[Ar'Karan] Le désespoir des uns fait le bonheur des autres.

[[MJ] Neferata]

Les années passent, mais les cicatrices du passé restent toujours bien présente. Combien de temps c'est il passé depuis que le seigneur de la fin des temps a ravagé l'Ostland ? SI vous posez la question a un noble Ostlandais réfugié dans sa demeure. Nul doute qu'il vous dira « plusieurs années ». Un villageois par contre, qu'il soit à la campagne ou dans les restes des villes du comté, vous en parleras comme si c'était hier. Mais du coup... qui a raison ? Un peu des deux. En effet, cela fait plusieurs années que Archaon a été vaincu et que son armée est désormais dispersé aux quatre vents. Pourtant, les améliorations au quotidien du peuple son quasi inexistant. La région reste dévasté, les villes en ruines, accumulant des bidon villes de tentes donc les morts après chaque hiver son nombreux... et enfin les bandes qui ont suivis Archaon... sont toujours là, caché dans les forets de l'Ostland... trop amer pour simplement partir après leur défaite... mais trop désespéré pour arriver à une véritable réussite.



Au final, malgré la victoire de l'Empire, le Comté reste une région de combat et d'escarmouche régulier. Les troupes de l'Empire venu d'autre région au secoure de leur frère du nord, traque sans relâche les poches de résistance hérétique et autre groupe d'adepte des dieux sombres. Du coté du peuple, les marchands dépenses des fortunes pour faire fonctionner de nouveaux leurs affaires, mercenaires se vendent au plus offrant dans un comté ou tous on grand besoin de protection. La noblesse elle, est partie en grand majorité se réfugier plus au sud. Soit pour négocier de l'aide... ou sois pour ne plus subir la misère exposée sous leurs yeux. Ceux qui restent font leur possible pour s'accommoder dans ce chaos sans fin. Le bas peuple lui... ne fait que souffrir et désespéré, ne pouvant rien faire d'autre. Un Comté ou quinconce serait capable d'abuser des peurs et du désespoir des autres... serait capable d'arriver à tous ses objectifs.



Une auberge de relais...



Du moins ce qu'il en reste.



Entouré d'une petite muraille surmonté de pique de fer, l'ensemble de bâtiment délabré avait, pendant la majeur partie de la nuit, assisté a une nouvelle escarmouche dans son enceinte. Des suivants du seigneur de la fin des temps, massacré par une troupe impérial de l'Hochland. Au petit matin, alors que le soleil peinait à faire traverser le moindre de ses rayons a travers les nuages, la troupes en vert, sortaient les corps des hérétiques et les brûlèrent dans la cour.



Une bande de moins... et encore des milliers a traquer. C'est du moins ce que devais ce dire le chef de cette expédition car la troupe ne perdis pas de temps et repris son chemin, laissant la ruine dans le silence et l'odeur de viande brûlée.



Ar'Karan put alors sortir de la végétation. A la vue de la troupe il cru croire devoir chercher un autres abris au risque d'être mis en pièce. Mais il eu bien la chance de pouvoir observer les soldats bien en rang, repartir avec tout leur attirail. Il avait donc un lieu pour se poser s'il mettait de coté les quelques trous laissé par l'invasion de l'élu des dieux... et le plomb dans les murs appartenant à ceux ayant expulsé les derniers propriétaires à grand usage de poudre impérial.



Sûrement que la bande d'hérétique a sûrement dans ses affaires des choses intéressantes pour que Ar puisse poursuivre sa route.

[Ar'Karan]

Combien ? Combien de temps s'est il passé depuis ce funeste jour ? Moi même je l'ignore, comme mes souvenirs était dissimulé derrière un épais brouillard. Depuis ce pacte que j'ai passé, j'ai l'impression de ne plus du tout être celui que j'était avant, je me souvient d'un homme, j'y était attaché, il est mort de leur main...quel était son nom déjà ? Une femme que j'aimais aussi, son nom ? Son visage ? Je ne savais plus, mais un désir de tuer s'emparait de moi quand j'essayais de me les remémorer. Peu importe, je sais que je dois le venger, comme une voix, comme si mon instinct me poussais le faire. Les tuer, tous les tuer. Ils sont nombreux, très nombreux, je le sais, ils sont puissant, ils sont partout. Mais ils ne m'échapperont pas, mon esprit est embrumé mais mon objectif est clair. Je sais que cela ne sera pas facile, je le savais, j'ai sacrifié ce qui me restait, mon humanité, mon âme, mon identité. Cela me rendais faible, j'en me suis débarrassé, ni plus ni moins, peu m'importe les sacrifices a faire, tout les moyens seront bon.

