[Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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Message par [MJ] Wargut »

Un contingent n’est pas constitué d’un seul chevalier, mais de plusieurs :wink:
Von Herr Feers vit que Thorrik se contractait en regardant les puissants destriers des chevaliers couvrir la distance, martelant la terre de leurs sabots et soulevant de grosses mottes de terre au passage.

Ils offraient un spectacle impressionnant et Feers était soulagé que leurs lances soient dressées et non abaissées pour la charge. Essuyer l’assaut de ces chevaliers aguerris devait être une expérience effroyable.

À mesure qu’ils approchaient, le milicien vit qu’un symbole aux couleurs d’airain couronnait la lourde étoffe de l’étendard. Il représentait un aigle tenant une lance dans ses serres. C’était une variation du symbole de la divinité étrangère Myrmidia, déesse tutélaire des royaumes humains situés au sud-ouest de l’Empire. Bien qu’il fût suspicieux à l’égard de cette divinité, car elle n’était pas traditionnellement honorée dans l’Empire, Feers respectait la tradition martiale de ses adorateurs et le strict code de l’honneur auquel ils étaient réputés obéir.

Le sol trembla sous un tonnerre de coups de sabots et les chevaliers s’arrêtèrent comme un seul homme devant les deux voyageurs, faisant preuve de leurs remarquables talents de cavaliers et d’une maîtrise hors du commun. Les chevaux renâclèrent et secouèrent la tête, agitant leurs brides. Les armures des chevaliers étaient splendides, et les plaques noires et laquées de leurs armures étaient cerclées de bronze bruni et étincelant.

L’un des chevaliers, qui portait une couronne de bronze en forme de lierre autour de son casque, ôta ledit casque. Son visage était étonnamment jeune et bien rasé.

ImageChevalier:Que faites-vous dans cette région ? demanda le jeune chevalier d‘une voix forte et autoritaire en baissant les yeux sur les deux compagnons.
ImageThorrik :En quoi cela vous regarde-t-il ? répondit Thorrik du tac au tac.

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Message par Herr Feers »

J'avoue que je ne m'attendais pas un à premier contacte très amical. Ces chevaliers étaient particuliers comparer aux autres de l'empire. Il faut dire que leur amure était aussi « belle » que celui du nain. Tout un autre style, mais chacun avait sa propre beauté. En tout cas c'est toujours impressionnant quand une charge de cavalerie si dirige vers vous à grande vitesse. Je ne voudrais pas être à la place de ceux qui se font charger. Si tu y survis, c'est sûr, tu as de multiple fracture à chaque os de ton corps. En tout cas, leur réputation était confirmée. Quelle coordination. Un autre truc qui m'impressionna chez eux, c'est leur jeune âge. C'était limite encore un enfant. Bon je ne pouvais pas encore être son père quand même, mais il avait au moins cinq à six ans moins que moi. Bref, le premier contacte fut un peu percutant vu le ton qu'avait pris le jeune chevalier qui nous montra son visage.

Vu la situation, je m'attendais une réaction du nain aussi tendre que celui du chevalier et cela ne manqua pas. En tout cas moi, malgré le respect que leur porta, je restais sans réelle réaction face au chevalier. J'haussais avant de poser mon regard droit dans les yeux du chevalier, montrant aucune peur et encore moins aucune intimidation de ça part :


-Je pourrais bien vous retourner la question ?

Un peu arrogant non ? Qui sait ? En tout cas je n'espérais juste pas de conflit indirect avec ces chevaliers. On va dire qu'ils sont déjà beaucoup plus impressionnant que le nain et moi et surtout leur nombre. Si on rentrait dans une discussion non amicale, je ne pense pas qu'on tiendrait longtemps. Quoi que, vu le caractère du nain et du mien peut être bien. Enfin bon, j'allais quand même répondre à sa question, par notion de politesse. En tant qu'être civilisé, nous mettons en avant la discussion et seulement en dernier recours les armes. Sinon on ne vaudrait pas mieux que les serviteurs décervelé des dieux noirs. Je posais ma main gauche sur ma hanche et mon autre main montrer la direction que nous étions en train de prendre :

-Mon compagnon et moi-même nous nous dirigions vers Karz-a-Karak où mon compagnon nain y habite. Et vous ? Que faisaient donc tant d'hommes ici ?

