[Lucy Trend] Une dernière danse

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Galrauch
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Marinna était très attentive et demanda quelques détails de plus sur le déroulement des évènements ainsi que les agissements de certains individus mais rien que Lucy souhaitait éviter. Elle prit quelques notes de tout cela et ne semblait pas du tout dans ses humeurs habituelles, normalement joyeuse et expressive, elle était ce soir plus direct et fatigué. Après les interrogations elle demanda à Lucy de la laisser et de fermer la porte derrière elle. Chose encore plus étrange, sa porte était toujours ouverte en temps normal. Lucy retrouva Encarnación qui transportait deux verres de liqueur, semble-t-il qu’un lui était destiné. La jeune estalienne invita la courtisane à parler avec elle de sa soirée, elle voulait en savoir les moindres détails, décortiquer les rouages du métier et surtout les détails les plus croustillants du bal.

Le reste de la soirée fut très agréable, Mirnova resta dans sa chambre. Le sorcier était d’un étrange intérêt, il parlait de monde lointain et de créatures fantastiques, les musiciens embarquèrent dans les histoires et agrémentèrent le tout d’une trame sonore, ce qui rendait les histoires plus grandes que nature malgré leurs penchants impossibles. Il parlait avec vigueur et excitation de vents magique invisible et des terribles démons qui y habitent, de quoi vous faire frissonner si c’était vrai.

Les nuits suivantes furent mouvementé, parsemé entre-autre de rêves du délicieux Arabéen, de démons invisibles, des cris déchirants dans la salle de bal. Les journées quant à elles étaient longues et pénibles, pas de nouvelles de Saïd, pas de messages ni de coursiers. Rien, c’est comme dire qu’il l’avait oublié. Chaques secondes étaient un grain de sable du temps qui s'effritait à l’attendre. Et les jours passèrent.


Marinna gardait les filles toujours occupées, si ce n’était pas dans une soirée mondaine à espionner une discutions entre deux émissaires étrangers, c’était à tenir compagnie à un riche marchand qui n’était de visites que pour une semaine. Pendant les derniers jours, Lucy était devenu la faire valoir d’un Duc ou d’un Baron de Middenheim, difficile à dire, il était d’une platitude incroyable, mais il était riche et courtois. Sir Frederick Geller de la Guilde des Bâtisseurs et Architectes, superviseur général des travaux publics, trésorier par intérim, responsable des réfections souterraines du Quartier sud. Sir Frederick était venu rencontrer divers fournisseurs étrangers et signait des contrats. Lucy pendant ce temps discutait et entretenait les convives invités. La seule chose plaisante qu’elle sut retirer de toute cette histoire fut le malin plaisir qu’avait Sir Frederick à offrir des massages de pieds à Lucy. Il s’y prenait doucement et avec amour, parfois avec intensité parfois légèreté. Quand elle retirait ses pantoufles, il ne pouvait rien n’y faire, la tentation était trop forte pour lui.

Un soir à son retour, elle fut accueillie par Marinna qui observait Morrslieb haut dans les cieux illuminant la cité de sa glauque phosphorescence. Ce soir une forte odeur de poissons pourris émanait des quais à quelque rues de la Maison du Sud, les pêcheurs devait revenir de leur tourné journalière. Ce soir par contre c’était particulièrement odorant. Travailleurs bruyants, courtisanes vocales, musique romantique, un étrange mélange pour la courtisane épuisée.

Marinna ouvrit les bras à son habitude et sera fortement Lucy à son arrivée. Elle était de bonne humeur et apporta sa protégé dans son bureau.


“Lucy mon amour, je suis désolé de devoir interrompre ton contrat avec Sir Geller mais j’ai quelque chose de plus important pour toi. Je ne fais pas assez confiance aux autres et tu es la seul qui est déjà entré en communication avec Ueblingen récemment. Nous devons infiltrer leur demeure et y trouver un joyau familial. Un collier de chaîne cuivré arborant une pierre d’émeraude. Il s’agirait d’un trésor familial. Je ne sais pas comment tu souhaites t’y prendre mais tu dois trouver un moyen de rentrer, je peux te mettre en contact avec des gens si tu veux. Peu importe comment tu décides d’entreprendre cela, il doit être impossible, et je dis bien encore Impossible de lier la disparition de cet objet à la Maison du Sud. Le mécène de cette opération m’a demandé de remettre cette lettre à la fille qui s’en occuperait.”

Elle sortit de son bureau une lettre scellée d’un sceau de cire portant l’insigne de Marienburg. Un lacet de coton rouge retenait le tout comme un parchemin roulé. Étrangement le lacet semblait déchiré.

Chère Princesse,

Je suis désolé de ne pas vous avoir contacté plus tôt, mais soyez sans crainte car vous ne m'avez pas quitté dans mes pensées. Une fois le médaillon en votre possession, retrouvez-moi au Zijdemarkt sur la terrasse fleurie face à l'île au coucher de soleil et nous pourrons discuter.

Votre Prince, S.

Marinna attendait d’en savoir plus sur le contenu de la lettre. Elle était trépidante à voir le visage de Lucy.
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Jamais l’attente ne fut aussi difficile.

Généralement, à chaque fois que je finissais un contrat, réussi ou échoué, je retournais aisément à mes affaires. Reprenant mon simple travail de courtisane en attendant une nouvelle mission d’espionnage. Ou alors j’allais m’amuser un peu avec la garde… après tout, ils avaient dû commencer à prendre gout de me courir après. Mais la… je n’attendais qu’une chose, un signe de mon cher Prince. C’était une… liaison difficile à avouer pour moi-même… moi qui était temps fière de me lier a personne et rester libre comme l’air. Ce n’étais pour autant pas de l’amour, mais un désir. Un désir de mieux connaitre cet homme, une curiosité dont je n’arrivais pas à me séparer. Il m’avait dit qu’il m’appellerait mais… cela faisait déjà si longtemps que j’attendais un signe de lui.

