[Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

La population rurale de l'Ostermark est composée de gens capables et autonomes qui se battent souvent aux côtés des Kislévites contre les pillards Nordiques. Wolfram Hertwig dirige sa province depuis Bechafen, situé dans le Nord.

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[MJ] Longrange

[Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par [MJ] Longrange »

http://wjrf.bimondiens.com/images/carte ... ark_v2.jpg
J'ai fait quelque changements, ton père n'est pas duc mais un seigneur de bonne envergure dans l'Averland. Actuellement , il n'y a pas de souverain officiel du duché.
La trajet dura de nombreux jours.
Son père Frederich Von "Alatar" avait fait convoyer cette diligence pour lui. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle était des moins confortable.
Selon le conducteur, il avait déjà dépasser Bechafen la capital de la région de l'Ostermark depuis une demi-douzaine de jour.

Puis enfin, après de nombreuses escales dans des lieux plus isolés les uns que les autres.
Heinrish Von Segerfried arriva enfin.

"- Voici messire, voulez vous que je vous aide à décharger vos affaires ? "


Ces affaires étaient peu encombrante en réalité. Il avait la boite contenant son armure resté au frais pendant le voyage, sa rapière trônant toujours son coté droit, et une valise contenant quelques vetements de rechange et une couverture.

Selon sa carte, il devrait être proche de ....

"- Osterwald messire."

Le cocher connaissait la région, et plus bas sous la pente se trouvait effectivement ce bourg fortifié et bordé d'arbres dévêtu de l'hiver.

Un camp se situait à l'extérieur. Une bonne centaine de tente au bas mots. Quelques feux camps étaient encore allumé malgré l'heure se rapprochant du midi.

Un soldat vint à leur rencontre.

Image

Visiblement un épéiste, mais il ne portait pas de plastron comme dans les autres régions e l'empire. Pourtant à en déduire les marquages, il faisait partie des troupes régulières.

"- Messire, votre père m'a indiquer que mon devoir s'arrête ici. Bonne chance."
Et le cocher repartit dans sa chariote en le laissant avec le soldat.

Celui ci ne l'avait pas saluer.

"- Le capitaine t'attend. "
Dit il avant d'avancer.

Ils traversèrent le camp fortifié où les soldats étaient au repos. Heinrish vit sans difficulté de l'Ostmark n'avait pas voler son titre de la contrée la plus pauvre de l'empire. Et cela se voyait aussi sur ses soldats.
Les archers n'avaient pas d'armure en cuir, les boucliers étaient des pavois sans renforts d'acier, et ayant été souvent réparer, les hallebardes n'étaient que des vulgaires fauchards d'une allure douteuse.
Pour autant, si l'ambiance au camp n'était pas à la joie, il ne vit chez aucun d'eux les signes de l'inexpérience.

Le soldat entra dans la tente du capitaine.
Image

L'homme arborait de nombreuses cicatrices et son oeil droit ne fonctionnait plus correctement. Contrairement à la tradition, il n'avait pas de cache-oeil. C'était comme ca l'Ostmark On s'embêtait pas avec les détails
Il ne semblait pas non plus ému par l'arrivée de son visiteur.
"- Merci Frank. "

L'épeiste salua son supérieur en claquant ses bottes et ressortit de la tente de commandement.

Celui ci était en présence d'une demi-douzaine d'homme, son état-major certainement. Il observait le nouveau venu avec un mépris non contenu.

Il saisit la lettre, en l'ouvrant sans subtilité, et se contenta de reconnaitre le sceau de l'Averland avant de la reposer sans même la lire.


"- Le Comte Krentar, m'a déjà prévenu de votre arrivée, Heinrish Von Segerfried et j'ai aussi reçu des instructions ... Je suis le capitaine Konrad Fleischer "


Ce n'était pas un noble, et il n'était pas homme à tourner autour du pot.

"- Selon lui, vous devriez commencer sergent comme tout les nobles. Mais vous voyez, je sais pas comment ca se passe à l'armée en Averland, mais ici, notre boulot est important, y'a des ennemies à la pelle et des gens à défendre tout aussi nombreux. Et que je vous le dise franchement, j'ai autre chose à faire que de gérer des nantis n'ayant jamais quitter leur château. Est ce que vous avez les couilles pour vous battre ? répondez moi franchement."



Leur rapport s'annonçait des plus chaleureux.

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Heinrish
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Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par Heinrish »

Durant les premiers jours de son voyage, Heinrish passa son temps à ruminer et à se demander pourquoi le destin s'acharnait ainsi contre lui. Un jour, il avait tout ce dont il pouvait rêver, le lendemain il se retrouvait sans rien, ou presque.

Étrangement, il avait fait une fixation sur un manque totalement bénin, comme pour éviter de penser à autre chose de peur de se retrouver à pleurer de rage et de désespoir. Ce qui se fixait dans son esprit, c'était le fait qu'il ne dormirait plus jamais dans sa chambre, dans son gigantesque lit bien confortable. En soi, le manque de luxe ne le dérangeait pas tant que ça. Lors d'entrainement et de manœuvres, ou même lorsqu'il avait pourchassé cette bande de brigand, il avait connu pire, il savait ce que c'était de dormir à même le sol.
Les membres de la grande famille d'Alatar avaient toujours été des puissants guerriers se portant au devant du danger lorsqu'il s'agissait de protéger l'Empire, Heinrish avait toujours souhaité les égaler, voire les dépasser, et pour cela, il avait toujours tenu à avoir l'entrainement le plus strict possible. Cependant, il fallait bien avouer que lors des moments difficiles, la pensée que en rentrant au château, il dormirait dans des draps en soie l'avait toujours rassurée. Maintenant, cette pensée n'était plus qu'un souvenir inaccessible, et ça c'était insupportable.

