[Snatch] Un nouveau départ...

Creusé du nord au sud à travers les Montagnes du Bord du Monde, cet immense empire souterrain, appelé le Cloaque, s'étend jusqu'au frontières du Vieux Monde, aux confins de l'Arabie, des Terres du Sud, voire même de la Lustrie, de Naggaroth et de Cathay.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Snatch] Un nouveau départ...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le voyage continua encore un bon moment dans les tunnels, sans qu'aucun incident particulier ne vint troubler l'avancée tranquille de l'expédition. Après un laps de temps assez important, les coureurs nocturnes qui guidaient l'expédition dans le dédale des galeries sous-terraines s'adressèrent à Tranchkol Perceboyaux, d'un ton sûr :

Guide 1: -Seigneur Perceboyaux, nous devrions être approximativement au bon endroit-lieu, selon nos estimations-repérages. Il faut remonter à la surface dès que possible-faisable.

Voyant que le Prophète Gris - qui ne savait pas vraiment précisément où ils se trouvaient pour les habitants de "la surface", et qui n'avait pas d'autres choix que de s'en remettre aux coureurs nocturnes pour se diriger - acquiesçait, le convoi s'engagea dans une pente montante qui les fit surgir de terre....
Test d'orientation: 20. Echec critique. Hum. Pas de chance. :P
Totalement éblouis par le soleil au zénith qui illuminait le terrain dégagé d'où ils avaient émergés plus intensemment qu'aucun moyen d'éclairage ne le pouvait en sous-sol, les skavens et leurs esclaves malheureux n'eurent pas d'autre choix que de rester avec les mains devant leurs yeux clos pendant un laps de temps allant de plusieurs poignées de secondes (pour les plus adaptables) à quelques minutes (pour les plus lents). Aveuglés, l'équipe fut bien surprise d'entendre des cris d'étonnement fuser autour d'elle, presque immédiatement suivis par d'autres cris lancés par une voix forte et au ton inflexible:

Cris: -Mais qu'est-ce que?! AUX ARMES! ALARME! On nous attaque! Une attaque! ALERTE! AUX ARMES!

Voix forte: -A VOS POSTES SOLDATS ! L'infanterie sur deux lignes, arquebuses sur l'épaule ! Tir de préparation à mon signal, ne leur laissez pas le temps de se remettre de leur surprise, du nerf ! La cavalerie, regroupez-vous derrière moi, préparez-vous à la charge, dès la fin du tir de l'infanterie ! Sergent Mullen, faites suivre l'infanterie à l'épée dès que nous aurons chargé et enfoncé leurs lignes ! Visez les hommes-rats et pas de quartiers pour ces monstres ! Infanterie, en joue ! Feu !

Bien entendu, dès qu'ils eurent saisi le sens de ce qu'ils entendaient, les skavens voulurent se replier dans les tunnels, ce qui sema la pagaille parmi la troupe, tandis que les esclaves, fous d'espoir, s'agitaient en tous sens, totalement hors de contrôle, leurs gardiens essayant, dans leur très grande majorité, de s'enfuir à l'aveuglette dans les boyaux. Hélas pour les skavens, la bousculade n'avait que des désavantages: outre le fait qu'elle empêchait à peu près toute tentative d'organisation pour une retraite coordonnée ou pour une défense, elle créait un effet de bouchon à l'entrée des souterrains, étroite, et par laquelle très peu pourraient espérer fuir, la grande majorité étaient coincés à l'entrée, et piétinnés impitoyablement, parfois jusqu'à la mort, par leurs congénères paniqués.
Pire encore, une bonne douzaine d'esclaves humains déterminés et galvanisés s'étaient mis en tête de frapper leurs anciens maîtres dans cette direction, par derrière, en ramassant les armes jetées au sol par les guerriers hommes-rats en fuite. Au vu de la masse d'ennemis à fourrure grouillant devant l'entrée du sous-sol, et qui ne prennait aucune précaution, uniquemement mus par leur envie de fuite, l'attaque promettait d'être très meurtrière et de réduire rapidement l'espérance de vie des skavens qui voulaient retourner dans les entrailles de la terre à un chiffre nul.

Tout au plus, Tranchkol estimait qu'au plus une dizaine de skavens seulement pourraient s'enfuir par cette voie : ce n'était pas une option viable. Il pouvait aussi tenter de s'enfuir sur la surface, comme certains le tentaient, mais cette option exposerait à une poursuite et probablement une extermination, une dératisation en règles menée par la cavalerie ou l'infanterie impériale. Il pouvait aussi se battre, mais cela semblait sans espoirs. En face de la vingtaine de cavaliers et de la petite centaine de troupes de pied (des arquebusiers), la vingtaine de gardes (des vermines de choc pour la plupart) - qui avait formé sous les ordres de leur grande-dents un périmètre défensif au centre du convoi - ne pesait pas lourd. Et après les tirs de l'infanterie, ce serait encore bien pire. Quand à la rédition, elle n'était pas envisageable, l'officier ayant hurlé : "Pas de quartiers pour les monstres!".

