[Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Test de perception de Zack (sous l’INT car ici il s’agit de repérer des tics et des gestes trahissant des comportements) : 18. Raté.
La princesse Lovisa ne remua même pas d’un cil lorsque Zack refusa de participer à l’entreprise du coffre, du moins pas en étant à l’intérieur. Si elle était fâchée ou déçue, alors elle n’en montra rien. Faisant montre d’un contrôle de soi rare, elle se contenta de répondre comme s’il s’agissait d’une simple conversation sur un sujet théorique où deux spécialistes d’avis différents exposaient leurs arguments pour tenter de convaincre l’autre :

-Pour le coffre, tant pis. Même si vous n’êtes pas à l’intérieur, je pourrais éventuellement me charger de cette partie du plan. Cela vous suffit-il comme prise de risque pour ma personne ? On voit bien que vous n’êtes pas norse, en tout cas. Je vais vous montrer quelle est la différence entre un esclave étranger et une princesse skaeling.

Elle reprit son souffle. De par ses paroles et non son comportement, on la sentait quand même un peu à cran et remontée contre Zack. Puis elle reprit sur le même ton convaincu :

-Depuis quand vous intéressez-vous à ce qui pourrait m'arriver en Lustrie dans plusieurs années ? Quoi qu’il en soit fuir à cheval serait aussi stupide que de se suicider, je vous l’ai déjà dit et je vous le redis. Non seulement, à part vous peut-être, personne ne sait monter dans notre groupe ce qui limitera notre vitesse au pas pour ne pas risquer de tomber et de se blesser –et vous savez aussi bien moi que moi que se casser la jambe en cavale dans un endroit comme Norsca signifie la mort certaine-, mais en plus vous ne pourrez même pas vous repérer dans ces terres hostiles –et n’espérez même pas suivre la côte c’est là où il y a le plus de villages-. Je vous ai déjà parlé des monstres et des chasseurs d’esclaves, mais j’ignore pourquoi vous semblez sous-estimer gravement ce danger. Enfin, le fait d’arriver au mieux en plein Pays des Trolls, au pire aux portes du Chaos en admettant qu’on ait survécu jusque là ne semble pas vous gêner outre mesure…
Mais bon, puisque cela ne vous suffit pas, je vais vous donner trois raisons supplémentaires d’oublier une bonne fois pour toute cette folie.
Premièrement les vivres que vous avez apportés seront stockés dès ce midi dans la longère du jarl… De plus il faudrait en emporter bien plus que ce que vous pouvez porter en un seul voyage, ce qui signifierait charger au maximum les chevaux et donc s’en passer comme montures.
Secondement, l’émissaire du roi qui arrivera d’ici peu ne viendra évidemment pas seul. Il aura une escorte. Tous seront montés sur des chevaux de selle, et tous sauront monter et aller au galop. Comme ils ne partiront pas en expédition mais ont pour but de faire respecter la loi du roi sur les terres, ils nous pourchasserons. Mieux armés et mieux défendus, sauf si nous nous emparons du coffre, plus nombreux et plus rapides, avec des chiens, nous n’aurions pas la moindre chance de leur échapper.
Troisièmement et dernièrement, je garde un atout majeur dans ma manche, que je ne révèlerai pas, mais je vous garanti qu’il est de nature à pouvoir faire la différence entre la vie et la mort pour des fugitifs.


Elle se tût et continua à fixer Zack de ses yeux bleus. Mais avant que ce dernier n’ait pu ouvrir la bouche pour répondre, un crissement caractéristique d’un frottement métal contre métal retentit derrière les esclaves. Quelqu’un venait d’ouvrir un volet. Aussitôt, totalement maître d’elle-même, Lovisa n’hésita pas et donna une forte gifle à Zack, tout en lui criant dessus en norse :

-COMMENT OSEZ-VOUS M’ADRESSER LA PAROLE, CHIEN D’ESCLAVE ?


Puis elle passa derrière eux tandis qu’on entendait un rire sonore fuser de l’endroit où le volet avait été ouvert. En passant à côté de Zack qu’elle frôla elle lui chuchota quelques mots en Reikspiel :

-Vous avez le choix. Cet après-midi, je vous le demanderai.

Si Lovisa avait tenté d’être le plus discrète possible, il apparut rapidement que sa tentative avait été un échec. Certes, à une vingtaine de mètres, l’homme au volet n’avait pu entendre le contenu du murmure au passage, mais il en avait eu conscience, puisqu’il adressa en norse une violente apostrophe à l’intention de Lovisa :

-Alors « princesse », on drague des esclaves maintenant ? On veut perdre sa virginité avant d’avoir la tête séparée du corps ?

Toujours très digne, la rousse resta impassible, complètement insensible à l’insulte qui lui était faite. De toute manière, sans arme elle ne pouvait rien faire d’autre que supporter les railleries et les humiliations, ce qu’elle faisait avec un détachement typique propre à la noblesse.
Quant aux esclaves, ils étaient maintenant obligés de reprendre le travail pour ne pas sembler fainéanter devant le lève-tôt. Mais, au cours des voyages suivants qui furent nécessaires pour emporter le reste du matériel des mercenaires au centre du village, Zack fut constamment moqué par son compagnon Boris qui l’imitait avec une expression de surprise débile prendre une gifle. Et en effet, le kislévite sentait sa joue le brûler, tant Lovisa n’y était pas allée de main morte : les femmes norses devaient être aussi fortes que les hommes impériaux du Sud. Toujours était-il qu’il avait la main de la princesse décalquée sur la joue gauche et que la trace risquait de rester au moins plusieurs heures et peut-être même plus…

Une fois le travail qui leur avait été donné terminé, il ne restait aux deux esclaves plus que deux heures et demie avant midi. Le village s’était animé et partout on voyait les habitants vaquer à leurs occupations ou vagabonder dans la rue. Théoriquement, en l’absence d’ordres, Boris et Zack avait quartier libre. Mais qu’allaient-ils faire de ce temps où ils étaient maintenant en vue des villageois ?

Zack Tokavaleskï avait choisi de mettre à profit ce temps pour fouiner et explorer un peu le village et les sous-bois alentours. Evidemment, il ne pouvait pas agir en ayant l’air de prendre trop ouvertement des informations, car cela n’aurait pas manqué d’éveiller les soupçons des habitants. Les norses comme la plupart des maîtres n’aimaient en général pas voir un esclave se tourner les pouces, comme le kislévite l’avait vite compris. Il avait donc appris à faire semblant d’être occupé. Marcher résolument dans une direction précise avec un air concentré évacuait la plupart du temps les questions gênantes. Tout le monde pensait dans ce cas que l’esclave allait se rendre quelque part accomplir une tâche confiée par un autre et le laissait faire.
Néanmoins faire semblant de travailler restait complexe dans le sens où faire des allers-retours inutiles dans le village était un comportement assez difficile à justifier. Au final, après un peu moins de deux heures et demie d’exploration –car Zack savait qu’il valait mieux arriver avec un peu d’avance plutôt qu’un peu de retard au rendez-vous-, il avait pu avoir une idée plus précise du village et de l’orée de la forêt.
Nous l’avons déjà dit, le village était disposé en « U » inversé, ouvert au Sud sur la mer et l’embarcadère. Au milieu de la grande place centrale (en réalité légèrement plus au Nord-Ouest), trônait un puits. L’ensemble du village était fortement en pente qui descendait du Nord (les terres) vers le Sud (la mer). La totalité des maisons étaient orientées face à la place centrale. Il n’y avait que deux artisans dans le village : un forgeron et un menuisier, mais ces derniers avaient des apprentis et l’ensemble des villageois avaient de bonnes notions dans ces domaines. En effet, les deux artisans étaient indispensables pour fabriquer et entretenir les armes, les objets du quotidien, les maisons et les drakkars. Les habitations des deux artisans étaient bâties face à face, respectivement les plus au Sud sur les branches Est et Ouest du « U ». Elles étaient très grandes, car leurs parties septentrionales étaient des maisons normales, mais leur partie orientales étaient des sortes de granges fermées par deux grands battants de bois qu’ils n’ouvraient que la journée et dans lesquelles ils avaient leurs outils et leur lieu de travail.

Voilà un schéma qui n’est pas à l’échelle des maisons en question au cas où ma description par écrit ne te parle pas. Légende : les traits épais sont les murs extérieurs, les trais fins sont les cloisons intérieures. Les portes (pas toutes mais quelques unes pour que tu comprennes mieux l’agencement général) sont représentées avec leur sens d’ouverture (les traits avec les flèches).


Image

L’essentiel des hommes, hors temps de guerre, étaient sinon des chasseurs et ramenaient la nourriture au village. En l’occurrence, plus personne n’allait chasser, car les réserves étaient déjà constituées et tout le monde n’attendait plus que le départ pour les pillages. A l’extérieur du « U », donc entre l’arrière des maisons et la palissade, on trouvait des espaces plus intimes, où personne ne se trouvait en théorie, bien que presque toutes les maisons aient des portes arrière y menant, et que quelques arrières cour de quelques mètres carrés seulement étaient délimitées par de petites barrière d’un mètre au plus de hauteur. Entre les murs des maisons et la palissade, il y avait une petite vingtaine de mètres (les arrière-cours ne comptant pas). C’était là, du côté Ouest, que se trouvait Lovisa, adossée contre une maison sans arrière cour dont l’avancée du toit dépassait le mur et pouvait la protéger sommairement des éléments le cas échéant. Effectivement elle avait été dépossédée –provisoirement à titre conservatoire officiellement- de tout et n’avait donc plus d’autre refuge. Heureusement en été il ne faisait pas froid qu’en hiver et il semblait n’avoir pas plu depuis quelques jours au moins.

Les écuries étaient également dans cet espace, entre la palissade et l’arrière de la maison du jarl, à l’endroit le plus au Nord du village, dans l’arrière-cour du jarl, délimitée par une barrière d’une hauteur d’un mètre cinquante. En journée, on laissait les bêtes libres de brouter sur la colline à l’Est, sous la surveillance de femmes ou d’enfants et avec des entraves aux chevilles pour leur éviter de s’enfuir au galop. Le soir, on les rentrait dans leurs box.

Quand Zack sortit du village pour explorer la portion de forêt la plus proche, au Nord, il ne vit rien non plus de particulier. Principalement constituée de conifères, les sous-bois étaient sombres, humides, froids et inquiétants, même en été. S’y aventurer profondément était extrêmement dangereux, car des bêtes sanguinaires y vivaient, et que l’on risquait de s’y perdre à moins de bien connaitre l’endroit, mais de toute façon il n’en avait pas le temps et dût se contenter de repérer la lisière. Le Tokavaleskï n’était pas un spécialiste et ne put reconnaître aucune plante vénéneuse ni comestible. En fait la petite végétation semblait assez limitée dans la forêt : des mousses, des lichens, diverses petites plantes vertes, et de rares petits champignons qui venaient avant la saison… Sur une vingtaine de mètres de profondeur, à l’endroit le plus proche du village, la forêt avait été exploitée, car on voyait de nombreuses souches coupées à la hache ou à la scie et qu’il n’y avait plus une seule branche de bois mort… Celui-ci était ramassé consciencieusement par les esclaves, les femmes et les enfants pour constituer des réserves de bois en prévision des jours plus froids.

