[Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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[MJ] Neferata

Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par [MJ] Neferata »

Le Comte écouta attentivement la Baronne sans vraiment réagir même à ce qui aurait pu le faire sortir de ses gonds. Un vampire reste un être sensible comme peut le témoigner la belle Lucretia. Il se contenta même d'un petit sourire amusé tout en écoutant l'histoire de cette femme qu'il voulait charger d'une mission. Il était en effet normal de se demander du pourquoi d'une telle question. N'était-il plus sur de vouloir recruter la Lahmiane ? Il ne semblait pas troubler pour autant, au contraire il était bien plus à l'aise qu'au début, peut-être se sentait il chez lui ?
-Meneuse, manipulatrice, séduisante… discrète… vous êtes parfaite.
Il se redressa soudainement avant de reprendre.
-Je dois bien admettre que mes frères de Sylvanie ne sont pas très subtils quand il s'agit de faire des alliances ou simplement dans les relations entre lignés… et même inter ligné. Il faut dire que cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas eu un chef digne de ce nom.
En termina sa phrase, le Vampire sera le poing avec force ce qui le parcourue de tremblement léger avant de se relâcher. Il croisa les jambes vers le côté droit tout en gardant un moment silencieux, observant simplement la Baronne, mais cette fois, juste le visage.
-En même temps… je n'ai pas souvenir que trahir son seigneur au moment où la Sylvanie allait régner sur l'Empire… ait été une bonne idée pour eu… Quel dommage que ce grand seigneur soit très rancunier.
Il se tendit de nouveau, mais pas à l'encontre de la baronne. Petit à petit, il reprit une stature moins reposée, plus sérieuse, plus formel. Il y avait là quelque chose de changer… ce n'était plus une colère muette comme à son arrivé, ou une aisance détendue lors de la discussion avec Lucretia. Maintenant… c'était une posture de chef, de seigneur, de comte et il semblait être très à l'aise… comme s'il s'agissait simplement de sa place légitime.
-Je comprends très bien votre à priori sur le peu d'information et votre envie de non association. Il s'agit la néanmoins d'une proposition que je maintiens. Vous voulez un meilleur savoir de la nécromancie ? Je peux vous l'offrir… au-delà de vos espérances.
Il marqua une pause, cherchant dans son manteau quelque chose.
-Vous n'aurez pas à craindre mes ennemis… tout simplement car, je suis bien trop dangereux pour eux. Cet idiot de Manfred fonctionne avec des… « Œillères » pour reprendre votre terme. Il ne verra que la plus grosse menace et ne verra pas ce que je prépare à côté. Mais pourquoi ne pas les détruire tout de suite ?
Il sortit alors une montre de gousset, l'ouvrit et la présenta devant Lucretia.
Jet d'Ini sous 17 – 9 (très vieille connaissance)+1 Erudition = résultat 6, réussite.
D'un côté se trouvait bien sur le cadrant d'une montre normal, d'ailleurs, Lucretia put reconnaitre là, une finesse de conception venant de Nuln. Néanmoins, la montre était assez vieille… bien plus qu'un humain ne pourrait espérer la garder, a moins de la transmettre de génération en génération. Mais l'invité de Lucretia n'était pas un humain. Difficile de dater la montre vu l'entretiens quotidien qu'elle semblait avoir continuellement, mais pour une fille de Nuln… elle pouvait dire qu'elle datait d'une autre génération.

C'était l'autre coté qui attira plus l'œil, un simple dessin fait dur un bout de papier et accroché de manière à ce que le portrait soit visible à chaque ouverture. Il représentait une femme, le visage d'une très belle femme d'une beauté égale a Lucretia, mais peut-être logement plus « âgé » et surtout avec un visage un peu plus ferme. Des détails ressortaient cependant…. Quelque détail… plutôt commun sachant que l'invité venait de Sylvanie. Des détails qui semblaient venir de la mémoire de Lucretia, comme si elle avait déjà vu cette femme… ou plutôt entendu parler. Elle se mit à réfléchir, persuadé d'avoir un nom sur le bout de sa langue mais n'arrivant pas à mettre le doigt dessus. Non pas que Lucretia ait besoin de mettre son doigt dans sa bouche pour s'en souvenir mais c'était toujours frustrant de ne pas se souvenir de ce genre de chose. Puis… elle réalisa… elle avait justement prononcé ce nom.

Image

Isabella von Carstein
Le Comte resta silencieux, laissant le temps à Lucretia d'observer le portrait avant de se reculer légèrement, rangeant la montre dans son manteau une nouvelle fois. Il tapota légèrement du doigt le repose bras tout en regardant à côté avant de reporter son regard vers son hôte.
-Dites-moi Baronne…. Aviez-vous devinée ou non ?

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Lorsque Lucretia s’était mise à conter le récit de ses tribulations passées, son vis-à-vis s’était tu, adoptant une attitude plus concentrée qu’il ne l’avait été jusqu’à présent. Moins de mimiques, de soupirs, de regards lointains, comme happé par des évagations d’un autre âge qui revenaient encore le hanter. Il se montra attentif, non sans, toutefois, retenir un léger sourire, ce dont s’aperçut bien la jeune femme. Une certaine confiance semblait l’avoir habité de nouveau, chose qui avait paru étrange au regard de la Lahmiane. Les êtres de la non-vie n’avaient pas pour habitude que de craindre qui que ce fût, en particulier les vampires. Sauf, peut-être, les Stryges. Mais ces monstruosités de la nature ne méritaient de toute manière aucune considération de la part de quelque immortel, si ce n’étaient leurs homologues. Que les chiens restassent avec les chiens. Ce même récit que relatait Lucretia parut également détenir une autre vertu, un effet positif, sur le comte. Celui de bronzer l’image qu’il s’était faite de la baronne, et il l’observa d’un nouvel œil. Sûrement se rendit-il compte des menues bévues qu’il avait commises, songea Lucretia. Oui, elle était bien une meneuse d’hommes, en sus de pouvoir adopter les caractéristiques d’une éminente et dangereuse figure politique, quoique capable de feindre la plus grande ingénuité pour surprendre ses adversaires. Montecristo n’était pas de ceux-là.

