Des âmes égarées. [Odyss]

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

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Une fois le corps de Nathalia placé avec le plus de confort possible dans l'embarcation, Odyss prit donc la décision de remonter le fleuve, en quête d'une futur habitation où d'un village, où il pourrait trouver l'aide nécessaire au soin de son amie. Pendant ce temps, Eleonore se plaça auprès de la mercenaire, trempant un morceau de tissu dans le fleuve, pour l'apposer sur la tête de la blonde endormi, de tel sorte à contrôler la montée de sa fièvre.
La traversée se passait pour l'heure pour le mieux, le courant était faible, et la nuit couvrait leur déplacement, aucun bruit, seulement le silence, mais celui ci restait tout de même très oppressant vu les récents événements.
Lorsqu'il décida de questionner la paysanne, celle ci eut pour première réaction de serrer de toutes ces forces sa robe, on voyait tout de suite que ce qu'elle s’apprêtait à lui raconter, l'avait terriblement marqué.

Image"Je... Je n'ai rien fais ! Je vous le jure, que Sigmar en soit témoin ! Mon seul crime a été de refuser les avances d'un de ces porcs de fanatique... Et pour cela, ils m'ont traité d'hérétique ! Le prêtre... Il n'a même pas cherché à démêler le vrai du faux de cette histoire... J'étais seul contre tous, humilié face aux habitants du village... J'étais devenu une paria à leur yeux."
Malgré le ton de sa voix qui semblait assez horrifié quand elle racontait son récit, il était impossible d'y déceler la vérité du mensonge. Ces dires étaient ils vrais ? Peut être. Le prêtre Dieter l'avait dit lui même à Odyss, il ne s'était basé que sur son simple jugement pour condamner la paysanne, considérant comme légitime sa décision, car fruit de sa foi envers Sigmar, se réfugiant en même temps derrière les habitants de Wörlitz, dont aucun n'avaient réellement tenté de défendre la jeune femme, trop terrifié pour se dresser face aux flagellants. L'individualise... Voila le fléau de l'époque qui rongeait les hommes.
Puis le regard de Eleonore révéla une terreur insoupçonnable qui s'empara d'elle quand elle entama l'explication de l'attaque de Wörlitz par les fils de la ruine, le fil des évènements fut dur à raconter, mais la jeune femme prit sur elle pour tenter de répondre au mieux aux interrogations de l'initié de Sigmar.

Image"Ils... Cela a été un massacre, ils sont arrivé de partout, ces hommes en noir, certains s'étaient même habillé en villageois pour se mêler à la foule, il était donc impossible de savoir qui combattait pour qui. Les flagellants n'ont eut aucune chance... Tout comme les soldats qui étaient avec vous... Je... Je suis désolé, ils ont pendu ces malheureux, les nommant "les soldats du faux Dieu"
Comme on aurait pu le penser, cette attaque avait été finement préparé, une véritable embuscade destiné au prêtre Dieter et aux flagellants, mais dans laquelle Odyss et son escorte s'étaient retrouvés mêlé contre leur gré. Le sergent Reik avait il pu s'en échapper ? Pour l'heure, il semblait qu'il serait impossible de le confirmer. Et de toute façon, si il avait survécu... Comment son chemin pourrait il retrouver celui de Odyss maintenant?
Image"Et puis... Cet homme est arrivé... Je n'ai pas pu voir son visage, mais un profond malaise s'est emparé de moi quand je l'ai vu, quelque chose de terrifiant se dégageait de lui. Il est arrivé avec ces... "choses"... Celles qui ont tenté de nous tuer. On aurait dit que ces créatures lui obéissait tel des chiens de gardes.

L'homme s'est alors exprimé, il a parlé de religion, de pouvoir, d'un nouveau Dieu, et qu'il était ici pour répandre sa sainte parole... Certains villageois ont commencé à crier à l'hérésie... Et ils se sont fais égorger en guise d'exemple... D'autres ont écouté... Et d'autres encore... On embrassé les paroles de cet homme... C'était terrifiant, certains étaient comme absorbé par ces mots, comme ci... Cela va vous paraître fou, mais on aurait dit qu'ils étaient capable de les manipuler...

J'ai alors décidé de fuir... Et... "
La jeune femme replongea alors dans le silence, reprenant la tâche qui était la sienne, prendre soin de Nathalia. La paysanne semblait croire que continuer à parler de ceci, leur causerai du tort, apportant le mauvais œil sur le petit groupe. Elle ne désirai plus parler de tout ceci maintenant.
Mais alors que l'embarcation à l'aide de la force d'Odyss continuait à glisser le long de la rivière, sur la berge, du coté Talabecland, une torche semblait se mouvoir le long de la rive.

Quelqu'un ici et à une heure aussi tardive ? Mais qui ?...

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Odyss
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Odyss écoute de manière attentive le discours décousu d'Eléonore. Cette pauvre paysanne a vraiment vécu des évènements traumatisant et il est encore étonnant qu'elle puisse avoir réussi à s'en sortir aussi bien jusqu'à présent. Rien n'arrive selon le hasard, d'après lui, et sa rencontre avec Nathalia puis Eléonore doit avoir une signification dans les desseins que Sigmar a prévu pour lui. Odyss est maintenant parfaitement convaincu que sa mission est beaucoup plus importante que le pensait le haut clergé de Grunburg.