Plusieurs jours déjà sans signe de Said et les nuits agités n’aidaient pas vraiment à me reposer correctement. Résultat de tout ça ? Des journées affreusement longues et ennuyantes ou rien ne m’amusait vraiment à part quelque rares petites choses. Le Sir Frederick était bien une de ses choses amusante. J’avais pourtant cru qu’il serait d’un ennui de plus au départ. Honnêtement, je n’avais que faire de la construction, alors quand on m’annonça que j’allais devoir rester avec un maître de guilde bâtisseur… j’ai bien cru que les journées allaient devenir encore plus longues. Pourtant, je me suis au contraire bien amusé avec lui. Il n’était absolument pas mon type et mes pensées étaient trop occupées par un certain Arabéen. Mais ce cher Frederick avait trouvé le moyen de bien m’intrigué et de me divertir en s’occupant de mes pieds.

J’étais toujours très heureuse quand je trouvais quelqu’un qui aimait tant mes pieds que moi et je ne me fis pas prier pour le laisser faire. Allant parfois m’amuser à me déchausser le plus souvent possible. Bien sûr j’aurais voulus restée pieds nus… mais… tant que j’étais au bras d’un homme de la noblesse… je devais être présentable en extérieur. Je m’étais par contre amusé à me déchausser aussi quand nous étions chez lui, a recevoir des invité, juste pour voir sa réactions. C’était un jeu qui me plaisait beaucoup, et le voir me masser était fort plaisant.

-Mon seigneur, si vous aimez tant mes pieds, peut être pourrons nous trouver un arrangement pour en faire votre propriété personnel… de cette façon, ils seront tout a vous et vous pourrez les garder avec vous.

C’était une chose que je lui disais très souvent, à chaque fois qu’il portait son attention sur mes pieds. Bien sûr je savais qu’il était impossible de séparer mes pieds pour lui donner… surtout que… j’en avais besoin… et je les aimais bien trop pour les donner de la sorte. Mais bon, c’était amusant, alors c’est tout ce qui comptais.

Une fois de retour, je ne fis pas trop attention à la mauvaise Lune, honnêtement, tout était un peu étrange depuis la disparition de mon prince. Mais j’écoutai avec attention ma chère tatie, savoir qu’elle mission elle avait pour moi, une occasion de sortir de cet étrange quotidien. Honnêtement je ne savais trop quoi penser de cette tache… voler un bijou de famille… d’une famille en deuil… c’était fort discutable. Pourtant… la lecture de la lettre me fit changer d’avis très rapidement.

Mon Prince était enfin revenu à moi et j’avais une occasion de le retrouver… ça ne me plaisait toujours pas de voler des gens ayant déjà perdu une fille mais… tant pis, j’allais devoir fermer les yeux sur ma moral quelque instants.

-Hummm… ça m’a tout l’air dangereux, il va falloir que je rentre et le meilleur moyen serait de le faire sur invitation, cela serait plus simple.

Je détournais alors le regard de la lettre, que je pliai avant de glisser contre ma hanche, entre ma peau et ma robe du côté gauche.

-Connaîtrais-tu des nobles ayant rendez-vous avec les Ueblingen ? Sir Frederick peut être ?
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(Jet Caché)
Marinna pris une gorgé de sa coupe de vin rouge qui siégeait toujours sur son immense bureau de bois massif. Elle semblait plus qu’intrigué de savoir ce que disait cette lettre qui a fait rougir la courtisane.


“Tu sembles déchirée mon cœur, premièrement tu ne sembles pas intéressé par cette mission et maintenant c’est la chose qui t’es le plus important au monde. J’ose supposer que c’est l’auteur de cette lettre qui te met dans tous ces états. De toute façons, l’important c’est la missions ne l’oublie pas. Si on pense à Sir Frederick, je ne crois pas qu’il puisse nous aider pour l’instant, les Ueblingen sont spécialisés dans l’importation et la revente de tissus orientaux. Il faudrait vérifier avec lui s’il les connait. Selon moi il serait plus affilié avec les Delfgrubermann, utilisant les voies navals du Reik comme source d’affaire.”
(Jet Caché)
La Madame trempa ses lèvres un instant et fixa la fenêtre. Elle voguait dans ses souvenirs, à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un.

“Je crois connaître quelqu’un qui pourrait t’aider, ce n’est peut-être pas l’idéal mais cette semaine, un homme de Cathay se disant fournisseur de draperies et cotonnadesa s’est présenté ici, il n’est resté que quelque heures alors que tu étais avec Sir Frederick. Si nous les mettions en contact tu pourrais profiter de ce moment. Il semblait rustre pour ce type de commerce mais portait effectivement de jolies étoffes et semblait bien en moyen si tu vois ce que je veux dire. Ce pourrait être une bonne occasion de faire une pierre deux coups si tu vois ce que je veux dire”

Marinna fit un clin d’œil loin d'être discret à sa protégé, il aurait fallu être aveugle pour le manquer. Un grand sourire au visage, elle éclata de rire. Lucy savait précisément qu’elle parlait de subtiliser doucement quelques piécettes ou foulards à ce marchand d’ailleurs.

“Si tu désir tenter ta chance, Sir Frederick pourrait être une bonne avenue, il a surement une femme chez lui qui l’attend, un cadeau de voyage serait toujours le bienvenu. D’un autre côté, Maître Phang pourrait nous ouvrir une nouvelle avenue commerciale et de nouveaux alliés.”

Marinna pris un bout de papier et griffonna l’adresse temporaire du marchand étranger. Il était sur un quai dans la berge nord de Suiddock, c’est tout ce qu’elle pouvait dire. Phang n’était pas le plus bavard de tous.

“J’espère que ça va t’aider, maintenant si tu veux m’excuser j’ai d’autre chatte à fouetter. Tu diras à Mirnova que je souhaite la voir rapidement. Merci beaucoup Lucy pour tout.”

La Madame se leva et pris un livre dans une des grandes armoires qui habitait son bureau. La couverture était dorée et portait un insigne Impériale sur la première page.
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Honnêtement, mais si maître Phang semblait être très intéressant pour l'avenir… je n'étais pas très enchanté par la description que ma « Tatie » me faisait de lui. Mais plus important, je ne le connaissais pas du tout et le convaincre d'aller voir les Ublingens n'allaient pas être des plus rapides. Hors, j'étais pressée, je voulais faire ça vite pour revoir Said. Et puis je pourrais toujours aller voir ce marchand du Cathay plus tard et si ce n'était pas lui, ça serait quelqu'un d'autre. C'était ça l'avantage d'être dans une ville où des gens rentrer par millier pour faire affaire.