Mais au fur et à mesure que le temps passa, il finit par accepter son état, il n'était pas du genre à appesantir sur son sort, il savait que cela ne le mènerait à rien, il fallait se battre contre l'adversité.
Il avait perdu son honneur, il le récupèrerait en raflant toutes les distinctions possibles. On l'avait banni, lorsqu'il reviendrait on fêterait son retour comme s'il était l'élu de Sigmar en personne. Son père l'avait renié, il finirait par s'agenouiller devant lui pour demander son pardon.

C'est sur ces résolutions qu'il reprit l'entrainement quotidien qu'il avait arrêté pour se morfondre. Ainsi chaque fois que la diligence s'arrêtait il faisait ses exercices physiques et s'entrainait à manier sa lame. Cela lui fit énormément de bien, beaucoup plus qu'il ne l'aurait cru, comme si à chaque fois, il purgeait ses rancœurs en s'exerçant. Et ainsi, il commença à penser son avenir, qui jusque là tout tracé, avait pris une tournure des plus incertaines. Il savait ce que c'était que commander, mais diriger des soldats que l'on connaissait depuis sa plus tendre enfance, et de parfaits inconnus, cela n'était pas la même chose. Et puis il allait recevoir des ordres, et ça se serait difficile. Bien sûr son père lui en avait toujours donné, mais jamais personne d'autre n'avaient osé s'y risquer, pas même sa mère. Il était probable qu'il mènerait la vie dur à ses supérieurs, les pauvres.

//

Lorsque son voyage toucha à sa fin, Heinrish se trouva seul avec ses affaires, la dernière trace de confort, aussi rustique fut-elle, s'en allant au triple galop. Bien sûr, le soldat qui l'accueilli ne le salua pas, et s'il s'y attendait, il ne put s'empêcher d'en éprouver une profonde irritation, on ne se débarrasse pas comme cela d'une vie d'habitude. Cependant, il ne le fit pas remarquer, mais s'abstint lui aussi de le saluer, et ne décrocha pas un seul mot de tout le trajet qui les amena chez le capitaine. Cependant, s'il ne parla pas, il pensa beaucoup à la pauvreté de l'équipement des soldats du camp, si bien qu'il se sentait presque coupable d'en avoir un de première qualité, cette province était bien plus pauvre qu'il ne l'avait cru.
Tout du moins, si les soldats n'étaient pas bien armés, ils semblaient plutôt expérimenté, mais vu la région où ils se tenaient, cela n'avait rien de surprenant. C'était un avantage et un inconvénient. Un avantage car c'était des hommes connaissant la rigueur d'un vrai combat, ce qui n'était pas le cas de la moitié de la garnison de son ou plutôt du futur duché de son frère. Un inconvénient, car cela n'allait pas lui faciliter la tâche pour se faire respecter. Pour eux, il ne serait probablement qu'un petit noble de province n'ayant jamais connu un vrai combat. Eh bien, se serait à lui de prouver le contraire.

Ils arrivèrent enfin devant le capitaine et son état major. Le noble déchu salua tout le monde d'un très léger signe de tête, mais ne pipa mot. La vision de la face de son nouveau chef lui fit ressentir un léger dégout, mais il fit attention à ce qu'aucune marque extérieur ne paraisse. Pour quelqu'un ayant connu l'horreur du combat, ce n'était pas quelque chose de véritablement horrible à regarder, cependant, il devait bien admettre que c'était plutôt dérangeant, et que cela lui donnait une tête vraiment très antipathique. Après un rapide salut à son chef, que LUI il avait salué, le soldat s'en alla, le laissant seul avec les autres.
A part lui, aucune des personnes présentes ne semblaient noble, mais Heinrish ne savait pas s'il devait être déçu ou enchanté, considérant son état de déchéance actuel. Après tout, il était probable que seul un autre noble exclu daigne lui adresser la parole maintenant.
Le discours du capitaine fut directe, Heinrish aimait ça, il détestait les gens faux pleins de mièvreries, or en tant que noble, des gens comme ceci il en avait rencontré beaucoup. Il fut également sans surprises, Konrad le traita exactement comme il s'y attendait, mais il prit néanmoins la peine de se présenter, ce qui était un bon point. Lorsqu'il lui répondit Heinrish prit le ton le plus calme qu'il connaissait, essayant de ne pas trahir la moindre émotion.


Il est vrai que nous avons une région bien plus calme que la votre, mais cela ne veut pas dire que nous ne combattons pas. J'ai déjà prouvé ma valeur dans un conflit, mais je sais ce que cela n'a rien à voir avec ce que je vais vivre ici, car les dangers auquel vous êtes confronté sont bien plus grand que les nôtres.

Il n'avait jamais affronté que des humains après tout, et rien ne garantissait qu'il ne flanche pas lorsqu'il serait confronté à autre chose.

Aussi, il n'y aura qu'un véritable moyen pour vous de savoir si j'ai...., comment vous avez dit déjà ?... Ah oui, les couilles de combattre dans cette région, il faudra me tester en situation réel.

Durant ce petit monologue, il fixa sans ciller son regard dans les yeux du capitaine, ne montrant aucun signe de quoi que se soit.
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... d_averland

Sigmar guide ma foi, l'Empire me montre la voie, et toi, ennemi de l'un ou de l'autre, tu deviendras ma proie.

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Description: Ses cheveux bruns foncés mi-longs sont en bataille, son visage plutôt carré mais charmant montre un air taciturne. Dans ses yeux bleus marines, on peut percevoir une grande tristesse. Il est légèrement plus grand que la moyenne, et il semble avoir un corps bien bâti. Il le faut pour porter constamment l'armure de très bonne facture qu'il a sur lui. Celle-ci est surmontée d'un tabard du même bleu que ses yeux, et sur son torse, en formé d'écu, on distingue un blason, celui de la maison Alatar. En son centre, on peut voir une épée d'or en position verticale qui le sépare en deux. Le coté droit est noir, le coté gauche bordeaux. Il est vêtu d'une cape brune à capuche et porte une épée richement décorée dans un fourreau noir et argenté à son coté droit car il est gaucher. Elle a été fabriquée sur mesure, et tient autant de la rapière que de l'épée, permettant ainsi de porter efficacement des coups d'estoc et de tailles. On peut voir une large cicatrice sur sa main droite, surement pas une grande gêne pour porter un bouclier ou pour les tâches de tout les jours, mais pour manier une arme, c'est autre chose.