Je donne une réponse, à lui de m'en donner un. C'est donnant, donnant dans cette affaire. Je ne savais rien encore de la situation comme le nain. Mais si ces chevaliers sont là, c'est pour une raison. Je m'attendais à toute sorte de réponse avec ou non sa coopération à répondre à nos questions. Vous connaissez l'excuse : « Secret professionnel » ? Il pourrait bien me sortir ça. Mais bon, j'attendis patiemment une réponse de ça part. Mon regard resta dans celui du jeune chevalier avec mes bras croisé. Le nain est moi aimeraient bien comprendre ce qui se passe ici.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 18 mai 2011, 13:51, modifié 1 fois.
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Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

ImageKarl Heiden:Je suis Karl Heiden, maître instructeur des chevaliers du Soleil. Nous accompagnons une armée du Hochland envoyée défendre le col du Feu Noir. Certains parmi nous iront vers le nord à partir du col du Feu Noir. Mais la guerre est tout autour de nous. Le col est menacé.
ImageThorrik :Le col est gardé par les clans de mes frères, gronda Thorrik. Mettriez-vous en doute la force des nains, l’imberbe ?
Le chevalier tourna les yeux vers la silhouette dressée du nain brise-fer.
ImageKarl Heiden:Je n’ai nulle intention de vous manquer de respect ou de vous calomnier. Mais si le col du Feu Noir venait à tomber, ce sont les terres de l’Empire qui seraient ravagées, et non celles des nains.
ImageThorrik :Les ancêtres de tous les nains ont prêté serment de garder ce que les choses-hommes nomment le col du Feu Noir, rugit le nain dont la voix rocailleuse avait pris un ton outragé. C‘était un serment juré sur le sang et tant qu‘il restera ne serait-ce qu‘un seul nain vivant, aucun ennemi n‘attaquera l‘Empire par le col.
ImageKarl Heiden:Louées soient votre vigilance et votre fierté, maître nain, dit prudemment le chevalier, et je crois que vous n’auriez pas tort en d’autres circonstances. Mais la guerre menace autant les forteresses des nains que l’Empire. Nous venons renforcer la défense du col du Feu Noir à la requête de votre Haut Roi en personne.
Karl leva la main et les chevaliers se mirent au garde-à-vous. Les premiers régiments de fantassins passaient maintenant sur la route et le grondement de leurs pas cadencés résonnait lourdement.
ImageKarl Heiden:Nous marchons vers le col du Feu Noir. Venez avec nous si vous le désirez, dit chevalier. Adressez-vous à l’officier du ravitaillement Siegfried, en queue de régiment. Vous pouvez lui demander une monture, dites-lui que je vous y ai autorisés. Il pourra même peut-être trouver un poney pour votre camarade, ajouta-t-il avec un éclat malicieux dans yeux bien que son visage fût tout à fait sérieux. Ou un gros chien.
Sur ces mots, les chevaliers firent volte-face et s’en furent au galop, laissant Von Herr Feers souriant et Thorrik ivre de rage.

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Message par Herr Feers »

Eh ben dit donc ! La journée n'allait pas être ennuyeux il faut croire. Je suivis attentivement la discussion entre le chevalier et le nain sans m'en occuper. Le nain était dans l'offensif dit donc. Le chevalier était plutôt dans le défensif. Un nain c'est fier et toucher sa fierté c'est se mettre en danger. En tout cas une chose est sûre, le nain avait réussi à convaincre le chevalier à nous offrir une monture de plus d'une autorisation à les suivre. Ça c'est une affaire qui marche. Je n'ai rien fait et tout se passe comme je l'aurai voulu. Certes, tout cela est inattendu, mais vous savez ce qu'on dit, tire toujours profit de la situation. Je ne sais pas celui qui a dit cette phrase, surement un gars de chez nous. En tout cas c'est parti, je levais juste la main comme signe de remerciement pour le chevalier avant de faire signe au nain de me suivre. Direction le bout du régiment pour voir ce bon vieil officier du ravitaillement Siegfried. Je ne sais pas qui sait, à quoi il ressemble, je connais juste son nom. Un bon début, après tout, il devait être facile à trouver car, nous savons où il doit être.

