[Lucy Trend] Un douloureux réveil

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]

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La protestation de principe de Lucy à aller plus en avant n'eut pas d'effet sur le comportement de Rose. Ou du moins pas l'effet souhaité. En fait, c'eut pour conséquence l'opposé de ce que Lucy escomptait, la mutante n'ayant aucune intention ou quoique ce soit de s'arrêter aux préliminaires. Pas plus que Lucy en fait ? Elle.... Appréciait ? le traitement ? Être entièrement entre les mains de celle-ci, d'avoir quelqu'un dont on puisse se réfugier dans les bras. A qui faire confiance. Pour nous guider. C'était si agréable... Puis elle avait de si beaux yeux....

Rose, quand à elle, prenait du bon temps. Cette courtisane l'amusait. Elle l'intéressait. Voulait la savourer, comme on savourait l'un de ces bonbons savoureux et qui, à un moment, éclataient, libérant moult saveurs délicieuses sur votre palais, mais dont il fallait prendre le temps pour les sucer jusqu'au cœur, au risque sinon d'hâter le plaisir et de ne point pouvoir en profiter pleinement. Lucy était cette sucrerie, qu'il fallait entamer lentement. Tout le reste n'était qu'une question de mesure, dans l'intensité des plaisirs procurés et reçus. Même si Rose était intriguée par le fait que sa "partenaire" semble plus prendre son pieds qu'elle même, alors qu'elle faisait de son mieux pour se retenir.... Tant pis. Il fallait passer à la vitesse supérieure.

Délaissant le genoux de la courtisane, elle se releva pour fixer de ses yeux, face à face, légèrement en surplomb de Lucy alors contre le mur, les globes oculaires de celle ci, qui se perdit alors quelques instants dans la contemplation de l'océan de ténèbres teintées de rose qu'est les yeux.... de Rose. Et alors que le plaisir et la douleur qui agitaient son corps ressortaient de ses pores, que l'incarnation du désir, la maîtresse des saveurs mâchouillait tendrement de sa pince le pieds de Lucy, que son front se posa contre celui de la courtisane, que son index remontait le ventre de la vampirette jusqu'à sa gorge... Elle s'arrêta. Elle s'arrêta ! Elle osa s'arrêter la garce ! La trainée ! L'hérétique ! Comment osait elle cesser sans qu'elle le lui ait ordonnée !? Elle était sa chose, elle se devait de lui obéir au mot : Au doigt et à l’œil ! Elle....

Lucy.....

Qu'est ce qu'elle attendait !? Qu'elle continue ! Qu'elle poursuivre sa tâche, misérable esclave de sa volonté qu'elle était ! Jamais elle ne.....

Lucy, répéta-t-elle, le Prince est quelqu'un de bien... Il peut t'aider.... Aujourd'hui comme pour demain....

Mais qu'est ce qu'elle racontait cette cruche !? Ne voyait elle pas qu'elle souffrait de son désir !? D'attentions !? C'était trop demander que d'être aimée !? Violentée !? Foutue bonne à rien ! Serres ! Presses ! Embrasses ! Fais quelque chose mais ne t'arrêta pas en plein milieu de quelque chose !
Bouillonnant intérieurement, Lucy essaya d'embrasser les lèvres de sa tortionnaire, mais celle ci les lui refusait, toujours un peu plus, à son grand désespoir, alors que cette chaleur, cette énergie en elle ne demandait qu'à être canalisée, usée, transformée.... Tout ! Elle ferait tout pour retrouver ses caresses ! Son étreinte !

Le regard triste, peiné de Rose, devant l'entêtement égoïste de Lucy, cette attente d'une réponse, creva son petit cœur éteint depuis quelques jours... Elle ne voulait pas lui faire de la peine !

Sa réponse, languissante, fut néanmoins suffisante pour combler de joie son amante. Elle demandait si le "Prince", ce grand patron des arts et des lettres décrit par Rose, pouvait l'aider à maîtriser ses pouvoirs ? Bien entendu qu'il pouvait.

Bien sûr chaton. Et pour plein d'autres choses....

Redoublant d'attentions, elle lui prodigua un traitement allant au-delà de ce qui avait été fait précédemment. Jouant avec l'angoisse et les désirs qui ravageaient intérieurement Lucy, elle prit son temps pour déboutonner le manteau de la courtisane. Trop de temps à son goût, cette dernière préférant forcer l'ouverture de celui ci par un violent coup de main. La voie était ouverte. La mutante desserra alors les atours restant de Lucy, exposant à l'air ses parties. De là, toujours en pressant lentement mais sûrement, un peu plus le pieds de la jeune non morte, elle l'embrassa juste au-dessus de l'entrejambe avant de remonter par étapes, quand elle même utilisait sa main libre pour retirer sa robe, ou au moins la desserrer pour exposer son buste, aidée des mains nerveuses et gestes brusques de sa partenaire sur-excitée.

Remontant jusqu'aux lobes, elle joua également avec ceux ci de sa main libre, sa langue et ses dents, arrachant davantage le mince filet de raison que celle ci avait pu conserver. La vampire se perdait, diluée dans un océan de plaisirs intenses, ballotée par les vents de la folie et les vagues de l'extase, cette extase rampante, mais qui ne cessait de lui échapper. Toujours là, jamais loin, mais qui échappait à son emprise, la faute revenant à cette incompétente partenaire qui n'arrêtait pas de faire des pauses pour lui faire perdre son temps, à répondre à d'autres questions. Elle lui aurait bien arrachée la lange pour l'empêcher de lui parler durant son plaisir.... Mais elle savait si bien l'utiliser ! C'eut été pêcher !!!

Ce trésor... Elle devait absolument le garder intact, le chérir. LA chérir. Et c'est ce qu'elle fit, les réponses venant automatiquement, et ainsi reprenant les plaisirs.
Grignotant ses lobes d'oreilles, mordant son nez, embrassant enfin pleinement sa bouche, à toutes dents, caressant ses hanches, ses côtes, ses seins, son genou se frottant contre son entrejambe, parfois ses ongles et doigts, sans jamais une fois cesser de presser de plus en plus fort son pieds, quitte à la faire saigner, le broyer... Lui faire du mal et du plaisir..... Si jamais le septième ciel existait en ce bas monde, alors Lucy y était.

Et elle aurait certainement souhaitée y rester. Rose savait indéniablement comment s'y prendre pour donner, faire ressentir du plaisir. Ce n'était sans doute pas sa première fois non plus. Mais oh ! Lucy en avait elle seulement quoique ce soit à faire, que de ces pensées fugaces venant polluer son plaisir ? Certainement pas. Seul comptait l'instant présent. Mais celui ci n'était hélas pas étendable à l'infini. Rose avait ses limites. Très larges, certes, assez pour durer toute une heure, mais tout de même. Sa vigueur n'était pas éternelle. Encore moins avec une aimante comme Lucy. Cette dernière, au cours de leurs longs ébats, l'avait à plusieurs fois enserrée, provoquant des bleus sous la peau de Rose, alors en sueur. Lucy devait se rendre à l'évidence : la mutante n'était plus en mesure de lui redonner du plaisir... Pour l'instant. Alors qu'elle même était toute fraiche et pimpante. C'est en faisant cette introspection qu'elle remarqua que les douleurs au pieds étaient enfin terminées. Oh, il était toujours aussi sensible. Mais le fait de monter au rideau semblait avoir stoppé ses petits jeux à sa porteuse.


C'était donc une Lucy en forme, qui aidait une Rose fatiguée, exténuée, à se relever. Une Rose au sol, mais victorieuse au vu de tout ce qu'elle avait obtenue de Lucy, et acquise comme informations sur cette nouvelle amie. Certainement une nouvelle dans leur grande confrérie. Une honte néanmoins, qu'elle ne puisse rester en ville.... Il était temps d'aller voir le magus. Mais celui ci avait attendu une heure. Il pourrait attendre encore une autre.


Lucy était venue pour un bain et des soins aux pieds à la base ? Les soins avaient été effectués. Restait donc le bain. Bain dont semblait plus avoir besoin Rose que la courtisane, du fait de sa condition de non-morte. Condition hautement problématique quand on voulait faire copain-copain avec le chaos. Et dont elle avait soufflée mot durant quelques ébats. Ainsi que nombre d'autres choses.
C'était gênant.
On risquait d'en profiter pour prendre avantage d'elle.
Les bains avaient intérêts à être corrects. Sinon la journée risquait d'être sacrément gâchée. On était encore le matin après tout. Enfin plutôt quelque part vers dix ou onze heure.

