[Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

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Par delà le Grand Océan, bien à l’ouest du Vieux monde, se trouve le continent de Naggaroth, terre des sinistres Elfes Noirs. C’est une région aride et sauvage que les rayons du soleil réchauffent rarement, tant la couche nuageuse y est épaisse, et de terribles tempêtes s’y déchaînent régulièrement.

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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

Eckâ le foudroyeur était posé sur le bord du monde. L'empreinte des races civilisées avaient déjà bien façonné la terre. La poussière astrale le liait avec tout et n'importe quoi, l'univers en poche il s'ennuyait pour autant. il décida alors de se préter à un jeux. Il posa son regard sur des terres noires habités par des êtres grand, chétif au oreilles pointus. Ils semblaient mépriser les autres races, les réduisant en esclavage. Il rit presque de cette coutume, au fond tout ces êtres étaient des esclaves et non même de leur Dieu. Cela faisait partit du jeu. Il avança au plus prêt pour remarquer un noble et une femme marchant au devant d'un groupe de vingt elfes et un acolyte. A peine ses yeux posé dessus leur noms lui vint comme un murmure tout comme leur vie, de leur naissance à leur mort... mais cela ils ne le savaient pas encore. Quel duo amusant, ils montèrent dans une de ces embarcation qu'ils utilisent pour parcourir les mers et océan en direction vers l'extrémité de leur terre où ils livreraient bataille. Pour une fois, Eckâ allait s'intéresser à une partie..
PJ le regard du foudroyeur s'est posé sur vous. Nul n'y peux rien, je vous ai choisis pour guider vos pas. En gros je m'amuse avec vous comme vous vous amusez avec vous même. J'espère que tout le monde prendra plaisir à RP. En avant!
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Les voiles noire se hissèrent aux mâts et les cordage se raidirent. Tous s'affairaient à la tâches, le bateaux était sur le point de partir. Les corsaires usés d'entraide pour mettre en marche la "veuve noires" comme ils l'appellent. Le Capitaine hulrait ses ordres et le cap à tenir tendis que les Squales géraient leur groupe de corsaires à la taches, hurlent plus fort que jamais, leurs fouet claquant le sol à chaque ordres. Le vent vint alors s'engouffrer dans les voiles et le bateau démarra lentement sa traversée. Une fois la vitesse de pointe atteinte le calme revint sans pour autant défaire les elfes de leur travail. L'unité devant laquelle se tenait Alak était en rangs disciplinés. Seul le tanguage montrait à ces soldat que la mer n'était pas faite pour tous. Aewen s'était déjà couverte pour empêcher le froid d'avoir emprise sur elle. Eldir était carte terrestre en main contre carte maritime pour le navigateur qui s'affairait à la barre, cherchant le cap exact. Le capitaine descendit alors les marche de son pavillon pour s'adresser à Alak
Image«Bonjour frère. Nous sommes sur un Drak noir, un bâtiment de guerre, aussi comme le nom l'indique nous pouvons entrer en contact avec l'ennemie à tout instant. Ici je donne les directives, durant la traversée vous dépendez de mes ordres. Vos guerriers ont le pied terrestre, les miens le pieds marin et les eaux ne sont pas les même champs de batailles. commencez déjà par donner quartier à vos hommes dans le deuxième sous bâtiment. Le premier est réservé au corsaires. Quand vous aurez fini venez à la barre nous rejoindre.»
Le capitaine salua brièvement Aewen par un hochement de tête rapide. Son regard fut attiré par quelques choses derrière les rangs des guerriers attroupé et il partit en riant. Alak se retourna face aux hommes pour faire son devoir. C'est alors qu'il aperçut une lance au sol ainsi qu'un bouclier qui avaient était abandonnés par un soldat. Il esquiva un pas sur la gauche lorsqu'il entendit des bruits étranges. Accroché à la rampe, le dos courbé dans le vide, la tête vers les flots, un soldat était en train de vomir.
Voila pour le départ de la galère! Dsl pour le peu de considération Aewen cependant les corsaires sont des machos invétéré, rare sont les femmes sur leurs navires. Croquis des lieux (sous bâtiments). Ici il n'y a que l'unité de soldats et vous donc sans garde..
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Alak
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Alak »

Esclave des autres, esclave d'un Dieu, esclave de soi-même. Tout étant régi par une cause et tout nourrissant une conséquence, chaque chose est l'esclave d'une autre. Si chacun peut changer de statuts en ce bas monde, il ne fait que changer de maître. Asservi par ses idées autant de par Khaine, Alak avait une opinion très forte sur le propos. Il ne l'avait jamais partagée et ne le ferait jamais. L'opinion des autres, il lui portait que bien peu d'intérêt et son opinion était la sienne et une discussion aurait été inutile.
Ce qui ne te rend pas heureux, ce qui ne te permet pas de manger plus, ce qui ne t'abrite pas du vent, du soleil ou de la pluie , ce qui ne ta facilite pas la vie ou le travail ne sert à rien. La philosophie était le dernier de ses tracas et au delà de cette conviction, la perte de temps et le peu de retour possible ne serait pas prêt de changer la donne. L'idée même plus honorable d'être l'esclave d'un être supérieur ne l'effleurait pas même si esclave des hommes était plus avilissant qu'être le serviteur des dieux en tout point.

Ses mains endurcies par le maniement de la rapière ou du combat à mains nues avaient connus par le passé la vie sur le pont d'un bateau. Ancien corsaire, Alak s'était détouré de la voie de mer pour rejoindre la terre. Chemin vers la fortune plus risqué mis moins encombré. La fortune sourit aux audacieux disait-il déjà à l'époque. Un bras et puis l'autre avait tiré sur les cordages comme mû par une force naturelle mais qui n'était que le reflet d'une vie passée. Douce et discrète commémoration à laquelle son pied marin dénotait une aisance qui fut un jour la sienne.

Il prenait plaisir à affronter les flots et les vents au sein d'un équipage qui n'était plus le sien, un équipage qui n'était pas le sien lorsqu'on l'interpella. Le Druchii se tourna vers celui qui l'avait détourné de sa tâche. Il avait une certaine prestance. Elle n'était pas naturelle. Plutôt, elle semblait acquise par une sorte d'autorité. C'était le Capitaine. Bien que les uniformes n'existaient pas, les couleurs étaient les mêmes. Les accoutrements personnalisés pouvaient parfois faire hésiter quant à l'identité du corsaire. Mais la renommée faisait généralement son office rendant les présentations parfois inutiles. Alak lui prêta alors une oreille attentive. Par contre, alors qu'il n'était pas pourvu d'habits particuliers, le Capitaine avait saisi le charisme naturel d'Alak puisque ce fut à lui qu'on adressa les communications à partager à l'ensemble. Cette pensée le fit sourire légèrement: c'était Eldir qui menait normalement les opérations. Conscient que cela pouvait générer des problèmes et des tensions inutiles, il s'expliqua.


