[Marcus] Adieu l'Empire !

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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[MJ] Le Vizir des Ténèbres
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[Marcus] Adieu l'Empire !

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Cela faisait maintenant six jours que la troupe qu'avait rejoint Marcus Stier -ou Marco Toro, pour ses nouveaux compagnons- marchait vers les Montagnes Grises et le Défilé de la Hache. Six jours pendant lesquels rien de bien passionnant ne s'était passé. C'était d'ailleurs tant mieux car notre gaillard avait grand besoin de repos. Après s'être enfuit d'Altdorf suite à une mission ratée pour un Dieu qui était tout sauf bienveillant, il avait erré sur les routes de l'Empire sans vraiment de but jusqu'à ce qu'il tombe sur ces soldats Tiléens qui l'avaient soigné, nourri et lui avaient donné arme et armure. Il portait maintenant une tunique rouge et une cotte de mailles ainsi qu'une épée courte que les soldats appelaient "glaive". Le centurion Enzo Bambini avait chargé un dénommé Roméo Ilpalazo, un homme d'une trentaine d'années avec le visages couvert de tant de cicatrices qu'on aurait put y jouer au morpion, de s'occuper de ses blessures et ce fut avec lui que Marco passa le plus clair des six jours de marche. Roméo, qui était ce qui se rapprochait le plus d'un médecin dans la compagnie, pansa ses blessures et les referma avec un fil de soie puis s'occupa de changer les bandages deux fois par jour.

Lors de tout ce temps passé ensemble, Roméo décrivit à Marco la splendeur et la richesse de Luccini, la légende de sa création par les jumeaux Lucan et Luccina et, plus récemment, l'arrivée au pouvoir de Lorenzo Lupo ainsi que le pillage du temple des Dieux Jumeaux et le massacre de ses prêtres par la compagnie du Léopard. Comme presque tous les Tiléens, Roméo était très fier de sa ville, et encore plus fier du fait qu'elle ait donné naissance à certains des plus grands généraux de Tilée tel Lorenzo Lupo. Il lui expliqua que ce Prince Marchand combattait à pied aux côtés de ses hommes sur le champ de bataille et ne perdait que très rarement ses batailles, ce qui selon Roméo venait du fait qu'il descende à la fois de Lucan et de Luccina et qu'il était ainsi béni des deux Dieux protecteurs de la cité.

Les Tiléens avaient la langue bien pendue et monopolisaient la parole lors des convesations, ce qui arrangeait surement les affaires de Marco puisqu'on ne posait du coup pas de questions sur son passé. Ce qui les intéressait c'était le futur. En dehors de Roméo, les hommes parlaient peu pendant qu'ils marchaient, concentrés qu'ils étaient sur les bois qui les entouraient, dans l'attente d'une attaque de brigands, d'hommes-bêtes, ou pire ... Mais une fois le camp monté, les langues se déliaient et le dialecte chantant de la Tilée emplissait les oreilles de Marcus. Les légionnaires se mettaient alors à discuter de la récompense qui les attendait quand ils arriveraient à Luccini, de l'honneur qui rejailliraient sur leurs familles pour avoir mené une dangereuse mission, mais aussi des périls qui les attendaient sur la route. L'ancien serviteur des sombres puissances comprit qu'ils allaient traverser la Bretonnie, son pays natal, pour rejoindre la Tilée par le Nord, ce qui faisait plus de mille cinq cent kilomètres à parcourir avant d'atteindre Luccini. Autant dire que tout pouvait arriver !

Au milieu de la matinée du septième jour, après avoir passé la nuit dans une auberge miteuse de Osburg, la compagnie arriva à l'entrée du Défilé de la Hache. "Il Toro" -surnom donné à Marco par ses nouveaux compagnons- marchait alors à côté de la première carriole entouré par Antonio Inacidito, un fils de marchand ayant été déshérité pour s'être engagé dans la légion, Mario et Luigi Idraulici, des cousins qui avaient un don pour trouver des champignons, et par Roméo. Le Centurion Bambini fit stopper le convoi avant de s'engager dans le défilé et prit la parole :


