[Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Petit texte de transition, désolé du peu d'écriture ^^'
Martin écouta la proposition du druide alors qu'il aidait la prêtresse à monter sur son destrier et que cette dernière lui traduisait. La chasse était une bonne idée, les provisions de Martin étaient suffisantes pour arriver jusqu'à Ubersreik en nourrissant convenablement deux personnes, mais il est vrai que de la bonne viande fraiche et surtout "gratuite" serrait profitable à tous. Le chevalier approuva donc de la tête et répondit simplement :

"Et bien ma foi, voila une excellente suggestion cher ami ! Une chance pour nous que ces bois soient parmi les plus sûrs de tout l'Empire, cela devrait bien se passer...mais dans le doute, gardez une main sur votre hache, sait-on jamais."

Il indiqua alors le chemin à suivr een tenant son destrier par le renne avec la prêtresse dessus. Il suffisait de quitter un petit peu les voies marquées pour s'enfoncer dans la nature et trouver potentiellement du bon gibier. Bon, sans arc cela ne risquait pas d'être facile, mais qui ne tente rien n'a rien alors...
Martin de Mavignon, Chevalier Errant Bretonnien
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Catuvolcos
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

The Puppet Master a écrit :1ère étape : fabrication de collets de fortune à partir de fibres végétales assez solides.
  1. Trouver les plantes adéquates : test sous INT : Catuvolcos (9) + survie en milieu hostile (forêt) (1) : 10 >>> 19 (échec cuisant !) | Martin de Mavignon (8) >>> 15 (échec important...)
    Vous ne trouvez aucune plante qui pourrait faire l'affaire et vous débrouillez avec quelque chose d'approchant (malus de 3 aux tests de confection).
  2. Confection des collets sous HAB : Catuvolcos (8) - malus (3) : 5 >>> 4 (réussite marge 1) | Martin de Mavignon (8) - malus (3) : 5 >>> 3 (réussite marge 2)
    Vous fabriquez 3 collets de fortune.
2ème étape : pose des collets.
  1. Recherche des meilleurs endroits pour poser les collets sous INT : Catuvolcos (9) + survie en milieu hostile (forêt) (1) : 10 >>> résultat caché | Martin de Mavignon (8) >>> résultat caché
  2. Piégeage des endroits sélectionnés sous HAB : Catuvolcos (8) >>> résultat caché | Martin de Mavignon (8) >>> résultat caché
3ème étape : attendre et chercher des baies et fruits comestibles au cas où la chasse ne soit pas bonne.
  • Test sous INT : Catuvolcos (9) + survie en milieu hostile (forêt) (1) : 10 >>> 20 (échec critique ! Tu trouves des baies que tu penses être semblables à celles que tu as l'habitude de voir en Albion mais elles sont toxiques ! Après en avoir consommé une poignée, tes lèvres et ta langue picotent et gonflent puis tu es pris de violentes crampes d'estomac en quelques minutes. Après avoir vomi une paire de fois, tu te sens un peu mieux mais tu crains d'avoir contracté une infection car ton front est brûlant de fièvre. Tu es contraint à l'inactivité jusqu'au lendemain !)
4ème étape : aller lever les pièges.
  1. Premier collet : rien.
  2. deuxième collet : rien
  3. troisième collet : un lièvre !

N’ayant ni l’un, ni l’autre de quoi chasser efficacement, fabriquer des collets fut convenu comme étant la meilleure solution. Il allait falloir nous trouver de quoi les fabriquer. Cherchant de mon cotée à travers les bois des fibres végétales qui pourraient faire l’affaire, mais malheureusement je revins avec seulement des matériaux de très médiocre qualité et mon camarade ne fut guère mieux loti. Ils allaient falloir fabriquer ces collets maintenant, mais ce n’allait pas être chose facile vue le peu de matière à travailler.

La confection se passa bien mieux qu'espérer et 3 pièges fonctionnels furent créés.
Il fallait maintenant procéder à la recherche d’endroits intéressants et à la mise en œuvre des pièges. En essayant de suivre différentes traces de petits animaux je trouvai différents lieux stratégiques: près d’une tanière de lièvre, pas loin d'un petit ruisseau et aux alentours d'un gros fourré où semblait converger de multiples traces d'animaux. Les collets furent posés, ils ne nous restaient plus qu’à attendre un peu, mais j’avais une meilleure idée.

