[Lorn et Alyria ] A l'Ombre du Corrupteur (Rp Libre)

Les désolations nordiques s'étendent à l'est de la mer du Chaos, à l'extrême frontière des Royaumes du Chaos. S'y aventurer signifie aller droit à la mort. Bien peu osent braver les abominations du Chaos, mais les histoires de montagnes changées en monceaux d'or et de joyaux ou la perspective de découvrir de puissants artefacts magiques cachés dans ces terres hostiles continuent d'attirer les plus téméraires des chasseurs de trésors.

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Lorn
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Re: [Lorn et Alyria ] A l'Ombre du Corrupteur (Rp Libre)

Message par Lorn »

En prenant un peu de recul le jeune homme avait fini par comprendre qu'il n'y avait rien de plus simple et rapide que l'acte de tuer, d'ôter une vie, de trancher dans de la viande pour en extraire le fluide vital par grandes flopées écarlates, mais il ne réalisait pas à quel point cette facilité pouvait paraître monstrueuse ou anormale pour le reste du monde. Il avait toujours vécu dans les désolations du chaos et n'avait jamais vraiment mis les pieds dans une ville impérial mais, de ce que ses pairs lui avaient appris, ces hommes et femmes plus au Sud tentaient de vivre en paix. Ces personnes voyaient la violence au mieux comme un mal nécessaire et au pire comme un horrible acte de barbarie et, en toute honnêteté, le disciple du Prince des Plaisirs ne comprenait vraiment pas comment autant de personnes pouvaient vivre ainsi. Comment réglaient-elles leurs conflits ? Comment faisaient-elles pour obtenir plus que ce qu'elles n'avaient déjà ? La diplomatie n'était pas un concept familier à l'esprit de ce guerrier, il ne pouvait concevoir des personnes ne prenant les armes que lorsqu'elles n'avaient pas d'autre choix.
Fort heureusement ici, sur ces terres désolées, la vie semblait beaucoup plus simple et étonnement plus pure qu'au Sud. Pourquoi ? Parce que tout se résolvait par la violence, il n'y avait jamais de demi-mesure, tout se résumait par le fait de tuer ou d'être tué. Pouvait-on vraiment faire plus simple que cela ? Pas aux yeux de Lorn en tout cas. Mais, si tout paraissait étonnement simple ici bas, Lorn découvrir durant les dernières semaines que de la simplicité la plus enfantine pouvait naître le plus pur des plaisirs.
Les adeptes du Dieu du Sang se repaissaient de la violence et du carnage tandis que le grand Corrupteur, lui, permettait à ses adeptes de se sentir puissant et de prendre plaisir même dans le plus terrible des combats. Un guerrier pouvait être acculé face à un adversaire supérieur en nombre mais se savoir observé par son Dieu pouvait lui faire pousser ses ailes, son talent martial pouvait attirer sur lui l’œil du Prince des Plaisirs et ce seul fait pouvait lui procurer émerveillement et enthousiasme au détriment de tout bon sens. N'était-ce pas ce qui comptait le plus, de donner un sens à sa vie ? Même si dans le cas présent cela revenait à donner sa vie, tout court.

Oh oui le jeune homme avait su tirer profit de la douleur pour en retirer du plaisir mais, malheureusement, comme toutes les bonnes choses celle-ci aussi commençait à prendre fin. Il était assez satisfait de la peau sanguinolente qu'il tenait à bout de bras, le résultat étant légèrement gâché par les entailles et surtout par l'absence de peau d'une des jambes sectionnées précédemment. Mais après tout, quel artiste en herbe pouvait se vanter d'avoir réussi sa toute première pièce ? D'autant plus que Lorn commençait tout juste à découvrir ce qu'il pouvait faire d'autre à un corps que de percer la chair aux endroits où cela pouvait être fatal. Allait-il poursuivre cette voie d'artiste qui s'ouvrait à lui, ou transformait-il son talent martial en talent à part entière ? Le tout restait encore à découvrir, il en était encore à se chercher lui-même.
Se redressant en sentant la douleur le percer comme autant de lames par toutes les entailles zébrant son corps, sentant l'adrénaline s'évaporer petit à petit comme neige au soleil, c'est en serrant les dents que l'homme se redressant de toute sa magnificence en jetant un dernier œil sur sa première œuvre à base humaine. C'était d'une simplicité enfantine, il devait bien l'accorder, mais ne fallait-il commencer quelque part ?