Odyss tout en poussant l'embarcation de manière régulière avec le bâton ne peut s'empêcher de réfléchir à tous les évènements depuis son départ de Grunburg et il rend grâce à Eléonore de lui simplifier la situation en s'occupant de manière silencieuse de Nathalia. Lorsqu'il a dû faire face à ce genre d'interrogation par le passé, il s'isolait dans sa cellule afin de méditer et de décortiquer tous les faits pour en faire apparaître les liens et les objectifs obscurs.

Odyss ne peut, pour l'instant, discuter avec Nathalia, car il ne fait maintenant aucun doute que la guerrière farouche mais belle connaît des faits et des informations qui pourront probablement permettre d'assembler les pièces du puzzle qui se présente devant lui. Et, rien que pour cela et sans tenir compte du fait qu'il s'est étonnamment attaché à Nathalia, il devient primordial de soigner et sauver la redoutable guerrière. Mais comme il a apprit lors de ses méditations à Grunburg, rien ne sert de s'appesantir sur ce que l'on ne peut pas faire. Il est beaucoup plus productif de s'appuyer sur ce que l'on a comme fait.

Odyss s'interroge alors sur Worlitz et mes évènements terribles que ce paisible village vient de subir. Ce que vient de narrer Eléonore va permettre probablement de faire assembler quelques pièces du puzzle. Il ne fait, maintenant, aucun doute que la jeune paysanne était innocente du crime d'hérésie que le prêtre Dieter allait approuver en autorisant ces fanatiques à la brûler sur un bûcher. Il est également notable et regrettable que ces fanatiques ont plus causé des dépravations que propagé la voie de Sigmar. A ce titre, leur mort, par les mains de fils de la ruine, n'est probablement pas une grande perte pour la foi de Sigmar. Il n'en est pas de même pour son escorte fidèle et vaillante. Il n'en reste probablement que des cendres, même si, par le plus grand des hasards, l'un d'entre eux est parvenu à s'échapper.


A l'évocation de la tragique fin de son escorte, Odyss ne peut s'empêcher de verser des larmes à leur mémoire.

- Que Sigmar guide vos pas, vaillants guerriers de l'Empire et habitants de Worlitz. Vous avez succombé en combattant vaillamment les fils de la ruine et la menace que représente les adorateurs du chaos. Sachez que votre sacrifice ne sera pas vain.

Odyss se reprend immédiatement en songeant au récit d'Eléonore. Cette secte est décidément parfaitement organisée. Non seulement, elle est capable de mener des actions de type embuscade pour neutraliser des fanatiques ou un prêtre de Sigmar, mais elle n'hésite pas à s'en prendre ouvertement à un village de la taille de Worlitz en infiltrant sa population. Ces méthodes dénotent une organisation et une préparation quasi militaire. Rien que ce fait rend les fils de la ruine beaucoup plus dangereux que les adorateurs du chaos habituels.

Et si l'on ajoute l'arrivée de l'homme décrit par Eléonore, il ne fait aucun doute que cette organisation dispose ou est dirigé par un puissant nécromant ou un prêtre chaotique de premièr niveau. Et cet homme doit probablement détenir une puissance chaotique non négligeable s'il ne peut contrôler les terribles créatures qu'ils ont croisées dans la forêt du Reikland. Odyss est alors parcouru d'un frison à l'idée que cette organisation pourrait éventuellement être liée à sa mission dans les Collines Stériles.


- Rassurez vous, Eléonore, je ne vous ai jamais cru coupable d'hérésie et c'est pour cela que je m'entretenais avec le prêtre Dieter avant l'assaut des fanatiques. Par contre, je vous remercie de toutes les informations que vous venez de me communiquer. Elles vont me permettre de réfléchir de manière constructive à ce que Worlitz vient de subir.

Odyss sourit en voyant la paysanne s'occuper de Nathalia sans répondre. Il était probablement allé assez loin dans ce qu'Eléonore pouvait lui dire à ce moment sans avoir récupéré un peu de repos et de tranquillité. C'est à cet instant qu'Odyss remarque la lumière sur la rive. A cette heure de la nuit et au milieu de nulle part, Odyss craint d'avoir affaire à un contrebandier ou pire. D'un geste, il dit à Eléonore de garder le silence. Il regarde instinctivement le pistolet de Nathalia qu'il a récupéré il y a peu. Il se prépare à toute éventualité en chargeant le pistolet avec de la poudre et une munition prise dans le paquetage de Nathalia.

Puis, aussi discrètement que possible, il dirige l'embarcation vers la lumière pour voir ce qu'il en est exactement. S'il s'agit d'une patrouille rurale, cela pourrait permettre de venir en aide à Nathalia plus rapidement mais s'il s'agit de brigands ou d'adorateurs du chaos, il se devait d'être prêt à toute éventualité. Pistolet à proximité pour pouvoir se défendre en cas de nécessité, Odyss décide d'approcher pour espérer distinguer qui tient cette torche.


- Eleonore, pas de bruit, soyons prudents. Si vous savez vous servir d'une arme, prenez un couteau ou une épée, nous ne serons que deux pour nous défendre contre toute menace potentielle.

