[Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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Catuvolcos
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[Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Sur une île brumeuse et oubliée du vieux monde, quatre oracles psalmodiaient autour d’un jeune homme...
“Que la Mère soit avec toi” furent les dernières paroles que j’entendis avant le grand flash.
L’instant d'après je me retrouvais face contre terre, me relevant avec quelques difficultés et une désagréable sensation tout le long du corps. “Ah ces oracles toujours aussi taciturnes ils auraient pu me prévenir pour les effets secondaires”
Mais quelque chose me détourna bien vite de mon bougonnement, c’était l’astre solaire, je dus me protéger les yeux pendant un temps, il irradiait d’une force que je n’avais jamais vue.
Tournant autour de moi je commençais à m'intéresser à l'environnement qui m’entourais, le ciel était d’un bleu magnifique pas de brume à l'horizon, ni d'épaisses couches de nuages, je trouvais l’air tiède et vivifiant mais surtout je ne ressentais que très peu d'humidité, toutes ces choses furent impossibles en Albion. Je me situais dans une clairière sacrée aux vues des pierres gravées d’antiques symboles qui m’entouraient, apposant ma main dessus je les sentis encore chaudes de magie. La forêt qui m’entourait était quant à elle si lumineuse et presque accueillante comparer à ce dont j’avais l’habitude.



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Posant mes deux genoux à terre je fis ma première courte prière bien loin de chez moi “ Déesse Mère entend mon appel, me voici entourée de l’inconnu, mais animée par la foi vous serez ma torche et je sais que vous êtes la terre même, et qu’importe où je me trouverais je marcherais sur vos pas, j'espère pouvoir vous apporter de grand bénéfice durant mes voyages.”

Ce fut l'esprit déterminé que je m'enfonçais dans les bois, le soleil était haut je décidai de le suivre et pris donc route vers le sud, à mesure de ma traversée j’observais les arbres, les plantes, écoutaient les cris d’animaux, les battements d’ailes... Toutes connaissances étaient bonnes à prendre surtout que je me sentais vraiment à l’aise dans cette forêt verdoyante pour une fois. Parfois je m’allongeais quelques minutes et observais la nature suivre son cours pour mieux m'imprégner de ce lieu mais ma route était longue et ma quête ardue je ne fis que quelques pauses durant ces heures, quoique mon corps n’était pas encore habitué à cette chaleur ambiante.


Au bout de quelques heures je tombais sur un chemin enfin c’était plutôt une piste, cette voie était martelée de nombreuses traces de sabots je décidai donc de prendre le sens qui partait au sud-est. Ma route se déroulait sans encombre et je progressais bien plus vite, jusqu'à que j’entendis derrière moi des bruits de cavalcade j’eus à peine le temps d'entendre “Pousse toi vermine !” et de m’écarter qu'à deux secondes près je me faisais piétiner les deux cavaliers continuèrent comme si de rien n’était. “Mais quelle bande de mab gast pour qui se prennent-ils !” Mais ma colère disparut bien vite en repensant à leur monture habituée aux poneys et aux carnes que composaient les équidés chez nous la prestance de ces chevaux bien qu'entre aperçu m'émerveilla. Je repris ma route mais cette fois je me jura que le prochain loukez qui me fera ça s’en souviendrait toute sa vie, environ une heure après ce fâcheux événement je vis un carrefour et sur celui-ci  deux individus cherchant je ne sais quoi, préférant être discrets je bondis dans les taillis, m’approchant furtivement d’eux. La vision que je vis fit monter la colère en moi: les deux hommes étaient en train de dépouiller les deux imbéciles qui m’avaient bousculé, en soi ce n’était pas le pire, car leurs si belles montures étaient criblées de flèches et gisaient mortes près de leurs défunts maîtres. Je ne pouvais pas tuer ces deux hommes comme ça je ne connaissais pas leurs motivations, mais je ne pouvais pas laisser passer cela.

“Et bah cela fait à peine quelque heure que je suis ici et les problèmes commencent déjà, enfin je vais pouvoir voir s'ils parlent le reikspiel.” Marmonnais-je dans ma barbe.

“Et vous !”

Les deux hommes surpris se retournèrent rapidement


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“Pourquoi avez vous tuez ces chevaux ?”

Le plus grand s'avança avec confiance "on les aurait bien gardés figure-toi, mais comme tu peux le voir pour dépouiller ces deux idiots on n’avait pas le choix, et toi tu vas gentiment me donner toutes tes affaires de valeurs (ces yeux se fixèrent sur mon arme) et en l’occurrence ta bien belle hache !”

Alors c’était donc de vulgaires bandits, chez moi ces individus très peu nombreux ne faisaient pas long feux entre tous les chasseurs avides de les tués, les jeunes-sangs désirants faire leurs preuves et si ce n'était pas le cas la nature faisait le reste ces vermines se cachaient et vivait-t-elles des Fimir, jamais ils n'attaquaient car les conséquences étaient pour eux terribles toutes la tribu leur tombaient dessus, mais là je n’étais pas sur mon île  et a seulement deux ils puaient l’arrogance.
Faisant mon plus beau sourire carnassier je lui répondis en sortant ladite hache

“Vient la chercher !”