D’ailleurs, Zack put constater que les femmes et les enfants faisaient un travail important lors de son exploration : dans le village pour les travaux domestiques, dans les bois et pour garder les chevaux, c’étaient eux qui étaient mis à contribution. Tandis qu’il rentrait, il put entendre un enfant se plaindre à sa mère que les derniers esclaves ayant été sacrifiés pour fêter la mort de Haakon Epée d’Efle et l’arrivée d’un nouveau jarl et de son vitki « l’étranger », ils devaient faire plus de corvées eux-mêmes.

Le kislévite rentra donc pour l’heure prévue. Il arriva sur la place centrale devant le puits où ils avaient posé les affaires juste à temps pour voir le groupe des mercenaires sortir en conversant et en riant bruyamment avec la plupart des hommes du villages qui étaient jusqu’alors dans la longère du jarl.

Une brute impressionnante vêtue de pantalons de cuir grossier, et d’une cape en peau d’ours blanc marchait en tête, droit vers les deux esclaves, une lourde masse d’armes à sa ceinture. A ses côtés se tenait un homme de stature moyenne, mais très athlétique. Son corps comme son visage semblaient n’avoir pas le moindre défaut. D’une beauté exquise, bien que presque androgyne, l’homme était vêtu avec un raffinement digne de riches bourgeois impériaux. Du moins dans le choix des matières : du velours, du satin et de la soie, colorés de mauve, de violet, de bleu azur et de rose. Ses cheveux impeccablement coiffés étaient longs puisqu’ils s’arrêtaient en dessous de ses épaules. Dans ses mains revêtues de mitaines de cuir fin et ouvragé, il tenait paresseusement une laisse dont l’autre extrémité était attachée au cou d’une petite esclave brune. Cette dernière n’était vêtue que d’un pagne de fourrure et d’un fin bandeau de tissu au niveau de la poitrine. Elle était magnifique de visage et de corps, même si elle arborait une marque au fer rouge sur le front. Une marque plus ancienne en forme d’épée stylisée semblait avoir été recouverte et était maintenant presque totalement masquée par une plus récente représentant les symboles de la féminité et de la masculinité confondus, au détail près que la flèche du symbole mâle était remplacée par un croissant de lune aux bords tournés vers l’extérieur. Partout ce symbole était représenté sur les habits de son propriétaire. L’esclave semblait fascinée par son maître et le suivait sans dire un mot, un sourire vide fixé sur ses lèvres.

Les images de la brute : Image

et : Image
La marque au fer rouge de l'esclave (le symbole de l'épée est nettement plus ancien, il remonte au moins à plusieurs mois alors que le reste du symbole est beaucoup plus récent, il date de quelques jours, deux semaines au plus), ainsi que les symboles qui décorent les vêtements de l'efféminé :

Image
Ce fut l’homme raffiné qui en voyant les deux esclaves s’écria en un Reikspiel parfait qui ne pouvait venir que d’un impérial ou de quelqu’un qui y avait passé beaucoup de temps. De près, Zack put constater qu’il s’était maquillé à outrance, à la manière d’une noble impériale très riche et très coquette. Il s’exhalait de lui une forte odeur de parfum enivrante, excitante et envoutante, qui contrastait avec la puanteur des barbares qui l’encadraient. Sa voix suave était douce comme du miel, mais on y percevait sans peine la luxure, le sadisme, la perfidie et le mal :

-Hum hum… Quels beaux morceaux nous avons là. Un petit jeunot qui pourrait bien être encore puceau et une masse de muscles virile à souhait.
Toi, le petit, dis-moi, es-tu vierge ? Et ton gros camarade t’a-t-il déjà dépucelé ? Tu es si mignon que ça ne m’étonnerait guère…


Le gros costaud avec la peau d’ours semblait ne pas comprendre le Reikspiel. Sans doute ne parlait-il que sa langue natale, le norse, car il dût se faire traduire les paroles de son compagnon par un mercenaire. Il se tourna vers les deux esclaves et hurla avec haine en norse, bien que ses interlocuteurs ne fussent qu'à un mètre de lui :

-Vous appartenez désormais à mon vitki, bande de chiennes ! Vous avez intérêt à lui obéir au doigt et à l’œil, alors répondez-lui, maintenant, sales fils de chiennes d’esclaves !

Ainsi la grande brute n’était donc autre que Kjell Bras-de-Bronze, et l’homme efféminé à ses côtés son vitki, connu seulement jusqu’à présent sous le nom mystérieux de « l’étranger ».
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Ce tour de reconnaissance fut indéniablement dès plus instructifs et je dû bien reconnaître que le plan de cette princesse Lovisa était dès plus sensés car les chevaux étaient sous bonne gardes bien que celle-ci ne soit constitué que pars quelques riverains, mais ceux-ci auraient alors tôt fait de donner l'alerte si le besoin me prenait d'emmener paître ces bestiaux à plusieurs centaines de lieux d'ici. Il m'apparaissait que le village ne se développait correctement, si les esclaves n'étaient pas bêtement sacrifiés il aurait pût en être autrement à l'image du village qui m'avait vu asservit, mais cela devait être une caractéristique propre au village de l'intérieur qui compensait par l'agriculture ce que la pêche nourricière avait à offrir et là encore l'activité était dés plus anecdotique du peu d'informations que j'en avais à moins que d'autres embarcations plus modestes que les drakhars ne soient employés à cet usage. Les pleurs du petit garçon eurent tôt fait de m’inquiéter, les sacrifices étaient plus courant qu'il n'y paraissait et pour des raisons franchement en deçà de l'utilité nécessaire pour contenter les dieux, à moins que cela ne leur soit utile pour attirer leurs éventuels bienfaits ou bien pour repousser leurs courroux ou encore accomplir quelques rituels requérant ces précieux matériaux qu'étaient les être humains. Pour mon cas ce village semblait donc d"s plus hostile et il me faudrait donc agir de manière à contenter la princesse précédemment courroucé, voir même à essayer de rencontrer d'autres esclaves pour outre sauver des vies maximiser nos chances de réussite tout comme de fuite sur mer, mais en l'approche de futurs sacrifices ces derniers devaient êtres abondamment drogués ou retenu avec les usages nécessaires en cas de débordement. Serait-ce alors seulement possible ? A leurs égard je ne pu retenir une prière, un appel à la vengeance, mais aussi une malédiction qui je l'espérais continuerais jusqu'à ce que ces cultes primitifs aient définitivement prit fin.


" Ô Tor suprême maître céleste, moi ton humble serviteur terrestre en appel à ta sagesse ô combien supérieur et à ton irrésistible et justifié courroux en offrant : ces terres, ces mers, ces gens et ces cultes à ta toute puissance ! Puisses cette accalmie te permettre d'instiller tes vents et d'abattre tes foudres lorsque tu le jugera nécessaire pour que s'accomplisse le funeste destin des adorateurs de ces quelques divinités pernicieuses qui ne font qu'affaiblir les hommes qui se doivent de se dresser fièrement t'honorant par leur courage et leurs idées claires dans l'obscurité lorsque viennent tes tempêtes ! Puisses-tu suprême dieu qui supervise les cieux de par le monde, marteler ces terres et ces mers pour venger ces victimes ô combien superficiels et artificiels de ces intolérables sacrifices fratricides, impies et obscurantistes qui sont la honte de toute notre espèce qui te doit et devras pour cela un respect et une obéissance totale en cette saison et le même dévouement jusqu'à la fin de nos temps ! Puisses les houles et les vents se déchaîner jusqu'à briser leurs risibles embarcations à fonds plans ! Que ces arriérés ne comprennent ô grand jamais ainsi comment l'ordre du monde s'agence jusqu'à ce qu'ils te rendent grâce et que leurs sacrifices à la divinité des naufragés ne soit alors qu'un appel à ce que les plus zélés d'entres eux ne les rejoignent les premiers pour venger les victimes de leurs lâcheté et de leur vilenie ! Que leurs butins soient maigres et leurs pertes grandes pour que chaque années ces adorateurs soient de moins en moins nombreux et que les victimes de leurs sacrifices soient sauvées et puissent un jour trouver la voie pour te rendre honneur en exterminant ces cultes et cette culture primitive ! Ô Tor que ta haine soit éternelle et que lueurs guident tes fidèles jusqu'en ces terres pour que ta grandeur se répandent sur les eaux et les mers dans la paix que réclame l'unité à ton culte et la violence que requiert sa propagation, puisse Kislév être l'instrument de ta gloire parmi les hommes et que leurs conquêtes arrivent à s’étendre jusqu'en ces terres pour éradiquer le ce qui reste de primitif et de malfaisant au sein de l'humanité que ton ouvrage n'en soit que respectabiliser ! Ô Tor : merci de m'avoir écouter ! "


J'espérais pars ces invocations et prières avoir si ce n'est étendu : raffermit, l’influence de mon dieu pour que chaque sacrifice soit vengé, chaque sacrifiant occis et pour que les peuples prétendument civilisé tels que les impériaux et bretonnien puisse dans une plus large mesure un contempler et reconnaître sa grandeur et ainsi se convertir, même si cela n'était pas évident aux yeux des mortels j'espérais que mon asservissement avait été utile à mon dieu et bien que je ne désirais pas être sacrifié qu'en ce cas ma venue jusqu'en ces terres ne fût qu'un prémisse à sa suprématie, ainsi toutes ces humiliations ne seraient pas vaines et peut-être venais-je de servir mon dieu assez suffisamment pour que le tsarat l'honorant s'étende un jour de pars ces terres.

Une fois cela fait je quitta la forêt qui seule m'avait vu prier pour me diriger en direction de la longère où les railleries et les provocations de deux imbéciles ivres de puissance m’accueillir sans surprise mon nouveau maître se trouva être le Vitki accompagner de l'esclave que je reconnu comme étant l'ancien butin du défunt chef, sa beauté eût pût être grande si elle n'était pas défiguré par la pratique du marquage ou encore par les forces pernicieuses du culte du plaisir ici aisément reconnaissable de par la signification de ces signes et l'accoutrement du sorcier, ainsi que ces paroles ne laissaient aucun doute sur son allégeance à la divinité des plaisirs et de la souffrance Slannesh. Ce village était plus que maudit puisque ce culte ainsi que celui des naufragés ne pouvait que les conduire vers leurs pertes : la lâcheté, l'hubris et un évident fourvoiement sur la compréhension du monde les guidant en cela, comment pareille civilisation avait pu ne serait-ce que voir le jour ? Parviendrait-elle à perdurer ce ne serait indubitablement qu'une question de temps avant que ce sorcier qui avait dû fuir l'empire ne les emmené droit vers leurs morts annoncés. En observant le sourire béat de l'esclave il m'apparut qu'il ne lésinait pas sur l'utilisation de la sorcellerie pour rendre sa compagnie dés plus irrésistibles. J'oscillais sur l'attitude à adopter, en temps normal j'aurais directement affronter pareille engeance pour qu'il cesse de souiller l'humanité de son égarement sur les voies de la perdition, peut-être la masse du chef d'arme et ces probables sortilèges eurent pour effet de refréner mes pulsions meurtrières, pour mieux aiguiser ma malice. N'avais je pas présentement l’occasion de récupérer ma liberté ? Il me faudrait pour cela arriver à me jouer de ce personnage fantasque et frivole qui n'avait guère sa place dans ce type de village autrement que par la manipulation, domaine dans lequel il devait exceller, mais en annonçant ses couleurs ils venait de s'attirer mon animosité que je pris grand soin de camoufler en lui répondant d'arrogante manière dans l'espoir d'émoustiller ses envies de grandeur et son sens de l'humour de suppôt chaotique.