Posant un regard méprisant sur la carcasse ensanglantée qui gisait à ses pieds, toute trace de vie ayant définitivement quitté ce corps, Lorn serra un nouvelle fois les dents avant de gratifier le mort d'un :


« Fils de chien, tu m'as bien eu. »

Avant d'être un adepte de Slaanesh Lorn était un guerrier et une personne telle que lui se devait de reconnaître la puissance d'un adversaire, mort ou vivant. Cela n'avait rien à voir avec un quelconque concept d'honneur, bien sûr que non, mais avec le fait de reconnaître une menace quand elle était devant soi.
Posant par terre la peau humaine, à l'entrée de la grotte, comme pour souhaiter la bienvenue à toute personne ayant l'inconscience de pénétrer dans cette grotte, ou pour montrer à son Dieu le résultat de son dur labeur, le jeune homme fit volte face et se dirigea vers quelques vêtements encore en état de sa victime. Fouillant les poches pendant quelques secondes, il trouva quelques tranches de viande séchée comme seul festin avant de se raviser sur le tissu en lui-même. Se servant de sa hache pour trouver d'épaisses bandes de tissu, le garçon prit ses forces restantes à deux mains pour recouvrir ces plaies de ces bandes afin que le sang ne cesse de couler. Bien sûr chaque nouvelle bande serrée provoqua un grognement de douleur chez le jeune homme qui, à défaut de ne pouvoir ignorer la douleur, grognait son mécontentement.
Pourquoi ? Parce que s'il était blessé ce n'était qu'à cause de sa propre faiblesse, il était le seul en cause ici. Se tournant vers sa camarade tout en se laissant glisser le long de la froide et rocailleuse paroi de cette grotte, essayant de faire bonne figure malgré les vagues de douleur qui ne s'en allaient pas, Lorn lâcha :


« Maintenant que nous nous sommes amusés, tu vas peut-être pouvoir me dire ce qu'une telle beauté fait ici, au milieu de nul part. Non pas que je n'apprécie pas une aussi charmante compagnie, je suis juste...curieux.»

Ces terres étaient le foyer du jeune homme et, s'il devinait que la demoiselle n'était pas originaire d'ici, il ne pouvait s'empêcher de se demander quiconque en pleine possession de ses facultés mentales viendrait ici de son plein gré. Oh oui, lui il appréciait cet endroit mais il y était né, rendant cette horreur beaucoup plus belle et naturelle pour lui. Mais elle non, elle avait peut-être eu une famille avant cela, la question persistait donc : que venait-elle faire, ici ?
Jetant un œil rapide à la tempête qui continuait de faire rage dehors, se demandant pendant combien de jours encore elle durerait, le jeune homme ne put réprimer un soupir de frustration.
Il avait combattu, il s'était amusé, il s'était senti puissant mais de nouveau la nature semblait vouloir reprendre ses droits en le cloîtrant ici. Était-ce partout pareil ou les tempêtes n'étaient-elles aussi terribles qu'ici ? Ne pouvant trouver de réponse, il rajouta donc :


« Et puis, de toute façon, avec une telle tempête nous ne sortirons pas de sitôt. Il n'y a pas grand chose à faire.»

Pas grand chose ? Avec la douleur accaparant son esprit le guerrier en avait oublié la nature même du Corrupteur et du culte des plaisirs qui y était associé. Pas grand chose à faire alors qu'ils étaient deux, un homme et une femme, dans un endroit où personne ne viendrait les déranger ? La douleur l'avait-elle rendu stupide ou juste amnésique ? Il se tourna vers sa camarade, un sourire naissant de la douleur et, avec une lubricité non-dissimulée, ponctua son intervention d'un :

« Quoique...»
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Alyria Chantelame
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Re: [Lorn et Alyria ] A l'Ombre du Corrupteur (Rp Libre)

Message par Alyria Chantelame »