Mon autre main sur la hachette à l'arrière de la ceinture prête à la jeter aux moments propices sur ces vermines !
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Catuvolcos, Voie du Druidisme
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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Le ciel était splendide en cette journée au sein du territoire de l'Empire. Pas que cela équivalait à ce bon temps au sein de la Gasconnie voir de la Bretonnie en général, mais Martin reconnaissait que la journée promettait pour une fois d'être sensiblement tranquille, pour changer des combats contre les forces de la ruine qui parcouraient la région comme des mouches autour d'un cadavre. Malgré ce mal insidieux rampant, la région semblait posséder un certain charme, l'influence de la Bretonnie voisine sans doutes, bien que le chevalier errant n'avait pas encore véritablement croisé "d'autochtones" ainsi que de grandes villes du Reikland. C'est d'ailleurs l'une de ces grandes villes qui était la destination du voyage que s'était fixer Martin pour s'en entrée au sein du fameux Empire dont on lui avait parlé. Ubersreik serait donc sa première véritable "expérience" de l'Empire et de ses habitants...mis encore fallit-il qu'il y arrive.

Heureusement, pour le guider et le soutenir dans son voyage initiatique, il avait croisé le chemin d'une jeune prêtresse de Shallya itinérante prénommée Héléna, qui avait décidée de continuer son voyage aux côtés de son sauveur jusqu'à Ubersreik. Leur rencontre remontait à une journée à peine, et bien qu'ils chevauchaient le même cheval, Martin lui ayant fait une place à l'arrière, ils ne parlaient peu, conscients qu'ils constituaient une proie facile en ces terres éloignées de la civilisation. Il savait d'elle juste son prénom, son âge, dix-neuf ans, et qu'elle était originaire de la cité de Marienburg. Elle parlait couramment le reikspel ainsi que l'occidental et avait même des bases en bretonnien, ce qui serrait probablement utile à Martin pour son voyage au sein de l'Empire. Le jeune chevalier était persuadé que cette jeune prêtresse était un signe de la Dame, lui indiquant qu'il était sur la bonne route quand à sa quête initiatique en terres hostiles et inconnues. Cela l'emplissait d'un grand enthousiasme, qui certes ne l'avait guère quitté depuis son départ de la demeure familiale six mois plus tôt.

En ce début d'après-midi, les deux jeunes profitait donc d'un calme relatif au sein du Reikwald, bien que Martin soit constamment sur ses gardes, et ils avançaient tranquillement sur le cheval de Martin après avoir fait une petite pause pour se remplir le gosier. Ils avaient croisés un tout petit peu plus tôt deux jeunes cavaliers qui les avaient royalement ignorés, mais sinon pas un chat à l'horizon. Soudain, le cheval de Martin se cabra d'un coup, forçant Martin à forcer sur les rennes du cheval.


"Tout doux Bucéphalion, qu'il y a t-il ?"
"Pourquoi avez vous tuez ces chevaux ?"

La voix d'un inconnu résonna non loin, surprenant Martin. Héléna lui indiqua que s'était du Reikspel et que la personne demandait pourquoi "ils" avaient tuer des chevaux. Intrigué, l'esprit du Martin ne tarda pas à se faire une histoire dans son esprit où une personne errante et sans défenses était lâchement attaquée par des sauvageons sans foi ni loi. N'écoutant que sa curiosité, il s'avança un peu, descendit de son cheval en ne gardant que son épée et bouclier, ordonnant à Héléna de garder le cheval le temps qu'il aille voir ce qu'il se passait, ce à quoi elle répondit positivement.
Ceci fait, le chevalier s'avança prudemment vers la source des bruits, entendant encore parler en Reikspel, ne comprenant absolument rien de ce qu'il disait. Après quelques secondes de marches plus en avant de la route, Martin tomba sur un petit carrefour perdu dans les bois. A côté des cadavres des deux cavaliers et de leurs montures qu'il avait croisé plus tôt, Martin aperçu deux individus habillés comme de vulgaires paysans mais avec des lames sorties, faisant de dos face à un étrange individu tout de vert vêtu ayant dégainé sa hache. Apparemment, il était tombé vraisemblablement sur une embuscade de vulgaires bandits qui souhaitait tuer puis détroussé l'individu en vert, bien que ce dernier semblait prêt à les accueillir "convenablement".

N'écoutant que son courage, Martin dégaina sa lame ainsi que son bouclier et s'avança rapidement vers les bandits, comme un gros mastoc surgissant de nul part. Sans faire plus de cérémonies, identifiant rapidement son allié ainsi que ses ennemies, l'impétueux chevalier dépassa l'individu en vert et brandit sa lame en gueulant en bretonnien :


"Périssez vils manants, pour la dame !"