Je n'ai que sept points de charisme savez-vous frérot ! A mon avis, c'est au terrien là-bas que vous voulez parler, précisa-t-il en pointant du menton Eldir.

Mais puisque je pense être le plus à même à faire le lien entre vous, marins et eux, piétons, je vous accompagnerai à la barre avec plaisir. Je suis certain que vous pourrez nous en dire plus. Le dynaste ne semblait pas laisser les choses vagabonder. Donnez-moi le temps de finir ce que je suis occupé à faire et je suis à vous.

Pour sûr, le Capitaine devait disposer des informations sur les évènements à venir. Choses qu'il n'avait pas. Il finissait d'enrouler le cordage au taquet pour communiquer à Eldir ce dont on le chargeait par erreur qu'un bruit parmi la vingtaine de soldat. Alak y regarda de plus près. Un homme pris de maux de ventre avait abandonné la lance au sol pour abandonner son dernier repas à la mer. Un don aux dieux des profondeurs ? Vu son attitude, il s'agissait d'un partage involontaire qui fit souffler d'exaspération notre petit nobliaux. Ce dernier en détourna le regard, attristé par la scène et croisa le visage d'Aewen le temps d'un instant avant de gagner le gaillard arrière, lieu du rendez-vous. Il ne manqua pas de partager les instructions à Eldir au passage. Pas besoin d'un spectacle supplémentaire pour démontrer la fragilité des soldats.

Kulharath se planta sur le pont réhaussé, bras croisés dans le dos, légers.


Dites-moi capitaine, qu'attendez-vous de moi et que vouliez-vous me dire au plus vite ? Comme vous l'aurez aperçu, les hommes manquent de pieds marins. Comme vous l'aviez dit, on peut rencontrer à tout instant des ennemis, plus probable une fois que nous nous serons éloignés de nos frontières. J'aimerais leur dispenser un mot ou l'autre afin qu'ils restent disponibles et opérationnels à chaque moment durant la traversée.

Par extension, leur inculquer un brin de discipline et se présenter en tant que nouveau meneur pourrait toujours augmenter ses chances de survie. Ces dernières ne seraient pas inutiles: bien qu'il méprisait bien des vivants, il était ravi d'être en vie.
Modifié en dernier par Anonymous le 21 janv. 2011, 18:53, modifié 1 fois.
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Aewen Alean Urden
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Aewen Alean Urden »

Emmitouflée dans sa couverture, elle regardait le va et vient des marins.
Elle observait tout, et essayait de comprendre le pourquoi du commnent.
Chaque fois qu'elle se trouvait en présence de lieux inconnus ou de situations nouvelles,
elle observait tout et essayer de comprendre, et décortiquait tout afin de s'instruire
davantage.
Contrairement à ce qu'elle laissait penser, elle n'était pas comme les autres furies,
qui à part tuer ne s'intéressaient à rien d'autre.
Paradoxalement, Aewen aimait la vie...
Elle voulait savoir, connaitre et comprendre tout ce qui l'entourait. Elle voulait monter haut dans la hiérarchie, avoir son armée.
Qu'importe le prix à payer. Elle travaillerait dur pour cela. Seule la mort pourrait l'arrêter.

Elle vit arriver le capitaine. De belle prestance, celui ci s'adressa à Alak.

A la distance où elle était, avec le vent en plus, malgré une ouie trés développée, elle ne discernait pas ce qu'il disait.
Mais elle vit Alak désigner du menton quelqu'un et vit que c'était Eldir. Détournant la tête, son regard en balayant le pont, aperçoit le marin penché au dessus du bastingage.
Une sourde colére s'empare d'elle.
Il fallait étre inconscient pour leur donner des hommes qui ne tenaient pas le coup.
Elle coise le regard d'Alak, mais reste imperturbable.

Elle le suit sur le gaillard arriére, ou s'est rendu le capitaine

Dites-moi capitaine, qu'attendez-vous de moi et que vouliez-vous me dire au plus vite ? Comme vous l'aurez aperçu, les hommes manquent de pieds marins. Comme vous l'aviez dit, on peut rencontrer à tout instant des ennemis, plus probable une fois que nous nous serons éloignés de nos frontières. J'aimerais leur dispenser un mot ou l'autre afin qu'ils restent disponibles et opérationnels à chaque moment durant la traversée
Elle écoute attentivement, le regard baissé, jouant avec une de ses chaussures à souligner les veines du bois du pont.
Des soldats, ça! Elle est profondément dégouté par ces soit disant soldats.
Aucune discipline, et à peine partis déjà malades!

Pour elle ils ne valent rien. Leur mission s'avére plus périlleuse que prévu. Mais qu'importe.
Sans danger la vie ne vaut pas d'étre vécue non plus.



Elle laisse parler Alak, mais n'atttend pas la réponse du Capitaine.
Elle se met en branle et passe prés d'Alak à le frôler. Elle murmure

il faut que nous parlions

Elle le dépasse et va à quelques métres, et regarde un point invisible à l'horizon.
Modifié en dernier par Anonymous le 21 janv. 2011, 18:52, modifié 3 fois.
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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

Par instinct, face à l'efficacité d'Alak, le capitaine s'était dirigé vers lui. Il discuta sur l'attitude à adopter brièvement avant que Alak ne lui désigne Eldir du regard. Ils se dirigèrent alors vers la barre où le cap fut enfin trouvé. Une fois las bas Alak repris.

Dites-moi capitaine, qu'attendez-vous de moi et que vouliez-vous me dire au plus vite ? Comme vous l'aurez aperçu, les hommes manquent de pieds marins. Comme vous l'aviez dit, on peut rencontrer à tout instant des ennemis, plus probable une fois que nous nous serons éloignés de nos frontières. J'aimerais leur dispenser un mot ou l'autre afin qu'ils restent disponibles et opérationnels à chaque moment durant la traversée.

