[RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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Arzhogh
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Arzhogh »

Le sang jaillissait, les membres volaient, alors que sa hache tranchait et que ses chiens arrachaient la chair des Sans-Cornes des endroits non protégés.
Alors que la bataille faisait rage, il entendit un hurlement totalement inconnu, qui parvenait à être plus fort que le bruit des fers s’entrechoquant et, au loin, Arzhogh vit une immense masse foncer à travers les soldats.

Il n’y avait pourtant pas de minotaure dans la Harde … cependant, son arrivée entérina la fin de la bataille. Faisant tournoyer son arme et ses bras, il expulsa les derniers restes de l’armée. Cependant, durant le massacre et alors qu’il vérifiait la présence de son chef et l’absence de danger l’entourant, il vit la hache du minotaure frôler la tête dorée du sanglier.

Avec un brame de haine, les yeux injectés de sang, il se rapprocha du minotaure, ses chiens à ses côtés, faisant voler les membres d’un simple revers de sa hache, prêt à foncer sur la menace qu’il représentait envers son chef au moindre signal de ce dernier.
Le sanglier ne pouvait pas laisser passer un tel agissement sans conséquence, sinon, sa place serait sans cesse remise en cause par tous ceux se croyant plus méritants que lui.
Le silence s’était installé, attendant de voir ce qui allait se produire, mais soudainement, le chef commença à parler, préférant laisser l’incident sous silence et montrer qu’il était si digne que même un minotaure venait le servir.

Impressionnant, il avait réussi à complètement renverser la situation et des quelques ungors qu’il épiait, il voyait que les paroles avaient eu l’effet escompté, des cris bestiaux, de joie, commençant à se faire entendre alors que les cadavres refroidissaient peu à peu.
Il n’aurait pas besoin d’intervenir pour le moment alors le cerf brama et hurla :


« Les Sans-Cornes ont connu le sort réservé aux ennemis du Purulent et du Dévoreur … Tihre Lirre nous mènera encore à la victoire pour Leurs Gloires »
Ses chiens aboyant à la fin de sa tirade.
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Orvasht
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Message par Orvasht »

Sans le savoir complétement emporté dans sa folie destructrice Orvasht avait fait tourné la bataille en faveur de homme-bête et mit fin a la bataille en enfonçant les lignes des humains, sa hache et sa mutation faisant voler les frêle insectes sur son chemin. Les humain était tous mort, Orvasht eu un moment où il semblait prendre une pause. Le minotaure resta immobile, sa respiration était bruyante, il était recouvert de sang et d’entrailles. Il entendit le cochon brillant hausser la voix et parler. Orvasht écouta, toujours immobile, le discours avait bien réussi a convaincre les suivants du chef de harde, mais Orvasht fut assez frustré d'entendre que Khorne son dieu l'avait envoyé servir le cochon brillant. Qu'est ce qu'il en savait ?? Orvasht n'est pas venu le servir ! Il est venu se battre ! Orvasht fit pour bouger mais il sentit quelque chose de froid s'enfoncer dans son dos, puis une douleur survint. Orvasht se retourna, furieux. Un de ses sales humain était encore vivant ! Certes il manquait un bras au soldat dont le sang coulait a flot mais cet être frêle et faible avait encore eu la force de planter son épée dans le dos du minotaure, le dernier acte d'un homme au bord de la mort !

Le minotaure entra a nouveau dans une colère noire, il laisse tomber sa hache et attrapa la tête du soldat dans sa puissante patte et le souleva au dessus du sol. Orvasht hurla et serra de plus en plus fort la tête de l'humain jusque ce que celle-ci fut réduite a l'état de bouillie sanguinolente dans un craquement des plus répugnant. Le corps sans vie du sans-cornes retomba au sol, et le minotaure toujours dans sa colère écrasa plusieurs fois le cadavre avec son sabot. Faisant jaillir le sang de partout. Les ungors a proximité préfèrent reculer devant un tel carnage, ayant peur d'être la prochaine victime du colosse furieux


"ORVASHT PAS AIMER ATTAQUE DANS DOS ! ATTAQUE DANS DOS ÊTRE POUR FAIBLE ! HUMAINS FAIBLE ! FAIBLE FAIBLE FAIBLE FAIBLE FAIBLE !!!"

Aprés s'être calmé en mutilant le cadavre du soldat le minotaure ramassa sa hache et se dirigea vers le cochon brillant. Ignorant le Pestigor et ses chiens aboyant a son passage. Orvasht approcha sa tête de celle du chef de harde qui pouvait sentir l'haleine fétide de la bête

"ORVASHT D'ACCORD, ORVASHT VENIR SI AVOIR VIANDE ET COMBAT !"

Sur ces mots le minotaure s'empressa d'aller dévorer des cadavres trainant ça et là en bousculant les ungors sur son chemin

"VOUS DÉGAGER ! VIANDE ICI ÊTRE POUR ORVASHT !"
Orvasht voie du champion minotaure

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ORVASHT FORT !

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Karphaos
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Karphaos »

La satisfaction gagna l’esprit du chaman. Ce qu'il prenait pour une dispute n’était rien d’autre qu'une déclaration d’allégeance, brusque certes, mais il ne fallait pas s’attendre à beaucoup mieux de la part d'un Minotaure. Karphaos ferma les yeux un instant, écoutant les voix qui lui murmuraient à l’oreille leur satisfaction de ce carnage et ils félicitèrent leurs enfants qui y avaient participé. Les voix firent également des commentaires sur cette harde et sur les êtres qui la composait.

