[Zack] Tout se complique...

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Test d’INT de Zack pour l’apprentissage : 9. Encore raté. Toujours rien ! Mais patience, ne désespère pas, et avec un peu de persévérance, tu y arriveras. ;)
Natouchka parut comprendre pourquoi Zack refusait ses vivres, mais elle essaya néanmoins de le convaincre une dernière fois :

-Tarik, tu souffres quotidiennement beaucoup plus que moi, à l’évidence. Je t’en prie, ne t’occupe pas de ce qui pourrait m’arriver, prends cette nourriture. Et même si tu ne veux pas de la nourriture, met au moins les vêtements, c’est moi qui les ai fabriqués, je ne risque rien, je te le jure ! S’il te plaît, Tarik… Sinon, au sujet de madame Grouchenko, je ne suis pas sûre qu’elle ait très envie de parler à quiconque, et certainement pas à toi qui était là quand monsieur Grouchenko est… Enfin, je te promets d’essayer.

Une angoisse se lisait dans les yeux de la jeune fille quand elle aborda le sujet. Visiblement, elle avait peur, mais elle se retint d’en dire plus pour ne pas rajouter aux soucis du Tokavaleskï, qui étaient déjà très lourds.

***

Une fois entrée dans la maison, le kislévite ne vit rien qui lui empêcha de monter à l’étage. Là-bas, il pourrait se changer avec les vêtements neufs confectionnés par la jeune esclave blonde, mais aussi se servir librement dans la cache, où se trouvaient toujours le pied de biche et les trois crochets. En redescendant, il n’oublia pas de prendre les clefs. Natouchka, qui se trouvait également dans la maison, juste devant la porte, lui fit un signe de tête négatif. La maîtresse de maison avait refusé de s’entretenir avec son esclave. Zack savait maintenant que le temps lui était compté. Il avait quelques instants pour dire au revoir à Natouchka, tout au plus, puis, il devrait vite rejoindre les fouetteurs, sous peine d’éveiller leurs soupçons.
Concrètement, tu peux : -Terminer le dialogue avec Natouchka avant d’entrer dans la maison.
-Choisir d’enfiler ou non les vêtements qu’elle t’a offert, et de prendre ou non son balluchon de victuailles.
-Choisir de prendre ou non le pied de biche et les crochets.
-Lui adresser un court message d’au-revoir.
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Zack
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Message par Zack »

Finalement : c'était par faiblesse plus que par stupidité que Katerina ne cessait de me décevoir, étrangement : il m’étais bien difficile de le lui reprocher. Je fulminais toutefois, son refus était une preuve de désintérêt qui ne pouvait que m'exaspérer au vu des espoirs que j'avais plus tôt placés en cette rencontre. Ainsi elle se fichait de tout à commencer par les êtres humains qui lui permettait d'être ce quelle était : une personne aussi puissante qu'inutile. Alors qu'une certaine forme de rage grandissait en moi Natouchka insista pour que je prenne au moins les habits qu'elle avait elle-même confectionner, lorsqu'elle m'assura qu'elle ne serait pas punie pour cette action j'accepta de céder : mais mon refus était toujours le même en ce qui concernait la nourriture, la tentation ne suffisait décidément pas à effacer mes craintes la concernant, accepter ces habits était aussi risqué au vu de ma condition d'esclave, mais je me souvenais alors de ma soeur lorsque cette dernière m'avais gronder pour avoir refuser des cadeaux, ce genre de chose ne devait pas se refuser selon elle, peu importe si cela nous était inutile. Je lui avais alors répondu que l'on ne devait pas tout accepter si par exemple il s'agissait d'un cadeau empoisonné. Je me rendais compte à présent que nous avions tout deux raison et je m’apprêtais donc à laisser le cadeau empoisonné pour celui qui était proche de l'inutile. Mes anciens vêtements étant toujours de meilleur qualité que nombreux parmi ceux des autres esclaves je pouvais moi aussi espérer faire un cadeau à ceux qui souffraient le plus du froid, je ne perdais toutefois pas de vu l'intérêt de ma visite : si ma maîtresse refusait de me voir il me restait ces trois crochets et pour être franc c'était bien plus à cause d'eux que par la peur de souffrir du froid que j'accepta de monter jusqu'à la petite chambre sans fenêtre où planait encore une légère odeur de bougie. Ni une, ni deux : j'enfila rapidement les habits avant de ne camoufler les crochets dans ma chevelure que je pris le soin de nouer avec un bout de ficelle qui traînait ici. Les gardes pouvant très bien réagir d'une façon suspicieuse à ma nouvelle apparence, ils accompliraient peut-être alors une fouille minutieuse, mais qui penserait alors à me tripoter les cheveux ? Bien peu d'entres eux sans doute. Je pris le soin aussi de prendre une boîte d'allumette qui elle ne serait pas cachée et qui pourrait s'avérer utile de diverses façon lorsque le temps serait venu. Elle me servirait aussi en cas de fouille à détourner l'attention des tortionnaires en leur offrant une victoire : rapide. Après avoir plier mes anciens habits encore maculé de sang, de sueur et de saleté qui contrastait tellement avec ceux qui à présent étaient portés; un instant mon regard se posa sur le pied de biche, mais ce dernier trop imposant serait très difficile à cacher, à moins que ? Déchirant brusquement un bout de tissu qui m'avais plus tôt couvert je m’appliqua le plus prestement possible à cacher l'objet le long de mon bras, lui aussi servirait de diversion, mais surtout de plan B si les crochets ou mon habilité se révélait être de piètre qualité. Une fois cela mis en place et vérifier pour le plus de discrétion et d'optimisation de leurs fixations possible; plus rien ne me retenait dans mon ancienne chambre que je quitta avec une certaine, mais courte : nostalgie.

Natouchkha m'attendais en bas : devant la porte, je pris le trousseau de clefs mais laissa donc le sac à victuailles avec un léger regret habilement dissimulé par un sourire qui ne laissait apparaître aucune dualité. Je m'adressa à l'esclave aux cheveux blonds
:

" Alors, comment me vont ces habits ? Ils sont très agréables à porter si tu veux tout savoir. Je vais devoir partir : maintenant. Prends soin de toi et j'ai presque faillis oublier, mais : merci ! "


Je pris les épaules de la jeune fille entres mes mains, puis me hissant à la pointe de mes pieds : lui déposa un baiser sur le front comme on le fessait à un enfant. Mon sourire toujours présent j'ajouta alors que mes mains glissaient le long de ces bras :

" Et à bientôt. "