Le capitaine réfléchit un instant, il n'était pas dans ses habitude d'avoir des lance sur son navire. Il affirma
Image«Vos lances ont une bone portée à vrai dire. Lors d'un affrontement vous pourriez vous mettre en retrait derrière les corsaire. En cas d'abordage vous pourriez bien en retenir plus d'un. Dans les cas les plus critiques, s'ils parviennent à envahir le pont, vous vous mettrez devant les porte pour les empêcher d'accéder au sous bâtiment. Cependant c'est souvent l'inverse qui se produit.»
Le capitaine finit sa dernière phrase avec un large sourire que les années de corsaire derrière lui avaient aiguisées de manières sadiques. Il s'éloigna alors avec Eldir un peu plus loin. Alak pouvait entendre quelques phrase de la discussion grâce à la direction du vent. Il attrapa au vol certaines phrases.
Image«cinquantes guerriers fantômes... déjà combattu ceux là.... vos lanciers... pour l'ennemie... tueur confirmé... des ombres...besoin d'aides...»
Aewen vint a ce moment quérir Alak

il faut que nous parlions....

Sur ces mots, l'attention d'Alak fut bouleversé lorsqu'un corsaire vint quérir le capitaine, à bout de souffle. Il parla fort et saccadé

Cap.. Capi.. Capitaine!!... ... L'éru... l'érudit ... il.. il n'est pas .. bien du tout...

Le capitaine se précipita avec le corsaire. Laissant à Alak et Aewen le temp de parler seul. Lorsqu'il revint il accompagnait l'érudit sur le pont. Celui-ci transpirait, était pris de fièvre et de mots d'estomac. Il était mal en point. Cependant, un scribe était indispensable pour tenir les registre des navires car sans cela, impossible de savoir la quantité de provision, de matériel, de munition... Le capitaine interpella alors tout le pont
Image«ECOUTEZ TOUS! Nous allons faire une halte au prochain port. Notre scribe est souffrant, nous devrons le laisser su place pour des soins et en trouver un autre pour tenir les registre. A VOS POSTES!»
Le bateau ferait donc une halte imprévu afin de se procurer un érudit, une personne de lettre, instruit, capable de maintenir des livres à jour, d'écrire... Chose que personne sur ce bateau de corsaire ne savaient faire.
Je vous laisse donc rp sur cela. A la prochaine halte, un nouveau passager montera à bords...

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Aewen Alean Urden
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Aewen Alean Urden »

A l'écart, elle rumine de sombres pensées. La vision de cette armée d'opérette l'a mise en rage. Elle n'en a rien montré, mais elle fulmine.
Elle sait que la mission est périlleuse, et apparament ils n'ont pas ce qu'il faut.
Alak et elle devront trouver des solutions pour pallier à ce manque flagrant d'assistance.

Elle reléve la tête.

Alak, je ne sais ce que vous en pensez, mais, votre Ildir et ses hommes ne m'inspirent pas une grande confiance.
Regardez, la moitié est déjà malade, et apparament ils ne connaissent aucune discipline.
Ce soldat aurait dû se jeter à l'eau, mieux encore s'immoler au nom de Khaine pour effacer sa honte.
Du reste...


Elle se dirige vers l'avant du navire, à grands pas, sort sa dague et attrape par les cheveux le soldat toujours penché en dehors du navire
qui vomit tripes et boyaux, et d'un geste précis l'égorge, en même temps qu'elle cite le nom de Khaine.

Elle se retourne vers les autres soldats, sa dague à la main dégoulinate de sang. Et d'une voix forte


Y a t-il un autre malade? Quelqu'un d'autre a envie de quitter les rangs?

Son ton est glacial, elle contient mal sa colére.

Je n'aurais nulle pitié! Rien! Celui qui est malade, qui recule, qui hésite, périra de ma main. Qui que ce soit!
Mais le prochain n'aura pas la chance de mourir aussi vite!


Elle balaye du regard chaque soldat, y compris leur chef, etrepart vers l'arriére du navire, tranquillement,
balançant ses hanches, inconsciente de leur effet sur les marins.
.

Ca fait du bien... Bien cela mis à part, il faut que nous nous organisions tous les deux. Inutile de compter sur cette bande d'incapables.

Elle essuie sa dague sur la rambarde du pont et regarde l'horizon.
ECOUTEZ TOUS! Nous allons faire une halte au prochain port. Notre scribe est souffrant, nous devrons le laisser sur place pour des soins et en trouver un autre pour tenir les registres. A VOS POSTES
Encore un? Elle se demande ce qu'est quece bateau.. A ce rythme là, ils neseront plus trés nombreux à l'arrivée.

Ella adresse une priére à Khaine, les bras tendus devant elle, les paumes des mains tournées vers le ciel.
Elle implore son aide, et lui promet du sang en quantité en retour.

Le prochain port? Est-il encore loin? Combien de temps allaient-ils perdre à se dérouter ainsi?
De plus que vont-ils trouver au pied levé...Un secrétaire au rabais, un que personne n'aura voulu embarquer surement.

Alak! dans quoi m'avez vous entrainée? Quel amateurisme... Elle secoue la tête et fait voler les flammes cuivrées de ses cheveux.
Modifié en dernier par Anonymous le 22 janv. 2011, 16:30, modifié 1 fois.
Raison : total xp: 3+2= 27 xp
Aewen Alean Urden, Voie de la Fureur du Sang
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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

Je d'Att: 17; 3 (réussi)= 44 dégats
Lancier mort
Je ferais le rp sur le prochain post après Alak

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Alak
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Alak »

Les mots du Capitaine furent sagement assimilés tout comme son conseil. Il n'avait pas tort: les "terrestres" n'avaient habituellement qu'assez peu le pied marin. Les soldats ne serviraient donc qu'au mieux à recevoir des assauts sur le pont. Logique et normal: personne n'allait demander à ces maladroits ne sauter par dessus bord pour mettre le pied sur les marins ennemis. A chacun ses compétences. Ensuite, en mer, Alak savait que les corsaires savaient bien mieux y faire que les soldats. Il n'avait donc aucun doute quant aux rôles à adopter dans telle ou telle situation.

Le capitaine se retira ensuite pour rejoindre Eldir. Alak le regarda, toujours sa remarque à l'esprit. Y ajouter quelque chose n'aurait servi à rien et en ces temps expéditionnaires, il ne cherchait qu'une chose: l'accomplissement de ses résultats dans un temps le plus court possible. Le climat de paix entre les différents collaborateurs et acteurs était de mise devant une menace dont ils ne savaient pas grand-chose. Ménager les caractères pour mettre toute les chances de leurs côtés. Le petit nobliau observait Eldir et le Capitaine. Distraitement tant son esprit était penché sur d'autres problèmes comme celui représenté par la formation des soldats et leur efficacité en général. Pourtant en dehors de leur discussion, quelques mots lui parvinrent. A ceux-ci, le doute aurait pu s'immiscer en lui. Une cinquantaine d'ombre contre vingt lanciers et 3 guides en les personnes d'Eldir, Aewen et Alak.