"Soldats, soyez sour vos gardes ! Nous entrons dans lé Défilé di la Ascia et tant qué nous né somme pas arrivé di l'autre coté, en Brétonnie, nous pouvons être attaqués à tout moment ! Notre mission est di raméner le contenou di ces chariots à notre Principe et il né sera pas dit que la troisième centurie di la quatrième cohorte a échoué ! Moi, Enzo Bambini, m'en assoureré ! Et mainténant, avanzate !"
Tu récupères tous tes PVs, et je t'encourages à faire un flash-back sur le trajet. Il y a 28 types avec toi, et j'ai pas d'historique pour chacun d'eux, donc en dehors de Roméo et du Centurion, tu peux leur en imaginer un.
Pour vos lamentations, venez me trouver dans mon Palais.
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

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La Légion. Jamais entendu parler avant et m'y voilà engagé. Volontaire, qui plus est! Je suis convaincu que certains pourraient me traiter de fou mais moi, je n'y vois que des avantages. Nourri, équipé, soigné, entouré de braves types et en route pour une cité qui a l'air merveilleuse, que demander de plus?! Des femmes, bien sûr... Mais vu ce que mes petits camarades me racontent sur le choix et l'imagination des catins des lupanars tiléens, je pense que je vais être bien dans cette contrée. La voilà trouvée, ma voie! Et le soir, au coin du feu, le vin qu'ils font tourner dans le camp est juste merveilleux. Décidément, je suis bien tombé, en tombant sur ces gars-là!

J'ai passé mes premiers jours à écouter, principalement. Les conseils d'untel, les ordres du centurion, les traditions tiléennes, les devoirs du légionnaire, et j'en passe. Un certain Roméo -le pauve, en plus d'avoir un prénom de benêt, il a une gueule de lépreux, mais qu'est ce qu'il est sympa, ce type- m'a pas lâché d'une semelle. Il m'a soigné, m'a donné tout mon paquetage et toutes sortes de conseils. Déjà, il fallait que je sois rasé de près. Tous les matins, juste après le réveil. Il m'expliquait que c'était un honneur de servir dans la Légion et qu'il ne fallait pas la déshonorer, qu'elle devait nous voir sous notre plus beau jour et que, grosso modo, enfiler l'uniforme réglementaire c'était censé être aussi bon qu'enfiler une ribaude. Pourquoi pas, Roméo? Pourquoi pas...

Niveau paquetage, j'ai été gâté. Une paire de sandales en cuir, avec des semelles renforcées: des caligæ. Nom étrange, qui ressemble à un nom de maladie vénérienne, j'ai l'impression. Mais les chaussures sont confortables et fonctionnelles, donc j'ai rien à dire. Une tunique rouge, ni trop épaisse ni trop légère, histoire de pas se les geler qui m'avait recouverte d'une cotte de mailles qui me tombait jusqu'à mi-cuisse et jusqu'au coude, presque. Grandiose. Pour couronner le tout, j'ai eut droit à un casque bombé qui avait l'air bien costaud et à mon glaive. En je sais pas combien d'années de mercenariat, c'est la première fois que je me retrouvais si bien équipé, alors que j'avais même pas fait mes preuves, en plus. J'en ai fait part à Roméo, qui s'est contenté de me dire:
"On est tous fratello, dans la Légion. L'équipementé est le même pour tutti. Quand tou saura bien te servir de ton glaive, tou aura droit au bouclier et au pilum, il Toro." Soit, les gars, j'en demande pas tant, mais tant mieux!