Parmi les esclaves, Tranchkol remarqua que sa nouvelle elfe s'était jointe au groupe des révoltés agressifs (l'opportuniste avait saisi l'occasion), tandis que l'humain se contentait de maintenir l'elfe violée en sécurité, couchée au sol sous une litière.
Il fallait trouver une solution viable pour Tranchkol, et vite, avant qu'il ne soit trop tard, car l'enfer allait commencer à se déchaîner sur les hommes-rats, tandis que les balles de la première ligne d'arquebusiers volaient à toute vitesse vers leurs cibles, dans le fracas du tonnerre, et avec la force et la vélocité de l'éclair.
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Re: [Snatch] Un nouveau départ...

Message par Snatch »

Comment les choses avaient-elles pu en arriver là ? L'instant d'avant, il marchait fierement à la tête de sa colonne, prêt à accomplir son destin en retrouvant le bâton du prophète gris, une escorte et des esclaves derrière lui, rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de sa route.

Quand il avait vu le bout du tunnel, la lumière lui était apparue comme un signe du Rat Cornu, comme un monde s'ouvrant devant lui et attendant sa domination.
Et tout 'était écroulé en l'espace de quelques instants...
A présent, une armée impériale se tenait face à lui, comme un infranchissable et mortel rempart entre lui et sa gloire, son escorte était en fuite ou tout comme et ses esclaves se rebellaient, ingrats aux efforts qu'il avait consenti pour leur bien-être. Les gueux se dressaient contre lui, ignorant tous ses bienfaits comme de sales opportunistes.

La fuite apparut clairement à Tranchkol comme la seule solution, mais par où ? Le tunnel était encombré par les fuyards, pas de retour en arrière possible, et devant lui se dressaient les esclaves sur les flancs et l'armée impériale en face.
Mais peu de chances de survies valaient mieux qu'aucune...
Maniant du bâton, ébloui et paniqué, il tenta de se frayer un chemin à travers les esclaves et de s'enfuir, se faisait le plus petit possible pour éviter les tirs d'arquebuse et se pressant pour ne pas se retrouver encerclé par l'infanterie et la cavalerie des humains.

Avec de la chance et l'aide du Rat Cornu, il pourrait peut-être se faufiler et de là, il trouverait bien un moyen de se refaire et de se remettre de ce petit incident. Si ce petit incident ne lui coûtait pas la vie, bien sur...
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Snatch] Un nouveau départ...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Soudain retentit dans l'air frais mais sec de la clairière un crépitement puissant, rappelant de loin le bruit du tonnerre, aussitôt suivi par des cris de douleur et d'agonie. La première salve venait d'être livrée, elle avait prélevé son tribut de vies skavens. Les tirs avaient été concentrés pour la plupart sur les vermines de choc, mais quelques uns d'entre eux avaient été dirigés vers les fuyards. Après quelques courtes secondes de répit paniqué, la deuxième ligne d'infanterie libéra elle aussi sa salve, qui fut organisée de la même manière.
Visiblement, le capitaine qui dirigeait le détachement impérial (qui était en fait une compagnie composée de deux sections d'infanterie - constitués d'arquebusiers - et d'un peloton de cavalerie, pour être plus précis) s'inspirait plus des préceptes de la tactique occidentale qu'orientale. Les généraux cathayens et nipponais préconisaient en effet de toujours laisser une possibilité de fuite viable pour l'ennemi, afin que celui-ci ne soit pas découragé de le faire, et ne se batte pas jusqu'au bout en désespoir de cause. A l'inverse, dans la tactique impériale, plus moderne et plus adaptée au niveau opérationnel (voire stratégique en cas de bataille très importante), et qui était en lien avec le concept de "bataille décisive" sans pourtant lui être toujours associé, poussait à frapper l'ennemi dans sa fuite, à poursuivre et à mettre hors de combat ou faire prisonnier le plus de troupes adverses en fuite possible.
Cette tactique occidentale avait de nombreux avantages (par exemple: -Au niveau opérationnel, elle permettait [et nous insistons et rappelons ici le lien étroit avec la notion de "bataille décisive", où cette tactique prend, plus que jamais, tout son sens] de mettre hors de combat des troupes qui sinon risqueraient de continuer la lutte ultérieurement.
-Au niveau tactique, où elle empêche les troupes en fuite de se rallier et, par le massacre et la confusion supplémentaire qu'elle sème, tend à répandre la panique parmi le reste de l'armée adverse.), mais elle ne devait pas toujours être appliquée toutefois (comme les généraux le découvriraient par la suite) car, au niveau opérationnel et stratégique, et si l'on réfute (ou, à minima, si l'on exclue) le concept de "bataille décisive", ce choix tactique pouvait retarder, voire même détourner les troupes de leurs objectifs stratégiques ou plus généralement leur faire manquer des opportunités intéressantes au niveau opérationnel ou stratégique (voire, plus rarement, tactique, mais au delà de la bataille elle-même).
Bien entendu, dans le cas présent, la question ne se posait pas (du moins pas de cette manière) pour un bon tacticien : il s'agissait ici d'une simple bataille isolée, sans contexte. La notion de "bataille décisive" devenait alors ici une réalité. D'où la possibilité de choisir entre deux options seulement: laisser l'ennemi s'enfuir ou l'exterminer. Au vu des enjeux, et en ayant pesé rapidement le pour et le contre, le capitaine avait choisi la deuxième option : il n'y aurait pas de survivants chez l'ennemi.