Pour l'instant, je devais me montré discret. Les routes ? Mauvaise idée, des patrouilles impériales, ils y'en a sûrement. Quel bande d'imbéciles et d'incapables. Ils n'arrivent même pas a bouter hors de leur terres les restes de l'armée d'un élu du Chaos vaincu, une armée faible et dispersée, regrouper en bande de pillard, croyant encore que leurs dieux maudit ne les ont pas abandonné. Quoi qu'ils en soit, j'évite les routes. La végétation, la forêt, moins de chance de croiser du monde, mais rester prudent, ça ne veux pas dire qu'ils ni à personne.

Des heures passèrent, ou était des jours ? Aucune idée, je ne croisais rien, ne voyais personne. Les Chaotiques inspiraient surement tellement la crainte dans la région, peu de monde voudrait faire une ballade en forêt a mon humble avis. Puis, quelque chose me fit sortir de mes pensées. Un coup de feu ? Non, plusieurs coup de feu. Une bataille, qui ? Impériaux et hérétique ? Probablement. Je me devais de voir ça. Les coup de feu me firent aisément trouver le lieu de la bataille, ce que je vis était un vrai massacre. Des chaotique tombaient parfois par dizaine quand les fusil impériaux se mirent à tirer, d'autres se faisaient empaler ou même égorger, ils étaient en sous-nombre et les impériaux bien organisé. Je restais bien a couvert dans la végétation, observant ce bain de sang avec...plaisir, si seulement moi aussi...moi aussi je veux leur arracher la vie, moi aussi je veux contempler la peur dans leurs yeux ! Non, non, rester calme, rester cacher, mauvaise idée qui d'y aller. Ces monstres de merde s'étaient retranché dans un bâtiment isolé, peut être une auberge. Mauvaise idée, les coup de feu se firent plus présent, a mon avis la bataille s'était transformée en abattoir. Le cliquetis des armes et les détonations se firent ensuite plus rares jusqu'à se taire totalement. La bataille était terminée.

J'était tellement captivé par la bataille que je n'avais pas remarquer que le jour était occupé de se lever. Les impériaux entassèrent ensuite les corps dans la cour et les brulèrent. Aller maintenant casser vous, cet endroit me serait fort utile pour me reposer, et il y'a peut êtres de choses intéressante a récupérer. Heureusement, mon vœux fut exaucé, la troupe se remettre en rang correct et reprendre son chemin. J'attendis pendant un moment, jusqu'à ce qu'il soient assez loin jusqu'à ce qu'ils disparaissent de mon champ de vision. Je pu ensuite enfin sortir de ma cachette. Je me rapprocha alors de ce qu'il restait du lieu de combat. D'abord voir s'il reste du matériel utile, ensuite je prendrais du repos.

[[MJ] Neferata]

Une chose était sur, c'était que les hommes du nord avaient vendus chèrement leurs peaux. Arrivant dans l'enceinte de l'auberge de relais, Ar'Karan put constater que de nombreuse barricade avait été dressé par les ennemis de l'empire pour tenir le plus longtemps. Barricades mis en pièce par les boulets des canons impériaux. C'était d'ailleurs plutôt ironique de voir que la poudre et le feu des hommes du sud avaient été plus destructeur et sauvage que la foi des adeptes du chaos envers leur dieu du sang.



Mais trêve de constatation d'une bataille déjà terminé, les yeux du guerrier renégats commencèrent à observer à droite et à gauche pour du matériel à utiliser. Pour ce qui était des armes et des armures, malheureusement, rien ne semblait être recuperable. Les impériaux ont par ailleurs brisé eux même l'équipement hérétique pour ne pas être réutiliser par d'autre adepte du nord. Un tour de l'extérieur plus tard, et Ar finit par se rendre compte qu'il ne trouverait rien de vraiment utilisable.



