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Ce fut donc Natalia, qui traîna la jeune paysanne comme elle le put en suivant tant bien que mal le jeune initié qui ouvrait la marche dans la rue déserté menant jusqu'au temple. Odyss était apparemment trop préoccupé par ses découvertes pour avoir remarqué que Éléonore ne tenait plus debout, chemins faisant, le vent se levait comme pour annoncer une nuit lugubre, d'ailleurs la pluie ne tarderait pas à suivre, se mettre à l'abri des intempéries pour la nuit, était en soit une très bonne idée. Le temple Sigmarite était tout indiqué.
Comme peu avant le temple était vide, la nuit était déjà tombée depuis un moment et c'est dans l'obscurité presque totale que Nathalia déposa son fardeau à même le sol. Éléonore à bout de force était toujours plongée dans un profond sommeil, surement dut aux efforts des derniers jours passés en compagnie de l'initié Sigmarite.
Après avoir installé plus confortablement la jeune paysanne endormie, les deux compagnons se mirent à farfouiller à tâtons dans le temple à la recherche d'éventuelles choses utiles, mais ceci était peine perdue dans l'obscurité des lieux, la loge abandonnée à l'arrière gauche de l'autel du temple était complètement vide, la réserve à droite de l'autel n'était pas mieux garnie, il y avait une petite fenêtre et une petite porte de service donnant sur l'extérieur, celle-ci était verrouillée de l'intérieur, la soirée était déjà bien entamée et au dehors la pluie tombait et le vent s'acharnait sur la vieille bâtisse.
Après quelques minutes de recherches infructueuses Nathalia revint s'asseoir près de la jeune paysanne, l'orage éclairait sporadiquement la nef du temple au travers des vitraux surplombant l'autel.
jets cachées
Au petit matin alors qu'Odyss commençait à somnoler sur son banc, un bruit familier le ramena hors de ses songes. Trois coups causés par un objet contondant frappèrent la porte rehaussée de métal de l'édifice Sigmarite.
- wouhou ! qui est là ?... silence...
- Ouvre cette putain de porte, je sais que tu est là le cureton ! Vous pouvez souffler, fermer les yeux et même chialer. Putain, vous allez tous chialer, cette fois il va falloir venir avec tonton mes ptits cochons !