Les soirs, au camp, entre deux histoires fabuleuses -les Tiléens sont des sacrés conteurs, y a pas à tergiverser- et quelques cruches de vin, j'aime m'entrainer au maniement du glaive, histoire de pas passer pour un branque en cas de baston. Carmello Sanfilippo, un vétéran au regard dur mais à l'esprit aiguisé, a la bonté de m'enseigner les bases de l'hoplomachie. Qu'est ce que c'est, derrière ce nom a couché dehors? C'est comme ça qu'on appelle l'escrime à coups de glaive, y parait. Bref. Les premiers soirs, j'ai l'impression d'être un foutu manchot, avec cette épée courte de daube. Je suis habitué à frapper de taille, à coups de hache qui devait mesurer dans les un mètre vingt, un mètre cinquante. Là, je me retrouve à devoir donner des coups d'estoc avec une arme qui doit faire dans les soixante centimètres, poignée comprise. Rha la vache, ça a strictement rien à voir. Mais j'en veux, et je le montre à Carmello. Je ne veux pas savoir me servir d'un glaive, je veux en maitriser son usage, ne faire qu'un avec mon arme. C'est comme ça qu'on devient une terreur, sur le champ de bataille. Alors j'écoute, j'observe, je fais et refais les mêmes gestes, dans le vide, pendant des heures et des heures. Le légionnaire m'apprend qu'en gros, si j'arrive à rentrer ma lame de seulement quatre centimètres dans la panse de mon adversaire, la blessure est mortelle. Dû à la largeur de la lame ou je sais pu quoi, j'ai pas bien saisi. Il parle pas terrible le reikspiel, le Carmello. Par contre, il enseigne bien l'escrime, le fumier. Sans me vanter, en cinq ou six soirées à m'entrainer au glaive, je pense que je commence à plutôt bien me débrouiller. C'est bien. Mais comme on dit, s'entrainer c'est bien, mais mettre ça en pratique sur le terrain, c'est mieux.

A propos de ça, parfois le Centurion vient marcher à mes côtés pour m'enseigner la théorie sur les stratégies et des formations de la Légion
. "Y a la tortou, le lancer de piloum, les charges, y tout ça y tout ça, mais tou verra ça avec les autres légionnaires. Tou apprendra sour le terrain et si tou arrive vivant à Luccini, tou aura une formation approfondie, si tou le souhaite, il Toro." Pas de problèmes, bonhomme, c'est toi le patron.

Mon septième jour de Légion, au matin. Après une nuit dans un bouge de daube où y avait même pas une catin pour me soulager -j'ai même dû me palucher dans la grange, histoire d'avoir de l'intimité- nous revoilà en marche, à l'entrée du Défilé de la Hache. Je préfère pas penser au nombre de centaines de kilomètres qu'il nous restera jusqu'à Luccini, j'ai le temps de voir. Je préfère voir les choses au jour le jour et puis de toutes façons, j'ai rien contre la randonnée. Je suis en tête de convoi avec deux cousins, Mario et Luigi, des bougrement bons gars qui se ressemblent tellement qu'on aurait pris pour des frangins; et Roméo, mon binôme. Celui-ci est encore en train de me parler de la beauté de la Cité Eternelle, me parlant des vieux palais, des collines semées de vignes et d'oliviers, des odeurs, des couleurs. Bordel, en une semaine à ses côtés, je crève d'envie de voir Luccini et je me sens même fier de défendre ses couleurs alors que je saurai même pas la situer sur une carte! Sont forts ces Tiléens!

Le Centurion stoppe alors le convoi et nous met en garde. Qu'est ce qui se trame? Qu'importe, que des brigands attaquent, je prouverai ma valeur aux autres légionnaires. La main posée négligemment sur le pommeau de mon glaive, qui est au fourreau, je fais craquer ma nuque, la ramenant du côté gauche puis du côté droit. Quoiqu'il arrive, dans ce Défilé, je vais leur prouver qu'ils ont fait une bonne pioche, avec moi et que Marcus Stier -Marco Toro, plutôt- sait crier. Je suis prêt.
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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[MJ] Le Vizir des Ténèbres
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Le Défilé de la Hache traversait les montagnes Grises de part en part, reliant l'Empire et la Bretonnie. La forteresse de Helmgart bloquait le passage à son extrémité du côté de l'Empire, située à un endroit stratégique environ un kilomètre après l'entrée du défilé. La compagnie y arriva rapidement et y prit une pause, le temps que le centurion discute les droits de douane avec un scribouillard escorté d'une montagne de muscles sans expression qui inspecta le contenu des chariots. Les hommes profitèrent de ce répit pour se sustenter et les outres de vin tournèrent, pour se donner du courage avant de s'engager dans la partie dangereuse de la passe. Les légionnaires Tiléens l'avaient déjà empruntée lors de leur venue dans l'Empire, et ils se remémoraient une attaque d'Orques qu'ils y avaient subit en priant Myrmidia de leur donner la force de les repousser si jamais cela se reproduisait. Certains des hommes les plus superstitieux -et sachant lire- avaient même ouvert leur bible de Myrmidia pour puiser le courage dans le récit des actes de leur Déesse.