Dans tous les cas, elle ne pouvait réfuter ses dires ; effectivement, pour autant qu’elle s’en remembrât, vis-à-vis de ce qu’elle avait vécu, les von Carstein souffraient d’une véritable impéritie en matière matrimoniale, toujours à chercher vous colloquer selon leurs propres désirs, leurs propres ambitions. Elle ne put que réprimer à son tour un mince sourire lorsqu’il émit un petit commentaire à l’attention du meneur actuel de ceux de sa lignée. Il ne semblait pas être un fervent admirateur de Mannfred, et, si fait, mieux valait demeurer prudente à ce sujet. Quand bien même s’agissait-il d’une des plus anciennes histoires vampiriques, Montecristo n’avait point occulté ce que sa lignée avait fomenté alors même qu’ils se trouvaient sur le point de prendre Altdorf.

«Je ne peux que comprendre votre désarroi et votre incompréhension face à cette triste partie de l’Histoire, même s’il ne s’agit pas véritablement de la mienne », commenta poliment Lucretia. Effectivement, si Vlad von Carstein avait pu régner sur l’Empire, toute l’Histoire aurait été des plus différentes. Toutefois, la jeune femme n’était point adepte de l’uchronie, et ne préféra point continuer en ce sens. Le sujet dériva sur un autre point, lequel intéressa fortement la jeune femme.

«La nécromancie… Là, nous parlons, sourit-elle, non sans afficher une légère expression de concupiscence. Voilà bien la seule chose que je ne maîtrise pas encore totalement, et pour cause… Qui sur cette terre peut jouer les rodomonts à ce sujet, se targuant de maîtriser la Dhar sur le bout de ses doigts ? Je gage que mêmes les nécrarques, pour autant grands pratiquants qu’ils incarnent, n’en sont qu’aux prémices de ce qu’elle est capable d’offrir. Oui, voilà bien un prix que je souhaite réclamer. »

Un petit objet lui fut alors présenté, et la Lahmiane ne put que darder un regard curieux sur celui-ci. Une montre apparut dans la main du vampire, une merveille de technologie antique, formidablement bien préservée, quand bien même le plus béotien des hommes pouvait-il deviner qu’elle appartenait à un autre âge. Sa conception, sa forme, sa mécanique, le tic-tac incessant ; tout respirait le millénaire dernier. A elle seule, chez le bon acquéreur, le bon collectionneur, et vous auriez pu vous offrir un beau territoire domanial.

Mais à l’instar de la montre, ce fut à Lucretia de tiquer. Haussant un gracieux et filiforme sourcil, elle se pencha imperceptiblement en avant, mirant le portrait qui se dessinait au dos de l’objet. Une représentation qui n’était pas sans lui remembrer une autre personne, et elle dut creuser dans ses méninges pour la retrouver. Elle douta, douta fortement, d’une façon qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps, et fronça alors son regard, le relevant en direction du comte.

«Oui, j’ai trouvé. Isabella von Carstein. Enfin, c’est tout du moins l’image qui est représentée au dos de votre montre… Cela ne veut pas dire qu’il s’agit précisément de votre femme, car, sans cela… »

Sans cela, voilà qui ne manquerait pas de lui causer un choc. C’était tout bonnement impossible, même si certaines similitudes se révélaient pour ainsi dire dérangeantes. Mais il ne s’agissait tout bonnement que d’un concours de circonstances, une coïncidence surprenante, amusante, peut-être, mais point davantage. L’homme possédait un accent du nord, de ces pays glacés et rudes du Kislev. Il avait caracolé par monts et par vaux, et n’appréciait définitivement pas le meneur actuel de la Sylvanie, qui ne se trouvait pas être autre que Mannfred von Carstein. Et n’avait-il pas été jusqu’à sous-entendre une stupide et lointaine trahison, qui aurait pu être faite… à l’encontre de sa personne ? C’était trop pour être vrai, quand bien même tout concordait. Mais cela ne suffisait pas.

« Vous êtes joueur, à n’en pas douter, en distillant çà et là nombre d’indices laissant à penser que vous incarnez une personne que vous n’êtes nullement. Votre accent, vos voyages, votre inimité pour Mannfred, et, à présent, le portrait d’Isabella von Carstein sur le dos de votre montre. Tout cela est fort troublant, mais, tout de même. Voilà ce que j’en pense. Vous détenez un accent du nord, et, à partir de ce simple postulat, avez cherché à façonner une image tout autour de votre personne. Voyageant beaucoup, développant une animosité certaine pour le dirigeant actuel de la Sylvanie… Jusqu’à trouver cette montre ancienne, je ne sais où, qui pourrait presque vous accorder assez de crédit pour vous faire passer pour un certain Vlad von Carstein. C’est ma foi très osé. Presque drôle, bien que j’éprouve certains doutes quant à la réussite de votre subterfuge auprès des gens de réflexion. Mais s’il le faut… Je pourrai peut-être vous aider dans cette mascarade. »
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Neferata

Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par [MJ] Neferata »