Et bien elle était loin la journée tranquille en se "baladant" dans le Reikland...mais au moins le bretonnien ne risquait pas de s'ennuyer !
Martin de Mavignon, Chevalier Errant Bretonnien
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Catuvolcos
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Après avoir jeté tout un tas de dés, The Puppet Master a écrit :Tous les protagonistes ayant 8 en INI, l'assaut se déroulera comme suit : Martin frappera le premier puisqu'il lance l'attaque, suivra une riposte du bandit ciblé (équipé d'une épée courte abîmée et d'une rondache). Dans le même temps, ce sera le second individu (équipé d'un arc et d'une dague) qui visera Catuvolcos avant que celui-ci n'attaque à son tour.
  1. Assaut 1 :
  2. Attaque Martin sous ATT (9) : 6 (réussite) PAR bandit 1 : 3 (bonne réussite)
    [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée] - [Points de parade de l'arme/du bouclier du défenseur] = 9x2 + (16+5) + 2 (coups puissants) - 8 - 0 - 14 = 41 - 22 = 19 (blessure moyenne jambe gauche)
  3. Attaque bandit 1 : 2 (excellente réussite) PAR de Martin sous PAR (8) : 12 (échec) >>> relance grâce au bouclier : 8 (réussite)
    [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée] - [Points de parade de l'arme/du bouclier du défenseur] = 8x2 + (12+3) - 10 - 0 - 16 = 31 - 26 = 5 (égratignure au torse)
  4. Tir bandit 2 sous TIR (9) : 20 (échec critique ! La corde de son arc se détend rendant l'arme inutilisable. La surprise ne lui permet pas de sortir sa dague pour se défendre : il combattra donc avec l'arc considéré comme un bâton pour la résolution des attaques)
  5. Attaque Catuvolcos sous ATT (9) : 14 (échec)

    Assaut 2 :
  6. Attaque Martin sous ATT (9) : 4 (bonne réussite) PAR bandit : 14 (échec) >>> relance grâce à la rondache : 15 (échec)
    [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée] = 9x2 + (16+6) + 2 (coups puissants) - 8 - 2 (gilet de peau) = 42 - 10 = 32 (blessure mortelle au torse)
  7. Attaque bandit 2 sous ATT-2 (arme improvisée) : 12 (échec)
  8. Attaque Catuvolcos sous ATT (9) : 5 (réusitte) PAR bandit : 6 (réussite)
    [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée] - [Points de parade de l'arme/du bouclier du défenseur] = 8x2 + (16+2) - 8 - 0 (torse nu) - 5 = 34 - 13 = 21 (blessure moyenne au torse). Blessé et voyant son comparse mortellement touché gisant au sol, le bandit 2 s'enfuit !
Voilà, c'est fini ; les bandits sont vaincus. Il reste 55 PV à Martin et Catuvolcos est indemne.
La tension était palpable tous les sens en alerte j’allais devoir faire vite. Lancer la hachette sur le premier en espérant que je le touche puis foncer sur le deuxième avant que celui-ci ne me décoche une flèche, dur mais pas impossible, ne suis-je pas un fier Gaëls et Danu ne me guide t-elle pas? Surtout que ce ne sont que de la vermine...

Alors en train de dresser mon plan je ressentis comme une présence arrivant derrière moi, bondissant sur le côté j’entrevis un homme fonçant dans ma direction. J’avais à peine le temps de me préparer à l'accueillir! Voilà qui chamboulait tout mon plan, quel idiot je suis j’aurais dû me douter qu’ils soient plus que deux et  mieux reconnaître le terrain. Mais à ma plus grande stupéfaction le nouvel arrivant ne me calcula même pas et fondit sur le bandit le plus proche pour engager le combat en poussant ce qui devait être un cri de guerre dans une langue totalement inconnue. Pas le temps de réfléchir pour l’instant, pour ma part je chargeai l’archer, enfin si on peut l’appeler comme cela car voulant me tirer dessus il réussit juste à détendre complètement la corde de son arc le rendant de facto inutilisable, bondissant sur l’occasion  je me rapprochai de lui et assenai un coup qu’il esquiva sans peine, à défaut d'être bon en archerie il savait esquiver...

Le combat faisait rage, j’entendis derrière un cri atroce signe qu’un combattant était aux tapis. Le temps m'était compté son comparse pouvait à tout moment me tomber dessus par-derrière et je ne pouvais risquer un coup d’œil pour connaître le vainqueur. Mon adversaire tenta une maladroite attaque avec ce qui restait de son arc, je n’eus aucun mal à parer son coup et lui envoyer dans la foulée une riposte bien sentie qui fit apparaître une longue ligne rouge sur son torse. Je me préparais à fusionner ma hache avec sa tête quand le pleutre sachant son heure arrivée préféra fuir à toutes jambes. Je ne fis même pas mine de le rattraper, je l’avais suffisamment amoché pour que la nature face le reste enfin je l’espérais. Me retournant vivement pour analyser la situation, je vis que l’étrange personnage avait terrassé le bandit au prix d’une estafilade et me regardait fixement, mais il n’avait pas l’air d'avoir des intentions  hostiles, enfin pour l’instant. Je me mis à l’observer : Il était grand et d'allure martiale, bien qu'il fût jeune, son épée était très bien ouvragée et il paraissait en prendre grand soin, contrairement à son allure générale qui montrait qu’il devait parcourir les routes depuis un moment, le fait d’avoir tué quelqu’un ne semblait pas le marquer outre mesure il devait avoir “l'habitude”, ce qui me conforta dans l’idée qu’il avait un lien avec le combat et la guerre.
Et il y avait cette rondache que je voulais récupérer elle me serait bien utile pour parer les coups mais malheureusement c’était le trophée du mystérieux guerrier maintenant, peut-être voudra-t-il me la donner si je le soignais, mais bon c’était secondaire.