Accompagné du nain, nous nous dirigions vers les quelques hommes composant la queue du régiment d'homme. Bon, il faut dire que j'appréciais beaucoup plus le bruit des pas rythmé de ces gardes me soulager des bruits des pas du nain brouillant. Bref, je cherchais une personne qui ressemblait à un responsable ou officier. Dur a dire, les uniformes se ressemblent beaucoup et ma volonté à me casser la tête pour trouver la bonne personne n'était pas là. Alors, quand je réussis à rejoindre la queue du régiment, je saluais les personnes en un levé de main et dit de façon qu'on m'entende bien :

-Salutation mes braves ! Je me nomme Feers Von Herr et voici mon compagnon Thorrik Lokrison. Nous sommes envoyés par Karl Heiden. Il nous dit d'aller voir un certain Siegfried pour pouvoir avoir une monture à chacun. Qui est donc M. Siegfried je vous prie ?

Le nain était encore sur les nerfs, en tout cas j'en avais l'impression. Il n'était pas très bavard et il marmonnait dans son armure quelque chose. Est-ce pour ce qu'avait dit le chevalier où est-ce pour l'idée de monter à cheval ? Très bonne question. Il faut dire que les nains sont réputés d'aimer d'avoir les pieds sur la terre ferme. En tout cas, pour moi, c'était parfait. Un cheval pour la route, une armée à nos côtés allant en direction où nous allons. Une aventure palpitante nous attendait dans ce col, je le sentais. Je devais gagner en force dans l'impératif et cette aventure pourrait bien y contribuer. J'étais là pour l'empire et je savais très bien pour que je sois plus efficace, je me devais monter dans l'estime de l'empire et dans la société.

En tout cas j'attendis une réponse des autres. Je gardais un air neutre, en tout cas j'essayais. J'étais plutôt satisfait de cette situation, je ne pus empêcher de laisser un sourire de satisfaction apparaitre. Ma route était encore longue. Mais chaque expérience que je vivrais me servira dans mon avenir. Il parait que Sigmar veille sur ses fidèles, mais cela n'interdit pas de rester prudent et avoir aussi confiance en soi.

En tout cas ces personnes devant moi étaient vraiment le symbole de l'autorité et de la discipline impériale. L'empire pouvait être fier de ses hommes. Mais il ne fallait pas si fier qu'à leur apparence. Ce monde est bien de mystère et de trésor comme de piège. Il fallait faire attention où on mettait le pied et si nous faisions une erreur, toujours se relever et en apprendre sur l'erreur commise. L'erreur est humaine, mais ce dernier permet en apprendre beaucoup. Les petites servent à éviter les grandes. Enfin voilà, en avant pour l'aventure. Il me faut me faire un nom au sein de cet empire. Je visais toujours droit devant moi. Il m'arrive de regarder quelquefois derrière moi. Les souvenirs me donnaient la force à continuer et à aimait l'empire qui a fait tend pour moi. Malgré cette erreur judiciaire sur ma personne, je ne gardais aucune rancune. Mais je n'allais pas rester là sans rien faire quand même. Il me fallait remonter dans la noblesse coûte que coûte. Cela pour le bien de l'empire et de ses fidèles.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 28 mai 2011, 18:36, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Wargut »

Les soldats montrèrent à Von Herr Feers un homme à la carrure impressionnante qui leur tournait le dos. Le milicien comprit rapidement que c’était l’homme qu’il cherchait et que lui avait indiqué Karl Heiden.

Le jeune pistolier partit donc dans cette direction. Quand il fut arrivé à sa hauteur, le grand officier se retourna. Son visage taillé à la serpe était creusé par le passage du temps et des saisons, comme un vieux roc. Feers fut surpris par la qualité et la finesse de ses cheveux, en regard de son épaisse moustache.

Von Herr Feers se mit instinctivement au garde à vous, conscient que Thorrik, à côté de lui, s’en abstenait.

ImageOfficier:Repos ! Je ne vous connais point… présentez-vous et indiquez ce qui vous amène à moi !