Tout en fouillant méticuleusement sa victime au ventre béant, Alyria observait du coin de l’œil le géant des Désolations à ses côtés écorcher méticuleusement son propre cadavre, avec un enthousiasme qui compensait largement l’amateurisme de son occupation. Après tout, elle avait une certaine expérience en la matière, et tout, de son air concentré à ses coups de couteau un peu trop vifs, un peu trop frustes, lui rappelaient ses premières œuvres, quand elle avait écorché ses « bienfaiteurs » norses. Ah, quel bruit délicieux que celui de l’acier s’insinuant dans la chair, mêlé au doux son d’un gargouillis guttural sortant d’une bouche bâillonnée ou tétanisée par la douleur infernal … A moins que le plus exquis ne soit finalement l’ultime note de vie, cet instant où la terreur prenait le pas sur l’existence et où le matériel artistique vivant – appelé vulgairement humain, finissait par ne plus pouvoir articuler la moindre plainte. Alors se peignait généralement sur son visage le plus succulent des masques de mort, celui qu’arboraient tous les individus décédés à la fois des sévices pratiqués sur eux … Et de la peur extrême qu’ils avaient éprouvée, ainsi que de leur désespoir insupportable. Rien ne valait cet échange de regard entre le bourreau et sa victime, ce sentiment de puissance en remodelant un visage comme il aurait dû l’être à sa naissance : perverti par la gloire de Slaanesh le Maître des Plaisirs. Peut-être était-ce la première œuvre vivante du kurgan ? Oh, que ce serait amusant que de l’initier un peu plus ! Du moins, si tous deux survivaient … Parce que l’adrénaline se dissipait, et avec elle revenait l’instinct de survie, cette maudite flamme qui détachaient les adeptes non soumis aux délices des drogues ou de l’illumination du Corrupteur à devoir momentanément s’arracher à leurs devoirs de dévotion pour se maintenir sur cette terre corrompue un peu plus longtemps. Et en même temps … N’avait-elle pas encore tellement à offrir à son dieu ? Sa mort serait gâchis, voilà tout, surtout après cette bénédiction reçue durant ce combat, qui lui avait fait comprendre que le plus jeune des Quatre du Chaos avait observé ses deux serviteurs et leur avait accordé un peu de sa force. C’est donc que leur rencontre lui avait plu, ou que l’autre avait sa faveur, ce qui ne pouvait qu’attiser sa curiosité. Elle avait senti confusément la présence de Loesh près de l’homme, durant l’affrontement, entendu sa prière … Il était un frère, elle n’en doutait plus à présent.

Après plusieurs minutes, elle parvint à rassembler plusieurs rations de nourriture que les maraudeurs avaient avec eux, sans doute le produit de leur dernière chasse. Si la tempête ne se calmait pas, au moins pourraient-ils rester dans cette caverne un certain temps sans devoir puiser dans leurs propres réserves … Ni devoir se battre à la fin pour savoir qui mangerait l’autre. Eh, sans rien pour se nourrir … Il fallait bien trouver une solution, et dans ces contrées sans fois ni lois, l’anthropophagie n’était qu’une source de folie parmi d’autres. Encore qu’avec ce que racontaient les vieilles légendes sur la formation des goules … Alyria, malgré sa folie latente ne s’y était pas essayée pour le moment, goûtant certes à toutes sortes de chair, mais pas à celle d’autres humains, ou voisins de cette race. Sans doute qu’une part obscure d’elle-même continuait à redouter les contes de son enfance dans le Nordland ou les superstitions des norses … Le Chaos n’avait pas complètement dévoré la personne qu’elle avait un jour été, et qui lui paraissait déjà si loin. C’était presque comme si, tout en sachant que les souvenirs étaient les siens, quand elle pensait à son passé, elle voyait une autre qu’elle-même évoluer. Et c’était, au fond, presque le cas. Elle était tellement différente de cette gamine qui n’avait pas encore entendu l’appel du Serpent, qui se plaignait silencieusement de son sort sans rien faire pour le changer. Slaanesh lui avait offert la possibilité de s’affranchir de son destin, et elle avait réussi, bravant les hommes et les éléments pour parvenir à se rapprocher de son sombre maître. Aucune explication ne parviendrait jamais à faire comprendre à qui que ce soit l’immense amour qu’elle éprouvait à l’endroit de son versatile dieu.

« Je suis là parce que j’ai ressenti l’appel du Maître, qu’il m’a guidé jusqu’ici. J’ai tué pour lui. J’ai créé des œuvres de sang pour lui. Et je suis venue pour prouver ma valeur, comme tant d’autres qui parcourent ces terres … Comme toi, sans doute. »

La douleur la transperça soudainement, et elle serra ses bandages appliqués comme elle le pouvait sur son corps percé et perclus. La fatigue, brutalement, l’envahit, et elle ne doutait pas que son interlocuteur, encore plus durement touché, ne la ressente profondément aussi, même s’il continuait à afficher cet air bravache, comme s’il allait la toucher maintenant sans s’effondrer. Pauvre homme … Elle les aimait trop sanguinolents, ses mâles, pour ne pas savoir qu’il ne tiendrait clairement pas la distance. Elle non plus, d’ailleurs, il fallait être réaliste. Et doucher ses ardeurs sans non plus offrir un refus définitif.

« Crois-moi, mon joli guerrier, vu ton état, tu ne survivras pas à un passage entre mes cuisses. Et je n’aime pas que mes amants tombent sans m’avoir satisfaite. Cela me rend passablement irritable. »

Las, la jeune femme s’assit contre la paroi rocheuse, la douleur lui vrillant le crâne.

« Reposons-nous. Le temps refermera nos blessures. Et quand le moment sera venu … Je t’initierais à ce que tu n’as jamais connu. »

Son sourire doucereux était source de promesses sulfureuses, de serments d’une douleur suprême et d’un plaisir infini, murmurés à l’esprit comateux du kurgan.

