[Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par [MJ] Bonnepierre »

C'est vrai qu'il ne paraissait pas méchant, le Weiss. Dangereux, oui, méchant non.
Certes, son amusement contenu avait quelque chose d'hautain, de supérieur, mais cela restait sans nul doute exclusivement en ce qui concernait le domaine des armes et de la guerre. Car il y avait aussi du respect pour Lucrétia en lui, très contenu aussi cependant. Il ne paraissait pas là pour accuser ni honnir, il faisait juste ce qu'il lui était demandé sans se poser trop de questions...

C'était à première vue une nature tempérée... et n'était-ce pas une admiration curieuse que Lucrétia voyait dans son regard calme sur elle?... Mais du désir physique, non pas vraiment, ou alors il était vraiment bien contrôlé par le bon sens social du guerrier.
C'était sans nul doute un être de forte volonté. Mais qu'attendre de moins de cette "Légende"?

Très poli, il laissa parler la lahmiane jusqu'au bout sans l'interrompre ni réagir.
Sans doute aurait-il voulu intervenir lorsque lucrétia conta pourquoi elle ne voulait répondre à sa question directe, mais la proposition finale le fit tant éclater de rire que l'on put croire qu'il avait totalement oublié tout ce qui avait précédé.
Une fois encore, il n'y avait rien de méchant dans ce rire, c'était de la pure franchise.

-M'incliner face à... quoi? réussit-il à dire en modérant ses éclats. Il en bégaya d'étonnement amusé: hem... Vo... votre "suprématie" à la lame sur moi, c'est ça? je... Il rit encore.
Finaude, Lucrétia avait clairement touché un nerf sensible. maintenant elle lui plaisait vraiment, pour sûr.

Le grand guerrier aux cheveux blanchis remis son anneau dans sa poche, écartant sûrement malgré lui un peu ses bras en une virile position de puissance. il avait retrouvé une certaine contenance, mais toujours très rieuse:

-Et bien, si vous le voulez, Madame, je ne vous refuserais pas ce jeu... C'est vrai que vous êtes la "Baronne Guerrière" de Bratian, aussi. Il n'y a pas que de mauvaises rumeurs sur vous... Et puis je préfère ça au test de l'anneau, je vous remercie.

A propos de l'anneau, il est possiblement à penser par Lucrétia qu'elle s'était peut-être trompée. La Rune de Valaya, l'homme ne devait-il pas l'avoir sur lui, en vérité? A mieux y réfléchir, il avait sorti, l'anneau "après", et surtout, quand il avait dit que ladite rune "protégeait du Chaos et de la Nécromancie", n'était-ce pas là une façon menaçante d'expliquer qu'il ne craignait lui-même ni l'un ni l'autre? L'autre pouvoir de cette rune, la détection de la malemagie, c'était par contre en effet "à voir". Mentait-il en prétextant ne pas savoir bien l'utiliser?
Toujours étant que cet anneau d'argent, cela ne devait être qu'un test, non pas? Et il lui aurait juste demandé de l'enfiler vu qu'il était en argent massif...
D'ailleurs, les initiales "TVK", certes inscrites d'une écriture alambiqués, ne rappelaient-elles pas quelqu'un à Lucrétia?

Mais peu importait, maintenant, semblait-il. Weiss paraissait disposé à "jouer" avec elle comme elle le demandait.
Tout en sortant sa très longue épée rutilante, il gueula aux gens des murailles qui entouraient la cour intérieure:

-Ohé, du gardes! Je suis Yann Weiss! On va juste s'entraîner un peu à l'épée avec la Dame de Bratian là, j'préfère vous prévenir. Restez tranquilles!

Sa grande épée bâtarde, parlons en . En plus du fait qu'il fallait sans doute une force sans pareille pour la manier efficacement, le tranchant de sa lame immaculée était entièrement couvert de glyphes nains de couleur rouge... Comme si l'homme ne voulait rien cacher, il dégrafa tranquillement de son autre main sa chemise, jusqu'au ras de sa belle grosse ceinture de cuivre chromé - et ornée de runes noires? - , révélant ainsi une veste de cuir fin elle aussi runée par des nains, les inscriptions sibyllines de couleur bleue cette fois.

-Vous voyez, M'dame, je suis bien équipé... On survit pas en s'appelant la "Mort Blanche" sans un minimum de sécurité magique. Les nains sont mes amis et me l'ont bien rendu...
Difficile de rater l'allusion grivoise quand il avait dit, je suis "bien équipé", son sourire en coin, paillard, l'avait trahi. Il ne faisait pas qu'état de ses armes et armures. Et le déboutonnage de sa chemise jusqu'à sa ceinture était-il bien nécessaire?
Ah, ces guerriers virils!

-Allez, ferraillons donc, si c'est toujours ce que vous voulez, "Dame vampire".
Ces derniers mots ne sonnaient pas comme une accusation, juste un jeu sans conséquences ni certitudes... Néanmoins, à voir la position de combat experte que prit Weiss, il était sérieux. La possibilité que Lucrétia le fût, vampire, devait rester à son esprit.
-A la touche, donc, du plat de lame bien sûr...

-Oui messire Weiss.
-pas de problèmes messire Weiss,
avaient répondues un peu tardivement des voix de gardes intimidées depuis les remparts et la cour.

Il ne pleuvait plus, un légère brise soufflait dans la demi pénombre de la petite cour éclairée de chiches torches...

"Gentleman" (surtout très sûr de lui!), il allait visiblement la laisser entamer les hostilités.
Il est à noter que si Lucrétia sortit comme arme son pauvre petit coutelas, son gentil adversaire ne pourrait retenir un énième ricanement amusé (mais toujours jamais méchant, au contraire...)
Tu peux attaquer
Attention, il a bien sûr lui aussi plusieurs NA, donc voilà, à toi ta première action, puis lui, etc...