En disant cela, Odyss adresse une courte prière à Sigmar afin qu'il guide ses pas et ses actions pour sauver ces deux femmes qui l'accompagnent dans sa terrible mission.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 11 juin 2017, 04:34, modifié 2 fois.
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Eleonore à la suite des consignes de l'initié de Sigmar se fit toute petite et resta aussi silencieuse que possible, restant au plus près du corps de Nathalia. Concernant l'idée de prendre une arme et d'être prêt à en faire usage, l'idée ne la rassura en rien, la paysanne n'avait sans nul doute jamais tenu d'arme de sa vie, et était sûrement incapable d'ôter la vie. De plus, même si Nathalia était endormi, elle n'aurait jamais osé la dépouiller d'une de ces armes, elle n'avait pas oublié la réaction de la blonde un peu plus tôt dans l'embarcation, et de ce fait elle craignait la mercenaire.

Alors que l'embarcation s'approchait désormais du rivage, dans la pénombre de la nuit, une silhouette humaine se distingua. Un personnage à l'allure sombre marchait lentement, avant de s'arrêter net lorsque qu'il vit le bateau s'approcher. On ne pouvait voir son visage mais l'inconnu hurla avec un ton menaçant :


"Ola qui qui va là ? J'suis armé tas de malandrin !"

Torche en main, on pouvait en effet distinguer dans la main du curieux personnage à l'accent prononcé, un petit couteau, dont l'entretient présageait qu'il devait plus être utilisé à des fins personnels que pour le combat. L'homme à la main tremblotante, resta immobile, et ce ne fut qu'au bord du rivage en aaccostant, que Odyss put discerner les traits du visage de son nouveau interlocuteur.
C'était un homme assez vieux, le visage fatigué par le temps et aux yeux vitreux, il avait des cheveux blancs sales et mal entretenu, d'une carrure assez maigre et faiblard, il était légèrement recourbé sur lui même, sûrement le poids de l'âge lui ayant apporté des problèmes de dos.
Il observa tout d'abord les deux protagonistes principaux : en premier Odyss qu'il dévisagea longuement, le scrutant de fond en comble, puis la jeune Eleonore, qui elle restait toujours aussi craintive, assise dans l'embarcation, n'assumant pas de maintenir son regard dans celui du vieillard. Il fallait dire que le personnage avait une allure assez sinistre dans cette sombre nuit et était de ce fait assez terrifiant.
Ce ne fut qu'une fois qu'il vit le corps de Nathalia que le mystérieux homme s'offusqua soudainement :


"Non de non de maudits brigands ! Qu'est cq'uil à ce bout de femelle ? Z'êtes quoi ? le vieux Gildart veut pas de problème ! Il fait sa ronde de nuit et l'a rien vu ! non non non rien vu du tout !"

Le vieil homme paniqué à l'idée qu'on puisse lui faire du mal, fit un pas en arrière, non sans pointer son coutelas en direction de Odyss et Eléonore.
De son coté, Nathalia se mit alors à prononcer quelques mots, sûrement un symptôme indiquant que son état empirait, la fièvre grandissante, elle rêvassait ou plutôt délirait.

Image"Père... Ville... S'il vous plait... Non... Pitié... Von... Horreur..."
Puis la mercenaire retourna dans les limbes et ne dit plus rien, tandis que le dénommé Gildart lui, continuait à grommeler quelques paroles incompréhensible pour lui même dans sa barbe.

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Odyss
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Odyss tente de se montrer aussi sûr de lui que possible, ne serait ce que pour rassurer Eléonore. Il ne fait aucun doute pour lui qu'il ne dispose pas de tous les atouts en mains pour faire face à une potentielle menace mais il ne croit pas que Sigmar l'ai conduit jusque là en vain. Toutefois, Odyss est assez soulagé d'apercevoir une silhouette humaine sur le rivage. Ils ont finalement, peut-être une chance de s'en sortir.

La réaction initiale de l'homme n'est pas surprenante quand on connaît les menaces qui parcourent la région et là encore, Odyss voit un signe de Sigmar. Un tel accueil ne peut être fait par un brigand ou un homme dévoué à la cause du Chaos. Mais, Odyss sait qu'il va devoir maintenant convaincre de manière crédible l'homme de leurs intentions.

Tout en continuant d'approcher du bord, Odyss tente une première approche vis-à-vis du vieil homme


"Vieil homme, nous ne sommes point des brigands, mais des victimes de ces sombres gredins. Je me présente Odyss, initié de Sigmar et piètre combattant, rassurez vous. Je suis accompagné d'Eléonore, une paysanne de la région et là, derrière elle, dans l'embarcation, ma compagne de route, Nathalia, qui est victime d'un coup de couteau d'un brigand qui voulait nous dépouiller."

Odyss observe autour de lui avant de poursuivre pour s'assurer que l'homme est bien seul.

"Ecoutez brave homme, la blessure de ma compagne s'est infecté et nous cherchons à gagner le village le plus proche pour y voir un médecin ou un herboriste. Sans une intervention rapide, je crains pour la vie de Nathalia."

Odyss lance un regard inquiet vers Nathalia avant de regarder l'homme droit dans les yeux.

"Sigmar nous a guidé jusqu'à vous, vieil homme. Aidez nous ou, au moins, guidez nous sur un chemin conduisant au village le plus proche. La vie de Nathalia est en jeu. Et, je sais reconnaître, quand j'en crois un, un homme bon qui ne laissera pas mourir une innocente femme à cause d'une mauvaise blessure non soigné."

