[Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[MJ] Kriegsherr
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[Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le groupe composé de Geralt et de ses compagnons était maintenant réduit à un trio depuis la mort de Nathalie Jeansigner dans les mines de Krazi Drudd. Des morts, il y en avait par dizaines sur leurs traces, dans leur camp comme chez leurs adversaires. Les habitants de l’auberge attaquée par des elfes noirs, les bûcherons, les villageois, puis les habitants de la Drakwald. Pourtant, la longue route vers l’abbaye et donc vers Agabius se poursuivait, et il semblait que seule la mort du Loup Blanc la stopperait.

Après la montagne où était creusée la mine abandonnée et reconvertie en forteresse, les Collines Hurlantes marquaient le pas, remplacées brutalement par la Grande Forêt. La traversée de ce qui n’était pourtant qu’une toute petite fraction de celle-ci n’avait pas été aisée. Mais heureusement, Huldîn, avant de les laisser partir, les avait autorisés à consulter une carte des lieux, prise parmi le butin de la Comtesse Grise.

Grâce à cette aide topographique, ils avaient pu déterminer un itinéraire sûr, évitant la pierre des hardes connue sous le nom de « Pierre du Sang » ainsi que le Monolithe de Vragthar, deux lieux excessivement dangereux, puisqu’étant des lieux de réunion d’hommes-bêtes.

Leur destination était à l’Est, les aventuriers avaient donc commencé par aller dans cette direction jusqu’à atteindre l’un des bras du Talabec, ou peut-être un de ses affluents. Puis, une fois arrivés là-bas, ils avaient descendu la rivière jusqu’à ce qu’elle rejoigne le cours d’eaux principal. Il leur avait fallu deux jours pour atteindre l’embouchure et le fort qui la gardait. De là, ils avaient pu emprunter un navire pour remonter la rivière, ce qui était à la fois la manière la plus sûre et la plus rapide de rejoindre la route de la vieille forêt à hauteur du village de Mattengard. De là, ils pourraient continuer leur périple en suivant la route, ils n’étaient plus très loin des villes de Bergendorf et de Heedenhof. De là, deux itinéraires s’offriraient à eux pour rejoindre Hergig, puis le Talabecland. Le premier passerait par les collines blanches et par Fort Schippel au Nord, puis descendrait la rivière Kiefer. Le second suivrait exactement la route de la vieille forêt. Il descendrait d’abord la rivière Flaschgang à travers la forêt jusqu’à Flaschfurt, puis couperait à travers bois jusqu’à Hergig. Ce choix était notablement plus long, et traversait la Grande-Forêt, mais il aurait l’avantage d’avoir toujours une ville, un fort ou un village pour dormir, tant les habitations humaines étaient nombreuses le long de cet axe majeur de circulation. Entre les deux, Geralt et ses amis devraient trancher.

Mais ils n’en étaient pas encore là. Pour l’instant, le groupe était encore à Mattengard, d’où il s’apprêtait à lever le camp en direction de Bergendorf…

Vous êtes à l’aube du 4ème jour depuis que vous avez quitté la mine. Libre à toi de parler ou de faire un flash-back pour parler dans le temps écoulé. Sinon, on continuera.
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Geralt
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Désormais le groupe n'était plus qu'un trio, et il ne fallut pas longtemps pour comprendre que l'ambiance du groupe serait bien moins joyeuse sans Nathalie Jeansigner, la jeune femme avait en effet toujours été la plus chaleureuse d'entre eux, amical et souriante, faisant preuve d'une naïveté presque enfantine parfois... Tout cela allait manquer...
Depuis le départ de la mine, Geralt s'était muré dans le silence, réfléchissant à la marche à suivre, il ne pouvait oublier les récents évènements, il lui faudrait du temps pour faire le deuil. De plus, il n'avait pas oublié ce combat de personnalité qui l'avait rongé, et au fond de lui, il n'était plus capable de dire à l'heure actuel si dans toute cette aventure il avait servit l'Ordre, ou bien les intérêts de Agabius... Qui serait le guide de sa destinée ? Ténèbres ou lumière, tôt ou tard, ce choix il devrait le faire, et il devrait assumer les conséquences allant avec.

Quittant les collines hurlantes, et son relief escarpé, ils retrouvèrent donc l'itinéraire de la Grande forêt, cet endroit dangereux mais dont les routes étaient tout de même traversé par de nombreux marchands et voyageurs. Malgré ses qualités de pisteur, Geralt avait pu consulter certaines cartes que la comtesse grise avait stocké tout au long de sa vie, et grâce à cela, il avait pu établir un itinéraire. Les dangers étaient nombreux dans la région, et suite au combat contre la vampire, il était certains que chaque membre du trio avait besoin de temps et de repos pour se remettre des terribles évènements que tous avaient connu.

Prenant plein est, Geralt avait décidé de rejoindre le cour du fleuve Talabec, un bon point de repère, qui lui permettait de situer avec une certaine précision sa position. Suivant le chemin tracé par l'eau, ils avaient pu ainsi rejoindre le cours d'eau principal. Durant ces deux jours de voyage, peu de mots furent échangés entre le trinôme, mais Geralt gardait quand même un œil sur son ami nain, observant si il n'avait pas de séquelles encore non détecté suite à la blessure dont il avait fait les frais.
Prenant un bateau, ils remontèrent donc la rivière, un chemin rapide et sûre qui permis de rejoindre la route tracé au cœur de la vieille forêt, à hauteur du village de Mattengard. Désormais un choix d'itinéraire s'imposa, l'un étant plus rapide mais sans doute plus dangereux, et l'autre plus long mais permettant de croiser villages et villes, et donc de pouvoir se ravitailler en cas de besoin. Il ne fallut guère longtemps au loup blanc pour trancher, le dernier raccourcie qu'il avait prit l'avait mené directement dans les bras de la comtesse grise, il n'était plus question de faire de telles rencontres pour l'heure.


"Pour la suite, nous suivrons la route de la vieille forêt. Nous pourrons dormir en sécurité et nous ravitailler dans les différentes villes en chemin. Je préfère allonger notre voyage plutôt que prendre un itinéraire qui nous conduirai à ne jamais pouvoir le finir."

Mais avant toute chose, la première grosse étape serait Bergendorf, endroit où il pourrait peut être entendre quelques nouvelles des différentes régions de l'empire, dans ce monde, bien des choses et bien des royaumes pouvaient tomber et changer.
Levant le camp, Geralt décida de s'entretenir avec son ami le tueur nain, en effet, il n'arrivait pas à s'enlever de la tête les mots délirant qu'avait sortit le petit guerrier lors de sa convalescence. En effet, le nom de Méli avait été prononcé, simple coïncidence ? Ou bien était ce en lien avec la femme qu'il avait connu et tant désiré ? Il espérait le savoir.


"Sannri... J'aurais quelque chose à te demander."Le chasseur de monstre afficha une mine grave, comme si le sujet qui allait être mit en lumière, était d'une importance capital pour lui.