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Il était étrange de constater un si grand flegme chez un être d’une telle carrure, une si grande droiture lorsque ces êtres semblaient prédisposés à l’ambition, au crime et au pouvoir que leur puissance leur permettait d’imposer sur les plus faibles. Pourtant, au lieu de s’en aller créer sa loi et son royaume dans quelque forêt que ce fût ou dans les principautés frontalières comme certains l’avaient fait, l’homme s’était rangé du côté du mercenariat « de luxe », veillant sur les puissants de cette région, et il en avait acquis toutes les coutumes et l’étiquette. Respectueux de ce qu’avançait et expliquait sa vis-à-vis, il se tenait coi, écoutant ses arguments alors qu’elle répondait plus ou moins à ses questions posées. Oui, l’homme semblait en vérité véritablement simple dans sa façon de faire et de procéder, de se comporter et de juger. Il n’y avait point d’exubérance lorsqu’il agissait, point d’hypocrisie lorsqu’il abordait un sujet ; le monde se résumait, pour lui, à une succession de tâches à accomplir. Et dans ces mêmes tâches, peut-être se cachait-il celle de savoir si la jeune femme était-elle véritablement vampire, et non pas celle de s’en tenir à une réponse pour le moins ambigüe de sa part. Ce qu’avait pourtant escompté l’intéressée en changeant brusquement de sujet, abordant l’éventualité de quelques passes. Et elle avait fait mouche.

    Plutôt que de continuer sur la question vampirique, Weiss, d’ordinaire si paisible et stoïque, avait écarquillé les yeux avant de se fendre d’un énorme fou rire qui résonna sur les murs de pierre et que Lucretia accusa sans broncher, petit sourire sibyllin accroché aux lèvres. Il lui fallut attendre encore quelque temps avant que l’homme fût en mesure de reprendre sa respiration et de pouvoir balbutier quelques mots, lesquels n’étaient toujours pas assurés. Le mercenaire ne s’en remettait décidément pas, croyant à quelques plaisanteries de la part d’une jeune femme pourtant bien sérieuse. Mais c’était bien là l’effet que produisaient à chaque fois ses petites foucades à l’encontre de mâles bien imbus d’eux-mêmes, et la déconfiture de ces derniers n’en était que plus violente encore lorsque ce qu’ils s’en retrouvaient terrassés. Toutefois, en ce qui concernait la Légende, voilà qui serait d’une autre paire de manches.

    Il rit, il rit beaucoup, mais ne déclina pas l’inattendue invitation, qu’il prit avec plus de légèreté que si elle avait émané d’un homme. Mais pas trop non plus ; n’était-elle pas la Sauveuse de Bratian, celle qui avait volé au secours de ses gens à cheval et combattu à leur côté ? Celle qui avait repoussé les troupes des Feuerbach et mis en péril un mage du collège flamboyant, des gardes du corps patibulaires et un chevalier bretonnien ? Ce duel, selon lui, s’avérait être un test bien plus probant et honnête que celui de l’anneau. Lucretia avait bel et bien sa réponse ; il avait effectivement été envoyé par le Gutsherr afin d’en finir avec les rumeurs vampiriques qui courraient à son sujet. L’anneau, elle l’avait senti, était tout d’argent, en sus d’appartenir à Timothäus Von Kreiglitz dont les initiales étaient gravées sur l’émail du bijou.
    Et mieux valait effectivement prévenir les différents gardes de Pollmar que l’heure allait être au duel, et non pas à l’affrontement sanguinaire. Qu’aucun d’eux n’intervinssent.

    Weiss la légende n’en avait aucunement besoin, eu égard sa forte personne, mais il semblait avoir dans le sang comme un art du spectacle. Tranquillement, il montra l’étendue de ses possessions, lesquelles allaient aussi bien de l’énorme épée couverte de runes qu’il exhiba et que Lucretia nota bien que de sa ceinture et une veste de cuir du même acabit runique, en passant par une chemise qu’il déboutonna, geste qui n’eut pas d’autre utilité véritable que de dévoiler un torse puissant que Lucretia mira quelque temps, intéressée.
    Et à lui de prétendre qu’il était bien équipé.

    «Oh, mais je n’en doute pas, et j’en ai déjà là un bel aperçu sous les yeux, rit la baronne de Bratian. Heureusement que je n’ai point besoin de faire de même pour me mettre aux aises, eh. » Elle tira sur le coutil de son décolleté dans une mimique provocatrice et simulant le même mouvement qu’avait eu Weiss à l’égard de sa chemise, et ce sans pour autant, bien évidemment, retirer son vêtement. Si certains avançaient le fait qu’une femme n’avait aucune fierté, aucun honneur ou ego, aucune décence pour se battre comme le faisaient les hommes, Lucretia en détenait encore assez pour ne pas se débarrasser de sa robe et libérer un tant soit peu ses mouvements.
    Weiss formait en tout cas un ensemble menaçant et terriblement dangereux, pour ne pas dire mortel. Effectivement ; l’on ne pouvait décemment pas s’affubler d’un tel sobriquet, « la Mort Blanche », sans se parer de puissantes runes ou de tout autre artéfact amplifiant votre puissance ou vous protégeant des mauvais sorts, et ce d’une manière bien plus efficace et véritable que ne le faisaient les charmes trompeurs des charlatans. A croire qu’aucun homme ou elfe ne pourrait jamais égaler les capacités de Lucretia sans un petit quelque chose pour l’y aider. Un sourire amusé fendit ses lèvres.

    Décontractée face à un Weiss qui prenait une posture belliqueuse mais non pas moins redoutable, Lucretia, face à l’énorme épée bâtarde, sortit sa dague d’un air convaincu. La Légende allait-elle partir dans de nouveaux éclats de rire, tel qu’il l’avait déjà fait ? Allant plus loin, alors que son sourire croissait que davantage encore, la jeune femme lâcha négligemment son arme au sol, comme si son adversaire n’était pas autre qu’une simple mouche dont un vulgaire revers de la main aurait eu raison. Peut-être que l’homme se demanda alors si elle était sérieuse et possédait toute sa raison.
    Dans un petit rire, elle lui tourna le dos. Mais elle ne fuit pas, oh non. En vérité, la jeune femme s’en alla quérir l’arme d’un garde, une épée bien plus longue que la malheureuse dague qu’elle possédait et qui paraissait bien peu probant face à l’allonge d’un estramaçon.

    «Il y aurait bien quelque galant homme pour s’accorder les faveurs d’une dame en lui prêtant son épée, parmi vous, n’est-il pas ? » Petit sourire aussi charmant que taquin. Nul doute qu’elle en obtînt une, par cette simple réplique ou en forçant un peu, d’autant plus que la Légende attendait et qu’il n’était justement pas homme à faire patienter.
    Elle se repositionna en face de lui, mutine. Et elle attaqua.