La porte d'entré fut facile a ouvrir, et d'ailleurs elle s'effondra en morceau d'un seul coup... plus besoin de l'ouvrir par la suite en quelque sorte. Le lieu semblait avoir été changé à la va vite en lieu de culte du chaos. Un autel sur le bar au milieux des bouteilles brisés, les tables misent dans le fond laissant juste les bancs pour assister au sceance de culte. L'idée que les heretiques puissent suivre leur culte tel des enfants apprenants la religion était à la fois surprenant... que ridicule. Au final, les hommes du nord n'ont pas eu le temps de vraiment transformer ce lieu en bastion du chaos. Surement était il poursuivit depuis longtemps par la troupe est c'était réfugié ici depuis peu.



Cela n'avait au final, plus vraiment d'importance, Ar continua de chercher tout ce qui pourrait lui etre utile, et c'est au niveau des chambres qu'Ar put trouver des objets utiles. Un peu d'argent, Cinq pistole d'argent, des cartes de la région et du matériel d'escalade. Il semblait que les précédent occupants avait l'arrivé d'Archaon avait été plutôt méticuleux quand a leurs affaire. A moi qu'ils aient déjà été pillé auparavant.



Mais le guerrier renégat fut sortie de ses observations lorsqu'il entendit un bruit au niveau du rez de chaussé. Un bruit de bouteille brisé... un survivant du massacre des hommes du nord ? Il y eu par la suite des toux et des pas. Chose assez surprenantes de la part de quelqu'un qui se serait cacher, d'ainsi se révéler. Mais au final, sûrement que cette personne ne serrait pas de taille face au guerrier ? Sauf qu'une fois de retour dans le hall, personnes n'étaient en vu. Est ce que Ar aurait rêvé ?

-Alors, qu'est ce que tu veux ?

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Surpris par cette phrase sortie de nul part, Ar se retourna dans tous les sens pour au final avoir un homme de l'autre coté du bar qui dégageait sans ménagement l'autel du chaos avait d'essuyer de nouveau ses verres. Attendant la réponse de Ar'Karan.

[Ar'Karan]

L'air s'emplissait de l'odeur de chair brûlée au fur et a mesure que je m'approchait. Des restes de barricades, la première chose que je vit en approchant de cette auberge. Visiblement ces sales chacals avait préparé leur défenses, mais ils ont sous estimé la puissance de feu des impériaux. Ha, ils ont creusé leur propre tombes ces imbéciles. Mais bon, ça j'en ai rien a faire, je vais pas tergiverser la dessus, concentrons nous sur le plus important : Trouver ce qui pourrai m'être utile dans ce bordel. Un rapide coup d'œil aux alentour ne me donna rien de concluant. Il y'avais de l'équipement intéressant, seul problème, ils étaient tous en morceaux. Ces connard avaient vraiment pensé a tout, si consciencieux quand il est question d'hérétique ils ont détruit tout ce qui aurait pu être utile a d'autre serviteurs de la ruine. Je les maudits puis je me dirigea vers l'intérieur de l'auberge. Je pouffait de rire alors qu'a peine avais-je effleuré la porte qu'elle tomba. Bon, au moins on va dire qu'il ne me sera pas difficile d'entrer.

Un rapide coup d'œil a l'intérieur et je pu me dire que ce n'était qu'un refuge de fortune pour les chaotiques. Un autel monté à la va vite au milieu de débris de bouteille sur le bar et des bancs disposer de sortes à participer aux sombres prière et rituels, les tables quand a elle avait été entassé dans un coin. Pitoyable. Ils auraient mieux de fait de mettre en place de meilleures défenses au lieu de monter un ridicules lieu de prière. En tout cas d'intéressant a rez-de-chaussée. Je partit alors fouillé l'étage. Rien de concluant dans les chambres, sauf dans la dernières. Quelques pièce, une carte de la région et ce qui me semblait être du matériel d'escalade. Visiblement quelqu'un avait prévu de faire un petit voyage. J'embarquait alors tout ces objets, ça me sera surement utile. Mais quelque chose me fit sortir de mes pensées. Bris de bouteilles, bruit de toux et de pas. Aucun doute, je ne suis plus seul ici. Un survivant de la bataille, un simple voyageur qui passais par là ? Un seul moyen de le découvrir

Marteau bien en main je descendit les marches une par une, essayant de faire le moins de bruit possible, mais pas évident avec cette armure sur le dos. Une fois en bas, je ne vit personne. Très étrange, j'était pourtant sûr d'avoir entendu quelqu'un.