Rhabillées, Rose enlaça une dernière fois Lucy pour l'embrasser longuement et langoureusement, puis lui fit comprendre qu'il était temps d'aller prendre un bain. Elles étaient trempées. Enfin elle du moins. Puis c'était une bonne chose que de lui montrer les nombreux avantages du lieu. Après tout, plus elle verrait l'endroit, plus elle aurait envie d'y revenir pour en profiter. Et donc de rester dans les bonnes grâces des personnes en charge. Et de bien les traiter.

Jet ini : 11. Réussite sur le fil.

Les balustrades étaient un peu plus encombrées qu'à l'aller, mais la navigation sur celles ci restait correcte. On ne se bousculait pas plus que ça. Au passage, la jeune vampire eut tout le loisir d'observer de nouveaux locaux. Tous aussi étranges les uns que les autres. Néanmoins il y a en avait qui semblaient "normaux", même si leur tête était dissimulée derrière des gazes mauves, comme ce type avec un tablier de peinture. Et avec une broche en forme de bougie ? Étrange. Mais moins étrange que de constater la présence d'autres déguisements, plus étrange ceux ci. Par exemple, à un moment, elles avaient croisées une espèce de chien, se tenant sur ses deux pattes arrières, disposant d'un crâne comme cache sexe et ayant des cornes, tout en se déplaçant normalement dans la "foule". C'était vraiment une rencontre du troisième type. Et à part un regard mauvais de la part du cabot lorsqu'elle le fixa trop longuement, fichue sans cornes qu'elle était, celui ci continua son chemin. Il était bien dressé. Ou alors était-ce le fait qu'il avait été "escorté" par quelques quatre musculeuses personnes, semblables à ceux à l'entrée ?

A un moment, Rose fit tourner Lucy dans un tunnel creusé dans la roche, où elles n'y voyaient goutte. Une main sur l'épaule de la vampire, elle rassura celle ci, lui assurant que c'était normal de ne rien y voir. L'éclairage du lieu était trop cher pour pas grand chose. Puis l'endroit où elles devaient se rendre était en face. On pouvait voir une sorte de lumière au bout du tunnel. Mais bon. Comme c'était la "première fois" de la jeune femme, elle l'invita à poser sa main sur son épaule tandis qu'elles évolueraient dans la relative obscurité, butant parfois sur quelques personnes allant en sens inverse.

Ce furent quelques cinq-dix minutes à ce rythme là, puis elles parvinrent à destination. Des bruits d'eau coulante et de gens parlant, discutant ou hurlant se firent entendre. Puis la lumière pleine, où l'on y voyait clair.

A cette heure de la journée, les thermes étaient relativement vides, quelques particuliers comme Lucy et Rose s'y retrouvant à l'occasion. Les présents se pressaient dans les bains pour laver leurs corps de la crasse et s'aérer l'esprit avant de rejoindre leurs amis ou collègues pour reprendre le travail. Ou juste prendre du bon temps avec quelques passants à portée de main, désireux de se faire plaisir. Comme certaines personnes qui, sans vergogne ni gêne aucune, se procuraient mutuellement du plaisir dans quelques bassin peu profond, sans choquer aucunement quiconque. Tant qu'on hurlait ni ne gémissait trop fort, laissant les autres profiter de quelque repos bienvenu.... Eh oui. Il y existait aussi des ascètes chez les locaux.

L'endroit était étonnamment pensé pour un lieu de vie de mutants. Peut être avaient ils récupérés celui ci ? Ou bien une inspiration divine avait aidée à sa conception ? A moins que leur groupe plutôt nombreux et étendu ne compte des ingénieurs de talent parmi eux ? Ou bien tout simplement le fruit d'influences étrangères, chose tout à fait possible au vu de la population de Marienburg et les innombrables cohortes de métèques qui venaient battre son pavé. En tout cas le lieu était bien pensé. Déjà il y avait des paniers d'osier où l'on pouvait déposer ses vêtements et effets, le tout sous la surveillance d'un.... individu muté. Doté de plusieurs yeux. Plusieurs comme.... Beaucoup. Il avait la tête au travail.

Éventuellement, on pouvait lui acheter du vin, si on était prêt à payer pour cela. Certains le faisaient. Après tout, pourquoi se priver de quelques douceurs si on en avait les moyens ? Après il était tout à fait interdit de manger dans les bains eux-même. Curieuse règle que celle ci, au point même d'avoir été inscrite sur des plaques de marbres, trônant au-dessus de certains bassins. Mais bon. Après tout. Pourquoi pas ? "A Remas, fait comme les remassiens".

On entrait dans les thermes en passant sous une arche de pierre blanche, finement taillée, dans laquelle se trouvaient incrustées de touches de rouge, rose et bleu. Dans quelques niches se trouvaient également des statues ou des bustes de créatures inconnues ou de personnes mortes depuis des lustres. Cinq mètres plus loin on débouchait sur un espace large, où quelques indigènes s’exerçaient, pratiquant divers sports. Courses, saut, combat, ou tout simplement musculation à l'aide d'objets diverses placés là. Cette "cour" était bordée de salles diverses, mis dissimulées derrière de fines colonnes de ce que Lucy devinait être du marbre. Ainsi, sur sa gauche se trouvait un bain surélevé, froid, où peu de personnes se trouvaient. L'eau glaciale réveillait les esprits alourdis par le labeur et aiguisait les pensées. De là, on pouvait se rendre dans une petite salle voutée, fortement chauffée, d'où sortaient moult volutes de fumées. Un endroit parfait pour se laver la peau en profondeur, et ainsi chasser pour de bon l'odeur des égouts qui vous collait à la peau. Sans parler des fresques murales ou mosaïques, représentant divers scènes, imprégnées de croyances religieuses, ou de discrets symboles aux dieux...

Sur sa droite, Lucy pouvait rejoindre des bains beaucoup moins exotiques, plus proches que ce qu'elle pouvait trouver dans les auberges de ceux de la surface. Il y avait ainsi un grand bain tiède, où déjà se trouvaient plus de personnes, et qui permettait d'accéder dans une autre salle où cette fois ci l'eau n'était plus tiède mais carrément chaude, voir brûlante, selon votre sensibilité. La première salle était également plus grande que la seconde, pour la raison que l'on y trouvait des barquettes de marbres où il y avait moyen de s'allonger et s'y faire masser par les mains, ou quelques excroissances du préposé du moment, d'experts, ou bien sinon de de spécialistes - rarissimes - de la chose.
Rose expliqua sommairement à Lucy que la plupart du système de chauffage utilisait à la fois la chaleur produite par les égouts, sans pour autant communiquer l'odeur de ceux ci, et certains combustibles spéciaux, acquis par divers canaux. Après, loin d'être spécialiste, elle n'en savait guère plus. Et puis pourquoi s'en soucier quand on pouvait en profiter ? Quand à l'eau, pas la peine de s'en faire, ils détournaient une partie de l'aqueduc de la ville, ou tiraient dans des rivières souterraines. Attraper des maladies de peau était donc très peu probable, même s'il y avait eu cette fois ci, il y a très très longtemps, où on lui avait dit que des salopards s'étaient amusés à intoxiquer la source en eau de la ville... Le Prince soit loué, les garces de Shallya s'étaient chargées de remédier au problème, mais pas avant que de nombreux indigènes ne meurent....

Mais avant que Lucy n'aille s'amuser à sauter partout, Rose la retint fermement par le bras, l'obligeant à aller d'une part déposer ses vêtements dans la consigne, obtenant en échange une serviette - oui, car figurez vous que certaines personnes ressentent le besoin de se déplacer avec ces morceaux de tissus ceints autour des hanches ou de la poitrine - puis de pousser cette gamine récalcitrante dans un coin de la salle, où l'on trouvait des seaux d'eau. Là, Rose força Lucy à s'asseoir sur un seau, tandis qu'elle versait de l'eau tiède sur la tête de la courtisane avant de frotter le dos de celle ci à l'aide d'une éponge... Puis de passer au reste du corps.
Une fois Lucy nettoyée à l'éponge et à ce savon mêlé de sable - par le sang, elle avait par moments l'impression qu'on lui arrachait la peau ! - il fut temps de passe à sa face. Se mettant face à elle, elle lui prodigua exactement les mêmes attentions, non sans toutefois en profiter pour se rincer l’œil. Après tout, la salle où elles étaient n'était que partiellement éclairée, alors qu'ici elles pouvaient y voir clair. Et Rose prenant clairement son pieds. Une fois Lucy proprement nettoyée, elle lui versa un autre seau sur la tête pour la rincer entièrement, avant de s'assoir et lui tourner le dos.