En disant cela, Odyss approche l'embarcation du rivage pour débarquer, tout en faisant attention à la réaction et à la réponse du vieil homme.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 01 juil. 2017, 15:09, modifié 2 fois.
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Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Ecoutant les propos de Odyss, le dénommé Gildart bien que restant très méfiant, semblait le croire, sûrement la présence de Eléonore à ces cotés aidant à confirmer ces dires, car bien que restant silencieuse, la jeune femme confirma les propos énoncés de son protecteur par un hochement de tête positif. Le vieil homme observa donc tout ce beau monde avant de grommeler quelques paroles d'incompréhensibles.

"Pas si la vérité, mais louche tout ça... T'façon que des trucs bizarre dans cte maudite forêt... Le vieux Gildart va aider car gentil, ma maison est pas loin."

Puis le vieux brisquard rangea sa petite lame et tourna le dos aux protagonistes, leur indiquant de les suivre. Il semblait donc de ce fait qu'il revenait à Odyss de porter Nathalia sur son dos, pour pouvoir la mener en lieu sûre. Eleonore bien que toujours craintive, semblait contente de pouvoir quitter l'embarcation de fortune et ainsi retrouver la terre ferme, bien que le trinôme ne savait pas vraiment où Gildart allait les mener, au moins cela ne ferait que les éloigner toujours un peu plus de l'autre rivage qu'ils avaient quitté plutôt et où les créatures humanoïdes avaient perdu leur trace.
Torche à la main, le dénommé Gildart les fit donc longer la berge pendant quelques minutes, jusqu'à arriver à une sorte de maisonnette de bois, bordant la rivière du Reik. L'endroit semblait isolé et loin de tout, et on pouvait donc s'interroger sur les raisons qui pouvaient bien pousser un homme à être aussi loin de toute civilisation. La première hypothèse pouvait être le caractère assez grognon et la façon étrange de parler du vieil homme qui était un personnage solitaire et peu sociable à première vue. Mais était ce la seul raison ?

Dans le silence, il fit donc rentrer ces invités, dans une pièce unique de petite taille, plonger dans le noir, leur hôte s'empressa d'allumer quelques bougies, histoire de rendre le lieu plus amical. La pauvreté de l'homme était sans conteste, son habitation ne contenait que le stricte minimum de meuble, et un simple lit de fortune. Le sol était poussiéreux, et dans les coins du plafond, se trouvaient de nombreuses toiles d'araignées. Il régnait aussi une odeur assez forte, qu'un débutant pouvait facilement deviner : l'odeur du poisson. Surement le vieux Gildart devait se nourrir de la faune de la rivière.


"Bienvenue dans la maison du vieux Gildart ! Pas très propre, mais pas souvent d'invité..."

Il désigna du doigt le lit où pouvait être posé le corps de Nathalia, puis il s'empressa de donner un peu d'eau à Eleonore, qu'elle pouvait ainsi donner à la blessé. Puis il s'empressa alors de remuer à l'aide d'une cuillère en bois, un reste de plat qu'il avait gardé dans un petit récipient de bois et qui devait être sans aucun doute ce qu'il s'était prévu à manger pour la soirée.
Il se tourna alors vers Odyss, qu'il assimilait comme étant le chef du groupe, et lui expliqua l'aide qu'il pouvait apporter.


"Pas d'soin ici mon gars. Le village le plus proche est à une heure d'marche, quelqu'un pourra pt'être aider... ou pas... J'vous y amène à la levée du jour si vous voulez, forêt pas sûre la nuit..."

Il n'attendit pas vraiment de réponse de la part de l'initié de Sigmar, de toute façon, il serait compliqué à Odyss d'imposer quelque condition à un homme acceptant de lui prêter main forte et de lui servir de guide alors que rien ne lui obligeait de le faire. Prenant quelques bols de bois, il servit à chaque invité une sorte de ragout de reste de poisson, dont l'odeur et la consistance ne donnait guère envie, mais comment faire la fine bouche quand c'était le seul repas que l'on pouvait obtenir après une journée et une nuit aussi mouvementé ?

Désormais il ne restait plus qu'à attendre la levée des première lueur du jour, tout en s'occupant du mieux possible avec la charmante compagnie du vieux Gildart.
De son coté, Nathalia toujours fiévreuse et inconsciente, continuait à délirer et à baragouiner des propos difficile à interpréter :

Image" Von... Horreur... Von vélazus... Famille... Ruiner... Père... Frère... Pitié..."

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Odyss
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Odyss est soulagé de voir le vieil homme accepté de les aider. Il n'aurait probablement pas pu tenir encore longtemps avec ses deux compagnons sans cette aide providentielle. Ecoutant le vieil homme, Odyss est persuadé qu'il n'a pas entièrement convaincu l'homme de sa sincérité, mais il sent très bien un fond d'honnêteté et même de générosité sous ses airs bourrus. Quoiqu'il en soit, il devait faire avec la situation et avec les opportunités que Sigmar lui accordent sur son long chemin qui le conduira vers l'élévation.

Ecoutant le vieillard, Odyss prend alors le temps d'adresser une courte prière à Sigmar en entrant dans la masure du vieil homme. Cette dernière pourrait facilement être améliorée avec quelques réparations et quelques travaux mais, à cette heure de la nuit et après une série d’événements aussi mouvementés, le lieu sera un véritable havre de paix pour le groupe. Adressant un regard vers Eléonore, il se dit qu'elle pourra enfin s'accorder un peu de repos.