    J'attaque de la manière la plus conventionnelle qui soit, sans viser quoi que ce soit. Je décrirai dans le prochain post. Combien de touches ; une, deux ? Trois ?
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 06 sept. 2014, 15:47, modifié 1 fois.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
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[MJ] Bonnepierre
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par [MJ] Bonnepierre »

La cour intérieure du petit castel de Borkum. la Nuit.

Weiss, maintenant son arme énorme à la main, avait eu un vague sourire en coin lorsque Lucrétia avait feint de se déboutonner pour la blague, mais guère:
L'homme était concentré, il ne prenait pas son adversaire à la légère.
Cela en disait long sur lui: On ne devenait pas une "Légende" sans un minimum de précautions ni de prudences... La question vampirique restait bien évidemment d'actualité, ou alors en tout cas considérait-il cette autre "légende" - la baronne guerrière de Bratian - comme il ce devait...

Bien évidemment, une épée fut prêtée à Lucrétia par un garde. D'ailleurs les gardes gardaient ce petit défi à l'oeil. Mais très humblement, du fait de la présence de l'illustre "Mort Blanche".
C'était une arme tout à fait basique, lame longue à une main.

Elle attaqua.
C'est donc du "plat de la lame hein?! je considère que tel est le cas en espérant ne pas me tromper
Attaque de Lucrétia: 10, réussi
parade de Weiss: 17, réussi tout juste - pas de dommages vu que c'est du "plat", et donc il n'y a pas de "touche" sur ce coup.
Attaque de Weiss (du plat, tranquille): 11, réussi
Lucrétia para t-elle, esquiva t-elle?
En fait j'ai besoin de savoir ta stratégie générale:
nous en sommes au NA1 (premières actions de part et d'autre)
esquiver (1 seul par round) ou parer "gâche" ton action mineure... ensuite tout autre parade ou esquive (si tu ne l'as pas fait avant) sera un "gâchis" d'une de tes actions majeure...
Weiss ne ratera que rarement, donc bon, dis moi comment tu vois le round en entier stp ;) (une esquive puis des parades systématiques?)
EDIT du message, ayant eu des infos de Lucrétia, je poursuis
Esquive de Lucrétia: 11, réussi
Attaque de Lucrétia: 8, réussi
Parade de Weiss: 12, réussi
Attaque de Weiss: 14, réussi
Parade de lucrétia: 13, réussi tout juste
Attaque de lucrétia: 18, raté (ben ouais^^ je ne triche jamais hein!^^)
La passe d'arme fut de toute beauté: Lucrétia, si leste même dans sa robe, bougeait vivement, esquivant, se fendant et parant. Weiss restait sur ses positions parant sans mal de sa grosse lame, attaquant en tournant sur lui-même pour rester face à son adversaire.
C'était une passe d'armes incroyable, d'une allure folle, que seuls des guerriers monstrueux étaient capables de suivre. Les gardes proches en étaient médusés.
D'une vivacité sans pareille, Lucrétia avait finalement eut un geste d'épée bien dangereux pour Weiss, lequel n'était plus en position de parer, mais, par un coup du sort imprévu, elle l'avait manqué.

La "Légende" recula d'un pas, épaté. Il signifiait là la fin de cette phase de joute:

-Vous êtes une extraordinaire bretteuse, Dame de Bratian. Sur la fin j'étais perdant si vous ne m'aviez pas manqué...
Un froncement de sourcils amusé:
-C'est étonnant, ça... Vous êtes la femme la plus rapide que j'ai jamais vu de mon existence... hormis des vampires?

Une expiration virile et guerrière en faisant quelques moulinets de son bras épée qui tenait la grande lame runique. Un sourire en coin, des yeux aiguisés, défieurs, dans ceux de Lucrétia:

-Et si l'on corsait les choses?... Tapons vraiment. Tranchons cette question dans le vif. On peut pas vraiment aviser du plus fort en en restant au "plat"... On réveillera ensuite le corniaud de Sigmar et il nous soignera... enfin, moi il me soignera, vous, vous aurez peut-être un moyen de vous débrouiller seule?...

Qu'en dites vous?


Il était chaud bouillant, un regard sans pitié, terriblement enthousiaste. Il ne devait pas souvent avoir des adversaires à son niveau...

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Il était concentré, aussi bien qu’elle-même l’était. Weiss ne semblait pas prendre à la légère toutes les rumeurs que l’on avait pu conter à l’encontre de Lucretia ; si elle était véritablement la créature maléfique sur laquelle tout le monde jaspinait allégrement, alors était-il prêt à accueillir sa première offensive avec toute la maîtrise dont il était capable d’exhiber. La jeune femme étudia la position belliqueuse de son adversaire d’un œil critique ; si elle n’avait certes pas l’expertise à l’art de la guerre que pouvait avoir la Légende, ses sens aiguisés que lui conférait sa nature vampirique et qu’elle s’ingéniait à ne pas exposer lui permettaient de juger avec précision d’une potentielle faiblesse, d’une vulnérabilité dans la posture de son adversaire. Oui, Lucretia cherchait d’ordinaire à ne pas trop en révéler sur sa personnalité et ses dons, ce qui l’eût indubitablement menée aux ennuis, voire au bûcher. Mais les circonstances étaient à présent bien différentes, dans la petite cour du château de Borkum. Beaucoup de gens s’en doutaient, semblait-il, mais personne ne s’en écriait vraiment. Quant à son adversaire du moment, c’était là tout ce qu’il attendait depuis de nombreuses années. Pour un peu, et la jeune femme en venait presque à penser qu’elle lui accordait une faveur.
    Elle attaqua avec une rare vivacité.