Remettant ma hache à la hanche dans un signe de paix je lui lança en Reikspiel :

Merci beaucoup pour ton aide rien ne t’obligeait à le faire et pourtant tu as combattu à mes côtés, je me nomme Catuvolcos heureux de te connaître et toi comment dois-je t’appeler?

Joignant le geste à la parole je lui tendis mon avant-bras pour effectuer le salut des guerriers.
  
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 29 août 2017, 23:15, modifié 1 fois.
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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

De par son arrivée et sa vitesse, le chevalier errant bretonnien avait prit l'avantage sur ses adversaires, lui permettant d'attaquer en premier le pouilleux bandit avec l'épée courte et la rondache tandis que son acolyte de circonstances s'occupait du bandit à l'arc. Son épée et bouclier déjà prêts et brandit, Martin engagea le bandit avec toute la fureur et l'impétuosité d'un chevalier bretonnien, abattant sa lame sur le vil mécréant. Son attaque fut vive et rapide et le bandit ne put la parée efficacement, la lame bretonnienne touchant sa jambe gauche, l'handicapant certainement pour la suite du combat. Mais ce dernier ne perdit pas de temps et porta un coup violent vers Martin qui parvient à l'esquiver de justesse avec son bouclier, touchant faiblement son torse mais lui arrachant tout de même une petite douleur, le faisant seulement grincer des dents.

Durant le combat, Martin faisait le focus sur son adversaire et parvenait à voir que son comparse tout de vert vêtu s'en sortait plutôt bien avec le bandit à l'arc qui ne savait apparemment pas réellement s'en servir, et tant mieux pour eux. Toujours concentré, le chevalier enchaîna aussitôt avec un nouveau coup contre son adversaire. Ce dernier commît une fatale erreur dans sa tentative de parade, offrant une magnifique porte d'entrée sur son torse, porte que Martin s'empressa d'emprunter. Serrant sa lame, il la mit à l'horizontale et d'un coup rapide et très puissant, il l'enfonça dans le torse du bandit au niveau de son coeur. Le bandit poussa un dernier râle sombre avant de mourir sans plus de cérémonies. Satisfait, le chevalier retira sa lame et le corps du bandit décédé tomba au même moment où l'autre bandit à l'arc blessé, fuyait comme le couard qu'il était.

Rangeant sa lame et mettant son bouclier dans son dos, le chevalier se permit enfin de regarder la personne à qui il avait porté assistance. Un homme barbu, vêtu de vêtements verts étranges qu'il n'avait jamais vu auparavant, une hache rangée sur le ceinturon et tendant l'avant-bras, un signe de salutations de guerriers. Une chose était sûre, bien qu'il parlait le reikspel, il n'était clairement pas originaire de la Bretonnie et de l'Empire, où bien ce dernier était plus vaste qu'il ne l'imaginait et possédait bien d'étranges cultures et modes vestimentaires en son sein...

Le chevalier s'approcha donc et joignit son avant-bras à celui de l'inconnu, avant de parler en occidental avec un fort accent bretonnien :


"Navré l'ami, je ne parle pas le reikspel, vous pouvez parler l'occidental ?"
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 29 août 2017, 23:15, modifié 1 fois.
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Avec l’accord de Martin je me permets de lui faire effectuer une action
Point positif le guerrier accepta mon signe d’amitié et prit mon avant-bras avec vigueur. Je pus observer sa main forte, elle était calleuse et marqué signe d’un entraînement régulier. Mais malheureusement pour nous ni l’un ni l’autre ne parlaient la même langue. Lui utilisait une langue à la connotation bien plus douce que le Reikspieil, bien que je trouvasse déjà le Reikspeil très léger comparé à ma langue gutturale, et il semblait qui plus est la parler avec difficulté pour ne rien arranger la chose. Restant coi devant lui, il fut plus rapide que moi et me montra de son bras une direction et me fils signe d’attendre. Il partit donc dans la direction désignée et revint quelques minutes plus tard accompagnées d’un bel étalon il me semble, mais en l'occurrence mon attention fut principalement portée sur une magnifique jeune femme.