La prêtresse lui toucha un mot. Elle semblait nourrir quelques appréhensions vis-à-vis de la mission s'ils devaient mettre leur vie dans les mains des soldats. En effet, ils ne brillaient pas par leur valeur à ces instants. La confiance envers ceux-là vint même à lui manquer. A elle aussi. Ensuite, elle commença une phrase et n'y laissa pas de fin. Elle sembla plutôt préférer passer sa colère sourde seule puisqu'elle partit. Alak la regarda avec envie un moment avant de sonder l'horizon du regard en se demandant où cela le mènerait-il et même s'il n'avait pas trop estimé de ses forces ou capacités. Pourtant, ils étaient partis et maintenant, il n'était plus question de faire demi-tour ou pire: de douter. Il pensait silencieusement lorsque des bruits s'élevèrent par delà le duo en discussion. Alak se déporta sur le gaillard et regarda ce qu'il en était. Aewen Alean Urden venait tout simplement de passer l'acier. Pas une fille facile mais cela était radical comme réaction. La question de la faiblesse était résolue puisque chaque homme saurait dès lors à quoi s'attendre. Ne leur restait que la souffrance en silence, la douleur en cachette, le combat, la raillerie ou la mort. N'était même pas question du sentiment de malaise. Qu'importe les formes qu'il revêtirait.

La tête toujours pendue par dessus bord tenait par un maigre morceau de chair tandis que le systole chassait à grands coups le sang dans l'eau de mer. La trachée naggarythe soufflait encore son air chaud qui tournait en tourbillons de vapeur dans l'atmosphère froide de la mer durant l'agonie de ce qui ne serait bientôt plus qu'un cadavre dont les convulsions cesseraient bientôt. Calmement, Alak parcourut du regard les soldats afin de s'assurer que chacun d'entre eux comprenait maintenant ce qu'engendrerait la moindre faiblesse à bord et à terre avant de se pencher sur Aewen qui monta gracieusement les quelques marches menant au gaillard. Ses hanches roulaient autant que les yeux des marins dans leurs orbites. Il les comprenait mais comprenait autant la fatalité à trop y penser. Il est des fleurs qu'il n'est pas bon de toucher mais uniquement d'en humer toute la qualité.

C'est à ce moment-ci que moi, le narrateur, pense à corriger mes dires: "Une cinquantaine d'ombres contre vingt dix-neuf lanciers et 3 guides en les personnes d'Eldir, Aewen et Alak."


Oui. Il nous faut nous organiser. Mais nous devrons absolument compter sur ces incapables. Une cinquantaine d'ombres nous attendraient. Faites régner l'ordre, la discipline si vous l'estimez nécessaire. Mais n'oubliez pas qu'à deux, nous ne pourrons pas vaincre ceux qui nous attendent. Cet exemple suffira je pense à leur faire comprendre que nous serons sans pitié avec eux et pas en de meilleures mains qu'avec nos fameuses "ombres".

Il avait tout dit et la regardait soigner sa lame ensanglantée. Elle semblait soucieuse de son matériel. Presque maniaque. Quelques instants plus tard, un membre de l'équipage venait troublé la surface bien agitée du bateau.
le péquenot a écrit :Cap.. Capi.. Capitaine!!... ... L'éru... l'érudit ... il.. il n'est pas .. bien du tout...
Ce à quoi le Capitaine répondit avec véhémence et force:
le Capitaine a écrit :ÉCOUTEZ TOUS! Nous allons faire une halte au prochain port. Notre scribe est souffrant, nous devrons le laisser su place pour des soins et en trouver un autre pour tenir les registre. A VOS POSTES !
Décidemment, le sort même semblait vouloir s'acharner contre eux. Un lancier malade, un érudit à l'agonie, un Eldir qui au lieu de les mener semblait .... bah, il était étonnement discret, etc. Une équipe faites de brick, de broques et de bras cassés. Le moment était venu pour tirer les choses au clair et mieux, puisqu'aucun meneur parmi le corps expéditionnaire. Le capitaine en personne semblait avoir du mal avec son équipage. Un érudit malade pouvait en effet mettre à mal tout projet. Et leur mission que celle des corsaires ne pourrait pas souffrir d'une telle carence. Au lieu d'une alternative, ils seraient donc obligés de procéder à un mouillage dans un port proche. Une perte de temps inutile. Alak estima le temps de s'affirmer au moins aux yeux des lanciers et de marquer clairement son ascendant sur eux: à continuer ainsi, ils n'arriveraient jamais.

J'espère que Khaine ne nous oublie pas ...
murmura-t-il à la furie avant de rejoindre les lanciers. Il se planta parmi eux pour calmement s'expliquer.

Messieurs, messieurs, écoutez-moi. Aucun de vous ne me connais et je ne vous connais pas plus. Nous ne sommes pas ici réunis pour faire la parlotte ou sympathiser. Je m'appelle Alak et suis issu de la Maison Kulharath. Je veisn à vous pour vous clarifier la situation: nous aurons à combattre contre des ennemis aguerris. Mais ce ne sont pas de simples ennemis puisqu'il s'agit de nos "cousins". Je vous assure d'une chose: le sort des faibles parmi vous ne vaudra pas plus que la vie de ces maudites raclures.
Ne répondez pas à votre réputation, ne relevez pas les défis et je vous assure que si je vous épargne, la furie qui sera nous n'aura guère autant d'égard.


Les mots d'Alak filaient froidement entre ses lèvres. Calmes et sans équivoques.

Faites votre travail ou ne le faites pas. Ceux qui sont inutiles ou s'opposent à notre objectif nous ralentissent et ne méritent qu'une chose: la mort.

J'espère m'être bien fait comprendre dans votre intérêt.


Kulharath n'avait pas bougé et pointait avec menace son index vers Eldir.

Cela vaut pour vous aussi. Si vous ne nous guidez pas, nous vous guiderons. Si vous ne voulez pas, j'ose espérer que votre peau est aussi solide que l'acier.

Avec non moins autant de force mais pour l'ensemble des lanciers:

Maintenant, récupérez-moi l'attirail de notre ex-compagnon, balancez-moi le corps par dessus bord, vérifiez votre équipement, entretenez-le si besoin est, assurez-vous des rations que vous avez emportées et priez Khaine pour être fort ou préparez-vous à vivre une éternité de faiblesse. Dépêchez-vous !!!