-Pas de problème Tatie, compte sur moi je vais assurer. Je préviens la glaciale, bonne nuit Marinna.

Bien que j'aie voulus revenir directement chez sir Frederick dès ce soir… cela aurait paru fort étrange et j'avais besoin de toute la confiance de mon cher client. J'allais devoir attendre demain, mais cela me laisserais plus de temps pour me préparer. Passant par la chambre de Mirnova, pour lui annoncer que Tatie la cherchait, je repris ma route pour aller dans ma chambre. Bien sûr nous bénéficions d'un certain luxe, mais il ne fallait pas se leurrer, ce luxe c'était surtout pour les clients, pas pour nous. Mais honnêtement, j'aurais pu m'en passer, tant que j'ai le nécessaire pour vivre et faire mon travail correctement. Une chambre majoritairement Rouge, soie et velours comme je l'aime, plusieurs rideaux, rendant un peu le tout très intime et surtout…. Un lit de coussin. En fait non je reviens sur ma parole, j'ai aussi besoin de mon lit de coussins. Sans plus attendre je me jetai dedans comme une enfant dans un cri de joie à peine retenu. Je me contentai alors de regarder le reste de mon mobilier, une armoire pour mes vêtements et mes… très rares souliers. Il y avait aussi ma coiffeuse ou bien sur était regroupé tout mon maquillage et autre coiffe, peigne et ustensile pour mes cheveux ainsi que mon visage. Mais aussi tous mes bijoux. J'avais aussi une petite table basse à côté de mon lit pour divers choses dont j'avais besoin d'accéder vite. Et pour finir un dernier meuble, une commode à l'écart pour tout mon brique à braque. J'avais bien sur des livres, des livres avec pleins d'histoire… mais ne les rangeant jamais ils étaient toujours en pile à coté de mon lit.

Il était claire que j'avais la belle vie, sans oublier les bains dans une pièce à part, j'étais très bien lotie ici et je ne pouvais m'empêcher de le remarquer à chaque fois que j'allais dormir. Terminant alors de me rêvasser dans mon lit, je me dis qu'il était peut-être temps de dormir. Passa alors mes mains dans mon dos, agrippant le nœud tenant ferme le foulard en dessous de mes seins pour le détacher et ainsi pouvoir retirer mon haut. Dommage que je ne puisse pas rester seins nus plus souvent… j'aimais beaucoup cette sensation… mais malheureusement, il ne fallait pas froisser la pudeur des gens… Pourtant cela ne m'empêchait pas d'être comme je voulais dès que je le pouvais. Je finis enfin par retirer ma robe et enfin nue comme un ver, je me recouvris de ma couverture pour me noyer dans mes coussins. D'habitude je prenais toujours un peu de temps pour lire, surtout actuellement avec le livre que j'étais en train de lire… mais… j'avais envie de retrouver Said vite et donc j'avais vite envie de passer à demain. Tant pis… mon histoire de suceur de sang romantique attendra.

Mes rêves continuèrent d'être toujours autant agité et étrange. Je comprenais bien le fait de revoir l'Arabeen dans mon pays des songes… mais pour le reste je n'avais aucune idée. Comment une simple soirée avait pu me marquer à ce point ? Peut-être que quelque chose d'autre arrivait, quelque chose dont je n'avais pas conscience et donc mon subconscient tentant de me prévenir. Je n'en savais rien au final et cela me dérangeait car, je ne voyais pas ce qui, selon mon subconscient était évidant.

Le réveil fut… désagréable… j'avais mal au crane car, j'avais bêtement oublié de défaire ma natte avant de dormir. A tout le coup j'allais avoir des nœuds. Je me réveillai rapidement pour vite occuper une baignoire, prenant avec moi un peigne. L'eau allait aider à démêler tout ça. Tout en me battant avec ma chevelure, j'eu une étrange pensée… pourquoi ne pas laisser mes cheveux pousser jusqu'à mes chevilles ? Ça serait marrant et pourquoi ne pas utiliser mes cheveux comme une liane ? Quoi que nan… à moins d'avoir des cheveux magiques ça risque juste de faire très mal. Tant pis… mais bon, j'aimais bien cette idée qui ouvrait plein de petites possibilités marrantes, comme attacher quelqu'un ? Décidément c'était le matin où j'avais les idées les plus étranges.

Finalement, la victoire obtenue contre mes cheveux, je revins dans ma chambre pour me coiffer et refaire ma natte. Mine de rien, décoiffée j'avais tout de même les cheveux très longs, peut être que je pouvais finalement revoir mes idées ? Je me mis à rire pour moi-même, bêtement mais heureuse de mes idées et de mon imagination complètement folle. Ma natte fête, je m'avançai alors devant mon armoire, réfléchissante à quoi mettre… pour au final m'apercevoir que j'étais allée et revenue dans la salle de bain… complètement nue. Qu'importe ce n'étais pas grave à cette heure et puis ce n'est pas comme si me voir nu allait déplaire à un client ici. Je pris simplement une tenue habituelle, cette fois si plus vers le bleu et le blanc avec une touche de noir a certain endroit. Je ne savais pas si messire Frederick était patriote mais… peut être que cet ensemble allait flatter le middenland… le midder… le mid… enfin allait flatter son attachement à sa région natal. Mais bien sûr, alors que je mis mes bijoux avec attention, je commençais à me concentrer au plus important… ce que Frederick allait le plus avoir d'attention… mes chers pieds que j'aime.

J'étais sûr qu'ils allaient s'impliquer un peu plus dans mes missions.