Cette dernière phrase était tout bonnement irréaliste au vu de nos conditions communes, mais qui aurait pu se douter qu'en rament le trousseau j'avais aussi amener de quoi : le remplacer. Il était donc probable que nous nous revoyons si d'aventure je décidais de mettre en exécution un nouveau plan d'évasion, cette nuit ? Car après tout je n'avais aucun intérêt à attendre plus longtemps, il suffisait simplement que tout ce passe bien ce qui au vu de ma chance légendaire restait fort peu probable, mais loin d'être exclu. Ces adieux consommés et ces pensées encore sur le feu : je quitta l'Isba en direction des baraquements à esclaves où mon retour était vivement attendu. En chemin je pris le temps de réfléchir à un petit stratagème au cas où ces nouveaux habits éveillaient la suspicion des tortionnaire, je leur dirais alors bien qu'approximativement au vu de mes difficultés de maniement de la langue qu'il s'agissait d'un cadeau de dame Katerina lorsqu'elle m'avait vu dans un état si pitoyable, cadeau que j'avais d'abord voulu refuser car il était injuste d'être le seul à en profiter et que les gardiens trouveraient ça louche, mais cette dernière m'aurais alors promis que tout les esclaves en recevaient de nouveaux sous peu, et que Boris serait punis pour sa cruauté qui à mené à la dégradation de l'héritage de son mari ainsi qu'à notre révolte et que tout excès de violence injustifié à notre égard serait sévèrement punit. C'était bien évidemment un mensonge, mais qui parmi eux oserait douter de ma parole au vu de l'éblouissante réalité, qui oserait alors défier la maîtresse parmi ceux qui lui servait de bras armé ? Bien peu sans doute, la stratégie semblait bonne, bien que j’espérais ne pas avoir à l'éprouver, le mensonge n'étant pas dans ma nature, bien que je n'hésitais pas à l'utiliser, parfois : tel que le prouvait la présente situation qui ne tarderait peut-être pas à se réaliser...
Hrp : tu à sans doute remarqué qu'il y a une légère incohérence temporelle vis à vis de ton post, d'abord dû à l’inattention j'ai décidé de la préserver car c'est dans cet ordre que Zack désirait agir : d'abord voir Katerina dans cette tenue pour essayer de l'apitoyer un peu plus, puis profiter du fait qu'il se change pour prendre divers objets, je me suis aussi permis de prendre des allumettes bien que cela ne soit pas précisé dans ton message qu'il soit possible de les prendre; au pire si il m'est impossible de le faire : tu me le dis :).
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 12 févr. 2013, 17:59, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
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Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Message par [MJ] Kriegsherr »

Les nouveaux habits que le kislévite avait reçus s’avérèrent rapidement très utiles. Sans eux, l’esclave n’aurait tout simplement pas pu cacher dans ses guenilles ni le pied de biche, ni la boîte d’allumettes. Mais dans ses nouveaux atours, on ne les distinguait absolument pas. De plus, ils avaient d’autres avantages par rapport à ses anciens haillons : celui d’êtres neufs et propres, ce qui impliquait une meilleure hygiène et une meilleure chaleur. Le modèle de base était par contre le même, ainsi que le tissu, et cela restait un accoutrement pauvre. On devinait aisément que les esclaves devaient eux-mêmes fabriquer les vêtements, et que les modèles plus luxueux étaient réservés aux hommes et femmes libres.
Natouchka eut vraiment l’air heureuse quand elle s’aperçut que Zack avait enfilé ses vêtements. Elle fut également très touchée par son au-revoir. Ses joues rosirent quand le jeune homme lui fit un baiser sur le front, et cela n’était pas dû au froid ambiant, auquel elle était habituée depuis sa naissance. La jeune femme lui répondit en ses mots, d’une voix basse, tendre et émue :


-Au revoir Tarik, mon petit loir, et… S’il te plaît, toi, promets-moi de prendre soin de toi.

Sur le court chemin du retour, il ne vit rien d’anormal. Moins de deux minutes montre en main après avoir quitté l’enceinte de l’isba, il se retrouva devant les fouetteurs et les esclaves, qui n’avaient pas bougés d’un pouce. Ceux-ci étaient plutôt nerveux et trépignaient sur place, car ils avaient du attendre plus longtemps qu’ils ne l’imaginaient.
Jets cachés effectués.
Pourtant, ils ne se montrèrent pas critiques, même s’ils étaient un peu étonné par la nouvelle tenue de Zack, celle-ci n’était qu’une tenue d’esclave ou de paysan pauvre neuve, rien d’étonnant, et ils ne voulaient pas risquer de créer une révolte en se montrant trop sévères envers Zack, d’autant que ce dernier était libre, et, il l’avait plusieurs fois démontré, était un redoutable combattant. De plus, le questionner était exclu, à cause de la différence de langues. L’un des chefs d’équipe se contenta donc de grogner en lui prenant le trousseau de clefs de mains, avant d’enfermer les esclaves exactement comme à leur habitude. A ceci près que, cette fois, comme Boris n’était pas là pour les enfermer, et qu’ils n’allaient pas le faire eux-mêmes, les fouetteurs seraient libres. Certes, il se pouvait qu’ils restent ensemble dans leur baraque, mais rien ne les empêchait de vagabonder librement dehors, voire de tenter une fuite. Et se faisant, s’ils se promenaient pendant la soirée, ils pourraient peut-être apercevoir les esclaves s’ils s’enfuyaient au même moment, et donner l’alerte. Ce facteur allait-il entrer en considération dans les plans de Zack ?
En tout cas, pour une fois, la première partie de son plan s’était déroulée sans accroc : il avait pénétré le baraquement où il était enchaîné, avec sur lui plusieurs objets, dont des crochets et un pied de biche, et cela sans éveiller les soupçons.
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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Un élément m'avais totalement échappé : Boris. Car il semblait bel et bien que le sadique à moustaches soit encore capable de nuire à mes projets : par son absence même; qui plus est ! Ce que je n'avais pas le moins du monde imaginé quelques instants plus tôt, je dû bien l'avouer ! La situation aurait pu m'amuser si cette ironie ne m'eu semblé si amère... Ainsi les tortionnaires étaient libres et je ne pouvais profiter de la situation idéalisé où ceux-ci ce retrouvaient tout comme les autres esclaves : enfermés ! Il était toutefois possible qu'ils décident de s'enfuir voir même de nous libérer, mais j'en ignorais toutefois les probabilités et pour cette seule raison je choisis de ne pas perdre mon temps à tergiverser sur ce sujet... Les miracles pour se réaliser : devaient êtres provoqués et non suppliés, tel était du moins ma pragmatique vision de la chose; je pestais : ma si belle occasion était-elle réduite à néant à cause d'une simple erreur de calcul ? Étais-je alors un lâche pour si ardemment désirer avoir cette condition de mon côté ? Un idiot pour m'en retrouver affligé ? Non, je ne pouvais être ni l'un, ni l'autre : je le refusais, en bloc ! J'étais Zack Tokavaleskï ce nom qui depuis trop longtemps restait enfouit pour se préserver de la honte d'un frère et de celles de la servitude, mais ce nom était toujours là : marqué au fer ardent sur un cœur qui l'était tout autant et qui temps que ce dernier battrait ne pourrait mourir, je n'étais pas un lâche, je n'étais pas un idiot et si il me fallait mourir : que se fusse à la gloire de Tor !