Compétences :
• Autorité niveau 1 $ (+1 pas prit en compte car que dans certaines circonstances)
• Alphabétisation niveau 1
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[MJ] Longrange

Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par [MJ] Longrange »

Heinrich avait donc parler.
Il laissait entendre son expérience, mais plus encore, il répondit franchement, il avait les "couilles" de se battre.

Il répondit calmement, mais d'un ton froid au possible
"- Ta valeur ne vaut rien tant que je n'ai rien vu de mes propres yeux. Ou de ce qui m'en reste. "


Un observation autour de lui, l'avis du capitaine était unanime.

"- Vous n'aurez pas un homme sous votre commandement tant que vous ne prouverez pas à tous que vous en avez. "


"- Le détachement d'épéiste irrégulier ca serait un bon début capitaine. Ces gars là ont l'habitude d'en voir "
Dit l'un des homme encore dans l'ombre.


Son regard retomba sur la carte dépliée qu'il était en train de consulter avec son état major, il hocha, la tête et une voix grave sortit.


"- Sergent Lutt Schultz, il est à vous ... "
"- Von Segerfried , hein, demain en première ligne. Et tu va te trouver un bouclier à l'armurerie fissa. "


Image

C'est un homme au crane rasé qui avait déposé un casque cabossé sur le coté. Il avait un visage et une tete de contremaitre en pire, et tout semblait dire qu'il n'était pas un enfant de coeur.

Comme les autres gradés, le ton sur lequel il parla ne tolérait aucun compris, ni même une question. Aussi, on lui dit comprendre rapidement qu'il devait sortir pour les laisser travailler.

Une fois dehors, il put adapter à l'air froid de l'hiver alors que le camp était tout simplement découpée en cercle de circonférences régulières. Divisée concrètement en 3 grandes zones, les habitations, les zones de stockages, et le secteur de l'état major.
Le nouveau venu venait de sortir de ce dernier, et aperçut à intervalles régulier des sentinelles chuchotant à son approche.

Deux problèmes se posaient d'eux même. Personne ne lui avait parler de son hébergement, et il ne savait pas exactement où était l'armurerie.
Et dire que sa carriole venait de repartir avec l'Averland.
/hrp, je tacherais de répondre plus vite la prochaine fois. bon Rp l'ami. /hrp

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Heinrish
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Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par Heinrish »

Le jeune noble retint un soupir, ainsi qu'une remarque, c'est à dire le fait que le capitaine n'avait fait que répéter ce qu'il venait de dire quand à savoir ce qu'il valait.
Il n'apprécia pas la décision prise de ne lui confier aucun homme, mais il aurait du s'y attendre. Malgré tout, il avait vite compris qu'il serait inutile de discuter, il savait que la discipline ainsi que le respect des supérieurs étaient des choses très importantes dans l'armée. Cela ne l'empêcha pas de ressentir une intense frustration quand à être tenu à l'écart de la préparation du plan de bataille pour le lendemain, car il n'y avait aucun doute, il se passerait quelque chose.
Pour toute réponse aux ordres du sergent, il inclina la tête, puis sortit sans rien dire.

Hors de la tente, il ne put s'empêcher de serrer les poings, et sa cicatrice se rappela alors à son bon souvenir, sans pour autant être douloureuse, elle était quand même un peu gênante.
Le fait qu'il se retrouva en première ligne aurait du l'inquiéter, mais en vérité cela ne le gênait guère, car il n'avait jamais eu l'habitude de se cacher derrière ses hommes, bien au contraire. C'était d'ailleurs ce qui lui valait de manier l'épée de la main gauche aujourd'hui. Certes, il le faisait très bien, et avait gagné un avantage certain sur les autres combattants, car rare étaient ceux qui étaient habitués à combattre quelqu'un qui maniait l'arme de cette main. Mais il fallait avouer que ce petit incident avait beaucoup freiné son enthousiasme, le conduisant à se conduire avec beaucoup plus de prudence.

Bon, il n'allait pas rester cent-sept ans ici, surtout qu'il faisait froid. Nerveusement, il resserra sa cape de voyage autour de lui, alors où se trouvait l'armurerie ? Il regarda attentivement le camp cherchant des yeux où elle pouvait bien se trouver. Il devait y arriver sans l'aide de personne, c'était une question d'honneur, un test qu'il s'imposait à lui-même, comme il le faisait toujours. Demander de l'aide dans ce cas-là, cela ne servirait uniquement qu'à l'abaisser et à le cataloguer comme le petit nouveau. Il fallait qu'il donne l'impression d'être chez-lui ici, de tout connaître.
Il repéra bien vite qu'il y avait trois zones, et il déduisit que logiquement, l'armurerie devait se trouver quelque part à l'intérieur de la zone que l'on pouvait considérer comme de "stockage". Ses affaires toujours en mains, il s'y dirigea d'un pas décidé mais néanmoins prudent, cherchant constamment des yeux où était son but.
Tout en marchant, il se demanda quel genre de bouclier il lui faudrait, et il arriva à la conclusion qu'il valait mieux en avoir un plutôt léger, pour ne pas qu'il soit gêné dans ses mouvements. Et puis, vu la pauvreté d'équipement des soldats qu'il avait vu, il était probable qu'il ne trouverait pas mieux.