"Alors qu'est ce que tu veux ?"

D'un coup je me retournait vers la voix, sur mes gardes, prêt a coller un coup. Je ne vit qu'un homme dans la quarantaine, un peu grassouillet, installé derrière le bar. Celui ci dégagea l'autel du Chaos comme si il ne se doutait même pas de ce que c'était et se mit a essuyer un verre. Je rêve ? Il fait comme si j'était un client entrant dans son auberge, il n'a même pas l'air de se soucier de l'état de son établissement. Il est très étrange, restons sur nos gardes.

"Et toi ? Qui est tu ? Le propriétaire de cette auberge en ruine ?"

[[MJ] Neferata]

L'homme gloussa à la question, sans vraiment faire attention à ce qu'il avait en face de lui. Ou alors il le savait déjà et s'en fichait.

-Perspicace, au moins tu es doué dans un domaine.

Terminant d'essuyer ses verres, l'homme en prit un pour verser de la bière dedans qu'il servit alors a Ar'Karan.

-Vu que tu poses des questions avant de répondre aux autres et bien ça sera de la bière , c'est dommage non ? La dernière personne à qui j'avais posé cette question ma répondu qu'il voudrait avoir sa femme plus souvent pour lui et ça c'est réalisé.

L'homme fit alors le surprit mais suivi d'un sourire amusé.

-C'est sur qu'une fois son fils égorgé, il a pu bien plus profiter de son épouse.

Il ricana tout en essuyant le comptoir, comptoir déjà resplendissant, à croire que quelques coups de chiffon suffisait à le rendre propre au point de se voir dedans... tel de la glace ou plutôt du métal. A vrai dire, l'atmosphère commença a changer, l'ai était devenu d'un coup bien plus froid... mais aussi plus épais, comme si de nombreuse particule lourde venait en lui. Le bruit ambiant lui aussi changea. Chaque craquement de bois devenais un craquement métallique, le chiffon frottant sur le bar était devenu un raclement de fer. La lumière diminua fortement au point de ne laisser que le tavernier et le guerrier du chaos plus ou moins visible.



Quand a l'homme, il était relativement normal... en apparence, car malgré tous les signes autour de lui, il ne semblait pas etre plus inquiété que ça. Finissant d'essuyer ce qui était une planche de métal a moitié rouillé, il redressa son visage vers son « client ». Regardant Ar de ses yeux sombres, ce dernier pouvait se regarder dedans tel des miroirs... sauf que Ar voyait... quelqu'un d'autre que lui, sans savoir qui.

-Nan, finalement j'ai d'autre plan pour toi serviteur du destructeur.

Il ria d'un coup, un rire plus proche que des morceaux d'aciers qu'on frappait les uns contre les autres.

-Si tant t'es que tu mérites de toujours le servir.

[Ar'Karan]

Plus j'écoutait cet homme parler, moins il m'inspirait confiance. Il aurait donc lui même égorgé le fils de cette personne ? Ce n'est clairement pas un simple aubergiste. Non, mon instinct me disait que cet inconnu n'était clairement pas une personne normale, il était...autre chose. Mais ce qui m'inquiètait plus c'était l'ambiance et l'atmosphère qui changèrent rapidement, tout était devenu plus glauque. L'aubergiste continuait de frotter son comptoir déjà propre, le bruit de chiffon habituel se changea et en grincement métallique. Non, ce n'était pas que ce son là, la moindre source de bruit était devenu métallique, pourtant aux dernière nouvelles cette auberge était faite de bois. L'air était devenu lourd, et froid. Toute source de lumière disparu bientôt, si bien que la seule chose que je voyait désormais, c'était cet aubergiste étrange.