Je ne pouvais me permettre d'attendre que si je n'en avais pas le choix car je savais d'ores et déjà que la journée de demain ne serait pas dénuer d'événements, la révolte brisé tout comme le genoux de Boris en était les causes et les conséquences avaient très peu de chance de m'être favorables étant l'instigateur de ces deux événements, il était toutefois probable que la situation évolue de façon bénéfique, mais cela était sans compter la veuve Grouchenkho qui n'avais sans doute pas digérer l'épisode la mort de son époux comme la rancune qu'elle avait témoigné en me refusant une audience quelques instants plus tôt me l'avais prouvé. C'était probablement ma dernière chance si l'on y réfléchissait à deux fois et loin de moi était l'envie de la négliger ou de la remettre à demain.

Pour commencer je partagea mon ancien habit entres deux esclaves particulièrement éprouvé par le froid et bien sûr la torture, l'un eut le droit à mon haut et l'autre à mon bas, c'était excessivement peu, mais qu'avais-je de plus à offrir à ces hommes si ce n'était encore un peu d'espoir ? Et en cette matière j'allais prouver que j'étais loin d'être un avare, car alors que je me retroussais les manches tous purent voir qu'un pied de biche ceignait mon bras, j'étais prêt à intimer le silence si la surprise ce fessait trop grande, l'on ne pouvait savoir si l'un des geôlier ne se trouvait que trop prés, dans un excès de zèle qui serait pour l'heure des plus malvenus.

Je ne perdis pas plus de temps; j'avais pour l'heure deux précautions à prendre la première bien que d'apparence futile, pouvais permettre en cas d'échec de re-tenter l'opération et qui plus est de permettre aux autres de tenter de se libérer même si les échecs se succédaient et que le lendemain j'étais exécuté... Il s'agissait tout simplement de délatter le parquet dans le but d'y cacher le pied de biche, les crochets et les allumettes eux resteraient bien à leurs places si d'aventure l'un de mes compagnons d'infortune décidait de me trahir... Je n'avais besoin que d'ôter une seule pièce de bois au vu de la taille du pied, l'entreprise semblait aisé, mais la difficulté tenait au fait de ne pas abîmer la fameuse latte pour n'éveiller aucune suspicion; y parviendrais-je ? Une fois l'action menée à son terme ce serait à une planche du mur de subir le même sort, mais cette fois-ci je ne comptais pas prendre n'importe laquelle, à la fois proche de la future cachette et donnant vue sur le baraquement des tortionnaires je doutais que ceux-ci s'éloignent de trop de leurs baraquements et il était donc très important d'avoir un oeil sur ce dernier. Je ne comptais toutefois pas totalement l'enlever, il était trop risqué de le faire car cela pourrait attirer l'attention et je doutais être capable de la faire tenir si je devais dans la précipitation la remettre à sa place... Je n'avais de plus pas besoin de la retirer pour bien voir, la tordre légèrement suffisait amplement. Il me serait alors possible de voir la manière dont les gardiens vivaient leur improbable liberté, ferraient-ils des rondes ? Préféraient-ils se reposer ? Des divisions allaient-elles éclater ? Une chose était sûr le spectacle s'annonçait d'ores et déjà aussi instructif que déterminant

Hrp : Et.....! C'est re-partit ! Merci pour ta patience en tout cas Krieg :)
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 06 déc. 2013, 23:47, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les murs de la cabane étant en rondins et non en planches, tu ne peux tenter ton action sur les murs telle que décrite. En revanche, on considère que tu tentes de décaler deux rondins pour former un interstice qui te permettrait concrètement la même chose.
Zack était rentré à temps, et il s’était laisser rattaché sans faire d’histoire. C’était peut-être d’ailleurs sûrement la meilleure solution pour ne pas risquer de tout perdre par un nouveau coup de force prématuré. Une fois que les gardiens eurent fermé la porte à clef, le kislévite commença son manège en révélant son pied de biche à tous. Quelques réactions discrètes, notamment des petits sifflements d’admiration, ou des petites tapes dans le dos. Bien que fatigués par leurs conditions de vie très dures, les esclaves étaient galvanisés par la suite des événements récents. Börg, bien qu’ayant subi les mêmes tortures que Zack la semaine dernière, et n’ayant pas bénéficié des trois jours de repos accordés au Tokavaleskï avant son combat avec Boris, ainsi que les autres esclaves ayant participé à la première tentative, étaient eux aussi enthousiasmés, malgré leur condition déplorable. Mais si l’enthousiasme et le moral était une chose déterminante, le physique, lui aussi, était très important, prépondérant. De plus, l’expérience ratée de la première tentative avait pu en dégouter ou en effrayer plus d’un. Même encore auréolé de sa victoire, il n’était absolument pas certain que Zack arrive à convaincre ses camarades d’infortune de retenter le coup.
Test de CHA de Zack : 13. Echec.
Test de FOR : 5. Réussite.
Et en l’occurrence, la question se posait bien, car, au-delà de leur envie de s’évader, l’esclave lisait dans les yeux des autres la fatigue, et chez beaucoup, la peur, ce qui le plaçait face à un choix. D’un côté, il pouvait tenter de fuir le soir même, mais il lui faudrait alors d’abord persuader les autres de le suivre ou au moins de ne pas l’entraver dans sa tentative (car, par peur de représailles, certains pourraient peut-être vouloir le dénoncer). Mais, au contraire, il pouvait aussi choisir de remettre à plus tard, en espérant profiter de l’absence de Boris pour permettre à tous de récupérer le plus possible et organiser une fuite dans les meilleures conditions. L’un comme l’autre plan avaient leurs avantages et leurs inconvénients respectifs. Dans tous les cas, il faudrait agir avant de tenter l’action en elle-même, afin de gagner à sa cause le plus de compagnons possible.

En tous cas, quoi qu’il veuille faire, Zack avait prévu en premier lieu d’assurer la sécurité, via l’aménagement d’une cache de son pied-de-biche, et le forage d’un petit trou discret dans un interstice entre deux rondins. Par chance ou par talent, il y parvint facilement. La latte qu’il souleva dans le plancher était indétectable une fois remise en place, quand à l’interstice, il n’avait eu qu’à agrandir légèrement un espace déjà existant, et il n’éveillerait ainsi pas les soupçons. Au dehors, à première vue, les chefs d’équipe avaient été pris en charge par Marco, qui s’était assuré qu’ils soient bien enfermés comme à leur habitude, afin de prévenir une révolte. Pourtant, il était peu probable que le vieillissant responsable des esclaves domestiques ne prenne momentanément la place de Boris, ne serais-ce que par intérim. En effet, par les temps qui courraient, il avait déjà fort à faire auprès des maîtres menacés dans leur situation depuis la mort de Stépan…
Zack avait les cartes en main, la décision de tenter le coup ou de le remettre à plus tard lui appartenait.