C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'on ne lui avait pas dit où il devrait dormir. Bah, il pourrait essayer de se renseigner à l'armurerie, sans trop en avoir l'air.
S'il réfléchissait un peu, il pouvait déjà dire avec qui il devrait dormir. Généralement, on réunissait les soldats combattant ensemble, ainsi il était plus facile pour leur supérieur de les retrouver et de donner des ordres rapidement, c'était toujours utile, surtout quand le camp était attaqué. Et puis il y avait aussi le coté social, combatte au coté de quelqu'un, cela tissait toujours des liens très forts. Donc il aurait juste à trouver où étaient les soldat sous les ordres de son nouveau chef, et le tour serait joué, du moins l'espérait t-il.
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[MJ] Longrange

Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par [MJ] Longrange »

Heinrish avait son honneur, ainsi, il ne demanda à personne et tourna dans la zone de stockage une bonne demi-heure avant de trouver la tente contenant armes et équipement pour ce régiment de l'Ostermark

De nombreux hommes portaient des armes sur eux. Pour être prêt en cas d'alerte, mais ceux qui n'était pas de garde, ils laissaient les équipements encombrants, bouclier, lance, fauchard, arc dans l'armurerie et les récupéraient avec les rassemblements.
Il était de toute facon assez difficile de prendre un camp de ce type par surprise de part la forte propension de soldats patrouillant aux environs du camp et par le naturel prudent des hommes de l'Ostermark.

Il entra dans la tente. Un homme du camp en tenue simple était en train de discuter avec l'intendant en charge de l'armurerie.

"- Et retape moi ca correctement, Rudolf , je veut pas qu'elle retombe en morceaux la prochaine fois. "

L'intendant du camp, un homme assez age et ridé au possible n'en restait pas moins dans la force de l'age.

"- Ouais en même temps, la force de l'impact, mhhh, c'était du gros. De l'orc ?
"- Meme pas, un genre de la mutant plus gros que la moyenne, y'en a qui s'amuse à sortir de Mordheim"
"- Avec quel arme ? "
"- A main nue, quoique il avait ... changer des genres de gants métallique sur ses poings, de la saloperie. "


"- Belle saloperie ouais, je vais te retaper ca, prend en un autre pour demain"
"- Merci chef"

L'homme se saisit d'un pavois délaver par la pluie de ses marquages et s'en alla sans un regard vers Heinrish.

"- Un bouclier l'ami ? Ouais, j'ai de ca. "

2 choix s'offrait à lui.
Image

Une rondache en bois, très maniable pour le corps à corps, mais ne couvrant qu'une partie minimal de son corps. De plus le matériau était loin d'être de la meilleur qualité et le bouclier ne disposait pas de renfort métallique en son centre ...
Ça restait toujours plus solide que son brassard gauche sur son armure en maille. Et il pourrait laisser aller l'ensemble de son talent à l'épée lors d'un corps à corps.


Image

Un bouclier en bois bien large, un pavois pour être précis. Délavée de ses marquages et couvert éraflures des batailles passé, il est aussi d'un poids conséquent, et risque de gêner légèrement les mouvements de bras lors des coups d'épées. Cependant, l'intégralité de son corps est couvert lorsque que le soldat le plaçait devant lui.
Ici aussi, pas de renfort en métal sur les cotés ou le centre comme il est de coutume, et il semblait avoir déja été réparer.
Ce qui n'était pas pour rassurer Heinrish.
Si il voulait du matériel de la qualité de sa rapière ou de son armure, il devrait repasser, et faire un détour du coté des arsenaux de la Reikguards à Altorf.

"- C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? "
demanda l'intendant en mâchant un chico d'une plante avant de le recracher par terre.

Le reste de l'arsenal était composé d'équipement de la même trempe, d'anciennes épées, des fauchards un poil tordu, des arcs de chasse. Mais ils y'en avaient des dizaines.
L'armée imperial se basait aussi sur le nombre.
/hrp indique moi ce que tu prend. et si tu discute avec le mec, le reste "la nuit" sera dans le prochain poste. /hrp

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Heinrish
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Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par Heinrish »

C'est sûr, l'honneur ça se paie, cependant, pas une seule fois il ne fut tenté de demander son chemin. Il profita de ce temps perdu pour répéter le nom du sergent entre ses dents, jusqu'à ce qu'il le connaisse sur le bout des doigts.

Lorsqu'il trouva enfin son but, il ne put cependant s'empêcher de pousser un soupir de soulagement, cette demi-heure lui avait paru très longue dans le froid ambiant. Il faisait quand même plus chaud chez-lui, ça c'était sûr.
Il entra dans la tente, s'attendant à être immédiatement prit en charge, mais ce ne fut pas le cas, et il dut attendre. Il n'avait vraiment pas l'habitude de ça, généralement, il était toujours au centre de l'attention à l'instant où il apparaissait quelque part. Ah ce qu'on était loin d'Averland.
Il écouta la conversation d'une oreille distraite, mais à partir du moment ou les mots "à mains nus" furent prononcé, le dialogue eut soudain toute son attention.
Il connaissait l'existence des orcs, les mutants n'étaient pas une surprise non plus, même s'il n'avait jamais affronté ni l'un ni l'autre, mais apprendre qu'une de ces bêtes-là avait défoncé un pavois à mains nus, même s'il n'était pas de première qualité, ça c'était nouveau. Et apparemment, les orcs pouvaient faire pire, lui qui avait toujours pensé qu'on exagérait la force de ces créatures. Étrangement, il se sentit soudain étrangement nu et dépouillé dans ses pauvres habits, et il douta qu'il se fut senti beaucoup mieux même s'il avait porté une armure.
Il aurait été stupide de nier que cette conversation l'avait ébranlé, et il aurait été encore plus stupide d'essayer de se convaincre qu'il n'avait pas peur. Son père lui avait toujours dis, il ne faut jamais nier sa peur, où elle te prendra au moment où on s'y attend le moins, non il faut la dompter, la maitriser, sans jamais essayer de l'éradiquer. C'est ce qu'il avait toujours fait, et c'est ce qu'il essaierait encore de faire, mais aurait-il suffisament de volonté pour cela ?
Il ne s'était pas aperçu à quel point les paroles qu'il avait dite au capitaine se révèlerait véridique. Le seul véritable moyen de voir s'il tiendrait la ligne face à de tels créatures, c'était de les affronter en personne.