" A quoi bon ? Me dépuceler ? Ahah, si mon nouveau maître savait : si d'aventure l'envie le lui prenait il pourrait toujours se délecter d'un autre membre brisé, ce qui devrait lui apporter une jouissance bien plus longue et supérieur en subtilité à celle du type auquel vous faîtes allusion. D'autant plus si ce joli petit lot était requis pour prendre soin de son gros corps meurtris ! Ahah, alors Boris : envie de tenter sa chance ? Pour une fois que m'affronter pourrait te rapporter une réussite !? Mais ne te jéte pas sur moi notre 'maître' n'as sans doute pas intérêt à partager sa petite servante; ce serait d'ailleurs bien du gâchis que pareille créature s'amourache d'un minable de son espèce ! Qui plus est la petite à l'air plutôt satisfaite du sort qu'elle subit : sans mauvais jeux de mots ! Hey ! Vitki pourquoi ne pas m'accorder ma liberté : les mercenaires ont tuer mon ancienne maîtresse n'est-ce pas l'usage d'offrir en Norsca la liberté en ce cas ? Les pillages arrivent et je serais montrer ma gratitude si vous me laissez être des vôtres que diriez-vous de la moitié de mon butin ? Cela vaudrait bien ma liberté pour commencer et peut être l'investissement en armes que vous seriez prêt à effectuer ! "


J'espérais grandement toucher sa corde sensible et j'estima qu'il serait même objectivement possible que j'arrive à me lier d'amitié avec pareilles personnages bien que cela défiait mon éducation, ma nature et mon vécu : trahirais-je alors Lovisa ? Où déciderais-je malgré tout de lui prêter main forte pour me diriger vers la Lustrie avec le fruit de son larcin ? Toujours était-il que je pouvais aussi essayer de prêter allégeance au représentant du Jarl dans l'espoir de venger les Grouchenkhos et de partager leurs propriétés ainsi que celles des Kadinzk à l'issu d'un procès ce qui aurait pour effet de m'assimiler à cette civilisation et de m'offrir un statut potentiellement enviable ce qui valait indubitablement mieux que d'être bêtement sacrifié.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 19 août 2015, 14:53, modifié 1 fois.
Raison : +6 xps profil MAJ
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

+2 PdCs envers Tor pour la prière.
Zack avait répondu au vitki dans la langue commune impériale, dans laquelle ce dernier lui avait posé sa question. Aussi, un certain nombre de norses du village, dont Kjell-Bras-de-Bronze lui-même, durent-ils se faire traduire la réponse du kislévite.
Test de CHA de Zack : 12. Raté.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que celle-ci déclencha la fureur du futur jarl. Dès qu’on lui eut traduit les mots de l’ex-noble, il s’avança et leva sa main, prêt à frapper, tout en l’insultant en norse :

-Sale chien esclave ! Comment oses-tu faire le malin et réclamer la liberté, je devrais t’écorcher de mes mains pour te faire payer une telle impudence, sale bâtard !

Un tel déchaînement de violence était remarquable, surtout d’un homme aussi impressionnant que Kjell-Bras-de-Bronze. Il surprit même ses propres hommes et les mercenaires. Seul le vitki semblait avoir anticipé une telle réaction : loin de paraître surpris, il afficha une demi-seconde un air las et consterné avant d’intervenir d’un ton sec en levant les bras. Dans un premier temps pendant lequel on avait traduit la réponse en norse, il avait dévisagé Zack avec attention, un sourire étrange et dérangeant sur les lèvres, délaissant complètement Boris. Lorsqu’il reprit la parole, il parla dans un norse extrêmement mauvais et approximatif, s’adressant à Kjell :

-Assez ! Eux être ma.

A quoi le chef du village répondit par un « Pfeu » de dédain et un crachat sur le sol aux pieds du Tokavaleskï. Puis le mage reprit la parole, dans son Reikspiel habituel :

-Bien, tu joues à la forte tête, mais sache que je n’ai que faire de ton histoire. Tu apprendras bien vite qui est le maître avec moi, et tu sauras que quand le maître ordonne, on obéit, esclave. Et n’espère par réclamer justice auprès de quiconque. Les mercenaires m’ont raconté qu’ils t’on ramené avec l’autre d’un village Sarl, or tu es ici en territoire Skaeling, où les lois et coutumes Sarls n’ont pas lieu.
Quoi qu’il en soit tu apprendras bien vite tout ce qu’il te faut pour me servir, comme ma petite « Réglisse » ici présente. On ne dirait mais il n’y pas a une semaine elle était effondrée par la mort de ce Haakon Epée d’Efle. Elle est bien vite devenue une bonne petite toutou docile et attentionnée, n’est-ce pas Réglisse ?

Immédiatement, la jeune esclave brune au sourire figé répondit par une sorte de parodie d’aboiement joyeux en hochant la tête, avant d’aller à quatre pattes se frotter contre les jambes de son maître qui lui caressait négligemment la tête en susurrant :

-C’est bien ça, c’est une bonne chienne ça, Réglisse...

Les mercenaires, qui comprenaient le Reikspiel et ne connaissaient pas le vitki depuis longtemps, alors qu’ils avaient déjà vu la très belle petite esclave brune l’année précédente, éclatèrent tous de rire en voyant cette scène improbable d’une humain qui avait été une impériale soi-disant civilisée se comporter volontairement comme un animal de compagnie. L’étranger se désintéressa vite de son esclave féminine, qu’il caressait toujours négligemment sans y faire attention, pour en revenir à Zack. Il lui signifia d’une voix sans appel :

-Bon, écoute, toi. Nous aurons une autre conversation, plus tard, et cette fois crois-moi cette moi tu me diras tout, absolument tout ce que je veux savoir. Tu vas me manger dans la main très vite, mais tu n’es pas aussi stupide que ton imbécile de compagnon qui lui ne m’intéresse guère, ce n’est qu’un vulgaire bout de viande norse mal dégrossie comme on n’en trouve des milliers par ici. Tu es fait d’une autre étoffe, tu es plus malin, plus civilisé, plus raffiné… Je découvrirai vite pourquoi, plus vite que tu ne le crois, et je le saurais de ta propre bouche.
Et si tu es un bon chien, tu découvriras vie que le maître sait récompenser autant qu’il sait punir. Je vois que tu tiens à ta liberté. Peut-être, si le Serpent Suprême le veut, pourrais-je t’épargner et t’accorder ce que tu désires, et sache bien que je suis le seul ici à pouvoir te sauver. Car, tous ceux que je n’aurais pas désignés sous l’égide du Prince des Plaisirs comme état sous ma protection mourront au départ des drakkars. Et comme il ne reste ici que trois esclaves qui ne soit pas mariés et qu’il devra y avoir dans tous les cas au moins un sacrifice quoi qu’il arrive, je vous laisse deviner où est votre intérêt.
En attendant tu as été un méchant esclave qui n’a pas répondu correctement à son maître, tu mérites donc une punition.


Un sourire illumina le sorcier à ce moment là : il se délectait de la perspective de punir l’esclave impuissant qui lui faisait face. Ce dernier ne pouvait de toute façon rien tenter qui ne soit pas suicidaire pour résister, face à une bonne quarantaine d’hommes tous armés. Curieusement, le slaaneshi ne demanda pas d’instrument de torture, pas même un fouet. Il se contenta d’ouvrir la bouche, et de tirer la langue. C’est là que le surnaturel intervint : la langue se distendit au-delà de toute attente, jusqu’à atteindre plusieurs mètres. Elle claqua à la manière d’un fouet en frappant Zack à la jambe gauche, avant de se rétracter et de rentrer dans la bouche du sorcier comme si de rien n’était. Celui-ci se lécha les babines en disant d’un ton amusé :

-Hum, excellent, j’en goutterai bien un bon morceau plus tard.

Devant lui, le Tokavaleskï souffrait comme rarement. Le simple contact de la langue lui avait infligé une douleur magique sans commune mesure avec celle qu’aurait pu lui infliger un fouet normal. Pire, la langue l’avait réellement blessé ! Et s’il ne saignait pas, il sentait sa cuisse le lancer à l’endroit de l’impact, comme si le muscle avait été partiellement déchiré. Il pouvait encore bouger, cependant, et n’avait presque rien perdu de ses capacités, mais désormais, même une fois la douleur magique passée ce qui prit une minute ou deux qui lui parurent des heures, il devrait endurer la souffrance liée à ses muscles meurtris.

Ignorant totalement sa victime, le vitki continua sa route avec les mercenaires, Kjell et ses quelques hommes, en ordonnant au passage à ses deux esclaves mâles, toujours en Reikspiel, et en désignant toutes les affaires des mercenaires :


-Vous me rangerez tout ce fatras dans la maison du jarl, et vite, compris ? A moins que vous ne teniez à vous faire lécher une nouvelle fois, ce qui m’enchanterait, croyez le bien.

Boris avait assisté à toute la scène avec incrédulité. Effrayé par les menaces du sorcier et désireux de lui plaire pour éviter d’être sacrifié, il se précipita sur les affaires des mercenaires et fonça dans la longère du jarl pour les ranger. La tâche prendrait au moins une demi-heure de travail aux deux esclaves s’ils travaillaient dur, ce qui à priori semblait la meilleure idée.

Pendant ce temps le groupe des mercenaires, le vitki, Kjell-Bras-de-Bronze et ses hommes vaquaient chacun à leurs occupations dans le village… Ils allaient parler aux gens, vérifier les bateaux de pêche –le village comportait en effet une douzaine de petites barques de pêche avec de petits mâts, des embarcations incapables d’aller en haute-mer ni de survivre à une tempête, mais suffisante pour pêcher près des côtes-, et bien d’autres choses encore.

A l’intérieur de la longère du jarl, Zack constata la présence de quatre femmes dont les vêtements étaient de richesse variée, allant d’assez riche à plutôt pauvre. Seules deux d’entre elles avaient des épées à la ceinture. Il restait également quelques hommes qui paraissaient dans la pièce principale. La longère était simple, constituées à l’Ouest de pièces destinées au jarl, à l’Est de pièces autres, dont notamment une chambre d’invités, une pour le vitki, une sorte de débarras et les cuisines. C’est dans l’entrepôt/débarras que Zack et Boris devaient déposer les affaires des mercenaires, sauf la nourriture qui elle irait dans la cuisine qui avait ses propres réserves…

Voici le plan de la longère, pour la légende c’est comme d’habitude, et la carte est déjà orientée au Nord (il est donc en haut).

