Pendant le récit, les sourcils de celui qui devait être le sergent de l'équipe s'étaient froncés, de plus en plus au fur et à mesure que l'histoire se laissait raconter. Quand Kastern termina, le sous-officier lâcha un immense soupir de lassitude et de déception.Test de Charisme: 17 Bel échec.
-"Et dire que jé pensais qué dans la noblesse on savait quand il ne fallait pas jouer la comédie! Ta pétite invention tu la raconteras à d'autres. Allez les gars, on l'emmène à Urtol!
Et malgré les contestations probables du jeune noble, celui-ci fût emmené à bras le corps par les soldats. Dehors une charrette, cinq canassons et autant de cavaliers attendaient patiemment le retour de leur chef. En l'apercevant, ils se mirent au garde-à-vous, prononçant un solennel:
-"Sergent!"
-"On part enfermer cé meurtrier à Urtol. Mortimer et Huglio, vous portez ses affaires et les preuves. Jé vais rester içi pour surveiller la récupération du cadavré."
Après un dernier garde-à-vous, les troupes montèrent en croupe, deux des hommes récupérèrent des armes et les affaires de Kastern et de l'ex-marchand. Notre héros quant à lui fût placé ficelé à l'intérieur du chariot, qui ne tarda pas à se mettre en branle. A côté de lui un des guerriers qui l'avaient interrogés.
Le voyage durait depuis une petite vingtaine de minutes. Un long moment au milieu des plaisanteries douteuses des soldats et des aléas de la route accidentées. Par chance, une de ces bosses libéra la bouche re-baîllonée du jeune garçon. Avec un peu de chance il pourrait corrompre ou convaincre ses geôliers...