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Message par Herr Feers »

La voix de la discipline et de l'ordre. Le sacrifice de la liberté pour revêtir l'uniforme. L'homme libre s'offrant pour servir non lui, mais le saint empire, sa justice et ses habitants. C'est une tâche qui n'est pas accessible à tous. Il ne faut pas se fier au nombre des gardes dans l'empire. Certains d'entre eux déserteront, d'autre quitteront l'armée. Après bien sûr il y aura ceux qui tomberont en héros pour l'empire et d'autre qui survivront et se verra monté de grade. En tout cas remercions tous ces hommes car, sans eux, l'empire serait déjà un tas de gravats. Malgré la faiblesse de certaines personnes se trouvant dans la garde impériale, il faut dire que cela représente qu'une minorité. Nous allons voir sous peu de quelles catégories de personnes faisaient partie tous ces hommes. Après tout, la menace pesait dans l'air et ces hommes ont été mobilisés pour renforcer la sécurité. C'était l'occasion rêver de tester mes talent, d'identifier mes défauts et qui sait ? Me faire un nom au sein de cette armée avec promotion à la clé. Je n'allais pas rester en bas de l'échelle, pas question. Il me fallait monter les échelons afin d'apporter le plus d'aide à notre beau empire !

Revenons à nos moutons. J'ai pu trouver cet officier. Il avait quelque chose de particulier dans cette armée... Ou c'était moi qui m'imaginait des choses ? Les responsables étaient plutôt charismatiques, en même temps il le fallait car, pour tirer les hommes à la mort quelquefois il fallait pouvoir les entrainer. Eh oui la garde sait se sacrifier pour le bien commun. C'est grâce au sacrifice de beaucoup que l'empire a pu devenir cette puissance d'aujourd'hui. Bref je ne pus que par réflexe saluer l'officier. Le nain était toujours aussi... neutre. Il a bien le droit, c'est un nain n'ayant aucun rapport avec l'empire, en tout cas beaucoup moins que moi. Je m'attendais à cette question. Tout le monde va finir par savoir comment je me nomme. Je le regardais dans les yeux gardant une posture droite. Mon regard montrait un certain respect, mais aussi une pointe d'arrogance montrant qu'il ne l'impressionnait pas :

-Je me nomme Feers Von Herr et voici mon compagnon *le montrant de la main*Thorrik Lokrison. Nous sommes en marche pour le col du Feu Noir où habite Thorrik.

Les présentations sont faites et l'explication est donnée. Tout pour faire plaisir à l'officier Siegfried. Bon, je devais rajouter quelque chose dans cette présentation, une vérité bien sûr. Là je pris une position un peu moins stricte, mais plus naturel avant de reprendre la parole :

-J'ai ouï dire que vous étiez en marche dans la même direction que nous. M. Karl Heiden nous as autorisé de vous accompagner et nous a dit d'aller vous voir en son nom pour vous demander une monture. Si besoin est, nous offrirons notre aide.


J'ai un peu parlé au nom du nain certes et je m'attendais à une réaction plutôt dur de sa part, mais le caractère des nains n'est pas inconnu, en tout cas je l'espère. En tout cas je proposais même notre aide si besoin à cette armée, bien que je ne pense pas que cela sera utile vu le nombre de ces hommes. De plus nous en sommes pas de leur juridiction, donc ce que nous faisons c'est bien du volontariat, même du bénévolat dans ce cas. En tout cas, M. Siegfried avait reçu toutes les informations voulut et même des supplémentaire. J'attendais encore une réaction du nez et une réponse à notre demande de ce « brave » officier. Il n'y avait pas de raison que la situation se complique ici comparé à l'auberge.

Je me frottais le front avec mon avant-bras. Le soleil était plutôt haut. Il faisait plutôt bon, enfin qu'il y avait ce petit vent du nord. Le nain, je n'en savais pas trop, on ne pouvait rien voir sous cette armure sauf une partie de sa barbe. Je ne savais pas où allait m'emmener cette route, mais une chose était sûre. Ma vie allait surement prendre un tournent sur cette route.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 28 mai 2011, 18:37, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Wargut »

ImageOfficier:Bien, bien ! Heureusement pour vous, je fais confiance en ce Karl Heiden ! Allez choisir une monture dans le petit troupeau qui se trouve plus loin…

  • Après quelques semaines de chevauchée…
À cause des éclairs qui illuminaient le ciel au-dessus des lointaines montagnes, une atmosphère maussade régnait dans tout le camp. Selon l’expérience de Feers, les soldats étaient généralement superstitieux, et voir des éclairs dans la direction où ils allaient pouvait être considéré comme un mauvais présage.

Les soldats de l’état avaient installé leur bivouac selon des lignes bien ordonnées, chaque groupe de huit hommes occupant une simple tente de toile, et l’air était empli de l’odeur de leur repas et de la conversation des hommes. Des marchands et des catins faisaient le tour du camp pour proposer leurs services. Ce genre de parasite était courant dans les armées en marche, car ils y trouvaient sécurité et nombre de clients n’ayant pas d’autre occasion de dépenser leur solde. Cela ne voulait pas dire qu’il y avait beaucoup d’argent dans le coin: il avait appris que ces soldats n’avaient pas vu une pièce de monnaie depuis des mois.