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Zack
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par Zack »

Mes présuppositions concernant l'apparente allégeance du vitki s’avérèrent fondés de prime abord par l'air béat que l'esclave arborait et qui n'avait à mes yeux plus rien d'humain allant même dans sa soumission jusqu'à lui servir ici de jouet, puis par les glyphes qui ornaient ces fastueux habits dérivés du pourpre dont été paré le sorcier et enfin par sa courte mutation qui confirma sans l'ombre d'un doute son allégeance aux puissances chaotiques et qui lui avait aussi servit à m'attaquer, et de quelle manière ?! C'était indaignablemment la première fois qu'il me fut donner de voir en l'action pareille compétence défiant alors les prouesses du corps humain, sa langue était devenue violacé et gigantesque avant de m'avoir infligé une aussi lancinante que cuisante douleur en l’occurrence plus comparable à un coup de bâton qu'à un coup de fouet auquel elle aurait pourtant dû ressembler : nul doute que le sorcier avait encore de biens nombreux tours dans son sac et qu'il n'avait utilisé celui-là que pour amuser la cohorte qui l'accompagnait tout en me montrant par le même biais sa supériorité en m'infligeant outre la douleur : la honte. Pareil être en d'autres terres n'aurait alors mérité qu'une seule chose : un carreau inquisiteur entres les deux yeux ! Mais en ces lieux il était l'autorité suprême et il ne faisait pour moi nul doute qu'il était ouvertement capable de mater l'actuel chef qui méritait son surnom autant par la circonférence de ces bras que de la pigmentation de sa peau. Les probabilités que cet homme devait être responsable de la mort de cet Hakon qui semblait avoir apprécier la manufacture elfique et sans doute pour pouvoir en jouir occis bon nombre d'entres-eux semblaient ici plus que fondés. Je me demandais alors qui étaient ces quelques hommes prêt à suivre Lovisa : des membres de sa famille ou bien des personnes ayant en horreur ce personnage qui se pavanait en compagnie de l'esclave de l'ancien chef et qu'ils estimait tout comme moi responsable de la mort de celui-ci ? Si cette dernière n'avait pas été obsédée par sa propre fuite avant l'arrivé de son procès nul doute su'elle aurait pû s'attirer le soutiens de bien d'autres hommes du village. Toutefois la magie pervertissante du vikti était sans nul doute à l'oeuvre depuis son arrivé, il était ouvertement connu que les adepte du culte des plaisirs ne lésinait par sur la sorcellerie pour s'attirer la sympathie d'autrui, si l'ancien chef y avait résisté cela ne semblait pas être le cas des autres car même les mercenaires semblaient ne pas se rendre bien compte de leurs crédulité à son égard... Peut être utilisait-il de quelconques philtres ou bien de nombreux sorts à cet usage, l'utilisation d'un ou de plusieurs rituels semblait ici dés plus probables et si il était aussi zéler à avoir pratiqué de nombreux sacrifices les mois précédants nuls doûtes qu'il en était arriver à ce stade. Pour qu'un étranger si fraîchement arrivé puisse aussi vite s'intégrer il allait sans dire qu'il avait dû faire le maximum, mais ces connaissances approximatives de la langue locale me laissèrent dubitatif sur les raisons de son arrivé en ces lieux ainsi que des moyens par lesquelles cela avait pût se produire, il y avait quelque chose d'incompréhensible ou de savamment préparé en cela. Bientôt je fûs affubler d'une nouvelle tâche, mais sauvé de la compagnie du slaneshite, du chef et de tout ceux que j'avais alors courroucé. Ne me restait alors que quelques éléments en tête tandis que Boris s'activait déjà dans la précipitation mué par la crainte que lui avait inspiré cette scène. Un seul sacrifice semblait pour le meilleur des cas prévu et il était certain que cela se jouerait entres Boris et moi-même vu que l'esclave impériale était à proprement parler défigurée par la marque de son allégeance à la sordide divinité et qui plus est : elle y mettait du sien, mais après toutes les humiliations qu'ils avaient dû lui faire subir il était évident qu'elle n'avait plu qu'en elle-même qu'un infime fragment de ce qu'elle avait été, pour sûr que sa personnalité avait disparu et elle semblait à présent des plus zélé dans la tâche qui était de se ridiculiser sous les regards lubriques de la gente masculine, je ne retirait aucune excitation ni encore moins de l'amusement de la voir s'humilier de cette manière, moi qui avait été élevé dans les règles de la noblesse je n'arrivais pas à concevoir ce qui animait son bourreau qui avait annihiler son intégrité pour en faire une attraction dérangeante... Malgré tout il me faudrait moi aussi plaire à cet antipathique sociopathe étranger et je devrais pour cela feindre de l'amusement au grand mépris de mes propres sentiments, mais aussi me montrer coopératif lorsque la situation l'exigerait, car si Lovissa ratait son vol : mes chances de fuite risquait d'êtres réduites à néant tout comme celles inhérentes à ma survie si je me montrais trop inutile. Pour palier à cette dernière probabilité je me mis donc à l'ouvrage malgré la douleur toujours présente le long de ma jambe j'entama les vas et viens chargé du mieux que je pu avec un rythme soutenu pour que les affaires disparaissent de devant l'habitation et viennent rejoindre les places qui leurs étaient dû à l'intérieur de celle-ci; au fil de ces aller retour j'essaya de repérer quelques armes inutilisé qui pouvaient être stocké dans le débarras ou pour les plus ouvragés d'entres-elles ornait les murs de la longère, tout pouvait être bon à prendre de l'arc en passant par la lance ou l'épée, mais pour l'heure la situation ne me permettait indubitablement pas de m'en munir, dans les cuisines j'observa aussi d'éventuels couteaux et leurs affûtages ces objets qui pouvaient faire office d'arme de fortune dans un premier temps durant la nuit tandis que les nouvelles victuailles s'accumulaient, tout sorcier que le vikti fût il ne pourrait sans nul doute pas résister à un coup de poignard situé entres ces clavicules et sa trachée avant que cette dernière ne soit sectionner dans un geyser aux teintes vermeil qui viendrait élaborer les nuances de ses atours aux tons plus rosés.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 janv. 2019, 01:03, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les deux esclaves mâles purent constater que la cuisine comme le débarras étaient en temps normal fermés à clef. Une des femmes armées leur en ouvrit les portes le temps qu’ils fassent leur transport de marchandises, puis elle verrouilla derrière eux. Il ne serait pas simple d’y accéder dans tous les cas. Pour autant qu’il ait pu en juger, le kislévite n’avait repéré aucune arme dans la pièce-entrepôt : on entassait seulement ici du bric-à-brac. La cuisine, elle, contenait sûrement un large assortiment de couteaux, mais ces derniers étaient rangés dans les tiroirs des meubles, de telle sorte que Zack ne put les voir. La salle principale avait des murs sobrement décorés de tentures qui avaient également l’avantage non négligeable d’augmenter l’isolation thermique du bâtiment. Hélas pour notre héros, aucune arme ne les ornait.

Une fois leur travail terminé, on ne laissa aucun répit aux deux esclaves. En effet, Zack et Boris étaient à peine revenus sur la place après leur dernier voyage, qu’ils purent s’apercevoir qu’un groupe de personnes s’approchait d’eux à grandes enjambées. Le vitki arrivait droit sur eux, un air déterminé sur le visage, suivi de son esclave et de trois norses armés à l’air peu conciliants. D’un geste de la main, il désigna le kislévite et l’isba du jarl en aboyant des ordres dans un norse peu maîtrisé :


-Lui, apporter, maison !


Bien que décousus, les ordres furent globalement compris par les trois norses qui empoignèrent fermement le jeune homme et le trainèrent juqu’à la longère. Le vitki en ouvrit la porte et se contenta d’un geste du doigt désignant l’extérieur et d’un bref mot « Dehors ! » pour faire totalement évacuer le bâtiment. Puis, une fois seuls dans la longère, il fit signe à ses hommes d’entrer et d’attacher solidement Zack à une chaise de bois massif. Ces derniers ne prirent pas longtemps pour ligoter le kislévite de manière à lui interdire tout mouvement des bras ou des jambes, et à bloquer son torse contre le dossier.
Totalement impuissant, l’ex-noble était à la merci du slaaneshi qui d’un geste de la main fit reculer ses hommes qui s’écartèrent immédiatement de trois ou quatre mètres. Ils avaient toujours l’air menaçant, bien que l’incompréhension se lise clairement sur leurs visages. Apparemment, eux non plus ignoraient tout des projets du vitki et de la raison de leur présence. Le sorcier s’adressa alors à Zack, un air de supériorité sur le visage. Il semblait se délecter de sa toute-puissance, et sa voix toujours mielleuse, à la fois dérangeante, séduisante et envoutante résonna de nouveaux aux oreilles du kislévite. Il parla dans un impérial parfait, comme d’habitude :


-Très bien, parfait… Je t’avais dit que nous aurions une discussion plus approfondie, toi et moi. Tout d’abord, sache que mes règles sont simples, tu parles quand je t’y autorise, pas avant, esclave. Tu réponds à toutes mes questions sincèrement et sans ironie, et en m’appelant maître. Si tu fais la forte tête, tu vas tâter de ma langue de nouveau, et en plus au final nous savons tous les deux que tu parleras quand même.
Ne fais pas attention à ces imbéciles, ces barbares arriérés ne comprennent pas un mot de Reikspiel. Ce sont des brutes dépourvues de subtilité, mais au moins il faut reconnaître qu’ils font de bons serviteurs… Et que leurs esclaves sont pour certaines ravissantes !


Il avait désigné d’un signe de tête négligent ses trois hommes en parlant d’eux, puis il caressa la tête de son esclave impériale agenouillée à ses côtés qui se mit à ronronner en fermant les yeux avec une expression de plaisir sur le visage. Le sorcier l’ignora complètement et continua :

-Toi aussi tu n’es pas trop mal fait. Et tu me sembles indéniablement taillé dans une autre étoffe que ces primitifs. Si tu n’es pas trop idiot, tu devrais pouvoir t’en tirer. Tu veux vivre et tu veux la liberté. Que c’est beau l’espoir naïf... Sache tout de même que je suis le seul à pouvoir t’offrir l’un comme l’autre. Sans moi tu es mort, et si tu me déçois, tu es mort aussi.
Par contre, si tu te conformes à mes désirs, et mieux encore que tu les devances, que tu les embrasses pour les faire tiens…

En prononçant sa dernière phrase, le sorcier se pencha sur le malheureux attaché au siège et caressa avec sensualité ses cheveux et sa joue gauche. Le contact du slaaneshi était très doux, mais également étrangement érogène. Il rapprocha son visage presque au contact de celui du kislévite et ses lèvres parfaites joliment recouvertes de rouge à lèvres frôlèrent la joue du Tokavaleskï pour qu’il puisse lui susurrer à l’oreille :

-Alors il se pourrait bien que tu aies tout ce que tu désires, et même plus encore…

En se redressant, le vitki déposa un petit baiser sur la joue droite du kislévite, qui avait sûrement dû laisser une trace de rouge à lèvres. Voyant cela, les trois gardes norses pouffèrent en se moquant silencieusement de l’esclave, tandis que l’impériale, elle, poussa un petit gémissement en se frottant de plus belle contre les jambes de son maître. Ce dernier ignora complètement la réaction de ses trois sbires et de son esclave marquée. Au passage, Zack nota que la sensation physique qu’il avait ressentie au moment du baiser était très agréable, très excitante aussi. Il sentit l’haleine suave de son interlocuteur, et y décela une étrange note de fruits rouges. Imperturbable, le mage continua :

-Mais patience, le moment n’est pas encore venu pour ce genre de choses. Tu apprendras qu’il faut toujours laisser monter le désir, l’envie, l’excitation avant de savourer le plaisir qui en sera décuplé. L’interdit, le tabou, le soi-disant « mal », voilà aussi qui stimule le désir : la transgression augmente le plaisir. Et le plaisir, esclave, est le but ultime de tout être.