Alors que j'accrochais la petite chaînette qui reliait mon bracelet à ma cheville et l'anneau à mon orteil, je commençais alors à quoi mettre comme soulier. Bien sûr j'aurais préféré resté pied nu comme je le suis le plus habituellement… et comme je le suis chez Frederik quand il n'y a pas d'invité… mais il fallait bien comprendre que quand je représentais la maison de Marinna, je devais être présentable. Rare était les gens qui comprenaient mon excentrisme au niveau de mes pieds. Néanmoins, j'avais peut-être de quoi attirer l'envie de Frederick dès le début. Je pris une paire de sandale, offerte simplement par un ancien admirateur Arabéen, des sandales en cuire sombre avec des gravures sur le dessus et attaché par deux longs lacets grimpant autour du mollet. C'était parfait pour mon cher noble du nord… lui qui aimait tant retirer mes souliers.Enfin prête, je ne me fis pas prier pour courir vers la sortie du bâtiment, dehors je pus voir le soleil et déterminer l'heure qu'il était. Dix heures était tôt mais… pas trop tôt justement et je pouvais argumenter ça facilement, Frederick ne posera pas trop de questions. Je me mis alors à courir dans les rues déjà bien réveillé de la ville, me dirigeant vers la demeure du marchand du Middenland. Grace à Marinna j'avais déjà une petite idée de comment aborder la discussion concernant les Ublingens, cela allait bien se passer. Tout en progressant, je ne pus remarquer que le froid commençait à apparaître petit à petit… je détestais l'hiver… il m'empêchait d'être comme je voulais…

Je secouai la tête et continua ma route, apercevant au loin la maison de sire Frederick, Je me mis à sourire car, c'était bien la première fois que j'arrivais autant en avance chez un client. Une fois arrivée, je toquai à la porte, prête à me présenter quand un serviteur ouvrira.
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Sir Frederick Geller résidait pour le moment dans un quartier à plusieurs centaines de verges du Quartier des Palais ou se situait la Maison du Sud. L’Handelaarmarkt était à proximité du chemin menant directement à Middenheim, la région d’origine du seigneur architecte. La résidence était somptueuse, une façade de brique rouge avec balconnet protéger par des rambardes en fer forgé, de jolie fleur blanche inspirait la détente. L’espace occupé par Sir Frederick représentait la moitié du troisième et dernier étage. Il avait une magnifique vue sur le Nouveau Palais du Paleisbuurt, il était simple et évident maintenant pourquoi on surnomme ce palace, le Gâteau de Mariage avec ses formes ronde superposé. Un magnifique endroit tout de même. Il devait y avoir trois autres locataires dans cette demeure. Le rez-de-chaussée était réservé pour un grand salon pouvant accueillir une petite délégation commerciale et les quartiers des serviteurs comprenant aussi la cuisine.

Lucy fut saluée par une servante qui la dirigea vers le haut des marches pour aller rejoindre son mécène. Elle ne l’escorta pas reconnaissant la courtisane. De grands escaliers recouverts de long tapis importé était probablement la seule marque de distinctions de l’endroit. Les murs était recouvert de tapisserie ayant pris un coup de vieux. Les boiseries méritaient un peu d’amour, manque de vernis ici et éclisses abimées là. Cette maison était très spacieuse et pour un œil non-avertie luxueuse. Mais quand on naviguait dans les hautes sphères de la société, le manque d’entretien devenait rapidement flagrant.

À l’étage, un plancher de bois franc un tantinet frisquet pavait le chemin mais la décoration apportait une chaleur et une vitalité à l’endroit. De grande peinture datant du 24ème siècle, des scènes glorieuses de l’histoire de la région, des familles importantes avec leurs vaisseaux maritimes. La porte menant au appartement de Sir Frederick Geller était fermé et une discussion était en cours à l’intérieur, on entendait les voix de Sir Frederick et celle d’un autre homme.

***Jet de Hab (11 + 1 déplacement silencieux : 12 ) = 14 Échec***

Lucy s’approchait doucement de la pièce avec espoir de pouvoir apprendre quelques mots dit à couvert dans la présente rencontre. À quelque pas de la porte, le plancher âgé grinça malheureusement sous les pieds délicats de la courtisane. La discussion s’interrompit et les pas de Sir Frederick arrivèrent rapidement vers l’ouverture. Son regard nerveux fit apparition dans l’embrasure de la porte. Cheveux mi long noir, rondelet, légère barbe bien entretenu. Vêtu aujourd’hui d’une veste de cuir avec un chemisier marron. Rien d'extravagant pour un homme de chiffre et de calcul.

Image
“Oh ma très chère Lucy, je ne vous attendais pas aussitôt, mais entrez, entrez!”

Sir Frederick ouvrit la porte sur son grand salon, de magnifique fauteuil en tissue bourgogne en demi-cercle faisant face à un foyer de pierre grise. Dans les foyers se trouvait deux inconnu, un homme dans la soixantaine qui respirait l’origine Marienbourgeoise par son apparence ainsi qu’une femme à la peau très pale avec les traits orientaux vêtue d’une grande robe qui malgré son origine étrangère était faite de tissues et de couleurs locales, une étrange combinaison. L’homme et la femme se levèrent instantanément, il se présentât promptement, Karl Den Euwe avec sa femme Katsi Okomuto. L’homme fit honneur à son nom et se présentât proprement avec un baisemain rapide. Lady Okomuto la salua de loin avec un hochement de tête détaché. Karl se rapprocha de Sir Frederick et avec une poigné de main franche regarda l’homme dans les yeux.


“Nous terminerons notre discutions forte intéressante plus tard mon bon ami!”

“Ce fut un plaisir de vous revoir, ta femme et toi. J'attenderais avec impatience de tes nouvelles!”
***Jet Caché***

Sir Frederick salua chaleureusement ses invités, Karl et sa femme prirent congé en se dirigeant vers les escaliers. Le seigneur retourna s’assoir sur un des fauteuils et invita Lucy à prendre place. Il salivait déjà à l’idée de caresser ses doux et fin pieds.


“Lucy comme tu tombes bien, nous avons un dîner de prévu dans une boucherie non loin d’ici, Grœnewoud je crois. J’ai entendu dire que c’était les meilleurs dans tout Marienburg. Nous allons rencontrer Herr Agarram Ognigsonn, un maitre maçon que j’espère embaucher afin de ne pas engager les gens de la guilde des Ingénieurs Nains de Middenheim. Ce nain m’a déjà signifié dans le passé pouvoir faire en une semaine et de façon moins coûteuse le travail que la guilde entière ferait en un mois. Tu comprends que ce contrat est primordial pour la Komission mais ne doit pas être connu de la Guilde. Je crois avoir besoin de ton aide pour le convaincre.”