Le sanglier d'or ! Idiot ! Arrogant ! Il nous sera utile ! Il m'est utile ! Le grand cerf ! Fort ! Fidèle ! Mon enfant ! Méfie toi ! Loyale ! Monstre ! Le Minotaure ! Sanguinaire ! Barbare ! Grand guerrier ! Décérébrés ! Dément-fou ! Dangereux ! Dresse-le !

Les voix n’étaient pas toutes d’accord, mais elles jugeaient ses enfants dignes de servir, ou d’être manipulés. Ils seront des outils mortels pour le chaos, fallait-il les convaincre de le laisser rejoindre leur harde et qu’ils le laissent les guider, ou au moins les conseillers. Il s’approcha du sanglier doré et du cerf en traînant son captif inconscient et parla d'une voix forte et clair pour que tous puissent l’entendre.

Comme tu la dis, grand chef, les dieux sont avec nous aujourd’hui ! Ils ont admiré ce carnage et vous félicite pour ce festin d’âme ! Je suis Kaphaos, la voix de l'universel ! Les puissances de la ruine me parlent et me guident, se sont eux qui nous ont menés ici en ce jour, à cet instant ! Ils voient en toi un grand meneur, quelqu’un qui fera de grandes choses et propagera leurs justes volontés ! C’est par leur volonté que je viens t’offrir mes conseils et mon pouvoir.

Le chaman garda une posture fière devant le regard inquisiteur de l’homme-porc. Peut-être s’attendrait-il à ce que Karphaos ploie le genou devant lui, mais la voix de l’universel ne s’agenouille que devant ses maîtres.
Par son discours, le jeune bray espérait s’attirer la sympathie du sanglier en flattant l’arrogance démesurée propre à tous les serviteurs du grand dévoreur. Peut-être le laisserait-il le guider vers la grandeur, pour s’en servir par la suite pour accomplir la volonté des dieux et pour accomplir sa vengeance sur ses anciens maîtres.
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Tihre Lirre
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Tihre Lirre »

Tihre Lirre regarda la harde crier de joie et se jeter dans une orgie de nourriture. Son bourreau se révéla dévoué, ce qui plut énormément à l'homme-porc. En effet, bien qu'il s'agissait là d'un serviteur du dieu de la pourriture, il se montrait docile et Kaot-let n'était pas un dieu querelleur comme l'était les quatre autres. Tout était lui et lui était tout, voilà ce à quoi devait toujours aspirer un serviteur du dieu de l’égoïsme. Qu'un serviteur d'un autre dieu le serve revenait à ce principe, même s'il ne servait pas directement le Grand Dévoreur. Après tout, IL n'avait besoin que d'un serviteur bien qu'IL en avait une multitude, car seul un élu pourra tout réunir en son sein et les autres seront assimilés comme le reste de la création. Les ungors n'étaient et ne seront jamais digne de servir d'élu et d'ultime réceptacle, ils n'étaient donc en rien des menaces pour le gor... quand aux autres gors vénérant Kaot-let, ils l'étaient... La blessure qui avait manqué de mettre fin aux jours du Doré en était la preuve... Si sa précédente harde n'avait pas été attaqué à ce moment là, il ne serait plus de ce monde. C'était à ses yeux la preuve que son dieu l'avait choisi pour le servir bien mieux que les autres.

Tandis qu'il était plongé dans son for intérieur, le minotaure s'approcha du cochon, le faisant presque reculé d'un pas tant sa puissante musculature et sa taille imposante était impressionnante. Mais le chef de harde ne broncha pas, il n'en avait tout simplement pas le droit, sans quoi, il serait moqué de tous ! Toutefois, il se prépara à combattre... Cela serait pour lui une lutte inégale, mais il ne pouvait pas partir sans s'être défendu. Cependant, nulle attaque ne survint et la monstrueuse créature ne fit que confirmer ce que le gor savait déjà : un minotaure ne vivait que pour le sang et le carnage. Ce n'était même pas étonnant qu'il fut un des fils de Khorne. Le porc ne répondit pas, il n'en avait pas besoin, car une telle bête n'écouterait pas, elle ne se fiait qu'aux actes et elle avait sans doute bien raison.

Puis vint le tour du chaman qui parla d'une voix étrange et il l'aurait sans doute massacré pour les insultes proférées à son encontre si Tihre n'avait pas compris qu'il s'agissait de la parole des dieux. Ainsi était-il un chaman de l'universel ? « Amusant » se dit l'homme-bête et les paroles que le messager des dieux dit ensuite rassura le sanglier. Il n'était pas en conflit avec un être parlant directement avec les puissances de la ruine ! Une merveilleuse nouvelle !

-Brave chaman ! Nous t'avons sauvé, car tu es l'envoyé des dieux ! Mes bruts mourront pour toi ! Tes conseils me seront précieux, car Kaot-let, le Grand Dévoreur ! Est venu me parlé à l'oreille et comme ses désires l'exigent, je cherche à rassembler autour de moi l'ensemble de la création... La Grande Harde ! Pour que tout soi moi et je sois tout ! L'universel est un tout, comme Kaot-let le veut ! Maintenant, mange ! Et demain nous parcourerons les chemins des bêtes pour rassembler une plus grande force et servir leurs desseins !

Il se détourna ensuite du bray, se jetant sur la nourriture comme un affamé sur un buffet. Sortant son nécessaire de boucherie, il dépiauta les membres avec une précision toute bouchère. Les cartilages des articulations craquaient sous ses outils tandis que les tendons se déchiraient à grand coup de hachoir. Le sang coula rapidement dans sa gueule immonde, ses crocs arrachant de large partie de muscles qui étaient encore palpitant de vie il n'y a même pas une heure. La chair pénétrant son être lui procurèrent une joie immense, il vénérait son dieu ! Il remplissait son être le plus possible, renforçant sa communion avec celui qui était tout pour lui !