N'oublie pas de préciser -si tu choisis de ne pas tenter la fuite tout de suite-, que tu continues à tenter d'apprendre le norse avec Börg dans ton message. (Mathématiquement, plus de tentatives il y aura, plus vite tu auras des chances de réussir et d'avancer dans l'apprentissage).
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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

La menace semblait pour l'heure écartée, mais le danger intérieur : lui, pouvait s'avérer encore bien présent. Je me laissais lentement glisser le long des poutres pour me retrouver en position assisse : je les observais, tous ces damnés du vieux monde, qui étaient-ils avant tout cela ? Nés pour devenir esclaves telle la belle Natouchkha ? J'en doutais et en tremblais, mais ce n'était pas le froid qui me tiraillait; une douce colère : sourde et muette décuplait mes forces tandis que les corps fatigués de ces hommes se tordaient dans des postures grotesques dans l'espoir d'obtenir un hypothétique confort avant une prochaine journée de souffrance; de cette scène émanait clairement quelque chose d’affreusement pathétique.

Je pouvais toutefois me ré-conforter, Boris était pour l'heure hors d'état de nuire, mais notre situation allait-elle pour autant s'améliorer, Marco jugerait t-il que nos antérieurs conditions étaient inacceptables ? J'en doutais, il ne l'ignorait nullement vu qu'il avait interdit à Natouchkha de venir sur nos miséreux lieux de vies, mais peut-être que les méthodes de Boris allaient êtres remises en causes ? Je ne pouvais exclure aucune probabilités, mais j'avais clairement l'impression de perdre mon temps en suppositions : rien n’allait changer si ce n'est le mal en pis ! Attendre était une souffrance, mais un rapide examen de ceux partageant ma condition m'affirma que la précipitation serait quand à elle funeste pour nombres d'entres-eux... Tarik : un prénom que je ne pourrais jamais oublié puisqu'en plus d'avoir usurpé son identité j'avais aussi pris sa vie par un excès de précipitation, comment honorer ça mémoire si nombreux étaient encore ceux à partager sa destinée ? Et comment vivre par la suite avec cela sur la conscience? La mort des autres m'apparaissait bien plus éprouvante que la mienne, ce qui pouvait sembler tout bonnement ridicule au vu de ma situation, qui serait assez fou pour placer l’intérêt d'inconnus au devant du sien ? Il fallait croire que je l'étais suffisamment pour cela.

Je me relevais, frottant mes mains en silence pour ne pas réveiller ceux que la fatigue avait le plus éprouvés et lentement au son de leurs respirations calmes entrecoupés des cauchemars des uns et des ronflements des autres : je regagnais ma place d'un pas lent et égal dans l'objectif non dissimuler de n'émettre aucun bruit. Une fois à 'ma place', j'observa une nouvelle fois mes compagnons et plus imperceptible que mes précédent pas, une unique larme coula le long de ma joue creusant un sillon dans la crasse et le sang qui la recouvrait alors. Je retins ma respiration puisqu'il me restais encore quelque chose à faire ! Ne pouvant me permettre de cacher le pied de biche dans un lieu connu de tous, il me semblait logique de la cacher à un autre endroit ce qui m'offrirais un triple avantage : la sécurité pour mon acquisition ainsi que pour ma personne et la probabilité non négligeable qu'un éventuel traître soit punit pour une simple erreur de position, car si je n'étais pas sûr que présentement j'étais observé ou non, je pouvais aisément affirmer que personne n'irait mettre de trop près son nez dans mes affaires, je leur avais d'ailleurs prouvé par deux fois que c'était une mauvaise idée : la première lorsque je leur avais tenu tête seul contre tous et que j'avais réussis à blesser Börg le plus fort d'entres-eux et l'autre lorsque j'avais affronté Boris sans qu'il parvienne ne serait-ce qu'à me toucher, j'ignorais si ils étaient au courant des véritables causes de ma venue parmi eux, mais si ils les connaissaient ils hésiteraient encore à deux fois avant de se mettre sur la route d'un type qui pour son premier voyage avec son maître à survécu à la mort par plusieurs occasions alors en ignorant tout de ces contrés et qui plus est en combattant à mains nues une meute de loups affamée. Ce rapide récapitulatif me permis d'avoir tout de suite un peu plus confiance en moi, mais je devais cultiver ma peur car c'est bien de là que me venais ma force.

Je m'allongeais, prenant mon coude pour oreiller. Depuis combien de temps étais-je ici ? Depuis quand avais-je quitté à la suite de mon frère la demeure ancestral des Tokavaleskï ? Depuis combien de jours ne m'étais-je pas posés ces questions ? Je n'avais toutefois aucune réponse pour ces trois interrogations, tout allait si vite et à la fois si lentement, le futur semblait tellement lointain lorsque l'on survivait au présent, cette distorsion rendait pour moi toute appréciation improbable : des mois ? Des semaines ? Une année ? Non, tout de même ! Et ce temps qui ne voulait changer : toujours cette éternelle neige, ces interminables tempêtes et ce soleil introverti, rien ne semblait vouloir changer dans ces contrées, mais moi je comptais bien la défiguré cette terre :


" Ô Tor suprême maître céleste moi ton humble serviteur terrestre en appel à ton intérêt par ces quelques prières ! Que nos foudres : fondent sûr leur molle neige, transperces leurs épais blizzards et éclipse leur insignifiant soleil; O Tor prête-moi de ta force destructrice pour qu'autour de moi puisse naître des cendres de leurs décadences les fondements de la renaissance ! Puis-je être un insignifiant pion dans ton divin projet et arriver à apporter ta foi en cette terre en proie aux vents des perditions ! Que si ma main dévie que cela soit pour mieux frapper à l'instar de tes imparables éclairs, que si ma langue se délit ce soit pour faire entendre tes justifiés grondements, que mes actions déstabilises tes ennemis à l'image du faible troupeau qui affronte seul tes puissantes tempêtes et qui est incapable de résister à la confusion ! Ô Tor je t'en prie fait de ma destinée une facette de ta fierté ! Ô puissant dieu : je te remercie de m'avoir écouté ! "


Cette prière fut effectué dans un chuchotement, mais rares durent êtres les paroles étouffé par qui émanait autant de : force, de foi et de volonté. Était-ce déjà un rêve ou au loin grondait la tempête ?
Hrp : Du coup rien de foufou pour le moment, le lendemain je fais la même qu'à l'habitude en essayant d'apprendre le norse et de travailler sans mourir à la tâche ni trop me faire fouetter, et pour ce qui est de la suite des opérations on verra l'état de nos bonshommes le soir venu !
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Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Zack se résigna donc à la patience dans un premier temps. Après avoir caché ses outils, le kislévite continua à tenter d’apprendre le norse avec Börg, comme il le faisait chaque jour précédent sa tentative d’évasion avortée. De leur côté, les autres esclaves ne se plaignirent pas du report de l’entreprise de leur fuite. Sans doute comprenaient-ils que, dans leur état de fatigue général, attendre quelques temps avant de tenter quoi que ce soit serait plus judicieux. De plus, toute la fraction qui avait peur de tenter le coup, après avoir observé l’exemple d’un premier échec et du traitement infligé aux rebelles, était plutôt soulagée que l’ex-noble ne retentât pas une nouvelle action précipitée.
Test d’INT de Zack : 19. Toujours 0/3 réussis pour l’apprentissage du norse.
Le lendemain, étrangement, quand Zack et ses compagnons se réveillèrent par habitude, ils s’aperçurent que bien qu’il fût l’heure de se préparer à aller travailler, nul n’était venu les chercher. Une ou deux heures plus tard, seulement, Marco et les chefs d’équipe arrivèrent, portant avec eux une marmite de nourriture. Le vieux chef des domestiques parla en norse, puis s’adressa en kislévite à Zack, pendant que celui-ci se restaurait :