Le Comte tourna alors la tête sur le côté, un peu surpris de cette réponse. La lumière éclairait la bouche de cet homme et bien vite, il était aisé de voir un rictus commun… un sourire tordant sur le côté… le signe de quelqu'un voulant exploser de rire. Il commença par un petit rire, affichant ses dents et révélant par la même occasion deux canines significatives venant d'un vampire. Les yeux brillants du Comte fixèrent la Baronne alors que la lumière s'installait soudainement sous ce capuchon, comme si l'ombre avait décidé de faire place. Mais finalement, le Comte se mit à rire aux éclats, relevant la tête en arrière, face vers le plafond… et faisant tomber son capuchon sur son dos… terminant de révéler l'intégralité de sa chevelure blanche et raide. Cela dura bien une bonne minute avant que le Comte ne se calme tout en gardant la tête vers le « ciel ».
-Mascarade ?
Il gloussa et reprit tout en baissant lentement la tête.
-Baronne ? Je crois qu'on ne s'est pas bien compris, car à vrai dire la seule mascarade ici est simplement le nom selon lequel je me suis présenté à vous.
Il reprit soudainement son calme, se rasseyant confortablement avec sérieux, mais tinté toujours d'un certain amusement.
Image
-Mais je ne suis pas une mascarade.
Le Comte gloussa une dernière fois et tourna sa tête vers la porte où, soudainement, Lynch refit son entré tout en refermant derrière lui. Le chevalier avança et fit un petit signe de tête en croisant le regard de son maître. Le chevalier repositionné à son ancienne place, juste derrière son maître, la baronne eu comme un petit flash… une petite vision. Le Comte n'était certes que dans un fauteuil dans un manoir perdu dans le Talabacland… il avait une certaine prestance à ce croire et faire croire aux autres être sur un Trône. Les von Carstein et le pouvoir… était inséparable, même en exile. Le seigneur et son protecteur… un véritable tableau à mettre dans un château.
Jet d’Ini sous 17 = résultat 1, réussite critique.
Difficile de croire que le fondateur des von Carstein était bien en face d'elle… pourtant c'était le cas et la baronne ne pouvait le nier. Avoir l'égal de Neferata dans une même pièce avait la quelque chose d'intimidant et nul doute qu'il aurait été clairement plus autoritaire dans d'autre circonstance, mais pourtant, le voilà comme un simple visiteur. Il aurait pourtant été facile à croire que cet homme ayant fait défenestrer l'oncle de son épouse la nuit même de son mariage, aurait été plus brutal avec la belle Baronne… clairement moins diplomate… pourtant non. Il l'avait fait preuve de courtoisie… comme un von Carstein.
Image-Était-ce donc si… impossible que ce soit moi ? Il faut croire que j'ai un peu trop marqué le monde... tant mieux alors.
Il croisa les jambes et approcha la tête de la Baronne.
Image-Sachez Baronne, que si je vous ai choisie… c'est avant tout car, votre peuple vous aime… chose que j'ai connu et qui m'a permis d'aller très loin…. Bien plus que mes « héritiers ». Cela pourrait être appelé de la bête nostalgie… mais avec des gens qui vous défende et vous aimes, vous n'aurez aucun mal à trouver les cendres de mon épouse.
Il toussa et reprit.
Image-Je l'aurais bien fait moi-même mais… vous vous doutez bien que je vais devoir éviter tant que je n'aurais pas repris mon comté.
Reprendre le Comté maudit ne devrait au final pas poser de problème dans le sens ou… l'Empire ne s'y mêlera pas. Peut-être était-ce là la logique du plan de Vlad. Vlad combattant Manfred sur son propre terrain, attirant toute l'attention sur lui. Et La Baronne cherchant dans la populace, les restes de la dernière des von Drake. Surement que Lucretia avait raison de couvrir ses arrières en demandant plus d'information… l'échec risquait de lui coûter très chère… mais la réussite lui permettrait de remporter beaucoup.

Néanmoins, mieux valait rester prudent avec le fondateur des von Carstein… impossible de savoir si sa résurrection l'a affaibli… ou au contraire s'il est en pleine forme. Mais après, il était rarement conseillé de manquer de prudence quand son invité vient avec une escorte aussi bien armée. Peut-être cependant que la beauté de Lucretia, si propre au Lamhia arriverait à lui faire baisser sa garde.

Image-Pouvons-nous passez au détail maintenant belle vampire ? Ou avez-vous d'autres questions ?

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Au fur et à mesure que Lucretia palabrait, explicitant le fond de ses pensées et son entrée dans le petit jeu auquel jouait le comte, celui-ci n’eut de cesse que d’étirer ses fines lèvres, et cela jusqu’à éclater de rire. Lui qui avait étrangement semblé mal à l’aise, voilà qu’il avait subitement oublié toute timidité, toute précaution, pour s’esbaudir simplement, au nez et au visage de la Lahmiane, qui n’en prit toutefois pas ombrage. Peut-être, seulement, vint-elle arquer un sourcil interrogateur, curieuse qu’elle était de connaître la raison de cette surprenante hilarité. Un instant de silence se fit dans son discours, pendant que retentissait toujours le rire de Montecristo, dont la capuche, sous les éclats, avait basculé en arrière. Chevelure longue et blanche qui s’associait admirablement bien avec ses canines de porcelaine, ô combien vampiriques.

Lorsque son amusement se tarit, son vis-à-vis observa bien longuement la jeune femme, les vestiges de son sourire demeurant toujours inscrit sur ses traits. Et à lui que de lui expliquer que, de mascarade, il n’y en avait point, si ce n’était le nom sous lequel il s’était fait présenté. Selon lui, si ce n’était ledit nom et cette usurpation d’identité dont avait fait mention la baronne, celle-ci avait tout bon concernant les deux vampires qu’elle avait cités. L’homme se targuait bien d’être Vladimir von Carstein, en chair et en os, devant elle, jaspinant en sa compagnie dans son propre salon.

Lynch revint dans la pièce, sûrement alerté par les éclats de rire de son maître, et se replaça à sa position originelle, non sans avoir salué d’un petit signe de la tête Montecrito. Ce fut à au tour de Lucretia que de reconsidérer son vis-à-vis, avec attention, scrutant son faciès et sa posture.
Oui il, faisait preuve d’une certaine éloquence, et semblait pouvoir régner comme donner des ordres avec facilité. Il émanait quelque chose de son être qu’il était difficile de décrire, de déterminer. Mais n’était-ce pas là l’apanage de tout vampire ? Voilà bien quelque temps que la Lahmiane ne s’était pas confrontée à l’un de ses confrères, et la sensation, diffuse, perfide, pouvait s’être échappée de son esprit. Quoi qu’il en fût, il paraissait toujours autant incroyable et difficile à penser qu’il s’agissait bel et bien de l’un des plus puissants Immortels ayant jamais parcouru cette terre. De prime abord, Lucretia ne pouvait que refuser de croire une telle aberration.

