc... Tyc... Bref, un haut elfe magicien, qui avais misé un petit artefact de compréhension des langues." Dis-je en m'asseyant, arborant un sourire jovial et charmant.

"- Merci à vous d'être venu en ce lieu. Si vous êtes ici, c'est que vous avez entendu parler de moi, et que vous avez envie que l'on chante vos exploits, vos prouesses et vos faits d'armes. Que les générations futures parlent encore de vous, que votre descendance sache quel grand héro vous êtes. Ou bien pour conquérir le cœur d'une jeune donzelle. Oh, pas la peine de vous cacher. Pleins d'autres le font, vous n'êtes pas le seul. Maintenant, détendez-vous, inspirez, et parlez-moi de vous. J'ai simplement besoin de savoir votre prénom, d'où vous venez, et le reste, c'est à vous de décider. Vous n'êtes pas obligé de me raconter toute votre vie, ni toutes vos aventures. Choisissez, et j'écrirai. Mais j'ai besoin d'autant de détails que possible néanmoins, pas simplement que vous êtes partis de chez vous, que vous avez mis un an et cinq mois pour trouver votre adversaire, l'avez battu et êtes revenus. Les détails."

"-Que vous soyez héro, fermier, homme-bête ou disciple du chaos, grâce à moi, le monde entier saura qui vous êtes."
Je prends une coupe de vin que je sirote tranquillement en attendant que mon interlocuteur, ou interlocutrice, ne commence à parler.
Jusqu'à preuve du contraire, je suis immortel. Quand on me prouvera le contraire, ce ne sera plus mon problème.
Erwan de la rivière, Voie du conteur
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Johannes La Flèche
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Re: Bureau du barde de la rivière

Message par Johannes La Flèche »

Le rôdeur, aprés un certain moment d'hésitation, finit par pousser la porte menant dans cette pièce. Ces derniers temps, il avait entendu qu'un certain personnage trainait dans les environs. Une sorte de ménestrel courant aprés la renommée et voulant sûrement prouver ses talents à tout le Vieux Monde et au-delà.
La pièce ne paye pas de mine, et c'est tout logiquement que l'attention de Johannes se concentre sur ce bonhomme aux cheveux roux, un air jovial éclairant son visage alors qu'il se rend compte que quelqu'un est venu le voir. Le renégat lui fait un hochement de tête en guise de salut:

"C'donc toi l'espèce d'barde dont on parle? Nan parc'qui'a des gonzesses et des types vénères qui t'cherchent dehors. Il jauge un peu le ménestrel du regard. Mais j'crois pas qu'ce soit pour les mêmes raisons....M'enfin....Tu t'doutes qu'ch'ui pas v'nu pour ça."

A l'invitation de l'artiste, le hors-la-loi finit par prendre un tabouret et s'y assoit dessus, faisant face au barde au travers de son bureau. Il désigne alors un godet rempli d'eau du doigt tout en adressant un air interrogatif à Erwan. Suite à son accord et aprés avoir bu une gorgée, il finit par reprendre la parole:

"Bon....Bah pour commencer tu peux m'app'ler "La Flèche", mon vrais nom c'est Johannes, mais j'aime bien c'surnom là....M'enfin tu choisi c'qui t'arrange l'mieux pour ta chanson. Bref, en fait c'l'histoire d'un jeune paysan, d'un jeune péqu'naud qui veut pas s'faire enrôler dans l'armée d'son seigneur. Alors il s'ensauve, i's'barre et i'd'vient un hors-la-loi. I' fait c'choix mais pas d'gaité d'coeur, parce qu'en fait i' doit lâcher ses parents, tuer quelqu'un pour conserver sa liberté et rançonner une ôt' personne pour pouvoir trouver d'quoi bouffer. I' finit par s'diriger plein Sud, un peu au pif, traverse l'Estalie et la Tilée, mais c'est qu'un type discret, taiseux, qui fait qu'passer quoi. Donc i' marche i'marche et tombe sur une caravane où i' peut s'rendre utile et toucher d'l'argent. Donc c'type voyage avec c'convoi marchand et son rôle à lui c'est d'repérer l'danger en amont et d'prev'nir les ôt' au cas où.