Alak avait donné ses instructions et espérait que cela donnerait de la suite dans les idées des lanciers et plus particulièrement à Eldir qui n'avait que ce choix: mener ou suivre. Aewen, de son côté, semblait parfaitement être préparée à ce qui l'attendait et ne manquait pas de brûler du feu de la détermination et de la piété qu'on l'on connait bien aux vierges de Khaine.
vas-y: tu peux poster maintenant :)
Modifié en dernier par Anonymous le 22 janv. 2011, 18:22, modifié 1 fois.
Raison : 4 xp total: 39 xp
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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

La vierge de khaine s'était éclipsé pour parler quelques instant avec son acolyte. Elle contenait sa colère face à un tel comportement inadmissible. Modérant ses propos, la furie en mal de combat se dirigea vers l'homme faible, vomissant tout son repas par dessus bord. D'un geste ferme, avec une maitrise parfait, sa main vint relever la tête du soldat. Le geste fut bref et efficace, la lame trancha comme dans du beurre, l'artère laissa filer le sang dans les airs en direction de la mer. L'elfe n'eut que quelques seconde pour survivre avant de s'effondrer au pied d'Aewen, littéralement mort. Tout le groupe de lancier se retourna pour contempler la macabre scène. Ils se frottèrent eux aussi à la colère de la vierge de Khaine.
Image«Je n'aurais nulle pitié! Rien! Celui qui est malade, qui recule, qui hésite, périra de ma main. Qui que ce soit!
Mais le prochain n'aura pas la chance de mourir aussi vite!»
Par la suite Alak, qui semblait contempler au loin, se sentit envahit par la même ferveur que sa sœur de bataille. Il avança à pas ferme, au devant des Lanciers, ceux là en eurent à nouveau pour leur grade. Il affirma que nul ne reculeraient face à l'ennemie pour X raison, que la mort attendait chaque faible au tournant. D'une manière insolente il pointa du doigt Eldir
Image"Cela vaut pour vous aussi. Si vous ne nous guidez pas, nous vous guiderons. Si vous ne voulez pas, j'ose espérer que votre peau est aussi solide que l'acier."
Eldir, qui conservait le silence jusque là, ne sembla pas prendre la menace à la légère. Il lâcha la carte, en quelques mouvement il se retrouva devant le nobliau et cet elfe qui paraissait si incompétent répondit avec force d'un meneur d'homme
Image"Pour qui vous vous prenez Alak ! Je vous rappelle que vous êtes sous mes ORDRES! Aucun de mes Soldats, ni même vous ne me parlez sur ce ton! Vous croyez m'apprendre mon travail?! J'ai fait couler le sang à mainte reprise! j'ai servit Khaine en décapitant mes ennemies, depuis que je manie l'acier mes blessures parlent d'elle même! Je ne vais pas me laisser marcher dessus par un prétentieux qui croit savoir mener des elfes au combat! J'ai affronté des monstres horribles que vous n'avez croisé que dans vos cauchemar! Alors restez à votre place soldat ou je pourrait bien faire exemple avec vous. Votre titre de Noble ne m'effraie guère, il ne vous sauvera pas sur un champ de bataille et ne vous rendra aps plus fort pour autant! J'ai fait mes preuves envers Khaine, faites de même...

Vous deux, ramassez moi ça, récupérez les dotation et balancez moi ce cadavre par dessus bord! "
Les lanciers visé s'exécutèrent. Alak avait essuyé les paroles d'Eldir en pleine figure. Il savait qu'il ne serait pas capable de gérer des soldats convenablement sur un champs de bataille seul, surtout face à un ennemie qui ne se montre pas. Soudain une cloche retentit.

"GLONG GLONG ! Port en vue!

Le bateau fit alors sa halte. On emmena le scribe souffrant dans un bâtiment, à l'écart des regards. La faiblesse n'était pas acceptable parmi les rangs de corsaires. Nul ne savait ce qu'il adviendrait de lui, c'est la règle, le silence des corsaires est éternels et légendaire en ces lieux portuaires. Le capitaine partit en compagnie de deux squale à la recherche d'un elfe de lettre. Eldir s'esquiva aussi de son côté dans le port en donnant des ordres à Alak
Image"Vous êtes en charge de la sécurité du bateau en mon absence et celle du capitaine."


Les ordres étaient clairs et sur un ton froid. Une heure passa sans qu'aucun ne se présente.
[Hrp]Aewen si tu veux te balader faire quelques emplettes rapide c'est le moment. Alak tu es bloqué sur le bateau, tu peux cependant aller te promener aussi mais affronter les conséquences par la suite.[/Hrp]
Finalement le capitaine corsaire revint avec un elfe plutôt effacé, au cheveux blancs. Sans doute le nouvel érudit engagé.
Image


Eldir suivait de prêt, cependant il trainait derrière lui cinq elfes dissimulés sous des capuches et des capes épaisse. Ils semblaient bien armé, de lourde Arbalète à répétition étaient positionnés sur leur dos. Leur regard était sombre, aussi sombre que leur vêtements. Ils marchaient en cadence, leur déplacement malgré leur attirail ne faisait aucun bruit.
Image


Tout le monde observa le petit manège sous leur yeux, qui étaient ces hommes mystérieux?. Eldir se dirigea vers Alak

Image«Ne me sous-estimez jamais Alak, je sais ce que je fais et je fais avec ce qu'on me donne. C'est comme ça depuis la nuit des temps. Nous allons au devant d'un danger bien plus grand que ce que vous imaginez. Avec ces élites nos chances de vaincre l'ennemie sont plus grandes. Si on vous aviez écoutez nous serions arrivé las bas avec de misérables lanciers face à des archers qui repèrent la faille d'une armure à cent mètres. Pourquoi croyez vous que le scribe est tombé malade à l'improviste, il nous fallait un prétexte pour faire une halte dans ce port où j'ai des sources. Les corsaires ne s'arrêtent pas pour rien. Voyez, mener une bataille n'est pas si simple Alak...»