Je vais partir fureter aux alentours, voir s'il n’y a pas des baies, des fruits ou dans tous les cas quelque chose à nous mettre sous la dent, je serais bref.

M’enfonçant dans la forêt je ne vis rien de consommable, ce bois avait du charme mais était plutôt traître en ce qui concerne la subsistance de ses habitants. Quoiqu'il en soit j’allais forcément trouver quelque chose, la nature peut être capricieuse mais jamais mauvaise. C’est alors que je tombai sur un bosquet rempli de petites baies violettes, excellent c’était surement une sorte de myrtille sauvage, à défaut de nous remplir la panse cela nous fera un très bon dessert et si j’en goûtais une poignée…

Ces myrtilles avaient un goût très étrange, c'est peut-être la saveur locale. Je partis les poches pleines de ces myrtilles rejoindre mes camarades. Mais sur le chemin je fus pris de violentes nausées, mes lèvres et ma langue m'irritaient. Ca doit etre surement ces satanées baies. Il n’y avait qu’une solution pour purger rapidement le poison qui se propageait dans mon corps, ça ne va pas être agréable.
Enfonçant deux doigts bien profondément dans ma bouche, l’envie de vomir ne se fit pas attendre: les deux premières fois furent mon repas qui sortait puis la troisième ce fut une bille jaunâtre. Me voilà débarrassé de ce maudit poison, mais l’effet ne s'arrêtait pas à cela, le poison c'était surement propager dans mon système nerveux car mon front était brûlant de fièvre. Vite il va falloir que je rejoigne au plus vite cette prêtresse, si c’est une guérisseuse elle saura me prendre en charge la fièvre va bientôt augmenter et je serai trop faible pour m’occuper de moi.

Aaaaaargh!

Hurlant ma rage pour me donner un coup de fouet durant la traversée. Pourquoi Danu m'infliges-tu ceci? Ai je fais quelque chose qui ne t’as pas plus! Me ressaisissant je réfléchis à la situation cela avait au moins le mérite d'arrêter de me faire penser à cette fichue fièvre.
Si c’est une épreuve je la relève, ce ne sont pas quelques baies empoisonnées qui vont me tuer moi un serviteur de la Mère, elle me teste, me jauge, je ne dois pas faiblir et c’est peut-être même le prix à payer pour avoir découvert un puissant poison dont je pourrais me servir plus tard contre vos ennemies.

Haha la nature fait bien les choses!

Enfin je vis Helena j’eus juste le temps de l’interpeller que je sentis mes jambes se dérober sous moi, ma dernière pensée fut de la honte, moi le druide mis en difficulté dans mon propre milieu et obligé de quémander de l’aide, je leur rendrais la pareille parole de Gae….
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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Ainsi la chasse fut-elle décidée...mais sans le moindre matériel approprié. Le druide et la prêtresse n'avaient pas d'arc ou armes à distance et le serment de chevalier de Martin lui interdisait toute arme de jet et à distance. Ils allaient devoir donc procéder à l'ancienne, tel les lointaines ancêtres de la Bretonnie. Il fut décidé de poser des collets à des emplacements stratégiques qu'ils trouveraient en chemin. Mais pour fabriquer ces collets, il fallait des matériaux et malheureusement ils furent tous malchanceux, devant se contenter de bien maigres tiges et feuilles pour fabriquer leurs pièges de fortune.

Ils parvinrent finalement à confectionner trois petits collets de fortune. Martin restait cependant optimiste, car cela était toujours mieux que rien et il avait entendu que le Reikwald avait la réputation d'être une forêt où les animaux étaient nombreux et bien gras, les forces de la ruine étant moins présentes en ces lieux. C'est le druide, bien plus proche et connaisseur de la nature que le chevalier errant et la prêtresse, qui se chargea de trouver les lieux adéquats à la pose des pièges : près d’une tanière de lièvre, pas loin d'un petit ruisseau et aux alentours d'un gros fourré où semblait converger de multiples traces d'animaux.