Tandis que, suivant de nouveaux concepts tactiques de bataille, les impériaux chargeaient en évitant soigneusement les barricades défendues par les dernières vermines de choc, seul point de défense, Tranchkol, qui ne pensait qu'à sauver sa vie, fuyait parmi les esclaves et les skavens paniqués, bousculant tous ceux qui se trouvaient sur son chemin, ajoutant encore au chaos déjà indescriptible. La cavalerie impériale était déjà sur leurs talons, massacrant sans efforts les skavens en fuite et hurlant, l'infanterie suivait et terminait le travail, efficacement et proprement, tout en tenant en respect les vermines de choc, qui ne pouvaient pas sortir en terrain découvert, sous peine d'être fauchés par la cavalerie comme des blés mûrs. Le Prophète Gris, totalement terrifié, courrait le plus vite possible devant lui, mais il entendait un cavalier se rapprocher inexorablement et rapidement de lui, hurlant de terreur, et sans s'arrêter de courir, il tourna la tête et regarda derrière lui. L'impérial monté avait armé son bras, et allait porter un coup d'épée dans son dos, un coup inévitable et qui serait fatal. Mais, alors que le bras frappait, le Prophète trébucha sur quelque chose de gros et de mou, et s'effondra au sol, face contre terre. L'épée l'avait entaillé au dos, mais sa chute l'avait sauvé, et le cavalier, croyant qu'il "avait eu son compte", continua d'avancer.
Tranchkol ne put se retenir de jeter un coup d'œil vers ce sur quoi il avait trébuché. Toujours à plat ventre sur le sol, il tourna la tête et aperçut son esclave elfe violée, recroquevillée sur elle-même, et l'humain à ses côtés. En une fraction de secondes, les deux ex-esclaves réagirent : l'homme s'assit sur le Prophète et de maintint plaqué au sol, les bras dans le dos, tandis que l'elfe, se mettait à genoux devant la tête de Tranchkol, qui était au niveau du sol. Elle le dominait largement, et l'homme-rat put voir dans ses yeux une colère pure, enfin dénuée de peur. L'elfe se défoula pendant une minute environ sur l'home-rat, faisant pleuvoir sur le museau du skaven, qui ne pouvait se défendre, une pluie de coups de poings. Elle n'était pas très forte, mais la vingtaine de coups de poings que reçut Perceboyaux sur le visage, portés avec l'énergie de la haine, l'avait très sérieusement amoché. Enfin, elle se calma, et prit la parole, d'une voix ironique:


Elfe: -Alors, on regrette d'avoir traité ainsi son esclave, son objet, son jouet, sa chose, sa propriété, c'est à dire moi, hein ? Mais maintenant, il est temps de payer pour tes crimes, monstre ! Mais je te laisse une chance : donne-moi une bonne raison de t'épargner, une seule et je le ferrai.

Elle contemplait son ex-maître, celui qui l'avait livrée sans remords ni pitié à ses violeurs, qui s'étaient montrés avec elle d'une cruauté inimaginable, sans lui manifester le moindre respect, tout cela sous l'œil observateur de Tranchkol. L'elfe n'était pourtant pas cruelle, elle ne torturerait pas son ex-maître (si ce n'était les coups de poings sous le coup de la colère), et elle n'avait encore jamais tué ou torturé personne. Mais elle n'hésiterait pas à tuer l'homme-rat : pour lui, il n'était pas un être intelligent, mais un animal, rien de plus. Il était donc inutile de le torturer, mais elle n'aurait aucun remords à le tuer. Pour elle, c'était la libération, la délivrance, le début d'une nouvelle vie, qu'elle pourrait vivre avec l'humain : elle avait partagé bien trop de choses (et surtout d'épreuves) avec lui pour ne pas en tomber amoureuse. Pour Tranchkol, en revanche, la situation était plus que délicate.
La mauvaise nouvelle, c'est que tu es mal barré. La bonne, c'est qu'elle tiendra parole si tu lui donnes une ou plusieurs raisons de rester en vie [et il y en a]. ;)
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Re: [Snatch] Un nouveau départ...