Eldir s'éclipsa alors vers les sous bâtiments en compagnie des cinq nouveaux arrivant. L'un d'eux prit les affaires du lancier qui fut exécuter auparavant. finalement Eldir semblait se révéler un excellents tacticien. Le bateau reprit alors sa traversé en direction des frontière où la chasse au guerriers fantômes allait avoir Lieux.
[Hrp]Voila Nefarian fait partit du RP. Tu peux rp sur la façon dont tu es parvenu à te faire engager. Les corsaires te conduisent dans la cale dans un petit bureau où l'ancien scribe écrivait. Tu as des registres ouverts sur le bureau et un coffre remplis de bouquin de toute sorte. Ton travail est de maintenir les chiffres à jour. Pour ça tu dois faire des calculs simple mais parfois te déplacer sur le bateau pour te rendre compte par toi même. Bon rp ![/Hrp]

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Nefarian Vrinn Khilzeiram
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Nefarian Vrinn Khilzeiram »

[sur le navire avant l'appareillage - dans le bureau de l'intendance]

Mais quelle idée stupide l'avait menée ici? Que faisait il là? Il soupira longuement se demandant où il avait pu mettre les pieds. Les choses ne tournaient pas comme souhaitées. En fait, à bien y réfléchir, rien n'avait tourné comme il fallait depuis le début, depuis son arrivée dans cette ville en effervescence à sa prise de poste puis son arrivée sur ce foutu rafiot... c'est bien ma veine, moi qui ne voulait qu'aller en capitale, me voilà envoyé sur le front...mais quelle galère ! Il commença donc à compulser les nombreux registres puis sortit le matériel d'écriture sur le pupitre qui lui servirait de bureau afin de prendre les notes importantes.

Beaucoup de détails lui étaient inconnus en réalité, n'ayant pas été présent durant le ravitaillement avant le départ mais avec un peu de recherches directement sur le bateau et quelques questions bien senties au quartier maître, il aurait rapidement toutes les données manquantes. Un lecture consciencieuse du registre lui permit d'apprendre que le précédent intendant n'avait pas fait l'inventaire complet...bon bin c'est bibi qui s'y colle ... Il compulsa rapidement les autres livres de manière à se rendre compte de quoi il en retournait, et peut être pour obtenir les réponses tant désirées, mais à part deux trois précisions rien de notable. Le journal de bord qu'il lirai à tête reposée ce soir, quelques livres de chevets dont le très célèbre " Crime, Sang et Châtiment" ...un classique. Il reposa le livre à sa place, et machinalement caressa la reliure de celui ci, comme pour exprimer une relation quasi charnel avec cet objet finalement très commun, puis il se dirigea vers la porte qu'il referma et verrouilla derrière lui, non sans avoir prit avec lui de quoi écrire et compléter tout ce qui lui manquait.

Déambulant sans trop savoir où il allait dans la cale du navire, cherchant son chemin, esquivant les regards de réprobation de l'équipage, il se remémora les épisodes notables qui l'avait mené là où il était maintenant.

[Quelques jours auparavant - l'arrivée au port]

Rien ne se passait comme prévu. Depuis son départ de la confrérie jusqu'à son arrivée ici, des choses étranges avaient eu lieu. Il avait rejoint une caravane qui traversait les plaines et les forets pour se rendre à un port. De la bas il pourrait prendre un navire commercial pour se rendre en capitale et y officier. Il avait rangé soigneusement sa lettre de recommandation ainsi que son laisser passer, les prévenant de tout dégâts extérieurs dus aux éventuelles intempéries. Comme quoi, il avait bien fait: le lendemain de son départ c'est une pluie drue et glacée qui s'abattit sur le convoi. On ne voyait plus à 10 mètres, comme si les Dieux vomissaient l'eau jusqu'à vouloir inonder toute la plaine.
Se réfugier dans la forêt n'avait pas non plus aidé. Le froid insinuait l'humidité dans chaque vêtement, chaque muscle, chaque os de tous les voyageurs et le morale s'en ressenti d'autant. Leur vision était troublé par une brume persistante et opaque qui masquait leur déplacement, atténuait les sons, et créait des impressions fugitives, des hallucinations.
Beaucoup pensaient avoir vu bouger quelque chose dans les fourrés, alors qu'il ne s'agissait que de la silhouette d'une arbre au tronc tordu et torturé. Leurs sens étaient altérés par la déformation, comme si cette brume n'était pas naturelle, du moins, c'est ce que laissait entendre les rumeurs.
Nefarian quant à lui, n'y prenait pas vraiment garde. Il avait surtout hâte d'arriver en territoire connu pour éviter les déconvenues éventuelles et les mauvaises rencontres. Malgré tout cela, il continuait à siffloter, essuyant les regards haineux des "autres" qui finalement ne pouvant composer avec leur propre peur, la reportait sur l'étranger qui se gaussait de la situation.
Au cinquième jour de voyage, ils furent pris à partie par une bande de... types pas vraiment très sympathiques...en l'occurrence pris entre deux feux, ils essuyèrent des pertes et la caravane fut coupée en deux. Au prix de nombreux sacrifices, largement consentis par Nefarian qui, même s'il n'avait pas son mot à dire, ne s'était pas précipité pour aider les pauvres innocents, le reste de la caravane arriva tant bien que mal à destination.

Il lui fallait maintenant trouver un navire pour l'amener à bon port.
Eh bien c'était pas gagné !!! C'était la guerre ! et ce port était à l'extrême limite des lignes ennemies...de fait, l'agitation qui avait lieu dans ce port était visible partout, dans chacun des quartiers. Des soldats s'agitant à droite et à gauche, le couvre feu imposé, et des contrôles à ne plus savoir qu'en faire. Il parut urgent à Nefarian de trouver de quoi se loger et rapidement, avant qu'il ne prenne l'envie à une patrouille de fouiller dans son sac. Vu son statut, il ne ferait pas un pli, et il risquait de disparaitre quelque part dans la baie du port, comme nourriture à poisson. Non jamais ! plutôt mourir que de ... mourir ! c'est idiot ce que je dis ...
Il parvint en négociant âprement à obtenir une chambre en sous pente afin d'y déposer ses affaires. Fort heureusement ce petit débarras fermait à clé et s'il n'y avait même pas de fenêtre pour s'éclairer, il aurait au moins assez de place pour s'y allonger, et c'est bien tout ce dont il désirait pour la nuit. Il prit un bon repas et alla s'endormir dans son placard sans demander son reste, d'un long sommeil sans rêve.