L’architecte était en train de rouler ses manches de façon frénétique et n’attendais plus qu’une chose de Lucy.
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La demeure ou résidait Messire Frederick avait un certain charme. Certes se n'était pas parfait et des petits détails faisait toujours ressortir de ce faux décors de la noblesse. Mais que voulez-vous ? Frederick était surtout un commercial, pas un noble. Surtout que la perfection… mal gérée… à surtout de quoi mettre mal à l'aise. Trop de perfection tue la perfection en quelque sorte, le naturel disparait et ce qu'il reste, bien que « parfait » et tout aussi étrange et parfois horrible. Eh bah, j'avais bien fait de venir tôt chez mon client sinon je me serais retrouvée à philosopher dans ma chambre comme une érudite.

Arrivée proche de la chambre du marchand, les voies me firent me stopper net. Quelqu'un avait des secrets à cacher ? Voilà qui m'intéressait. Je me mis à marcher lentement, m'approchant doucement de la porte et espérant attraper quelques morceaux de cette discussion si secrète. Je continuais mon approche, à chaque pas mon pied embrassait la forme du plancher pour plus de discrétion. Sauf que… je n'étais pas pieds nus… et le plancher grinça. J'eu à peine le jurer intérieurement en espérant que personne n'avaient entendus, mais non, le silence c'était installé dans la pièce et quelqu'un vint ouvrir la porte. Il ne me fallut néanmoins pas grand-chose pour revenir à une expression normale.

-Je suis profondément navrée messire Frederick, je voulais venir tôt aujourd'hui. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.

En tout cas, sans vouloir partir dans des idées politiques secrètes, il semble que j'avais interrompue quelque chose d'intéressant… dommage que je n'en ait eu aucune miette. Mais qu'importe, j'avais bien plus important à faire aujourd'hui et je n'allais pas me laisser distraire… du moins pas trop en tout cas. Je répondis simplement aux présentations des deux personnes par une révérence rapide, remarquant tout de même le curieux couple que formaient le Marienburgeois et l'Orientale. Nippon ? Cathay ? Difficile à savoir mais elle me rappela sans mal mes rêves pour ses deux régions… à la fois si éloignées de ma chère ville, mais aussi tellement encline aux légendes et histoires qui avaient de quoi me tenir éveiller toute la nuit. J'aurais tellement voulus y voyager… mais en même temps je ne savais pas si j'étais prête à un si long voyage.

Qu'importe, pour l'instant je n'étais pas encore capable de pouvoir envisager un tel voyage, j'avais du travail pour revoir mon Prince avant. Les deux invités sortis, Frederick m'invita à m'asseoir tout en prenant place lui aussi. Impatient ? Surement, mais cela n'allait pas me déplaire, il n'en sera que plus simple de envoyer où je veux. Je pris place sur un fauteuil à côté du sien, l'écoutant sur le plan du jour, on ne pouvait pas dire que j'étais forcement ravie d'une nouvelle entrevue de parlote pour du commerce et de la construction… mais je ne pouvais pas non plus choisir qui j'allais accompagner non plus. J'ai eu au moins de la chance d'avoir quelqu'un qui aimait autant mes pieds que moi.

-Oh ça, un nain est toujours fiable dans ses promesses… surtout quand l'or est en jeux.

Et ça on pouvait dire que j'en savais quelque chose à force de leur voler des objets dans leur quartier… ils respectaient toujours leur promesse une fois qu'il me mettait la main dessus…. Il me rendait toujours à la garde après m'avoir fait passer un sacré savon. Ça avait le mérite d'être très drôle… c'est pour ça que je recommençais tout le temps. Mais je ne voyais pas en quoi mes charmes allaient être utiles pour un nain ? Mais bon, de toute manière, c'était Frederick qui choisissait.

-En tout cas messire vous êtes quelqu'un qui travaille beaucoup, il faudrait que vous preniez un peu de temps pour vous ne croyez-vous pas ?

Et je savais très bien comment le détendre, ramenant mes jambes vers moi, je me mis à délacer avec attention mes sandales, en retirant d'abord une, puis l'autre, les laissant tomber par terre avant d'étirer mes jambes vers l'avant, laissant alors Frederick regarder ce qu'il voulait. Puis, je m'assis sur le côté du fauteuil, offrant alors mes pieds à tous les désirs de sire Frederick.

-Vous les attendiez n'est-ce pas ?

Je le laissai alors faire ce qu'il voulait avec mes pieds, cherchant dans mes pensées, comment l'amener à aller voir mes futures victimes. Marinna avait soumis l'idée qu'un cadeau exotique pour sa femme serait une bonne idée et je partageais cet avis, mais il fallait savoir maintenant comment amener la chose. Honnêtement, je n'avais jamais su s'il entretenait une bonne relation avec une épouse… peut être ? Je n'en savais rien. Néanmoins, j'avais une idée d'approche.

-J'espère que vous profitez bien de votre séjour à Marienburg Messire et que je vous rends ce séjour bien plus agréable. Je ne cache pas que vous allez me manquer quand vous repartirez à Middenheim. Des personnes qui ont autant d'attention que vous se font malheureusement rare.

Je le laissai continuer avec mes pieds, tout en me demandant bien quelle pensé à leur sujet devait lui traverser la tête en ce moment. J'étais bien placé pour savoir qu'un fantasme pouvait aller très loin après tout. Honnêtement oui, il allait me manquer une fois partie de Marienburg… j'espère qu'il reviendra.