Toutefois, cessons pour aujourd’hui les leçons. Si tu te comportes bien, tu auras bien assez de temps pour les assimiler et même les comprendre, les vivre par toi-même. Pour l’instant je vais commencer par te poser quelques questions simples, auxquelles tu vas me répondre comme je te l’ai déjà expliqué. Mais, comme il ne serait pas juste que je sache tout de toi et que tu ne saches rien de moi, je vais dans ma grande bonté te révéler mon histoire. Si je ne e trompe pas sur toi, je crois que tu es digne de l’entendre. Tu sembles plus subtil que ces brutes stupides, et plus fort d’esprit que ma petite chienne Réglisse. Et pour tout te dire depuis que je suis ici au milieu de ces ignares, j’avais l’envie de converser avec quelqu’un d’un tant soit peu civilisé. Et de toute façon je suis le maître et je n’ai pas à justifier mes envies, je fais et tu obéis sans remettre en question, c’est aussi simple que ça.

Même si j’aime conserver le mystère autour de moi –de toute façon aucun de ces sauvages ne comprendrait- sache que mon nom est Wilhelm Lutz, et que je suis comme tu l’as sûrement déjà deviné natif du Reikland. Je suis l’aîné d’une famille qui a toujours été très dévouée à servir le Prince des Plaisirs en secret. Malheureusement il y a peu, mon petit frère Emerich, qui lui n’avait pas comme moi reçu du Serpent Suprême le don de la magie, a fricoté avec la femme d’un de ses camarades du guet d’Altdorf. Pauvre frérot, il a toujours été imprudent, et il a fini par payer le prix de sa stupidité, comme c’était prévisible et comme je l’avais prévu. La femme l’a dénoncé à un répurgateur du nom de Dagmar Mueller, qui avec l’aide de son apprentie n’en ont fait qu’une bouchée. Enfin bon, peu importe, ce qui compte c’est que contrairement à mon idiot de frère, j’avais anticipé cela il y a bien longtemps et je m’étais en conséquence établi sur la côte, à Marienburg. Dès que j’ai appris par mes informateurs ce qui était arrivé, j’ai préféré m’enfuir jusqu’ici à bord d’un bateau de commerçants tiléens, tout en prenant en route auprès d’eux quelques cours de cette langue de brutes nommée le norse. Les répurgateurs sont peut-être impitoyables dans le monde civilisé, mais ici il est de notoriété publique dans le cercle des cultistes que les mages traqués ailleurs sont accueillis comme des rois. Il n’empêche que, traité en roi ou pas, la vie raffinée de la civilisation me manque, mais si j’étais resté là-bas, je serais sûrement mort sur le bûcher à l’heure qu’il est.
Tu vois, au final, il y a pour toi des enseignements à tirer de mon histoire : il te suffit pour survivre de savoir prendre la bonne décision au bon moment, même si sur le coup elle peut te paraître désagréable. Si, au contraire, tu t’entêtes comme mon idiot de frère et que tu préfères rester dans ce que tu as toujours connu, alors tu connaîtras le même sort que cet imbécile.

Voilà, maintenant que tu en sais un peu plus sur moi, c’est à toi de répondre à mes questions. Et ne joue pas au plus malin avec moi ou tu sais ce qu’il t’attend.
Alors, d’abord, je veux savoir quel est ton nom et quelle est ton histoire.
Ensuite, je veux que tu répondes à mes questions sans détour cette fois-ci. Es-tu vierge ? Note que je veux savoir tout de tes rapports avec les filles comme les garçons.
Enfin, en me promenant dans le village j’ai parlé avec un de ces rustres ignorants qui m’a dit avoir surpris cette petite peste de Lovisa en train de te glisser des mots à l’oreille après t’avoir giflé parce que tu t’étais adressé à elle. Lui, comme tous ces abrutis, pense que vous vous draguiez simplement mutuellement. Mais, je ne suis pas aussi bête qu’eux, même si je comprendrais qu’elle veuille effectivement simplement baiser avec toi avant pour être au moins dépucelée avant de crever écrasée comme la vipère qu’elle est. Dis-moi ce qu’il en est : que vous-êtes vous dits ?
Vas-y, dis-moi tout, prends ton temps, nous avons toute l’après-midi devant nous, nul ne viendra nous déranger quoi qu’il se passe, et je continuerai demain si besoin.
Je te donne la permission de parler et l’ordre de me répondre, esclave.

Un air de confiance totale planait sur le visage du sorcier, qui s’assit en face de son interlocuteur en continuant à caresser négligemment l’humaine à ses pieds, bien que toute son attention soit concentrée sur Zack.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Zack
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par Zack »

Manu militari, je fus emmener à l'intérieur de la longère alors que j'avais à peine quitté son enceinte et que trois molosses solidement armés aux ordres du vitki m’embarquèrent en direction d'une chaise d'un bois massif pour me lier à elle... L'interrogatoire ne serait plu alors qu'une simple question de temps... J'essayais alors tant bien que mal de faire le vide, en une sorte de me : détendre, tandis que mon corps se compressait inexorablement en perdant pour cela sa liberté de mouvement. Bientôt, le bâtiment fut évacué de ses occupants initiaux, laissant la suite du sorcier occuper la place comme bon leurs semblaient et l'interrogatoire se mener sous la houlette du slaneshite qui m'était profondément antipathique, j'en appris pour commencer un peu plus sur son identité : ce qui ne modifia en rien mon opinion de lui. Mais celle de ces terres, pour m'assimiler à la population qui l'arpentait il serait peut être de bon ton de me faire passer pour un servant de ces sombres divinités, mais je ne comptais pas m'inventer une existence là maintenant : en sa présence, je n'étais pas préparé à ce mensonge, toutefois l'avenir m'offrirait peut être des opportunités d'en apprendre un peu plus sur leurs cultes, mais aussi d'évoluer en leurs seins. Son monologue achevé c'était à présent à mon tour de lui répondre avec l'arrogant espoir que rien ne soit découvert et que mon intervention ne mettent pas en danger les plans de la princesse skaeling, je commença donc le faux réçit de mon histoire essayant d'être le plus précis possible :


" Mon nom est Tarik Volovskayev mon père était l'intendant de la famille Tokavaleskï : une famille de nobles peu connue qui règne sur une terre exsangue rendue inhospitalière par les fréquents affrontements qui s'y déroulent car situé non loin du long de la frontière de ce que les races civilisés appellent : "le pays des trolls", j'y ai sommes toutes reçu une éducation de qualité, principalement porté sur les arts de la guerre dans l'espoir d'être utile à notre seigneur et dans l'expectative d'élever ma famille dans la hiérarchie Kislévite par quelques exploits qui entraînerait... Une juste récompense... Devenir une sorte de chevalier pour vous donner un ordre de comparaison : maître. Lors de ma toute première campagne le fils aîné de la famille qui menait les hommes aux combat et que je ne connaissais pas vraiment du fait de notre différence d'âge c'est rangé du côté de ceux que nous étions venus éradiquer il à donc mis au point un stratagème pour que toute son armée soient capturée et vendue en esclavage, réalisant à n'en pas douter un profit conséquent et ne gardant avec lui que ces plus fidèles hommes qui étaient à n'en pas douter dans la confidence; il préparait sans doute avec eux le trépas d'autres ost venu accomplir semblables expédition pour que l'ennemi ne puisse prendre pied aux abords de leurs domaines. J'ai donc été vendu à un groupe de Dolgans qui c'est chargé de traverser cette contrée semi-désertique en direction de la Norsca ou j'ai été acheter par la famille Grouchenkho aujourd'hui décédée... Le maître est mort du froid au plein coeur de l'hiver alors que notre traîneau était à l'arrêt, puis le reste de sa famille la suivit peu avant le printemps; les mercenaires vous ont sans doute expliquer comment ils les ont emmuré et brûlés vifs, maître. "


Après une courte pose je m'appliqua à répondre aux questions qui semblaient le plus l'intéresser, celles concernant mes préférences sexuelles; à n'en pas douter que le servant de la divinité des sombres plaisirs ourdissait un plan concernant ce fait, plan qui m'échappait alors bien que les rituels de sacrifices ayant pour pré-requis la virginité de personnes du sexe opposé soit de notoriété publique au sein de ce culte pervers, mais malheureusement décadent qu'en ses pratiques seulement.

" Oui je le suis encore ma vie ne ma pas donné l’occasion de ce genre de... Pratiques. Ayant très tôt commencer à travailler et à m'entraîner. Je n'ai pas vraiment cultivé d’intérêt pour la chose, car je ne la conçois pas comme un amusement, mais comme une partie de ma destinée qui aurait sans doute dû être une sorte d'obligation familiale si tout c'était passé comme cela aurait dû l'être. Pour ce qui est de la teneur de mes rapports je dois dire qu'il ne m'est jamais venu à l'idée de m'unir à un homme préférant me contenter de certaines plaisanterie à ce sujet, pour les femmes et bien... Je ne serais trop dire... Ce qui m'intéresse est indaignalement leur capacité à enfanter, mon éducation ma toujours commandé une certaine courtoisie et une retenue à leurs sujets, mais mon affinité naturelle n'as jamais dépassé le stade de l’amitié. "


Je ne savais pas si il y avait des possibilités plus rassurantes que d'autres concernant ce sujet, mais j'avais le sentiment que ma réponse lui procurerait un certain agacement, une déception peut-être ? J'espérais qu'il ne prendrait pas de dispositions à ce sujet autres que celles qui pouvaient m'assurer la survie, bien que cette fois-ci je me demanda si il n'eût pas été préférable de mentir pour m'attirer sa sympathie, toutefois rien n'était garantis concernant ce sujet et aucune réponse en la présente me semblait préférable à une autre. Puis feignant un étonnement intéressée je poursuivis ma tâche de répondre à ces interrogations dans l'espoir d'en finir au plus vite cet interrogatoire et de récupérer ma liberté de mouvement. J'étais toutefois clairement intéressé par ces réactions et par ces futures réponses qui déterminerait sa perception à mon égard.

" C'est donc : elle, cette Lovissa ? Eh bien en vérité les rues étaient désertes et elle nous a simplement demandée qui nous étions sans vouloir elle-même répondre à cette même question. Nous ne devions pas l'intéresser : je présume, elle ma aussi soufflé que nous serions bientôt sacrifié avec les raids à venir ce qui à dû motiver son in-intérêt avant de partir... Voilà pour vos questions, maître."