Le chevalier regarda le druide faire sans un mot tandis qu'il restait aux aguets, surveillant les environs de la forêt en gardant la prêtresse près de lui au cas où, ce qu'elle accepta facilement vu qu'elle se sentait en sécurité auprès de lui. On est un noble et valeureux chevalier bretonnien où on l'est pas ! Une fois les pièges posés, le druide suggéra l'idée de partir chercher des fruits et autres baies en attendant que des animaux se prennent dans les collets. Le chevalier acquiesca et décida de rester non loin avec sa monture et la prêtresse, toujours sur ses gardes. Après quelques temps d'attente, un horrible cri surgit des bois, surprenant le chevalier qui dégaina aussitôt sa lame. Cependant, ce n'était pas un cri de monstre ou d'une quelconque créature, mais bien celui d'un homme. Devinant facilement qu'il s'agissait du druide étranger, les deux individus partirent à sa recherche et la prêtresse tomba finalement sur lui bien rapidement.

Grâce à ses connaissances et ses talents d'adorateur de Shallya, Héléna put prendre en charge le druide et s'occupa de lui, le purifiant du poison qu'il avait ingurgité. Elle précisa que son état était stable et qu'au final il ne risquait pas temps de choses que ça...en théorie. Voyant le soleil en train de se coucher, avec en plus un camarade chaos au moins pour une bonne demi-journée, le chevalier décida de trouver un repaire pour la nuit, chose qu'il trouva rapidement en une petite grotte située sous un tas de grosses roches dans la forêt. Il y laissa sa monture ainsi que la prêtresse et le druide inconscient et parti vérifier les pièges. Seul celui du carrefour des animaux avait marché, parvenant un saisir un bon gros lièvre, ce qui devrait être suffisant pour le repas du soir.

Ne perdant pas plus de temps que cela, Martin prit le lièvre et retourna à l'abri de fortune qu'il avait trouvé.
Le soir tomba bien vite au sein du Reikwald et après avoir ingurgité le lièvre cuit au feu de bois, il veilla toute la nuit devant l'entrée de la grotte, afin d'assurer la sûreté de ses compagnons. Le manque de sommeil n'était pas un problème, en tant que chevalier errant, Martin avait vite apprit à ne dormir que très peu, et cela ne le gênait guère outre-mesure.
Il veilla ainsi toute la nuit, comme une sentinelle inflexible.

Ce fût finalement au petit matin, alors qu'un épais brouillard couvrait la forêt et que le soleil se levait à peine au loin sous un ciel bien plus ombragé que le jour précédent, que le druide se réveilla enfin de sa torpeur. La prêtresse dormait encore tout comme la monture de Martin. Mais ce dernier lui, était toujours assit à l'entrée de la petite grotte, sa lame posée sur ses jambes, fixant l'entrée.
Le chevalier errant remarqua cependant rapidement l'éveil de son compagnon de route et s'approcha de lui pour le fixer rapidement. Ne parlant pas de langues communes avec le druide, le chevalier tenta de se faire comprendre avec des signes assez approximatif, demandant si le druide se sentait au final mieux après avoir ingurgiter ces baies toxiques.
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Le vent soufflait sur mon visage à tel point que je devais plisser mes yeux, à la vue de la faune composée de bruyère sur une surface très vallonnée nul doute que je me trouvais chez moi dans la région des Highlands. Dans cette immensité j’aperçus au loin comme une masse sombre se diriger vers moi, une sensation de panique m'envahit c’était la venue des forces de la ruine qui inexorablement dévastait Albion…

Ouvrant finalement les yeux, la première chose que je vis fut le guerrier qui me faisait des signes. La mémoire me revient je n'étais plus chez moi mais en terres inconnues mais surtout j’avais ingurgité des baies toxiques. Me focalisant sur mon corps je ne ressentis nul trace de souillure encore présente, cette Héléna si c'était grâce à elle était une vraie bénédiction. Répondant en levant mon pouce geste je pense universelle je me mis debout, nous nous trouvions dans une grotte, le brouillard qui pointait dehors me rappela un peu ma patrie, bien que celui-ci paraissait bien moins opaque. La prêtresse se réveilla en s’étirant longuement, j'évita de la fixer trop longuement, ne suis-je pas un Finien après tout. Lorsqu'elle fut prêtre et alerte je pris parole.

Je vous remercie infiniment, sans vous j’aurais passé une bien mauvaise nuit, je ne l'oublierais pas croyez-moi, quant à vous Héléna votre Déesse doit être très vertueuse pour aider quelqu’un qui ne prie pas pour elle.   