A ce moment, Odyss se rend compte qu'il est également fatigué. Entre les événements de Worlitz, la course dans la forêt, la traversée du Reik et le fait d'avoir porté Nathalia jusqu'à cette demeure, il se rend maintenant compte qu'il a mené à rude épreuve son corps qui n'est pas forcément habitué à de telles efforts sur une aussi longue période.

Regardant de manière presque machinalement la demeure, Odyss constate que le vieux Gildart est probablement plus un pêcheur qu'un chasseur rien qu'à l'odeur de poisson que dégage l'ensemble de la pièce. D'ailleurs le couteau avec lequel il les a tenus à distance peu de temps auparavant était probablement plus un couteau pour nettoyer un poisson fraîchement pêché qu'une arme défensive réellement même si dans une main habile il pourrait se transformer en arme mortelle.

Odyss prend note de l'information transmise par le vieux Gildart et s'accorde un instant de répit pour réfléchir à la situation. Toutefois, l'agitation de Nathalia ne lui laisse que peu de temps pour faire une méditation sur sa situation et découvrir où Sigmar veut conduire son loyal serviteur. Il écoute les propos de Nathalia qui sont probablement un délire lié à son état fiévreux lorsque ces propos se révèlent plus cohérent l'espace de quelques secondes. Il retient surtout un nom : von Vélazus.... Est-ce le nom de la famille de Nathalia ? D'après les quelques mots qu'elle a prononcés, cette famille a visiblement connu une triste histoire. Il fouille quelques temps dans sa mémoire pour savoir s'il n'a pas lu quelques passages concernant cette famille dans l'histoire de l'Empire ou de la région. Il note, dans tous les cas, qu'une fois Nathalia sortie d'affaire, il faudra qu'il ait un long entretien avec la belle combattante.

Puis, revenant sur les propos du vieux Gildart, Odyss pense avoir une idée pour mieux localiser leur position.


Excusez-moi, vieux Gildart. Vous avez dit que le village se trouve à une heure de marche de votre demeure. Par contre, je ne me rappelle pas du nom de ce village. Avec ce que nous avons vécu, je vous serais reconnaissant de me préciser le nom de la localité et si possible qui dirige cette région.

Odyss prend alors un morceau du ragout de poisson préparé par le vieil homme avant de poursuivre

- Et, pouvez-vous me dire également si le village dispose d'un prêtre ou d'un temple. J'aurais probablement un rapport à faire à mes supérieurs et si je peux le faire dans le village, cela me sera d'un grand secours. Merci, en tout cas, pour ce ragoût tout à fait délicieux quand on a pas mangé depuis un jour.

En disant cela, Odyss regarde le vieillard en souriant, tentant ainsi de le mettre suffisamment en confiance pour répondre à ses interrogations.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 01 juil. 2017, 15:09, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Test d'intelligence = 13 (11) échec.
Von Vélazus... Bien que l'initié tentait dans son esprit de se remémorer ces longues heures d'apprentissages et de lecture pour faire un rapprochement entre ce nom et un moment précis de l'histoire ou même une région de l'Empire, rien ne lui vint à l'esprit. La seul chose dont on pouvait être sûre, c'est que ce genre de nom de famille était en lien avec le monde la noblesse, mais quel pouvait être le lien précis entre Nathalia et ce nom de famille ? Pour l'heure rien ne pouvait le lui dire.
Le bon vieux Gildart lui, sourit à pleine dent lorsque ces hôtes vantèrent les mérites de son ragoût de poisson, mensonge ou non, cela n'avait pas réellement d'importance à ces yeux, quand on ne recevait presque jamais de visite, le moindre compliment était bon à prendre.


"Mouais... Une heure d'marche c'est ce que l'vieux Gildart a dit ! Le nom de ce trou à rat... Mmmmmmm" Il plonge alors dans une longue réflexion comme ci le nom de ce village n'était qu'un vague souvenir dans son vieil esprit."Wer... War... Werder ! Oui c'est ça Werder ! Et l'chef... Puah il change tout l'temps ! Sûrement l'un de ces gars habillé richement et avec une tête d'idiot !"

Il cracha alors par terre, sûrement que l'idée même de la bourgeoisie ou de la noblesse le répugnait au plus haut point. L'initié de Sigmar n'obtient donc que très peu d'information, mais au moins il semblait être sur le bon itinéraire, se rapprochant toujours un peu plus de sa première destination : Priestlicheim. En effet le serviteur du grand Sigmar savait que les événements vécu cette nuit n'était en rien anodin, il devait rendre des comptes au plus vite, et prévenir du sombre danger qui semblait peser sur le Reikland mais aussi sur le Talabecland... Ces fils de la ruine... Ces ... Créatures horribles et étranges... Le mal était en oeuvre cela ne faisait aucun doute, et le chaos semblait avoir trouvé un nid ou grandir. L'initié était encore jeune et devait découvrir bien des secrets et des mystères de ce monde, et face à la menace, il devait consulter ces aînés et maîtres, ceux là même qu'il pouvait trouver au temple de Léopold. Les prêtres guerriers seraient sûrement quoi faire...