Autour de lui, les ungors se jetaient également sur les corps, ne faisant nul distinction entre leurs anciens camarades tombés et les impériaux qu'ils venaient de combattre. Ils prêtaient toutefois une attention toute particulière à ne pas trop s'approcher du minotaure qui dévorait sans aucune délicatesse le corps d'un soldat. Ce dernier ne devait même pas avoir la vingtaine, jeune bougre sortit de sa ferme trop tôt, il allait bientôt disparaître des souvenirs comme de nombreux hommes avant lui et de nombreux hommes après lui. La civilisation n'était finalement en rien différente de la vie d'une harde, leurs individus, s'ils ne prenaient pas garde, se retrouveront banni de l'histoire sans même s'en être rendu compte... C'était totalement impensable pour le chef de Harde et pour éviter que cela n'arrive, il allait devoir parcourir les sentiers des bêtes à la recherche de « errants » à recruter en masse. Le mieux étant une harde de ungor, sans chef, car elle rejoindrait sans mal un chef gor et cela lui éviterait un duel sans doute sanglant... Lirre avala un morceau deltoïde tout en réfléchissant au chemin qu'il allait prendre.
[*]Tihre Lirre, Voie du Guerrier Homme-Bête
Profil: For 10 | End 10 | Hab 8 (6*) | Cha 6 (8*) | Int 6 | Ini 8 | Att 11 (9*) | Par 11 (9*) | Tir 8 | Foi | Mag | NA 1 | PV 65/65
Lien Fiche personnage
Equipement:
Fléau d'armes: 18+1d8 dégâts 5 parade (Percutante et Épuisante)
Bouclier du maraudeur: 13 parade
Haubert: (Torse, bras et tête) 11 /// (-2 HAB, ATT et PAR)*

Armure:
Tête: 14 (naturelle+haubert)
Torse et bras : 14 (naturelle et Haubert)
Jambes : 3 (naturelle)


Compétence:
Survie en milieu hostile: 1+ au test en milieu hostile
Autorité : +1 en CHA*
Résistance accrue: +1 pour les tests en END
Coups Puissants: +1d3 dégât
Éloquence: +1 en CHA*
Parade: double la valeur de Parade des armes et boucliers
Connaissance Tactique

Mutation et recommence chaotique :
Corps de métal (or) : 3 d'armure naturelle sur tout le corps
Puissance divine: Relance de tous les tests de cha
Effectif et Profil des troupes de la harde:
Effectif:
32 Brutes Ungor
28 Pisteurs Ungor

Profil:
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Arzhogh
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Arzhogh »

Arzhogh savait parfaitement la posture à adopter avec le sanglier d'or. Lui montrer son dévouement et sa loyauté ... autant qu'un Homme-Bête pouvait connaître ces principes.

Ce qui n'était visiblement pas forcément le cas du minotaure qui venait de rejoindre la Harde. Arzhogh avait ressenti un espèce de flottement lorsque ce dernier arriva et toisa le chef de la Harde, comme s'il hésitait à l'attaquer à le menacer. Les Hérauts eux-mêmes avaient ressentis cette étrange sensation et avaient grogné et la soumission du taureau gigantesque ne suffit pas à le rassurer.

Visiblement, il faudrait garder à l'oeil ce membre de la Harde.

Quant au chaman ... bien qu'il s'agissait d'un Bray, d'un simple sac de chair à taper habituellement, il n'aimait pas se retrouver à ses côtés, il sentait une puissance malsaine provenant de ce dernier. Peut-être était il un véritable serviteur des Véritables Dieux. Lorsqu'il commença à parler et récita ce que les dieux pensaient des membres de la Harde, il ne put s'empêcher de montrer les dents.

Mais étrangement, ses Emissaires s'approchèrent du chaman lorsque ce dernier récita ce que les dieux pensaient de l'Elu de leur Père, Tournant autour de lui, faisant passer leur poil poisseux de pus au niveau de ses pattes, comme s'ils reconnaissaient la voix de Père.

C'était la première fois qu'Arzhogh vit une chose pareille et cela lui semblait suffisant pour reconnaître le pouvoir qu'il avait devant lui. Les Emissaires eux-mêmes le sentait.

Durant ces quelques instants, le sanglier indiqua que le repas était servi, un festin en l'honneur de Kaot-Let constitué par ce champ de bataille et ces corps.

Se dirigeant vers les cadavres, il remarqua un humain encore vivant, dont les entrailles sortaient légèrement du ventre entaillé. Le ciel qu'il regardait, ses yeux embués de larmes, fut bientôt caché par une tête hideuse de cerf couverte de sang et de pus et de trois chiens aussi hideux que leur Maître.
"Un sacrifice parfait pour le Père et ses Emissaires" furent les derniers mots qu'il entendit avant de se faire arracher le visage par les chiens lâchés.
Arzhogh, Voie du Bourreau

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Orvasht
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Orvasht »

Ce fut un véritable festin pour Orvasht, se réservant une grande quantité de cadavre et donc de viande, en dépit des autre membres de la harde. Ce qui ne plus guère a la plupart des ungors qui pestait envers ce gros lourdeau qui leur volait leur part, mais ils savaient qu'ils n'avais pas intérêt à menacer ou approcher leminotaure, sa taille et sa force impressionnante aurait tôt fait d'avoir eu raison d'eux, les frêles homme-bête se contéterent donc de ce qu'ils avaient à leur portée.