Je suis prêt pour repartir je pense que cette fois nous allons opter pour la Ville et non la chasse haha, enfin cela m'a permis de trouver un puissant poison et vous si je reconnais bien la carcasse un bon gros lièvre.

Le petit groupe se mit en selle enfin pour Martin et Héléna moi comme je l’avais énoncé hier je les suivis en courant. Alors que la matinée défilait il fut de plus en plus difficile pour moi de suivre le trot de l’étalon, mes mollets me brûlaient, ma respiration devenait laborieuse, mais je savais que c’était dans ces moments là lorsque le physique lâchait prise que le mental entrait en jeu. Cela me permit de tenir mais lorsque le soleil fut bien haut Martin décida de s'arrêter pour déjeuner, cette nouvelle me remplit de joie et je pus m'arrêter avec joie, étirant mes membres fatiguées comme me l’avait appris mon Père pour permettre de reprendre l'activité physique après s'être reposé.
Alors entrain de manger des questions furent échangé.

Dites-moi Martin pourquoi n'êtes-vous pas auprès de votre père? Vous a-t-il envoyé sur cette terre étrangère, où y êtes-vous pour tout autre raison, car chez moi seul les guerriers se consacrant pleinement à la guerre tel que les “Hearthguard”  peuvent se permettre de voyager.
Et juste par curiosité pourrais-tu me dire combien de Dieux tu penses connaître? La chose spirituelle m'intéresse grandement.

                                                          …………..

Quoique qu’il fut dit, le groupe se remît en marche sous le ciel nuageux de cette province, courant derrière l’étalon je suivais ces traces comme si la Mère m’indiquait le chemin cela me fit penser à mon sombre rêve, Albion comptait sur moi, jamais le chaos ne souillera mon île...
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Content de voir que le druide allait déjà mieux, le chevalier s'autorisa une toute petite pause d'une dizaine de minutes afin de récupérer un minimum de sa nuit blanche. Ceci fait, il se décida à réveiller la prêtresse tandis qu'il chargeait sa monture avec ses affaires et celles de ses compagnons. Le temps était très mausade par rapport au jour précédent et le brouillard semblait persistant malgré le timide soleil se montrant à l'horizon. Cette atmosphère n'augurant rien de bon, c'est pourquoi le chevalier finit rapidement les restes du lièvre de la veille avec ses compagnons en guise d'encas du matin avant de reprendre la route sur sa monture, la prêtresse derrière lui et le druide suivant à pieds. Ce dernier avait insisté pour les accompagner en rythme dans la forêt, disant qu'il avait déjà vu et connu pire. Le chevalier n'insista pas et partit donc au trot avec sa monture suivit de près par le druide qui avait une sacrée endurance il fallait le reconnaître.

C'est lorsque le soleil approcha de son zénith et que le brouillard s'était grandement levé que le chevalier errant s'autorisa enfin une pause avant de déjeuner rapidement avant de reprendre la route. Il lui restait de la viande séchée, de l'eau ainsi que quelques herbes nutritives prêtées avec gentillesse par Héléna qui s'y connaissait un petit peu. Rien de bien important au final, mais cela devrait permettre de tenir jusqu'à Ubersreik, et puis au pire il pourrait tenter à nouveau la chasse...ou la pêche, c'est tranquille et relaxant la pêche non ? Enfin peut-être pas au sein de l'Empire...

Dans tout les cas, alors qu'il dégustait un petit morceau de viande séchée, le druide qui s'était étiré interrogea Martin, Héléna continuant de traduire les paroles pour l'un et l'autre des protagonistes :


"Je suis ici car c'est mon devoir de chevalier. De là où je viens, chaque enfant de noble doit partir à l'aventure afin de prouver dignement à tous qu'il fait preuve de la vertu des treize compagnons du Graal et qu'il respecte les codes de la chevalerie. Ce sont les "chevaliers errants de Bretonnie", jeunes et fougueux pour la plupart, qui parcourent les terres du Vieux Monde afin de prouver leur valeur aux yeux de tous. Rares sont ceux comme moi qui quittent nos terres natales de Bretonnie, mais j'ai toujours rêvé d'explorer le Vieux Monde et donc me voilà ici."