"Un temple ?... Non pas d'ça là bas désolé. J'ignore c'qui a pu vous arriver mon gars, mais bon, le vieux Gildart préfère pas savoir. Reposez vous un pti peu, demain je vous emmène, et z'allez voir la vieil biquette... Celle qui fait des plantes et tout ça, ça pu toujours dans ça boutique ! Gildart l'aime pas beaucoup... mais elle pourra sûrement donner un truc pour soigner votre amie."

Ce fut donc sur ces dernières paroles, que le dénommé Gildart tourna le dos à son interlocuteur et trouva un coin de la pièce pour se reposer, ayant laissé son lit à Nathalia, il devait donc dormir à même le sol, comme allait devoir le faire Odyss et Eleonore. La jeune paysanne elle, était resté silencieuse tout le long de la discussion, mais elle convint avec son protecteur, qu'elle resterai ici pour s'occuper de la blessée le temps que lui et Gildart reviennent du village de Werber.

Une fois le repas totalement engloutie, et les derniers préparatifs fixés. Tous purent rejoindre le monde des songes...

Le réveil fut difficile, plus difficile que prévu pour nos héros, en effet, la nuit avait été très courte, mais même deux ou trois heures de sommeil, ne pouvaient être que bénéfiques pour le corps et l'esprit.
Sans perdre vraiment de temps, Gildart pressa l'initié de Sigmar, impatient de partir, où plutôt souhaitant au plus vite virer de chez lui tout ce beau monde qu'il avait accepté d'aider. Il semblait en effet que le vieillard était de sale humeur, plus que d'habitude du moins, sa nuit avait été mauvaise.


"Puah ! Votre amie la blondinette... L'arrête pas d'parler, une pipelette qui fait plein d'cauchemar, répète sans cesse les mêmes choses... Pas fermé l'oeil d'la nuit ! J'suis un vieillard non de non !"

Il cessa alors de se plaindre continuant à grommeler dans sa barbe. Puis lui et Odyss quittèrent son habitation en direction du village le plus proche...
Une heure de route, ce fut le temps qu'ils mirent pour voir les premiers signes de civilisations. Un voyage calme et sans encombre, où seul le bruit du vent et des oiseaux brisait ce silence rassurant.
Le village de Werber était désormais en vue, et celui ci semblait légèrement plus grand que le village de Wörlitz, et mieux défendu aussi, en effet il était quasi entièrement entouré d'une barricade sommaire en bois, avec un seul point d'entrée, une porte de bois gardé par une milice local. Sûrement cette sécurité était dû à la proximité du village avec les tristement célèbres "collines stériles", d'ailleurs il était étonnant de savoir que bon nombres de villages avaient élu domicile dans les alentours, on disait même que certains étaient au cœur même des collines...
Les gardes en faction, à la vue du vieux Gildart, lui lancèrent quelques piques, nommant l'homme sous le sobriquet de "vieux fou". L'un des deux s'amusa même à dire que si le vieux Gildart se déplaçait ici en plein jour et à cette période de l'année, c'était le signe que le chaos lui même allait sans aucun doute fondre à nouveau sur l'Empire. Ils éclatèrent donc de rire, tandis que Gildart les ignora tout simplement. Au moins, les gardes ne prêtèrent aucune attention à Odyss qui put entrer dans Werber sans aucun mal.

L'intérieur du village n'était que allées boueuses, où les "rues" étaient joncés de chaumières, établissements communs, et quelques étables... Un village petit et sans grande économie, et dont la population vivait du mieux qu'elle pouvait. Quelques enfants s'amusaient ici et là avec quelques animaux bovins, et dans cet endroit certes sans charme mais paisible... Une maison se détachait des autres : Légèrement plus grande et protégé par deux gardes en faction, sans aucun doute cette demeure était celle du "préfet" gérant l'endroit.
Ils se baladèrent donc quelques minutes, et le vieux Gildart indiqua à Odyss une chaumière d'ou se dégageait une forte odeur d'épices et de plantes.


"Moi... J'vais boire un coup ! J'serais pas v'nu pour rien au moins. V'nez voir quand z'aurez fini. Vous trouverez votre bonheur là bas !"

Puis toujours aussi grognon, il quitta Odyss, pour se diriger vers ce qui ressemblait à une taverne, un bâtiments de bois et seul endroit ou semblait se dégager un peu de convivialité et se trouvant non loin de l'endroit ou devait aller Odyss.
Désormais il pénétra donc dans la chaumière, où se mélangeait mille et un parfums, derrière un comptoir, une vieil dame l’accueilli avec sourire.


"Bien le bonjour, en quoi puis je vous aider ?"

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Odyss
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss ne parvenait pas à se souvenir de quoi que ce soit à propos de cette famille noble dont il a pu comprendre le nom dans les délires probablement dûs à la fièvre de Nathalia. Peu surpris de ne pas se rappeller d'une famille noble précise, il est cependant beaucoup plus étonné que Nathalia puisse avoir un lien avec une famille noble impériale. Voilà une histoire qu'il lui faudra éclaircir dès que possible avec la belle guerrière.

Bien, tout en mangeant le ragout du vieil homme, celui ci lui communique des brides informations qui pourront lui être utile le moment venu. Tout d'abord, le village s'appelle Werde ... Odyss met cette information de côté pour l'instant, mais il faudra le moment venu qu'il réfléchisse sur ces cours de géographie impériale lors de son noviciat pour éventuellement localiser plus ou moins le village dans la région. S'ils sont proches d'une ville ou d'une localité importante, il pourra probablement reprendre le cours de sa mission et adresser un rapport à ses supérieurs.