"Lorsque tu étais dans le coma, tu as parlé dans ton sommeil, tu as parlé d'or et d'autre chose... Rien de bien inhabituel pour un nain je suppose... Mais tu as prononcé un nom : "Méli"... Or j'ai connu une femme de ce nom, une personne très importante pour moi, une magicienne au service de Sigmar, maîtrisant la magie du feu. Jolie et avec un sacré tempérament... Elle ne passe guère inaperçu.
Honnêtement, si tu connais cette personne, j'aimerai savoir comment, et où tu l'as vu pour la dernière fois... J'ai ... J'ai perdu sa trace il y a longtemps déjà..."


Le Loup blanc espérait vraiment obtenir des réponses, après tout on parlait de la seule femme qu'il avait réellement aimé.
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Geralt était réellement le guide, le chef du petit groupe, puisque les autres ne faisaient que le suivre depuis plus ou moins longtemps, et pour des raisons bien différentes. Aussi nul ne critiqua son choix d’itinéraire, au contraire, l’une comme l’autre acquiescèrent à sa décision en hochant simplement la tête.

Alors qu’ils avaient repris la route, ce matin là, le nain prêta oreille à la question de son ami, mais d’abord très distraitement, il fallait le dire. Pourtant, soudain, dès que fut prononcé le nom de « Méli », son intérêt fut brusquement attisé d’une manière que Geralt n’aurait jamais soupçonnée. Ses yeux s’illuminèrent d’une lueur qu’il n’avait jamais connu jusqu’alors, sauf peut-être lorsqu’il avait combattu Sophie Hohenbach, et le petit être sembla irradier d’une joie communicative, son visage rayonnant d’une expression de bonheur pur qui ressemblait à celle d’un croyant très pieux et fidèle auquel son dieu aurait répondu personnellement. Aussitôt, le tueur de dragon s’arrêta net de marcher et répondit, les yeux perdus dans le vague, comme s’il ne voyait plus la route. Une expression d’adoration sans borne passa sur son visage habituellement grognon, mais qui exprimait parfois également l’amusement, la colère, la raillerie, mais en tous les cas, jamais une chose pareille à la connaissance de Geralt.

A vrai dire, c’en était presque ridicule. Devant cet arrêt aussi brusque qu’incompréhensible et ce comportement étrange, Gertrud leva un sourcil interrogateur, ses yeux passant successivement du nain à l’humain, et de l’humain au nain, essayant de comprendre ce qui se passait entre le binôme. Elle avait prêté une oreille distraite à cette conversation jusque là, relativement peu intéressée par le décryptage des rêves du nain durant son coma, mais devant une telle réaction son intérêt avait été excité. Elle patienta quelques secondes pour attendre la réponse du petit roux, tout comme le Loup Blanc lui-même. Cependant, le nain semblait tout simplement avoir oublié leurs présences. Il semblait être ailleurs, contempler quelque chose d’autre, très différent de la chaussée entourée de bois qui lui faisait face. La scène dura quelques dizaines de secondes, avant que la brune ne s’impatiente et ne tousse sèchement pour exprimer sa présence, tout en disant :

Image-Hum hum... Et bien, alors, peut-on savoir ce qui te met dans cet état ? C’est de cette mystérieuse Méli que vous semblez tous connaître sauf moi qu’il s’agit ?
L’interrogation de la combattante sortit le nain de sa transe, et il sursauta en constatant qu’il était sur une route, entouré de ses deux amis. Il mit quelques instants à réfléchir pour retrouver le fil de la conversation, qui lui semblait lointaine, puis il répondit, avec une voix amoureuse, douce et très bizarre venant d’un être aussi brutal et qui semblait peu enclin aux sentiments que lui. C’était comme s’il parlait de quelqu’une chose très précieuse dont un son trop fort risquait de briser, comme s’il parlait d’un dieu ou plus précisément d’une déesse qu’on adorait tellement qu’on ne prononçait son nom qu’en chuchotant avec une infinie tendresse, c’en était presque touchant, mais cocasse à la fois, car la situation était très saugrenue et les paroles qu’il prononça totalement inattendues :
Image –Méli… Oui… Une femme comme il n’en existe pas deux sur cette terre. Une pour laquelle on se raserait la barbe sans hésiter une seconde. Oh, pour sûr, sacrément jolie, et oh pour sûr, avec un tempérament digne d’une déesse. Pardonnez-moi ce blasphème, mais je suis certain que Valaya en personne ne tiendrait pas la comparaison face à elle. Et pourtant… Cette différence de race, cet amour impossible…


Soudain, sans crier gare, le nain se redressa et un grand sourire s’illumina sur son visage, tandis qu’il parla d’une voix pleine d’entrain, ragaillardie, forte et sonore, pleine d’une énergie et d’un espoir presque fou :
Image –Mais tu la connais ? Tu la dis magicienne ? Ohh Geralt mon ami, tu confirmes tous mes doutes ! Et moi qui croyais que je devenais fou. MAIS NON, J’AVAIS RAISON ! Tu m’as ouvert les yeux, c’était donc de la magie. Je sais maintenant qu’elle partage mes sentiments, elle m’attend, ELLE ME L’A DIT ! Oh, bien sûr, il y a ce serment que j’ai prêté sur mes ancêtres, mais que vaut une parole en face d’un amour partagé ? Qu’avais-je le droit de la faire souffrir ainsi ?

Non, mon peuple ne me le pardonnera jamais, qui plus est si elle est magicienne, mais qu’importe si je dois être la honte de ma race, pour un seul de ses regards, je trahirais tous les serments. D’ailleurs, ils ont voulu m’empêcher avec ce stupide serment, faire de moi un sacrifié pour ne pas que je la retrouve, mais je vois clair dans leur jeu, maintenant !


L’air plus déterminé que jamais, le nain se tourna vers Geralt, et lui saisissant les épaules, il le questionna d’une voix plus enthousiaste que jamais :
Image -Il n’y a plus un instant à perdre, il y a déjà trop longtemps que nous sommes séparés, et mon cœur se languit d’elle autant que le sien souffre d’être séparé de moi ! Envers et contre tout, l’amour triomphera, je te le dis, dussé-je pour cela traverser les royaumes du chaos et tuer le Haut-Roi Thorgrim en personne ! Et quand nous serons réunis, rien ni personne ne nous séparera plus jamais et nous vivrons ensemble le bonheur éternel. Mais parle, vite, dis-moi, toi qui dis la connaître, où donc l’as-tu vu pour la dernière fois, comment la retrouver ?

Moi, je ne l’ai plus vu depuis au bas mot des années, à Altdorf, et encore, c’était en passant rapidement. Vite, je t’en supplie, mon ami, tu mets nos deux cœurs au supplice en nous faisant ainsi attendre ! IL FAUT LA RETROUVER !