ImageProstituée :Bonsoir mon bon Seigneur… Disons contre 5 pistoles, je vous dévoile toutes les cartes que j‘ai à vous montrer…
Prononça la jolie jeune femme en se penchant en avant pour dévoiler une grande partie de l’intérieur de son décolleté…

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Message par Herr Feers »

A l'aventure compagnon ! Que c'est agréable de voyager à cheval. Bon c'est vrai, à un moment donné tu n'en peux plus d'être sur le cheval. Essayer d'être sur un cheval pendant une semaine complète. Ben quand vous descendez du cheval, ça vous soulage de marcher un peu. Donc ainsi pendant le voyage je montais et descendais de mon cheval par moment afin de se dégourdir les jambes. Nous avions eu beaucoup de chance quand même. Un temps radieux, le soleil brillait, les oiseaux perchaient sur leur branche chantonnée de petites mélodies et le paysage verdoyant nous offrait une petite fraicheur s'accordant parfaitement avec cette douce chaleur du soleil.

Tout au long du chemin, nous pouvions entendre le son des tambours qui donnaient le rythme des pas cadencés de soldats marchant en rang. Sur les chevaux, on pouvait voir le haut des lances et hallebarde et le canon des fusils posait sur les épaules des arquebusiers. Pour une raison étrange, ce rythme, ces bruits de pas tout à fait coordonner avec le son des tambours, tout cela m'offrait une sensation agréable en mon être. Je ressentais une satisfaction, une assurance. En tout cas, malgré l'ambiance « carrée » qui régnait, le voyage garda un côté agréable.

Bon après des semaines de beau temps et de bonne humeur, il fallait bien qu'à un moment, tout cela prend fin. Le temps magnifique et la chaleur constant appela les nuages emmenaient par le vent du nord. Lentement, mais surement le temps s'obscurcit, les nuages blancs flottant dans le ciel commençait à s'assombrir. La chaleur se montrant lourde par moment disparut pour laisser place à une fraîcheur limite frissonnant. Nous étions tous spectateur de cette scène. Il faut dire que quand on marche, on a le temps de prêter attention autour de soi. Une petite obscurité prit doucement place et après il y a eu un moment de calme où rien ne se passait, tout restait comme ils se sont misent. Et tout d'un coup ! Un grondement des cieux se fit entendre. Puis de nouveau le silence. Étrangement la marche se ralentit en même temps que les tambours. Nos regards se levèrent vers les cieux. Un second grondement se fit entendre accompagner par un violent éclaire qui fit crier le ciel et une plus torrentiel tomba sur nous. L'éclaire fit aussi bien peur aux hommes qu'aux chevaux.

Malgré cette pluie, personne ne bougeait de sa position et la marche reprit activement et les tambours raisonné à nouveau avec plus d'enthousiasme qu'avant. Peut-être un sentiment d'insécurité, la peur... Après ce premier éclaire, deux, trois et même quatre se suivirent, le ciel hurlait, le vent fit balancé légèrement certain arbre. Mais ce déchainement de la nature n'a pas suffi pour faire dévier la trajectoire de ces gardes. Mais un sentiment de méfiance prit le monde. Les éclairent était étrangement dirigé vers le lieu où nous nous rendons. Est-ce le hasard où un signe ? La nature est un témoin de ce monde depuis toujours. Et il est un outil des dieux qui ont créé tout cela.

Nous avons levé un campement. La nature garda cette même fougue. Des rumeurs, des histoires, des vécus commencèrent à se faire entendre discrètement dans le camp. Nous avions pu profiter du beau temps, maintenant le revers du décor. C'est comme ça. J'attachais mon cheval à un arbre pour qu'il soit à l'abri de la pluie, même si c'était que légèrement. L'herbe était plutôt haute, le cheval n'allait pas manquer de verdure et la pluie lui offrait l'eau. Pour ma part, je me suis installé au-devant de ma tante avec qui je devais le partager avec d'autre soldat. J'avais perdu de vu mon ami nain. Il était parti faire un tour, surement allé chercher un « tavernier » parmi ces marchands qui ont dû entendre le son des bourses de ces soldats. ?'Appel du gain pour les marchands et l'appel du réconfort pour les soldats, aussi bien dans les petits plaisirs comme un bon verre d'une boisson réchauffant corps et âme ou bien un plaisir plus consistant.