-Bien dormi ? Bon, j’ai essayé de m’arranger pour prendre le relai de Boris le temps qu’il soit à peu près rétabli. Mais je ne pourrais pas rester très longtemps, deux jours au plus, car on a plus que jamais besoin de moi à l’isba, avec toutes ces histoires de patrimoine familial menacé. Heureusement, je crois que ça va dans le bon sens, si tu veux tout savoir. Encore deux ou trois semaines et on aura mis les maîtres à l’abri des Kadinzk, les rivaux des Grouchenko…

La journée de travail se passa sur un rythme beaucoup plus normal qu’avec Boris comme maître. Les chefs d’équipe étaient plus humains, car Marco ne tolérait pas qu’ils usent de leurs fouets comme objets de torture, mais seulement lorsque cela était absolument nécessaire (et cela ne le fut pas). Il accorda une pause et un repas à midi, et un nouveau repas le soir. A l’époque de Boris, ils n’avaient qu’un seul repas par jour, le soir, et pas très copieux. Au final, quand la nuit tomba, le moral était remonté, et les esclaves allaient mieux, sans être non plus en grande forme. Restait à savoir s’ils étaient prêts à tenter une évasion, et si les rumeurs véhiculées par Marco, au sujet d’un retour prochain de Boris, allaient se vérifier. Certes, la blessure que lui avait infligé Zack prendrait beaucoup plus de temps à se résorber complètement, mais, avec une attelle, il pourrait néanmoins bientôt reprendre son poste, même diminué. Marco avait d’ailleurs dit qu’il avait commencé à reprendre la marche sur de courtes distances, d’abord dans l’isba elle-même, puis qu’il était même sorti faire un petit tour tout seul dans le village. Qu’allait faire Zack ? Attendre une nouvelle journée, en espérant que Marco s’occuperait encore d’eux, ou tenter le coup, en admettant qu’il parvienne à convaincre les autres esclaves et qu’il parvienne à se libérer de ses chaînes et à forcer la porte de la cabane ?
Comme toujours, les gardiens ont été enfermés chez eux. Quant à vous 30 (vous êtes 30 par cabane d’esclaves, il me semble), vous être enchaînés comme au temps de Boris (mains+pieds+au mur).
NB : Si tu souhaites agir en 2 temps (ex : fragiliser cette nuit et agir la nuit prochaine), signale le. Signale aussi si tu continues à tenter l’apprentissage du norse (en sachant que tu ne peux le tenter que si tu ne fuis pas cette nuit [mais tu peux le tenter en cas d’action en 2 temps]).
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Lorsque je fus éveillé il me sembla évident que l'orage n'avait pas eu lieu où avait alors décidé de se diriger vers de lointaines contrées, qui plus est : mon esprit était clair et toute haine s'était de moi éloigné. Je me sentais vibrer d'une nouvelle énergie, tout semblait : un peu plus beau ce jour-ci, plus réel pour simplifier, mettant à profit cet éveil inespéré je décida de pratiquer quelque peu :

Mais le Norse s'avérait être d'un apprentissage très complexe : l'apparente gutturalité de sa sonorité cachait en fait des nuances subtiles qu'il était parfois dur de saisir avec ma première méthode surtout lorsque l'on la pratiquait en de pareilles conditions, me sentant piétiner je me mis alors à réfléchir : quel autre exercice ?

Je connaissais maintenant relativement quelques bases et face au brusque changement de situation qu'incarnait cette attente matinale puis la venue de Marco je pu enfin tenter de pratiquer le Norse et dans sa pleine mesure; avec qui plus-est : l'insigne luxe de n'être ni tiraillé par : peur, faim et fatigue ou du moins selon une équation sommes toutes très négligeable.

J'en profita pour m'intéresser à Börg : lui posant par là des questions sur : les raisons qui l'avait amené ici ou si il préférait peut-être simplement parler du futur... De mon côté je lui expliqua que : j'essayais d'avoir une chance de parler avec notre maîtresse et qu'en conséquences je voulais savoir si : eux : avaient des choses à me dire au sujet de Boris.

Si : ils seraient prêt à le répéter devant quelqu'un d'autre et surtout si : ils avaient des idées pour améliorer : nos conditions -avec intentionnalité que cela soit bénéfique à la prospérité de la veuve, de préférence, mais la nécessité serait bien évidement écoutée avec une oreille ou une imagination dès plus attentives- et à ce titre des informations sur chacun de ces esclaves : leurs métiers, leurs dons prétendus ou non, les gens qui selon lui étaient dignes de confiance et ceux qui l'étaient moins...

Bien sûr avant de commencer tout cela : je lui dis qu'à chaque fois que j'aborderais l'un de ces points : il devrait alors soit m'en expliquer la teneur -à moi alors d'en saisir le contenu- soit me signifier que ce n'était vraiment pas le bon moment pour en parler, de plus si il estimait d'office que ce genre d'échanges devaient ce faire dans une plus grande intimité nous le ferrions alors le soir venu, si je n'arrivais pas à lui faire comprendre : je persévérerais.

Bien sûr je ne m'adressais pas forcément à Börg en disant cela et ci l'un des autres esclaves décidait de prendre de suite la parole il serait évidemment le bienvenu, mais il était toutefois fort probable que cela n'intervienne que sur le conseil de mon fidèle barbu car : même si je m'autorisais le droit de parler : j'essayais de communiquer d'une façon discrète sans pourtant que cela paraisse louche bien que du fait de ma maîtrise de la langue encore balbutiante : il m'arrivait de faire de long détours par la gestuelle pour faire comprendre un mot ou dans certains cas essayer moi même de l'apprendre !

Pour cela et à d'autres titres : il m'arrivait d'espacé la communication, pour que naturellement s'instaure tranquillité ou tension si depuis les derniers événements certains me tenais rancune de l'une de mes actions, bien qu'il fut probable qu'il aient à ce projet d'autres modes d'opérations... Grandement absorbé par ce nouvel exercice : j'essayais entres-autres d'analyser en détail les autres esclaves : à la fois pour réellement m'imprégner d'eux et voir ce qu'ils m'inspiraient, -puisque l'on ne peut rien vous cacher pour entres autres : espérer y déceler tout comportement suspect- bien qu'il m'était souhaitable de pratiquer cet exercice critique, je savais : plus que quiconque que l'habit ne fessait assurément pas l'homme et encore moins l'esclave !