Il arracha une partie de la viande avec ses dents et l'avala rapidement avant de reprendre :

"Quand à votre seconde question, et bien...je ne le saurais dire exactement, car chaque race et peuple ici croit en des divinités qui lui sont propres, il arrive même qu'il y est des dissensions religieuses au sein d'un même peuple/nation ! Il suffit de voir l'Empire avec Sigmar et Ulric, ahaha !" Il rigola durant quelques instants avant de reprendre "Mais au final, je doit bien connaître, disons...une quinzaine de divinités, mais je ne vénère que deux d'entre elles : la Dame du Lac et Shallya, dont notre amie ici présente est l'une des prêtresses."
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 05 sept. 2017, 21:35, modifié 1 fois.
Raison : +17 Xp et 4 Xp bonus pour la chasse et la cueillette | Total : 39 Xp
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Un chevalier je jurerais avoir déjà entendu ce terme quelque part, mais quand? Ces chevaliers doivent être très puissants à force de sillonner le monde en quête de gloire, j’ai donc en face de moi non un simple combattant mais bien un homme qui voue sa vie à la guerre, bien qu’il ne soit je suppose qu’à ces prémices. Mais qu’est donc cette histoire de code de la chevalerie surement des directives auxquelles il doit se plier.Lorsque le chevalier lui dit qu’il connaissait une quinzaine de Dieux cela me fit bondir, mes connaissances sont vraiment minimes, comment j’avai pu vivre dans un état d’ignorance pareille durant tout ce temps, il allait falloir rattraper tout cela.

Cela faisait déjà plusieurs heures que le groupe s’était remis en marche, quand ils débouchèrent sur ce qui me sembla être une énorme piste, Héléna me dit que cela s'appelait une route et que encore celle-là était d’une taille modeste. Comment les hommes arrivaient à travailler si longuement sur ce sentier sans se faire attaquer, les constructeurs avaient dû déployer des efforts considérables pour arriver à leurs fins. Le groupe prit la direction de la route et alors que le soleil était déjà bien bas, ils arrivèrent à destination d’un village.

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Je pus m'arrêter de courir et marcher avec joie, finie la course pour aujourd'hui mon corps avait bien assez donné. J'aperçus des moutons qui broutaient paisiblement aux alentours sous l’oeil attentif d’un berger, leurs bâtisses étaient magnifiques, jamais je n’avais vu autant de pierre pour des constructions. Alors que nous nous rapprochons je pus lire sur un écriteau “Wurfel”, le chevalier montra du doigt une bâtisse ou une pancarte affichait “l’oie qui fume”, les habitants ne nous lançaient que de brefs regards comme s’ils étaient habitués à voir des individus de passages, cela me surprit les gens d’ici n’étaient pas méfiant du tout. Arrivant devant la porte de “l’auberge” comme la prêtresse me l’avait dit, Martin parti mettre son cheval en box, je me fis expliquer la situation par Héléna qui préféra suivre son chevalier me livrait à moi-même.
Réfléchissant à la conduite à tenir une voix m'interrompit dans mes réflexions.

Et tu vois pas que tu gênes!   me dit ce qui semblait être un paysan au vu de son accoutrement.

Oh excusez-moi mon brave.

Me reculant de la porte, il rentra sans plus de cérémonie et je m’empressai de le suivre. Le lieu était bruyant et sentait fort l’alcool, j’entendais des rires des éclats de voix, une bonne ambiance régnait à l'intérieur. Ce lieu devait être leurs moments de détente après une journée de durs labeurs, chez moi c'était plutôt entraînement après le travail de la terre enfin bon ce pays m'a l’air bien plus paisible qu'Albion la nuit va bientôt tomber et je n’ai pas vu grand monde surveiller les alentours comme s'ils ne s'attendaient pas à se faire attaquer par je ne sais quelles engeances. Revenant à la réalité je vis un endroit tout en longueur ou de nombreuses personnes étaient accoudées, de la arrivaient des plats et des boissons. Heureusement pour moi je m’étais renseigné sur les systèmes d’échanges des impériaux, chez eux pas de troc mais de la monnaie une sorte d’objet définissant la valeur des choses. Bien qu’aux débuts quand les Neulanders m'expliquèrent je fus dubitatif, comment pouvait-on juger la valeurs d’un objet par de simples pièces de métal, aussi précieux soit-il. Mais force est de constater que ce système avait de nombreux avantages, même si je n’avais toujours pas compris comment on pouvait définir le nombre de pièces à fabriquer. Avec quelques échanges et services rendus aux Neulanders je me fis la somme de 6 couronnes si j’avais bien compris leurs mesures. M’accoudant aux rebords j'aperçus une jeune femme qui semblait prendre les doléances de chacun bien qu’elle fût moins belle que Héléna elle restait bien supérieure à ce que j’avais l’habitude de voir. Lui lançant mon plus beau sourire je pris commande.