Gertrud échangea un regard inquiet avec Geralt. Au début, elle crut à une blague, mais le nain semblait aussi excité qu’inquiet. Et il avait proféré des paroles que beaucoup dans sa race considéreraient comme le blasphème suprême. Par comparaison, c’était comme si Geralt avait dit qu’il était prêt à tout balancer et à rejoindre le chaos pour retrouver son amour. Cela était très étrange, et Gertrud constata avec un étonnement redoublé que le petit être était très sérieux lorsqu’il secoua impatiemment et avec une force insoupçonnée l’humain pour le presser de répondre.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Les questions de Geralt concernant la dénommée Méli avait plongé le nain dans un état de méditation des plus étrange. Pour la première fois, le loup blanc put voir un regard que jamais le petit guerrier n'avait affiché auparavant. C'était le même genre de regard qu'il avait eut lors de son combat contre Sophie, cette pointe d'excitation, signe que quelque chose avait attisé son intérêt. Le simple nom de la jeune femme, avait suffit à rendre le nain étrange, telle un fanatique venant de découvrir que celle en qui il croyait était toujours présente dans ce monde... Une telle réaction entraîna même l'intérêt de Gertrud, qui pourtant préférait souvent se mettre à l'écart de ce genre de conversation, étant une femme peu commode, elle n'était pas vraiment celle avec qui on pouvait se confier attendant en retour conseils et mots rassurants.

Gertrud demanda donc qui pouvait être la femme qui avait ouvert ce débat entre les deux hommes du groupe. Sannri sortie de ces songes, et se lança dans un monologue des plus surprenant, Geralt lui même, qui d'ordinaire était difficile à surprendre en fut abasourdie. Il semblait voir la femme qu'il avait désigné comme "Méli" comme étant une déesse, il semblait que le nain en était éperdument tombé amoureux, pire encore il blasphéma contre son serment et même contre son peuple. C'était à ne plus rien y comprendre ! Les tueurs nains étaient des hommes voulant laver leur honneur, et même l'amour ne pouvait les détourner de leur voie, son camarade Sannri cherchait la mort glorieuse qu'il désirait tant depuis qu'il avait croisé la route du loup blanc, et là, la prononciation d'un simple nom venait de lui chambouler l'esprit, prêt à tout abandonner pour cette femme.

Dans tout les cas, il parlait belle et bien d'une humaine, du nom de Méli, était ce la même femme avec qui Geralt avait partagé une relation passionnel ? La chose était impossible à savoir, mais si ce n'était pas le cas, la coïncidence pour que le nain sorte se nom par hasard était beaucoup trop maigre pour que cela soit possible... Le Loup blanc en fut perdu. Se rappelant de la jeune femme qu'il avait connu, il était peu probable qu'elle soit tombée amoureux du nain, il ne pouvait y croire... Si rencontre il y avait eut, la magicienne aurait elle pu lui jeter un sort ? Une nouvelle fois c'était peu probable, après tout, elle était spécialisé dans le domaine du feu, pas celui des envoutements.
Une phrase fit tout même réagir Geralt :
" ELLE ME L’A DIT ! ", il parlait comme si la dénommé Méli lui avait parlé il y a peu... Geralt repensa alors à une chose, lors de son combat contre Sophie, celle ci avait été capable de voir au plus profond du cœur du loup blanc, y voir les crimes qu'il avait commis... Lors de son attaque contre le nain, peut être lui avait telle lancé un sort ou quelque chose du genre dans le but d'insérer des souvenirs de Geralt dans le petit guerrier ?!... Il était vrai que Geralt portait toujours sur lui l'épée "Glace les cœurs" de la vampire, et peut être l'arme magique possédait d'autres pouvoirs insoupçonnés. La théorie de Geralt semblait farfelue il en était conscient.
Après tout qu'il soit tombé amoureux d'une humaine était possible même si difficile à croire, mais qu'il soit prêt à renoncer à son serment de tueur... Cela était impossible...

Pour Geralt, quelque chose à cet instant n'allait pas avec le nain, il en était certain. Le regard du loup blanc se posa quelques instants sur Gertrud, il pouvait y lire de l'inquiétude, puis Sannri le saisit par les épaules, le secouant de toutes ces forces dans l'espoir d'obtenir des réponses de sa part. Le chasseur de monstre se dégagea de son emprise, et tenta de calmer son camarade, préférant entrer dans son jeu pour éviter de le froisser.


"Et bien mon ami, j'ignorais qu'une femme pouvait te faire tant d'effet. Hélas je crains que ton cœur ne continue à souffrir, car ma route à croisé celle de ta dulcinée il y a bien des mois déjà, dans un petit village au cœur du Middenland. Elle a soigné mes blessures après un combat contre des hommes bêtes. Je n'ai hélas rien d'autre à te dire qui puisse t'aider..."

Il ne raconta bien évidement pas toute la vérité, il n'osait imaginé lui dire que lui même et la dénommé Méli, avait partagé une relation bien plus sérieuse que de la simple amitié. Acceptant de suivre son délire, Geralt était tout de même inquiet, car si toute cette histoire n'était que pur folie, alors il était probable que Sophie soit parvenu à briser l'esprit du petit guerrier, et de ce fait, il pourrait représenter une menace pour Geralt et Gertrud, doué comme il était au combat, un affrontement pourrait amener à des conséquences terribles.

"Mais continuons à marcher camarade, et raconte moi les circonstances et les raisons de ta rencontre avec Méli. Si tu pouvais me la décrire physiquement aussi s'il te plaît car je dois t'avouer que je suis intrigué..."

Puis le regard de Geralt se tourna vers la brune du groupe.

"Gertrud, une fois le récit de Sannri terminé, j'aimerais te parler de... La suite de notre itinéraire... J'ai besoin que tu m'éclaires sur quelque chose."

Il serait simple pour la jeune femme de voir que ce prétexte était bidon, et était simplement une raison pour qu'ils puissent parler en privée, la jeune femme avait du aussi deviner que quelque chose clochait avec le nain. Et le loup blanc comptait bien lui faire part de ses doutes et théories...
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le nain se calma un peu lorsque Geralt se décida à le renseigner, mais il parut ouvertement déçu lorsqu’il apprit que la dernière rencontre entre eux datait de quelques mois, et ne se pria pour l’exprimer théâtralement. Cela aurait presque paru faux ou drôle si cela n’avait pas été aussi sérieux.
Image –Ah ! Quelle misère, quelle misère ! Elle peut être n’importe où ce moment, qui sait ! J’ai ouï dire qu’elle travaillait pour son père, remplissant tout un tas de missions pour lui aux quatre coins de l’Empire et parfois même au delà. Et ça ne m’étonne pas qu’elle t’ait soigné, tiens ! Elle n’est pas comme les autres, elle, elle prête attention à tous sans distinction !
Puis vint la seconde remarque de Geralt, et le nain y acquiesça, et se remit en marche en disant d’une voix où l’on sentait toute l’admiration qu’il vouait à cette personne qu’il décrivait :
Image -Oui, je vais continuer à marcher avec toi. C’est un signe que tu la connaisses aussi. Ca ne peut pas être un hasard, je sens qu’il faut continuer, que nous la rencontrerons tôt ou tard, en chemin !

Quant à sa description… Et bien, tu l’as déjà vue, non ?! Mais bah, qu’importe, c’est toujours un plaisir pour moi d’évoquer sa perfection.
Et, le nain ferma les yeux, non sans continuer à avancer à l’aveuglette sur la chaussée heureusement droite. Le Loup Blanc profita de ce répit pour glisser sa remarque à Gertrud qui hocha la tête de haut en bas, positivement, en signe de compréhension. Puis, intriguée presque autant que Geralt, elle aussi écouta attentivement le nain décrire son grand Amour.