De son côté le monstre dévora des cadavre, homme-bête ou humain peu importe, avec une faim qui semblait sans limite en empilant les crânes des vaincu. Orvasht les recouvrait de sang en écrasant d'autre machabées. Le résultat fut une pile de crânes, parfoit encore attaché a leur colonne vertébrale, recouvert de sang.

Bien que d'aspect plus que primitif, nul doute que la création du minotaure était un autel dédié à sa sombre divinité Khorne. Contemplant l'autel le minotaure hurla.

"ORVASHT FORT ! ORVASHT AVOIR BEAUCOUP TUÉ AUJOURD'HUI ! HUMAINS FAIBLES CONTRE ORVASHT !"

Une fois cela accompli le minotaure repris sa hache, frappant avec sur le sol, preuve de son impatience à de nouveau causer la mort et la destruction. Orvasht finit par se défouler en massacrant un cadavre sur lequel allais se jeter un ungor affamé qui prit ses jambes à son cou aussi vite que ses jambes le lui permettait. L'effusion de sang suffit à calmer un peu les pulsions destructice de la bête alors que la cible de sa fureur n'était plus qu'un amas de chair méconnaissable.

"ORVASHT VEUX BOUGER ! ORVASHT VEUX COMBAT !"
Orvasht voie du champion minotaure

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ORVASHT FORT !

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Karphaos
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Karphaos »

Karphaos ne s’était pas tout de suite rendu compte que les voix qui lui parlait avaient récité leurs pensées à haute voix, ils avaient utilisé la voix du chaman pour s’adresser à leurs enfants. C’était une chose inhabituelle, leurs phrases décousu et souvent dépourvu de logique étaient normalement réservées à la Voix de l’Universel, seul lui avait droit à l’honneur de les entendre et de transmettre leur volontés aux être inférieur, le fait qu’ils cherchent à s’adresser directement à ses trois créatures était une preuve que ses derniers étaient destiné à faire de grande chose au nom des dieux, mais les laisser parler à haute voix pourrait s’avérer dangereux, car la volonté de la ruine était souvent déplaisante, terrifiante, insultante, voir humiliante pour les mortel et bien peu arriveraient à supporteraient ses mots, entendre les murmures des dieux pourrait déclencher le désespoir, la rage, voir la folie chez ses congénères limité que son les hommes-bête. Le chaman devra se montrer prudent à l’avenir et apprendre à contenir les voix s’il voulait continuer à vivre et à prêcher la volonté du chaos.

Alors que les dieux parlaient à travers le chaman, les trois chiens du cerf argenté vinrent auprès du chaman pour se frotter à lui, le renifler et pour réclamer son attention, ils agissaient comme s’ils étaient en présence de leur créateur, mais le plus curieux fut la réaction du Bray. Karphaos fut submergé par un sentiment d’amour paternel à l’approche des trois animaux, un sentiment qui lui était totalement étranger et qui prit tellement d’ampleur qu'il perdit, un court moment, le contrôle de son propre corps. Il tendit sa main vers le plus grand et le plus fort des émissaires, mais ce n’était pas son membre qu’il vit se poser sur la tête du loup, sa patte couverte d’une fourrure tacheté avait été remplacé par une grosse main boursouflé recouverte de pustule, de furoncle et de croûtes infecté, le chaman pouvait sentir les vers parcourir et ronger l’intérieur son membre infecté et les maladies qui provoqua une montée de fièvre subite chez lui, puis la vision se dissipa quand la Voix de l’Universel repris ses esprits et retira sa main, à nouveau redevenu normal, de la tête du loup.

Le sanglier d’or venait de finir son discours et le festin commença, les ungors se dispersèrent et se jetèrent sur les cadavres encore chauds, tel des charognards avides de viande fraîche, le chaman traîna son captif jusqu’à l’endroit ou le combat fut le plus violent et en chassa les demi-humains qui allèrent dévorer leur prise un peu plus loin, Karphaos avait encore un travail à faire avant de pouvoir festoyer et la présence de cette vermine allait le déranger dans sa tâche. Il commença par rassembler quelques lances qui traînaient ici et là et il les attacha les uns aux autres avec des lanières en cuir qu’il récupéra sur les armures des humains morts pour fabriquer une croix à quatre branches, il y déposa son prisonnier, toujours inconscient, et attacha ses poignets et ses chevilles à chacune des branches, puis il découpa les attaches du plastron et les vêtements de l’humain pour qu’il soit complètement nu avant de le réveiller en lui urinant sur le visage. Le soldat ne semblait pas comprendre ce qui était en train de lui arriver, il regarda autour de lui et la terreur se dessina rapidement sur son visage quand il vit les hommes-bêtes en train de festoyer avec les restes de ses anciens camarades et quand ses yeux se posèrent sur le Bray qui le fixait avec un regard de dégoût, la terreur se changea en désespoir et en souffrance quand le chaman commença à graver les symboles des différents dieux de la ruine dans sa chair en utilisa une pointe d’une flèche qu’il avait trouvé. L’humain hurla, pleura et supplia, il continua à la faire bien après que le chaman ait terminé son office et il ne s’arrêta de la faire que lorsqu’il ne lui fut plus possible de supporter la douleur et qu’il rendit son dernier soupir, tard dans la nuit.