Je m'efforçait de distinguer la moindre petite chose inhabituelle sur cet homme, mais rien, rien du tout, il avais l'air d'être un humain parfaitement normal. Tout changeait autour de nous, mais l'aubergiste ne réagit pas, comme si...c'était normal pour lui, comme si il avais l'habitude. D'autant plus que la planche de bois qui lui servait de comptoir n'était plus qu'une planche de métal rouillé. L'inconnu se redressa et me regarda droit dans les yeux. Et mes soupçons se confirmèrent, ses yeux...ses yeux était de véritable miroir, mais ce n'est pas moi que je voyais, c'était...quelqu'un d'autre. Mais impossible d'en voir plus, j'ignorait qui j'avais vu. Je voulais partir, loin, loin d'ici. Je ne suis pas du genre de m'enfuir, mais je ne me sentait pas clairement en sécurité ici, et je doute beaucoup que cet homme me veulent du bien. Mais suis je seulement encore dans l'auberge ? Je regardait autour de moi mais je ne voyait que les ténèbres. Je ne distinguait même plus une sortie. Mais ce désir de fuite s'évanouit aussi vite qu'il était apparu quand l'aubergiste m'appela "Serviteur du destructeur".

Il savait qui j'était réellement, a qui j'avais prêté allégeance. Son rire ressembla plus a un bruit de claquement métallique qu'a autre chose. Il semble savoir beaucoup de choses, et une choses était sûre, il n'était pas humain et il était dangereux. Mais...je me décidait à rester, l'inconnu savais qui était Malal. Il avais quelque a me proposer, et moi...j'avais besoin de réponses. Je ne lui faisais guère confiance, mais s'il avait un lien avec Malal, alors il pourrait m'être très utile...

"Ainsi donc vous savez qui je suis...je ne vous fait clairement pas confiance. Mais je tient bien sûr a prouvez que je suis toujours digne de Malal. Alors je vous écoute, qu'avez vous donc a me proposez ?"

[[MJ] Neferata]

-Crois tu que j'ai quelque chose à faire de la confiance d'un cafard dans ton genre indigne du Destructeur ?

L'homme... ou la creature ? Peu importe ce qu'il était au final, se frotta la bouche dans un bruit de grincement peu agréable, laissant une etrange trace sur son visage, comme si sa peau c'était retiré pour reveler... autre chose en dessous, des choses trop sombres pour les observer. Mais cela eu la dérangeante impression de faire croire qu'il avait maintenant un trou béant dans le visage. Trou qui vint se combler comme de la poussière qui se replace pour colmater le trou.

-Regard toi... as peine tu es devenu un serviteur du destructeur que à peine tu lui à fais honte en arborant la marque de ses ennemis et en prétendant le servir.

Même si Ar ne voyait plus rien de l'auberge si ce n'est un morceau du comptoir, il pouvait toujours entendre ce qu'il se passait autour de lui. Il y avait des choses qui bougeaient, des choses qui faisaient grincer le sol, qui cliquetaient... des choses pourtant imposantes mais invisible du à cette obscurité surnaturel. Des choses emplies de haine tel un volcan prêt à exploser, mais souffle aussi glaciale que les vents parcourant les toundra glacé de Kislev.



L'aubergiste se mis instinctivement à sourire et à glousser , comme si lui il voyait ce que ne pouvait voir le guerrier du destructeur. Mais une chose était sur, ce qui le faisait rire, ne ferait certainement pas rire Ar'Karan. Puis, les souffles glacés s'éloignèrent, ils étaient toujours la, mais maintenu a distance par une entité quelconque. L'homme grogna tout en levant les yeux au ciel avant de reprendre.

-Moi je t'aurais tué depuis longtemps, mais le destructeur estime toujours que tu peux servir a quelque chose et... s'il le dit alors je le crois. Tu vas donc m'être utile... mais pas comme ça, pas avec une enveloppe aussi marqué des puissances de la ruine. Comment peux tu espérer réussir à repondre la terreur et la haine comme ceci ?

Il marqua une pause et chercha sous le comptoir quelque chose.