Durant le temps de travail à la fois pour que cela paraisse moins suspect et surtout que cela prouve que je n'abusais pas de notre nouveau droit, je n'affaiblirais pas le rythme quelque par pour montrer ainsi l'exemple, même si je restais conscient que là entraient sans doutes les limites de la mesure de ma compréhension; par voies de fait : si fréquemment une idée me semblait difficile à saisir ou si j'avais du mal à m'exprimer. Il me serait alors possible d'essayer de mémoriser le problème dans l'objectif d'y revenir par la suite.

Il était donc évident que cette tentative prendrait un temps conséquent. Je m'étais attaqué aux bases en pensant y trouver de la facilité, m'étant peut-être trompé : il était temps d'éprouver les idées ou tout du moins de varier les angles d'approches pour espérer parvenir à mes fins.

Dans ma pratique outre le fait que je puisse être stoppé par des questions d'autres personnes et le travail qui m'attendait : je fus assurément coupé par la venue de Marco qui suprême joie commença par me réchauffer l’estomac avant d'aiguiser un peu plus mon esprit. L'homme, bien que je l'ai par le passé de nombreuses fois côtoyé n'était : jamais devenu clairement un allié. Il y avait donc ici pour moi une carte à jouer : enfin je pouvais communiquer sans entraves ! Comme vous vous en doutez je n'allais pas m'en priver et pour cela toujours accompagné de celui qui était devenu mon inséparable accent j'entama ce monologue :


" Merci pour tout Marco, tu ne t'imagines même pas à quel point tu nous fait là bien du plaisir ! Cependant ce que j'entends là est bien grave... De plus je me doute que cela ne vas pas te réjouir, mais je te certifie que pour nous aussi cela à été très dur...

Je présume que tu as apprécié d'apprendre que selon la démesure de Boris : un rien était suffisant pour travailler toute la journée dans la peur et le froid qui plus est ! Je ne comprends toujours pas pourquoi nous sommes traités de la sorte ! Regarde autour de nous et dit moi clairement et en toute conscience : où fuir ? "

" Pratiquer le chemin de la vertu n'a que : des avantages, pourquoi celle qui prétend me posséder n'en fait l'étalage d'aucune ? A moins que cela ne soit Boris qui règne sur son domaine ?! Si il faut en venir à lui tu peut être sûr que tordu comme il est : y'est pas allez pour le grand air au village ! Si tu vois : où je veux en venir ? Je te le dis en toute honnêteté en laissant le pouvoir à un homme : lâche et incapable on se prive de biens grands trésors !...

Et puisque tu me fais l'honneur de ta présence : tu n'auras qu'à dire à ma maîtresse que je ne lui tiens pas rancune pour l'épisode d'hier car j'étais de toute manières : in-présentable... Mais comme je suis légèrement plus âpreté aujourd'hui...

: Spécifie-lui bien que je suis disposé à l'aider dans l'entreprise de gérer au mieux : ses difficultés.

Si cette dernière pense que c'est par ma faute qu'il est arrivé pareil malheur à son mari : qu'elle me mette alors immédiatement à mort et que cesse enfin : ce semblant de vie ! Avec ma bénédiction pour cette ultime pitrerie ! "

" Mais si elle désire converser avec moi dit-lui; que : je suis prêt à payer la dette que j'estime avoir contracté envers elle auprès de son défunt mari. "


Après un temps, remuant ma soupe je pris la peine d'ajouter :

" Maintenant je vais manger avant que cela ne finisse froid. "


Et je-fis : tel-que je le lui dis.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 06 déc. 2013, 23:48, modifié 1 fois.
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• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Remarque HRP : Tu m’as déjà dit que tu étais autodidacte en grammaire, et je respecte beaucoup les autodidactes, car ils ne doivent leur réussite qu’à leur propre travail et volonté. D’ailleurs, le fait est que, sur le plan de l’orthographe, tu ne fais quasiment aucune faute. Néanmoins, dans le but de t’aider à t’améliorer en grammaire, je vais ici donner quelques pistes d’erreurs récurrentes chez toi.

Tout d’abord, sur l’utilisation abusive des 2 points, j’ai trouvé cet article wikipédia qui est juste :

Du point de vue de la syntaxe, le deux-points s’apparente au point-virgule, et sépare deux membres de phrase souvent constitués de propositions indépendantes.

Le deux-points peut introduire diverses catégories de segments.
Une citation, dans le discours rapporté direct :
« Louis XIV aurait dit : « L’État, c’est moi ! » »
Une explication, une cause :
« Je reste chez moi : il pleut et je suis fatigué. »
Une conséquence, une synthèse :
« Il pleut et je suis fatigué : je reste chez moi. »
Une énumération :
« Il pratique de nombreuses activités sportives : natation ; planche à voile ; course ; tennis ; etc. »

On ne met pas de majuscule après un deux-points (sauf s’il introduit une citation comme dans les exemples ci-avant).


Voilà, maintenant, tu sais comment utiliser les deux points à bon escient. ;) Quelques exemples corrigés tirés de ton post précédent : « Si tu vois où je veux en venir » « en laissant le pouvoir à un homme lâche et incapable on se prive de biens grands trésors » « j'étais de toute manières imprésentable ». Pour faire court et être sûr de ne pas te tromper, évite d’utiliser les deux points sauf pour rapporter un dialogue ou énumérer (je néglige volontairement les relations cause/conséquences, car celles-ci sont mieux rapportées par « car », « parce que », « donc », « c’est pourquoi », ou « puisque » [et encore d’autres] qu’avec les 2 points, je trouve).

Ensuite, n’oublie pas que le passé simple des verbes du 1er groupe (en « er ») à la première personne du singulier (« je ») est « ai », et non « a ». Exemple : « je présentai, je mangeai, je discutai, etc… ».

Quand tu as un doute, n’hésite pas à chercher sur internet, il y a des tables de conjugaison sérieuses pour les journalistes (« Le Monde », « Le Figaro », « Libé » et autres, ça montre leur niveau en français) sur lesquelles on tombe généralement en écrivant « [verbe à l’infinitif] conjugaison » sur google. ;)
Remarque in-RP : Tu ne maitrises pas encore les bases les plus élémentaires du norse (je te préviendrait quand ce sera le cas et t’indiquerais plus en détails ce que tu maîtriseras). Il est donc presque impossible pour toi de faire passer des messages aussi complexes que ceux que tu essayes de faire passer à Börg (va demander son histoire ou ses projets à quelqu’un dont te ne maîtrise pas la langue du tout : c’est bien trop abstrait et trop difficile pour le moment).
Dans un premier temps, et c’était judicieux de sa part, Zack mis à profit son temps libre pour tenter d’enfin assimiler quelques bribes de la langue norse. Cependant, sans doute frustré et découragé par les échecs répétés de toutes ses tentatives précédentes, le kislévite choisit de changer radicalement de stratégie d’apprentissage, pour en attaquer directement une beaucoup plus complexe. Il prit vite conscience de l’impossibilité d’une telle entreprise. Même le plus savant et le plus habitué aux langues étrangères des érudits aurait eu toutes les peines du monde à plonger directement dans une conversation d’une langue tout à fait inconnue. Ce fut donc l’échec, encore une fois.