De part les propos du vieil homme, la localité de Werde semble avoir quelques ressources qui pourront probablement l'aider ainsi que ses compagnes de voyage. Puis les échanges avec le vieil homme se réduisant, Odyss pense à ces "fils de la ruine". Pour lui, il ne fait aucun doute. Il s'agit d'une terrible secte chaotique mais, paradoxalement, bien organisé et disposant de ressources importantes. La menace est sérieuse et il se doit d'avertir les autorités au plus vite. Peut-être qu'il pourra le faire au village ou au moins préparer une missive pour ses supérieurs et la transmettre le moment venu. Cela sera probablement sa première urgence, une fois Nathalia sortie d'affaire.

Par contre, le village de Werde ne dispose pas de temple d'après le vieil homme. Ce dernier va le conduire devant une vieille femme ayant des connaissances importantes en matière médicale. Il doit s'agir probablement d'une sage femme ou d'une herboriste, voir d'une apothicaire. Dans tous les cas, il espère qu'elle saura faire ce qu'il faut pour soigner et sauver Nathalia... L'initié de Sigmar ne peut se voiler la face et s'avoue qu'il s'est en quelque sorte attacher à la belle guerrière.

Gildart, je vous remercie encore pour tout ce que vous faites pour nous et j'espère que nous vous dérangerons le moins possible.

Approchant du village, Odyss fut surpris de constater que ce dernier est probablement plus grand que ce qu'il le croyait mais surtout qu'il présente une défense beaucoup plus adapté que le regretté village de Wôrlitz. La proximité des collines stériles y est probablement une raison de cela mais cela veut également dire que le village s'est se défendre. En cas de nécessité, cette information pourrait être capitale pour lui et ses compagnes de route. Le vieil homme ferait même peut être mieux de rester dans le village pour plus de sécurité avec les créatures qui traînent dans la forêt. Mais il neserait pas avisé de faire une telle proposition au vieil homme.

Lorsque le vieil homme le quitte pour aller boire quelques verres, Odyss s'adresse rapidement à lui

- Tenez Gildart, prend cette pistole d'argent et envois toi quelques bières en pensant à moi.

En disant cela, Odyss lui lance une pistole d'argent avant de se diriger vers une chaumière qui dégage une ambiance d'herboristerie, voir de sorcière du village .... Mais, Odyss est toujours confiant dans le fait que ses pas sont guidés par la volonté de Sigmar. Il entre donc dans la chaumière qui semble servir également de boutique. Il n'est pas surpris de voir une vieille femme derrière le comptoir. C'est le contraire qui l'aurait surpris.

Odyss, écoutant l'invitation de la vieille dame, n'hésite pas une seconde avant de lui répondre.


- Le vieux Gildart m'a conseillé de venir vous voir. Ma compagne de route est subi une vilaine blessure lorsqu'un batelier plus brigand que batelier a voulu lui prendre son argent .... et peut-être plus. Quoi qu'il en soit, l'arme du batelier ne devait pas être parfaitement entretenu et la blessure semble s'infecter.

Odyss prend quelques instants pour réfléchir s'il peut lui donner davantage de détail pour l'aider à soigner Nathalia.

- Suite à cette blessure, Nathalia a dans un premier temps eu de la fièvre et maintenant elle délire et tient des propos incohérent. Mes connaissances médicales sont plus que limitées, mais je vous supplie de venir en aide à cette femme innocente. Si vous avez besoin d'informations complémentaires ou de renseignements pour me proposer un remède efficace ou un traitement, je répondrais au mieux à toutes vos demandes.

Odyss attend alors maintenant la décision de vieille femme, espérant pouvoir sauver Nathalia.
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Le vieille femme écouta avec une attention tout particulière les demandes de son potentiel client. Mais quand celui ci évoqua le nom du vieux Gildart, elle afficha une grimace, dévoilant encore bien plus les traits fatigués de son visage par les années. Il semblait que ici, personne ne semblait porter l'homme qui avait aidé Odyss dans son cœur. Sûrement le fait que le pécheur vivent comme un marginal devait être lié au peu d'affection qu'on lui portait.

"Je vois je vois... Infection suite à blessure... Oui, oui... Je peux faire quelque chose pour vous en vous préparant un onguent qu'il faudra appliquer sur la blessure de votre amie. Ensuite vous n'aurez cas changer son bandage tous les jours et le temps fera le reste. Je peux vous fournir ce qu'il faut pour 10 pistoles d'argent, revenez dans une heure et vous aurez le tout."

Puis elle continua d'observer Odyss droit dans les yeux, comme désireuse de trouver quelque chose dans le regard de l'initié de Sigmar.

"Méfiez vous du Vieux Gildart étranger. Ce gars là apporte les ennuis, je vous jure, un vrai chat noir. Enfin bon... Je vous aurais prévenu."

Il était assez compliqué de savoir ce que la jeune femme voulait dire par "ce gars là apporte les ennuis". Après tout sans l'aide du curieux personnage, sans nul doute Odyss, Eleonore et Nathalia seraient encore à l'heure actuel dans les bois, tentant de retrouver leur chemin, tout en essayant de maintenir en vie la guerrière blonde. Non, le vieux Gildart avait été pour eux un signe d'espoir. La vieille herboriste d'un signe de main congédia Odyss, qui se retrouva dès lors de nouveau dans la rue où l'avait abandonné son guide pour aller se rassasier à la taverne quelques minutes auparavant.