Il s'aperçut alors qu'il était resté pensif, sans rien dire, alors que l'autre venait de partir. Inclinant la tête en guise de salut, il engagea la conversation, s'adressant à lui de la même façon qu'il s'adressait à ses soldats, sans pour autant paraître le moins du monde impoli.


Excuses-moi, mais j'aimerais prendre possession d'un bouclier.

L'intendant en avait, mais comme il s'y attendait, rien de miraculeux. Ces pièces de bois semblaient bien dérisoires face à ce qu'il allait probablement affronté demain. Bien qu'il eut déjà fait son choix un peu auparavant, il prit tout de même le temps de réfléchir, avant d'arriver à la conclusion qu'il lui faudrait absolument une bonne liberté de mouvements, car vu que ses adversaires auraient une force bien supérieur à la sienne, il serait fou d'essayer d'arrêter leurs coups, il se contenterait donc de les dévier, aidé si besoin de son épée. Quand aux tirs, s'il plaçait bien son bouclier, il ne devrait pas avoir trop de mal à les arrêter, et dans le pire des cas, sa cotte de maille devrait le protéger suffisamment. Il choisissait donc d'être un peu moins bien protégé contre les tirs pour être plus efficace au corps à corps.
Tout à sa réflexion, il avait totalement oublié l'intendant, qui le rappela bientôt à la réalité. Il faillit sortir une remarque désagréable sur le fait qu'il prendrait tout le temps qu'il voudrait, mais il se rappela de justesse où il était.


Pardon, je vais prendre la rondache.

Dit-il, joignant le geste à la parole, rajoutant la rondache tant bien que mal sur ses affaires.

Mais dis-moi, je dois trouver les hommes du sergent Lutt Schultz, tu ne saurais pas où est-ce qu'ils couchent ?

Il ne comptait pas passer la moitié de la nuit à chercher où ils étaient, trouver une armurerie était nettement plus facile que de trouver où logeaient les soldats de son nouveau chef.
S'il me dit où ils sont j'y fonce.
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[MJ] Longrange

Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par [MJ] Longrange »

La nouvelle recrue se saisit donc d'un bouclier léger, il privilégiait son habilité au combat à une protection encombrante.

l'intendant lança d'un ton las.

"- Comme vous voulez, l'ami. J'espère vous revoir en un seul morceau demain. "


Il lui confia une rondache. La laniere de cuir tenait encore, mais il avait bien du prendre quelques coups.

"- les hommes du sergent Lutt Schultz, ouais, des beaux salauds, ils sont dans les tentes au coin sud-ouest du camp, pas loin de la porte. Bonne chance Von "


Les noms se faisaient rapidement ici. On l'appelait Von, comme si ces 3 lettres de noblesse suffisait à le devenir.
Ne souhaitant pas passer la nuit à vagabonder. Il trouva rapidement la tente concerné.
Le sergent Lutt vint le voir.

"- Ok ... Tu as tout ce qui te faut. Ta joli épée, ta belle armure, un bouclier. Maintenant, tu est à moi ... Von c'est ca ? "


Il le saisit par l'épaule, et l'entraina dans la tente.
Des dizaines de visage sombres se retournaient vers lui.

"- Messieurs ! Nous avons Von avec nous, il va combattre avec nous "
"- Chef, il lui manque quelque chose non ? "
"- Exact, Hankz, il a encore une belle gueule. "
"- Bienvenue chez les gueules cassés l'ami. Et bonne nuit."


Un ricanement, suivit d'un écho de ricanement.
Un coup le saisit à la joue droite. Une douleur lancinante et parfaitement imprévisible.

Une bastonnade. Mais il souffrit peu. Il tomba assommé bien trop rapidement.

Une bien triste nuit.
Cependant, il se réveilla, en entendant le clairon de rassemblement.

"- Debout Von."
Lui disait le sergent.

"- Ramasse ton paquetage on lève le camp. "


Il cligna ses yeux, et trouvait sans mal son sac qui fut laisser après le lynchage.
Il rouvrit ses yeux, et sentit du sang séchés sur ses lèvres. Il avait un œil au beurre noir et des bleus un peu partout sur le visage et le torse, mais rien de cassé. Étonnant.

Le rassemblement était en train de se faire, les hommes se rassemblaient par carrés en fonction de leur formation, les portes étendards levaient déjà leurs bannières bien haut.

Ses "amis" des Gueules cassés, étaient vers l'avant. ils avaient chacun un pavois et une épée ou une masse de médiocre qualité. Il manquait encore le sergent, qui étaient en train de discuter à l'avant avec Le capitaine Konrad et d'autres officiers.

Cela faisait donc 2 place de libre au devant de la formation. On savait que la dernière était pour "Von"

Konrad parla fort, il aimait tenir informer ses troupes.

"- Les éclaireurs ont reperer des mouvements sur la route vers Fichetal. Orcs, mutants et autres bestioles, vous savez aussi bien que moins qu'on s'en contre-fous. On va leur apprendre le respect par les armes ! Formation serrés en avant ! "


Et le convoi partit, avec la cavalerie lègere sur les flancs, et des centaines d'hommes qui obeissaient avec confiance aux ordres d'un seul.
Le capitaine Konrad, tout devant avec son cheval et quelques gardes du corps monté à ses cotés;

Heinrish ne vit strictement aucun ordre de chevalerie à leurs cotés, aucune troupe de fusilliers, aucun canon. Simplement des centaines d'hommes qui compensaient leurs maigres équipements par la rage de vaincre.

Et Heinrish serait au première loge ...

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Heinrish
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Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par Heinrish »

Bon, j'avais la tête trop pleine pour dormir alors......
Heinrish ne put s'empêcher de répondre silencieusement, "moi aussi j'espère me revoir en un seul morceau demain".
Une fois qu'il eut obtenu ce qu'il voulait, il salua son interlocuteur de son signe de tête habituel.


Merci.

