On nous a indiqué des échauffourées du coté de Rosche (voir carte). Tu devras t'y rendre afin de tirer cette histoire au clair. Les paysans se révoltent car, selon leurs dire, une sorcière à enlever leurs enfants. Il est clair qu'il se passe des choses étranges dans cette bourgade mon garçon, aussi soit vigilant et puisse les Dieux t'accompagner dans ta quête.
Voilà les mots qui furent ceux de ton supérieur: William Alsbourg. Un prêtre de la mouvance des Puritains, plus calme et tempérés que certain, il privilégie la réflexion à l'action pure. Certains diront qu'il s'est ramolli avec l'âge et que ses longues heures d'études dans les bibliothèques lui ont ramollis les muscles et l'ont émasculé. Il soutient les valeurs traditionnelles de l’Empire de Sigmar, telles qu’elles sont transmises aux masses par le Saint Ordre de la Torche, il a la conviction que le seul moyen de combattre les horreurs du Chaos est de ne pas dévier de la voie de la vertu en évitant le piège du radicalisme.
Johaan von Allen est sont plus fervent détracteur, leurs joutes verbales font l'objet de moult conversations au sein de l'académie et d'aucun prétendent que ce dernier n'attends qu'une occasion pour prendre la relève. Son enseignement de l’Eglise de Sigmar n'est pas composé d’amour et de pardon. Il souhaite purger le monde de tous les pêchés par le fer et le feu et ne s'en cache pas. Toujours à la recherche de nouveaux compagnons, se fut tout naturellement qu'il te contacta juste avant ton départ.
Il est clair que le village est souillé par une quelconque malédiction. il n'y a pas de fumée sans feu et tu le sais. Laisser une telle menace si près de Middenheim est inacceptable. Il te faudra prendre la bonne décision le moment venu. Voici une amulette de Sigmar, puisse-t-elle te guider dans tes choix difficiles. Mais n'oublies pas... le Chaos s'insinue partout où il passe... Il ne se montrera pas toujours au grand jour... Il faut parfois amputer une jambe pour sauver un homme...
Voilà maintenant deux jours que tu es parti de la cité, à l'arrière d'une charrette de marchand. Les grincements incessants du bois dans chaque ornière commencent à te taper sur les nerfs et ce n'est pas le silence pesant du conducteur qui améliore la situation. Tu ressasses les paroles deux hommes, sachant qu'un jour où l'autre tu devrais prendre position comme tout à chacun à l'académie.