-Dites-moi messire, Seriez-vous intéressé par faire quelque cadeau pour vos proches ? Je suis sûr qu'après une longue absence de votre part cela serait une superbe surprise. Et en plus nous sommes à Marienburg, tout peut être acheté ici et j'ai bien dit tout.
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

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Les yeux de Sir Frederick étaient obnubilés par la beauté naturelle des atouts plantaire de son invitées. Parfois avec un touché léger et d’autre fois, fort et puissant, ses caresses étaient d’une chaleur inouïe. Il ne s’aventurait rarement pas plus haut que la cheville. Dans ses plus grands moments d’extase c’était avec ses joues subtilement rugueuses qu’il massait les pieds de Lucy. Si un homme aurait pu faire l’amour a de si jolies petons c’était bien ce Sir Geller, il y éprouvait un des plus grands plaisirs que la jeune courtisane avait rarement vue. Il restait toujours pur et fidèle, jamais plus loin ni plus fort que ce qu’elle autorisait, il avait entendu parler des sévices que Marinna donnait au homme qui en demandait trop. Mais voyant le plaisir de Lucy, il continuait et oubliait le temps qui passait à l'allure d’un torrent diluvien. Il était dans son univers, il n’était plus à Marienburg, il était seul à profiter de son merveilleux cadeau. Les seuls mots qui sortirent de sa bouche pendant les instants qui suivirent étaient des “mmmmmh mmmh” et parfois un “aaaaa………”soupirer. C’était difficile de comprendre quoi que ce soit. Il n’écoutait pas vraiment donc répondait rien de compréhensible ou correspondant à la question.
**Jet de séduction : CHA 13 + Séduction 1 = 14 : 8 succès**

L’homme de Middenheim écoutait d’une oreille inattentive tout ce que Lucy pouvait lui dire et sur le moment, l’idée de faire des achats frivole lui parure sensée. De toute façon, sa fille serait surement heureuse de la pensée qui normalement était inexistante. Il accepta la proposition de Lucy et proposa de passer une partie de l’après-midi à chercher de telles choses. Il se fierait sur elle pour trouver un bon marchand, mais il n’acceptera pas de se faire entourlouper par un escroc. Son esprit des affaires était rarement oublié, après tout il était ici pour travailler, pas pour prendre des vacances.

Le temps passa trop vite aux goûts du fétichiste. Le soleil du midi plombait dans la chambre et soudainement la réalisation de l’heure actuelle fit sursauter Sir Frederick. Il ne devait pas manquer sa rencontre avec le maître maçon. Il ramassa rapidement ses documents et invita Lucy à le suivre. C’était une course dans les dédales de la ville, Jamais la courtisane n’avais vue aussi pressé l’homme en surpoids. Il court et accrocha quelque étalage en chemin. Lucy peinait à le suivre mais tenait bon. La boucherie était bien en vue au bout d’une rue marchande. Les carrosses et animaux sur le chemin était suffisant pour provoquer des jurons de la part de l’architecte. Il échappa quelque document, des feuilles sur la route qu’il ne s'attardait pas à ramasser. Il ne devait pas faire attendre le nain.

À quelque pas de l’entrée de la cour intérieure du charcutier, Frederick était tout en sueur, les cheveux en bataille, le porte-document à moitié ouvert. Il s’arrêta un instant et se tourna vers Lucy.


“De qu’est-ce que j’ai l’air ?”



Lucy, Sir Frederick, Hagaram, était tous assis autour d’un plat de viande d’entré. Hagaram était un vieux nain qui en avait marre des traditions dépassé de son peuple, une barbe rousse parsemée de poils grisonnants, vêtue de vêtement propre pour l'occasion. Chacun avait un plat pour lui, Herr Ognigsonn avait une magnifique cuissarde de coq servie avec légume frais, les arômes de la sauce subjuguait tout autour de lui. Sir Frederick avait opté pour le ragout du jour, une délicieuse décoction de morceaux de viandes et de légumes en morceaux dans une sauce onctueuse. La discussion avait vivement commencé et les deux hommes ne réussissaient pas à s’entendre sur un point de restaurations ancestrales. Le diner s’éternisait et la fenêtre de possibilité de Lucy de mettre à terme son plan d’infiltration aujourd’hui devenait de plus en plus petite.

Elle devait agir.
Les dons des dieux de la ruine aux citoyens du monde entier ne sont pas la douleur, la luxure, la corruption et la maladie,
mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

Voyez par vous même!

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

Meme pour moi ce spectacle était plutôt étrange… mais moi j'étais étrange et j'aimais l'étrange, alors ça ne me dérangeait en rien. Même, j'adorais. L'étrange venait surtout du fait que si quelqu'un d'autre que moi connaissait le petit secret de Frederick, sa réputation se verrait ruiner. C'était quelque chose… de « honteux » pour la société… plus j'avançais dans la vie, plus je réalisais à quel point mes avis étaient contre celle de la normalité. Toujours est-il alors que Frederick prenait soin de mes pieds, je profitais de toute cette attention pour mon propre plaisir. Il m'avait écouté et avait bus mes paroles, la moitié du travail était donc fait… mais j'avais le droit de profiter aussi de ce moment. Qu'importe le temps qu'il prenait à appliquer toute son affection, j'étais là à le regarder caresser mes pieds, profitant de cette affection et de cette envie… je sentais qu'il voulait aller plus loin et j'avais un peu envie de le laisser aller plus loin, mais… bien que je respectais Marinna et ses règles, je n'étais pas la courtisane la plus sage et il m'arrivait de faire de nombreuse bêtise dans son dos… comme mes nombreux vols. Alors qu'est ce qui m'empêchait de donner à Frederick le feu vert sur toutes ses envies ? En vérité rien… mais avant de s'amuser j'avais un petit travail à faire tout de même.

-Ne vous en faites pas sir Frederick, je m'en voudrais grandement que vous vous fassiez escroquer par ma faute. J'avais dans l'idée de voir peut être certaine famille marchande pour des marchandises rares trouvable nulle part ailleurs. Il n'y aura pas meilleur cadeau que quelque chose d'unique.

Je marquai une pause, le laisser à la fois profiter de mes pieds; mais aussi de réfléchir à ce que j'avais dit, je ne voulais pas le presser. En fait si, mais il fallait que ça est l'air naturel, il fallait donc prendre mon temps et faire les choses doucement pour qu'il ait envie. Et par ailleurs j'avais un argument de poids avec mes pieds, alors autant le laisser bien profiter pour qu'il soit plus enclin à écouter mes conseils.