Et pourtant, une petite voix dans ses pensées lui souffla qu’il s’agissait peut-être bien de la vérité. Contre toute attention, alors que cette situation avait tout d’une mascarade, un instinct, qu’elle eut du mal à saisir, lui instilla le goût de la vérité. Et, finalement, qu’elle eût tort ou non de penser ainsi, ne pouvait-elle pas, tout simplement, se prêter au jeu ? Agir comme si le plus grand des von Carstein se trouvait bel et bien devant elle, et occulter tout ce que son bon sens lui distillait ? Une hypothèse, une conjecture comme les autres. Et voilà qui irait bien mieux pour la relation avec celui qui souhaitait lui donner une certaine mission.

« Ma foi, c’est que vous avez marqué le monde et l’Histoire, et celle-ci nous a bien appris que vous étiez mort. Je gage que le Grand Théogoniste du nom de Wilhem III vous dit quelque chose. Une accointance, assurément. Lorsque vous avez été tué, vos cendres auraient été récoltées, et placées en lieu sûr, dans l’endroit le plus sécurisé de l’Empire ; sous le Grand Temple de Sigmar, à Altdorf. Et sans vos restes, il vous aurait été impossible que d’être ressuscité. Alors, tout naturellement, bien d’autres questions se pressent aux portes de mon esprit. Comment est-il possible que vous soyez là, comment a-t-on pu s’infiltrer aussi librement dans les fondations du Grand Temple, et subtiliser les cendres du fléau de l’Empire ? Qui a fait cela, et où est-il à présent ? Car si cette personne a été capable de réaliser une telle épreuve, rien d’autre ne serait en mesure de l’arrêter. »

Le comte lui conta alors l’une des autres nombreuses raisons de ses choix le poussant à venir solliciter l’aider de Lucretia, expliquant à quel point le sentiment d’appartenance et de loyauté qu’elle était parvenue à développer chez ses gens l’intéressait. Du charisme, de l’éloquence, une capacité à mener ses personnes, à imposer des ordres et des décisions qui se révélaient être justes et stratégiques. Autant de points communs qu’elle partageait avec le comte, quand bien même appartenaient-ils à des lignées presque aussi différentes que rivales. Etonnant, et assez amusant, se dit-elle, que les von Carstein l’eussent dépêchée avant les Lahmiane. Vladimir von Carstein plutôt que Neferata. Définitivement très intéressant, et Lucretia se demanda bien quelles pouvaient bien être les raisons poussant la Reine des Intrigues à ne pas réagir. Car la baronne le savait bien ; quand bien même Montecristo avait-il cherché à se faire le plus discret possible que les oisillons de sa majesté du Pinacle d’Argent avaient tout rapporté à cette dernière, et qu’elle était ainsi donc bien au courant de tout ce qui se tramait céans même.

« Vous comptez donc reprendre votre comté, l’entièreté de la Sylvanie ? Je vous comprends. Serait-ce donc là que gésiraient également les cendres de votre femme ? Je n’ai pas d’autres questions, autrement, que celles que je vous ai déjà posées, et c’est avec grande curiosité que je passerai volontiers aux détails de cette opération. »
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[MJ] Neferata

Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par [MJ] Neferata »

Le comte semblait ne pas réagir quand Lucretia émit une nouvelle fois l'idée qu'il n'était peut-être pas le vrai de manière détournée. Invoquant la des détails vrais sur une sécurité maximal d'un temple dans la capital Imperial. Au final, malgré tout cela, il se contenta simplement de pivoter lentement la tête sur le côté et de répondre le plus naturellement du monde.
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Image-Disons que des hommes qui n'ont rien à perdre, déterminé envers leur seigneur et… bénis par la chance et les circonstances des derniers temps, peuvent faire bien plus que les plus grands héros.
Il ouvrit alors les mains comme une invitation et termina, tout en plissant légèrement les yeux et approchant son visage.
Image-Mais si vous doutez de qui je suis vraiment… je vous laisse enquêter jeune vampire, vous pourrez y trouver toutes les réponses qui taraude votre cerveau. C'est à vous de voir ce que vous voulez.
Il se racla la gorge, plus par formalité de changer de sujet, que cause d'une véritable gène dans sa gorge. L'orage à l'extérieur c'était calmé, ne laissant place qu'à une simple petite pluie. Il était possible pour certain vampire de pouvoir déclencher de telles tempêtes grâce à leur pouvoir. Etait-ce donc aussi le cas ici ? Grâce au comte ? Si c'était le cas, il devait surement apprécier se mettre en scène ou rappeler simplement qui il est.
Image-Bien… commençons alors, pour commencer non, les cendres de ma bien aimée ne sont pas en Sylvanie, sinon je me serais chargé de tout cela bien moi-même… surtout que, si ses cendres avaient été dans notre natal, il y a fort a parié qu'elle aurait déjà été ramené parmi nous.
Il marqua une pause pour réfléchir tout en observant sur le côté.
Image-Et surement que c'est elle qu'aurait été venu à votre rencontre.
Il ria doucement, peut être vu l'ironie de la situation de ce couple prêt à vaincre la mort pour se revoir… cela aurait presque pu être une histoire d'amour Imperial ou bretonienne. Mais peut-être que le ravage de l'Empire et des milliers de mort par ce fameux couple y est pour quelque chose sur l'absence de cette belle histoire. Il soupira et reprit.
Image-Je n'ait que peu d'information sur où elle serait…. Mais je me doute que des informations seraient trouvables sur le lieu ou… ou nous sommes partis. Bien sûr il serait idiot de penser que ces informations seront trouvables dans la première bibliothèque venue.
Il se leva et refit face à Lynch qui se recula pour faire place à son maitre, puis le Comte ramena son capuchon sur son crâne et remit quelque plie de son accoutrement en place. Il chuchota alors à l'oreille de son gardien et ce dernier vint se retourner vers la porte pour l'ouvrir et… attendre. Le Comte fit alors face à Lucretia, les mains derrière le dos.
Image-Mais, les compétences de votre lignée seront, bien sûr, suffisante pour cette enquête et cette récupération ? A vous de choisir maintenant jeune Vampire, d'ailleurs ? J'ai ouïe dire que vous avez déjà passé une partie de votre vie dans la capital de l'Empire, vous serez chez vous et cette mission n'en seras alors que plus simple.
Il se retourna simplement pour se diriger vers la sortie du salon sans vraiment indiquer quoi que ce soit d'autre sur ses intentions même si elles étaient aisément devinables. Le temps devait manquer à ce vampire qui avait beaucoup à faire.
Image-Je serais bien resté avec vous plus longtemps en votre compagnie mais, j'ai beaucoup à faire et je n'ai pas plus de renseignement à vous donner… si ce n'est le point de départ. Mais me ferrez-vous l'honneur de me raccompagner à mon carrosse ?