Mais celui que les autres connaissaient sous le nom de Tarik n’avait pas été assez stupide pour sacrifier bêtement son précieux temps en ne se consacrant qu’à une tâche à la fois. Effectivement, il avait attentivement observé ses camarades afin d’essayer d’en apprendre plus sur eux par ce biais. Un Sherlock Holmes aurait bien sûr tout de suite deviné des tas de détails sur la vie de chacun d’entre eux, mais un tel don était extrêmement rare, et rien ne disait que Zack le possédait.

Test d’(INI+INT)/2 : 7. Réussite.
Certes, les talents d’observateur, de physionomiste et la puissance de déduction de l’esclave kislévite étaient bien inférieurs à ceux du flegmatique détective britannique, mais toutefois, le Tokavaleski put tirer quelques enseignements de son observation minutieuse. D’abord, le plus évident était qu’il n’y avait là que des hommes (au sens d’humains de sexe masculin), au nombre de 30, y compris Börg, mais sans compter Zack. La seconde observation qu’il fit était qu’il y avait au sein du groupe une grande disparité de profils physiques et psychologiques. En effet, une petite minorité était des hommes très forts et grands, tels Börg. Ensuite, une grande majorité du cheptel d’esclaves se situait dans la moyenne : aux alentours d’un mètre soixante-dix et moyennement forts. Enfin, le reste, groupe légèrement plus nombreux que celui des forts, était constitué de petits hommes d’apparence fragile, frêle et faible. Evidemment, Zack avait tenu compte de la malnutrition dans son calcul, et les hommes « moyens » auraient été considérés comme maigres selon des calculs de gens bien portants. Il put constater, avec un peu de réflexion, qu’étrangement, les petits et les moyens n’étaient pas en plus mauvais état que les forts, alors que le travail était le même. Au contraire, plus la carrure et la taille d’un homme semblait frêle, mieux il semblait se porter, comparativement aux autres.
Enfin, l’observateur avait remarqué, comme nous l’avons dit plus haut, une grande diversité de comportements au sein de ce groupe d’esclaves. Certains étaient isolés, réservés et silencieux. Au contraire, d’autres manifestaient leurs sentiments avec exubérance et recherchaient la compagnie. Face à l’épreuve, chacun semblait avoir sa manière de réagir. La plupart des esclaves avaient des mines résignées, mais d’autres semblaient pleins d’espoir, et un tout petit nombre n’avaient que la mort et le désir de vengeance dans leurs yeux. Il remarqua encore un point commun frappant par rapport aux autres esclaves qu’il avait vu avant d’être vendu aux Grouchenko : il n’y avait dans le groupe aucun dépressif ou ayant renoncé à la vie, et chacun semblait vouloir vivre pour une raison ou pour une autre. Cette caractéristique apparaissait donc comme un probable critère de choix de feu Stépan Vassilievitch, et on pouvait le comprendre, car un esclave sans volonté de vivre ne servait pas à grand-chose.

A la fin de la journée, Zack s’adressa de nouveau à Marco et lui demanda d’essayer de lui obtenir un rendez-vous avec Katerina Ivanovna Grouchenko, après s’être plaint de Boris. Le vieux majordome hocha la tête d’un air grave, et répondit :


-J’essayerai de t’obtenir un rendez-vous avec notre maîtresse, Tarik... Mais tu dois apprendre à rester à ta place !
Tout d’abord, sache qu’il est inutile de se plaindre de Boris devant moi. Ce qu’il fait ne me plait pas, mais il n’a de compte à rendre qu’à nos maîtres. Je ne suis son supérieur que pour ce qui est des relations à l’intérieur de l’isba. Hors de la maison, c’est lui, le responsable, le seul maître à bord, à moins que maîtresse ne prenne elle-même les commandes, ce qui est hautement improbable vu qu’elle n’a aucune envie de superviser des esclaves ni même de mettre son nez dehors. Quant au jeune maître, il est encore bien trop jeune pour diriger. Je te conseille de garder ta rancune contre lui et de souffrir en silence en te disant qu’au moins tu es en vie et que peut-être les choses changeront dans le futur.
Ensuite, tu dis ne pas en vouloir à la maîtresse pour l’épisode d’hier. Mais Tarik, tu n’es qu’un esclave. Tu es la propriété du jeune maître et de la maîtresse, que cela te plaise ou non ! Il te faut apprendre à l’accepter, sans quoi tu souffriras inutilement. Comment crois-tu que moi, Natouchka et tous les autres avons supporté toutes ces années ? Et crois-moi tu as de la chance d’être tombé sur les Grouchenko, car ils sont parmi les meilleurs maîtres possibles en Norsca. Tu n’arrives certainement pas encore à le comprendre, mais n’est pas une fin, une fatalité que d’être esclave. Un esclave est un être humain comme un autre, il vit sa vie comme les autres. En général, cette leçon, ceux qui étaient autrefois libres mettent du temps à l’assimiler, alors que ceux qui sont nés esclaves l’acceptent dès leur plus jeune âge. Je pense que je comprends mieux qui personne ce que tu ressens en ce moment, moi aussi, j’ai vécu ces moments de doute, il y a une éternité... Mais dit toi qu’au final, nous sommes tous esclaves, même ceux qui se prétendent libres. La liberté n’existe pas, et pour vivre, il faut accepter cette réalité, pas la fuir.
Maintenant, je dois te rappeler à l’ordre concernant madame Grouchenko. C’est une brave femme qui est fière et qui combat comme elle peut pour assurer sa survie et celle de son fils. Elle souffre beaucoup, et la dernière dont elle ait envie de parler, c’est bien de toi : tu lui rappelles trop le maître. Ce qui est fait est fait, et elle essaye de l’accepter, elle. Quand à toi, pas question de te tuer, ça ne ferrait pas revivre Stépan, et il aurait d’ailleurs été le premier outré par un tel gaspillage, le vieux maître… A, ça, il avait les affaires dans le sang, monsieur Grouchenko.


Les yeux dans le vague, Marco se remémorait sûrement des souvenirs de sa vie passée aux côtés de feu son ancien maître, qu’il avait vu grandir du temps où il servait son père. Puis il prit congé, promettant de revenir le lendemain pour lui apporter la réponse la maîtresse à sa demande…

Le lendemain, Marco tint promesse et revint s’occuper des esclaves pour encore une journée. Mais il apportait avec lui deux mauvaises nouvelles. D’une part, comme on pouvait s’y attendre, Katerina avait rejeté la demande de Zack. D’autre part, Boris s’était fait une attelle et se remettait vite. Il reviendrait donc s’occuper des esclaves dès le lendemain, tandis que Marco se chargerait à nouveau de ses nombreuses tâches domestiques et de conseil auprès de sa maîtresse. Zack et ses compagnons n’avaient donc plus qu’une journée de calme avant le retour du tyran aux commandes.

