Barak Varr est l’unique port maritime des terres Naines et a longtemps joué le rôle de centre commercial clé du Vieux Monde. La plus grande partie des denrées exportées depuis Barak Varr pour des pays tels que la Tilée, la Bretonnie et l’Empire passent par les docks lourdement fortifiés de la ville. Bien que les terres de Barak Varr incluent théoriquement tous les ports, les docks ainsi que les jetées jouxtant l’extrémité la plus à l’ouest du Golfe Noir, ce à quoi on fait allusion en parlant de Barak Varr est la Grande Alcôve, le port gigantesque creusé dans les Falaises de Gamrud.
Auberge et hostellerie, la Hure est un vieux navire impérial ancré dans le port de commerce. Cette caraque connu des jours meilleurs, mais fut gagnée au jeu par Bernard Frobenius, un ladre Bretonnien doté d'une sainte terreur de l'eau. Il décida d'utiliser son gain et ouvrit son établissement avec l'autorisation de la capitainerie. Destiné aux marins et aux voyageurs à court d'argent, le navir propose des couchettes humides et des couvertures moisies pour un prix très modique. Les plus fauchés peuvent même échanger un lit contre quelques heures de pompage dans les cales. Les habitants viennent en effet vérifier jour après jour que la Hure n'a pas coulé bas quai. Le calfatage laisse l'eau suinter, les tarets ont fini de rogner la coque et seuls les coquillages incrustés maintiennent un semblant d'étanchéité. Son nom est même devenu synonyme d'épave flottante!
Il est régulièrement question d'expulser le navire du port, mais le conseil considère sa présence comme nécessaire. D'après eux, est plus facile de canaliser les sans le sous lorsque l'on sait où ils dorment. D'ailleurs, Frobenius rend parfois de menus services à la communauté.