------------------------------------------------------------------


Le soleil était en train de se lever, ses faibles rayons venaient frapper le campement des hommes-bêtes qui commençait à s’agiter, cela fait plusieurs heures que le chaman était réveillé et qu’il priait les puissances de la ruine chacune leur tour, les louant dans leur langue impie et en leur demandant de les bénir, lui et sa nouvelle harde, en cette journée incertaine. Il entendit un bruit dans son dos, quelqu’un venait de pénétrer dans sa tante et attendait en silence que le chaman termine ses incantations. C’était l’un des ungors, l’une des vermines bonnes à rien de la harde, qui avait osé entrer sans permission, la créature avait au moins eu la présence d’esprit de ne pas l’interrompre et de ne parler que lorsque le chaman avait fini et c’était redressé pour lui faire face, c’est pour cette seul raison que la Voix de l’Universel laissa le demi-humain expliquer la raison de sa présence avant de le châtier.

Grand chaman, l'chef te d'mande. Y veut connaître la volonté des dieux. Dit la pitoyable créature qui garda la tête basse et les yeux fixés vers le sol, s’attendant à subir une sévère punition pour être entré dans les appartements privés du Bray sans autorisation.

Karphaos resta silencieux un moment, observant l’esclave qu’il avait devant lui et savourant discrètement la peur et le doute qui grandissait en elle à mesure que les secondes passaient, puis il s’avança vers elle et se contenta de parler.


Alors ? Qu’est-ce que tu attends pour me mener à lui ? Tu veux que je te fouette ? Tu auras cet honneur, après que j’ai vu le doré. Plus tu me fais attendre, plus tu souffriras !

L’ungors sursauta à ses mots et s’empressa de guider le chaman jusqu’à Tirre. Le sanglier d’or attendait dans sa tante, assis sur une vieille souche et dévorant un bras humain, le grand cerf était présent également, assis à côté de son maître, entouré par ses chiens qui étaient en train de dormir d’un œil, le minotaure aussi était là, mais sa grande taille faisait qu’il ne pouvait les rejoindre à l’intérieur et il ne pouvait qu’observer la scène par l’ouverture, bloquant la vue aux ungors qui s’étaient rassemblé autour de lui, mais en gardant une distance suffisante pour être sûr de ne pas finir écraser par l’un des coups de poings que la colossal bête donnait nerveusement dans toutes les directions.

Alors ? Tu veux savoir ce que les dieux nous réservent, grand chef ?
Karphaos, Mystique
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Tihre Lirre
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Tihre Lirre »

La harde avançait dans les bois sombres de l'Empire, empruntant les terribles chemins des bêtes. Ces lieux si nauséabond que nul humain n'osait s'y aventurer de peur d'y être happé à jamais. Pour les hommes-bêtes, créatures et serviteurs de la ruine, il s'agissait d'un moyen de transport sûr et vitale à la survie de leur race. Sans lui et quoi qu'en dise les grands chefs de hardes, les humains auraient réussi à isolés les tribus et les clans, les massacrants tandis qu'ils étaient faibles et dispersés. Mais le manque de contrôle des forêts ne laissaient pas la moindre chance aux armées impériales. Elles arrivaient toujours trop tard, trop bruyantes ou trop dispersées. Les hardes n'avaient qu'à s'enfuir si elle n'était pas en mesure de les vaincre ou à leur tendre une embuscade si elles pensait pouvoir gagner. Il y avait bien sûr des défaites, nombreuses et souvent fatale aux chefs de guerre trop gourmand. Mais les serviteurs du chaos étaient partout et une défaite ne voulait rien dire, car l'objectif n'était pas l'occupation du terrain... juste son pillage.

Les Hommes avaient construit de nombreuses forteresses, des forts et autres camps pour quadriller le monde. Mais finalement, il y avait toujours des villages isolés, seulement protégé par des palissades. Une défense suffisante pour repousser les bêtes les plus communes et les hardes de petites tailles. Toutefois, il ne s'agissait jamais que d'une protection à double tranchant... car les humains se sentaient en sécurité, ils oubliaient petit à petit la peur qui leur rongeait le ventre la nuit de grand vent. Ils finissaient par se croire maître des lieux, conquérant des bois alentours... Les jeunes garçons se baladaient alors seul avec leur future épouse, cherchant un endroit isolé pour vivre leur amour et étouffé les cris de la douce tandis qu'une nouvelle génération était engendrée... Une erreur, une erreur fatale... Car les bois n'étaient jamais sûr et même après avoir vaincu toutes les bêtes qui y vivaient, si l'on n'y prenait pas garde, de nouvelles créatures reprenait les anciens terrains de chasse laissés à l'abandon.

La jeune femme dont Tihre dégustait le bras devait être d'une beauté étouffante vu l’excitation du jeune adulte qui la troussait quand l'homme porc lui avait fendu le crâne à l'aide de son fléau d'arme. Il avait hurlé de terreur, mais le pantalon aux chevilles n'était pas un équipement les plus approprié pour se battre... Son petit coin d'amour avait été bien choisi et nul n'entendit ses cris d'agonie quand le cerf lui déchira les entrailles comme il aimait tant le faire. Lirre n'avait pas regardé, il n'en avait que faire des vénérations faite au grand père malade. Il préférait se contenter de manger les seins dodus de la dame avant d'emporté son corps coupé en morceaux au camp.