Délaissant sa serviette, ce fut à Lucy de lui prodiguer ces mêmes attentions.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Avais-je perdu le sens des réalités ? Surement… et si c'était le cas je ne voulais plus jamais me réveiller. C'était bon… par tous les dieux qui pouvaient exister dans ce monde… c'était bon. J'avais tenté de protester, mais quel stupide erreur vu toutes ses sensation délicieuse qui venait s'en suivre, tout ce plaisir intense. J'avais l'impression de revivre cette première nuit avec Jean… nan… nan ce n'était pas comme cette nuit… car le moment que je vivais-là était encore plus intense. Tout un nombre de pensé plus érotique les unes que les autres me passèrent par la tête. Erotique, mais aussi étrange et… douloureuse. Pourquoi douloureuse ? Je ne saurais dire, mais je savais que j'en avais terriblement envie. La douleur pouvait être une source de plaisir des plus intenses.

J'aurais voulu que ça dur pour toujours, que ça aille de plus en plus fort dans les griffes de Rose, j'aurais voulu lui donner mes pieds pour qu'elle me fasse hurler de plaisir. Elle savait tellement s'y faire, trop bien… J'avais l'impression d'avoir trouvé une drogue terrible dont je ne pourrais surement jamais me passer. Mais elle finit par fatiguer et nous dûmes nous arrêter, dommage qu'elle ne soit pas vampire elle aussi, nous aurions pu continuer encore et encore sans nous arrêter. Finalement, il y avait bien un moment ou je ne voulais plus de ma liberté… c'était dans ces moment-là de passion intense, ces moments où je pouvais tout simplement me laisser complètement faire… et profiter…

-Sacrée démone… tu sais me tourmenter pour que j'en redemande…

Mais pour aujourd'hui il allait falloir s'arrêter. J'avais envie d'un bain et Rose allait surement apprécier aussi. Et une fois au bain, je devais bien admettre que je ne m'attendais pas à un tel endroit sous la ville. Dire que tout ceci était sous mes pieds depuis… bien plusieurs années. Je me sentais un peu stupide de ne pas avoir découvert tout ça étant plus jeune. Qu'est-ce que je me serais amusée. Et surtout cela aurait été une bonne cachette après l'incendie de la maison du Sud. Tant pis, au moins je pouvais en profiter maintenant et sans aucun risque pour mon corps.

Rose me lava avant que nous puissions aller nous baigner. Cela ne faisais certes plus le même effet que lorsque j'étais vivante, mais j'étais de toute manière sur un petit nuage avec notre séance de passion avec Rose. J'avais maintenant hâte. Hâte de rencontrer leur chef, hâte de rencontrer leur fameux prince pour m'aider à contrôler mes pouvoirs, hâte de partir sur les mers pour de nouvelle découverte. J'étais surprise d'une telle envie, mais surtout d'un désir bouillant de profiter toute sources de plaisir, mais uniquement les plus passionnées, les plus folles, les plus extrême. Apres ce que Rose m'avait offert, je ne voulais plus de normalité, je voulais de l'original et de l'exotique… tout le temps.

Mais j'allais devoir attendre un petit peu. Rose semblait fatiguée et je ne pouvais pas l'épuiser autant, cela pourrait lui faire du mal et je ne le voulais pas. Nous changeâmes simplement nos places et je me mis à la laver à mon tour, prenant plus mon temps pour la relaxer et lui faire plaisir le plus possible.

-Je le redis Rose, tu es très jolie.

Cette peau violacée était pour le moins magnifique, qu'importe qu'elle porte de corne et que ses mains étaient plus des griffes, je la trouvais magnifique. Bien vite, je vins simplement la prendre dans mes bras en lui embrassant le cou.

-Je ne sais pas pour le Prince… mais après ce que tu m'as fait vivre, je sais que tu es ma princesse pour très longtemps.

Puis nous allâmes nous baigner dans le grand bassin, côte à côte, j'aidai ma compagne à s'assoir avant de m'installer à mon tour, restant légèrement appuyée sur elle. Puis, je voulus un peu joueur. Je plongeai dans l'eau avant de poser ma tête sur ses cuisses, regardant vers son visage, affichant un sourire tout en lui caressant le ventre et la poitrine. Une fois son attention captivée, tout en restant sous l'eau, je vins m'éloigner un peu pour faire quelque figure dans l'eau, tel une sirène qui voulait charmer son marin… et dans le cas présent, sa petite « démone ». J'avais toujours apprécié de danser dans l'eau, mais maintenant que je n'avais plus à respirer, je pouvais faire ça sans aucun problème, virevoltant, tournoyant, offrant le meilleur de ce que je savais faire sans avoir à respirer.

Puis, tout cela finit, je revins à elle, ma tête appuyée sur son ventre tout en la souriant et mes mains passées sur son corps. C'était bien la première fois que je pouvais offrir cette prestation à quelqu'un, et j'espérais pouvoir le refaire.

-J'espère que ça ta plus.

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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]

Rose se contenta de sourire gentiment aux compliments de Lucy sur sa beauté. Oui, oui, elle savait qu'elle était "belle" selon certains, et ça n'était pas la peine d'insister là-dessus... Même si ça faisait plaisir de temps en temps de se le voir rappeler. Parce qu'à part certains pervers de la surface rencontrés en certaines occasions, ils étaient peu nombreux à la considérer ainsi.

Grattouillant la gorge de la vampire avec sa griffe, tout en lui caressant le dos lorsqu'elle se reposait contre elle dans les thermes, elle ferma les yeux pour récupérer un peu de la fatigue du moment. Le plaisir intense, la drogue, la peur... Une journée sainte pour les gens comme elle quoi. Et le reste... Slaanesh ! Cette gamine était incroyable ! Elle espérait vraiment pouvoir devenir sa consœur. Vraiment beaucoup. Mais il y avait des déceptions parfois. Certaines personnes refusaient de prêter serment... Pour Lucy... Na. Le maître du jour savait s'y prendre, tout comme elle s'y était prise... Puis elle appréciait vraiment celle-ci. C'eut été un gâchis que de ne pas pouvoir l'avoir à ses côtés...

Bien entendu que ça m'a plu Lucy... Prenant la pommette de la vampire dans sa main, elle l'embrassa tendrement. C'était si bon que de profiter... Le moment dura, puis, presque à regret, elle coupa le contact, non sans avoir mordillé les lèvres de la non-morte juste avant de se retirer. Mais puisque tu parles du Prince, il faudrait aller voir le maître du jour. Il a déjà bien attendu. Lucy.... Ça te dirait de devenir pleinement membre de notre groupe ? Tu aurais juste à prêter serment pour respecter quelques grandes lignes... Bien sûr, tu pourrais toujours quitter Marienburg. finit-elle peinée. Mais... Bon. J'espère que tu pourras revenir un jour, lui dit-elle en lui faisant les yeux doux.

Quittant les thermes avec Lucy, rhabillées et rafraîchies, elle s'en allèrent vers l'antre du maître de jour. Quelques vingt minutes de marche dans des boyaux, puis balustrades et autres, avant de se présenter devant un guichet où Rose statua la raison de leur présence en ces lieux à un mutant doté d'excroissances et divers yeux, qui tenait un livre. Celui-ci les laissa passer sans autre forme de procès, vers une grotte. Rapide administration que celle-ci comparée à celle de la municipalité de Marienburg où l'on devait patienter des jours voire des mois avant d'obtenir un simple rendez-vous en vue d'obtenir un permis de construction pour une peccadille si l'on ne versait pas de pots de vins.