-Vous connaissez la famille des Ueblingen messire Frederick ? C'est une famille qui commerce avec l'extrême Orient. Avoir quelque chose qui viens d'aussi loin ravira surement votre fille et ça serait surement peut être l'occasion d'avoir une bonne relation avec une famille marchande de Marienburg, surement auront-ils besoin de vos services plus tard.

Je continuais de le laisser profiter, je reprendrais un peu plus tard alors qu'il semblait de plus en plus absorber dans son plaisir. Je le regardais, c'était amusant et très agréable. Je commençais a, comme lui, vouloir que cela dur pendant toute la journée et je commençais alors à me perdre moi aussi dans ce plaisir, fermant les yeux pour ne ressentir que ce qui se passait. Finalement, je décidais de lui laisser carte blanche, cela faisait un moment qu'il était mon client, il était trop gentil pour faire quoi que ce soit de méchant ou dangereux.

-Vous savez messire, si vous avez des envies particulières concernant mes chers pieds, ne vous retenez pas, faites donc. Marinna n'en saura rien, je vous fais confiance.

Mais j'avais attendu trop tard, soudainement sir Frederick sursauter et mes pieds tombèrent sur le sol brutalement. Il n'avait pas vu le temps passer et maintenant il devait se dépêcher. Je ne pus m'empêcher de pousser un râle las alors que mon client rassemblait ses affaires pour son repas avec le nain. Il allait falloir retourner au travail… mais bon, il le fallait si je voulais revoir mon Prince.

Je me redressai alors tout en prenant mes sandales tandis que Frederick courrais partout, c'était plutôt comique, mais je me retins de rire car, je comprenais bien sa panique. Etre en retard pour un projet d'affaire serait bien embêtant pour avoir l'accord du nain. Une fois chaussé, je fis mon possible pour le suivre dans les rues de la ville. Dans les fait ce n'était pas très difficile vu que j'avais du courir bien plus vite que ça pour échapper à la garde. Par contre, ce qui rendait les choses plus… compliqué… était le fait que je rattrapais les feuilles qu'il faisait tomber derrière lui. Il aurait été fort dommage qu'une de ses feuilles soient importantes pour convaincre le nain et que celle-ci soit dans la boue.

Finalement arrivé, Frederick se retourna vers moi, demandant de quoi il avait l'air. Cette fois, j'esquissai un sourire amusé en réponse mais, il ne s'agissait pas d'une moquerie. C'était un sourire compatissant, pour le décontracter et lui faire comprendre que tout allait bien se passer. Je pris donc un peu de temps pour le rendre de nouveau présentable, le recoiffant avec mes doigts et remettant les documents perdus dans le porte document. Je pris alors une petite seconde pour le regarder, profitant alors pour remettre correctement ses vêtements un peu secoué par cette longue course précipitée. Pour terminer, je défis mon foulard à ma taille et épongea son visage de la sueur.

-Restez calme, faites ce que vous savez faire et tout se passera bien. Et vous pouvez compter sur moi si les choses se compliquent. Une fois cela fait, nous pourrons passer aux cadeaux pour votre fille après cette entrevue. Cela va vous détendre et une fois rentré…

Je terminai alors simplement par un clin d'œil et le réconforta encore une fois avant de rentrer. Les choses devinrent alors très vite… ennuyeuses à mourir. J'appréciais beaucoup Frederick, c'était un client très sympathique, attentionné et agréable. Et en plus de tout ça, il adorait mes pieds et j'adorais quand il portait autant d'attention sur mes chers pieds d'amour. Mais soyons honnête… qui peut être passionné d'architecture ? Avec un nain ? Pendant une bonne partie du repas, je ne comprenais que très peu ce qui était dit. Toutes ses expressions mathématiques, géométrique me faisait juste mal à la tête. Tout cela était trop parfait, sans imagination, trop de règles entravant.

Normalement lors de ses discutions, j'appréciais beaucoup titiller Frederick à ma façon. Je détachais une de mes sandales pour commencer à caresser sa jambe avec mon pied nu. C'était ma façon de m'amuser lors de ses longues discutions… mais vu que cela les rendait plus longue vu que Frederick devait prendre un peu plus de temps pour ne pas paraître dérangé. Mais là au contraire, je voulais que le repas passe vite pour faire le plus intéressant alors je m'abstenais même si je brûlais d'envie de le faire.

Malheureusement les choses… n'allaient pas très bien, c'était plutôt lent, bloquer par une simple question de restauration ancestrale. Je tentais de patienter, regardant par la fenêtre qui quittait petit à petit son zénith. Attendre de la sorte et voir ma meilleure possibilité d'infiltré la maison des Ueblingen me rendait folle. Il allait falloir terminer cette discussion aux plus vite… j'allais donc faire mon possible pour aider Frederick, de cette façon il serait plus en état mentalement pour ensuite aller chercher un cadeau pour sa fille. Il allait avoir une « bonne journée » et de cette façon, en plus de revoir mon prince, j'allais bien faire mon travail avec Frederick.

-Maître Hagaram, je comprends parfaitement votre point de vue et votre expertise dans la question, la réputation des nains n'es plus a prouvé après tout. Mais les nains de Middenheim sont, comme vous pouvez le comprendre, très exigeant sur leur rénovation et très pointilleux sur les détails.

Honnêtement je ne croyais pas que je m'impliquais autant dans une discussion qui ne m'intéressait aucunement sur un sujet dont je ne connaissais rien du tout. Mais bon… il fallait le faire pourtant.

-Messire Frederick a confiance en votre expertise, c'est pour cela qu'il est ici avec vous. Les critères de rénovation viennent des nains de Middenheim. En cela vous êtes le plus qualifier pour cette rénovation. Je peux comprendre très bien que vous ayez de meilleures idées sur cette rénovation, moins traditionnel certes, mais plus efficace.

Je marquai une pause, cherchant comment continuer sur un sujet où j'étais une novice complète… comment le convaincre sur son propre terrain.