Bonsoir j’aimerais que l’on me serve l’alcool du coin et le plat que vous préférez ma chère.

Ma commande faite un individu m’interpella.

Hé l’ami tu m’as pas l’air d'être d’ici, qu'est-ce qui t’amène dans le coin, ah excuse moi je me suis même pas présenté, moi c’est Robert le forestier.

Le toisant je pus voir un homme plutôt bien charpenté habillé tout de cuir, avec une longue cicatrice sur la joue, il avait l’air d'être coriace le bougre...
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 05 sept. 2017, 21:34, modifié 1 fois.
Raison : + 24 Xp et 2 Xp bonus pour la chasse et la cueillette | Total : 44 Xp
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par [MJ] The Puppet Master »

The Puppet Master a écrit :Mise à jour des Xp sur les deux fiches.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Après cet échange, le groupe reprit le voyage vers Ubersreik, mais sans indications précises, impossible de dire encore combien de temps ils allaient devoir voyager pour enfin arriver à la principale ville des Montagnes Grises. Mais cela ne dérangeait guère dans l'idée Martin, content de pouvoir autant voyager et profiter du paysage ainsi que d'explorer ces terres nouvelles qu'était l'Empire. Ce qui le dérangeait plus actuellement, était qu'à trois, les vivres restants risquaient vites de partir et la chasse n'étant visiblement le point fort d'aucun d'entre eux, il allait donc falloir payer pour de la nourriture...chose que Martin aimerait éviter, préférant garder ses économies pour quelque chose de plus important, comme l'entretien de son équipement ou payer l'une des innombrables taxes qui s'imposait dans l'Empire.

Finalement, alors que le soleil rougissant déclinait à l'horizon, le groupe aperçut enfin une trace de civilisation en la personne d'un petit village. Dénommé "Wurfel", ce dernier semblait bien paisible, perdu au milieu de nul part et apparemment loin de tout danger. Mais les apparences pouvaient êtres trompeuses et bien qu'il n'était plus autant sur ses gardes que dans la forêt, le chevalier errant restait à l'affût, sa main prête à saisir sa lame pour se défendre ainsi que défendre ses compagnons. En parlant de compagnon, Héléna était restée très silencieuse durant le trajet, se contentant de fixer les paysages défilant avec un air mélancolique. Cette jeune prêtresse semblait bien cacher des choses...et à vrai dire le chevalier ne connaissait presque rien d'elle, ils ne s'étaient rencontrer il y a à peine deux jours cela dit, alors forcément...mais n'empêche, le chevalier avait la sensation qu'il y avait quelque chose en cette jeune femme, quelque chose qu'il n'y avait pas chez les autres...
Un signe de la Dame ? Peut-être, peut-être...

L'arrivée au sein du village tira Martin de sa réflexion. Au vue de comment les habitants le regardait avec ses compagnons, ce n'était probablement pas la première fois qu'ils voyaient des étrangers. Ce village devait sûrement être un point de passage de la région, pour ceux allant à Ubersreik, et ceux partant pour la Bretonnie voir même au-delà. Au moins, il n'était pas arrivé dans un village de paysans bretonniens, et ça c'était déjà un bien meilleur point pour l'Empire qui ne souffrait pas de ces soucis de noblesse et de paysans au sang inférieur...enfin ça, c'est ce que le chevalier errant croyait. Une vision bien irréaliste de la situation...mais la situation de ce village semblait tout de même meilleure que la plupart des villages de Bretonnie.