Image -Et bien, elle est grande, très grande ! Enfin, à mon échelle. J’ai du mal à m’en rendre compte pour vous autres humains, car pour nous vous êtes tous des géants. Et après ça on nous traite de nains ! Peuh, balivernes que tout cela. Petits par la taille, grands par le cœur, le talent et le courage, je vous dis ! Elle a su le voir au-delà des apparences et des préjugés, elle !

Grande, donc, je disais, et belle comme aucune autre ! Et pourtant, nos critères de beauté sont très éloignés des vôtres, et je dois avouer qu’à part elle, j’ai bien du mal à trouver une quelconque beauté dans quoi que ce soit qui fasse trente centimètres au moins de plus que moi !
Son visage, parfaitement symétrique, ovale, son grand front blanc comme l’opale, ses yeux verts si sombres comme les émeraudes les plus foncées, ses sourcils finement ciselés, ses petites lèvres fines et roses de rubis, ses longs cheveux d’un noir de jais. Tout en elle rappelle la perfection de nos plus beaux bijoux, de nos plus belles pierres précieuses, les plus belles du monde, et chez elle, tout la dépasse même !

Comme tous ses semblables, son corps est fin et svelte, parfaitement taillé. Ses mains sont douces et délicates, parfaitement entretenues. Elle sent toujours bon. Sa poitrine est parfaite, juste comme il faut, ni trop grosse, ni trop petite, parfaitement ronde. Et puis, ses petites joues qui rosissent légèrement lorsqu’elle est en proie à une émotion forte…

Parfaite, je vous le dis. Une déesse sur cette terre, pas vrai Geralt ?

Quant à notre rencontre… Ca a été le coup de foudre tout de suite ! On ne s’est vus qu’une fois, à Altdorf, il y a maintes et maintes années de ça. J’étais à la forge naine d’Altdorf, en plein travail, lorsqu’elle est passée pour une visite diplomatique. Lorsqu’elle est passée près de moi, je l’ai regardé, et elle m’a regardé. Et là… Ma barbe s’est enflammée à cause d’un tison ardent auquel je ne faisais plus attention. Trop absorbé par sa contemplation, je ne l’ai pas tout de suite remarqué, et la flamme commençait à devenir vraiment forte, en quelques instants, à cause des produits que j’utilisais pour l’entretenir. Le feu m’aurait défiguré et grièvement blessé si elle n’était pas intervenue plus vite que nul autre. Il faut dire que le temps de réaction n’est pas notre fort à nous autres nains... N’écoutant que son cœur, elle s’est saisie d’une arme qui venait d’être forgée sur un râtelier proche et l’a utilisé pour trancher d’un seul coup net et précis ma barbe.

Elle aurait pu être tuée pour ça. Déjà, parce qu’elle avait saisi une arme forgé par nous l’avait levée sur moi, et avait manqué de me blesser avec, dans notre forge. Et tu connais l’inimité, que dis-je, la haine qui règne entre nos deux races. Ensuite parce que la barbe est la chose dont un nain est le plus fier. A titre d’exemple, la dernière fois qu’un nain a été rasé par un elfe, ça a déclenché une guerre qui a duré des siècles ! Elle a failli se faire lyncher sur place, c’est un miracle qu’elle s’en soit sortie vivante, et son père a eu toutes les peines du monde à éviter que l’incident diplomatique ne se propage. Je ne l’ai jamais revue depuis.

Mais ce n’est pas tout. Après une telle humiliation qu’ils disaient pire que la mort, mes camarades, ceux de mon propre clan m’ont persuadé que le serment des tueurs était la seule option. Mais je vois clair dans leur jeu. Ils ont essayé de la tuer, et comme ils n’y ont grâce aux dieux pas réussi, ils ont voulu m’éloigner d’elle avec ce stupide serment. Tout ça alors qu’elle voulait m’aider, au péril de sa vie !

Tu te rends compte, Geralt, elle a risqué sa vie et pire encore, une guerre entre nos deux races pour me sauver. N’est-ce pas la plus belle preuve d’amour dont on puisse rêver ?
Perdu dans ses rêveries, Sannri marchait toujours tel un somnambule, un sourire béat sur le visage. Il était clairement ailleurs, ne faisait plus attention à rien. De nouveau, il avait oublié la présence de Geralt et Gertrud. Cette dernière ne s’en plaint pas et se mit légèrement en retrait pour parler en privé avec son compatriote humain, en chuchotant.
Image-Quelle histoire ! Le peuple nain est vraiment bizarre s’il est prêt à tuer quelqu’un et à déclarer une guerre pour ça, une simple fille qui voulait éviter à l’un des leurs d’être brûlé ! Quoi qu’il en soit, c’est une raison stupide pour rechercher la mort si tu veux mon avis, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse.
Tu voulais me parler de lui je suppose ? Il n’est pas dans son état normal, ça c’est sûr. Calixyne avait prévenu que cela pouvait arriver. Je pense qu’il faudrait rester avec lui jusqu’à ce qu’on arrive à une ville où on pourra le faire examiner, même si je crains que ce ne soit pas si simple, il faudra sûrement trouver un stratagème pour qu’il ne s’y oppose pas. La prochaine est Bergendorf, à 3 jours d’ici.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Petit post, mais peu de chose à dire au vu des circonstances, ne pouvant savoir ce qui est vrai ou pas.
Alors qu'il écoutait le récit du nain, le loup blanc comprit rapidement qu'il y avait peu de chance que la femme dont le guerrier parlait, était la même que celle qu'il aimait. La description physique qu'il en faisait pouvait correspondre en certains points, mais pas sur d'autres, il n'y avait que peu de rapport, rien que pour la couleur de cheveux. La déception fut grande pour le chasseur de monstre, car depuis le jour où il avait du quitter la magister pour sa sécurité, il n'avait plus eut de nouvelle, ni signe de vie, et pourtant, il avait la sensation qu'elle était toujours en vie quelque part dans l'Empire. Les Dieux l'autoriseraient à la revoir un jour ? Où peut être même une autre femme saurait capturer son cœur dans l'avenir ? Rien ne pouvait le dire.

Quoiqu'il en soit, l'état du nain était des plus inquiétant, il était impossible de savoir si le récit raconté était quelque chose de vraiment vécu, ou bien si c'était simplement un délire de son esprit brisé. Dans tout les cas, il rattachait la rencontre de cette femme avec son serment de tueur nain, et hélas pour Geralt, il n'avait jamais vraiment parlé de la condition de vie du petit guerrier, avant son combat contre Sophie... Mais connaissant la fierté légendaire du peuple nain, Sannri ne lui aurait sûrement jamais dévoilé la vérité, désireux de cacher sa honte.