Puis il se mit en marche vers son destin, avec bien sûr une certaine anxiété. Il avait bien besoin de ça, de beaux salops comme futurs camarades. Et donc, voilà le surnom que les soldats lui avaient choisi, Von, bah, ça aurait pu être bien pire, il le préférait à celui qu'il avait eu parmi les hommes de son père, qu'il trouvait vraiment ridicule.
Il ne tarda pas à trouver la tente concernée, et il fut surpris de trouver le sergent Lutt déjà ici, il le pensait encore en train de discuter de la bataille à venir avec les autres membres de l'état major.
Celui-ci fut charmant, comme le laissait présager son visage, et l'entraina presque de force dans la tente.
Il ne tenta pas de résister, tout d'abord parce qu'il était surpris qu'on ose porter la main sur lui, ensuite parce que frapper un supérieur était un délit majeur dans l'armée.
Lorsqu'il vit ses futurs compagnons d'armes et qu'il entendit leur discours, il sut tout de suite ce qui allait lui arriver, et il sut également qu'il ne pourrait rien y faire. Résister ne ferait que rendre les choses pire encore.
S'il s'attendait à se faire tabasser, le premier coup, il ne le vit pas venir, les suivants non plus, et il sombra bien vite dans l'inconscience.

Il émergea en entendant la voix du clairon, qui lui parut extrêmement douce par rapport à celle du sergent. Il avait de nombreuses courbatures et son visage lui faisait un mal de chien, rien de mieux pour commencer une journée. Malgré son état, il mit un point d'honneur à être prêt le plus vite possible. Il enleva sa cape, puis enfila sa cotte de maille, il avait appris à la mettre seul depuis longtemps, et il l'ajusta sans trop de mal sur son corps, veillant à ce qu'elle le couvre bien. Ensuite, il rangea toute ses affaires dans son sac avant de l'accrocher à son dos, puis de renfiler sa cape. Quand à son bouclier, il le prit dans sa main gauche. Sa cicatrice se rappela alors à lui, toujours lui donnant cette fameuse impression de gêne, mais il savait que cela ne lui causerait aucun mal dans le port de son bouclier.
Il courut rejoindre ses nouveaux compagnons, qui étaient vers l'avant. Il n'avait pas prit le temps de se laver ni de manger, il n'avait plus le temps. Il se mit à la place qui semblait lui être destiné, écouta le discours de Konrad, qui ne lui parut pas très motivant, puis se mit en marche avec les autres.
Leur armée, si on pouvait appeler ça une armée, était pathétique, et il en faisait partie. La peur, qui semblait avoir prit un certain repos depuis hier, à cause de l'enchainement des évènements commença à revenir, et il avait du mal à la maitriser, cette fois-ci.
D'habitude, il pensait toujours stratégie quand il allait à la bataille, cela l'aidait vraiment à minimiser sa peur, mais là il ne pouvait pas vraiment. Il ne connaissait rien de l'ennemi, pas grand chose de l'armée où il était, et encore moins de la région où il se trouvait. Il pouvait toujours essayer d'élaborer des plans avec ce qu'il voyait, mais cela ne servirait à rien à part lui occuper l'esprit, et il détestait faire des choses pour rien. II refusait également de le faire uniquement pour l'aider à maitriser sa peur, il devait y arriver sans.

Alors, soudain, il décida de se faire une promesse, s'il sortait vivant de ce conflit, s'il arrivait à regagner son honneur, alors il jurait par Sigmar de tout faire pour moderniser l'armée de cette région. Il venait d'un endroit très riche et sa famille faisait partie d'une des plus prospère de l'Empire, il en avait le pouvoir. Mais pour cela, il fallait qu'il regagne une place dans sa famille, même si ce ne serait plus jamais celle d'héritier légitime.
Cela le rempli de détermination, l'Empire avait besoin de lui, il devait l'aider et le défendre, et pour cela, il fallait qu'il survive.
La peur était toujours là, mais beaucoup moins forte, il n'y avait plus qu'à espérer que cette volonté serait suffisante pour lui tenir la bride au cœur du combat.
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... d_averland

Sigmar guide ma foi, l'Empire me montre la voie, et toi, ennemi de l'un ou de l'autre, tu deviendras ma proie.

Profil: FOR 8* / END 8 / HAB 9 / CHAR 8 $ / INT 9 / INI 8 / ATT 13 / PAR 13++ / PV 40/40
Description: Ses cheveux bruns foncés mi-longs sont en bataille, son visage plutôt carré mais charmant montre un air taciturne. Dans ses yeux bleus marines, on peut percevoir une grande tristesse. Il est légèrement plus grand que la moyenne, et il semble avoir un corps bien bâti. Il le faut pour porter constamment l'armure de très bonne facture qu'il a sur lui. Celle-ci est surmontée d'un tabard du même bleu que ses yeux, et sur son torse, en formé d'écu, on distingue un blason, celui de la maison Alatar. En son centre, on peut voir une épée d'or en position verticale qui le sépare en deux. Le coté droit est noir, le coté gauche bordeaux. Il est vêtu d'une cape brune à capuche et porte une épée richement décorée dans un fourreau noir et argenté à son coté droit car il est gaucher. Elle a été fabriquée sur mesure, et tient autant de la rapière que de l'épée, permettant ainsi de porter efficacement des coups d'estoc et de tailles. On peut voir une large cicatrice sur sa main droite, surement pas une grande gêne pour porter un bouclier ou pour les tâches de tout les jours, mais pour manier une arme, c'est autre chose.

Compétences :
• Autorité niveau 1 $ (+1 pas prit en compte car que dans certaines circonstances)
• Alphabétisation niveau 1
• Héraldique niveau 1
• Musculation niveau 1*

Bourse: 50 Pistoles || Autres :
Inventaire:
Rapière ouvragée +
Rondache +
chemise de maille
Flasque en métal
Carte d'Averland
Lettre de recommandation (parchemin annoté)
couverture
Paquet d'allumette

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[MJ] Longrange

Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par [MJ] Longrange »

Heinrish avançait donc avec ses "compagnons" gueules cassés. Ils avaient des pavois et des brigandines de piètres qualités. Quand aux armes, ils s'agissaient d'un mélange hétéroclite de masse, d'épée courte, et de pioche de combat.
La formation disposait aussi de lourds pavois y compris le musicien et le porte étendards, et c'était quelque peu "étrange" de voir la rondache de Heinrish ainsi disposé en première ligne.