    Ce ne fut pas avec le tranchant de la lame qui lui avait été prêtée que Lucretia attaqua, mais avec le plat. N’était-ce que ce simple geste qui eût pu s’avérer risqué, et chacun des gardes qui observaient le combat put apprécier l’adresse de l’offensive. L’épée fila dans les airs, couvrant l’espace qui la séparait de sa cible, droit dans le flanc, à l’opposé de la garde de Weiss. N’eût été le tranchant, et l’homme eût échoué dans sa parade, la lame filant bien trop rapidement. Mais Lucretia le ressentit ; le plat de la lame offrait une moins bonne pénétration dans l’air, aussi subtile fût-elle, et la demi-seconde qu’elle prit en plus pour atteindre l’adversité permit bien malheureusement à l’estramaçon de se tenir soudainement en plein chemin, la percutant de justesse dans un martèlement métallique. De concorde, dans une danse fluide et élégante, les deux lames inversèrent la donne, et celle qui était à la défense passa à son tour à l’attaque tandis que l’autre se replia. Mais ce ne fut pas dans le but d’obvier le coup, mais plutôt d’offrir l’espace nécessaire à celle qui la maniait pour volter sur le côté, esquivant d’un pas souple le coup asséné.

    Et le ballet reprit aussitôt son cours dans une série d’attaques, de feintes, de parades et d’esquives. Les épées fendaient l’air vespéral telles des extensions naturelles des bras des différents protagonistes, dans ce sifflement si caractéristique qui était l’apanage des passes d’arme, bientôt surpassé par le bruit des armes qui s’entrechoquait brutalement. Mais il n’y avait que ce dernier bruit qui s’avérait brutal ; le reste n’était que grâce, maîtrise réservée et finesse. Un spectacle captivant qui attirait inexorablement les yeux hypnotisés des quelques gardes de sorties, lesquels tentaient tant bien que mal de suivre du regard la danse que menaient Lucretia et la Légende. La jeune femme y songeait à présent, entre deux demi-secondes qui lui permirent de se repositionner pour lancer une nouvelle offensive ; si elle devait un jour se jouer de la surveillance des soldats et détourner leur attention de leur devoir, elle pouvait très bien se confronter à l’un de ses égaux en matière de duel plutôt que de chercher à enganter la garde. Nul à proximité ne pouvait délibérément ignorer pareil événement.

    La passe d’arme se conclut sur une dernière feinte de Lucretia qui prit au dépourvu son adversaire par sa rapidité d’exécution. Trop rapide, apparemment ; la jeune femme se fendit en avant avec une prestesse remarquable, visant ce petit bout de flanc dans la garde de Weiss que celui-ci ne pouvait décemment pas couvrir à temps. Le plat de la lame passa à un cheveu de la chemise ouverte et de la ceinture de l’homme qui la portait. Mais elle ne le toucha pas, au grand dam de l’attaquant qui vit une petite lueur de surprise puis de soulagement passer dans les prunelles de la Légende. Il recula d’un pas ferme et résolut, mettant un terme au duel que nul n’avait finalement remporté.
    La question vampirique fut une nouvelle fois énoncée, bien entendu, eu égard à la vivacité et à l’adresse qu’avait développées l’intéressée. Question que Lucretia éluda d’un petit sourire mi-figue mi-raisin. Et une nouvelle chose fut alors proposée, bien plus dangereuse et qui tranchait véritablement avec ce que l’on était en droit d’attendre d’un simple duel amical.

    Continuer le combat, ce qui n’était alors qu’une simple passe pour tester la dextérité de chacun, mais non plus avec le plat de la lame, mais bien avec leur tranchant aiguisé. Transformer ce duel amical en une passe mortelle qui, sur un coup du sort ou un malheureux malentendu, pourrait bien avoir raison de l’un des deux protagonistes. Jouer du plat de l’épée était déjà somme toute bien déraisonnable pour un simple divertissement. Alterner pour la partie acérée de la lame relevait de la folie, surtout au sein d’une telle délégation où les rumeurs et les inimités allaient déjà de bon train.
    Lucretia considéra son vis-à-vis d’un œil plus réservé et modéré.

    « Messire, et si l’on rendait au contraire les choses plus convenables ? Nous avons déjà bien assez volté pour juger de la qualité de chacun en la matière, et pour que vous vous fassiez une idée plus précise quant à mon humble personne. Avoir un maître d’arme qui fut autrefois Joueur d’Epée dans n’aide pas mal, n’est-il pas ?
    Mais vous connaissez les rumeurs qui courent à mon sujet, pour en avoir émis vous-même. Il m’est bien trop dangereux que d’accéder à votre requête qui pourrait, sur un malentendu, nous conduire l’un est l’autre à la mort. Je ne doute pas de votre avenir si vous en veniez à m’exécuter, mais s’il s’agissait du cas contraire, par le plus grands des malheurs, alors ne donnerais-je pas chère de ma vie. Car, et je gage que cela vous causera hélas une grande déception, je suis une femme raisonnable, et ne suis point là pour faire couler le sang de quiconque, et encore moins le vôtre.
    Ce fut tout de même une très agréable expérience que de combattre contre la Légende, soyez-en assuré.
    »

    Une dernière pose, un dernier regard, puis une légère inclinaison respectueuse avant de conclure :

    «Puis-je à présent me retirer, Messire ? »
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 12 sept. 2014, 22:48, modifié 2 fois.
Raison : 6xp/ 113xp +1= 114xp (vraiment génial ta description du combat ;) merci)
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par [MJ] Bonnepierre »

La cour intérieure du petit castel de Borkum. la Nuit.

ça, pour une belle passe d'arme, c'en avait été une! Même du plat, c'était d'un niveau technique si rare qu'encore plus rares sont ceux qui peuvent le voir ne serait-ce qu'une fois dans leur vie. Les gardes spectateurs étaient estomaqués: La Légende n'avait pas vaincu!... Pis! sur la fin de ces secondes frénétiques, c'était lui qui avait le plus été en danger?

Bien entendu, tout cela, du "plat", ne tenait nullement compte de la puissance et du tranchant relatif à chacun. La monstrueuse lame runique de Weiss, même parée, ferait sans nul doute bien plus grands maux que la petite épée non magique de Lucrétia... Mais question vitesse et exécution, la légende en avait pris un coup, non pas?
Toutefois, il n'était pas sûr que les spectateurs aient tout bien analysé. Ils avaient juste vus un bel échange "légendaire"... Par contre, Yann Weiss, lui, expert et opposant direct avaient bien sûrement tout analysé: On ne la lui faisait pas, pas à lui. L'homme avait du bretter contre des tas d’adversaires puissants, il devait savoir ce qui était possible ou pas. Plus qu'un expert, c'était une "légende" du combat.
C'était bien ce qui se vit dans ses yeux épatés quant il avait proposé à Lucrétia d'en venir à un échange plus sanglant... Il "savait"... Sans vraie preuve certes... mais il savait que quelque chose n'était pas humain chez Lucrétia.