L'endroit était une cave - étonnamment ! - mais très éclairée. Beaucoup de chandelles étaient utilisées pour illuminer les lieux. Tout comme il y avait des types avec des chandelles cousues sur leurs tablier. C'était vraiment des motifs ayant du succès dans le coin.
Suivant Rose, la fille de la nuit eut tout loisir d'observer certes son magnifique déhanché, mais également les couleurs vives qui décoraient certaines tapisseries suspendues aux murs. On aurait dit de l'or et de l'azur partout autour d'elle. Mais c'était également un vrai capharnaüm à mesure qu'elles s'enfonçaient dans le lieu. Pinceaux abandonnés, toiles déchirées, palettes de peinture brisées.... Il y avait aussi des traces de sang sur les murs et les sols. Puis de la fumée. il semblait que l'on brûlait de l'encens.

Puis elles arrivèrent dans l'antre de la bête... Là, un homme était assis en tailleur, face à... quelque chose.
Image Quelque chose... d'horrible. C'était... Il n'y avait pas de mots pour décrire cette mocheté. Cette chose était une abomination pour toute forme d'existence. Même une personne aussi incroyante que Lucy - presque athée !!! - ne pouvait qu'éprouver un sentiment de répulsion face à cette forme d'horreur et hérésie qu'elle regardait. Un regard vers Rose lui apprit que celle-ci n'était absolument pas aussi marquée qu'elle. A moins que ce ne soit dû au fait qu'elle fixait le plafond en lieu et place du tableau ? Ça devait jouer sans doute.
Se raclant la gorge, elle attira l'attention de l'homme.
Image Un regard dément, à moins qu'il ne soit vide ? Les cheveux en mauvais ordres, des marques de griffures sur les avant-bras, des ongles mal coupés, rognés aux dents... Qui était cet homme ? Une pauvre âme torturée par ce "maître du jour" ? Si c'était le cas, il devait être un bien horrible personnage. Que faisait donc Rose avec des gens pareils ! Elle devait la sortir de là au plus vite ! Quant à ce pauvre homme...

Et bien elle se présenta à lui, avant de regarder ce qu'il y avait tout autour, précisant que ce qui était dans le coin était assez original... Elle même s'y connaissait d'ailleurs un peu puisqu'il lui arrivait de faire de la peinture corporelle sur elle même... Puis elle se mit à parler de ses propres compétences. Ainsi savait-elle danser, jouer de la musique, peindre sur les peaux et quelques autres choses... Mais toujours pas de réaction chez le pauvre gars qui continuait de la fixer bizarrement.

Se relevant pour atteindre l'oreille de Rose, la vampire lui demanda qui c'était que ce pauvre type-là... Pour se voir répondre d'un simple sourire mystérieux, un petit peu moqueur.

C'est ce moment qu'il choisit pour se relever, un peu branlant, faisant craindre qu'il ne tombât en arrière, ou même n'importe où, et ne cassât quelque chose, au risque de provoquer le courroux du maître des lieux. Comme si bourré, drogué, ou les deux.

Là, il s'approcha beaucoup de Rose, qu'il inspecta des yeux à la tête, avant de renifler sa pince et se désintéresser d'elle aussitôt, pour se pencher sur Lucy, plaquant ses mains sur ses oreilles et rapprochant son visage du sien pour le fixer de ses yeux fous. Un moment gênant qui dura bien quelques trente secondes, avant qu'une lumière ne se fît dans l'esprit de l'homme, qui regarda alors tour à tour Rose, puis Lucy, puis Rose encore.
Un lent sourire se dessina sur son visage barbouillé de suie et fusain.

Oui, oui, oui... Vous êtes... Là. Pour me voir ? Qu'est ce que vous avez au pieds ?

Quelque chose en rapport avec de la magie ?

Bon bon bon. Je suis le maître du jour. Pourquoi vous êtes là déjà ? Vite. Je dois peindre. Il faut que je peigne. J'ai une idée. Je vais la perdre sinon... A quoi je pensais déjà ?


Lucy souhaiterait devenir membre de notre groupe, maestro.

Ah oui ! Bon, bon, bon... Passe moi le livre. Le livre. Le livre... Le livre... Là ! A côté des pinceaux !

Farfouillant dans le fouilli désigné, Rose en sortit un étrange livre à la couverture très douce, marquée d'un étrange symbole.
Image C'était très esthétique. Et étrange. Présentant le livre devant Lucy, Rose invita celle-ci à poser sa main sur la couverture, tandis que le maître du jour semblait peu à peu regagner ses sens communs.

Lucy Trend... Faire partie du marché de minuit vous engage à des devoirs et privilèges. Parmi eux, servir le Prince. Pour le servir, vous devez vous mettre en quête de sensations en dehors de ce qui est banal, pour connaître les véritables plaisirs et douleurs qu'il nous offre. Ceci est la quête du plaisir et de l'hédonisme. Vous devez glorifier le prince en éveillant le désir chez tout un chacun, sans distinction de classe, statut ou race, car il y a en chacun un enfant de lui qui sommeil dans tout cœur. Ceci est la quête de vérité. Toute forme de plaisir l'honore. Intellectuel ou charnel. Si quelque chose procure des sensations, il faut l'accomplir. C'est la quête de perfection. Voilà pour les devoirs. Ils sont néanmoins à appliquer au cas par cas, selon les situations, car les chiens des dieux sont prompts à vous condamner pour ce qu'ils perçoivent comme des hérésies. En rejoignant le marché de minuit, vous vous engagez à préserver ses secrets, au prix de votre propre vie, votre propre âme, et tuer quiconque pourrait menacer son existence. Si vous amenez un initié ici, et qu'il ne soit pleinement engagé envers le marché, il est de votre devoir de mettre fin à son existence vous même. En échange, le marché vous aidera à développer vos talents, à la hauteur de votre valeur pour lui. Pour ce que vous lui apporterez.

Prenant une petite pause, il fixa Lucy des yeux. Comprenez vous ?

Hésitante, la vampire ne savait pas trop sur quel pied danser devant ce type-là... Il était vraiment pompeux sur la loyauté et toutes ces questions ennuyeuses... Elle hésitait vraiment. Mais après c'était normal pour le gars d'insister. Après tout. Ils avaient tellement ici bas. Ça serait trop con que des abrutis éventent le secret. Puis Rose lui avait fait un si joli sourire pour l'encourager. Donc bon... Pourquoi pas.

Bien. Maintenant, répétez après moi. Moi, Lucy Trend, jure de me dédier à la quête de plaisirs, de me dédier à la quête de vérité et à la quête de perfection... Je me dédie désormais éternellement à la recherche des plaisirs les plus intenses, j’ose être grandiose, brillante, radieuse, talentueuse et merveille, m'efforçant d’atteindre la perfection en l'honneur du Prince à qui je dédie mon corps et mon âme... Lucy eut l'impression que quelque chose lui piquait les doigts à ces mots... Par ce pacte, j'intègre le Marché de Minuit, avec devoirs et privilèges associés... Je garderai ses secrets jusque dans ma tombe et par-delà... Je vivrai par et pour lui. Tuerai par et pour lui... Car le Prince est grand, car le Prince est généreux, je ne sers que le Marché de Minuit et rejette toutes mes anciennes allégeances, ne connaissant que celle-ci. Dès ce jour, se lève Lucy Trend, sœur du Marché de Minuit et suivante du Prince. Gloire à lui ! Gloire à elle !
Puis il termina, une fois la dernière syllabe prononcée, par un simple "Bienvenue, Sœur". Et maintenant, dit-il en sortant un couteau pour se couper le poignet, laissant couler le sang dans une coupe de cristal, puis celui de Rose, puis enfin celui de Lucy, buvez pour définitivement sceller ce pacte.