J'étais là assit sur un petit tabouret, devant moi un petit feu de camp qui avait du mal à résister à la pluie. Je fis tirer une partie de la tente, une toile au-dessus de ma tête avec l'aide de deux lances. J'étais au « sec » si on peut dire. Je me débarrassais des gantelets en cuir et je les posais dans la tente en même temps que mon gilet de cuire clouté. J'avais besoin de me débarrasser de certains éléments de mon « équipement » pour me sentir plus libre, plus léger. Je me suis même permis de m'enlever ma ceinture du haut et ma ceinture de la hanche où il y avait tout mon équipement armé et autre. Là je me sentais mieux. Bon j'avoue j'étais un peu fatigué et je ne dis pas qu'un petit remontant pour m'offrir un peu de chaleur ne m'aurait pas du tout embêté.

Ma demande ce fit entendre il faut croire. Ce n'était pas vraiment ce que je voulais. Certes c'était une source de chaleur, peut être bien plus agréable qu'un verre d'un bon alcool. Une charment demoiselle se présenta en moi. Vu que mon regard était fixé sur le feu, je vis en premier les pieds puis mon regarde remonta doucement afin d'identifier cette personne. A la voix et aux jambes plutôt fines, c'était surement une fille. Plus mon regard montait, plus ma réponse était confirmée. J'arrivais au niveau des hanches. C'était une personne à la silhouette fine et généreuse à la fois. Sans m'attarder sur cela, mon regard continuait a monté sans aucun arrêter. Malgré la tenue qu'elle portait, on pouvait admirablement voir ses formes. Son ventre plat et une poitrine généreuse, ronde et ferme, ce qui reflétait la jeunesse de la demoiselle. Et pour finir, j'arrivai enfin à son visage commençant par ses lèvres légèrement pulpeuse, suivi par un petit nez et ses yeux d'un vert émeraude. Maintenant analysons tous les données. Jeune fille, un corps de rêve en plus de la proposition avec demande d'argent. La conclusion était plutôt rapide et simple. Une péripatéticienne.

Je la regardais dans ses yeux d'émeraude laissant apparaitre un petit sourire. C'était un sourire légèrement moqueur avec un soupçon de malice. Je restais ainsi avant de passer mes doigts dans mes cheveux en reprenant une petite respiration. Cette jeune fille savait comment utiliser son corps pour attirer à elle les hommes et leur désir caché. En même temps pour elle, son corps était son outil pour gagner son pain. Je dois avouer que j'avais une certaine estime pour ces personnes, car moi à leur place, je ne pourrais pas le faire. C'est un « travail » et un style de vie bien particulier.

En tout cas je devais lui donner une réponse à sa demande ou plutôt proposition. Je glissais doucement ma main dans ma poche pour sortir ce qu'elle convoitait le plus, la bourse et surtout son contenue. Bon, je vais agir de façon bonne tout en gardant mes principes sur ma personne. Les temps sont durs pour tout le monde. Je pris doucement la parole avec toujours ce petit sourire :

-Bien le bonsoir, charmante demoiselle. Vous avez de la chance ce soir. *sort sept pistoles de la bourse* Je vous offre sept pistoles vous votre présence et la délicieuse vu que vous m'avez offert et je ne vous demande rien de plus.

J'avoue, je ne suis pas partisans pour ce « métier », j'aurais préféré que cette jeune fille fasse quelque chose d'autre de sa vie. Mais peut-être n'avait-elle pas les moyens et/ou la possibilité de faire autre chose. Peut-être même qu'elle apprécie ce travail. Je ne suis ni son père ni aucun autre membre de sa famille pour lui dire quoi que ce soit. Elle était libre de faire ce qu'elle voulait tant que cela n'allait pas à l'encontre de l'empire ou plutôt qu'elle mette l'empire en danger. Je décidais d'essayer de me montrer compréhensif, doux... Même si cela n'était pas trop dans mes habitudes. Mais je reste un homme qui se montre plus doux envers les demoiselles et dame que les hommes. Je lui ai donné un peu plus qu'elle demandait, un petit geste du client. Je repris la parole gardant le même style qu'avant :

-Je pense que vous pourriez gagner une belle somme en cette soirée. *petit sourire avec un rire discret* Je vous souhaite une bonne soirée ma chère.