Son refus d'en découdre plus clairement n'amena cependant ni haine ni frénésie chez Weiss. Il se borna à planter sa longue lame devant lui, s'y appuyer nonchalamment, sans peur - certitude qu'il était en vérité le plus puissant des deux - ses yeux clairs dans les siens au dessus d'un sourire un peu déçu:

-Retournez à vos offices, les gardes, fit-il sans les calculer: tout ça dû vous plaire, mais là c'est fini; merci, de rien.
les gardes obtempérèrent - hé! c'était la "Mort Blanche" qui leur parlait!

- Vous pouvez vous "retirer" quand vous le souhaitez, Madame, reprit-il, je ne suis qu'un gueux, non de la noblesse, et je n'ai nul ordre à vous donner...
Fussent les vampires réputés pour leurs dons hypnotiques - notamment les "beaux" - son regard presque blanc ne lâchait pas les iris de Lucrétia. Avec poids, assurance.
-Et de toute façon, je suis déjà fixé, maintenant, pas besoin d'anneau à enfiler...

-Par contre, si vous permettez, j'aurais bien une dernière question à poser... et 'scuzez mon parler, je suis un "gueux"... enfin voilà, la sylvanie, tout ce bordel de crevards à canines acérées, c'est pas vraiment mon domaine. Moi je suis plutôt le genre qui monte au Nord mettre la rouste au Chaos... mais là vous êtes "chez moi", en Ostermark... Alors voilà ma question:
Pourquoi vous êtes là? z'allez "caniner" un noble de chez moi? Faut que je sache, parce que ça ça me plairait pas. Sinon je m'en fous et je peux vous "couvrir"... si je dis au Guts que vous êtes "normale" il me croira. C'en sera fini...


Il déplanta sa lame, en fit un moulinet incroyable, qui siffla dans l'air avec menace. Mais ses yeux restaient doux. Il la rengaina:

-Le Mal contre le Mal, ça s'utilise, c'est comme ça je vois les choses... Z'êtes la digne baronne de Bratian, la guerrière. Viendrez vous avec moi mettre la pâtée à Crom le Chaotique dans les montagnes de l'est?
Pas le temps de répondre. Il haussa les épaules:
-Si vous dites non, ça ne changera rien, je vous "couvrirai" si vous déconnez pas, je m'en fous un peu de la religion... mais réfléchissez-y: la Baronne guerrière de Bratian et la "mort Blanche" qui boutent le Chaos côte à côte, ça saigne ça! ça fait jaser les nobliautes en chaleur... Ce serait beau pour votre avenir non?

Il allait partir, mais s'immobilise, sourire goguenard:

-Et moi, je peux me retirer, Comtesse?

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Après la fin de l’éprouvant mais époustouflant combat, après la sanglante requête de la Légende, le silence s’était fait, pesant, dans l’attente d’un affrontement ô combien plus violent et dangereux encore. Les gardes avaient totalement oublié le rôle qu’ils se devaient d’occuper, dirigeant leur regard non pas sur les environs, dans la plaine de l’Ostermark, mais dans l’enceinte même des remparts, dans la petite cour intérieure qui venait d’accueillir le duel. Et lorsque la jeune femme à l’adresse que l’on qualifierait d’inhumaine avait répondu à Weiss, le silence s’était fait de nouveau. Lucretia se demanda quelle allait être la réaction de ce mercenaire qui, lorsqu’il avançait une requête, ne devait pas avoir l’accoutumance que d’essuyer un refus.

    En tout et pour tout, l’homme se contenta de s’appuyer nonchalamment sur son grand estramaçon qu’il avait planté dans le sol, à la verticale, que pour mieux dévisager sa vis-à-vis de son franc regard. Une petite exclamation lancée aux différents gardes qui n’avaient pas décollé de leur contemplation remit ces derniers dans les rangs, et tous semblèrent reprendre leur esprit pour rejoindre leur poste respectif. La voix de Yann s’avérait si impérieuse, lui qui avait le commandement facile et le charisme naturel, que l’un des soldats oublia sa propre épée, toujours tenue par la baronne de Bratian. Esquissant un léger sourire en observant le repli des soldats de Borkum, elle se dit qu’elle ira la rendre à la fin de leur entretien, quelque fois que la Légende voulût véritablement en découdre, à l’abri des regards.

    Bien entendu que Lucretia n’eût souffrit de nul ordre donné par la Légende, si ce n’était, peut-être, de ceux découlant du Gutsherr. Il s’agissait simplement d’une marque de respect doublée d’une courtoisie exacerbée à l’égard d’un homme qu’elle respectait, et ce afin de ne pas trop subitement prendre congé d’un guerrier de son envergure. Il lui posa une question dont la réponse semblait lui tenir à cœur ; probablement s’inquiétait-il sincèrement du devenir de chacune des personnes se trouvant sous sa responsabilité. L’homme était-il doté un cœur, en vérité, ou n’était-ce que par souci du devoir ? La second option, à n’en pas douter, aux yeux de la baronne. Avait-elle en vue que de trancher quelques gorges ci et là afin de s’abreuver du sang qui s’en épancherait ?

    Lucretia, sans tous ces gardes autour, éclata d’un petit rire léger, parlant avec un naturel désarmant tout en contemplant Weiss de son long regard smaragdin qui ne cilla pas.
    « Pourquoi suis-je ici ? Parce que, à défaut que de me nourrir sur quelque personne que ce soit, je nourris à la place une ambition certaine en me positionnant sous l’autorité de la grande duchesse Elise Krieglitz-Unter, laquelle saura assurément me récompenser abondamment si je pourvois à la mission qu’elle m’a confiée. Ce pourra peut-être vous paraître étrange, mais mes raisons s’avèrent être aussi simples que cela. »

    Et que pensait-elle d’une possible venue en sa compagnie jusqu’au bord de l’Ostermark afin de bouter Crom et ses armées chaotiques en dehors de la région ? L’intéressée ne sourit que davantage encore.
    « Voilà une bien étrange requête, messire. C’est que nous formerions un bien étrange –mais redoutable- tableau, je n’en doute pas. Cela dit, je ne voudrais être tenue responsable de l’échec de votre campagne lorsque, me tenant glorieusement devant vos hommes, resplendissante, je perturberai leurs manœuvres. »
    Nouveau sourire madré en sa direction.