L'convoi finit par s'poser dans un pat'lin....Arnalos qu'i's'appelle....C'là qu'nôt éclaireur rencontre un nabot. L'nabot, Kragrim qu'i's'appelle, lui raconte qu'en fait i' part reprendre une ancienne citadelle à son peuple, mais genre une grosse fort'resse t'vois. Les orques et les gob'lins i'z'occupent l'endroit d'puis trop longtemps pour Kragrim; l'nabot i'veut vraiment leur casser leurs sales gueules vertes et r'conquérir c'te cité....Karak....Drazh....Ouais c'est ça, mais les gens i'z'appellent aussi l'endroit "Le Pic Noir". Mais bref, l'nabot raconte aussi qu'y a d'la thune et des artefacts trés vieux qui peuv' êt' récupérés. Ca finit d'convaincre l'éclaireur, qui accepte d'l'aider pour r'pendre sa citadelle, l'nabot finit par rejoindre la caravane. Alors en fait Kragrim à quand même un plan pour son projet, mais lui et l'éclaireur i'doivent d'abord survivre à leur passage dans la région. Les Principautés Frontalières c'pas du gâteau pour y voyager, y a des attaques de bandits, y a des bruits franch'ment bizarres la nuit, y a des roues d'chariot qui pètent à cause d'la route....Mais alors qu'on approche d'la première étape, qu's'appelle Barak Varr, c't'une cité d'nabots en gros. Mais bref, alors qu'on s'approche d'la ville, v'là t'y pas qu'on voit des gob'lins attaquer d'ôt nains, qu'i flanchent un peu pour tout dire. Kragrim et l'archer, poutant, i'z'hésitent pas et i' foncent pour aider ces nabots. Ben d'vines quoi....à eux deux i'z'arrivent à changer la bataille pour qu'les nabots gagnent à la fin. C'est là qu'i' rencontrent un ôt' nabot, Ragnar qu'i s'appelle, c'est un forgerune et il en sait pas mal sur c'qui peut s'trouver dans Karak Drazh, et i' veut r'pendre aussi l'endroit pour son peuple, tout ça tout ça....
Donc du coup, sont désormais trois à vouloir reprendre le Pic Noir, plus une p'tite troupe d'nains. Le groupe arrive à Barak Varr. On achète du matos, on s'prépare et tout, on va même dans des tavernes pour r'cruter des gars en plus. Et du coup un soir, on est dans un d'ces bars; l'archer parle avec un espèce d'sorcier d'l'Empire pour l'recruter lui et des ch'valiers, du coup i'reviens à la table où i'avait les deux nabots et....


C'est alors que Johannes marque une pause dans son récit, le regard vide, cherchant et hésitant sur ce qu'il faut raconter ensuite. Il finit enfin par reprendre la parole aprés quelques secondes de mutisme.

Et les deux nains sont toujours là et acceptent les volontaires. L'projet continue, on s'prépare encore plus et c'te fois-ci les deux nabots et l'archer rejoignent des expéditions pour fouiller des tumulus, c'tombeaux s'trouvent dans les Terres Arides. Ca pour une région d'merde, c't'une région d'merde, crois-moi. On crève d'chaud, y a quasiment pas d'eau, y a que d'la savane, partout; et surtout, surtout, y a des putains d'peaux-vertes qui t'attendent à chaque tournant pour t'buter. Mais on survit, on explore c'tumulus. Puis on va aider d'ôt cités d'nabots à résister cont' les orques et les gob'lins.
Quel est l'rapport avec Karak Drazh dans tout ça?
Bah en fait, vu qu'on s'frite un peu tout l'temps avec eux et 'i'z'aiment ça la baston. Donc ces cons i' quittent le Pic Noir pour aller casser encore plus les nabots, en f'sant ça i' abandonnent un peu la forteresse.