Une fois rentré dans sa tente sommairement montée et récupérée sur le paquetage des troupes impériales tuées il y a cela quelques temps, il fit mandé le chaman. Cela faisait un moment que la harde rôdait sans but dans la région, chassant plus des bêtes que des hommes... Renforçant ses effectifs durement touché par la bataille précédente. Il y avait à nouveau une soixantaine de ungor sous ses ordres. Frêles et faible, il ne s'agissait là encore que d'une force de combat pitoyable, le cochon doré le savait très bien. Trop fragile pour combattre une vraie armée, mais un village, ça , c'était possible ! Les miliciens de l'empire n'étaient que des paysans sommairement armé et formés. Ils n'étaient bon qu'à défendre leurs terres et ils n'étaient souvent pas bien encadré. Face à une attaque surprise, ils ne formaient pas une résistance très longue... Juste de quoi permettre aux villageois de rejoindre leurs abris cachés ou la fortification du village. L'homme-bête y était habitué, car les humains fonctionnaient souvent comme ça et comme une règle tacite entre les deux peuples, les sabots fendus ne s'attaquaient que rarement à ce genre de structure... Après tout, si on éliminait tout le bétail, ils ne se repeuplaient et les créatures de la ruine devront alors se nourrir que de bêtes bien moins goûteuses !

Le chaman rentra et Tirre parla, sa bouche encore pleine de nourriture :

-Il y a un village non-loin d'ici. Les gens y semblent naïf et prêt à la cueillette. Il montra le bras à moitié dévoré pour appuyer ses dires. Je voudrais savoir si les dieux t'ont parlé... Si Kaot-let appréciera le festin si je lui offre se village !
[*]Tihre Lirre, Voie du Guerrier Homme-Bête
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Equipement:
Fléau d'armes: 18+1d8 dégâts 5 parade (Percutante et Épuisante)
Bouclier du maraudeur: 13 parade
Haubert: (Torse, bras et tête) 11 /// (-2 HAB, ATT et PAR)*

Armure:
Tête: 14 (naturelle+haubert)
Torse et bras : 14 (naturelle et Haubert)
Jambes : 3 (naturelle)


Compétence:
Survie en milieu hostile: 1+ au test en milieu hostile
Autorité : +1 en CHA*
Résistance accrue: +1 pour les tests en END
Coups Puissants: +1d3 dégât
Éloquence: +1 en CHA*
Parade: double la valeur de Parade des armes et boucliers
Connaissance Tactique

Mutation et recommence chaotique :
Corps de métal (or) : 3 d'armure naturelle sur tout le corps
Puissance divine: Relance de tous les tests de cha
Effectif et Profil des troupes de la harde:
Effectif:
32 Brutes Ungor
28 Pisteurs Ungor

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Karphaos
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Karphaos »

Les derniers mots du sanglier doré firent lâcher un soupir bruyant et involontaire au chaman qui avait du mal à cacher l’agacement qui le gagnait à chaque fois qu’il entendait un ignorant parler de son dieu. Il lui faudrait beaucoup de temps et de patience avant d’arriver à faire comprendre aux têtes creuses qui composent cette harde que vénérer un seul aspect de la ruine n’avait aucun sens. L’heure des sermons n’était pas encore venue, Karphaos allait devoir faire ses preuves s’il voulait gagner la confiance et l’oreille de Tirre et de ses subalternes.

Le chaman s’agenouilla sans dire un mot, il déposa son sac devant lui et il en sortit tout le nécessaire pour accomplir le rituel à venir. Il commença par déposer un imposant grimoire à la couverture en bois recouverte de cuir gravé du symbole du chaos universel et de plusieurs mots écrits en démoniques, le Bray ouvrit le volume et il tourna les pages en peau humaine, dévoilant aux yeux curieux des runes impies, des schémas complexes, des croquis et des notes écrites sans soins dans la langue des démons, jusqu’à en trouver une vierge. Karphaos poursuivit sous le regard attentif de Tirre, d’Arzhogh et d'Orvasht en déposant à côté du livre une grosse boîte en boîte peint avec du sang et maintenu fermé avec des cordelettes en tendons, le chaman défie les nœuds et il ouvrit la boîte, révélant des fioles, des pigments, une plume de harpie taillée et un encrier contenant un liquide rouge et épais. Enfin, le Bray jeta son sac derrière lui après avoir récupéré une grosse bourse en cuir enveloppé dans un grand carré de tissus noir, il déplia le bout d’étoffe et l’étala devant lui avant d’ouvrir le petit sac qu’il déposa soigneusement sur le sol.

Tu es sûr de le vouloir, grand chef ? La volonté des dieux est une énigme et les réponses ne sont pas toujours agréable !

Tirre sembla réfléchir un cours moment et hésiter, mais il retrouva bien vite l'air déterminé et arrogant qu'il avait coutume d’afficher et il fit signe au chaman de continuer.