La coupe était faite de verre, contenait le sang des personnes présentes dans la pièce, ainsi que du vin... Alors pourquoi pas. Elle s'était laissée faire. Alors bon... Le tout avait un goût plutôt sucré. Comme le sang d'une certaine personne, rousse, qu'elle avait rencontrée très récemment...
Sur ce, il obtint d'elle où devait se retrouver l'équipage du navire, afin de lui envoyer "quelqu'un qui l'accompagnera" durant son périple par-delà les mers, et lui enseigner tout ce que le temps les contraignait à ne pas expliquer. Car elle devait rapidement quitter Marienburg et que la priver de sa liberté n'était pas dans leurs commandements.
Mais voilà. Le plus dur avait été fait. Lucy était devenue pleinement membre du "Marché de Minuit", organisation criminelle, chaotique, de Marienburg... Tout en ayant révélé à celle-ci moult de ses petits secrets, par le biais de Rose. Était-ce une mauvaise chose ? Seul l'avenir le dirait. En tout cas, il venait désormais à procéder à son intégration pleine et entière via une petite tradition locale. Les pirates se bourraient la gueule. Les étudiants se cotisaient pour payer une nuit inoubliable au tripot. Les mages des collèges avaient leurs propres bizutages. Mais ces gens-là ? La manière douce était de donner au nouvel élément un tatouage. Ça tombait bien, ils avaient justement des tatoueurs très capables...
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Un peintre fou… c'était ça le fameux « maitre du jour » du lieu ? Je ne savais pas pourquoi, mais je m'attendais a plus. Surtout qu'il avait été la à me regarder pendant que je parlais et que lui ne disait rien juste pour ensuite me prendre la tête et me poser des questions bizarres. Pourquoi un tel intérêt au bracelet de serpent que j'avais à la cheville. Mais surtout je n'appréciais pas vraiment avoir l'air d'une idiote. Tant pis, c'était fait maintenant, mais si j'appréciais Rose… il n'en était pas grand-chose du peintre.

Je n'appréciais déjà pas la question sur mon bracelet, première fois que nous nous rencontrons et première question qu'il me pose. Clairement, cela n'avait rien d'un hasard. Et puis… ses étranges discours pour faire partie du marché de Minuit. Je comprenais bien qu'il s'agissait là d'une société marginale, d'où la prudence. Mais dans le cas présent, j'avais plus l'impression d'entendre un prêtre réciter ses conneries qu'autre chose. Sans oublier le livre qui était en train de me… démanger la main. Avec quel matériel avaient-ils fait la couverture ? Cependant, les objectifs recherchés par le groupe ne m'étaient pas indifférent. Rechercher le plaisir et la douleur, rechercher la perfection et amener ces valeurs aux autres ? Une quête de plaisir et d'hédonisme ? Voilà qui ne me dérangeait pas le moins du monde malgré le côté un peu religieux qui s'en dégageait… surtout si on m'aidait par la suite à décolérer mes talents de vampire. Finalement cela avait été rapide. Finalement, je hochai la tête lorsque le peintre me demanda si je comprenais ce qu'il me disait. Cela ne me déplaisait pas.

Puis il me fit répéter d'autre chose, toujours orienté très religieux, mais au moins certain qualificatif me correspondait parfaitement. Du coup…. Il me fut facile de répéter tout ça… même si je dû me retenir de rire a certain moment. Je ne sais pas qui était ce Prince, mais il fallait croire qu'il était vraiment admiré ici. J'espérais juste que ce n'était pas lui qui demandaient à être considéré comme un dieu car, si un dieu m'est déjà insupportable, je n'appréciais encore moins l'idée d'un homme qui se fait passer comme tel. Mais qu'importe, une fois hors de Marienburg cela ne me ferrais plus aucun soucis.

J'eu un peu peur lorsque l'on me coupa le poignet pour y récolter un peu de sang car… je ne savais pas comment fonctionne le sang de vampire et il ne faudrait pas qu'ils en boivent. Heureusement, ce fut à moi de boire et je pu constater que comme je l'imaginais : J'avais très bon gout. Alors oui en effet il n'y avait pas que de mon sang, mais il était évidant que le mien avait le meilleur gout.

-Délicieux…

Mais il semblait claire que tout n'était pas encore fini, il allait falloir me faire tatouer ? Pourquoi pas, l'idée ne m'était pas hostile. C'est juste que… y avait-il vraiment le temps ? J'imaginais bien que oui et si c'était tout ce qu'il leur fallait pour que je sois une dès leur alors allons y. Cependant, sur le retour, une fois loin du peintre, je ne pus m'empêcher de poser des questions a Rose.

-Il est… spécial. Il dirige depuis longtemps ?

S'il suffisait d'être juste un peu artiste et complètement perché pour devenir chef d'un culte, alors pourquoi je n'étais pas chef moi aussi ? J'imagine que cela viendrait avec le temps. Puis je regardai vers le bas, vers le bracelet.

-Pourquoi il s'est intéressé à mon bracelet ? Il le connait ?

Si il le connaissait, je n'aimais pas l'idée qu'un objet magique que je ne pouvais retirer sois plus connu par d'autre que par moi.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]

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Rose sourit à nouveau à la remarque de Lucy. Non pas que sa question soit ridicule, mais plutôt qu'elle avait pensé la même chose en voyant pour la première fois l'hurluberlu. Sûr qu'il n'en payait pas mine du tout comparé aux magus qu'on pouvait croiser dans le coin, ou juste au maître de nuit, mais les apparences étaient trompeuses.
Cherchant ses mots, la mutante parvint à une explication.

De là où il vient, il y a... une croyance... une philosophie, je crois qu'ils appellent ça. Il faisait partie d'un groupe qui voulait comprendre le monde. Tout. Des vérénéens, je crois. En comprenant le monde, ils pensaient qu'ils pourraient s'approcher du divin. Arriver au niveau des dieux. Mais qu'en faisant ça, ils perdraient leur... "moi". Leur personnalité. Pour devenir autre chose. Il ne se soucie pas de devenir un dieu. Juste comprendre. Le service au Prince est toute une philosophie. Lui ? Il a passé tellement de temps à y réfléchir qu'il n'est plus tout à fait "là". Son esprit est... "ailleurs". Il a une compréhension différente du monde. Il est allé tellement loin qu'on ne peut pas le comprendre. C'est du moins ce qu'il dit lorsqu'il est un peu lucide, comme lors du serment. Soit ça, soit il est fou. Mais il est, de toutes façons, génial. Il fait pas que dessiner des trucs qui ressemblent à rien. Il gère aussi les affaires courantes du jour et une partie de l'organisation actuelle repose sur ses idées. Et ça marche mieux qu'avant. Après, à toi de voir...

Puis vint la question sur le bracelet. Là, Rose dut révéler son ignorance. Elle ne savait pas tout, quoique semblait en penser Lucy. Elle avait quelques informations, savait les recouper, parfois obtenir quelques révélations sur l'oreiller, mais ça s'arrêtait là. Si elle était omnisciente, alors elle serait vêtue de soie et disposerait d'une armée d'esclaves corvéables à merci avec lesquels elle pourrait jouer sans arrêt pour assouvir ses plus sombres désirs. Ou juste crever les yeux des salops qui avaient essayé de la tuer dans le passé pour ensuite leur couper les couilles et les leur foutre dans la gorge. Ou les coudre sur le ventre. Bref. Plein de choses. Mais elle s’éloignait là du sujet.
Le bracelet donc. Nop. Elle ne savait rien sur celui ci, pas plus qu'on ne le lui dirait quoique ce soit. Peut être en touchera-t-il un mot à la personne qui initiera la vampire. Peut-être pas. Quand à sa nature... Eh, quoi ? Il était en or, ne pouvait s'enlever, les serpents étaient plutôt beaux... Très intéressant. Peut être était-ce une création d'un artisan servant le Prince ? Ou enchanté ? Mais elle n'était pas magicienne alors...

Tout en discutant, elles marchèrent vers la sortie et, de là, vers l'antre des tatoueurs, ou ce qui leur servait de lieu de travail : une salle assez réduite comparée à ce qu'elles avaient pu voir précédemment. Assez basse - tout juste deux-trois mètres de haut -, dotée de quelques tables de bois recouvertes de draps, ainsi que d'autres tables, plus petites celle-ci, sur lesquelles traînaient divers instruments très aiguisés et coupant. Puis, au fond de la salle, se trouvait une grande... toile ? sur laquelle était tatouée un motif qui s'inspirait de celui présent sur le grimoire qui avait servi pour le serment de Lucy, mais couplé à une sorte d'oiseau extrêmement étrange, bleu scintillant aux plumes d'or, et doté d'un œil démesuré... Les "brumes" qui passaient à proximité, tout d'abord blanches, se coloraient petit à petit de bleu ou de rose... Si Lucy connaissait déjà les effets des brumes roses, ceeux des bleues par contre... Elle ne se sentait pas très bien. Comme si elle avait des remontées. Ou envie de vomir un truc mal avalé... Elle essaya bien de se calmer mais ça ne semblait pas du tout vouloir redescendre. Ça empirait même... Elle avait l'impression que sa peau ondulait, de même que ses os changeaient... Pour l'instant personne ne remarquait quoique ce soit mais elle savait qu'elle était en train de changer là...
A priori, les lieux ne servaient pas tant que cela puisque deux individus perdaient leur temps à jouer aux cartes plutôt que de fourbir leurs instruments ou s'occuper de patients.