Geralt écouta donc tout cela d'une oreille assez distraite, car ne pouvant déceler le vrai du faux. Puis une fois ces histoires terminées, n'attendant pas même une réponse de quelqu'un, le nain se replongea dans un état méditatif, telle un zombie se déplaçant sans réel but dans la vie et se pensant de nouveau seul sur la route.
Profitant de ce bref moment, Gertrud et Geralt purent parler en toute sécurité. Elle aussi voyait bien que son compagnon n'était pas son état normal, et comme elle le précisa, cela pouvait être un des effets secondaires de la blessure infligé par la vampire et que la mage Calixyne avait soigné. Pour elle le mieux à faire était de rejoindre la prochaine ville, qui était celle de Bergendorf à trois jour de marche et d'y trouver l'aide nécessaire, le membre de l'Ordre acquiesça cette idée.


"J'ignore si son histoire est vrai ou non, mais je suis étonné qu'il nous ai donné la raison qui la poussé à devenir un tueur nain... De plus la femme dont il me parle m'est inconnu, physiquement elle ne ressemble pas à celle que j'ai côtoyé...

Oui, il va falloir veiller sur lui, car il pourrait se montrer dangereux pour son entourage. Une fois en ville, nous verrons si quelqu'un peu nous aider... J'espère qu'on pourra le raisonner à nous écouter, ou bien... Nous devrons l'y contraindre par la force..."


Geralt redoutait une telle option, car en effet, si la situation venait à s'envenimer, et que l'on en venait au arme, le nain serait un adversaire terrifiant et redoutable, même pour le loup blanc
Ce fut donc ainsi que le trinôme poursuivit sa route à travers les bois.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Durant le reste de la journée, le nain ne cessa d’osciller entre un état euphorique, un état de contemplation béate et un état plus ou moins normal où l’on percevait néanmoins une lueur déterminée dans ses yeux. En tout cas, son état ne semblait pas s’améliorer, et ni Geralt, ni Gertrud n’avaient les compétences pour déterminer si la simple attente suffirait à revoir le Sannri Barbe-Enflammée d’avant. Serait-il d’ailleurs simplement possible de le retrouver ? Rien n’était moins sûr. D’un commun accord tacite, sans même avoir eu besoin de le convenir au préalable, ni le Loup Blanc, ni la brune ne parlèrent plus de la surnommée « Méli » durant la journée, et ce dans le but de ne pas aggraver la situation avec le nain.

Il leur était également très difficile d’apprécier les conséquences des récentes déclarations de Sannri. S’il avait réellement renoncé à son serment de tueur, serait-il toujours aussi efficace au combat ? Et sur le plan personnel, cela impliquait beaucoup de choses, puisqu’aucun nain n’accepterait sans doute jamais de le voir autrement qu’un traître si cela s’apprenait.

Là-dessus, on pouvait faire une analogie avec Geralt, avec son Ordre, puisqu’il avait lui-même dans un moment de désespoir fou suite à la rencontre de Sophie, renoncé à sa lutte. Mais pour le nain, tout n’était pas négatif dans ces changements, puisque c’était pour le petit être une véritable renaissance. Les tueurs nains n’étant voués qu’à la mort, ils n’avaient que cette unique perspective d’avenir. Là, brusquement, l’Amour –ou la folie, ils ne pouvaient le dire avec certitude- lui redonnaient une vie, un avenir, des espoirs. Des espoirs bien minces et bien fous, certes, mais un espoir néanmoins, désormais.

Dans cette liberté retrouvée aussi, on trouvait une analogie possible avec Geralt. Non pas avec sa fuite, cette fois, puisqu’elle n’avait pas eu pour but de le libérer, mais plutôt de fuir –futilement- la Comtesse Grise et ses malheurs, ainsi que ses propres démons intérieurs. Non, l’analogie était à faire au conditionnel futur, avec la réunion des deux personnalités de Geralt, un choix s’offrirait à lui, tôt ou tard, lorsqu’il se retrouverait face à Agabius. Il était d’ailleurs étrange de constater que ses deux facettes de sa personnalité, séparées par un vampire, Agabius, à Bielen, furent réunies avec une autre, Sophie Hohenbach, à Khrazi Drudd, dans l’attente du choix final qui aurait lieu avec Agabius également.

Geralt avait tant évolué en chemin, peut-être, au final, ces deux seigneurs vampires lui avaient permis de mieux se connaître et de s’accomplir comme jamais auparavant, de progresser plus qu’il ne l’avait jamais fait avant. Il était maintenant plus fort, beaucoup plus fort qu’à son départ pour retrouver Hans-Dieter Buchwald, en compagnie de ses trois compagnons de l’époque, Yam, Ubran et bien sûr Tosot Leorenam. Dans un sens, la révélation de sa personnalité sombre était exacte : elle lui avait permis de s’endurcir plus qu’il ne l’aurait jamais pu sinon, de s’élever à un niveau que n’atteindrait jamais le commun des mortels, un niveau insoupçonné auquel il n’avait pas accès auparavant, malgré son expérience et la formation qu’il avait reçue. Et sa marge de progression était encore importante, il le sentait.

Quoi qu’il en soit, sur le plan personnel, la renonciation du nain à son serment de tueur l’avait libéré. Il passait maintenant pas mal de temps à rêvasser en chemin et ne critiquait même plus tout ce qui l’entourait ! Pourtant, il suivait encore le groupe, sans doute pour arriver à une grande ville d’où il pourrait rechercher la trace de sa bien-aimée. Jusqu’à Hergig au moins, voire même Talabheim, leurs routes seraient donc identiques et ils continueraient à voyager ensemble.

La portion de la route de la vieille forêt qu’ils empruntaient jusqu’à Bergendorf était la dernière où ils devraient passer plusieurs jours sans escale dans une ville, un village, un fort ou une auberge fortifiée, puisque le Loup Blanc avait opté ensuite pour suivre la route principale plus sûre, quitte à rallonger un peu le trajet.

Par chance pour eux, les trois voyageurs ne rencontrèrent personne d’hostile durant leur premier jour de marche. En fait, en cette fin d’automne pluvieuse voire neigeuse par moments, il n’y avait plus grand monde sur les routes, à part quelques cavaliers croisés de temps à autre, ainsi que des marchands et autres vagabonds en tout genre. Pour l’instant, ils n’avaient rencontré personne qui vaille la peine d’être mentionné, et aucun des rares individus allant dans leur direction ne leur avait proposé de les accompagner, se contentant de les dépasser ou d’être dépassés, avec un salut optionnel et un regard souvent méfiant.