Message par Snatch »

C'était un véritable enfer, la colère du Rat-Cornu lui-même qui s'abattait sur la tête, ou plutôt tout autours, du pauvre prophète gris. Les skavens mourraient, les choses-hommes chargeaient, les esclaves se soulevaient, tout l'ordre établi, ou plutôt tel qu'il devrait être établi, était inversé et le pire de tout, c'est que cela risquait bien de lui coûter la vie.

Jouant des coudes et du bâton, le skaven tentait tant bien que mal de progresser dans la foule en furie, mais derrière lui, il sentait bien qu'un cavalier humain le poursuivait et que malgré tous ses efforts, il ne courrait jamais assez vite pour échapper à son poursuivant. Pourtant, il fit de son mieux et courra à en perdre le souffle, si bien que quand il tomba, il cru d'abord que ses pattes s'étaient écroulées de fatigue, ou pire encore, qu'il avait été touché et qu'il était mourant. Mais, sidéré, il se rendit compte qu'il avait trébuché sur sa première esclave et, plus sidéré encore, il se retrouva cloué au sol par l'humain et passé à tabac par l'elfe. Quand enfin elle cessa et lui demanda une raison de le laisser en vie, Tranchkol était paniqué, mais hélas pour lui, il était plus furieux que paniqué, chose étrange pour un skaven, et c'est un regard plein de haine et de hargne que le prophète posa sur l'elfe.

"Maudites chose-elfe, me trahir-duper maintenant, tu n'a pas d'honneur-fierté ! Sans moi, toi et ta chose-homme, vous seriez morts-morts dans les souterrains, c'est grâce à moi que vous êtes dehors-sortis !

Je suis Tranchkol Perceboyaux, prophète gris des skavens-élus, et ce n'est pas ainsi que je dois mourir-périr ! Vous n'avez pas le droit de me tuer !
"

La fin de sa phrase était hystériquement monté dans les aigus alors qu'il se tortillais à terra, regardant frénétiquement autours de lui pour voir où en était l'avancée impériale.
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Re: [Snatch] Un nouveau départ...

Message par [MJ] Kriegsherr »

L'elfe fut interloquée par l'arrogance de Tranchkol, aux portes de la mort. Mais elle se dit qu'après tout, un animal ne doutait pas de lui, jamais. Elle réfléchit pendant un instant à l'argument de Perceboyaux. Puis, elle regarda l'homme-rat dans les yeux, et, sans prévenir, lui cracha à la figure. Après quoi elle répondit, d'une voix claire et assez forte, pour couvrir les forts bruits de fond :

Elfe: -Je n'ai pas, ou plutôt plus, d'ordre à recevoir de toi. Toutefois, il est vrai que tu m'as sauvée, d'une certaine manière, même si ce n'était probablement pas dans tes intentions. Bien plus encore, tu as racheté et sauvé Luka, l'huamin que j'aime, et sans qui je serais sûrement morte. Dois-je te tuer ou t'épargner ? De toute manière, je n'ai pas beaucoup de choix : si je te laisse partir maintentant, ils te tueront, et peut-être soufriras-tu. Si je te livre à eux en leur expliquant qui tu es, tu seras torturé et questionné avant de mourir. Je ne suis pas pour la torture d'animaux irresponsables de leurs actes, or, tu n'es rien de plus qu'un animal, je n'ai donc pas à me venger sur toi. Mais je t'épargnerai une mort douleureuse, et je n'aurais pas de remords à mettre à mort un simple rat géant. Si tu étais intelligent et sensible, je te dirais de faire ta prière, mais puisque tu ne l'est pas...

Elle détrourna les yeux du skaven, et sans se soucier de ce que disais le Prophète Gris, se saisit d'une lame qui traînait par terre. L'elfe échangea un regard avec Luka, comme pour trouver la force de faire le geste qu'elle voulait faire, et abaissa son arme sur le coup de Perceboyaux, qui se sépara de son corps. Puis elle se tourna vers Luka et l'embrassa avec passion, alors que l'homme-rat coupé en deux vivait ses derniers instants.

Ses restes furent incinérés avec ceux des autres skavens morts, tandis que les esclaves humains et elfes, enfin libres, fêtaient la victoire avec les soldats salvateurs de l'armée mystique et légendaire du "Kriegsherr", qui n'avaient eu à déplorer que quelques blessés. Pour Luka et sa compagne elfe, une nouvelle vie de bonheur commençait, et elle durerait encore de nombreuses, très nombreuses longues années.


Sorry, try again!
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