Après quinze minutes d’âpres discussion et quelques jurons colorés, le centurion finit par payer la taxe et revint près de ses hommes. Il annonça alors la formation que suivrait le convoi lors de la traversée du défilé : les chariots se situeraient au centre avec deux hommes sur chaque et les autres soldats, qui seraient divisés en groupes de six, les encercleraient. Marco se retrouva alors groupé avec Roméo, Mario, deux hommes nommés Silvio que l'on distinguaient grâce au fait que l'un avait des cheveux et l'autre non et le centurion Enzo Bambini ; ensemble ils se chargeraient de protéger l'avant du convoi. Une fois que chacun eut pris position, la compagnie se mit en marche vers la Bretonnie : Marcus rentrait chez lui !

Au delà de Helmgart, la route se rétrécissait petit à petit. Pendant plusieurs kilomètres, elle serpenta à flanc de montagne, obligeant une partie des hommes flanquant les chariots à marcher sur une étroite bande de rocher au bord d'un précipice. Tous étaient à l'affut, et le moindre mouvement aux alentours attirait rapidement tous les regards. La plupart du temps il ne s'agissait que d'un lapin curieux ou d'un chamois téméraire, mais à tout moment un ennemi pouvait apparaître. La route descendit doucement vers le creux d'une vallée étroite où elle se mit à longer un ruisseau. Il devait rester quatre heures de jour, mais dans la montagne la lumière commençait doucement à baisser et il faudrait bientôt établir le camp pour la nuit. Le centurion appela son bras droit Carmello Sanfilippo qui s'occupait de l'arrière-garde et s'entretint brièvement avec lui en un Tiléen trop rapide pour que Il Toro puisse y comprendre quoi que ce soit. Ils tombèrent visiblement d'accord et Carmello s'en retourna à son poste. Enzo Bambini annonça alors aux hommes qui l'entouraient :


"Yé sait qué cette journée a été longue Signori, mais nous né nous arréterons pas avant d'avoir franchi la gorge là-bas. Il pointa du doigt l'endroit où la montagne devant eux formait un mur de pierre, au premier coup d’œil infranchissable. Mais après une observation attentive, Marco se rendit compte qu'un espèce de couloir s'y ouvrait. C'est certainement l'endroit lé plous dangereux qué nous avons sour notre route, alors proudence."

En vingt minutes, la compagnie était devant l'entrée de la gorge où continuait de couler le ruisseau, ainsi que la route. Et c'est à contrecœur que les vingt-huit hommes et les quatre bœufs qui les accompagnaient s'y engagèrent.
Jet d'évènement aléatoire en montagne (sur ma table personnelle :sadique: ) : 20 !
Jet de Perception de Marcus (sous Ini) : 16, raté.
Jet de Perception de Roméo : 12, raté.
Jet de Perception de Mario : 5, réussi.
Jet de Perception de Silvio le chevelu : 17, raté.
Jet de Perception de Silvio le chauve : 9, réussi.
Jet de Perception d'Enzo Bambini : 6, réussi.
Ils avaient parcouru quatre cent mètres dans la gorge quand tout à coup Mario, le Silvio rasé et le centurion se ruèrent contre les parois en hurlant :

"A COPERTO ! ON NOUS ATTAQUE !"