« Je suis Alyria. Alyria Chantelame. »

Les présentations étaient faites. Bientôt, le sommeil réclamerait son dû à leurs corps fatigués et ensanglantés, au milieu de la puanteur des viscères et des cadavres. Et ils reposeraient là, suintant l’horreur des Désolations du Chaos, pour se fortifier, et finir par se perdre dans d’autres délices que ceux du combat, dans une autre ivresse que celle de la mort. Ils s’adonneraient à la vie, tromperaient leur trépas … Et se blesserait encore, d’une toute autre manière. Mais pour le moment, le repos était leur horizon.
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Alyria Chantelame, Voie des Combattants du Chaos (Slaanesh)
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Lorn
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Re: [Lorn et Alyria ] A l'Ombre du Corrupteur (Rp Libre)

Message par Lorn »

Comme tous les hommes le guerrier ici présent était guidé par ses pulsions et, en toute honnêteté, elles étaient principalement de deux natures. Il y avait tout d'abord la pulsion meurtrière qui naissait d'une situation conflictuelle ou lorsque quelqu'un l'y poussait, ce qui n'était pas forcément très compliqué au regard de son tempérament de feu. Il y avait ensuite les pulsions sexuelles qui guidaient chaque homme au cours de sa vie et, si Lorn se débrouillait assez bien avec les demoiselles de ce côté-là, il aimait à penser que son affiliation au Principe des plaisirs ne faisait que renforcer sa luxure naturelle. Oh bien sûr il n'avait eu qu'une existence simple jusque maintenant et sa connaissance de sa luxure s'était limitée aux plaisirs de la chair violents et passionnés, sans autre artifices qu'un peu d'alcool dans le sang, mais il espérait que ce monde aurait beaucoup plus à lui apprendre dans ce domaine.

Le jeune homme écouta tout d'abord la demoiselle en révéler un peu plus sur elle-même, lui dévoilant qu'elle était venue ici parce que Slaanesh l'avait appelée ici pas. Si le jeune homme n'était pas surpris par cette réponse, conscient que les désolations étaient le berceau des puissances de la Ruine, il ne put s'empêcher de se demander d'où venait la demoiselle avant d'avoir ressenti l'appel du Corrupteur. Avait-elle connue une vie de luxure et d'abondance dans une riche famille de l'Empire ou avait-elle été marquée par une existence plus rude et cruelle ? Peut-être était-il encore trop tôt pour rentrer dans les détails de la sorte. De toute façon, puisqu'ils étaient amenés à marcher ensemble jusqu'à ce que leur Maître en décide autrement, ils auraient largement le temps de se connaître. Désireux de rendre la pareille à la demoiselle, révélant un morceau de lui-même, il lâcha finalement :


« Sa voix est plus forte que ce à quoi je m'attendais, effectivement. Capable d'éloigner un homme de l'influence du Massacreur.»


Le jeune homme ne savait pas s'il y avait déjà eu un précédent d'un guerrier quittant le regard de sa Divinité pour se tourner vers celui de sa Némésis. Peut-être la demoiselle le traitait-elle avec davantage de suspicion en apprenant qu'il avait déjà côtoyé Khorne dans sa prime jeunesse, mais que pouvait-il dire ? Il ne s'agissait pas de là de confiance mais de transparence et puis, en toute franchise, il n'avait rien à cacher.
Il ne s'agissait pas ici de son clan ou de son éducation mais bien de ses propres choix. C'était en toute connaissance de cause qu'il était parti sans se retourner et, si c'était à refaire, il ferait le même choix de nouveau. Sans hésitation. Et puis, à bien y réfléchir, s'il devait combattre au côté de cette beauté alors il préférait s'assurer qu'elle ne chercherait pas à lui planter une hache entre les omoplates à la moindre occasion.Rejetant la remarque de la demoiselle sur son endurance d'un haussement d'épaules, sachant tout à fait qu'elle était dans le vrai sur ce point, le garçon se présenta à son tout d'un :


« Lorn, simplement Lorn.»

Suivant ses paroles, le guerrier vint piocher dans ses affaires pour déballer un assortiment de couvertures et de fourrures qu'il utilisait pour dormir sur des terrains difficiles. S'il y avait largement assez de couvertures pour lui, le garçon savait qu'en se serrant un peu il pourrait également accueillir la demoiselle. S'allongeant sur le doux parterre créé en un rien de temps, il tendit la main vers la demoiselle pour l'inviter à le rejoindre.
Ce soir ils se reposeraient et ensuite...ensuite Slaanesh déciderait.
Lorn, Voie du Guerrier du Chaos
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