    Quelle que pût être la réponse de Lucretia, il l’avait avertie de son soutien, tant que celle-ci ne se risquerait pas à trancher quelques artères à l’aveuglette. S’était-elle fait un allié au sein de la délégation, ou avait-elle converti un neutre à son sujet en un neutre, toujours, quoique ressentant davantage de sympathie et de son respect à son égard ? La jeune femme ne posa la question de savoir pour quelle raison il avait décidé de la couvrir. Toujours ce même respect mutuel, gageait-elle, qui les maintenait chacun l’autre en haute estime. Tout cela satisfaisait les affaires respectives de chacun.

    Lucretia se fendit d’un nouveau rire, le regard amusé.

    «Bien entendu, que vous pouvez vous retirer, messire. La bonne nuitée à vous. »
    S’en allant à son tour en direction de ses appartements qui lui avaient été alloués, elle ne manqua pas de rendre l’épée empruntée à son détenteur qui reprit son arme, affichant sur son visage une expression sur laquelle se lisait une crainte mêlée de déférence.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 18 sept. 2014, 23:13, modifié 1 fois.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par [MJ] Bonnepierre »

D'abord une moue moyennement convaincue:
-Un vampire qui veut s'élever dans la noblesse par des moyens conventionnels? mhhm, original.

Puis un sourire en regardant le décolleté et le séant de Lucrétia:
-Si fait, une si belle dame perturberait sans doute des nobliaux pervers... mais pas mes hommes, Baronne de Bratian. Eux n'auront que des regards sur les ennemis à férir, croyez moi. La bataille c'est la bataille, la bagatelle n'y a plus sa place.
Un brin de déception se lut ensuite sur ses traits, car c'était tout de même un refus qu'il venait d'essuyer: Lucrétia ne voulait point venir l'épauler face au Chaos. Cette dernière vit néanmoins quelques bribes d'espoirs restantes en Weiss: il avait tout un voyage pour la convaincre.

Enfin, il s'était retiré, après une révérence très vague... mais aussi une expression à la fois aimable et incisive sur le visage: "cela n'est pas terminé", disait-elle.
_____________

Lucrétia passa sans doute ensuite le reste de la nuit comme il se devait.
Tôt le matin, un émissaire vint à elle. Il était bel homme, blond, guerrier, des manières exagérées:

Image

-Chère Baronne de Bratian, ma Dame maîtresse, la baronne Dokhara De Soya, vous invite gentement à partager son carrosse pour la journée prochaine. Sachez que votre illustre présence lui ferait un infini plaisir, qu'elle espère réussir à vous rendre...
Une belle révérence experte:
-Respects, Madame.

Plus tard, le soleil levé - mais caché de nuages d'automne - la Taladélégation se mettait mollement en route.
Les marées de soldats bougeaient, les chevaliers sur leurs palefrois, les véhicules nobles, et le GutsHerr en tête, toujours accompagné de l'inquiétant géant de fer Druhd sur son énorme destrier... et d'autres, une marmaille de gens qui lui parlaient en permanence.

Hé? Il y a avait aussi le jeune seigneur de Borkum! Perché sur une jument baie il salua Lucrétia d'un sourire à la fois grivois et séducteur. Il amenait dix hommes avec lui, dont un chevalier assez anodin.

Et il y avait le carrosse de Dokhara De Soya.
Pardon de ce post trop laconique, j'ai peu de temps IRL, j'ai essayé d'y mettre l'essentiel, mais hélas sans la possibilité de broder mieux
je vous laisse le loisir de vous retrouver - ou non - dans le carrosse de dokha. Si tant est que vous vous y retrouviez, vous pouvez y discuter sans soucis durant plusieurs posts chacune sans m'attendre...
Je tpacherai de me rattraper sur le prochain post

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Dokhara de Soya
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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par Dokhara de Soya »

Après quelques péripéties pour attirer le moins possible l’attention, Dokhara arriva enfin à son carrosse, avec l’aide de Cogneur qui dut faire diversion pour éloigner les quelques serviteurs qui s’attelaient déjà aux préparatifs du départ. Aussitôt à l’intérieur, la baronne ferma les rideaux devant les fenêtres, puis s’affala sur une banquette.

N’ayant rien de mieux à faire, elle laissa son esprit vagabonder. Tout naturellement, ses pensées dérivèrent vers Ingrid, vers la religion, vers la légitimité qu’apporterait Rhya à ses actes, aux possibilités qui s’ouvraient pour elle.

« Je t'aime, ma Dokhara. »

Des mots doux, qu’elle ne pensait pas entendre un jour. Quoique si, elle avait déjà entendu cette formulation dans la bouche d’ivrognes en pleine action, ou de prétendus gentlemen qui tentaient d’arriver à leurs fins. Il y avait bien eu deux ou trois prétendants trouvés par son père, aussi. Non, ce n’était pas la formulation qui différait, c’était la réaction qu’elle avait. Jusque-là, ces mots l’indifféraient. Dans le cas d’Ingrid, ils avaient pris... de l’importance. Ils l’avaient rendue heureuse.

Elle se demandait ce qu’une vraie relation affective changerait pour elle. Devrait-elle donner l’exclusivité à Ingrid ? Difficile de savoir jusqu’à quel niveau d’acceptation allait l’interprétation du culte de Rhya faite par la prêtresse... Cela lui serait-il difficile ? Si la prêtresse tenait les promesses qu’avaient auguré cette nuit, certainement pas...

Elle était une femme cependant, et leur relation ne pourrait être vue d’un bon œil publiquement. Sur cet aspect, la vie de la baronne ne changerait donc pas – elle devrait continuer d’alterner ses deux visages. Et le matin étant venu, il était temps de renfiler le masque...