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Davantage encore que le simple fait de mettre en doute les paroles de son invité, c’était la curiosité qui avait poussé Lucretia à l’interroger sur son incroyable sauveur, doublé d’un profanateur. Difficile d’imaginer la foultitude de protections qui devait entourer l’enceinte même du sanctuaire lui-même, sans parler de ce qu’il dissimulait à des centaines de mètres sous ses fondations. Elle imaginait sans peine que même un initié se perdant dans ses secrets labyrinthiques trouvait tôt ou tard la mort, déchiqueté par quelque pièce au mécanisme élaboré ou sous l’effet d’une magie des plus nocives. Voire un subtil et savant mélange des deux. Aussi, qu’un simple homme, aussi dévoyé fût-il, pût s’introduire aussi profondément au cœur même de l’Empire pour y dérober le fléau ce dernier la rendait aussi perplexe que curieuse. Ainsi que le disait le comte, il s’y trouvait là un sacré mélange de facteurs ; chance, loyauté, abnégation, confiance, et certainement une dernière chose ; l’appât du gain, et pas des moindres.

« Je l’imagine sans souci. J’espère que vous saurez récompenser cet homme à la hauteur de ses mérites comme de ses sacrifices. Je me demanderai même quel pourrait être cette gratification. »

Quant au fait d’enquêter sur la véracité des dires de son vis-à-vis, la Lahmiane y songea quelque peu, avant de hausser des épaules. A quoi bon ; la voilà qui devait déjà partir en quête des cendres d’Isabelle von Carstein, ce qui résultait d’une tâche si considérable et laborieuse qu’elle demandait l’intégralité du temps qu’elle avait à disposition. Et même si les vampires détenaient celui-ci en quantité illimitée, se trouvait toujours un moment où leur patience s’effritait. Y compris lorsque l’on avait été considéré comme mort pendant plus d’un millénaire. Qu’importait ; Lucretia ne comptait de toute façon pas y passer l’entièreté de sa vie, quand bien même cette mission se révèlerait assurément des plus intéressantes… Et des plus risquées. Si fait, non, elle ne partirait point enquêter sur l’identité dudit Montecristo. Au fond, que son commanditaire fût Vladimir von Carstein ou un autre vampire lambda ne changeait rien au côté fort arêteux de cette croisade. La baronne balaya cette remarque d’un vague revers de la main, sans rien ajouter de plus.

Si son invité se perdit encore en d’autres explications, ces dernières se révélèrent être des plus pauvres. En vérité, il n’avait aucune piste à lui dispenser, aucune information notable à lui communiquer. Lucretia le contempla fixement, une petite moue de circonstance affichée sur le visage. Il lui faudrait simplement replonger au sein du Vieux Monde, dans la capitale humaine. Oui, c’était très probablement là que l’eussent poussée ses disquisitions après s’être interrogée sur la capacité de la Sylvanie à recueillir les cendres de la défunte. Elle n’avait définitivement rien appris de sus, ce qui ne lui faciliterait aucunement la tâche. Certes, elle savait en toute connaissance de cause à quel point cette mission se révélerait ardue, mais la jeune femme s’était imaginé que, pour surgir de nulle part, le vampire aurait eu des informations supplémentaires à lui partager, afin de mieux la lancer sur cette quête. Car aider Lucretia revenait à s’aider lui-même. Des indices seraient disséminés çà et là sur l’endroit de sa mort. Oui, et la baronne se demanda même si, en vérité, les cendres n’avaient pas été recueillies elles aussi après son décès que pour mieux être enterrées dans le grand temple de Sigmar… Non loin de là où Vladimir avait été enfermé. L’ingénieux bonhomme qui s’était chargé de libérer le plus éminent personnage von Carstein eût très pu bien défléchi sa route pour s’en aller délivrer les deux âmes en peine, à ce niveau-là. Mais non. Les choses n’étaient jamais ce qu’elles devaient être. Lucretia secoua du chef, subtilement, pour elle-même.

Lynch revint se positionner devant son maître tandis que ce dernier remettait sa vêture en place, replongeant les traits de son visage dans la pénombre. Le départ s’annonçait des plus imminents, et pour cause. Vladimir se pencha sur son garde du corps que pour mieux lui murmurer de sibyllines paroles que la Lahmiane ne put saisir, y compris à l’aide de ses sens extraordinaires. Puis le majordome tout en armes traversa la pièce, et ouvrit la porte qui conduisait vers la sortie. Alors, l’invité de la baronne exprima à haute voix la fin de l’abouchement, assurant qu’elle serait assurément à même que de remplir cette mission à l’aide des nombreux talents que lui procurait sa lignée. Et ce d’autant plus qu’elle avait passé une partie de sa vie au sein même d’Altdorf. Plus facile à dire qu’à faire, toutefois.