J'attendais à présent les réponses et les possibles autres questions du slaneshite dans un mutisme l'enjoignant à agir en ce sens.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 janv. 2019, 01:05, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
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Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le sorcier n’interrompit pas Zack tout au long de ses réponses. Au contraire, il prenait même un malin plaisir à l’écouter, si on en jugeait par son petit sourire coquin. Il sembla pourtant bien distrait et passa plus de temps à jouer avec celle qu’il nommait « Réglisse » plutôt que de prêter la moindre attention à son interlocuteur. Néanmoins, il l’écoutait quand même, car il lui faisait des petits signes de la main pour l’inciter à continuer lorsque le kislévite faisait des pauses dans son récit. Une fois que ce dernier eut fini de tout raconter, il se passa un long moment pendant lequel Wilhelm Lutz ne prêta aucune attention à Zack, à tel point que cela devenait presque dérangeant et oppressant. Il se contentait de faire faire des petits sauts à son esclave qui était toujours à genoux à côté de sa chaise, et tentait de lécher ses doigts qu’il relevait toujours au dernier moment comme on ferrait faire des petits bonds à un chien en agitant un morceau de sucre. Quand elle arriva enfin à atteindre son but et à lécher l’index du slaaneshi, ce dernier la félicita d’une caresse et d’un petit mot qui aurait humilié la plupart des humaines, mais qui sembla ravir Réglisse :

-Ouh, c’est bien ça, c’est très bien ! C’est une bonne chie-chienne ça !

Il avait parlé exactement sur le ton d’un homme s’adressant à son animal de compagnie. Puis il reporta son attention sur le pauvre esclave entravé.
Test de CHA de Zack : 19. Raté.
Enfin, Lutz se tourna vers le Tokavaleskï et daigna lui adresser la parole, toujours dans sa langue natale impériale et avec la même voix que d’habitude :

-Je sais que tu m’as dit la vérité, esclave, et cela est bien. Mais je sais également que tu m’as menti, et cela est mal. Mal pour toi, mais bien pour moi, tu sais pourquoi ? Tu te souviens de ce que je t’avais promis si tu me mentais ?

En prononçant ces derniers mots, le sorcier passa sa langue sur ses lèvres sensuellement. Il se délectait de l’impuissance de sa victime qui n’osait même pas parler, puisqu’elle n’y avait pas été invitée. Le pauvre Zack Tokavaleskï ne pouvait user pour supplier, si toutefois il le désirait, que de son regard, car il ne pouvait pas non plus bouger. A n’importe quel moment le sorcier pouvait le faire souffrir, mais il ne savait pas quand. Cette sensation que sa victime devait anticiper ce qui allait inévitablement arriver et donc souffrir par avance semblait délicieuse pour le sadique reiklander. Après environ deux longues minutes d’un silence pesant pendant lequel Wilhelm Lutz n’arrêta pas un instant de se pourlécher les babines en exhibant sa langue, brusquement la langue fusa à une vitesse incroyable et vint frapper le pauvre homme au torse, avec une force importante, avant de se retirer en s’enroulant aussi vite qu’elle était partie dans la bouche du magicien. Le kislévite était presque certain qu’il devait avoir au moins une côte cassée, et encore une fois une douleur extrême et complètement surnaturelle irradia toute sa carcasse à partir du point d’impact. Mais cette fois, la douleur était moins intense et dura moins longtemps que la première. Sans doute était-ce voulu.
Tu perds 5 PVs supplémentaires, j’en avais enlevé beaucoup la première fois (peut-être un peu trop rétrospectivement du coup je compense avec cette fois. De plus là il y va moins fort, quand même.
L’adepte du Prince des plaisirs et des souffrances attendit une minute, le temps que Zack se remette de la vague de douleur surnaturelle et qu’il ne reste comme douleurs que les « effets normaux » des sortilèges, à savoir une cuisse très douloureuse et une côte cassée :

-Tu vois, esclave, moi je ne te mens pas. Chose promise, chose due. C’est valable pour mes punitions, mais également pour mes promesses. Et je vais t’en faire une, de promesse, esclave. Ce que tu m’as demandé te sera accordé. La liberté, et participer au raid contre l’Empire en me donnant le fruit de tes pillages et avec même en prime un cadeau pour toi. Un très beau cadeau, un magnifique cadeau. Ne suis-je pas généreux ?


En évoquant le cadeau, le sorcier eut un grand sourire et une expression similaire à celle qu’il avait lorsqu’il frappait avec sa langue ou patientait pour faire souffrir par anticipation le kislévite. Puis le mage continua à parler :

-Vois-tu j’ai lancé avant notre conversation un petit sort facile et très pratique. Il me permet de savoir quand on me ment. L’ennui c’est qu’il a plusieurs limites.
D’abord il ne permet de découvrir que les mensonges, pas forcément la vérité. Autrement dit si quelqu’un croit me mentir en me disant la vérité sans le savoir, car il serait lui-même persuadé qu’il me ment, le sort m’indiquerait le mensonge. Par exemple, un fou qui croirait sincèrement être un dieu et qui me dirait « je suis un dieu », le sort m’indiquerait qu’il dit la vérité. Autrement dit le sort ne permet pas de découvrir de vérités abstraites, il est conditionné à ce que pense l’individu qui parle. Dommage, car sans cela ce serait un outil de recherche formidable pour les scientifiques qui pourraient vérifier leurs théories en posant des questions avec ce sort. En fait, ce qui nous intéresse, c’est que le sort est donc soumis à l’interprétation de la cible, et il se peut alors qu’un très grand maître arrive à jouer avec les mots de manière à faire croire vrai un mensonge, parce que de son point de vue selon une logique cachée se serait vrai.
Ensuite, et dans notre cas c’est encore plus gênant, le sort ne détecte pas précisément ce qui est vrai et ce qui est faux. En l’occurrence je sais que tu m’as dit une part de vérité et une part de mensonge, mais je ne sais pas ce qui est vrai et ce qui est faux.
Enfin, il ne détecte pas les abstentions, les non-dits. On peut donc mentir par omission.

Il existe également un autre risque très minime, mais celui-ci est facilement évitable pour toute personne aussi intelligente que moi.
Tu te demandes pourquoi je te révèle tout cela, esclave, pourquoi je ne garde pour moi cet avantage décisif sur toi ? Simplement par jeu. Tu veux me mentir, me cacher des choses. Je suis tellement certain d’être supérieur à toi que je veux te donner les règles de mon jeu pour te montrer que tu ne peux pas me manipuler. Tu es bien trop stupide pour ça. En fait tu n’es guère meilleur que ces barbares. Certes tu te prétends serviteur de nobles, mais la noblesse de ces sales chiens de kislévites n’est rien d’autre que la même engeance que ces imbéciles de norses, à peine mieux dégrossie.
Comme cette petite prétentieuse de Lovisa croit que parce qu’elle est princesse elle vaut mieux que ces bouseux. Elle se croit plus intelligente, mais elle n’est que la première d’entre eux, elle reste une moins que rien, une sous-esclave, une brute incapable de raffinement et qui pour cette raison n’arrivera jamais à la cheville de ma jolie Réglisse. Mais je dois avouer qu’elle est tellement insupportable et assoiffée de pouvoir que tout le monde même son mari précédent la détestait cordialement. Pas étonnant qu’il lui ait préféré Réglisse. Moi aussi, comme lui, je ne la toucherai même pas, ça pourrait me salir.
Toi aussi, si tu viens de Kislev, tu es pareil qu’eux à mes yeux, rien d’autre qu’un ignorant mal dégrossi et avide de combats, et c’est très très décevant.
Tu n’imagines même pas le supplice que je subis chaque jour d’être forcé à vivre entouré de cette sous-race qui ne mérite pas le nom d’humain. C’est comme si j’étais forcé de vivre dans un endroit qui puait la merde. Toi, tu es comme eux, tu ne peux pas comprendre, car tu es fait de la même matière répugnante.

Après sa tirade discriminatoire où Wilhelm Lutz avait dévoilé ce qu’il pensait réellement des norses et des kislévites, une expression de dégout pur sur le visage, il en revint au sujet :

-Bref, je ne sais ce que tu m’as dit de vrai et de faux, mais je te donne une seconde chance. Tu connais les règles : à toi de faire en sorte que je crois tout ce que tu dis vrai. Et comme dans n’importe quel jeu tu es autorisé à tricher si et seulement si personne ne le remarque. Mais je n’ai aucune crainte là-dessus : toi et ceux de ta race des nordiques êtes bien trop bêtes pour pouvoir me berner.
Allez, vas-y, réponds, esclave. Tu peux prendre ton temps pour réfléchir si tu veux, j’ai toute l’après-midi de libre, comme je te l’ai déjà dit.


Une nouvelle fois le magicien se désintéressa de Zack avant même que ce dernier n’ait pu commencer à re-répondre, et se remit à jouer avec l’esclave humaine agenouillée à gauche de sa chaise.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Zack
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par Zack »

Les choses ne se déroulaient pas comme je les avaient imaginés puisque le mage faisait ici étalage de sa puissance par le biais de ce nouveau tour qui m'indisposais autant que la situation semblait ici l'ennuyer grisé qu'il était par le mal du pays et sa prétendue supériorité qui lui servait de spectre d'analyse, sommes toutes il me semblait être tout bonnement qu'un inadapté à ce milieu, si moi je n'étais pas habitués à la vie au milieu de ces chaotiques je pouvais toujours essayer de me camoufler parmi-eux, lui, c'était sa nature qu'il ne pourrait sans doute jamais s'adapter à ce monde qu'il jugeait au combien frustre alors que son raffinement, lui : n'était qu'un vernis qui servait à camoufler une violence sournoise qui n'était raffiné que dans sa laideur et sa superficialité conjointe. Il semblait en une sorte regretter d'avoir quitté l'empire et sa confortable secte, mais maintenant il devrait prouver son allégeance à sa sombre divinité sur une terre en proie à bien des subtilités religieuses qui se réglaient la plupart du temps lors d'un combat rituel, d'un affrontement en règles ou bien d'un meurtre. Il ne fessait pour moi nul doute que ce Wilhem était porté sur la dernière option, comme il en avait sans doute fait l'usage sur l'ancien chef pour jouïr de son actuelle situation, mais en ces lieux en proie à la violence et en ces temps troubles son arrogance et ses illusions concernant sa supériorité aurait tôt fait de mettre un terme à sa vie à la recherche de luxure. Maigres consolations aux égards de ma présente situation qui n'avait rien d'enviable à l'heure actuelle en attestait entres-autres : ces liens, ces ecchymoses, ses sortilèges, cette menace qui planait tout autour de moi et le probable fait qu'il en soit arriver à décider de se jouer de mes espoirs concernant ma remise en liberté. Car bien qu'il n'ait de cesse de répéter que le temps ne lui était pas compter, le raccourcir était clairement dans son intérêt... Toutefois en parlant de celui-ci, il était clairement certain qu'il s'intéressait en la présente à bien des sujets dés plus futiles, alors que susciter son intérêt en un autre sens pourrait m'éviter bien des blessures et bien des désagréments si d'aventure il décidait de mordre à l'hameçon :

" Pour vous être tout à fait franc : je ne vois pas l'intérêt d'en retourner à ces questions : autres que celui d'aiguiser nos deux esprits sur des sujets qui ne nous apporterons à vous comme à moi-même : rien de bon à n'en pas douter et qui plus est n'engendrerait aucun profit; à quoi bon alors devoir en revenir à ces vieilles histoires dénuer d'importance ? Mais je ne vois cela dit toutefois pas de problèmes à ce que l'on s'entretienne sur l'un de ces sujets en particulier voir même un autre à conditions bien entendu que ce dernier ait le mérite que l'on s'attarde véritablement dessus. Ce qui serait donc un objectif gain de temps pour moi comme pour vous...