Marco n'avait rien remarqué indiquant une attaque, jusqu'à ce qu'une pierre de la taille d'un œuf de vouivre en provenance du haut des falaises les entourant s'écrase devant lui.
Jet d'Hab de Marcus : 12, raté. Tu te prends un caillou dans le dos, tu prends 1d12=9 dégâts. Il te reste 56 PV.
Jet d'Hab de ceux n'ayant pas vu l'attaque : 3, 10. Roméo se protège avec son bouclier, Silvio le chevelu rate d'un poil, il prend 1d12=8 dégâts et a 62 PV.
Jet d'Hab de ceux ayant vu l'attaque (+1) : 5, 20. Mario esquive et se planque, Silvio le chauve se fait fracasser le crâne, il est mort.
Jet d'Hab du centurion (+1) : 15, raté. Il prend 1d12=1 dégât. Il lui reste 79 PV.
Le chaos régnait dans le convoi, de derrière vint un cri qui annonçait que la retraite était coupée et tout à coup les bœufs du premier chariot s'emballèrent et se mirent à charger pour échapper à cette pluie contondante. Un des hommes conduisant l'attelage sauta en marche, mais l'autre s'évertua à maîtriser les animaux et ils disparurent derrière un virage et la chute de pierre s'arrêta aussi vite qu'elle était venue. Elle fut remplacée par des hurlements venant de devant eux. Des hurlements d'Orques ! Le centurion ordonna aux hommes du flanc droit et à la moitié de ceux du flanc gauche de venir aider les survivants de devant à former une ligne défensive, et envoya le reste renforcer l'arrière-garde. Cette journée avait été paisible jusque là, mais finissait décidément bien mal.
Pour vos lamentations, venez me trouver dans mon Palais.
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par Marcus Stier »

Proudence? Je vais lui en foutre de la prudence, moi! C'est mon deuxième prénom, ben voyons! Le Défilé de la Hache est un endroit dangereux? Tiens donc! Je suis sûr que même le dernier des consanguins qui vit dans une hutte en Kislev sait que le Défilé de la Hache est un foutu coupe-gorge. Il y est pour rien, le Centurion, c'est le chemin. Mais bon, merde, sa stratégie face aux orques n'est pas la bonne stratégie.

Quand la pluie de caillasses s'est abattue sur nous, j'ai été surpris, d'accord. Les bœufs se sont emballés et sont partis, droit vers l'ennemi. J'en ai profité pour ramasser le bouclier du Silvio qui s'est retrouvé avec la cervelle en bouillie mais c'est là que je suis pas de l'avis de Bambini. Au lieu de se regrouper, de serrer les rangs et de faire un espèce de dernier carré comme dans les poèmes héroïques, on aurait dû se servir de la charge du premier chariot, aiguiller le deuxième et foncer avec eux. Si la charge combinée d'une trentaine de légionnaires et de quatre bœufs n'est pas suffisante pour traverser les peaux vertes, alors la méthode "je me planque derrière mon bouclier" de Bambini ne fera pas l'affaire non plus. On est des hommes ou on est des larves?

Pour autant, je ne suis pas inconscient ni suicidaire et je ne fonce pas seul comme un demeuré à la poursuite du chariot. Je me contente de serrer les rangs, comme l'ordonne le Centurion. Cependant, non pas que je sois un foutu rebelle, mais je me dois de donner mon point de vue en grommelant.


"Centurion, on est pas censé protéger les chariots? Pourquoi on pousse pas en avant? Si on avait agi à temps, on aurait pu profiter de l'impact des bœufs pour faucher la racaille verte! On fait quoi, maintenant? On attend d'être noyé sous le nombre?"

Foutu légion. Y a plein de trucs terribles, mais franchement, la meilleure défense reste et restera toujours l'attaque, à mes yeux. Je réajuste néanmoins la hauteur de mon bras droit, pour que mon corps soit quasi-totalement protégé par le bouclier de Silvio -mon bouclier- et d'une main ferme, je tiens mon glaive dans la main gauche. Qu'ils arrivent, ces ordures, ça va être mon baptême de légionnaire...
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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[MJ] Le Vizir des Ténèbres
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par [MJ] Le Vizir des Ténèbres »

Le Centurion chercha celui qui avait proposé cette idée et son regard tomba sur Marco. Ce nouvel élément avait donc de la ressource et visiblement peu de considération pour la stricte hiérarchie en place au sein de la légion. Soit. Il sembla évaluer la proposition tandis que les cris des Orques se rapprochaient de plus en plus, faisant résonner toute la gorge. On entendit un meuglement qui s’éteignit dans une sorte de gargouillis infâme et ce fut l'instant que choisit Enzo Bambini pour se décider.