C'est là que Martin aperçu une bâtisse avec une pancarte en bois et une forme distincte, qui lui faisait clairement dire que c'était une auberge, ou du moins ce qui s'en rapproche, ce que confirma Héléna en traduisant le nom de la bâtisse. Une fois devant, le druide se décida à y aller en premier tandis que Martin décida d'aller poser son destrier dans une quelconque écurie s'il y en avait une, la prêtresse le suivant dans sa démarche. Peut-être se sentait-elle plus en sécurité avec lui qu'avec le druide ? Dans tout les cas, le chevalier trouva vite une toute petite écurie ouverte aux étrangers de passage, où il put attacher solidement son cheval.

Une fois fait, il retourna à l'auberge et y entra en compagnie de la belle prêtresse qui le suivait comme son nombre, visiblement peu rassurée d'être ici. Une bonne ambiance semblait régner à l'intérieur, avec une forte d'alcool, ce qui donna un petit sourire au visage de Martin. Enfin un endroit avec une odeur et prestance lui rappelant sa lointaine Gasconnie ! C'est là qu'il aperçut le druide assit à une table, apparemment prit à part par un solide gaillard. C'était-il déjà attirer des soucis ? Dans une terre aussi compliquée que l'Empire, avec un étranger venant d'une terre que même Martin et Héléna ne connaissaient pas, c'était plus que probable.

Le chevalier errant s'approcha donc rapidement, s'appuyant finalement sur la table avec ses poings pour faire face au bougre de paysan, Héléna juste derrière lui. Il se racla la gorge et parla alors, immédiatement traduit par la prêtresse de Shallya :


"Tout va bien Druide d'Albion ?"
Martin de Mavignon, Chevalier Errant Bretonnien
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Catuvolcos
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Un sourcil arqué, le dénommé Robert attendait ma réponse.

Enchanté moi c’est Catuvolcos et effectivement je viens de loin, de la région du Neuland.

Hum je crois avoir déjà entendu ce nom quelque part, enfin bon qu’est-ce qui t’amène dans ce coin perdu qu’est Wurfel?

Je ne suis que de passage, mon objectif est de rallier la ville d’Ubersreik. Mais dis-moi tu m’as dit que tu es forestier, mais qu’est donc une sorte de chasseur?

Ha Ubersreik très belle ville même si entre nous je dois t’avouer que je la trouve un peu trop remplie de Nains, ils sont très puissants là bas et notre cher Graf von Jungfreud doit composer avec eux, mais excuse moi je m’enflamme revenons en aux sujets!
Alors oui je suis chasseur mais pas que, disons qu'à la corde de mon arc se trouve aussi le  bûcheronnage par exemple, je suis un peux le référent sur tout ce qui concerne les bois et la nature sauvage ici et j’en remercie Taal pour tout ce qu’il m’apporte.


Lorsque Robert me parla de Nains je fus interloqué, je n’avais jamais entendu parler de cette race, vu leurs noms ils ne devaient pas être très grands. Et ce Graf est-ce le nom donné à leurs chefs de communautés?

D’accord je comprends, une vie au contact de la nature, mais qui est ce Taal, le chef du Village?

l’Homme partit d’un rire franc. Non sérieusement tu ne le connais pas, Taal le dieu de la nature et des lieux sauvages ça ne te dit rien! Je ne sais pas où se trouve le Neuland mais ça doit être sacrément loin de l’Empire!
Enfin bon, je dois te dire que dès que je t’ai vu entrer tu m’as tout de suite intéressé. Non pas que tu sois étranger, ils en passent souvent par ici, mais toi tu semblais plutôt singulier et du genre baroudeur.
Écoute-moi j’ai quelque  chose qui peut t'intéresser, disons une sorte de contrat, il y a dans les bois une bête qui rôde dont je n’arrive toujours pas à m’en débarrasser.

S'approchant de mon oreille pour chuchoter il me souffla. Elle a déjà tué deux paysans qui revenait d’Ubersreik, les gens d’ici les croit encore en ville mais tôt ou tard cela va se savoir et devine qui sera le bouc émissaire. Je suis dans l'embarras je ne peux pas prévenir la Milice et de toute façon ils sont trop peureux et incompétents, me dit il tout en se tournant et fixant un groupe d’hommes ravagés par l’alcool en train de jouer aux cartes.
Tu m’as l’air d'être fait pour ce travail, ne t'en fais pas je serais avec toi c’est juste qu’à deux on peut plus facilement coincer cette sale bête.