Peut-être arrivez-vous à vous accommodez de cette successions d'instants subtils et au combien déplaisants pour ma personne, mais je suis convaincu que nous avons tous deux biens des choses à faire notamment en ce qui concerne votre promesse de me rendre ma liberté... Il vas falloir m'armer et je dois bien concéder que je suis impatient de connaître la teneur de cette fameuse surprise que vous pensiez me réserver. Continuer ce petit jeu qui nous occupe à l'heure actuelle me semble en outre tout à fait contre-productif puisque à termes : cela pourrait se révéler handicapant en ce qui concerne les futurs raids à venir... Si vous voulez que je sois efficace et que notre arrangement soit vraiment profitable et ait un vrai sens il faudrait sans doute réfléchir à refréner l'une de vos distractions favorites concernant ma personne : distraction qui vous le conviendrez risquerait décidément de me faire penser à autre chose qu'à ces combats que vous semblez autant méprisez... Peut-être vous paraîtrais-je alors plus... Agréable, mais comprenez que pour moi : il n'en est rien et que vos recherches ne constituent en plus aucun intérêts pour moi et vous devriez par cela comprendre que notre temps serait mieux employé à panser mes blessures et à penser mon entrainement en vu des affrontements à venir et ceci n'est qu'un exemple. Chaque choses en son temps et je crois que cet interrogatoire frivole arrive à sa fin... Concédez-le, libérez-moi et faites donc l'étalage de votre largesse car de mon côté je brûle de reporter une arme et de m'entraîner au maniement de celle-ci et bien sûr de payer la dette que je vous dois, car à trop sous estimer les gens de ces contrés vous finirez esseulé, tout comme en fessant un trop grand usage de vos compétences alors que l'emploi de celles-ci ne sont pour ainsi dire pas dans votre intérêt. "


Il revenait maintenant au sorcier de faire ses propres choix à l'augure de ce dires... Continuer ce bête jeu de dupe qui ne faisait finalement que flatter son insignifiant égo ? Fort peu probable ou du moins profitable : puisque lui, qui était finalement porté plus que de raison sur son bien être personnel ne serait-il pas à même de m'accompagner et de lui-même sur ce chemin que je venais à l'instant de prendre la peine de tracer; en dépit de la probable punition qui s’abattrait alors sur moi et du possible statu-quoi qui en résulterait. C'est aussi pour cela que je répugnais clairement à en revenir à ces sujets... Non pas que la tâche me semblait fastidieuse : elle avait en l’occurrence quelque part son sens... Toutefois, je profitais ici du fait que son sort soit en activité pour essayer de le convaincre à l’orée de celui-ci, mais était-il suffisamment intelligent pour se méfier de lui-même ?
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 janv. 2019, 01:05, modifié 1 fois.
Raison : +6 xps
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

L’impérial ne s’était pas attendu à une telle réponse de la part de son interlocuteur kislévite. Ce dernier, bien qu’il ne soit pas en position de force, se permettait de discuter ses ordres, de critiquer ses dires. Il faisait montre d’une telle audace dans ses propos qu’il parvint même à capter de nouveau l’attention du slaaneshi, qui se détourna complètement de son esclave Réglisse pour se concentrer sur sa proie attachée. Le mage avait toujours un petit sourire amusé et supérieur sur les lèvres, mais ses yeux étaient maintenant fixés sur son esclave mâle. A priori, rien dans son comportement ne permettait de prévoir ou d’estimer quelle serait sa réaction.
Test de CHA de Zack : 19. Hum.
Quand Zack eut fini de parler, le sorcier frappa dans ses mains comme pour applaudir son interlocuteur, un air de joie pure sur le visage, démenti seulement par la froideur extrême de son regard. Il reprit la parole, d’une voix encore plus aigüe qu’à l’ordinaire où perçait clairement la menace :

-Bravo pour ton audace… Mais tu as sans doute oublié qui est le maître ici, esclave !

En prononçant ces derniers mots le slaaneshi se leva de son siège et de colère leva la main pour frapper sa victime. Une première gifle fut bientôt suivie par une autre dans la foulée, de la main gauche, puis une nouvelle de la main droite, et ainsi de suite. Le cultiste du Prince du Chaos répéta son geste encore et encore à une cadence très élevée pendant environ cinq minutes avant de se rassoir, complètement essoufflé, sous les rires gras des norses présents. Attaché solidement sur sa chaise et incapable d’esquiver ou de parer les baffes qui pleuvaient sans répit, Zack était complètement sonné, les joues en feu et avec un solide mal de crâne. Wilhelm Lutz n’y était pas allé de main morte, il s’était vraiment défoulé complètement sur lui. Heureusement pour le kislévite, cette punition faisait beaucoup moins mal que le contact de la langue, qui de toute façon l’aurait certainement tué dans une utilisation aussi prolongée au vu des dégâts qu’elle avait causé en le touchant simplement par deux fois.
Sans doute fatigué par son déchaînement de violence physique, le slaaneshi mit quelques dizaines de secondes avant de répondre, pendant lesquelles il sortit un mouchoir de soie de sa poche et le tendit sèchement à Réglisse en lui faisant signe d’éponger sa sueur, qui faisait couler son maquillage si travaillé. Ce temps permit au Tokavaleskï de reprendre ses esprits, après la tempête de gifles furieuses qui s’était abattue sur sa tête.
Enfin, d’une voix qui avait reprit son ton habituel, Wilhelm reprit de nouveau la parole :


-Ahh, en règle générale je préfère utiliser ma magie, mais il faut reconnaître qu’il est bien plus défoulant de faire un peu d’exercice de temps en temps. Ca libère la tension et ça entretien le corps, en plus…
Quoi qu’il en soit tu es décidément bien plus stupide que tu n’en as l’air. Je vois que je me suis trompé sur toi. Comment oses-tu avoir l’insolence de critiquer mes ordres et mes choix, petit imbécile ? Sache qu’ici je suis le maître, je fais ce que je veux quand je veux avec qui je veux. Même ces barbares m’obéissent, et les rares qui me résistent à l’instar de Lovisa ne seront bientôt plus de ce monde. Toi tu es encore plus bas qu’eux, tu n’es qu’un tout petit esclave qui n’a pas voix au chapitre. Tu crois peut-être que tu peux m’être utile, que je vais te libérer comme ça, dès maintenant, parce que tu me le demandes ? Et bien tu as tort ! Tort tu comprends ? Je me fiche de toi autant que de ma première botte !
La seule raison pour laquelle tu es en vie, la seule raison pour laquelle je pourrais éventuellement choisir de t’épargner, c’est que tu es un nouveau jouet que je trouvais amusant, rien de plus.

Mais si tu continues à m’énerver comme cela, tu risques de ne pas faire long feu. Tu m’as pris pour un de ces attardés, et quoi de plus normal puisque tu l’es également. Tu as cru que l’appât du gain me motivait. Tu penses me donner des conseils sur la conduite à tenir, misérable larve. Comment un insecte comme toi pourrait-il comprendre quelles sont mes uniques motivations ? Toi qui ignores tout de la seule chose qui ait de l’importance sur cette planète : le plaisir. Je fais ce que je veux et je te pose les questions que je veux parce que ça me plaît de le faire et c’est une raison bien suffisante. Je me fiche que tu sois blessé et que tu meures dans une expédition sans rien me rapporter, je suis vitki et je prendrais la part du butin qu’il me plaira de prendre.
Et d’autre part sache que ma magie est bien supérieure à ta force brutale, frustre barbare, si je le veux pendant cette expédition je pourrais prendre en personne bien plus que tu ne pourrais jamais le faire durant le reste de ta misérable vie.


Le vitki, qui s’était un peu calmé avec l’épuisement, retrouvait un peu de forces physiques et avec elles d’énervement. Il était clair qu’il était fâché car sa voix montait dans les aigus et se faisait moins envoûtante, plus désagréable. Il vociférait en s’agitant en tout sens pour souligner de gestes amples ses paroles, ce qui donnait le plus grand mal à Réglisse pour éponger délicatement son front avec le mouchoir de soie sans le gêner.

-Quant à te libérer tout de suite, je n’ai jamais vu un chien montrer autant d’impudence envers son maître !

La fureur qui s’accumulait éclata à nouveau, et l’impérial leva la main sur sa pauvre compatriote qui était la seule à sa portée pour la frapper violement. Dans un petit cri de douleur, l’humaine fut projetée au sol par un premier coup au menton qui la prit complètement au dépourvu, avant que Lutz ne se lève pour la rouer de coups de pieds en hurlant « Et toi arrête de me gêner sale chienne ! » jusqu’à ce qu’il soit complètement calmé (ce qui une nouvelle vint avec l’essoufflement) et qu’il se rasseye. Au sol, Réglisse gémissait de douleur, recroquevillée sur elle-même. Suite aux nombreux coups de pied très violents (le vitki ne s’était absolument pas retenu et avait frappé de toutes ses forces pour évacuer sa rage) qu’elle avait reçu dans le ventre, elle avait vomi, et un mince filet de bile mêlé de sang coulait toujours à la commissure de ses lèvres. Elle semblait complètement incapable de bouger, ce que constata avec dédain son tortionnaire qui lui arracha son mouchoir de la main qui le tenait encore pour s’essuyer par lui-même en grommelant :

-Tu seras sévèrement punie pour ça, esclave, ce n’est pas à moi de faire ton travail.

L’homme ne semblait pas à une contradiction près puisque quelques instants avant il l’avait passée à tabac parce que justement elle ne faisait qu’obéir à ses ordres, et avec dévouement et application, de plus. Et après le traitement qu’elle venait de subir de lui, il était hautement improbable qu’elle n’ait ne serait-ce que la force physique pour se relever et s’occuper de son maître. Impuissante, elle se mit à pleurer silencieusement et de continuer à gémir de douleur, tandis que son sadique propriétaire reportait son attention sur Zack.

-Bien, quant à toi, si tu te comportes bien, et seulement dans ce cas, tu recevras quand même la liberté et la récompense promise, mais pour le départ expédition, pas avant.

Le magicien fit un signe de la main à ses hommes qui acquiescèrent d’un signe de tête et libérèrent le kislévite de ses liens pendant qu’il continuait à parler.

-Mais tu m’as lassé, et même énervé, et je n’ai plus envie de jouer avec toi pour l’instant. Tu vas donc réparer ton gâchis et disparaître de ma vue jusqu’à ce soir, où je te veux dans mes quartiers sans faute, c’est bien compris, esclave ? Exécution !