Levant un œil interrogateur à ces nouvelles venues, l'un d'entre eux se contenta d'un "Rose ?", avant de détourner le regard pour observer la personne à ses côtés, la petite vampirette.

Tu nous amènes du travail ?

Yup. Mais il faut que ça soit rapide tu veux ? Elle doit quitter la ville au plus tôt.

Tu sais qu'on aime pas faire du travail bâclé ici ?

Oui... Mais tu peux te contenter de l'essentiel. Le centre et les grandes lignes. Quelqu'un finira le reste. Tu auras juste à lui passer le schéma.

On fait...

Eh ! Elle a quoi ta copine !? C'est pleine Morrslieb ou quoi ce soir !?

Ça y est. On l'avait remarquée. La troisième luronne avait remarqué que le corps de Lucy changeait de plus en plus. Ça et le fait qu'elle se tenait de plus en plus le ventre, que ses ongles s'étiraient, ses traits se déformaient... Bref, l'image d'elle-même "d'avant" était en train de sauter pour laisser place à quelque chose de plus... dangereux. Elle ignorait le pourquoi du comment mais son apparence vampirique avait resurgi sans qu'elle ne puisse stopper le processus. Elle soit louée, la faim qui allait avec n'était pas présente.

Cette petite frayeur passée - Slaanesh soit loué, elle n'était pas une lycanthrope - , on fit s'installer Lucy sur le ventre sur l'une des tables, tandis que le tatoueur accrochait une lampe au plafond et allumait de nombreuses bougies autour pour aider à y voir plus clair tandis que sa camarade plumée faisait quelques mouvements avec un stylet, hésitant par où commencer. Oh. Bien entendu, on avait forcé la vampire à laisser son dos nus. Sinon c'eut été extrêmement compliqué de tatouer celui-ci. Même s'il avait fallu l'expliquer à la non-morte avec force de diplomatie.
Un morceau de cuir dans la bouche, le tatouage de Lucy commença... par la douleur. Car on ne change pas une équipe qui gagne. En effet, les méthodes de tatouage étant ce qu'elles sont, il fallut passer une aiguille sous la peau de la tatouée, puis glisser l'encre sous celle-ci et donner forme à l’œuvre. C'est que l'on voulait la chose permanente. On commença donc par le bas du dos, ce point difficilement visible par soi même, avant de commencer à étendre le mouvement vers d'autres parties du corps. Cela dura quelques quatre heures où Lucy eut à supporter le douleur aidée par Rose qui lui tenait les épaules ou tenait sa tête contre ses épaules par moment comme pour la consoler. Et ce n'était que le début, le tatouage s'étant limité au bas du dos et quelques autres zones. Le tout en quatre heures.
Laissant enfin la vampirette souffler un peu, on cessa la torture... pour lui passer sur le dos un chiffon blanc, mouillé d'alcool. Une superbe douleur vint tant lui incendier le dos qu'on la maintint en place de force, pour l'empêcher de bouger. Ce ne fut qu'une fois la douleur passée qu'on la laissa se relever et se rhabiller. Apparemment on ne pouvait pas y couper. Risques d'infections, disaient-ils. Non pas qu'ils n'aiment pas faire souffrir autrui, au contraire, mais ça n'avait rien de personnel. Juste la procédure pour éviter que le patient ne décède dans les jours à venir de quelque saloperie. Ajouté à cela la recommandation de garder des vêtements propres sur soi.
On n'était pas chez le chirurgien mais presque. Encore un peu et ils lui auraient sans doute dit de manger cinq fruits et légumes par jour...

De son côté, l'homme donna à Rose une toile, pas plus grande qu'un bras dépliée, précisant qu'il s'agissait là de la suite à faire. Ça prendrait sans doute des mois à faire, mais le résultat en valait la chandelle.

Puis ce fut tout. On laissa le couple s'en aller. Il était bientôt l'heure de partir pour Lucy. Si elle désirait passer un peu plus de temps avec Rose, discuter, manger un morceau - quand bien même ce n'était pas vraiment utile au vu de sa constitution nouvelle - , se retransformer en humaine - quand bien même son apparence actuelle ne semblait pas déranger quiconque plus que ça - ou faire quelques courses sur le marché, c'était le moment. Après il serait temps pour elle de retourner dans les égouts. Pour remonter à la surface ou essayer de remettre la main sur l'ogre pour trouver son "long poulet".
A elle de voir.
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Pas d'information sur le bracelet de Rose, ce n'était pas une surprise, après tout elle avait montré ne pas savoir grand-chose. Mais je n'aimais pas l'idée qu'un fou comme le maitre du jour en sache plus que moi sur un objet magique qui m'affectait de manière plutôt étrange et violente. J'aurais retourné le voir pour le forcer à me dire ce qu'il savait. Mais… vu son état délirant et malgré ce que pouvait dire Rose, je ne pensais pas qu'il allait me donner des réponses compréhensibles. Bien sûr qu'il savait ce que j'avais besoin, mais je n'aurais pas la patience de le comprendre dans ses propos incohérent. Tant pis, j'allais devoir attendre… peut être que celle ou celui qu'ils allaient m'envoyer m'accompagner dans mon voyage en saurait plus.

Mais avant ça, les voilà vouloir me tatouer. L'idée ne me dérangeait pas, j'avais toujours trouvé ça existant d'ailleurs, cette idée qu'un corps puisse devenir une œuvre d'art m'excitait beaucoup. Cependant, quand j'étais courtisane, je fus toujours interdite de faire ce genre de chose, je m'étais tournée donc sur la peinture corporelle, ce qui était un bon compromis. Cependant maintenant, il semblait que j'allais pouvoir doubler les deux. C'était pour le moins très intéressant. Mais à l'entrée du lieu concerné, je ne me senti pas très très bien, surement les effets encore de ce lieu aussi étrange qu'excitant. Mais ce qui me dérangea était le fait que j'avais pris ma forme vampirique sans que je puisse vraiment avoir mon mot à dire. Pendant un moment je fus inquiète de leur réaction, me préparant à fuir mais… à part une petite frayeur, ils revinrent bien vite à un comportement normal.

Suis-je bête, après tout, ils étaient tous mutant avec une apparence non normal. Alors pourquoi me considèrerait il comme quelque à faire fuir ? Même si la question n'était pas si bête après tout, j'étais une vampire, pas une mutante. Une fois mon haut retiré, je vins m'installer pour les laisser commencer leur travail. Et comme je l'avais supposé, cela me fit plutôt mal, à croire que tous mes sens se révélait au contact de ces gens et de l'influence de ce lieu. Une douleur perçante mais adorable… Il fallait croire que je commençais à en prendre bien gout. J'imagine que je préférais ressentir trop que pas du tout. Douleur et plaisir finalement il n'y avait que peu de différence, c'était des sensations.

Finalement, lorsque nous sortîmes, je jeta un coup d'œil à la toile de ce qui restait à faire. Je trouverais surement quelqu'un pour faire tout ça durant certaines escales… c'était beau avec un style que je trouvais exotique comme venant d'un autre monde. C'était peut être le cas d'ailleurs.

Néanmoins, il était clair que ce petit moment adorable de détente ici touchait à sa fin, je devais retrouver ce long poulet pour l'Ogre et enfin quitter la ville. Tout en me dirigeant vers la sortie, je vins interroger Rose sur ou il serait possible de trouver une telle créature… et elle m'orienta vers un coin des égouts supposés très dangereux. Je n'avais pas d'autre piste, alors ça valait surement le coup. J'allais tenter ma chance. Puis, proche de la sortie, je vins aller dans un coin discret avec Rose pour me jeter sur elle, l'attrapant au niveau du bassin par les jambes tout en lui caressant le dos avec mes mains.

-Tu as été une rencontre inattendu, mais que je n'oublierais pas.

Je vins alors l'embrasser tout en descendant lentement sur elle. J'aurais voulus faire la folle, mais elle était toujours en train de récupérer de la dernière fois.

-Je te promets que je vais revenir et quand je reviendrais….