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Ce qui m'interpella le plus chez elle fût son apparence très svelte, étant habituée à côtoyer les rustres femmes d’Albion son physique bien que nouveau pour moi ne put m'empêcher de réveiller quelques instincts primaires. Rien à voir avec le tas de muscle et de rage qu'est Gwenlaen la Reine Guerrière actuelle.
Son visage tout comme son corps était fin, de longs cheveux d’un blond éclatant  encadraient son visage, des yeux verts splendides comme tout son être en fait, bien qu’elle fit assez jeune.
Mais ce n’est pas que son enveloppe charnelle qui me marqua,  il dégageait d’elle une sorte d’aura bienveillante je ne saurais trop comment l’expliquer, j’avais la même sensation lorsque je me trouvais en présence d’une prêtresse de Danu mais sans le côté puissant et bestial de l’aura. Était elle une prêtresse de l’Empereur-Dieu Sigmar?
Je remarquai à son expression qu’elle ne semblait guère apprécier le macabre spectacle qui s’étendait devant ces pieds…

Elle me décrocha un sourire qui me fit rougir malgré moi puis me dit:

Salutation voyageur mon compagnon que vous voyez là ne parle pas le Reikspiel, c’est un Bretonnien, je vais moi-même servir d’intermédiaire entre vous deux cars d'après ce que j’ai compris vous avez des choses à vous dire.

Bien que sa voix fût agréable à écouter ce n’est pas ce qui me marqua le plus. Un Bretonnien qu’est-ce donc? Surement une tribu locale, et bien cet Empire devait être immense pour comporter différentes langues au sein d’un même peuple. Je pris donc la parole…

Tout à l’heure je vous disais merci pour votre intervention qui fut un acte vertueux, je me nomme Catuvolcos de la tribu des Finiens et vagabonds sur ces terres je viens de très loin... Un brave guerrier comme vous doit être la fierté de la tribu des Bretonniens.
Et je voudrais vous demander quelque chose, voyez-vous cette rondache elle vous revient de droit maintenant mais j’aimerais vous la troquer contre mes services de soins à la blessure que vous portez sur le torse vous pouvez croire que ce n’est rien mais cela peut très vite s’infecter et empirer.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 30 août 2017, 17:00, modifié 1 fois.
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Ah et bien, son camarade ne semblait pas parler un mot de l'occidental, chose...assez rare pour être soulignée, mais heureusement pour Martin, la prêtresse qui l'accompagnait serait tout à fait en mesure de l'aider à comprendre qui est cette personne et ce qu'elle fait ici. Visiblement, la Dame avait vraiment bénie le jeune chevalier errant avec cette prêtresse d'un autre culte...le chevalier errant était très impatient de déterminé le sens du destin que semblait lui dessiner la Dame. Ce mystérieux homme apparemment non originaire des environs faisait-il également partie du projet de la Dame ? Elle seule le savait, et Martin avait hâte d'avoir la réponse à ses questions.

Mais en attendant, voyant que la situation traînait, il prit les devants. Il fît un bref signe à l'inconnu et alla cherche son cheval et la prêtresse rester en retrait durant l'affrontement. Retournant au carrefour désormais bien silencieux, la jeune prêtresse ne put s'empêcher d'afficher une mauvaise mine à la vue des trois cadavres gisants à terre. Un rapide signe de Martin lui fît comprendre qu'ils étaient déjà morts et que seul Morr était maintenant en l'état de juger leur âme, bien que le chevalier errant ne soit pas réellement sûr de ce qu'il dit quand au panthéon de l'Empire. Mais à la vue de la réponse silencieuse de la prêtresse, il avait probablement vu juste et soupira intérieurement de soulagement de ne pas être passé pour un idiot devant une si jeune et belle demoiselle.

Le chevalier remarqua d'ailleurs le regard de l'inconnu quand à la prêtresse et vit qu'elle ne semblait pas le laisser indifférent. Cela le fît juste ricaner intérieurement et il se reporta sur sa blessure au torse qui lui piquait un peu mais semblait peu importante. Il regarda alors la prêtresse et l'inconnu discuter en reikspel, ne comprenant que de très légères brides, mais trop peu pour réellement déterminé l'étendue de leur discussion.
Finalement la prêtresse traduit les propos de l'inconnu. La mention de la "tribu des Bretonniens" fît rire Martin mais sans plus, confirmant ses pensées quand au fait que cet inconnu n'était probablement pas originaire des environs ni même de l'Empire, mais ce fût un rire jovial, accueillant. Pourquoi se moquer ? Lui-même était un étranger en territoire inconnu et probablement qu'il avait déjà fait des bourdes et qu'il en referait avec le temps. Il se calma donc bien vite et parla à l'attention direct de l'étranger, la prêtresse traduisant immédiatement derrière tandis que son regard vert et profond essayait d'éviter les cadavres gisant juste à côté :


"Enchanté de faire votre connaissance Catuvolcos de la tribu des Finiens, je suis Martin de Mavignon, fils du seigneur Antoine de Mavignon et de la dame Isabelle. Et voici Héléna, jeune prêtresse de Shallya qui est ma "compagne de route" jusqu'à la ville d'Ubersreik située non loin. Il me semble que nous deux venons de très loin car il semblerait que vous soyez ici tout comme moi et cette jeune prêtresse, en terres inconnues et...visiblement assez inhospitalière. Oh et à proprement parler, je ne vient pas d'une tribu mais d'un royaume, le Royaume de Bretonnie. Nous ne sommes plus une tribu barbare depuis longtemps, ahaha !"