-Dit moi, qu'elle est l'arme la plus efficaces des serviteurs du destructeur ? La force brute ? Leur aura de terreur ? Leur puissance dans la domination des arcanes du chaos ?

Il sortit alors une boite en bois qu'il posa sur le comptoir.

-La meilleur armes des serviteurs de Malal, c'est que personne ne sait qu'ils existent... je peux t'offrir cette arme... mais pas sans sacrifices... et une dettes.

[Ar'Karan]

Mes mains était prête a venir étranglé cette...chose se trouvant devant moi. Mais je savais que c'était une mauvaise idée, j'ignore pourquoi mais ce qui se trouve en face de moi m'inspire de la terreur, en même temps quelque de presque familier. Il se frotte le visage et une sorte de trou se forme, pour se colmater par la suite. J'avais déjà réfléchit longuement a ce que pourrai être réellement la personne se trouvant devant moi et l'explication la plus logique que j'avais trouvé c'est que la chose qui me fait face était un démon. Mais je n'en était pas sûr, ce n'était qu'une théorie, je redoublais alors de vigilance. Qui sais ce dont il est capable ? J'ignore si le fait que je ne me trouve plus réellement dans l'auberge est en fait son œuvre. Je dois vraiment rester prudent, je ne fait clairement pas le poids face a une telle entité.

"Arborer la marque des mes ennemis ? Jamais ! Ce sont des présents de Malal !

Il mentait, je suis sûr, cette armure, ces cadeaux, ça ne peux être que lui que me les a offerts. Il essaye de mettre le doute dans mon esprit, mais il ne m'aura pas. Ce qui m'inquiétait plus c'est que j'entendais a nouveau ces choses tout autour de moi, j'avais beau encore regarder je ne voyait que l'obscurité. Des grincement, des cliquetis, des grattement. ça grouillait partout, des choses énormes, imposante, mais invisible. Je sentait une colère et haine des plus bouillonnantes, prête a exploser, mais aussi froide que la glace. L'aubergiste ria ce qui me fit a nouveau tourner mon regards vers lui. Comme si celui ci savais et voyait ces choses. Alors que son rire s'estompait en même temps que ce brouhaha, je sentait encore la présences de ces entités, mais moins proche, comme si elles craignaient quelque chose. Il parle de me tuer, mais que le destructeur a d'autre plan pour moi. Le destructeur ? Il parle sûrement de Malal, est ce qu'il est finalement une sorte d'émissaire de mon dieu ? Bien sûr que je suis utile ! Mais que veux t'il dire ? Pas comme avec une enveloppe pareille ? Plus je l'écoute parler, moins je le comprend. L'aubergiste me posa une question, a la réponse des plus facile.

"C'est le fait qu'ils ignorent notre existence bien sûr"

J'avais bien sûr répondu bon, et il posa en face de moi, sur le comptoir, une boite en bois. Apparemment il pourrai m'offrir cette arme, je ne comprend pas très bien mais...

"Des sacrifices ? Aucun sacrifice ne sera jamais assez grand pour moi pour parvenir a mes fins, et s'il y'a des dettes il ni a aucun problèmes. Je suis prêt a accepter tout ça, aubergiste"

[[MJ] Neferata]

-Tu es encore ignorant du savoir du destructeur... mais... n'en t'en fais pas, tu découvriras la vérité tôt ou tard.

L'aubergiste ouvrit alors la boite et y sortie un anneau... un anneau rouillé, rougeâtre et d'on le métal semblait tomber en poussière. Il posa l'anneau devant Ar'karan alors que les lumières semblaient revenir et les sons étranges s’atténuer.

-Le mangeur de faible.

Il laissa place a un long silence tout en observant l'anneau rouillé. Un regard chargé d’émotion, de crainte et... de respect. Il détourna alors son regard avant de reprendre ses explications, un peu perturbé.

-Le destructeur puise dans les faible pour obtenir des forts... Cependant, il faut lui prouver que l'on est digne de se dégager de la boue. Il a donc inventé... ceci.

Il désigna alors l'anneau d'un geste de main.

-Cette chose m'a accompagné de nombreuse années pour me relever et devenir enfin digne de servir le destructeur. Il a fait de moi le digne serviteur que je suis et... peut etre... qu'il te permettra de le servir dignement. Cependant...