Et c'est là qu'on débarque, Kragrim, Ragnar et....moi....
On s'infiltre dans la citadelle et on fonctionne bien en équipe, ça s'passe pas trop mal. Quand i'faut s'infiltrer et buter discretos des peaux-vertes, c'est moi qui assure. Quand faut vraiment s'battre avec des p'tites bandes dans les tunnels d'la cité, Kragrim fait l'taf. Et quand faut trouver des vieux objets runiques ou des trésors, alors là on laisse faire Ragnar. Et ça marche: on arrive à s'tirer d'là avec toute une partie du trésor et on repart pour Barak Varr. Une fois sur place, on utilise le p'tit magot pour r'cruter une armée, vraie de vraie, avec des cavaliers, des canons et tout....Et on r'tourne sur Karak Drazh pour l'assiéger et la prendre définitivement. Alors bien sûr qu'les orques i'nous attaquent sur l'chemin, bien sûr qu'i résistent dans la citadelle. Ca c'est sûr, on a faillit crever plusieurs fois. Mais dés qu'i en avait un d'nous trois qui morflait, les deux ôt' v'naient l'aider et tabassaient les peaux-vertes qu'allaient l'trucider. Et là c'est la bataille finale, en face d'nous et d'nôtre armée y avait des orques et des gob'lins qu'avaient pour chef un certain Gorfang. C't'un putain d'carnage, du sang, des cadavre à la peau verte, rose, et des tripes partout. Pendant que Kragrim se bat en première ligne, moi j'm'infiltre d'nouveau dans la cité. Mais c'te fois-ci des gens m'accompagnent. On s'débarrasse d'quelques gus qui trainaient à l'arrière de l'armée peau-verte et on fini même carrément par réussir à ouvrir les portes d'la forteresse.

Du coup les orques et gob'lins i' flippent un peu et i' s'replient dans les tunnels à l'intérieur d'la citadelle. C'est chiant parce qu'on sait pas comme les déloger d'là. Ni moi, ni Kragrim. C'est là qu'Ragnar débarque avec une sacrée enclume. J't'avais dit qu'il était forgerune non? Eh ben tu le vois pas commencer à frapper méthod....méthodiq....bon, comme un pro' sur son enclume quoi, avec un marteau bizarre....et....et ça fait trembler carrément toute la cité. Me d'mande pas comment ça marche j'y connait rien. Mais bref, i' frappe sur son enclume, ça commence à faire bouger les choses, comme avec des espèces d'ondes de choc....Et bim! Les tunnels s'éffondrent d'un coup. Tous les peaux-vertes qui s'trouvaient là i' sont morts sous l'éboulement, applatis comme des galettes par les gros rochers. Voilà, on a gagné....Karak Drazh r'tourne dans les mains des nabots. Kragrim d'vient roi d'la cité, Ragnar d'vient son conseiller....et moi....ben....En fait j'aime pas vivre sous des plafonds haut de deux mètres et entouré par des nabots, tout le temps, partout. Donc j'fini par demander une partie du trésor et j'me casse de là....Voilà voilà.


Une fois que le rôdeur a finit de raconter son aventure, sa voix, dont le ton était jusque là narratif, devient monocorde, voire sèche.

C't'une belle histoire hein....Une histoire qu'fini bien. M'enfin....

Il se racle la gorge et prend un autre godet d'eau, l'avalant d'un trait avant de le reposer bruyamment sur le bureau.

J'espère qu't'as pu comprendre c'que j'ai dis. Et bien sûr t'es pas obligé d'tout reprendre dans l'moindre détail. Choisis c'qui t'arrange pour ta chanson."

Et ce fut sur ces derniers mots que le hors-la-loi se tut, retournant à un silence qui était beaucoup plus coutumier de sa personne. Croisant les bras, il ne put s'empêcher d'observer Erwan d'un air marmoréen. Seule une étincelle de curiosité étant visible au fond de ses pupilles. Comment le barde allait-il s'y prendre pour inventer une chanson, une geste avec tout ça?
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
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Erwan
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Re: Bureau du barde de la rivière

Message par Erwan »

Erwan écouta son interlocuteur avec grande attention, et appliquait régulièrement quelques notes sur un parchemin qui se trouvait devant, qui était vierge au début de leur entrevue, mais qui était maintenant remplis de quelques notes. Voyant que Johannes avait terminé, il posa sa plume et se mit à réfléchir. Johannes vit que les doigts et les mains d'Erwan avaient l'air de chercher quelque chose dans l'air, et c'est après quelques secondes qu'il comprit qu'il cherchait effectivement quelque chose : Quel instrument utilisé ? Voilà ce qu'il cherchait. Car en regardant dans la pièce, Johannes put voir qu'il y avait là un Luth, ici une Mandoline, une flûte, un tambour, bref, dans cet endroit se trouvait assurément tous les instruments inventés et trouvables, et sous un tas de papier, il crut même discerner un clavecin.