« Bien. Vous retrouverez les cendres de votre épouse, voire vous la retrouverez telle qu’elle l’était jadis, en chair et en os, lança-t-elle avec l’assurance et l’aplomb qui l’accompagnaient d’ordinaire. Cela demandera juste un peu de temps, m’est avis. Par ailleurs, j’escompte toutefois à ce que vous effectuiez quelques recherches de votre côté, histoire de m’épauler aussi bien que de vous aider vous-mêmes. Et si vous observez quelque chose, envoyez-moi un messager, tout naturellement. »

Lucretia raccompagna effectivement le comte jusqu’au parvis de sa demeure, traversant de part en part la bâtisse, longeant les couloirs recouverts de hautes tapisseries et molletonnés d’épais tapis rouges. Sur le chemin, elle croisa quelques membres de son cortège ancillaire, sur lesquels elle savait qu’elle pouvait compter. La discussion qu’elle avait eue avec l’un des plus grands vampires de tous les temps, s’il s’agissait bel et bien de lui, promettait à la Lahmiane traque et géhenne si le secret de cette entrevue, et surtout son contenu, venait à être ébruité.

« Eh bien, je vous souhaite bonne route, et une bonne réussite concernant cette entreprise dans laquelle vous vous lancez. Je gage que vous en aurez fort besoin. »

La baronne de céans l’observa quitter les lieux un instant avant de tourner les talons. De nombreux préparatifs s’avéraient nécessaires pour réaliser à bien cette quête que l’on venait de lui confier. Elle fit appel à Elsa.

« Mets en bagage mes afféteries comme les tiennes, fais convoquer Mascher afin d’apprêter une petite garde rapprochée, et demande au palefrenier d’affréter plusieurs chevaux ainsi que le carrosse. Nous partons pour Altdorf. »
Modifié en dernier par Lucretia Von Shwitzerhaüm le 06 oct. 2017, 09:38, modifié 1 fois.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Neferata

Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par [MJ] Neferata »

Altdorf… Cité puissante si elle est. A la fois centre économique, culturelle et religieux du culte de Sigmar, c'est aussi une ville grandement défendu par de très haute rempart bardé de canon par la voie terrestre, mais aussi par d'imposante chaine coupant tout accès à la voix maritime. C'était aussi sans compter sur l'énorme garnison de la ville, les nombreux ordres de chevalerie comme la Reiksgard, disposant de leur propre fort non loin. Difficile d'imaginer un tel site prit d'assaut par quelque armée que ce soit. Pourtant cela fut le cas de nombreuse fois durant l'histoire tumultueuse de l'Empire, par différent type d'ennemis. Malgré tout, la ville tenu et maintenant, elle est l'aboutissement de sa longue… très longue histoire de guerre, désormais elle représente l'Empire face à ses ennemis : un rempart de la civilisation.

En approchant donc de ces murs, Hans put alors voir au loin d'autre transport, plus ou moins luxueux que ceux de sa Baronne, arriver eu aussi dans cette grande route menant à la capitale Imperial. Voyage de nuit pour arriver le plus tôt possible à destination ? Toujours est-il qu'il ne put retenir un petit grognement en voyant une telle circulation à cette heure tardive. Le voyage avait été long et éprouvant, surtout dû aux horaires peu naturel de sa maîtresse obligeant les déplacements uniquement la nuit… et voilà maintenant qu'il allait devoir en plus subir des embouteillages ?
Image-Foutue ville…
L'homme n'était, ceci dit pas, aussi énervé qu'il aurait dû l'être car, au moins, il allait pouvoir se poser… et puis… au moins le trajet c'est bien déroulé ? Pas d'attaque de bandit ou d'autres choses vivants dans les forêts Impériales. Difficile d'imaginer qu'un simple trajet puisse être un tel pile ou face entre la vie et la mort, heureusement, la maîtresse de ce carrosse était un peu… maîtresse de ce même jeu aussi.
Image-Allez monsieur Hanz, pas la peine de grogner une fois arrivé, il fallait faire ça pendant le trajet.
Le cocher pouffa et afficha un petit sourire en jetant un regard vers le capitaine Marcus, il était normal qu'un homme de guerre accompagner la Baronne pour la défendre… même si dans le cas présent, l'inverse était un peu plus vrai. Qu'importe pour le capitaine qui remplirait sa fonction malgré la réalité. Issé sur un fier destrier marron, il se chargeait de dégager la voie ou prévenir en cas de danger. Mais là, il allait surtout servir d'intermédiaire, vu l'avancement de la nuit, l'aube n'allait pas tarder et la Baronne était sans doute très fatiguée.

Une Baronne normal l'aurait été, mais à l'intérieur du carrosse, la vérité était tout autre. La seule chose qui aurait pu être vraiment dérangeant pour elle était la longue solitude pendant toutes les nuits de trajets, ses deux accompagnateurs ayant bien sur beaucoup de travail pour que le travail se passe bien. Le reste des gardes avaient étés laissés au domaine et le personnel comme Herrmund, elsa et Tomas pour tenir le manoir correctement… histoire que lorsque la baronne reviendra que tout soit en parfait état. Au moins elle aura le temps à Altdorf de faire la nouvelle rencontre. La première fois ou la jeune dame était allée dans la capital Impérial, c'était par navire et maintenant la voilà ici par la route… non pas comme une simple étudiante, mais comme un membre de la noblesse à part entière désormais… et membre de la terrible aristocratie de la nuit. La différence depuis le début a maintenant a de quoi donner le vertige… il s'agissait là un peu d'un retour à la source, à la ville qui a fait de Lucretia, une partie de ce qu'elle est.