Oui, ce que je venais de dire m'a fit rire. Un peu d'humour dans cette vie n'a jamais tué quelqu'un. Malgré la fatigue du voyage, j'étais plutôt de bonne humeur. La soirée venait juste de commencer et le début était plutôt marrant.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 29 mai 2011, 17:34, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Wargut »

-7 pistoles :wink:
La prostituée sourît en entendant les paroles de Von Herr Feers et s'approcha encore plus de lui, se collant à lui et commençant à l'embrasser avec fougue, tout en attrapant les pistoles que le milicien avait dans ses mains. Le corps de cette femme était brûlant, remettant pendant quelques secondes en doute la décision qu’il avait prise.
ImageProstituée :Avant vous on m‘avez jamais payée sans consommer… mais bon, le client est roi chez moi… dit-elle en rigolant avant de partir vers une autre tente.
Au centre du camp se dressaient les luxueuses tentes des officiers et des nobles, leurs fanions et leurs bannières claquant au vent. Chacune était plus vaste que la maison d’un habitant ordinaire de l’Empire, et l’étoffe dont-elles étaient faites était décorée d’or et de broderies, comme si chacun de leurs propriétaires s’efforçait de surpasser les autres, ce qui était probablement le cas. Ce genre d’attitude pouvait écœurer plus d’un pauvre de l’Empire.

Feers avait brièvement aperçu le commandant des troupes, un noble consanguin et qu’on disait être le second cousin de l’un des prétendants au poste très contesté de comte électeur d’Averland. Le noble portait des armes étincelantes, ornées de joyaux et de fioritures, ainsi qu’une cuirasse plaquée or moulée en forme de torse héroïque et musclé. Un dandy efféminé qui jouait à la guerre, telle était l’idée que Feers se faisait de lui.

Les chevaliers du Soleil n’étaient pas officiellement les alliées politiques de l’état ni d’aucun autre, et ils bivouaquaient un peu à l’écart des autres soldats. Feers s’était installé avec eux. Le milicien avait appris que ces chevaliers étaient venus à la requête de l’Empereur en personne, et ils étaient entièrement dévoués au service de l’Empire.

Mais Feers ne comprenait pas quelque chose. Karl Heiden lui avait dit que certains de l’armée partirait vers le nord. Pourtant la compagnie se dirigeait vers l’est… Quelque chose clochait… Et c’est à ce moment que Karl prit la parole. Celui-ci se trouvait assis sur un tonneau proche de Feers.

ImageKarl Heiden:Les nains ont inventé une machine qui devrait écourter notre voyage. J‘y croirai quand je la verrai de mes yeux, mais on dit qu‘il s‘agit d‘une monstrueuse création de métal et de vapeur. Si tout cela est vrai, nous pourrions monter dedans et aller plus vite vers le nord… C‘est fou, n'est-ce pas ?
Tout devenait plus clair maintenant…

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Message par Herr Feers »

Ah les femmes, l'une des nombreux mystères de la vie. Je reçus en cadeau un intense baisé à me faire chaviré. J'avoue que je n'étais plus très sûr de mes idées. Les hommes devraient faire attention à ne pas sous-estimer les femmes. Elles sont beaucoup plus malignes et rusé que les hommes. Elles sont plus minutieuses et leur charme et douceur sont de puissantes armes. Chacun ses points forts et ses points faibles. Enfin voilà, je laissais échapper un petit rire de tout cela en saluant la demoiselle qui allait voir les autres.

Bon, le camp était divisé remarquablement. On pouvait voir entre les zones où il y avait les gardes, les chevaliers et bien sûr les nobles. Le « haut commandement » est généralement et principalement composé de personne de la haute société. L'argent permet de tout avoir ou presque au sein de l'empire. Mais l'argent ne fait pas le bonheur. Malgré leur apparence d'homme riche et puissant, leur visage cache une tristesse dont l'argent ne peut faire disparaitre, car il en est la cause. Le matérialisme, la gloire, le pouvoir apporte certes une assurance dans quelque domaine. Cette assurance est en réalité qu'une illusion. De plus de cela, cette « richesse » attire les pires vermines de l'empire. Des personnes qui se disent vos amis, votre camarade, même votre femme. Hélas, tout cela est maintenu par l'argent, lorsque les temps durs arrivent, lorsqu'on est face aux difficultés et que tout ce qu'on a, disparait, vous vous retrouvez seul comme un idiot et vous n'avez que vos yeux pour pleurer avant de tomber à terre définitivement.