Il marqua une nouvelle pose pendant laquelle Ar'karan pu mieux observer l'objet. La rouille semblait être autre chose... comme du sang, de la crasse, de la boue... des larmes... de la souffrance, beaucoup de souffrance. Ar Pouvait être sur qu'elle ne venait que d'une seule personnes. Mais pire encore, il pouvait aussi sentir une rage terrible... et une faim.... colossale... dévorante. Ar fut alors sortie de ses pensés par son « hote ».

-Il t'aidera a devenir ce que tu souhaites mais... il faudra en payer le prix. Tu devras payer le prix par ta souffrance et ta haine que l'anneau se ferra un plaisir d'amplifier mais en te rendant la pareille, te rendant plus fort et te permettant de contrôler les balafres des dieux sombre. Mais ça fait longtemps qu'il dort et... il va avoir faim. Tu dois donc le nourrir une fois... mais le prix est élevé.

L'homme rangea la boite alors que l'ambiance revenait normal, ne laissant comme seule témoignage de se moment étrange qu'un frison a la colonne vertébrale dans le dos de Ar.

-Soit ton enveloppe corrompus se fait dévorée.. remplacer par une autre plus faible mais... de la ou tu pourras t’élever pour devenir bien plus fort. Ou alors tu devras trouver une âmes suffisamment corrompus pour nourrir l'anneau... avant qu'il ne te dévore.

[Ar'Karan]

J'était presque sur le point de me moquer quand je vit le contenu de la boîte. Un simple anneau ? Il est complétement rouillé et semble pouvoir tomber en poussière a n'importe quel instant. Mais que voulait il que je fasse de ça ? Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, je puis remarquer que mon environnement...semblait peu a peu revenir a la normale. Et le "tavernier" nomma cette babiole, la mangeur de faible. Le long silence qui s'en suivit était presque inquiétant, il observait l'anneau avec...est-ce de la crainte ou du respect ? Ou peut être est ce les deux ? Intriguant, je devrai peut être le laisser m'expliquer l'utilité de cet anneau avant de rajouter quoi que ce soit.

Je l'écoutait en silence, d'après lui ce serai Malal lui même qui aurai créé cette babiole, pour que ses serviteurs prouvent qu'ils sont digne de lui. L'aubergiste en était l'ancien heureux propriétaire, pendant longtemps vu comment il en parle. Ce serai cet anneau qui l'aurai rendu ainsi ? Il ne termina pas sa phrase et le silence s'imposa de nouveau. J'en profitait pour regarder cet anneau, j'ignore pourquoi mais a ce moment là je n'arrivai plus a détacher mon regard du bijou rouillé. Plus je le regardais, plus j'en voyait, ce n'était pas de la rouille, c'était plutot...un mélange de sang, de boue, de crasse, de larmes et...je sentait de la souffrance émaner de l'objet, beaucoup de souffrance, pas celle de plusieurs être mais seulement celle d'une seule et même personne. Mais le plus frappant, c'était cette faim, un faim si énorme...j'avais l'impression que l'anneau en lui même tentait de me dévorer.

Mais je revint a moi quand l'aubergiste m'adressa a nouveau la parole. Aucun doute, cet anneau a quelque de spécial et...de sinistre. Le barbu reprenit alors ses explications sur la babiole. L'anneau me rendrai puissant, me ferai devenir le véritable serviteur de Malal que je souhaite tant devenir et sûrement...de me venger. Mais il y'a un prix, élevé, et risqué. L'anneau essaiera de me dévorer, amplifiant ma haine et ma souffrance, et pour éviter que ce soit moi qui soit dévorer...je doit lui donner assez corrompu pour le rassasier...je rigolais intérieurement. Aucun prix, quel qu'il soit ne jamais trop grand pour accomplir ma vengeance.

"Donc si j'ai bien compris...l'anneau me rendra plus fort, mais en échange je doit lui offrir des âmes corrompues avant que ce soit lui que me dévore ? C'est...très intéréssant, et comment je lui offres des âmes ? Je tue simplement d'autre serviteur du chaos ?