Je l’embrassai une nouvelle fois mais plus langoureusement, passant ma main au niveau de son coup, détachant le haut de sa robe avant de m’aventurer vers sa poitrine et enfin, passer ma main sous sa robe pour atteindre son entre jambe.

-Je m’offrirais à toi et tu pourras me faire ce que tu désirs pour des nuits et des nuits.

J'imagine que c'était mieux que je me mette en position de dominée de base, si elle fatiguait, ce n'était pas marrant, tandis que moi, je pouvais tenir pendant très longtemps. Mais, il ne fallait pas se trompait, m'offrir à des gens que j'appréciais et qui m'appréciait en retour bien sur… les autres… c'était des proies, esclaves, cadavre, gourdes et tapis.

Une fois cette promesse et ce petit aperçus fait, je l'embrassai une dernière fois avant de faire mes adieux et de repartir. J'avais une chasse à faire.

Cependant, maintenant, j'avais découvert quelque chose en moi. J'avais toujours adoré les sensations…. Mais maintenant, j'étais prête à en découvrir des nouvelles, mais surtout des extrêmes. Qui a dit que la douleur était néfaste ?

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]

Les adieux avec Rose furent pour le moins... torrides. Si la mutante n'avait pas récupéré tout à fait de leur "séance", elle avait en tout cas de sacrées réserves et de la hargne à revendre - et tant pis si on faisait ça devant tout le monde, de toute façon on n'était pas chez les mages lumineux, loin de là - en répondant aux baisers de Lucy par davantage de morsures, griffures et un très fort câlin où une petite main baladeuse vint profiter de ce contact prolongé pour jouer une dernière fois avec le corps de la vampire.
Oui. Rose également avait hâte de revoir la vampire ; une lueur expectative brillant dans ses yeux lors de l'au revoir.


Puis vint le temps de retourner gambader joyeusement dans la mélasse. Lucy avait eu ses indications, quittant le Marché de Minuit par une autre sortie, tout aussi bien gardée que la précédente. Vive les égouts, vive la gadoue, elle retrouvait ce lieu si particulier...


Puant. Gluant. Suffocant. Comment donc décrire par d'autres mots les égouts de Marienburg alors que ce triptyque leur correspondait parfaitement ?
Du moins pour les humains. A part la légère chaleur ambiante et les déchets flottants à la surface des eaux usées, donnant à cette infâme mélasse qui coulait sous leurs yeux l'apparence d'une boue en mouvement plus que de l'eau charriant vers le grand large les excréments de la civilisation, Lucy n'était pas trop dérangée par le spectacle. C'était plus la hideur du décor et la faible luminosité qui la mettaient mal à l'aise. Et le fait que ça soit toujours avec son mauvais pied qu'il faille qu'elle heurte dans un truc dur, mou, spongieux ou autre.
Puis la charmante compagnie qui était la sienne également. Les rats. Oh. Et ce gros gros gros rat, haut comme sa jambe, qu'elle avait trouvé étouffé dans un collet. Par les dieux, heureusement qu'on ne voyait pas ces saloperies plus haut. Ça devait colporter plein de maladies ces saloperies. Si seulement il existait des sociétés pour s'occuper de ce genre de nuisibles...

Et qu'est-ce que ça pouvait être de toute façon le "long poulet" dont il avait parlé ? Toute à ses pensées, les pieds traînant dans l'infâme mixture qui s'écoulait dans les égouts, dégoûtante, mais étrangement chaude, la jeune non-morte ne prêtait que peu d'attention aux environs, se contentant de regarder "au loin" autant qu'elle le pouvait dans ces sombres et humides couloirs gorgés d'ordures. Puis sa torche commençait à se consumer de manière inquiétante. Heureusement, elle avait sa vision nocturne pour compenser cela.
Mais ça n'enlevait en rien l'énervement qui montait en elle, forcée de devoir essayer de retrouver ce gros balourd dans un endroit puant ! Et elle faisait des vagues lorsqu'elle gambadait dans cette merde ! Mais que faisaient les services de la municipalité, bordel !? Promis, aux prochaines élections elle en toucherait un mot aux candidats du quartier... Elle en avait au dessus des genoux ! L'odeur ! Dieux ! Son nez s'était-il seulement "acclimaté" à la puanteur du lieu !? Et de quoi aurait-elle l'air en sortant de là !? Et ses pieds ? Et ses pieds !? SES PUTAINS DE PIEDS !!!???

Encore si la chasse progressait, pourquoi pas, mais non, elle avait surtout l'impression de tourner en rond. Seul le clapotis de l'eau et l’écho de leur pas rythmaient cette "promenade"...
D'ailleurs, il y avait eu un gros morceau de maçonnerie qui était tombé juste derrière elle. Les égouts étaient si mal entretenus à ce niveau du sol. Mais à quoi donc servaient les impôts et taxes prélevés si on ne pouvait même plus se promener en sécurité dans la merde et le pus rejetés par cette magnifique ville qu'était Marienburg ? Mais où allait le monde ma bonne dame ? Où allait il ?

Oh. Et quelque chose de doux et froid s'était accroché au pied "sensible" de Lucy. C'est dingue ce qui pouvait traîner dans le coin...
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

J'étais dans un etat de ras le bol alors que pourtant je venais à peine de quitter le refuge des mutants. Mais au moins dans le refuge des mutants, j'étais dans les bras confortables de Rose, où j'avais de l'attention et étais victime de désire et de sensation forte. Tandis que la, j'avais simplement les jambes dans la merde… c'était déjà, beaucoup moins glamour. Cette comparaison m'avait déjà passablement énervé, gardant à peine à assez de concentration pour essayer de suivre le chemin vers le lieu apparemment dangereux. Je gardais cependant un regard aux aguets pour trouver éventuellement ce gros idiot d'Ogre. Il devait toujours être en chasse… je crois… Ou alors avait il finit sa chasse ? Dans les deux cas, je devais trouver ce long poulet pour lui montrer que j'étais parfaitement capable de chasser et du coup, qu'il doit rejoindre l'équipage.

Mais j'avais toujours ce même problème : à quoi ressemblait un long poulet ? Si avant de rencontrer les mutant j'aurais pu croire à un gros poulet… j'avais maintenant plus de doute, c'était possiblement une grosse créature difforme… et surement dangereuse. Ou alors charognard, ce qui aurait pu être une bonne nouvelle mais au dernière nouvelle, je suis morte, donc dans les deux cas, ce n'est pas une bonne chose pour moi.

Et cela aurait pu me faire peur… mais au contraire, cela m'excitait grandement.

Je ne savais pas trop l'expliquer et franchement, je m'en fichais, j'avais toujours adoré un peu le risque, mais pas les risques trop dangereux pour moi et pour ma vie. Mais maintenant que j'avais rencontré Rose et leur espèce de façon de vivre par les sensations toutes plus extrêmes… Je me disais surement qu'affronter une créature dangereuse offrirait d'autre sensation extrême que je désirais connaitre. Et du coup, au lieu de vouloir m'éloigner de cet endroit, je courais presque dans les égouts et la mélasse à la recherche du long poulet.

Il faudrait que je remercie leur Prince un jour, j'aimais bien cette façon de penser et vu que j'étais déjà morte, je ne craignais plus grand-chose, donc autant bien s'amuser de toutes les façons possibles. Bien sûr je devais garder une certaine prudence et ne pas tout prendre à la légère, bien calculer le risque avant de le savourer. Mais vraiment, qu'est-ce que je pouvais craindre comme monstre ici ? Un dragon peut être ?

-Enfin… j'aurais surement parlé en même terme des mutants si on m'en avait parlé avant.

Ah ce moment-là, quelque chose s'accrocha à mon pied droit, quelque chose de froid. Un détritus ? Non c'était quand même bien accroché, c'était quelque chose de vivant. Passé la frayeur et la surprise, je tentai de me débattre malgré tout en agitant mon pied dans tous les sens, voulant même le sortir de l'eau pour voir qu'est ce qui m'avait attrapé, mais la chose me retenait plutôt bien. A tous les coups cela devait être un groupe de détritus assemblé entre eux et comme une idiote j'avais marché dedans.

-Bon allez, j'ai pas de temps à perdre, j'ai une saleté de poulet à chercher.

Je vins alors saisir ma dague prête à couper ce qui m'avait accroché.