Quand à la mention de sa blessure au torse, le chevalier errant la regarda rapidement avant de reparler à celui se nommant Catuvolcos tout en désignant la jeune prêtresse.

"Oh, inutile de vous embêter pour cela Catuvolcos, notre chère traductrice ici présente qui est une prêtresse de Shallya, m'a déjà guérie comme bien d'autres avant moi et saura probablement me purifier de cette petite entaille en un rien de temps n'est-ce pas ?"

La jeune femme rougit un petit peu en détournant le regard avant d'approuver de la tête en fixant Catuvolcos de ses yeux verts.

"Mais dans tout les cas vous pouvez prendre la rondache de ce malotru, je n'en ai nullement besoin car j'ai déjà mon fidèle bouclier avec moi !" Il tapa dessus plusieurs fois pour souligner ses propos, toujours avec un visage amical et une voix joviale. Il prit alors la rondache et la tendit à Catuvolcos "Prenez la, vous le méritez et son précédent propriétaire ne risque plus d'en avoir besoin ! En tout cas, vous me semblez venir effectivement de loin l'ami, qu'est ce qui vous à attirez dans la région des Montagnes Grises ? Et d'où venez-vous exactement ? Je n'ai jamais entendu parler de la tribu des "Finiens" dont vous semblez être originaire"
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 30 août 2017, 17:00, modifié 1 fois.
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Martin de Mavignon, Chevalier Errant Bretonnien
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par [MJ] The Puppet Master »

The Puppet Master a écrit :Ajout rondache à l'équipement de Catuvolcos et mise à jour des XP sur les deux fiches.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Catuvolcos
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Étrange pourquoi le guerrier s'était mis à rire quand la jeune femme lui traduisait mes paroles je n’avais pourtant rien dit de drôle, mais je n’eus guère de temps pour élucider cette question car le guerrier se mit à me parler.

Durant le discours du combattant un flot de questions s'abattit sur moi.
Intéressant le dénommé Martin de Mavignon était donc le fils d’un seigneur de guerre c’est ce qui doit surement expliquer la possession de cette belle lame, et pour lui les liens de parenté doivent être sacrés pour me citer les noms de ses parents lors de sa présentation.
Ainsi la beauté se nomme Héléna, je m’en doutais c’était une prêtresse mais pas de Sigmar, de Shayla une autre divinité décidément moi qui croyais qu’il y avait seulement le bien représenté par la Mère, et le chaos qui était le mal à l’état pur, voilà qui remet en cause pas mal de mon raisonnement spirituel et j’ai l’intuition que ce n’est que le débuts…

Nous sommes donc tous les trois en terre étrangère, haha on dirait le début d’un conte “trois héros auxquels tout oppose vont s’allier face à la vague du chaos”. Alors pourquoi la prêtresse parle tel le Reikspiel? Je lui poserais la question plus tard. Par contre je la trouve très paisible cette contrée et non inhospitalière en Albion il est impossible de discuter tranquillement dans un bois sans attirer une quelconque créature voulant notre peau.

Lorsque Martin me parla de son pays qu’il nommait royaume de Bretonnie, j’écoutai attentivement. Ce mot royaume semblait se rapprocher de Haut Roi peut-être avait-il un lien? Encore une autre interrogation. Une tribu barbare j’avais déjà entendu ce mot de la bouche des impériaux du Neuland alors pour le reste du monde vivre en tribu était synonyme de barbarie, mais qu’elle était le rapport? Les questions viennent plus vite que les réponses décidément.

Mais ce que Catuvolcos retenu de cette tirade fut le mot “Ville”, ayant justement entendu parler de ces lieux par ces mentors, qui soi-disant serait comme un village dont on ne verrait pas le bout à l’horizon, cela faisait partie des endroits qu’il voulait absolument visiter.
La prêtresse était donc aussi une guérisseuse bien que je ne vis pas à première vue des sacoches pleines d’herbe et de poudre se servait-elle d’autre chose? Voilà qui m'embêtait comme allais je avoir cette rondache. Mais le guerrier coupa une fois n’est pas coutume mes interrogations en m’offrant ledit bouclier, geste généreux dont je saurais me souvenir.

Enfin il me posa la question à laquelle je m’attendais : la raison de ma présence ici et mes motivations. Il ne connaissait pas ma tribu fait guère étonnant Albion était coupé du monde depuis des temps immémoriaux.
Me raclant la gorge comme lorsque je m'apprêtais à enseigner l’histoire aux jeunes,  d’une voix claire je me mis en lumière.