Le plat arrivant le chasseur lança:

Et Helga c’est moi qui arrose l’étranger d’accord.
Ton plat est arrivé allons nous asseoir sur une table nous serons bien plus à l’aise et je t’offre gracieusement ton repas en signe de notre collaboration future je l'espère
.


La nourriture se composait d’une purée de patate et d’une grosse cuisse de volaille, et la boisson me paraissait bien meilleure que part chez moi. Même si actuellement mon esprit ne pensait même plus à la nourriture mais était tournée vers les paroles du chasseur, m’asseyant je pris ma décision.

Effectivement je peux accepter, mais pas comme ça il me faut bien plus de renseignements : quand la tu vus la première fois, où se trouvent les traces, le lieu de l’attaque, le corps des victimes, je veux tous les informations possibles. Je ne te demanderais pas d’argent, mais sache quand moi se situe un flot intarissable de questions et tu devras répondrais à toutes sans exception et si tu as deux trois compétences à m’apprendre je prends.
Dernier point,  je ne voyage pas seul, j’ai avec moi un chevalier bretonnien et une prêtresse de Sailla, s'ils ne prennent pas part à la traque tu devras m’accompagner jusqu’à Ubersreik car je connais pas le chemin, c’est clair!


Merci, merci beaucoup, tu auras toutes les informations que tu veux savoir par Sigmar je te le jure, si tu m’aides dans ces tâches je t'accompagnerais avec joie jusqu’à la ville je ne serais pas à ça prêt tu peux me croire.
Au lieu de payer ta nuit à l’auberge, viens chez moi j’habite une masure à 5 minutes du village, c’est un peu étroit mais ça fera largement l’affaire.
Et si tu peux me convaincre ce brave chevalier Bretonnien de venir nous aider, fais-lui miroiter la gloire ou je ne sais quoi en rapport avec la dame ce sera le plus enthousiastes de nous trois.


Se redressant subitement Robert fixa un individu qui venait de poser ses mains sur la table dans un air de défi, c’était le chevalier.

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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Visiblement, après quelques explications avec l'aide de la prêtresse entre le chevalier et le bucheron du village, l'idée de cette quête lui semblait clair. Un monstre attaquait des innocents paysans en toute impunité et la garde ne faisait rien pour tenter d'arranger la situation, bien trop occupés qu'ils étaient à boire jusqu'à l'ivresse. Par la Dame, cela n'était pas un comportement digne d'un protecteur de village ! Qu'importe qu'était cette bête, il allait falloir la dénicher et la vaincre le plus rapidement possible pour éviter à tout prix qu'elle n'occasionne d'autres victimes et dégâts ! Une chose était sûre, cela était une quête digne d'un honnête chevalier errant comme lui !

"Voila une suggestion de quête bien intrigante que vous me proposez là bucheron ! Mais par l'honneur de mes ancêtres et sur le serment de chevalier, je promet de servir votre quête avec mes compagnons ici présent et de débarrasser les environs de l'ignoble bête qui traque les habitants de cet humble village, foi de chevalier errant !"

Martin était à nouveau enjoué et s'était relevé, posant fièrement dans une allure droite et noble, signe distinctif de sa personne indiquant qu'il acceptait la quête du bucheron. Bien entendu, l'exagération des mouvements et de l'enthousiasme du jeune chevalier fit rire quelques personnes dans l'auberge qui ne comprenaient rien au charabia de cet étranger, mais Martin n'y prêta guère attention et continua de fixer le bucheron tandis que Héléna finissait de traduire les paroles de Martin, non sans mal car il venait de parler vite et que malgré sa connaissance de la langue de Gilles, cela restait limité et elle peinait à suivre le rythme et le fort accent gasconnais de Martin. Mais elle y parvint, non sans mal, et s'autorisa alors à prendre brièvement la parole :

"Ceci m'a tout l'air d'être une quête digne pour vous messieurs ! Allez-y donc, quand à moi je verrais pour m'occuper des habitants du village en leur prodiguant la bénédiction de Shallya ainsi que sa protection pour protéger le village de la malédiction de cette épouvantable bête. D'ailleurs, savez vous où l'on pourrait se reposer humble bucheron ? Nous venons tout les trois de loin, et un peu de repos ne nous ferais guère de mal..."
Martin de Mavignon, Chevalier Errant Bretonnien
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