[quelques jours plus tard - le navire de la providence]

Quelques jours passés dans cette ville puante et effervescente avait suffit pour en faire le tour et prendre la mesure de l'ambiance qui régnait ici. Les journées étaient longues et rythmées par l'arrivée des navires et des troupes rentrant du front. Les morts jonchaient les pavés de la ville, proche de la garnison, et on entendait dans les dispensaires de fortunes montés à la hâte , les blessés de guerre gémir. Bref que du bonheur ! la nuit, la ville montrait un autre visage beaucoup moins reluisant: c'est dire à quel point cette ville était l'antichambre de l'enfer de Khorne et Slaanesh réunis. Les hommes dans les tavernes se soulaient, forniquaient et se battaient alors que les rues mal éclairées étaient le théâtre des exactions des félons, brigands et autre rapaces venus pour profiter des malheurs de la guerre. Le tout tenue d'une main molle par des patrouilles pas assez bien payées pour se faire trucider dans une ruelle....une main de coton dans un gant de lin.
La ville devenait sauvage et malsaine, et étrangement, cette dichotomie l'amusait beaucoup, bien qu'il ne se risquât jamais à sortir de l'hébergerie seul dans les ténèbres nocturnes.
Ces quelques jours avaient aussi suffit à Nefarian pour obtenir les informations qu'il souhaitait. Un Navire allait accoster et s'il ne se dirigeait pas en capitale, il y retournerait tôt ou tard, bien que sa première destination lui fut inconnue, il n'avait pas des masses de choix : rester ici ou tenter sa chance. La question ne se posa pas longtemps dans son esprit.

Le matin de l'arrivée du navire, Nefarian se leva tôt et prit un petit déjeuner conséquent. Il passa sur le marché acheter quelques fruits secs pour lui et éviter la plaie des voyages en mer: le scorbut. Les fruits étant très peu présents sur un navire à cause de leur difficulté de conservation, il fallait prévoir au moins pour lui, les autres ce n'était pas son problème.

Aussitôt que le navire arriva à quai, il attendit que celui ci apponte et suivit de loin en grignotant un fruit frais l'escorte de guerriers qui en était descendue. Il les suivi jusqu'à la capitainerie où ils allaient enregistré l'arrivée du navire et vérifia subrepticement par la fenêtres qui était le capitaine. Un simple coup d'oeil suffit à voir celui qui avait de l'importance alors qu'il s'adressait de manière péremptoire au gratte papier qui tenait les registres. Il rentra alors dans le bâtiment, puis attendit que le capitaine en finisse.

C'était la providence, ou les Dieux du Chaos veillaient sur lui, mais il lui offrit la meilleure raison pour s'engager dans cette petite excursion. Il s'adressa au Capitaine alors que celui s'apprêtait à partir : Mes Respects Capitaine ! je viens de comprendre que vous auriez besoin d'un érudit capable de tenir des registres et de faire des calculs simples. Pour ma part, j'ai besoin d'un billet pour aller jusqu'en capitale où je suis attendu comme assistant archiviste, et vu le peu de navires disponibles actuellement, je crains ne pas avoir d'autre choix que de vous en faire la demande, dit il en montrant sa lettre de recommandation, puis son laisser passer, puis son contrat d'embauche. Je vous propose de m'engager pour le prix de la traversée. Le Capitaine toisa l'elfe du regard, essayant de le jauger, ce qui poussa à l'elfe à baisser un peu plus la tête et s'incliner pour montrer sa déférence et cacher sa pensée.
Eh bien... il réfléchit un peu en toisant Nefarian. Pourquoi pas oui ... mais sachez que nous ne partons pas de suite pour la capitale et que ce voyage n'est en rien un voyage d'agrément. Il se peut que nous ne revenions pas... la menace sous-jacente à ses propos le fit sourire. Un test ! se dit Nefarian... de toutes façons, soit il mourrait d'ennui ici soit sur un champs de bataille...autant que faire ce peu, essayer de survivre plutôt que de rester dans cette ville morte, ce qui ne contribuerai en rien à son plan. Il avait là l'opportunité de se faire des contacts et peut être une petite réputation avant son arrivée, c'était une possibilité non négligeable à envisager.
Très bien Mon Capitaine, j'accepte votre proposition, dit il avec le sourire, mais faisant toujours très attention de ne pas le regarder directement dans les yeux.

Il coucha tout cela rapidement sur un parchemin et en fît les duplicata qui furent enregistrés à la capitainerie puis remis au capitaine et à Nefarian. Le contrat dûment signé et rempli, il suivit le capitaine jusqu'au navire, content de lui et de son idée pour le moins excellente.

[Dans les cales du navire - au prise avec le ravitaillement]

Venez m'aidez s'il vous plait ! c'est beaucoup trop lourd !!!


Nefarian poussait vainement le tonneau rempli d'eau potable qui bloquait le passage vers le reste du ravitaillement. Assurément, les membres de l'équipage venaient de lui jouer un mauvais tour. Était ce une manière de lui souhaiter la bienvenue ou une forme de bizutage? toujours est il qu'il était impossible pour quelqu'un d'aussi fluet que lui de déplacer cette chose. Il ne fut pas compliqué de voir qui était responsable de ça: un des marin le regardait sans rien dire, tentant de se cacher à sa vue alors que les autres se moquaient ouvertement de lui, le traitant de "femellette", " maigrichon" et d'autres adjectifs peu reluisants. Attend mon gaillard! toi tu perds rien pour attendre, pensa-t-il, cachant son sourire malveillant. Mais la patience était une vertu qu'il chérissait, ainsi que la ruse, et c'est avec une conviction inébranlable qu'il se composa un visage affligé, ne laissant rien percevoir de ses intentions, ne lâchant cependant rien face à ses tortionnaires, jouant le jeu de celui qui veut bien faire mais qui désespère de ne pas pouvoir continuer son travail correctement.

Si la plupart de l'inventaire venait d'être fait, il voulait surtout jeter un oeil au reste de l'armement, de tel sorte que même s'il ne pourrait pas faire grand chose avec ce tonneau, il aurait tout de même fait son travail. Personne ne semblait vouloir lui venir en aide, et cela lui donnait une idée de l'ambiance régnant sur ce navire. Défiance, méfiance, tension... tout laissa croire que le Capitaine avait bien dit la vérité: la proximité d'un combat exacerbait la cruauté naturelle des guerriers et cela se voyait, mais jusqu'où? il se dit qu'il ne tarderait pas à s'en faire une idée précise. Éreinté par autant d'efforts simulés, il abandonna l'idée de continuer son tour de la cale, pour le moment, et se rendit sur le pont afin de vérifier le reste du matériel de navigation et rencontrer peut être des compagnons d'infortunes.