Finalement, après plusieurs longues minutes de route en plus, le carrosse se stoppa brutalement et des voix se firent entendre, des voix forte et un peu brutal.
Jet d’Ini sous 17 = résultat 8, réussite.
La voix de Marcus se fit très vite entendre, rugissant son mécontentement sur quelqu'un d'autre ayant autant de répondant que lui. Mais, ce qui aurait pu être un problème entre deux carrosses, semblait surtout être au final un problème d'accès à la ville. Néanmoins, il était difficile d'en comprendre plus, les insultes et les patois régionales venant se mêler dans tout ça pour savoir qui aurait le dernier mot… surement les joies des petites rivalités de Comtés Impérial. L'oreille de la belle Baronne put tout de même capter un petit rire de Hanz suivit par :
Image-Et après on dit que c'est moi qui grogne.
Par la suite, il poussa un soupir et descendit de son emplacement, des pas vinrent alors vers la porte du carrosse qui s'ouvrit, laissant alors entrevoir le cocher de notre Vampire qui s'inclina avant de prendre la parole.
Image-Madame, je crains que nous ayons un léger problème.
Il leva alors la main dans une direction, un coup d'œil de Lucretia lui permis de voir au loin, les murs et les portes de la cité d'Altdorf… mais aussi qu'ils étaient encore sur la route ou un immense bouchon de transport sur un coté de la voie qui semblait justement aller vers la grande ville… empêchait d'avancer plus. Le carrosse de la Baronne était un peu en biais sur la route, laissant comprendre que le cocher avait tenté de dépasser pour aller plus vite mais qu'ils avaient été arrêtés par la suite… surement les représentant de la garde d'Altdorf.

En effet, Marcus, toujours du haut de son cheval et devant le transport, était en train de cracher tout son venin sur une personne lui offrant en retour toute sa « sympathie ». C'était un homme en tenu de soldat et aux couleurs bleu et rouge, correspondante à la cité Etat. Une armure noir légèrement bordé d'or et son épée à la hanche laissait pensé qu'il s'agissait là d'un officier… à la différence de ses quatre camarade, armée d'hallebarde et observant la scène de manière plutôt désabusé… surement ayant vu cela de nombreuse fois.

Image-Mais Marcus et moi-même avons tenté d'atteindre les portes de la ville pour trouver une auberge au plus vite et ainsi pour que vous puissiez dormir dans un vrai lit… mais ces messieurs nous ont interrompus et affirme que les portes de la ville resterons fermé jusqu'au lever du soleil.
Il tourna la tete, observant la situation et reporta son regard vers sa maitresse.
Image-Ainsi donc ce cher capitaine tente de…
Il chercha ses mots avant de reprendre.
Image-« Négocier » ?

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia Von Shwitzerhaüm] Les fantômes du passé.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

L’on s’était activé, tout autour du manoir, dans une effervescence renouvelée. Elsa s’était pliée en quatre pour convenir aux demandes de sa maîtresse, préparant aussi bien les affaires de cette dernière que les siennes ; il était tout simplement hors de question que la baronne s’en allât sans son service ancillaire. Qui l’aiderait ainsi à s’atourner de ses plus belles vêtures, à nouer les lacets de ses corsets, à lui tenir le miroir pendant qu’elle se maquillerait, ou même à lui brosser les cheveux avant d’aller se coucher ? Car la belle avait ses minutieuses petites habitudes auxquelles elle ne dérogeait jamais, et seul un grave incident aurait pu la détourner de ses principes en matière de paraître. Certes, elle le gageait fort bien ; même accoutrée d’oripeaux tombant en lambeaux, elle resplendirait éternellement d’une immarcescible grâce que nul n’ignorerait. Mais c’eût été là se contenter de bien peu alors même que son port comme son corps lui assuraient la perfection.

Hans, de son côté, avait comme convenu apprêté les montures qui tracteraient le carrosse de la Lahmiane. Les chevaux, avec tout autant de soin qu’avaient été préparées les bagages de la jeune femme, avaient été brossés, pansés, curés, et le véhicule au derrière n’avait lui non plus point échappé à une vérification en règle. Le bois avait été repeint puis verni, les sangles avaient été changées, les dorures patinées, et la berline scintillait désormais de mille feux, comme lors de son premier jour. Certes, les vicissitudes du voyage ne tarderaient pas à ternir le magnifique tableau que composaient le carrosse et son attelage, mais, là encore, les manies de Lucretia avaient parlé pour elle.

Enfin, l’on avait dépêché Mascher afin que celui-ci choisît les soldats les plus aguerris de sa petite armée pour garantir la sécurité de la belle. Ici également, les fers avaient été polies, les armures ointes, et l’on s’était assuré de leur maintien au pas. Par ailleurs, lorsque seuls quatre hommes d'armes s’étaient présentés à elle, la Lahmiane avait haussé un délicat sourcil des plus éloquents, sans piper mot. Le message était aussitôt passé, et six autres reîtres s’étaient joints au convoi. Les voies demeuraient dangereuses en toute saison, et, s’il fallait encore s’en convaincre, le peu de voyageurs parvenant à destination ne manquait pas de témoigner des bissêtres et autres rémoras que l’on pouvait rencontrer en cours de route. Là encore, si une âme perspicace avait noté la promptitude et les pouvoirs de la jeune femme, celle-ci eût rétorqué qu’elle préférait malgré tout rester en retrait, et n’intervenir que dans les moments les plus extrêmes afin de conserver sa couverture le plus longtemps possible, et cela alors même que l’on connaissait son adresse au combat. D’une façon comme d’une autre, l’honneur et l’ego des hommes était tel qu’ils ne supportaient que trop difficilement d’être mis au placard par une bonne femme, fût-elle sang bleu ou non. En outre, leur devoir leur imposait de se sacrifier pour la vie de celle qu’ils protégeaient, là où la réciproque, elle, n’avait aucunement raison d’être.