Si tu veux continuer à tenter d’apprendre le norse avec Börg et les autres, signales le.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Un rapide examen me permis d'apprendre que nous étions légèrement plus nombreux que je l'avais imaginé soit : une trentaine; mine de rien la surprise qui en résultait était assez grande, n'ayant jamais au préalable effectué cet examen de routine. Les esclaves paraissaient plutôt bien s'en sortir, les plus maigres étaient par exemple ceux qui semblaient le mieux s'accorder avec leurs actuelles conditions; je ne trouvais rien d'étonnant à cela qu'ils soient nés en captivité ou aient apprirent à éprouver les affres de leur conditions. De plus : il était évident qu'ayant particulièrement souffert du temps de leurs libertés ils s’accommodent plutôt bien de leurs asservissements, il était même probables que certains y trouvent leurs comptes, me dis-je alors que dardait en moi une compassion de circonstances. Je n'en devenais toutefois pas aveuglé par l'empathie, car comment avaient-ils fait pour survivre ci-longtemps ? Que les avaient-ils menés jusqu’à l'asservissement, la plupart parlant exclusivement le Norse, il était aussi probable qu'un cheptel interne se soit développé avec le temps ce qui réduisait sommes toutes leur volonté d'émancipation, ces interrogations mettait mon cerveau à rude contributions.

Malgré mes efforts je restais sans réponses sur de bien nombreuses questions, la frustration était grande; dans un premier temps vis à vis de mes camarades, mais la plus grande était bien évidemment celle que m'infligeais la maîtresse, alors que Marco essayait de m'apaiser au vu de son refus. Malgré tout j'arrivais toutefois à comprendre sa position, qu'avais-je bien à lui apporter ? Moi qui n'étais qu'un esclave dépourvu de connaissances concernant les tensions résultant des jeux de pouvoirs qui avaient précédé la mort de son époux, mort à laquelle j'étais lié, infamant voilà ce que je devais représenter à ces yeux ! Qui plus est : ils semblaient s'êtres plutôt bien débrouillés, bien que je ne pouvais que me contenter d'imaginer ces jeux de pouvoirs, mais il était possible que leur apparente victoire, ne soit en réalité qu'un piège ! En deux temps je l'imaginais tel un cheval de troie, la famille rivale pouvant très bien huiler une fausse alliance avec une autre famille pour asphyxier les Grouchenkho et se partager les biens avec cette première. Mais ne pouvant éprouver les tenants et aboutissants de l'histoire j'en revenais fulminant à la considération de ma condition. Après les remous engendrés par notre petite révolte, notre torture et mon affrontement avec Boris je ne pouvais que considérer la situation que comme une bien maigre et possiblement illusoire victoire tellement sa haine devait être décuplé durant le temps de sa convalescence. Alors que je travaillait la terre avec mes compagnons d'infortune j'en reviens à observer ces derniers le temps de me remettre au travail la haine que l'on voyait dans les yeux de certains du soir au matin n'avait rien de comparable avec le plaisir malsain que prenait Boris à cadenassé notre situation, si Boris fonctionnait probablement à la crainte, ces derniers : eux, pouvaient s'avérer être des hommes implacables tellement leurs haines étaient grandes, aiguiser, leurs revendications à la vengeance ou à la liberté légitimes et je ne mis trompa pas la plupart d'entres-eux devaient attendre ces jours depuis forts longtemps la majorité silencieuse et forcené de travail s'entretenait ainsi dans l'espoir d'une occasion, que ce soit un autre affrontement, ou une fuite, la manche de ma nouvelle tunique vint essuyer mon front transpirant avant que l'hiver ne se charge de me munir de désagréables sueurs froides. Certains autres sans doute plus subtiles entretenaient leurs joies de vivre par une attitude plus avenant que ce soit pour tromper l'ennemi ou pour tenir le choc psychologiquement, à moins que cela ne soit un résidu de leur vie passé autrement plus clémente ou plus dure. La petite communauté était sommes toutes intéressante à observer et ne mettant lier qu'à Börg j'en vins à la conclusion qu'il me fallait me lier d'amitié avec d'autres compagnons d'infortune, en apprendre plus sur les alentours, leur ancienne vie, mais aussi sur la langue qui me fessait défaut. Tels furent les objectifs !

Peu de temps après et comme pour renouveler l'exploit de l'avant veille les voix se mirent à s'élever pour entonner un chant lancinant en Norse bien évidement qui se mit à rythmer notre travail de par sa lenteur et sa régularité, certains des plus renfrognés se mirent à sourires et à suivre ce chant, de mon côté par timidité et par respect pour eux je me mis à chanter à voix très basse pour apprendre le chant à mon rythme et essayer de le comprendre c'était en vérité une trés bonne méthode d'apprentissage, un répertoire varié ne se fit pas attendre. Et parfois même il me sembla que certains chant effectuer par divers soliste était le fruit de leur invention, quelques uns, talentueux, n'avaient rien à envier aux chants populaires précédemment entonner l'ambiance était bonne et je me mis de moi même à tenter de leur apprendre un chant simple en Kislévité !

Lorsque l'ambiance se clamait et qu'un nouveau chant était choisit il m'arrivait de poser quelques questions pour me faciliter la compréhension et la mémorisation du chant précédant avant de faire travailler ma mémoire dans l'espoir que nos conditions de travail me permettrait toujours d'en apprendre un peu plus le lendemain. Au bout d'un moment la venue de Boris me revenait comme une hideuse fatalité qui obnubilait mon esprit pour rompre ce cercle vicieux je me baissa pour récupérer deux larges poignée de terre poussiéreuse que j'enfourna dans une poche de mon vêtement, que ce soit pour affronter Boris ou l'un de ces sbires cela pourrait m'être utile à condition que le combat se re-déroule sans armes. Si ils avaient fait appel à un guérisseur c'était fort probable, mais sinon je risquais de passer un sale quart d'heure...

HRP: Du-coup grosse tentative d'apprentissage du : Norse, comme d'habitude en posant quelques questions plutôt commune, mais cette fois-ci en essayant de travailler sur le chant pour comprendre ce qui se dit, histoire de me faciliter l'usage de la langue et si le PJ est en veine et que le répertoire se met à devenir récurrent j'essaie de me mettre à chanter avec eux. Et de me souvenir de chansons ou de bribes pour me les remémorer et faciliter ma compréhension globale de la langue ou de certains éléments me fessant défaut. Bien sûr si l'ambiance chant ce calme et que certains se mettent à vouloir tapper causette je me concentre, vu que l'ambiance est plus détendu je mise à fond sur l'apprentissage.
Donc un jet ou deux de tentative d'apprentissage du Norse à la convenance du MJ pour épauler cela quelques jets de mémorisation et de chants, histoire d'avoir une base redondante pour travailler avec eux ou de mon côté.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 06 déc. 2013, 23:48, modifié 1 fois.
Raison : +5 xps
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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