L'air frais et non vicié lui remonta le morale alors qu'appuyé brièvement sur le bastingage du gaillard avant, il ferma les yeux et respira à pleins poumons l'air marin...avant de recevoir le reliquat d'une grosse vague en pleine figure, le mouillant en partie, ce qui déclencha l'hilarité des marins présents. Lui même en rigola intérieurement, satisfait de l'effet produit sur les témoins et essora son vêtement en se dirigeant vers le centre du bâtiment.
Modifié en dernier par Anonymous le 23 janv. 2011, 01:47, modifié 1 fois.
Raison : 5 xp
"La trahison, ce n'est qu'une question de point de vue" Epitaphe gravée sur la stèle d'un anonyme

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Aewen Alean Urden
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Aewen Alean Urden »

Arrivé au port, le navire fait escale.Elle regarde la manoeuvre des marins.

Ildir avait interpellé Alak de façon hautaine, et le ton employé ne lui avait pas plû du tout. Elle jete un coup d'oeil à Alak, pour voir ce qu'il va faire.
Une chance pour lui que ce Ildir ne se soit pas adressé à elle.

Pour qui vous vous prenez Alak ! Je vous rappelle que vous êtes sous mes ORDRES! Aucun de mes Soldats, ni même vous ne me parlez sur ce ton! Vous croyez m'apprendre mon travail?! J'ai fait couler le sang à mainte reprise! j'ai servit Khaine en décapitant mes ennemies, depuis que je manie l'acier mes blessures parlent d'elle même! Je ne vais pas me laisser marcher dessus par un prétentieux qui croit savoir mener des elfes au combat! J'ai affronté des monstres horribles que vous n'avez croisé que dans vos cauchemar! Alors restez à votre place soldat ou je pourrait bien faire exemple avec vous. Votre titre de Noble ne m'effraie guère, il ne vous sauvera pas sur un champ de bataille et ne vous rendra aps plus fort pour autant! J'ai fait mes preuves envers Khaine, faites de même...
Noble elle même, elle se sent insultée aussi. Elle laisse Alak répondre ou agir, tout en se tenant prête au cas ou..

Ildir descend à terre. Grand bien lui fasse.... Elle tâte sa ceinture, sa bourse est là, son èpée et sa dague aussi, elle se décide aussi à aller retrouver le plancher des vaches.


Alak, je vais faire un tour dans la ville...A plus tard

Sans attendre de réponse elle descendit donc par la coupée et tira vers la ville.

Une ville? plutôt une cour des miracles. Une faune dense s'y croise. Des prostituées, des marins en goguette, des marchands verreux, des pseudos promeneurs qui ont plus l'air de trafiquants qu'autre chose, des marchands d'esclaves encadrant une troupe loqueteuse d'humains ou pseudos humains... Des Slaanish la dévisagent puis baissent leur regard en découvrant en elle une vierge de Khaine.
Histoire de s'amuser un peu, consciente de sa beauté, elle cambre ses reins davantage, et prend une démache lascive, et passe sa langue sur ses lèvres se promenant désinvolte.
Le premier qui s'approche elle le coupe en deux.
Il fallait bien s'amuser un peu...

Cette ville n'était qu'un ramassis de parasites et de brigands qui n'avaient pas le droit de vivre selon elle, mais elle se retient. Elle n'est pas là pour provoquer, mais bon, peut-étre que malgré tout...
Elle erre un peu dans la rue principale, regardant les étals.
Rien de bien intéressant. Déçue, elle prend le chemin du retour.

Elle emprunte une rue étroite, peu fréquentée, qui redescend vers le port. Soudain, elle se sent suivie. Son instinct l'a prévenue. Accélérant son pas, elle porte sa main gauche à sa dague coincée dans sa ceinture, et en saisit la poignée.
Elle est bien suivie, les pas s'accélérent derriére elle. Ils sont deux à ce qu'elle entend.
Une montée d'adrénaline, prémice de plaisirs s'insinue en elle.
Elle sourit et poursuit son chemin. Ne pas les laisser approcher trop encore, profiter de l'instant....

Elle sait exactement ce qu'elle va faire.
Le bout de la rue n'est pas loin...Dommage. Il va falloir agir....

Elle pile brusquement. Aux sons qui lui parviennent, elle sait qu'ils sont à quelques métres. Elle les laisse avancer, jusqu'à qu'ils ne soient pas à plus de trois métres environ, mais pas moins, se retourne brusquement, dégage vivement sa dague qu'elle lance à l'instinct, et qui vient se ficher dans la poitrine du premier poursuivant, puis dans la foulée, dégaine son èpée, et fait face à l'autre.


Et de un! Viens, viens à moi, toi, je t'attend.

Le second attaquant, a stoppé net en voyant son complice s'affaisser. Il hésite... Il sort une lame et avec un rugissement fond sur elle, la garde haute.... trop haute...
Elle pare, tourne sur elle même, et va planter son épée dans le rein de son adversaire, la retire d'un coup sec, faisant ainsi gicler son sang, et profitant du fait que celui ci sous la douleur reste un instant un suspension, fait deux pas de coté et levant son épée, lui tranche la tête.

Et de deux!

Elle se penche essuie sa lame sur le dos du décapité, le retourne, et fouille ses poches.
Puis va vers l'autre qui n'est pas tout à fait mort encore. Un pied sur son ventre, elle se penche, retire sa dague. Elle est empoisonnée. Il va souffrir avant de mourir... Elle éclate de rire. Elle essuie la lame, et le fouille. Tant qu'à faire, autant se servir, non?

Elle se redresse, fourre son butin dans sa bourse, récupére les armes des morts, des elfes aussi.
Pfff! ils étaient vraiment mauvais. pas une perte pour leur race.
Sa tenue est souillée de leur sang. Une tenue propre et neuve...

Et zut!!!

Sans se retourner, elle repart vers le navire. A peine arrivée à son bord, elle voit arriver Ildir et cinq hommes armées et dont la capuche rabattue couvre leur visage. Des assassins?
.

Elle n'a pas le temps de se questionner qu'un autre elfe apparait.
S'il avait pu raser les murs ( encore eut-il fallu qu'il y en ait sur un navire) il l'aurait surement fait.
Il arrive des entrailles du navire avec feuilles et de quoi écrire. Surement le scribouillard qu'ils étaient venus chercher.
Rien de spécial en lui si ce n'est en regardant mieux, ses yeux... Des yeux d'or...
Des yeux qu'elle n'arrive pas à capter.
Modifié en dernier par Anonymous le 23 janv. 2011, 01:48, modifié 2 fois.
Raison : 27 + 4 + 4 = 35 xp
Aewen Alean Urden, Voie de la Fureur du Sang
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