-Mais au final, ce contrat vous permettra d'obtenir une meilleure réputation auprès d'une communauté naine importante. Sans oublier qu'un client satisfait et un client qui revient, cela vous sera très profitable pour la suite. Vous ne pensez pas ? Et surement d'autre client viendront vers vous… des clients peut être, moins pointilleux sur la tradition et a qui vous pourrez proposer votre autre idée, plus efficace. Commencer par du classique pour ensuite révolutionner la pratique.
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 12 janv. 2018, 18:52, modifié 1 fois.
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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par [MJ] Galrauch »

Jet de HAB, seuil de 11 : jet de 13 Échec mineur!
Jet de CHA, Seuil de 13 + séduction 1 - échec précédent 1 = 13 : Jet de 8, Succès!

Dans sa course, Lucy avait réussi à récupérer quelque feuille mais afin de garder le rythme, elle en avait laissé par mégarde quelques une en arrière. Malgré le cafouillage que la recherche des documents avait provoqué, la courtisane avait bien réussi à rattraper la situation, appuyant des arguments convaincants que Sir Frederick avait glissés plus subtilement lors des précédents échanges. Les deux formait une bonne équipe ensemble, c’est ce que se disait l’architecte. Une entente qui lui promettait un généreux bonus si tout allait bon train lors du contrat dans quelque mois. Le maître maçon était bien heureux lui aussi de son arrangement, plus de travail, plus de richesse pour lui et sa famille. Le repas partagé était délicieux et ne s'éternisa pas, le nain avait à faire ailleurs et les laissa promptement.

Il était à peine dépassé l’heure du repas, les tables commençaient à peine à se vider. La chaleur accablante du soleil commençait à taper sur les gens ayant bien mangé. La fatigue arrivait rapidement au gens qui s’était empiffré des merveilleuses confections de viandes. Sir Geller fouillait dans sa sacoche et jurait en tentant de retrouver les quelques plans manquants.


“Douce Shallya, mais où vous cachez vous donc! Arrrrg! Je suis certain de les avoirs bien rangé avant de partir. Ils doivent être encore à ma chambre. Lucy, tu avais dit quelque chose à propos d’un cadeau unique pour ma fille c’est bien ça? Qu’en était-il? Qui est cette mystérieuse famille? Amenez-moi là avant que l’envie de faire une longue sieste m’emporte!”

Sir Frederick se releva, secoua ses vêtements de quelques morceaux de pains du repas et suivi la courtisane dans les dédales de Marienburg.
Les dons des dieux de la ruine aux citoyens du monde entier ne sont pas la douleur, la luxure, la corruption et la maladie,
mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

Voyez par vous même!

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Re: [Lucy Trend] Une dernière danse

Message par Lucy Trend »

Réussite !! Je ne pus m’empêcher d’afficher un grand sourire en voyons la discussion s’accélérer et enfin avoir un accord ce trouver. Mon intervention avait débloqué cette situation et nous allions bientôt pouvoir sortir de cet endroit pour récupérer le collier pour mon Prince. Je me contentais alors d’attendre que les reste de l’accord ce fasse tout en mangeant. Vers la fin de la discussion par contre, je ne pus m’empêcher de retirer une sandale discrètement sous la table pour caresser un peu la jambe de mon client. J’aimais bien lui dire de cette façon que j’avais réussie mon coup.

Une fois dehors, libéré de ce diné ennuyeux, je ne pus m’empêcher de m’étirer longuement face au soleil. Avec une tel chaleur certain préférait faire la sieste… moi… je voulais au contraire me dépenser et profiter de ses rayons de soleil, nager, courir, grimper, faire bronzette sur un toit et plein d’autre chose. M’amuser, sous un soleil qui réchauffer mon corps, embrassait mes pieds en permanence me faisant alors croire que rien ne peut m’arrêter. Pendant un moment j’avais tout oublié et il ne m’aurait pas fallu grand-chose pour partir en courant me jeter dans l’eau. Mais je doute fortement que les Ublingen me laisse rentrer toute tremper… déjà que ça allait surement être dur à convaincre. Non pas qu’il refuse d’aider Frederick dans son envie de cadeau spécial pour sa fille sous prétexte qu’ils sont presque… une grande famille marchande. Le problème étant… qu’ils n’avaient peut-être pas envie de recevoir de visite à cause de ce qui était arrivé à leur fille. Mais au final, quoi qu’il arrive, j’allais rentrer d’une façon ou d’une autre. Je me retournai alors vers Frederick, encore pressé et stressé.

-Nous allons y aller ne vous en faites pas mon cher ami.

Je me mis alors à retirer les morceaux de pain de ses vêtements de ma main, un peu comme une servante trop attentionnée avec son maitre… c’était un peu le cas d’ailleurs. Mais entendant ses paroles, je ne pus m’empêcher de présenter un peu avec lui avant de repartir. Je me penchai à son épaule, pour lui chuchoter à l’oreille quelques mots qui allaient faire mouchent.

-Seriez-vous en train de dire que vous préfériez faire une sieste que de profiter de mes pieds rien que pour vous ? Je suis vexée mon cher… et vous allez devoir vous rattraper une fois rentré.

Bien sûr, au ton de ma voix… il n’en était rien, j’étais au contraire très amusé, enjoué, heureuse… et un peu provocatrice. Quand je me reculai de son oreille, il ne pus voir qu’un visage amusé et souriant qui lui fit un petit clin d’œil. Ceci fait, je pris alors la route vers la demeure des Ublingen, guidant alors messire Frederick avec moi. La stratégie était simple, je demandais à voir les Ublingen car messire Frederick voulait acheter quelque chose d’unique… flattant bien sur l’égo de la famille sur le fait qu’il pouvait avoir des marchandises introuvables dans tout Marienburg. Ensuite, une fois rentré, je trouvais un prétexte pour m’éclipser et… ni vu ni connu…. Je pars donc à la recherche de ce collier. Il y avait honnêtement… beaucoup de zone trouble dans ce plan… beaucoup de moment ou tout pouvait s’effondrer. Mais je savais improviser, ce n’était pas très grave. Je continuais ma route tout en réfléchissant a d’autre éventualité, jusqu’à arriver enfin devant la demeure de la famille marchande. Cela allait être intéressant.

-Nous y voilà messire, je vais aller demander à ce qu’on puisse nous recevoir.

Mon cher Prince, nous allions bientôt nous revoir.
Modifié en dernier par [MJ] Galrauch le 09 mars 2018, 15:25, modifié 1 fois.
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