Le capitaine Konrad observait la zone en surplombant ses hommes depuis une butte, le sergent éclaireur était à ses cotés en train de faire son rapport.
Heinrish put noter que ce dernier n'était pas à la réunion tactique avec l'état major.

Image

Konrad vint les voir au pas de course. Il parla haut et fort avec une expérience qui ne trahissait pas.

"- On a des mutants qui se regroupe sur la route d'Eisental. Sergent Lutt, prenez deux détachements d'épeiste et deux groupes d'archers et aller me nettoyer ces bois à l'est. Vous devez nous rejoindre prés de la route pour prendre leur flanc est et couper leur retraite. "



"- Sergent Juteberg amenez vos cavaliers sur les hauteurs à l'ouest, vous allez les chargez la route de flanc ouest à mon signal. "


"- Le reste, Sergent Widmann, Sergent Volker, Sergent Hausman en formation serrés sur moi, hallebardiers en première ligne, épéiste, seconde ligne, archers en soutien. Allez plus vite que ca !"


L'armée se placa en ordre. Et quelques minutes plus tard, Heinrisch était en train de marcher au travers d'un piste dans les bois.
Le terrain obligeait les détachements à se séparer de quelques mètres, ou à marcher les uns derrière les autres.

"- Formation bourre-pif les gars !"

Lutt divisa ses hommes en deux formations avec un groupe d'archers devant chacun d'entre eux.

Les gueules cassés finirent donc sur la gauche, et un autre groupe d'épeiste était à droite, les archers devant eux commençaient à se séparer.

Une formation des plus agressive, les archers avaient intérêt à courir vite.
La plupart n'ayant même pas une armure en cuir, ceci ne devrait pas poser problème.

Aprés moins d'une heure de marche, ils entendirent déjà des bruits sporadique dans la foret, des hurlements et des cris mi-bestiale, mi -"autre"chose. Mais certainement pas humain.

Les hommes affichaient un peur difficilement dissimuler.

"- Bande de couilles molles, si vous voulez en appeler aux dieux le bon Sigmar, Ulric, Taal et toute la bande si vous avez le temps, c'est maintenant ou jamais. Pas vrai Hans !"

Le sergent de l'autre escouade d'épéiste répondit.
"- Le dernier vivant nous enterrera pour chez Morr ! "


Étrangement, les Ostmarkers se tordirent de rire dans les rangs. Ils avaient un humour des plus noirs.

La brume matinal encore présente, Heinrish put néamoins voir un groupe marchant vers la droite.

Des formes plus grande que d'autres, des sortes de créatures de la taille d'un chien. Des hommes encapuchonnés. C'était leurs adversaires ?

La légende voulait que lorsque la meteorite tomba sur Mordheim, des milliers de chasseurs de trésor, de mercenaires, et autres gens cupides allèrent s'aventurer dans la cité avant que l'armée imperial et les Sigmarites de la "nettoie"
Les paysans locaux se plaisaient à raconter qu'un voyait les aventuriers partirent et revenir un an plus tard à moitié fou et muter par le mal qui réside la bas.
Meme les templiers Sigmarite ne purent mettre définitivement un terme à la propagation des créatures venant de Mordheim.



Puis ils rapprochèrent. Si les gueules cassés et la cicatrice de Konrad était dérangeant. Que dire de ces humanoïdes boursouflés de mutations, respirant et criant bruyamment comme des bêtes. Accompagné de créatures hors de l'entendement.

Tous faisait le signe de la croix sigmarite, ou le recueillement de protection Shayallene, on était jamais trop prudent, et les dieux ne seraient pas de trop.

"- ULRIC ! HEIZ ! SiGMAR ! HEIZ ! "
Lançait on dans les rang.


Leurs visages parlaient pour eux. Difficile de croire qu'ils avaient été humains.

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Ils étaient bien une cinquantaine de fantassins, et une trentaine d'archer, contre à groupe à peine plus nombreux.
Force en présence :
50 Epeiste ( 2 formation de 24) Formation serré
30 archers ( 2 formations 14 ) Formation dispersé
VS
90 mutants sans formation ( pack )

"- FEU ! "

Les archers criblèrent de flèches et harcelant les flancs de l'attroupement en marche de mutants, les forçant à regarder dans leurs directions.
Quelques un des mutants les plus faibles tombèrent, d'autres encaissèrent les flèches comme si de rien n'était.
Salves après salves, les mutants virent qu'ils étaient attaquer, et sans le moindre commandement, il se dirigeait vers les impériaux.
Les archers continuaient de les cribler de flèches alors qu'ils avançaient vers eux.


Les mutants ripostaient avec des armes improvisés, des arbalètes ou des armes à feu primitives récupérés on ne sait où.
Les pavois firent leur office, une grêle de projectiles tombèrent, mais les archers en formation dispersé, le couvert des arbres et des pavois permit de limiter considérablement les pertes.
Un homme juste derrière hans, se prit un carreau dans l'épaulière, il grogna, mais tint sa position. Un autre arriva sur Henrich qui parvint à l'intercepter avec sa rondache.
Un tir mal placé aurait pu le mettre hors combat avant même d'être au corps à corps.
/hrp
3 rounds de tir
3 salves d'archers,
22 morts chez les mutants.

2 salves de mutants. la moitié ont des armes de tirs
8 morts chez les archers 3 morts chez la formation de Lutt, 4 chez la formation de Hans

Un carreau arrive sur toi !
PAR : 3, La rondache le bloque !


Resultats


Lutt 21 hommes valides
Hans 20 hommes Valides
Archer ; 22 hommes valides

Mutant : 68 hommes valides

Les archers se dispersèrent ensuite, tachèrent de semer leurs poursuivants en passant par les flancs.
Le plan était simple. Diviser le groupe de mutant pour faciliter le travail au corps à corps.