La nuit tomba bientôt, froide, glaciale même, car il y aurait des gelées ! Dans ces conditions, le trio dut s’arrêter pour bivouaquer. Ce n’était pas l’idéal, mais ils avaient déjà connu pire, chacun d’entre eux, et ils s’accommoderaient très bien d’un somme à la belle étoile, emmitouflés dans leurs vêtements, faute de tentes et de couvertures. Leurs rations du jour consommées, les tours de gardes furent répartis. Sannri se vit attribuer le premier, surtout parce que Gertrud –même si elle ne le lui dit pas, mais en avertit Geralt afin que celui-ci dorme tranquille- n’avait pas entièrement confiance en son nouveau compagnon, et voulait pouvoir garder un œil sur lui. Ensuite, logiquement, elle prendrait le second, au milieu de la nuit, et Geralt le troisième…

***


Alors que le Loup Blanc dormait depuis un certain temps déjà, il fut réveillé par une secousse de la part de Gertrud, qui plaça immédiatement un doigt sur sa bouche en signe de silence. Sannri était debout lui aussi, l’air mal réveillé. Le chasseur de vampire n’aurait su dire si c’était la fin du tour de garde du nain, ou celui de Gertrud, mais qu’elle venait de réveiller Sannri juste avant lui, et cela n’importait que très peu au final. Ce qui était sûr, c’était qu’ils étaient au beau milieu de la nuit, et qu’une caravane approchait sur la route, éclairée par des torches. Les nouveaux arrivants étaient à une petite cinquantaine de mètres d’eux –la route étant immédiatement entourée de bois et assez sinueuse sur ce tronçon, ils n’avaient pas pu trouver un endroit permettant plus d’anticipation, le convoi était pour ainsi dire « apparu » dans leur champ de vision au virage, à 50 mètres seulement-, mais ne les avaient pas encore vus. Toutefois, ils ne paraissaient pas se cacher ni être des ennemis –du moins pas des ennemis identifiables comme tels au premier regard-. A priori, il s’agissait d’un long convoi de marchands, composé de pas moins de quatre grands et lourds chariots tirés par des bœufs, des chariots fermés et renforcés qui ressemblaient à de grands coffres entièrement fermés sur roues, de la taille de grosses diligences.

Il n’y avait aucun moyen de connaître le contenu de ces charrettes blindées sans les ouvrir, mais vu l’escorte conséquente allouée au convoi, il était probable que ce soit quelque chose d’important. Il y avait deux gardes par charrette en plus du conducteur (un devant sur la banquette à côté du cocher, l’autre assis ou allongé sur le toit), pour la plupart somnolents et emmitouflés dans des couvertures, mais certainement armés. En plus de quoi il y avait deux hommes à cheval par chariot, eux aussi lourdement armés. Presque tous étaient équipés de torches. Mais ce n’était pas ce qui importait le plus.

En effet, un nouvel élément entra en ligne de compte et modifia les options dont disposait Geralt. Un des cavaliers tenait en laisse deux chiens, des molosses qui avaient flairé la présence du trio devant eux et aboyèrent pour la signaler à leurs maîtres. Immédiatement, ceux-ci, qui pour la plupart somnolaient en selle ou sur leur poste, se redressèrent scrutèrent les ombres, aux aguets. Les cavaliers lancèrent un :


-Qui est là ? Montrez-vous, on ne vous fera aucun mal si vous n’êtes pas hostiles, et de toute façon, les chiens vous trouveront. Allez, montrez-vous, où nous vous considèrerons comme de vulgaires brigands et vous traiterons en conséquence !

Les regards de ses deux amis se tournèrent vers Geralt. A priori, le convoi semblait légal, et le fuir, ce qui ne pourrait se faire efficacement que par la forêt –en pleine nuit-, semblait au mieux très dangereux et très difficile, surtout avec les chiens. Pourtant, la décision lui revenait de la conduite à tenir.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

L'état de santé du nain ne s'améliora guère au fil des heures, ces humeurs étant devenu particulièrement changeante, tantôt on pouvait voir dans son regard le fière regard du nain qu'il était, et puis à d'autres moments, il retournait à l'état d'un simple d'esprit. Au final, son combat contre Sophie ne lui avait pas apporté la mort tant espéré, mais lui avait peut être donné quelque chose de plus terrible encore : la folie...
Ce mal n'était d'ailleurs pas inconnu du loup blanc, car il y avait peu encore, son esprit avait été brisé en deux, reflet de deux personnalités s'affrontant pour savoir laquelle pourrait survivre et l'autre mourir... Mais au final Geralt avait fait un choix, celui de les rassembler. Etre à la fois le héros mais aussi le monstre... Et au terme de cette aventure, quand Agabius et lui se reverrait, alors des choix devraient être fait. Celui de vivre dans la nuit, ou bien de se dresser contre elle...

La nain Sannri, selon ces derniers dires, voulait renoncer à son serment de tueur par amour, une telle chose pouvait impliquer bien des problèmes, déjà, il serait à jamais un paria pour les siens, une chose sans doute difficile à gérer quand on connaissait la fierté et l'importance pour l'honneur de ce peuple austère. Enfin, il était impossible de savoir si l'envie de se battre était encore une chose omniprésente pour le nain ou pas ? Pour l'heure, il allait continuer sa route avec le groupe, mais pour combien de temps encore...
Dans tout les cas, sans vraiment en parler, Geralt et Gertrud prirent la sage décision de ne plus mentionner le nom de cette dénommé Méli... Il était inutile d'exciter encore plus le nain, de crainte de voir son caractère changer plus encore.

Continuant leur chemin sur la route de la vieille forêt, celle ci était relativement calme en cette période de l'année, ils ne croisèrent guère grand monde, à part des vagabonds ou encore des marchands, qui ne leur prêtaient guère attention, ci se n'était de la méfiance. Le climat avait relativement changé, et les premiers gels arrivèrent avec les premières nuits... Le froid avait donc gagné les terres de l'Empire, et désormais les conditions de voyages du groupe n'allaient pas aller en s'arrangeant. Mais pour les guerriers expérimentées qu'ils étaient, ils pourraient y survivre.

L'heure était venu de prendre un peu de repos, et des tours de garde furent mit en place. Cela rappela des souvenirs au loup blanc, il pensait déjà loin le temps où en plus de Gertrud et Sannri, se tenait avec lui : Klaus, Tsaqra, Edrik, Mendelev... Et Nathalie... Repenser à tout ce qu'il avait laissé derrière lui, lui fit un pincement au cœur.
Le nain fut désigné pour assurer la première veille, non sans être étroitement surveillé par la belle brune, qui n'avait plus vraiment confiance en son petit camarade au vu de son état mental.

Ce fut donc sous cette nuit sans étoile que le membre de l'Ordre du corbeau parvint à gagner le sommeil.

***


Il fit un rêve se soir là, une ombre se dressa devant lui, une chose sans visage, effrayante, il put comprendre que Agabius était là dans son esprit, mais la sensation qui le parcourra à cet instant n'était en rien rassurante comme il avait pu le ressentir avant. Non... Cette fois, un profond malsaine envahi le cœur du guerrier au cheveux blancs, il se sentit comme attiré, et dévoré par le pouvoir du terrifiant vampire.

"Geralt... Geralt... Geralt... GERALT !!!"

Ce qui n'était qu'un murmure se transforma en hurlement dans son crâne, et le monde des songes se brisa pour retourner à la dure réalité.
***
Il se réveilla lentement mais en sursaut, et la première chose qu'il vit, ce fut le visage de Gertrud posté au dessus de lui, et lui intimant de ne pas faire un seul bruit. S'exécutant, il mit ses sens en éveil, comme dans l'espoir de détecter la menace que la belle brune avait semble il détecté. Le nain lui aussi était éveillé, et on pouvait voir à son visage que se réveil forcé et soudain, ne lui plaisait en rien.
Or donc, Geralt put enfin discerner dans le noir la cause de cette mise en alerte du trinôme, en effet sur la route, quelques torches venaient de se dresser, il semblait qu'un convoi était posté non loin de leur postions de bivouac, et le terrain n'avait pas pu permettre que ceux ci soient détecté plus tôt... Geralt tenta de discerner le moindre signe pouvant lui permettre d'identifier les hommes semblant protéger ce convoi, mais l'obscurité ne l'aida en rien dans sa tâche.
A première vue, aucun blason, aucun drapeau, et les chariots eux même n'étaient tout simplement que des sortes de diligences blindées, devant sûrement servir à la protection de quelque chose... Mais quoi ? De l'Or ? Des ouvrages ? Des personnalités ? Tous étaient possible...