"- Mais bon sang, suis-je bête ?!" Dit Erwan en se donnant un petit coup sur la tête. Il prit dans ses mains, avec une grande douceur, son luth qu'il accorda. Il tira quelques accords, très agréables à l'oreille, mais les ajustaient encore et encore, et il l'accordait pour donner des notes graves, sourdes, presque menaçantes même. Sauf deux cordes, qui elles donnaient des accords doux et entraînants. "- Voilà, nous y sommes." Et il commença à jouer.

Les accords étaient entraînants au départ, et pendant un long moment. Il revenait souvent sur ses propres notes, que ce soit pour trouver le bon accord ou surement pour ses paroles, car sans les prononcer ils les récitaient sur ses lèvres. Puis les doigts changèrent de cordes, et les accords graves arrivèrent. Johannes avait pu craindre que cela choquerait les oreilles, mais étrangement, il n'en fut rien. Sans même les paroles d'Erwan, Johannes avait l'impression de commencer à savoir où Erwan en était, malgré qu'il revînt de temps en temps. Le rythme était tantôt lent, tantôt rapide, tantôt frénétique, tantôt apaisant. Le début était doux et calme, puis les notes graves semblaient annonciateurs des événements les plus brutaux, puis de nouveaux des accords plus doux. Vers la fin, ce fut un véritable festival, les notes étaient totalement frénétiques, et les deux tonalités graves et douces se mêlaient, puis les graves, puis les douces, puis de nouveaux les graves, encore le mélange, puis des notes graves tonitruantes, puis enfin, des notes douces et entraînantes. Le ménestrel savait comment tirer les meilleures notes de son instrument.

Le temps passait sans que l'on puisse s'en rendre compte, quand Erwan se leva pour allumer quelques bougies. Des heures entières avaient passées sans que Johannes ne le remarque, simplement à écouter sa chanson se créer. Erwan pris son luth en main et resta debout. Il regardait maintenant Johannes dans les yeux avec un sourire assuré.

"- Mon ami, voici ce que j'ai pour vous. Une chanson qui, je pense, correspond assez bien à vos hauts faits ainsi qu'à votre choix de vie." Il te fait un clin d'œil et d'un coup, ses intonations changèrent. "- T'en fais pas m'gars, j'connais pas qu'un bon not'jargon. C'est qu'mon père, il y a fait gaffe à ça." Il se racla la gorge et sa voix revint. "- Sachez que si vous avez critiques ou revendications après m'avoir entendu, je suis tout ouïe."




« - Cette chanson est pour ceux qui se pensent à l’abri lorsque les ombres s’étendent et lorsque la nuit est la plus fraîche,
Car c’est dans cette atmosphère des plus angoissantes, et dans ce silence le plus agréable, que s’en vient celui que l’on nomme La Flèche.

Éclaireur de son métier, pendant des années apprécier de là d’où il venait,
L’aventure cependant l’appela sur d’autres sentiers.

C’est sur l’un d’entre eux qu’il rejoignit une petite caravane, où il aiguisa ses talents,
Et grâce à ses yeux perçants et ses oreilles de renard, il évita à la caravane beaucoup de guet-apens.

Mais où va la caravane ? Où va-t-elle, où va-t-elle ?
C’est dans le sud que l’aventure l’appelle, que l’aventure l’appelle.

C’est sur la route que son appel se fit réel,
Car un nain avait besoin d’aide pour purger une cité de son fiel.

Des peaux-vertes en veux-tu, en voilà, dans tous les coins, sombres et clairs, assez de ces vilains pour fendre un millier de poires,
Et le nain avait pour but de nettoyer une cité perdue depuis longtemps, une qui faisait leur renom, que l’on connait de nos jours comme Le Pic Noir.
Mais où vont-ils ? Où vont-ils, où vont-ils ?
Dans cette ville, des nains, il y en avait plus de mille.

Sur la route vers la cité des nains, ils entendirent le fracas d’une bataille,
Alors sans réfléchir, les deux comparses foncèrent vers le péril.

Nains et peaux-vertes se battaient, c’était une histoire vieille comme le monde,
Mais en ce jour, dans les yeux des nains on y voyait clairement que quelque chose, qui dépasse la rage, y gronde.