Ce que Wilhelm Lutz semblait entendre par « réparer ton gâchis », n’était pas très clair, même s’il avait vaguement désigné de la main Réglisse qui gémissait toujours roulée en boule sur le sol, la tête dans son vomi et un filet de sang coulant lentement de sa bouche entrouverte par laquelle sortait régulièrement des gémissements plaintifs. Des larmes salées coulaient sans retenue sur son visage en y laissant des traces. Sans doute devrait-il se charger de la laver et de la soigner, ainsi que de laver le sol.
La tâche lui fut précisée par les nouveaux arrivants. En effet le slaaneshi avait quitté l’isba en claquant la porte, mais les autres occupants habituels, à savoir le futur jarl Kjell-Bras-de-Bronze, ses femmes et quelques uns de ses amis étaient revenus. Ce fut l’une des femmes de Kjell, sans épée et donc probablement esclave, qui lui donna ses instructions plus claires, en norse, d’une voix sèche et inamicale qui lui fit bien comprendre qu’il n’avait pas à discuter :


-Allez, au travail, feignasse, on ne va pas laver pour toi, le vitki t’a donné un ordre tu obéis. Tu prends cette pute et tu l’amènes dans la salle de bains pour lui refaire une beauté, il n’y a personne donc tu peux l’utiliser. Ensuite tu vas la coucher dans la chambre de votre maître pour qu’elle refasse un peu ses forces, elle a un « panier » que tu reconnaitras facilement. Pendant ce temps toi tu nettoies le sol, et je veux qu’il soit impeccable, puis tu vas te laver dans les bains aussi, ce ne sera pas du luxe et mieux vaut que tu sois propre pour ce soir sinon l’étranger va t’en faire baver. Ensuite tu iras l’attendre dans sa chambre, comme Réglisse sur laquelle tu veilleras. S’il lui arrive quoi que soit qui l’abime, tu seras tenu pour responsable par le vitki.

Zack n’avait pas le temps de chômer. S’il n’avait pas pu manger à midi, il devait maintenant s’activer, car il était déjà le milieu d’après-midi et surtout que le futur jarl et ses mais n’appréciaient pas trop au milieu de leur salle commune la présence d’une esclave brisée en pleurs baignant sans son vomi et dans son sang.
Il allait falloir s’assurer que le malade mental qui se disait leur propriétaire n’avait pas infligé de dommages trop graves à la petite humaine, sans quoi ce serait lui, Zack Tokavaleskï, qui serait tenu pour responsable, un comble ! Le bougre s’était complètement lâché sur son esclave et au vu de la violence des coups de pieds reçu il n’était pas impossible qu’elle soit plus grièvement blessée qu’elle n’en avait l’air. Quoi qu’il en fut, il ne devait pas s’en occuper dans la salle commune où déjà sa présence dérangeait, mais bien dans la salle de bains du jarl… Ensuite, il devrait l’emmener dans son panier pour la coucher et lui permettre de se reposer et de reprendre quelques forces, puis laver le sol de la salle commune, le tout le plus vite possible pour ne pas importuner Kjell et ses hommes en laissant les traces de sang et de vomi.
Alors seulement, une fois tout cela fait, il aurait du temps pour lui-même dans la salle de bains, avant de rejoindre Réglisse dans la chambre du vitki, pour veiller sur son repos réparateur. Un beau petit programme bien chargé, en bref, avec la certitude d’une punition à la clef s’il ne donnait pas satisfaction, voire même la perspective toujours présente du sacrifice le surlendemain.
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Message par Zack »

Totalement hystérique le tortionnaire me passa à tabac avant de varier son "entraînement" sur la jeune femme qui lui servait de jouet, la lestant en cela de quelques gerbes de biles et de sang, la scène était à proprement parler : grotesque, mais il n'y avait sommes toutes rien d'étonnant là dedans puisque lorsque l'on laissait pareil malade mental au pouvoir : il ne fallait guère s'étonner des résultats plus que pitoyables que l'on pouvait alors en re-tirer. Mais l'homme semblait en toute occasions fier de lui et ne se remettait pour ainsi dire guère en cause, convaincu qu'il était de sa supériorité... Si les postes à responsabilités demandaient biens des mérites cet énergumène semblait justement penser et à contrario de cela que parce-qu’il était justement le vitki il mettait un point d'honneur à s'affranchir en toutes circonstances de tous ces devoirs et qualités d'un véritable chef, mais d'autres lieux incluaient indaignablement d'autres moeurs. Et il semblait concevable que par bien des voies le sorcier se comportait en concordance avec sa propre nature, lui qui avait été selon ses propres révélations été élevé dans une loge se vouant au culte de la sombre divinité, qui sait alors ce qu'il avait été amener à faire du temps de sa formation et comment son esprit avait-il pu dérivé convaincu comme il pouvait l'être du bien fondé de ces actes et bien évidemment de ces pensées... Quelles humiliations avait-il dû enduré ? Et lesquelles avaient-ils alors fait subir ? Il était à proprement parler : totalement fou et en une sorte j'avais eu bien de la chance d'écourter notre conversation en ne lui fessant nullement confiance et en cela ne pas lui avoir accorder ce qu'il recherchait, la douleur était grande, mais les acquis potentiels l'étaient tout autant puisque c'était pour ainsi dire de ma vie dont il était question trahir la norse qui lui tenait tête aurait été potentiellement suicidaire et j'avais donc une chance de la laisser opérer son larcin, mais je me demandais toutefois s'il n'eût pas été préférable d'entrer dans son jeu et si il m'aurait été alors possible d'obtenir ma liberté sans courir le risque d'avoir à la couvrir; ce qui semblait toutefois en l’occurrence : fort peu probable aux vues de la nature même de ces questions et des résultats potentielles qui auraient alors été obtenus...

Bientôt je fus libéré de mes liens et forcé de me remettre sur pied bien qu'encore étourdis que j'étais pas le traitement infâme que je venais de subir... Il y avait pourtant du bon en cela, même si ma situation n'avait pourtant pas grand chose d'améliorée vu que le vikti désirait m'avoir sous la main pour Tor seul sait quel dérive et m'employer en attendant à son service où à n'en pas douter je risquais de subir bien d'autres sévices, mais ce qu'il y avait de potentiellement intéressant résultait de la baisse de sa garde durant la nuit, je brûlais pour ainsi dire d'envie de le massacrer bien que la situation ne soit pas adapté en la présente a ce type d'actions qui risquait d'écourter ma vie fort brusquement, la vengeance valait-elle la peine d'aller au devant de sa propre mort, la sacrifice consentit en valait-il toutefois cette chandelle ? Alors que j'en étais réduit à ces sombres pensées : une femme désarmée vint m'interrompre pour me rappeler les ordres du sorcier. Que je m'empressa alors sans plus attendre d'exécuter, je ne comptais bien évidemment pas leur donner d'autres ocrassions de faire repartir ce petit manège de stupidités menant à divers souffrances... Alors que je projetais d'aider l'esclave au front défiguré à se remettre sur pied j'en arrivais aux conclusions suivantes : bien qu'elle subissait divers souffrances et humiliations je ne pouvais en aucuns cas lui faire confiance, soumise qu'elle était aux caprices de son maître se courbant à ces diverses volontés avec zèle et plaisir et même si en habile actrice elle s'était contenté de bien cacher son jeu il aurait été bien trop risqué de discuter de quoi que ce soit en vu de mon proche interrogatoire à venir, le vikti avait commencer par des questions superficielles, mais dans les jours qui suivent si il nous voyait ne serait-ce que discuter il essaierait sans doute de creuser dans divers directions dont celles que recommanderaient alors la plus sainte paranoïa... Ce qui au vues de ces compétences me semblait tout à fait proscrit. Je n'avais de toute façon rien à lui dire et à l'heure actuelle elle non plu je pu même observer en l'état qu'elle restait prostré, recroquevillé, ni gémissant ni sanglotant, j'en vins même à penser qu'elle était peut-être tout simplement : inconsciente. D'une flexion je continua à la surplombé presque à sa hauteur mes doigts vinrent se poser le long de sa tempe tandis que la tranche de mon pouce releva sa paupière close dans l'espoir de voir ici une : réaction, qui ne se fit pas attendre à mon grand soulagement, soulagement qui fût cela dit tout bonnement imperceptible pour la jeune femme tant mon visage crispé devait semblé froid, satisfait de son état je m'enquis au grés de ces formes d'éventuels blessures qui réclamaient quelques précautions ou de futurs soins et il semblait bien ici en avoir puisqu'elle était couverte de ça et là d’ecchymoses aux teintes noires, vermeils, bleus ou violacés. Peut-être que l'une de ces côtes étaient félés d'où son absence totale de mouvement, toujours est-il qu'elle serait autrement plus à son aise dans ce que ces barbares avait appeler le panier plutôt qu'ici, sur ce parquet. Alors que je la soulevais avec précautions je fus contraint de reconnaître qu'elle était fort légère et que si elle serait indubitablement mieux lotis dans les quartiers du sorcier il était fort probable que pour elle ce lieu soit encore plus incommodant aux regards des divers sévisses qu'elle avait potentiellement eu à subir de la part de cet être pervers et belliqueux. Rapidement je la déposa dans ce qui lui servait de couche, avant de me diriger vers les bains prenant en chemin un chiffon qui me servit à éponger le parquet teinté de vomit et de sang, une fois le sceau vidé ors de la longère j'avais à présent tout le loisir de m'occuper de l'autre esclave, le minimum serait déjà beaucoup au vu de sa situation, le sceau re-remplit et munit de deux petites serviettes je m'appliqua à nettoyer la jeune femme des impuretés la recouvrant avec un soin que de ma vie je reconnaissais n'avoir que très rarement prodigué. Une serviette orna bientôt son front dans l'espoir d'atténuer sa fièvre qui semblait récente et résultante des coups subits, la seconde vint s'appliquer sur ces blessures les plus douloureuses et enflés dans l'espoir que celle-ci arrivasses plus facilement à se résorber. Pour connaître l'amplitude des blessures je lui demanda de prendre une grande inspiration/respiration d'un cycle de dix secondes ce qui la fit souffrir. Cela n'avait évidemment rien de bon, l'avantage était que je n'avais pas à lui faire de bandages ce qui risquait d'entraîner des complications respiratoires, une tâche en moins, mais pour elle se serait sans doute des mois de souffrance et s'il prenait l'idée saugrenue au sorcier de recommencer cela se solderait sans doute par une mort certaine à moins qu'il ne varie les zones à meurtrir et encore que : ici un geste trop brusque pouvait s'avérer dangereux si l'une de ces côtes décidait de se déplacer ce qui risquait de rouvrir l’hémorragie interne qui semblait ici s'être stabiliser à en juger par la marque violette qui ne s'était pas propagé. Il était intéressant d'observer comme un corps humain pouvait receler bien des surprises. J'allais à présent pouvoir m’accorder l’occasion de visiter cette partie de l'habitation ou du moins y jeter un simple coup d'oeil, partie qui devait receler bien des secrets, fort peu probablement des armes, mais cela n'était pour ainsi dire pas à exclure, il était toutefois plus probable que j'y trouve d'hermétiques parchemins, voir même des potions diverses... J'essayais de faire attention à tout sans éveiller de soupçons me contentant en cela d'un simple coup d'oeil.

J'en arriva aussi à me rappeler que c'était bien ce soir que Lovisa voulait commencer à passer à l'action ce qui risquait de faire naître bien de la confusion et de m'offrir ainsi un possibles échappatoire car peut-être devrais-je me contenter de voler l'une des petites embarcations de pêche à la faveur de la nuit, sans attendre la suite de son plan. J'espérais que la nuit serait alors bien avancée lorsque le Vikti désirerait rejoindre ces quartiers et si possible que la Skaeling aux cheveux roux passes aux actes entres-temps ce qui me donnerait alors l’occasion de m'échapper aux grès des quais si ceux-ci n'étaient plus gardés.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 janv. 2019, 01:06, modifié 1 fois.
Raison : +6 xps
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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