Le plan de Geralt aurait été de les laisser traverser, l'idée de se faire remarquer encore une fois lui déplaisant au plus haut point, après tout, depuis son départ de Bielen, il avait fait peu de bonnes rencontres. Mais un élément entra en ligne de compte et changea la donne, en effet, des chiens se mirent à aboyer... Pour le loup blanc et les autres, cela signifiait qu'ils étaient détectés, le flaire de ces bêtes étant un atout majeur pour toute troupe se déplaçant.
Et ce qui devait arriver, arriva, l'un des homme demanda que quiconque sur place, dévoile son identité, et que aucun mal ne lui serait fait si celui ci n'était pas hostile. Bien sûre, le loup blanc n'était pas naïf, en ce bas monde, la confiance était une chose rare, surtout quand on allait se retrouver face à ce qui semblait être un groupe de mercenaire.

La fuite aurait été une chose stupide, en particulier de nuit, sans la moindre visibilité, les chiens n'auraient aucun mal à les retrouver. De plus, le trinôme n'avait rien à se reprocher pour l'heure, il était donc inutile de donner une bonne raison d'être pourchassé. Le loup blanc fit signe à Sannri et Gertrud de ne pas faire de bruit et de rester ici. Se levant, il leva les mains en l'air, pour montrer qu'il n'était en rien hostile, et quitta le couvert des bois pour se retrouver sur la route, face au convoi.


"Mon nom est Geralt ! Je suis de l'inquisition ! Qui que vous êtes, sachez que je ne vous veux rien, je ne fais que voyager, là ou on pourrait avoir besoin de moi..."

Il espérait que Sannri et Gertrud resteraient cachés, au moins, si les choses tournaient mal, ils pourraient toujours venir le soutenir. De plus les chiens allaient normalement désormais se concentrer sur l'intrus qui venait de se dévoiler à leur maître. Cela devrait permettre que ces compagnons ne soient pas détectés.

"Je ne veux guère d'ennui... Mais sachez que quand on demande l'identité d'un homme, on donne par la même occasion la sienne non ?"
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Une chose était certaine, le Loup Blanc et ses amis ne furent pas pris pour cibles par les nouveaux arrivants, mais ces derniers ne restèrent pas non plus inactifs. En voyant que Geralt s’approchait en leur répondant, les huit cavaliers se déployèrent tout autour de lui, découvrant et encerclèrant par la même occasion ses deux compagnons derrière lui, qui n’eurent d’autre choix que de se serrer près de lui, au milieu de la route.

Si Geralt avait choisi de montrer patte blanche en levant les bras, ses deux amis, eux, étaient sur le qui-vive. Gertrud tenait son arc dans une main, une flèche dans l’autre, et son regard méfiant et noir se baladait d’un cavalier à un autre. Quant à Sannri, il avait sorti son duo de haches à une main. On aurait pu croire que la combattivité du nain aurait été diminuée par la perspective de son avenir renaissant. Il ne semblait à première vue n’en être rien ! Il toisait les hommes qui les encerclaient avec un mélange de fierté et de mépris.

Les cavaliers en question, tout comme les conducteurs et autres gardes du convoi d’ailleurs, étaient tous vêtus de cuir et équipés comme des mercenaires ou des miliciens. Pistolets, rapières, épées, dagues, arbalètes,… L’équipement très hétéroclite, mais l’apparence de vieux briscard était typique de ce genre d’homme qu’on pouvait acheter pour protéger un convoi, par exemple.

Ils semblaient sûrs de leur supériorité, ayant pris le parti d’encercler les inconnus pour les identifier, de manière très offensive. Assurément, ils furent surpris de voir que deux des trois personnes qu’ils encerclaient étaient prêts à leur faire face. Devant ces attitudes agressives, celui qui semblait le chef des cavaliers mercenaires prit la parole. Il s’agissait d’un homme petit et mince, d’une bonne trentaine d’années, chauve et imberbe, aux yeux d’un vert tirant sur le marron. De grandes boucles d’oreille d’or en forme de cercles fins, deux à l’oreille droite légèrement plus grands, et trois à l’oreille gauche légèrement plus petits, et un gros collier d’or et de rubis témoignaient de sa position supérieure dans le groupe, tout comme l’assurance avec laquelle il parla, après qu’un de ses hommes ait quitté sa position dans le cercle pour venir à son côté lui murmurer quelque chose à l’oreille, ce à quoi il acquiesça avec un grand sourire. Levant la main droite pour ordonner à ses hommes de baisser leurs armes, il répondit donc au Loup Blanc :

Image
Image -Inquisiteur, hein ? Vous êtes pourtant en bien curieuse compagnie. Voilà une tigresse bien intrépide et un redoutable tueur nain qui vous accompagnent. Mais vous devez avoir vos raisons comme nous avons les vôtres, et j’imagine que tout comme nous vous n’aimez pas trop les questions. Je ne vous demande rien, vous ne nous demandez rien, c’est comme ça que ça marche.
L’homme chauve sourit de plus belle, dévoilant des dents encore blanchâtres, mais à l’hygiène douteuse. Avant de continuer, en présentant une lettre écrite frappée du sceau de l’administration Impériale.
Image -Alors comme ça vous dites voyager là où l’on a besoin de vous, hein ? Nous n’avons rien à nous reprocher, notre convoi est parfaitement légal et d’une importance primordiale, comme le prouve ce document. A vrai dire, vous pourriez même nous être utile, messire. Il y est requis, par ordre du délégué impérial provincial, que tout membre de groupes militaires, ou paramilitaires, y compris religieux, nous prête assistance sur notre route.
Et en effet, après lecture attentive du document, Geralt put constater qu’il s’agissait d’un vrai, ou alors d’un faux extrêmement bien imité, bien au-delà de ses compétences de détections. Un officiel impérial de haut rang avait donc commandité ce convoi, et il ordonnait à tous ceux qui le pouvaient de le défendre. Son contenu n’était en revanche pas dévoilé, il restait secret, et c’était d’ailleurs certainement parce qu’il était d’importance. Rempli de suffisance, le chauve continua, avec un air supérieur :
Image-Bravo, vous venez donc de trouver des gens qui ont besoin de vous. Vous seriez bien avisés de nos escorter jusqu’à Talabheim, vous et vos olibrius… Vous ne voudriez pas que l’on signale votre manque de coopération à notre arrivée à Hergig, n’est-ce pas, Herr Geralt ?
Test d’INT de Geralt : 3. Réussite
Parmi ceux qui escortaient le convoi, l’un des membres de l’escorte attira l’œil exercé du Loup Blanc. L’homme qui s’était déplacé et avait glissé quelques mots à l’oreille du chauve… Un grand baraqué aux cheveux brun foncé coupés très courts, aux yeux noirs, au visage carré et à la face de brute. Il l’avait déjà vu ! Il l’avait même combattu il y avait quelques semaines de cela à Immelscheld, puis de nouveau à Holzbeck ! Ce type n’était autre que l’un des sbires de l’importun, le chef de gang estropié par Nathalie, le voleur de bourse et cousin du sergent corrompu d’Holzbeck. Nul autre que lui ne pouvait l’avoir repéré, puisque seuls lui et la récemment défunte Nathalie Jeansigner étaient partis poursuivre le chef de gang et ses hommes à Immelscheld, et qu’à Holzbeck, ils ne l’avaient aperçu qu’un trop court instant aux côtés de l’importun.