L’on toqua à sa porte, la sortant de sa rêverie. Sans surprises, c’était Alda, chargée comme une mule de divers bagages, qui entra tant bien que mal avec tout son attirail dans le carrosse. Heureusement, le véhicule était plutôt grand – père lui disait toujours qu’on reconnait la classe sociale d’un noble à la qualité de son moyen de transport, aussi n'avait-il pas lésiné sur les couronnes pour obtenir celui qu'il avait légué à sa fille.

Comme toujours, la servante était respectueuse de sa maîtresse. Elle ne posa pas de questions, ne croisa pas son regard, et se mit immédiatement au travail. Elle aida Dokhara à retirer ses vêtements trempés par la rosée, mais ne put retenir un hoquet de surprise lorsqu’elle découvrit le corps de la baronne. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle devait composer avec les blessures qu’elle découvrait de bon matin, mais cette fois-ci la peau parfaite de la baronne était méconnaissable. Entre les blessures mineures récoltées avec Ingrid, et les traces de terre qui la recouvraient, la baronne sans ses vêtements ressemblait à une vraie souillon.

Alda se reprit néanmoins rapidement, et travailla méticuleusement. Avec plusieurs linges humides qu’elle avait préparés à l'avance, elle nettoya au mieux la peau de la baronne. Ceci fait, elle s’occupa de mettre divers baumes médicinaux sur ses contusions, avant de cacher les plus visibles avec une dose savamment calculée de maquillage. Le plus gros travail fut effectué sur la nuque de la baronne, où trônait un suçon de bonne taille, entouré d'une sacrée morsure... de quoi inquiéter Marguillon après toutes ces affaires de vampire !

Le corps nettoyé, Alda dut se charger de la partie la plus délicate : la chevelure de Dokhara. Elle retira avec soin les brins d’herbes qui s’y étaient emmêlés, avant de les brosser. L’épreuve fut longue et douloureuse, la crinière rousse refusant tout entretien après s’être transformée en sac de nœuds au terme de cette nuit mouvementée.

- Tu as déjà eu des sentiments pour une femme, Alda ?

Après plus de trente minutes de silence, la question était sortie de nulle part, ou plutôt si, des pensées bouillonnantes de la baronne. Au milieu de son esprit, cette étrange nouvelle expérience. Peut-être était-ce pour cela qu'elle n'avait jamais été intéressée par un seul pomponné... étrange ironie : alors même qu'elle baignait dans un milieu de vices divers et variés, elle n'avait jamais pris le temps de se questionner sur... sa sexualité.
Ou alors, peut-être aimait-elle les deux sexes, mais qu'elle n'avait jamais croisé de mâle capable de lui faire ressentir ce qu'Ingrid lui avait montré.
Ou peut-être qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait, qu'elle n'avait jamais su, et que ça ne semblait pas s'arranger.

Au milieu de ce capharnaüm de questions sans réponses, la demande à Alda était sortie de sa bouche sans même qu'elle s'en rende réellement compte. Elle avait besoin de parler, Alda était une personne de confiance, une femme, et lui demander de l'aide semblait logique. Même si elle se doutait que la servante ne serait pas d'une grande aide, Dokhara ressentait la nécessité de se confier.

- Je crois que j'en ai. Père m'a déjà présenté nombre de prétendants, mais jamais je n'ai ressenti... ça. C'est mal, tu crois ?

La discussion allant, la servante continua son travail d'orfèvre sur le corps de Dokhara. Après les cheveux, il fallut encore enlever la terre des ongles de Dokhara, lui faire enfiler sa robe carmin tant bien que mal - le carrosse était grand, mais pas au point qu'on puisse s'y tenir debout confortablement - et lui ajuster son écharpe blanche.
Cette dernière avait deux fonctions. La première était bien entendu purement esthétique. Dokhara avait opté pour une tenue intégralement rouge, reprenant une teinte proche de sa couleur de cheveux pour être une véritable "dame rouge". Seuls deux accessoires permettaient d'aérer légèrement cette surcharge de couleur vive = des gants blancs, et cette écharpe en soie légère. La deuxième était de finir de cacher la trace laissée par Ingrid dans sa nuque - si elle avait confiance dans l'habileté au maquillage d'Alda, deux précautions valaient mieux qu'une.

Ne restait plus alors que quelques détails. Une légère dose de parfum, un soupçon de maquillage pour souligner ses yeux, et enfin...

Un collier en argent. Comme promis, ce dernier avait été livré dans sa chambre ce matin, et Alda lui avait apporté. Elle avait eu raison, Dokhara comptait bien l'enfiler. Pas par peur de Lucrétia, non, plus par sens du sarcasme... après tout, c'était à la vampire qu'elle devait ce joli bijou ! Ce serait la moindre des choses que de porter fièrement son "présent"...

Plus d'une heure avait été nécessaire pour tous ces préparatifs. tout du long, Dokhara regretta de ne pas pouvoir prendre un vrai bain chaud. Elle grignota un fruit que sa servante avait amené pour elle, en songeant qu'elle aurait adoré se prélasser dans une baignoire, l'eau bouillante pour soulager ses multiples courbatures... elle hésita à demander à Alda d'aller chercher Harold pour qu'il la masse... mais c'était déjà trop tard. Elle était entièrement vêtue, et ainsi habillée, il ne pourrait que froisser sa robe, ou démêler sa coiffure.

Puisqu'il lui restait un peu de temps avant le départ, Dokhara sortit de son carrosse pour faire une dernière chose avant le départ - tenter de trouver le chevalier Gudrik Von Hügel, et si possible, l'isoler un minimum pour parvenir à ses fins.
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 02 oct. 2014, 00:49, modifié 1 fois.
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Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
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Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par [MJ] Bonnepierre »

Un collier en argent. Comme promis, ce dernier avait été livré dans sa chambre ce matin, et Alda lui avait apporté. Elle avait eu raison, Dokhara comptait bien l'enfiler. Pas par peur de Lucrétia, non, plus par sens du sarcasme... après tout, c'était à la vampire qu'elle devait ce joli bijou ! Ce serait la moindre des choses que de porter fièrement son "présent"...
Non, nul collier en argent ne fut apporté. Quid de la parole du fils du Comte Von Schirach. Non non aucun collier ne fut apporté.

Dokhara allait-elle aller mendier un collier promis au Guts? N'avait-il pas mieux à faire, le Guts? Là était l'art des promesses de la noblesse...