Karphaos ferma les yeux et il se mit à psalmodier dans la langue des démons. Rapidement, sa voix rauque se vit fit de plus en plus clair et chantant alors qu’il parlait avec plus de hâte. Avec un geste lent et précis, il plongea ses doigts dans la bourse pour en sortir trois osselets qu'il jeta sur le carré noir, il poursuivi en les prenants un par un pour les ranger en ligne tout en gardant les yeux clos et en continuant de répéter la même série de mots, il répéta les mêmes gestes à trois reprises et le feu qui éclairé et réchauffé la tente du champion de Kaot-let semblait faiblir à chaque fois que la Voix de l’Universel lançait les osselets, comme si l’obscurité elle-même cherchait à faire mourir son ennemi naturel, mais le phénomène cessa lorsque le chaman arrêta d’incanter et que ses yeux s’ouvrirent pour contempler les quatre lignes de runes que les dieux lui avait fait piocher.
La première ligne était composée de la rune du sang bouillant, de la soif folle de combattre, de la rage infinie, de Khorne, suivi de celle de la nature, de l’union, de la paix, et celle du changement, de l’évolution, du mouvement, celle de Tzeench. Cette première suite de symbole impie rendit perplexe le Bray. Le message semblait clair, mais son contenu était tout bonnement impossible, jamais le Seigneur du sang et de la guerre ferait la paix avec le duc de la magie et des complots, c’est comme voir un pestigor sauter dans un lac pour se laver, ou que de voir un khorngor négocier et faire preuve de politesse, c’est tout bonnement impossible ! Karphaos réfléchit durant un long moment dans une immobilité quasiment total, seul ses ailes bougeaient au rythme de sa réflexion, tremblant quand leur propriétaire essayait de trouver une interprétation cachée, s’ouvrant quand il lui semblait trouver une réponse plus vraisemblable et se refermant brutalement quand il se rendait compte que la solution qu’il avait trouvée n’avait pas plus de sens. L’attente fut longue pour les témoins, la frustration se faisait sentir par les grognements et les chuchotements des ungors et par les grattements de sabot du minotaure, se fut ce dernier qui sortit le chaman de ses pensées en entrent son museau dans la structure en toile et en bois pour venir souffler dans le dos du mystique qui sursauta. Reprenant conscience que toute la harde attendait après lui, il s’empressa de prendre sa plume qu’il trempa dans l’encre carmin pour retranscrire les runes de la première ligne, ainsi que quelques notes en démonique sur les interprétations possibles.
Il continua en regardant la deuxième ligne qui le rendit à nouveau songeur. Elle était composée de la rune qui représente Morrslieb ou l’œil du chaos, suivi du symbole de la femme, des plaisirs de la chair, du viol et de la soumission des femelles, lui-même suivi de l’aigle représentant aussi bien la gloire, le pouvoir et la liberté d’en user, que l’animal en question. Que cela pouvait-il dire ? Les dieux auraient vu une femme et un aigle ? Une femme coucher avec un aigle ? Une femme-aigle ? Une harpie ? L’universel aurait vu une harpie ? Le chaman était à nouveau perdu dans ses pensées, mais son égarement ne dura pas et il s’empressa de recopier la ligne et les résultats possibles dans son grimoire.
La troisième ligne de fut guère plus aisé à comprendre. Le symbole de la civilisation et des faux dieux était suivi par celui des Peaux-Verte, de la Waaaagh, puis par celui qui incarne l’amour, l’attachement, le plaisir simple. L’exaspération grandissait dans le cœur de Karphaos, jamais il n’avait eu de séance de divination aussi compliqué. Une idée germa dans son esprit : est-ce que les dieux ont perdu leur pouvoir dans la région ? Cette perspective lui provoqua des frissons, il savait que les dieux, malgré leur toute-puissance, ne pouvaient être partout à la fois et que les prières que les humains adressaient à leurs divinités pouvaient troubler leur vision et leur influence. Cela expliquait pourquoi les messages des osselets étaient aussi brouillons et incohérents, mais son expérience lui avait appris que la divination donnait toujours des résultats et qu’elle révélait toujours un fragment de la volonté divine, même dans les énigmes les plus retorses et les messages les plus incompréhensible.
Le chaman entrepris de lire la dernière ligne qui était composée de la rune du soleil, de celle de Mannslieb et celle qui représente la collision, l’affrontement, le fait de vaincre son ennemi et de le dévorer. Le message était encore une énigme que Karphaos pris à peine le temps d’interpréter, terrassé par une fatigue soudaine qui provoqua la perte de sa concentration.


Karphaos était toujours agenouillé devant les douze osselets à méditer sur le message qu’ils souhaitaient transmettre aux enfants de la ruine et à les noter dans son recueil. Après un long moment de réflexion, la bête ailée rangea ses affaires avec grand soin dans son sac, il ne garda que le livre dans les mains, toujours ouvert à la même page. Il se redressa péniblement, son torse dégarni de poil était recouvert de sueur et la fourrure de son visage semblait plus humide et grasse que d’habitude. La divination était un exercice difficile qui nécessite beaucoup de concentration et provoquait toujours un épuisement passager chez les devins. Cette fatigue était visible sur le visage et dans la gestuelle du Bray qui s’appuyait de tout son poids sur son bâton de chaman.

Les dieux ont parlé ! Dit-il d’une voix forte. Ils m’ont révélé que de grands changements approchent ! Le guerrier d’airain et le maître des complots ont joint leurs pouvoirs pour nous bénir en ce jour ! Leurs innombrables yeux sont braqués sur nous, veillant sur leurs enfants comme le ferait une harpie avec ses œufs ! Lorsque nous marcherons pour ce village, eux marcheront sur les faux dieux vénérés par les sans-cornes et la vermine verte pour les écraser et les unir dans la mort ! Et alors, Mannslieb et le soleil s’entrechoquerons et l’un dévorera l’autre !

Les mots que le chaman avait prononcés n’étaient pas exactement se que les osselets avaient dit. Ce dernier avait radicalement modifié leurs dires pour en faire quelque chose de plus imagé, de plus « prophétique ». Il était clair pour le Bray que toute la harde aurait rit de lui s’il avait retransmis exactement ce qu’il avait vu et il ne pouvait pas se le permettre, pas s’il voulait gagner de l’influence auprès de ses semblables.