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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]

Dans son malheur, Lucy pouvait s'estimer heureuse, elle aurait bientôt l'occasion d'acquérir un sac à main. En effet, y voyant plus clair, elle remarqua qu'il y avait à ses pieds un magnifique modèle du célèbre tailleur bretonnien Louis Vyton. Un superbe modèle de la collection "Lustrie", printemps 2515, tout d'écailles, de quartz et de rubis. Rien à voir avec un tas de détritus. Inutile, donc, de détruire ce magnifique ouvrage d'artisanat à coups de dagues. Non ?

Mais que faisait-il là ? Y avait-il eu un défilé non loin d'ici ? Un mannequin avait perdu ce trésor, preuve du talent inouï du grand maître ? Une édition limitée en plus !!! Et pourquoi donc les anses du sac serraient-elle autant son pied ? Ses pieds. Et c'était quoi ce truc qui bougeait là ?
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Il y eut une petite douleur dans le bas du corps, puis Lucy cessa de sentir sa jambe. Là dessus, elle s'effondra et s'écroula dans la boue. A la merci de ce qui venait de la piquer, elle ne distingua plus rien sinon que quelques tâches de lumière à la surface de "l'eau".

La surface ? Mais alors... Était-elle en-dessous ou au-dessus ? Ouvrant la bouche pour hurler de rage ou à l'aide, elle se rétracta lorsque celle-ci fut immédiatement remplie d'un flot d'immondices.
En-dessous donc. Elle essaya de bouger pour se dégager de là mais ne parvint même pas à bouger le petit doigt. Avait-elle été empoisonnée ? Son ressenti était pourtant celui d'une personne que l'on aurait enroulée dans une couverture extrêmement serrée pourtant. Rien à voir avec du poison. Enfin qu'est-ce qu'elle en savait ? Avait-elle déjà été empoisonnée au fait ? Sûrement quelques drogues par le passé, mais était-ce comparable ? En attendant, la couverture semblait se resserrer davantage...

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Les minutes suivantes furent extrêmement douloureuses. Si Lucy avait été humaine, elle aurait souffert le martyr et serait morte dans d'atroces souffrances, vidée de son sang. Au lieu de ça, sa condition de non-morte lui "offrit" le "luxe" de souffrir le martyr en continu et lui donna l'impression de mourir. C'était tout à fait différent. Et pas forcement mieux…
Comment décrire cette pure sensation de souffrance ? Ce broyage qu'elle subissait ? Sinon que par des images, tant la souffrance indicible du moment ne pouvait être minimisée.
Tout d'abord ce fut la morsure, puis Lucy tirée vers les eaux sales des égouts. Puis, jeune vampire, elle avait encore des difficultés à entretenir sa respiration, pour donner le change. Certes, elle le faisait parfois, "naturellement", tant cela lui était encore habituel en certaines situations. Une action mécanique. Or, voilà que son esprit paniqué, certain de mourir de noyade ou mangé par quelque essaim de rats ou que sais-je, lui intimait de chercher de l'air de la manière la plus déraisonnable qui soit. En essayant de respirer. Sous l'eau. Accueillant davantage d'immondices et d'eau dans sa gorge et son nez. Un horrible moment voyez-vous.
Mais le pire restait à venir car, à chaque respiration, la prise sur son corps se faisait plus forte. Comme si quelqu'un frappait un tison avec un gros marteau, petit à petit, sur votre corps. Mais sur chaque centimètre de votre peau. Plus elle respirait, plus elle souffrait.

Puis quelque chose de visqueux lui suça la tête. Avant de la broyer. Lucy n'était plus vivante, et il n'était pas certain qu'elle ait vraiment besoin que son cerveau reste intact et en place pour continuer de fonctionner. Peut être ? Maître Jubilost aurait certainement souhaité être présent pour observer le phénomène. Pas de doute qu'il y eut trouvé quelque explication pour cette pauvre courtisane qui, bien que sachant qu'elle se faisait disloquer la tête, était encore consciente de son environnement. Le monde était vraiment étrange. Oh. Et douloureux à l'extrême également. Et pas le genre de douleur pour laquelle vous payez pour vous faire fouetter. Nop. Plutôt le genre "passage à tabac lent et méthodique à mort accroissant votre sentiment d'impuissance et de panique sur le moment". M'enfin. Ce genre de considérations très académiques n'arrivait pas à l'esprit de la vampire. Elle souffrait trop pour encore penser rationnellement, voire penser tout court, tant la souffrance était forte.
Après sa tête, ce furent ses épaules qui furent soumises à ce traitement barbare. Le reste du corps, assez fin, se vit épargner cela. Juste quelques morsures.

Si à ce niveau là, l'esprit de la petite chose ainsi traitée n'avait pas sombré dans la folie à cause de la peur et la douleur, alors elle aurait remarqué que la douce chaleur, quoique par moment étouffante, des égouts, avait été remplacée par une moiteur différente.

C'est donc dans… Quoi ? Une poubelle étroite ? Un étrange lieux, c'est certain, qu'elle se retrouvait à l'état peu enviable de pantin totalement désarticulé. A l'exception du bas du dos. Au moins, son pieds "tendre" avait été épargné. Voilà une bonne nouvelle. Peut être bien la seule. Ah si ! Il n'y avait plus dans l'air cette odeur désagréable de fosse à purin d'orties ou autres saloperies puantes, dans laquelle elle avait déambulé des heures durant. Nop. Cette odeur-là avait disparu. Restait donc maintenant à déterminer que faire.
Cet endroit nouveau était chaud, ne sentait pas mauvais, ou bien moins que les bas niveaux du complexe hydraulique souterrain. Puis c'était un peu mou aussi. Assez agréable. Un peu comme une banquette. Mais avec un… Comment dire ? Un côté organique ? Oh. Et elle avait beau essayer, elle ne pouvait pas bouger. Elle devait être sous une montagne de sacs remplis d'enclumes ou quelque chose.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

C'était bien la dernière fois que je m'arrêtais pour ramasser un sac, sans même comprendre, je ne ressenti plus ma jambe pour finir dans la boue. Par un ancien réflexe de vie, je tentai de respirer mais… non seulement cela avait été inutile, mais en plus le seul effet fut d'avaler cette immonde boue. J'avais surement été piquée, et une sensation de douleur ce fit grandement ressentir, un poison. Cela était désagréable mais j'eu au moins l'information de comprendre un peu plus ce qu'il se passait pour moi. La chose c'était apparemment enroulé autour de mon corps et maintenant était en train de resserrer son emprise… comme un serpent. C'était peut être le cas d'ailleurs, un gros serpent dans les égouts, mais le problème étant que je ne voyais rien.

Il m'avait apparemment mordu et il y eu un bruit d'os briser lorsque le monstre vint me sucer la tête. Apparemment des os venaient de casser… de ma nuque ? Surement car, j'avais du mal à bouger la tête. Est-ce que ce truc allait me décapiter !? Je n'aimais pas vraiment ce qui était en train de se passer. Je devais me libérer de cette emprise et vite. Mais contre toute attente, la créature descendue plus bas vers mes épaules, épargnant ma tête pour cette fois si briser mes épaules. Cette saleté semblait vouloir m'avaler « vivante » ? En tout cas, si j'avais dit que la douleur était excitante, le fait de mourir définitivement l'était beaucoup moins.

Je n'avais pas lâché ma dague, ainsi, malgré que j'étais enroulée et serrée jusqu'à en vomir mes tripes, je fis mon possible pour tenter de poignarder la créature, pour au moins desserrer son emprise sur moi. Cependant, malgré que je pouvais le toucher, je réalisai que cela n'avancerait peut être pas les choses. Il pouvait me relâcher oui, mais tant qu'il continuait de me sucer comme un bonbon… je n'irais pas bien loin. Il fallait donc que je parvienne à lui faire mal pour qu'il lâche et aille sucer ce qui l'avait attaqué.

Problème étant, j'avais besoin de mes mains libres pour pouvoir ouvrir en deux cette saloperie… donc… je dû faire un gros sacrifice.

-Je vous promets le meilleur traitement une fois sortie de ses égouts…

Avec mon pied, je tentai de me contorsionner pour libérer ma jambe et amener mes orteils proches de ma jupe pour attraper ma deuxième dague. Avec celle si, tenu entre mes orteils, je n'aurais qu'à espérer que je parviens à poignarder la créature et qu'elle me lâche.

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