Toutefois, il s’avéra que les précautions prises par la jeune femme se révélaient inutiles ; pas le moindre bandit, pas la moindre créature ne vint se mettre en travers de leur chemin. Peut-être que le nombre de gardes avait dissuadé les velléités les plus belliqueuses, peut-être que leur allure impériale avait tué dans l’œuf les ardeurs téméraires des gascâtres, ou peut-être la dame et son convoi avaient-ils été bien astrés tout au long de leur trajet. Ou peut-être, encore, s’agissait-il d’un savant mélange des deux. D’une façon comme d’une autre, Lucretia se gargarisait d’avoir augmenté son effectif militaire aussi bien que d’avoir veillé à ce qu’il fût impeccable ; mieux valait prévenir que guérir, et ce long voyage sans incident aucun le démontra bel et bien. Le terrain traîtreux avait lui aussi échoué à leur mettre des bâtons dans les roues aussi bien qu’à casser ces dernières, appartenant au carrosse ; le cahot avait parfois été difficile, sur de petites routes salébreuses où les nids-de-poule rivalisaient de sournoiserie avec les racines enchevêtrées dans le sol, mais l’engin, en dépit de leurs brutales tentatives, avait tenu bon. Dans les auberges et les gîtes de passage, là aussi ne s’était-on aucunement opiniâtré à leur chercher des noises ; quand bien même quelque question avait été soulevée du fait du rythme vespéral de la belle que l’on n’en avait pas fait tout un plat, remettant cet étrange comportement sur les lubies extravagantes d’une nobliette en quête de sensations fortes.

Aussi étaient-ils finalement parvenus sans encombre devant les portes de la Capitale de l’Empire, dans l’ombre prolongée par la nuit de ses immenses remparts et de ses imposantes tours qui vous dominaient de leur accablante hauteur. En dépit de l’aube qui s’installait confortablement sur un horizon tendant sur le bleu foncé, et de la quiétude qui accompagnait d’ordinaire un tel tableau, le voisinage de la baronne s’assourdissait d’un tohu-bohu des plus invasifs. Ca jurait, ça insultait, ça aboyait ribon-ribaine de part et d’autre de la grande voie menant au corps de garde, et les poings comme les armes se levaient bien droits dans les airs, menaçant tacitement untel qui bloquait le passage. Les mercenaires roulaient des épaules, les gardes du corps de quelques nobles s’invectivaient copieusement, les bêtes lâchaient des mugissements fatigués, et certains coupe-jarrets profitaient des dernières heures de la nuit pour commettre leurs larcins et se remplir les poches.

Dernières heures de la nuit. Il s’agissait bien là du vrai problème. D’après ce qu’ouïssait la jeune femme, les soldats n’ouvriraient pas les portes avant la levée du jour, condamnant tout ce vulgum pecus à demeurer au-dehors, à la merci des intempéries et de la pâleur diurne. D’aucuns s’en seraient accommodés, mais Lucretia, elle, ne voyait pas d’un bon œil cette nouvelle réglementation édictée, peut-être, sur le simple caprice d’un sergent un peu trop borné. Ce charivari manquait de lui donner la migraine, eu égard à son ouïe des plus développées, son odorat s’en trouvait partroublé, et, plus que tout, la chaleur du soleil lui attirerait bien des soucis. Certes, la Lahmiane pouvait y résister, avec cette détermination et cette volonté qui lui étaient propres, mais cela lui demandait de puiser dans une bonne partie de son énergie et de ses barrières mentales. En sus de la faire souffrir. Alors, si la baronne pouvait se le permettre, une auberge à l’intérieur de l’enceinte, avec un toit épais au-dessus de la tête ne lui serait pas de trop.

Bien que le bois du carrosse permît d’atténuer le capharnaüm qui régnait à l’extérieur, nombre de conversations lui parvinrent néanmoins, dont celle qui opposait Marcus à quelque capitaine que ce fût. L’enjeu de l’algarade s’avérait des plus simples, à l’instar de tous ceux qui s’agitaient aux alentours ; pouvoir pénétrer dans la Capitale le plus rapidement possible afin de s’épargner de longues heures d’attente, aussi interminables qu’inutiles. Lucretia ne pouvait que partager le sentiment de lassitude qui devait s’abattre sur autres nobles, ou l’agacement des marchands qui perdaient du temps ainsi que de l’argent. Et lorsque Hans vint lui faire un compte rendu de la situation, la dame en savait déjà bien assez sur ce qu'il se tramait.

« Laissez-moi donc m’en charger ; peut-être pourrais-je nous aider, nous, aussi bien que l’ensemble de ces braves gens. »
Avec cette allure qui était la sienne, avec cette lenteur contrôlée et ce rengorgement altier qui éclipsaient les rivales, Lucretia von Shwitzerhaüm descendit de son véhicule en abandonnant Elsa à l'intérieur, louvoya entre les berlines et les autres cortèges, et s’avança jusqu’à l’un des gardes, le plus gradé, qui contemplait la scène d’un air accoutumé.

A peine s’était-elle trouvée en face de l’homme que la Lahmiane plongea son regard dans celui de ce premier, lequel ne manqua pas de la mirer en retour. Elle y lut des doutes, des certitudes, des expériences, des vies, et des ordres qui avaient été donnés, et tâcha de briser ces derniers, d’assouplir sa volonté pour la soumettre à la sienne.

« Monsieur, pensez-vous qu’il soit judicieux de conserver tout ce beau monde à l’extérieur des portes de la ville ? Songez donc à toutes ces richesses qui n’attendent qu’à de se déverser en Altdorf, dans les échoppes, les estaminets, voire peut-être dans votre propre escarcelle ? Serait-ce l’argument qui vous fera entendre raison, si d’ordinaire vous montreriez-vous intéressé ? Quelques petites pistoles, histoires de conforter votre journée, en l’échange d’un sauf-conduit directement dans la capitale ? Sieur sergent, je vous saurai gré d’ouvrir ces portes dès à présent. »

Si fait, Elsa vient avec moi, et j'ai dix gardes au lieu de quatre. Ça fait quand même plus sérieux, non ? :mrgreen:
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COMBAT :
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CHARISME :
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AUTRES :
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