La vie de noble, illusion, arrangement trahison. De plus avec leur façon de faire, de marcher, de se comporter. Ils me font bien rire. Face à la première et grosse difficulté, s'ils n'ont pas leur pion dans leur main, ils t'tomberont sans aucun doute. Les malheureux, ils ne sont pas conscients de leur situation, mais d'autre oui et il en profite. Si un jour j'atteins cette classe, personne ne pourra me manipuler, trouver d'arrangement. Ils sauront qu'avec moi, il ne faut pas jouer, car si je joue, ça risque de leur mal. Enfin bref, quelle joie. Je plains ses hommes sous leur commandement. Que Sigmar veille sur ses fidèles et que sa justice frappe l'injuste.

Sinon revenons à nos moutons. Notre destination finale le Nord et on se dirige vers l'Est. Soit celui qui tient le plan ne sait pas lire une carte ou bien on a une raison particulière. Alors que je pensais à ces questions, mon brave Karl Heiden qui était installé sur un tonneau répondit à mes questions sans que je lui ai posé la question. Lisait-il dans mon esprit ? Je n'espère pas pour moi. En tout cas, cela ne m'étonnait même pas venant des nains. Ce sont de vrais génis de la mécanique. Nos ingénieurs devraient en prendre de la graine je vous jure. En tout car nos alliés savent se montrer utile pour tous. Bien que... Les Elfes... Ils sont plutôt... inhospitalier, arrogant, orgueilleux, en fait vous prenez toutes les mauvaises qualités de l'empire et vous faire puissante dix au cube. Mais, il faut avouer quand même qu'ils nous ont apporté quelque truc par-ci par là. Ne soyons pas négatif à cent pour cent hein.

En tout cas, nous voilà parti pour l'Est afin d'aller dans le Nord. Attention, personne ici présent n'a vu cette fameuse machine à vapeur donc attendons d'abord de le voir, après nous verrons bien. Cette machine a l'air d'être impressionnant, rapide et surement solide. Les nains font toujours des choses solides ! En tout cas si cette machine existe, les nains ont peut-être révolutionné les moyens de locomotion et peut-être même bien dans l'armement lourd mobile. Toute chose ou presque peut être modifié à des fins militaires. En tout cas je me tournais vers Karl en levant un sourcille interrogateur avant de dire tout simplement :

-Si cette fameuse machine existe... Nos ingénieurs pourront faire profile pas face ceux des nains. Bénit soit l'empire doit de tels alliés à ces côtés.


Aller, un petit commentaire pour féliciter ces braves nains, peut-être même que mon compagnon nain l'a entendu qui sait. Enfin voilà, je repris immédiatement la parole et demandant :

-Qui est ou sont les responsables de cette opération et face à quoi sommes-nous menacé ?

Eh oui, je suis parti à l'aventure sans trop savoir exactement ce qui se passait. On avait le temps maintenant pour un peu papoté entre nous, mieux nous connaitre, savoir vers quoi nous marchons, en gros nous informer. La seule chose négative c'était pour le moment l'orage, le reste s'était plutôt bon. Une autre question me vint à l'esprit. Mais avant de le poser à mon cher Karl, je me suis leva et je me suis étiré jusqu'à me mettre sur la pointe des pieds. Je sentis et entendis tout le long de ma colonne craquée avec ma nuque. Ça fait drôle sur le coup, mais qu'est-ce que ça fait du bien. Sinon, pares ça je me rapprochais de Karl et je lui posais ma dernière question :

-Quand allons-nous reprendre la route ?

Question pertinent vu qu'on peut aussi bien partir en plein milieu de la nuit, au lever du jour, comme à midi le jour suivant. Je ne sais pas qui est le responsable de cette opération et encore moi quand il réfléchit le responsable inconnu. En même temps cela me permettait de savoir si je devais aller me coucher tôt ou pas. Il faut pouvoir supporter un tel voyage et pour mieux supporter, bien dormir est déjà une grande aide. En tout cas je me tenais là, à côté de lui en attendant les différentes réponses à mes questions.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 30 mai 2011, 18:59, modifié 1 fois.
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