Grâce aux deux héros, les nains restèrent en vie et, par la même, récupérèrent l’un de ces légendaires forgerune,
Ces maîtres nains, capables de faire trembler le sol et de fendre les cieux en utilisant leurs divines enclumes.

Je vois dans vos yeux que vous commencés à vous ennuyer,
Mais gardez patience, car l’histoire va atteindre son apogée.

Après avoir recruté nombre de guerrier dans la grande cité des nains,
Nos héros se dirigèrent vers leur destinée, et La Flèche n’a pas oublié son outre de vin.

Usant de ruses et de tactiques, les peaux-vertes étaient complètement à leurs mercis,
Et c’est maintenant que notre héro entre en action, aux heures les plus sombres des nuits.

Comme une ombre, sa menace grandis,
Comme la peur, il vous saisit,
Comme la mort, il vous occis,
Comme un habitué, sa tâche il repris,
Des journées entières, il se faisait son tapis,
Des nuits entières, de son œuvre il sourit.

Jamais il ne fut attrapé,
Jamais il ne fut arrêté,
Toujours ses ennemis étaient apeurés,
Car de le savoir rôdé, ils savaient qu’ils seraient tués.

Quand ses alliés finirent par lancer l’assaut, la moitié des peaux-vertes étaient morts,
Et ainsi grâce à la force des nains et aux exploits de notre héros, les Nains purent réparer un tort.

C’est alors que le monstre arriva,
Et tous ressentirent le froid de l’effroi.

Le chef des peaux vertes, Rotgut Gorfang, mena sa marée verte contre ceux qui avaient récupérés leur bien,
Profitant de leur fatigue et de leur repos, et de quelques-uns qui avaient abusé d’un bon vin.

La bataille avait dû être mené sur les plaines,
Car le vil monstre vert attaqua les nains laissés à leur peine.

Tous sortirent pour aider leurs camarades, mais ils furent dupés,
Le chef vert était plus fourbe qu’il n’y paraissez,
Utilisant le brouhaha des armées,
Il contourna avec l’une des siennes et repris la cité,
Alors que nos héros se rendirent compte de sa lâcheté.

La Flèche en avait tué une centaine,
En regardant les morts sur la plaine,
Il ne put réprimer un sentiment de peine,
Elle gonfla derechef quand il se tourna vers la forteresse naine.

Mais c’est alors que le forgerune entre en action,
Et mes amis, je vous le dis, quand vous parler à un forgerune, gare à votre diction.

Il s’en vient, armé de l’une des enclumes de légende, et il se mit à frapper,
Et les éléments se déchaînèrent, la terre gronder, le ciel se fendait et l’air s’enflammait,
Deux coups, et la terre se briser,
Trois coups et tout fut terminé,
Quand les peaux vertes sous la montagne, furent enterrés.

Notre héro fut récompensé comme de juste,
Devint un ami des Nains et reçut des cadeaux en provenant de leurs voûtes.

Mais il ne prit pas grand-chose, et refusa un poste de prestige aux côtés de son ami devenu roi,
Car malgré ces aventures, l’amitié, la fraternité ou l’avidité, l’aventure, de nouveau, l’appela. »
Jusqu'à preuve du contraire, je suis immortel. Quand on me prouvera le contraire, ce ne sera plus mon problème.
Erwan de la rivière, Voie du conteur
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Johannes La Flèche
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Re: Bureau du barde de la rivière

Message par Johannes La Flèche »

Un petit sourire se dessina au coin des lèvres de Johannes tandis que le ménestrel terminait de chanter sa geste. C'est que cet Erwan n'était décidément pas la moitié d'un barde; à partir d'un récit tenant du racontar si typique des comptoirs de tavernes, l'artiste avait réussi à inventer une petite épopée, que le hors-la-loi avait trouvé trés intéressante et agréable à écouter. Alors oui, bien sûr, cette geste n'était pas la perfection absolue; mais c'était surtout une question de détails, qui pouvaient être corrigés avec du temps et de la pratique. Même s'il était tout sauf un ménestrel, le renégat ne pouvait s'empêcher de se dire que celui qui lui faisait face avait un certain talent dans ce qu'il faisait. Cet Erwan possédait du potentiel aux yeux de Johannes.
Comme dit plus haut, j'ai trouvé ta geste intéressante. Aprés j'ai remarqué deux trois petits détails.
  • Le fait par exemple que tu n'accordes pas tous les verbes correctement.
    Erwan a écrit :
    09 août 2020, 11:18
    Le chef vert était plus fourbe qu’il n’y paraissez (paraîssait),

    Et mes amis, je vous le dis, quand vous parler (parlez) à un forgerune, gare à votre diction.