Désormais que faire ? Une heure de temps à tuer. Visiter le village pouvait être une option, mais à première vue, Werde ressemblait à tout sauf à une destination touristique. Omis la taverne rien ne semblait à priori digne d'intérêt ou en mesure d'aider Odyss dans son voyage. Mais il restait toujours la maison un peu plus grande et plus riche que les autres, celle où deux sentinelles surveillaient l'entrée. Cet demeure, sans nul doute celle de l'homme ou de la femme qui gérait le village, pourrait peut être aider Odyss à trouver un moyen de contacter ces ainés pour les prévenir du danger que représentait les "fils de la ruine". Encore fallait il qu'on accepte de le recevoir mais après tout qui ne tente rien n'a rien.
Mais la réflexion de l'initié de Sigmar fut alors perturbé, lorsque devant lui passèrent deux gardes qui semblaient amener un vieillard quelque part, sorte de condamné qui avait été jugé pour quelque chose car il était enchainé. Sans crier garde, le vieillard profita de la négligence des gardes pour se tourner soudainement vers Odyss, et l'agripper par le col, l'observant d'un regard plein de terreur, de folie, et de peur, il bafouilla ceci :


"Ils arrivent pour nous !!!!
La nuit va tomber, et le prophète déversera la mort sur les justes
Les corrompus seront jugés et recevront son baiser maudit.
Et au final... Nous deviendront tous ces enfants à elle."


Les deux gardes qui avaient été prit de court face à ce mouvement agressif de leur prisonnier se dépêchèrent de l'immobiliser pour lui faire lâcher prise. Il éloignèrent le vieil homme de Odyss, et l'un des deux gardes présenta ces excuses pour l'incident. Rien de bien fâcheux n'était arrivé heureusement, mais les paroles du vieillard étaient tout de même assez étranges, certes elles étaient similaires à un homme atteint de folie, mais tout de même... On aurait presque dis une sorte de mise en garde.
Dans tous les cas, le condamné une fois maitrisé, fut emmené de force par ces geôliers sûrement dans une des cellules de la ville.

Odyss se retrouva donc de nouveau seul, allait il se diriger vers la maison du représentant du village où bien allait il retourner auprès du vieux Gildart qui était toujours dans l'auberge et d'où l'ambiance semblait de plus en plus forte vu les rires et les cris qui s'en échappait.

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Odyss
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss écoute attentivement les propos de la vieille femme. Il est particulièrement soulagé de savoir qu'elle va pouvoir faire quelque chose pour soigner Nathalia. Un onguent fera merveille contre sa blessure infectée et la femme semble savoir ce qu'elle veut faire. C'est une dépense des plus raisonnable pour sauver la vie de Nathalia.

- Tenez, voici vos 10 pistoles, je passerais dans une heure pour récupérer l'onguent. Je vous remercie pour la vie de cette femme ainsi que pour l'avertissement à propos du vieux Gildart. De toute façon, dès que Nathalia se portera mieux, nous le laisserons tranquille dans sa demeure.

Odyss sort alors de la chaumière pour patienter pendant une heure avant de revenir pour récupérer l'onguent. Il est en train de réfléchir à ce qu'il va pouvoir faire lorsqu'il est une nouvelle fois apostrophée par une personne. Cette fois, il ne s'agit pas d'une jeune paysanne mais d'un vieux qui semble dément. Toutefois, lors de sa formation, il a souvent appris que la démence pouvait souvent avoir une source de vérité. Qui ne deviendrait pas fou s'il a une vision de Khorne ou d'un autre dieu du chaos avec ces troupes dévastant un village. Son maître lui a toujours dit qu'il y a presque toujours un enseignement à retirer des propos d'un dément.

Les propos du vieil homme le troublent, car ils sonnent comme un avertissement. Les fils de la ruine l'auraient-ils suivis jusqu'à ce village et se préparerait il à passer à l'attaque ? Il devait en avoir le coeur net mais il n'aura probablement pas accès à un entretien avec ce vieil homme sans accord de l'autorité de ce village. Il est soudain pris d'une impression de hâte. Il se doit d'agir rapidement s'il veut sauver ce qui peut l'être.

C'est donc d'un pas décidé et avec une ferme résolution qu'il se dirige vers la demeure qui semble être celle du dirigeant de ce village. Au fond de lui, il ne doute pas que les sentinelles vont vouloir lui barrer le passage, mais il doit se montrer fort et autoritaire s'il veut obtenir ce qu'il recherche ici. Ce vieillard semble avoir des informations ou des renseignements importants s'il en juge par la cohérence de ces propos.

De toute l'autorité dont il est possible, il s'adresse aux sentinelles lorsqu'il arrive à proximité de la demeure.


- Veuillez annoncer au dirigeant de ce village, qu'Odyss, prêtre sigmar, sollicite de manière urgente et importante un entretien. Je n'ai pas une minute à perdre et cela peut être vital pour votre communauté.

Odyss prend une attitude qui montre qu'il ne doute pas une seconde que les sentinelles vont accéder rapidement à sa demande.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 23 août 2017, 21:09, modifié 1 fois.
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Odyss Teugendorf, Prêtre
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