La région des Montagnes Grise, merci pour l'information, je n’avais aucune idée d'où je me trouvais jusqu'à maintenant bien que je ne suis qu’encore guère avancé mais c'est un début.
D'où je viens, je suis natif de l'île ô combien mystérieuse d’Albion, je peux juste vous dire qu'elle se situe normalement à l’ouest de notre position par-delà le grand océan c’est tout ce que je sais. La tribu des Finiens est l’une des quatre grandes tribus de l'île nous vivons au nord d’Albion. Ma tribu et réputé pour son calme et sa patience ce qui est rare chez nous, l’ont dit qu’un Finien serait capable de se passer d’une femme pendant plus d’une semaine et c’est peu dire! Mon peuple se nomme les Gaëls et nous sommes faits pour la guerre personne actuellement à réussit à durablement nous envahir, et de notre survie dépend celle du monde face aux chaos, nous contenons ces horreurs bien au nord du monde grâce à la puissante magie des oracles, mais je m'égare revenons en sur ma personne.
Que fais-je donc ici si loin de chez moi? Croyez le ou non je suis arrivé ici disons par enchantement, je suis l’humble serviteur de Danu la Déesse Mère je suis ici pour une tâche bien précise que mon Ordre m'a donnée, mais sachez que je suis un ami de la nature et un ennemi du chaos sous toutes ses formes. Les actions désintéressées comme tu l’as fait avec moi je les tiens en haute estime. Mais assez parler de moi pour le moment.

Reprenant mon souffle j'espérais malgré la barrière de la langue avoir capté mon auditoire.

Vous allez donc vous rendre à la ville d'Ubersreik puis-je me joindre à vous? Je ne connais pas la route pour y aller et j’ai toujours voulu voir une ville en vrai et une lame, enfin une  hache de plus n’est jamais de trop.
Quant à vous nous avons toutes la traversée pour que vous me raconter un peu l’histoire de votre Royaume de Bretonnie qui m’intrigue au plus haut point moi qui ne connaissais que l’Empire, vos ambitions, votre Père qui est Seigneur de Guerre et tout ce qui vous passe par la tête, ah oui et parlez- moi de votre Dieu Sigmar!

Je suis votre obligée je me ferais un plaisir de répondre à vos nombreuses questions, je pourrais chasser pour vous je me débrouille plutôt bien dans une forêt.  
Alors en route vers l’aventure Martin de Mavignon?      
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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

A vrai dire, lorsque Catuvolcos enchaîna son long monologue avec son fort accent, la prêtresse eut grand mal à suivre le sens de ses mots et à analyser la traduction exacte, et bien qu'elle y parvint, ce ne fût pas sans difficultés. Martin lui ne comprit rien à part "Albion" "Danu" "Finien" qui semblaient être des noms propres, noms qui ne parlaient absolument pas au chevalier errant, ni à la prêtresse d'ailleurs. Face à la traduction faites par la prêtresse, Martin resta indécis quelques instants. Il n'avait point entendu parler de cette étrange contrée qui semblait se située au delà des mers. Parlait-il d'Ulthuan, l'île des Hauts-Elfes ? Bien peu probable, car il n'était clairement pas un haut-elfe, ni même un elfe tout court. Il venait donc "d'Albion", bien étrange nom pour une île qui le semblait tout autant. Le nom de "Danu" lui était inconnu, mais au vu du surnom que lui donnait Catuvolcos, elle devait probablement être la déité de son peuple, ou au moins sa tribu.

Apparemment il semblait également qu'il était une sorte de...druide, ou quelque chose dans le genre. Avec son accoutrement singulier et les couleurs de ses habits, cela lui semblait logique au final...en un sens. Comme il l'avait lui-même dit, il semblait être très proche de la nature et des animaux, probablement lié à sa tribut et sa déité. Par contre c'est cette étrange histoire de voyage par enchantement qui interpella Martin...des personnes avaient-elles de tels pouvoirs ? Si c'était le cas, elles devaient êtres très puissantes, et si la mystérieuse terre de Catuvolcos regorgeait de tels individus, et bien cela n'étonnait guère le chevalier que quelqu'un puisse eut un jour tenter de poser le pied sur cette terre.

Néanmoins, cet inconnu pouvait très bien mentir, mais de par son accent, sa méconnaissance totale de l'occidental et sa tenue singulière, Martin avait envie d'y croire, notamment car il voyait en cette personne très probablement un autre signe de la Dame du Lac. Ou bien cela était le fruit du hasard. Mais Martin ne croit pas en le hasard et aux coïncidences...cela était un signe, forcément.
De plus, l'étranger lui proposait de l'accompagner jusqu'à Ubersreik, en compagnie de la jeune prêtresse qui regardait le chevalier avec attention, sûrement curieuse de voir sa réaction quand aux propos du druide d'Albion.