    Et les éléments se déchaînèrent, la terre gronder (grondait), le ciel se fendait et l’air s’enflammait,
    Deux coups, et la terre se briser, (brisait)
    Je me demande si tu l'as fait volontairement, pour les rimes et la prononciation orale, ou bien si tu as juste oublié de conjuguer.
  • Puis j'aimerais revenir sur ce quintil
    Erwan a écrit :
    09 août 2020, 11:18
    Il s’en vient, armé de l’une des enclumes de légende, et il se mit à frapper,
    Et les éléments se déchaînèrent, la terre gronder, le ciel se fendait et l’air s’enflammait,
    Deux coups, et la terre se briser,
    Trois coups et tout fut terminé,
    Quand les peaux vertes sous la montagne, furent enterrés.
    Alors peut-être que je vais partir un peu loin dans l'idée, ou bien ce sera trés personnel, mais j'ai comme l'impression que dans ces vers tu as voulu mettre l'accent sur "l'idée" de la puissance magique du forgerune. Chaque coup de marteau compte. Et c'est bon comme départ je trouve (Si je ne me trompe pas sur tes intentions bien sûr) Mais j'ai comme l'impression que les mots sont un peu "mal placés". Personnellement j'aurais vu les choses un peu plus comme ça.

    Il s’en vient, armé de l’une des enclumes de légende, et se mit à la frapper,
    Un coup et la roche tremblait, l'ether pulsait
    Deux coups et le ciel se fendait, la terre s'effondrait et l’air s’enflammait,
    Trois coups et tout fut terminé,
    Quand les peaux vertes sous la montagne, furent enterrés par les éléments déchaînés.

    Alors je ne sais pas si ça rend mieux le thème de la puissance runique comme ça. Mais dans tous les cas, je crois que tu ne devrais pas hésiter à "développer" ou "affiner" tes procédés et tes idées, quitte à ce que cela prenne un peu plus de temps.
    • Enfin, un dernier petit détail, à ce stade là j'ai l'impression de chercher la petite bête. Mais juste sur cette phrase.
    Erwan a écrit :
    09 août 2020, 11:18
    Car malgré ces aventures, l’amitié, la fraternité ou l’avidité, l’aventure, de nouveau, l’appela. "
    Tu utilise deux fois le mot aventure, c'est "dommage" car cela fait une répétition. Alors que tu pourrais employer d'autres mots.

    Car malgré ces péripéties, l’amitié, la fraternité ou l’avidité, l’aventure, de nouveau, l’appela."
    Car malgré ce périple...."
    Car malgré cette épreuve...."
    Car malgré cette épopée...."

    Si je peux me permettre de te donner un conseil, n'hésites pas à chercher des synonymes aux mots que tu veux utiliser, dans un dictionnaire ou sur internet par exemple. Au passage, cela ne fera que diversifier ton vocabulaire et peut-être que ça te permettra de trouver de nouveau mots pour faire de nouvelles rimes.
Voilà, je ne peux qu'espérer que cette "critique" pourra t'être utile pour la suite. Et à nouveau, ce ne sont que des détails, car je n'ai rien à redire sur le texte dans son ensemble. Je n'aurais pas la prétention de pouvoir écrire une geste pareille en moins d'une journée.
" Eh ben....On m'a donc pas menti sur toi. T'es un bon. prononça-t'il comme s'il faisait un constat. Il finit par se lever de son tabouret. Bon c'pas tout ça, mais c'est qu'j'ai à faire. A une prochaine fois p'têt' " Acheva Johannes en hochant de la tête.

Et c'est ainsi que le hors-la-loi se dirigea vers la sortie, quittant le bureau du ménestrel.
Cependant, peut-être que quelqu'un d'autre allait venir prendre sa place....qui sait....
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
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