Le discours du chaman fut accueilli par un silence pesant. Il était clair que personne n’avait compris ses paroles et tous attendaient la réaction de leur chef.
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Tihre Lirre
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Re: [RP libre] Tihre Lirre et ses investissements

Message par Tihre Lirre »

-Un grand changement tu dis ? Déclara Tihre l'air pensif. Il n'avait pour ainsi dire pas compris le reste des paroles du chaman... trop chamanique à son goût de toute manière. Mais s'il lui disait qu'un truc allait se faire dévoré et que ce n'était pas lui, alors cela devait dire que c'était un bon présage... Non ? L'homme-bête racla le sol de ses sabots fendus, soufflant de la fumée de son groin doré. Et bien... à la guerre ! AU MASSACRE !!! Les villageois sont faibles ! Kaot-let nous bénira d'un festin de roi !

Il sortit alors de la tente, monta sur le plus haut des rochers qui se trouvait là et regarda sa harde se rassembler autour de lui. Oooooh qu'il aimait ça d'être chef ! Une soixantaine de ungor se trouvait là, des créatures répugnantes, sales et indisciplinées. Des bêtes tout juste bonne à mourir contre de la vermine sans-cornes... Mais c'était ses vermines à lui ! Il était un chef de guerre et il les envoyait personnellement massacrer en son nom à lui ! C'était lui et lui seul ! Son dieu ne pouvait voir que lui ! Lui ! Lui ! Il exultait de plaisir, frappant de son fléau d'arme une souche d'arbre qui explosa sous l'impacte. Il s'agissait là d'une souche bien pourrie, le porc l'avait bien remarqué avant, mais l’important était de faire son petit effet ! Paraître fort ! Il était le chef !

Il hurla à plein poumon, levant ses bras vers le ciel à l'aube d'un jour sanglant et frappant du pied sur la roche :

-NOTRE CHAMAN A PARLÉ ! En disant cela, il se dédouanait de toute responsabilité en cas d'échec. LES DIEUX SONT AVEC NOUS ! LE CARNAGE EST À NOUS ! AUJOURD'HUI NOUS ALLONS MARCHER SUR CE VILLAGE ET NOUS ALLONS TOUT TUER!!!!

Il pouvait déjà entendre les cris des ses guerriers, galvanisé par tant de rage et par l'appel du sang qui en découlait. Le massacre, il n'y avait que cela de vrai ! Le village humain était faible, minable, mal défendu et trop sûr de lui ! Que pouvait-il mal arrivé ? Rien... rien ! Sautant de son rocher pour atterrir sur la terre meuble d'une forêt devenue trop docile avec le temps. Les hommes... ils dénaturaient le Chaos, apportant de l'ordre où il ne devrait y avoir que la ruine ! Un bois se devait d'être sauvage, d'abriter des bêtes plus mortelles les unes des autres ! Sans quoi, ces habitants se ramollissaient et quand venait le danger... ils se faisaient taillés en pièces ! Et c'est exactement ce qu'il allait arriver aux misérables sans-cornes qui avaient osé souillé de leur présence ces lieux !

Kaot-let serait fier de lui, car il allait mener ses hommes d'une main de fer et se garder la plus bonne part du butin ! La femme qu'il avait mangé un peu plus tôt lui avait ouvert l'appétit, bien grasse et tendre, le genre de femmes qui n'avaient pas trop travaillé de sa vie... Le genre d'indice qu'un village est bien assez mûr, comme une pomme restée trop longtemps sur l'arbre. Il se léchait les babines, goûtant encore une fois la saveur exquise d'un sang frais coulant dans sa gorge. La texture si tendre d'une poitrine arrachée dans les cris de douleur d'une proie à sa merci. Il devait y en avoir tellement là-bas ! Tellement de... Il frappa un arbre tant l'impatience grondait dans son ventre :

-Arzhogh, comme la dernière fois, t'prend les pisteurs avec toi et tu avances en premier pour éliminer les guetteurs ennemis ! Je te suis avec les brutes... Il se tourna vers Orvasht. Quand je te le dirais, t'pourra tout fracasser ! Démolis l'palissade et après tu massacres ! Capiches ? L'mur en bois, tu m'l'exploses à mon signal! Finissant par regarder son chaman, il lui dit simplement : Toi, fait usage de ta magie si tu le souhaites, les dieux seuls sont tes guides...

Tihre avait longuement réfléchi à une stratégie pour attaquer le village, mais finalement, une seule lui était restée en tête : l'attaque éclair. Les paroles des dieux étaient claires, ils allaient dévorer... De plus, l'homme-porc savait parfaitement que le minotaure ne saurait pas se tenir une fois l'odeur du sang dans les narines, une stratégie plus complexe ne serait qu'une perte de temps et d'énergie rapidement balayée par une charge au mauvais moment d'un colosse de trop de mètres de haut pour se mettre entre lui et sa cible. Ainsi, une fois ses instructions transmises, il se mit en route avec sa troupe, le cerf partant en éclaireur avec les pisteurs.
[*]Tihre Lirre, Voie du Guerrier Homme-Bête
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Fléau d'armes: 18+1d8 dégâts 5 parade (Percutante et Épuisante)
Bouclier du maraudeur: 13 parade
Haubert: (Torse, bras et tête) 11 /// (-2 HAB, ATT et PAR)*

Armure:
Tête: 14 (naturelle+haubert)
Torse et bras : 14 (naturelle et Haubert)
Jambes : 3 (naturelle)


Compétence:
Survie en milieu hostile: 1+ au test en milieu hostile
Autorité : +1 en CHA*
Résistance accrue: +1 pour les tests en END
Coups Puissants: +1d3 dégât
Éloquence: +1 en CHA*
Parade: double la valeur de Parade des armes et boucliers
Connaissance Tactique

Mutation et recommence chaotique :
Corps de métal (or) : 3 d'armure naturelle sur tout le corps
Puissance divine: Relance de tous les tests de cha
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Effectif:
32 Brutes Ungor
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