Il finit par se gratter la barbe et répondit simplement :


"Et bien à vrai dire, mon père n'est pas réellement un chef de guerre...enfin si, mais disons que c'est l'un de ses rôles parmi tant d'autres, et depuis la perte de son bras droit, disons que cela est devenu plus difficile pour lui pour guerroyer...enfin bref ! Sachez qu'au sein du Royaume de Bretonnie, nous ne vénérons point les dieux de l'Empire, mais bien la Dame du Lac, qui veille sur nous depuis des générations et à également permis l'unification de nos "tribus" sous l'égide de Gilles le Breton !"

Martin s'aperçut soudain qu'il commençait à s'emporter en gesticulant et en haussant le ton, comme le bon chevalier patriote bretonnien qu'il était. Mais l'heure n'était pas à l'explication historique et aux contes et merveilles de la Bretonnie. Aussi se calma t-il rapidement et enchaîna quand à la proposition de Catuvolcos :

"Et bien vus que nous sommes là...c'est une excellente idée de votre part ! J'accepte avec joie et je suis sûr qu'Héléna aussi !" Cette dernière approuva alors d'un hochement de tête avec un petit sourire 'Nous ne devrions plus être si loin que ça d'Ubersreik maintenant...mais dans ce genre de forêts, la temps peut se dilater de bien étrange façon, et les chemins peuvent êtres trompeurs...mais tant que l'on reste sur les routes de terre, tout devrait bien se passer, ahaha ! Et puis il me semble que vous êtes un connaisseur de la nature non ? Et bien vous tombez à pic ! Bienvenue dans l'équipe !"

Le chevalier errant eut alors un petit rire et tapota vigoureusement l'épaule gauche de Catuvolcos tandis que la prêtresse faisait sa traduction tant bien que mal.
Dans tout les cas, le soleil était encore haut dans le ciel et ils pouvaient continuer leur chemin tout en discutant et en apprenant plus sur la culture et l'histoire de l'un et l'autre. Ah moins qu'une petite partie de chasse ne soit improvisée pour remplir les stocks ?
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Malgré la difficulté de la jeune prêtresse à traduire mon flot de paroles, le dénommée Martin arriva tout de même à pouvoir me comprendre.
Il me fixa avec intensité, me jugeant sûrement sur la véracitéee de mes propos et cela se comprenait, l'on voit rarement un individu qui sort de nulle part, qui dit ne pas savoir où il se trouve et est arrivé ici par “enchantement”, je pense que partout dans le monde cette situation serait jugée d’étrange.        

Répondant à quelqu'une dès mes questions cela ne fit qu’encore rajouter d’autre interrogation. Alors comme ça son Père avait perdu un bras et avait du mal à se battre donc. Étonnant qu’il soit encore chef et que personne d’autre ne l’ai défié pour prendre sa place, il possédait sûrement  un charisme hors normes il n'y avait pas d’autre raison valable.
Encore une nouvelle divinité… À moins que cette Dame du Lac ne soit que l'une appellation de la Mère voir même une de ces formes...
Il termina son récit sur Gilles le Breton “l’unificateur”, ça devait être l’équivalent de notre Cuchulainn le “Roi Soleil”.
J’allais devoir me restreindre dans mes questions et surtout prendre mon temps où je serais noyé par le torrent d’information.
Mon interlocuteur semblait passionné par son pays, parlant de plus en plus fort et avec fierté. Il se reprit soudain et répondit  à ma grande satisfaction par l’affirmative. Me voilà dans un groupe direction la Ville!

Je ne sais pas vous mais moi je suis partant pour que nous nous fassions un petit stock de provision je n’ai pas grand-chose sur moi et j’ai l'impression que vous non plus . L'on m'a appris que dans un milieu t’elle que celui-ci dès que l’on pouvait s’en procurer, la nourriture était la priorité, et puis c’est bien connue la chasse resserrent les liens de la camaraderie.

À moins que vous ne préfériez partir de suite, dans ce cas je vous suivrais en petites foulées, je me sens tout fourbu et courir me fera le plus grand bien…

...Ma phrase m’évoqua le souvenir de la “grande redadeg” de l’an dernier. Comme tous les ans durant le Grand conseil Druidique étaient organisés des jeux sportifs, c’était là une très bonne occasion pour les nouveaux de se faire connaître de la communauté et pour les plus anciens d'accroître leur respect pour accéder à des fonctions supérieures, enfin même si le sport n’était qu’un des maillons pour s’élever dans notre ordre très méritocratique.
J’avais mes chances j’étais plutôt léger comparé aux autres coureurs mais cela n’avait pas suffi à compenser ma plus petite foulée, ce fut tout de même une course mémorable et mon mentor vint même me féliciter de ma performance. Même si la soirée qui s'ensuivit fut encore plus inoubliable, les prêtresses de Danu nous rejoignirent pour l'équinoxe du printemps, célébrant le renouveau de la nature sous toutes ses formes…

Qu’importe la décision du guerrier qui cela se voyait était le chef, la jeune femme elle restait plutôt en retrait. Je le suivrais quoi qu'il décide, je n’étais pas en mesure d’imposer des décisions dès le début...
Modifié en dernier par Catuvolcos le 01 sept. 2017, 22:33, modifié 4 fois.
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