Un bon quart des mutants, une quinzaine tomba dans le panneau ,les autres se rapprochèrent du mur de pavois, ils les attiraient la en frappant leurs boucliers.

"- Préparer vous les gars. A mon signal ! "


L'escarmouche allait se jouer ici.

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Heinrish
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Re: [Heinrish] Engagez vous, rengagez vous !

Message par Heinrish »

Et oui, Heinrish ressortait par son équipement, mais c'était actuellement le cadet de ses soucis. Son regard fut bientôt attiré par quelqu'un faisant son rapport au capitaine. Tient, tient, cet homme là n'était pas à la réunion de la veille. Vu ses vêtements, c'était un éclaireur, il devait probablement être en mission lors de la réunion, il devait avoir des choses très intéressantes à dire.
Cette supposition se révéla fondée, lorsqu'il vit le capitaine courir vers eux pour leur donner de nouveaux ordres. Intéressé, Heinrish écouta attentivement le capitaine. Bon, au moins n'était-il pas aux ordres d'un incapable, mais il faut dire qu'un incapable n'aurait pas pu tenir très longtemps ici. Sa tactique était simple, mais pouvait se révéler extrêmement efficace si elle était bien appliquée.

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent séparés du gros de la troupe, suivant les ordres. Ainsi, ils allaient affronter des mutants, et le moment de vérité allait arriver pour lui.
Soudain, le sergent Lutt leur demanda de faire la formation bourre-pif, et il eut beau chercher dans l'impressionnante collection de livre sur les batailles qui avait dans sa tête, il ne trouva dans aucun ce nom. Il se résolu donc à suivre ce que faisait les autres. Une fois tout le monde en formation, il y vit un peu plus clair, c'était donc ça. un peu dangereux, mais tout à fait valable comme tactique, après, il fallait voir ce qu'il allait en faire.
Ils marchèrent un temps qui lui parut très long, jusqu'à ce qu'enfin, ils entendent leur cibles. Les cris étaient terrifiants, et sa peur monta d'un cran, mais sa détermination restait la plus forte.
Lorsque le sergent les "conseilla" d'en appeler à leur dieux, il ne se fit pas prier (oue c'est pourri comme jeu de mot), et commença à marmonner entre ses dents une courte prière, alors que les autres se tordaient de rire à une blague qu'il ne comprit pas ( accordes ton indulgence, il n'est guère poète et crève de trouille).


Sigmar, toi qui nous guide et nous protège de ta main de cuivre,
Accordes à ton bienveillant serviteur la chance de survivre,
Pour qu'il puisse accomplir ce qu'il doit.
Je sais que tu ne peux nous donner la victoire,
Mais les moyens de la prendre, nous pouvons les avoir,
Tu es bien plus qu'une vulgaire statue de bois,
Mais ton pouvoir est limité face à ce que nous affrontons,
Et il est fort possible que tous, nous mourrons,
Aussi ne te maudirais-je point qui qu'il arrive......


Il s'arrêta sur le ce vers incomplet, il n'avait plus le cœur à continuer, il venait de voir leur adversaire. De loin, ils paraissaient déjà étrange, mais lorsqu'ils se rapprochèrent, ce fut de l'horreur qui monta en lui. Il ne fit aucun signe, contrairement aux autres, ses yeux restèrent fixés sur les faces hideuses avec une fascination presque morbide. Par Sigmar, c'était donc ça des mutants.
Les flèches commencèrent à voler des deux cotés, faisant des blessés et des morts un peu partout. Une flèche arriva sur Heinrish, il orienta sa rondache presque nonchalamment et elle fut arrêtée. Enfin, si l'on pouvait appeler arrêter le fait qu'elle ait transpercé à moitié sa rondache, elle avait apparemment trouvé un des points faibles de sa magnifique protection.
L'espace d'un instant, il pensa à s'enfuir, mais cette idée, il la chassa bien vite et la détermination revint toujours suffisante pour tenir la bride haute à son horreur et sa peur. Puis le moment du contact fut imminent, tenant sa rapière comme on lui avait appris, de l'adrénaline plein les veines et un cri déjà presque sur les lèvres, il se tint prêt, attendant le signal pour se jeter sur ses ennemis. Il allait devoir probablement mobiliser toutes ses connaissances en escrime pour pouvoir s'en sortir.

Bon, je fonce quand il le dit, et je tape sans rien viser de particulier pour le moment, vu que je connais pas trop mon adversaire, je décrirais mes actions de combats en rp quand tu auras fais les jets.
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... d_averland

Sigmar guide ma foi, l'Empire me montre la voie, et toi, ennemi de l'un ou de l'autre, tu deviendras ma proie.

Profil: FOR 8* / END 8 / HAB 9 / CHAR 8 $ / INT 9 / INI 8 / ATT 13 / PAR 13++ / PV 40/40
Description: Ses cheveux bruns foncés mi-longs sont en bataille, son visage plutôt carré mais charmant montre un air taciturne. Dans ses yeux bleus marines, on peut percevoir une grande tristesse. Il est légèrement plus grand que la moyenne, et il semble avoir un corps bien bâti. Il le faut pour porter constamment l'armure de très bonne facture qu'il a sur lui. Celle-ci est surmontée d'un tabard du même bleu que ses yeux, et sur son torse, en formé d'écu, on distingue un blason, celui de la maison Alatar. En son centre, on peut voir une épée d'or en position verticale qui le sépare en deux. Le coté droit est noir, le coté gauche bordeaux. Il est vêtu d'une cape brune à capuche et porte une épée richement décorée dans un fourreau noir et argenté à son coté droit car il est gaucher. Elle a été fabriquée sur mesure, et tient autant de la rapière que de l'épée, permettant ainsi de porter efficacement des coups d'estoc et de tailles. On peut voir une large cicatrice sur sa main droite, surement pas une grande gêne pour porter un bouclier ou pour les tâches de tout les jours, mais pour manier une arme, c'est autre chose.

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