Les autres gardes, eux, étaient tous inconnus du Loup Blanc et de ses compagnons. Il était donc difficile de dire s’ils étaient tous de mèche avec lui ou si le bandit avait infiltré le groupe. D’ailleurs, il n’était même pas sûr que l’homme soit un bandit de métier. Ce pouvait n’être qu’un simple mercenaire qui avait été au service du chef de bande estropié. En tous cas, Geralt l’avait reconnu formellement.

Le type en question est celui en flou sur la droite du chauve.

Image


Allait-il pour autant obtempérer aux ordres du chauve ? Encerclés par huit cavaliers, avec des renforts potentiels des hommes sur les chariots, leur situation était très précaire et il ne pouvait pas se permettre d’erreur de jugement ou de décision.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

A l'arrivée de Geralt, les cavaliers l'encerclèrent lui et les siens, car oui, malgré ses instructions, il semblait que Gertrud et le nain avaient été dans l'incapacité de rester dans l'ombre, sûrement à cause des chiens qui ne s'étaient toujours pas arrêtés d'aboyer. D'ailleurs les deux membres du groupe semblaient moins coopératif que le Loup blanc, arme en main, ils ne pouvaient s'empêcher de dévisager la troupe en arme. Même Sannri dont l'état mental n'était pourtant pas au beau fixe, gardait cette agressivité si particulière qui caractérisait son peuple, et c'était une bonne chose, car la situation pourrait dégénerer.
Comme promis, personne ne leur fit du mal, et le chef du groupe décida de se montrer, c'était un homme étrange et qui n'inspirait chez Geralt ni la confiance, ni la sympathie. Un homme chauve, avec des boucles d'oreilles et portant un collier avec un rubis au bout. Rien de bien marquant en sommes, mais avant de venir à la rencontre de Geralt, celui ci fut interpellé par un de ces hommes, dont le visage ne lui était pas totalement inconnu... Oui... C'était un des gars de l'ordure qui s'en était prit à lui et à Nathalie, le bandit qui avait même monté une ville entière contre son groupe en se faisant passer pour un inquisiteur... Tout cela remontait à quelques semaines maintenant, lors de sa traversée de Immelscheld, puis de Holzbeck.
La chose n'était en rien rassurante, et si Geralt avait pu reconnaître ce personnage, il devait sûrement en être de même pour lui. Souriant et confiant car sachant qu'il était en position de force, le chef des mercenaire demanda à ses hommes de mains de lever leur arme, histoire de détendre l'atmosphère.
Le chauve semblait bel et bien croire que le membre de l'Ordre était de l'inquisition, malgré les étranges protagonistes qui partageaient sa route, mais ayant connaissance des rouages de ce monde, il ne souhaitait en rien connaître l'histoire du loup blanc, tout comme lui ne préférait rien savoir du but du voyage de cette troupe. Pourtant, il allait en avoir hélas connaissance dans les grandes lignes, il lui présenta en effet une lettre frappée du sceau impérial, un document qui semblait en tout point être vrai et officiel. Geralt le déchiffra en silence, avant de le rendre, la missive intimant quiconque appartenant à un groupuscule au service de l'empereur, d'aider ce groupuscule à mener à terme son voyage.
La chose n'avait rien d'exceptionnel, mais il était en effet rare qu'un membre de l'inquisition participe à ce genre de "mission", hélas au vu de la situation, il semblait que tout refus soit impossible... Autre chose qui pouvait l'interpeler, c'était que rien dans la lecture du courrier, n'avait pu lui indiquer le contenue de ces chariots...


"Je ne suis pas le genre d'homme à marcher au chantage... Mais votre papier me semble officiel, bien que votre "mission" ne me concerne en rien, ma route me mène vers Hergig de toute façon, donc nous pouvons bien faire la route ensemble. Au faîte, je préfère connaître le nom de mes interlocuteurs, vous êtes ?"

Geralt ne prêta plus attention au bandit qu'il avait reconnu, ne pouvant réellement savoir pourquoi il était au sein de ce groupe chargé de la protection de ces chariots, en effet, soit il était infiltré ici, dans le but de renseigner son chef estropié, soit il avait trouvé un employeur payant mieux... Dans les deux cas, il était inutile d'attirer sa méfiance pour l'heure, mieux valait le laisser penser que Geralt ne savait pas qu'il il était... Un potentiel ennemi offrait toujours des failles quand il se sentait en confiance.
Il aurait aimé parler de ça avec Gertrud, mais pour l'heure, il y avait bien trop d'oreilles indiscrètes. Il devrait donc se montrer patient, ne doutant pas que ces deux amis resteraient de toute façon sur le qui vive.


"Mais... Une chose m'interpelle, que contiennent donc ces chariots ? Pardonnez ma curiosité, mais comprenez que l'inquisition ne peut s'affilier à des affaires qui pourraient lui nuire, combien même quand celle ci sont mandatées par l'administration impérial."

Il n'était pas sûre d'obtenir des réponses, mais avait voulu tenter le coup, en sa qualité d'inquisiteur, il avait l'autorité nécessaire pour inspecter un convoi, mais cela aurait sûrement fonctionné si le groupe chargé de la protection de la "marchandise" avaient été des soldats impériaux... Ici ce n'était que des mercenaires n'obéissant qu'à un seul maître : l'argent...
De plus il pensa étrange qu'on est confié cette mission à ce genre de personne... Plusieurs idées vinrent dans la tête de l'inquisiteur : Soit tout était vrai, soit le chef de gang de Immelscheld, qui avait dans ses souvenirs un cousin qui était de la milice de la même ville, et qui avait donc peut être pu mandater cette mission en lui donnant un caractère officiel alors qu'il n'en était rien... Soit, le groupe devant lui s'en était prit à une milice impérial et avait voler ce convoi, tout en volant aux soldats les papiers nécessaire les nommant comme officiellement responsable de ce chargement... Théorie, peut être même était il parano, mais dans tout les cas, il détestait la situation dans laquelle lui et les siens se trouvaient.

Mes théories sont un peu farfelue j'en conviens, mais je me comprends. Dans tout les cas, j'accepte de prendre la route avec eux, et ceux même si il refuse de me dire ce qu'il transporte.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 12 déc. 2016, 21:55, modifié 1 fois.
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