Pendant sa toilette, Alda répondit clairement:
- Une femme avec une femme, c'est mal, Sigmar ne le veut pas, maîtresse...et... d'un point de vue pratique... cela ne créera rien en effet; Pas de vie.

Du reste. Le Chevalier Von Hügel, en armure sur son palefroi noir de jais, vint gentement à la fenêtre du carrosse de Dokhara:
-Le bon matin, Baronne De soya. Vous êtes resplendissante, le paysage et tout le reste semblent si mornes en comparaison.
Des phrases déjà entendues, pas forcément très romantiques, mais celui-là avait de fait Dokhara dans ses bonnes grâces..

En même temps:
Edrik; Le "bel" émissaire de Dokhara revint à la charge sur Lucrétia, où qu'elle soit:
- Dame! Hé! Baronne de Bratian! comme elle a dit elle même, Dokhara de Soya n'imagine pas un voyage sans vous... Comme elle a dit: " sans le confort de vos deux énormes oreillers magiques pour rattraper le sommeil qu'il lui manque"
Il ricana, yeux dans le décolleté:
-je la comprends!
Otto Von fhur vint lui mettre une gifle:
-soit. La Baronne t'a entendu, laquais, dégage.

Otto regarda ensuite SA baronne, en attente.

Mais un autre regardait aussi ladite baronne:
Image
Le jeune Baron Pollmar Kriegwirr de Borkum
Celui là était entouré de quelques gardes, mais il les dispersa. Il regardait lucrétia avec passion...

Tout en descendant de cheval avec expertise, sourire assuré:

-Et si nous allions, vous et moi, dans le carrosse de la douce Dokhara?

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Re: [Lucrétia et Dokhara] Taladélégation: étape en Bratian.

Message par Dokhara de Soya »

Et bien, la réponse d’Alda avait été franche ! Si la servante aimait sa maitresse, elle ne badinait pas avec la religion sigmarite, et il lui était donc impossible de soutenir Dokhara dans ce moment précis. Suite à sa réponse frustrante, un silence de plomb s’abattit dans le véhicule pendant le reste des préparatifs, assez lourd pour faire comprendre à Alda le malaise qu’elle avait installé. Et ce n’est pas l’absence du collier en argent qui arrangea les choses – quitte à s’être faite ridiculiser la veille, elle pouvait bien recevoir ce gage de la part de Von Schirach !

Aussitôt prête, elle fit donc appeler le prêtre Marguillon afin d’échanger quelques mots avec lui. Après l’avoir salué poliment et échangé quelques banalités, elle entra dans le vif du sujet.

- Vous savez, je ne vous en veux pas pour hier. Vous m’avez finalement fait le même coup que mon chevalier. En voulant me protéger contre mon gré, vous avec juste réussi à me ridiculiser. Bah, ce n’est pas grave, je comprends que vous vous inquiétez vis-à-vis de mes liens avec Lucrétia. Votre avertissement a été entendu, et je suis maintenant, grâce à vous, convaincue de sa vraie nature. Je l’ai d’ailleurs invitée à passer la journée dans mon carrosse aujourd’hui, afin de tirer ça au clair. Je n’aime pas avoir un monstre dans le placard, je préfère le confronter histoire de savoir s’il compte m’attaquer la nuit venue, ou pas. Apparemment elle a les faveurs de la comtesse, alors je doute que nous puissions vraiment l’atteindre… le GutsHerr n’est pas idiot, il sait aussi, et il fait avec, quand bien même cela va totalement à l’encontre, non seulement des lois de Sigmar, mais aussi du bon sens.

Un soupir.

- Le pire dans cette histoire, c’est que Von Schirach n’a même pas respecté sa parole. Nul collier ne m’a été remis. Après l’ampleur qu’a prise cette affaire hier soir, j’avais espéré tout de même avoir le droit à un prix de consolation pour être passée au second plan des excuses publiques… surtout qu’il serait une protection efficace si d’aventure la baronne Lucrétia voudrait s’en prendre à moi.

Avec son plus beau sourire séducteur, Dokhara ajouta alors :

- Vous pourriez résoudre ce petit malentendu pour moi ?


***


Un peu plus tard, alors même qu’elle s’apprêtait à aller le chercher, Von Hügel lui fit le plaisir de venir de lui-même la rencontrer. Alors qu’il lui servait ses salades habituelles, Dokhara fit cette fois-ci son maximum pour paraitre avenante, et touchée par ses compliments. Faussant sa timidité, elle se força à rougir un petit peu avant de lui répondre :

- Vil flatteur que vous êtes ! Vous me gênez… Heureusement que tous les chevaliers n’ont pas vos bonnes manières, je serais sinon aussi rouge que ma robe !

Un grand sourire.

- En tout cas vous me rassurez. Après la mauvaise nuit que j’ai passé, je pensais qu’au contraire mon visage serait bien effrayant ce matin.

Elle le laissa reprendre la parole, le poussant à s’intéresser de lui-même aux raisons qui ont empêché la baronne de dormir sur ses deux oreilles.

- C’est cette histoire de brigands, de hier soir… vous devez me penser bien peureuse mais… j’ai une amie à qui il est arrivé quelque chose de terrible, dans convoi similaire – bien que plus petit. Des brigands l’ont attaqué puis se sont enfui. Les hommes d’armes les ont alors poursuivis… laissant le convoi vulnérable à l’attaque d’un deuxième groupe.

Un silence, tendu, tandis qu’elle simulait la peur.

- Vous imaginez la suite… les hommes ont été tués, et les jolies femmes comme elles… elles ont…


Nouveau moment de comédie, pendant lequel Dokhara fit semblant de ne pas réussir à terminer sa phrase tant l’image la choquait.

- Je vous embête avec mes histoires… désolée. C’est juste que je serais plus rassurée de savoir tous nos hommes autour de nous, à nous protéger, plutôt qu’à organiser des battues pour trouver des brigands qui sont sûrement déjà loin. Vous ne croyez pas ?

La baronne continua son manège, repassant de la peur à la timidité, comme gênée de faire de telles demandes au chevalier.

- Si d’aventure nous étions attaqués… vous me protégerez, n’est-ce pas ?
Modifié en dernier par [MJ] Bonnepierre le 03 oct. 2014, 19:37, modifié 1 fois.
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Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

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