"Bene, l'idée d'Il Toro est adoptée ! Nous allons faire charger ces bœufs !" lança t-il au conducteur du chariot restant tout en grimpant dessus. " Silvio tou mènes la charge di la phalange sour lé flanc. Marco. Tou prends ça et tou lé séconde. Si il tombe, tou dirige les hommes. Tentez di rester à notre hauteur. Mario i Roméo, avec moi." dit-il en envoyant un pilum qu'il avait récupéré à l'arrière de la carriole à sa nouvelle recrue. C'était une occasion pour Marco Toro de prouver sa valeur et de se faire une réputation auprès de ses compagnons, si il ne mourrait pas, cela va sans dire. Le temps que la phalange se forme entre le chariot et le ruisseau -Marco en tête-, les Orques semblaient extrêmement proches, mais le virage bloquait toujours toute visibilité, et l'écho était trompeur. Était-ce une manœuvre suicidaire ? Sans doute, mais de toute façon la fuite n'était pas une option ...

"SIGNORI, DÉFENDEZ CHÈREMENT VOS VIES ! CHARGEEEEEZ !"

Les hommes se mirent à courir au pas de charge, prêts à en découdre, et les bœufs déjà agités par les terribles hurlements ne mirent pas longtemps à réagir lorsque le conducteur du chariot les aiguillonna. Ils dépassèrent la troupe juste avant le virage de sorte que la phalange put s'étaler sur quatre colonnes derrière le véhicule, sur toute la largeur offerte par l'étroit sentier, et les hommes redoublèrent de vigueur dans leur course. Marco eut alors un aperçu de ce qui les attendait. A une cinquantaine de mètres devant le chariot, la gorge était remplie de peaux-vertes braillards. Combien étaient-ils ? Impossible à dire. Ce qu'Il Toro put voir en revanche, c'était qu'il ne s'agissait pas uniquement d'Orques, mais d'un assemblage hétéroclite d'Orques, de leurs cousins Gobelins et d'étranges bestioles faites principalement de dents accompagnant couramment les peaux-vertes et se déplaçant par bonds successifs. Ils étaient recouverts d'armures bricolées n'importe comment, et ne parlons pas des armes ... Si ils furent surpris de voir ce qu'ils pensaient être une proie facile les attaquer il ne le montrèrent pas car ils continuèrent leur charge désordonnée malgré tout.

Le contact fut brutal. Les bœufs percutèrent la vague verte avec fracas et s'y enfoncèrent profondément, jusqu'à ce que l'un d'entre eux s'écroule sous les coups. Le Centurion, qui empalait jusqu'alors les ennemis sur son pilum, trancha les liens de la bête qui se mit à ruer, folle de peur, dans les rangs adverses. Certains ennemis se retrouvèrent derrière le chariot, qui fut alors cerné de tout part, et se rendirent compte de ce qui leur arrivait dessus à grandes enjambées. Les grands Orques rugirent de défi, tandis que les frêles Gobelins se réfugiaient derrière eux. Et la phalange les percuta avant de se déployer pour empêcher tout tentative d'encerclement.

La Castagne, ça vous gagne !
Vu que le terrain n'est pas large, ça va être du 5 Vs 5 maximum, dont un (voire plus, ça va dépendre) dans le ruisseau. Pour combattre dans le ruisseau il faut réussir un jet d'Hab-3 à chaque action incluant un déplacement sous peine de se vautrer, perdre ses actions du round et être sans défense jusqu'à réussite d'un test d'Hab pour se relever. Tu commences en première ligne mais tu peux te replier à tout moment pour laisser "tes" hommes se battre.
Initiative : Avantage aux légionnaires qui chargent pour le round 1 puis :

Gob 1 et 2 : 12
Silvio : 9
Marco : 8
Légionnaire 1,2 et 3 : 8
Orque 1, 2 et 3 : 6

Round 1 : D'abord on leur rentre dans le lard ... :

Jet d'Att de Silvio (-1 : chemise de maille, +2 : charge) : 5, réussi.
Jet de Par de Orque 1 (-2 : arme rapide, -1 : son armure) : 20, échec critique. Il s'expose et l'attaque touche une faille de l'armure.
Jet de localisation : 16, le torse.
Jet de dégâts : [18] + [17] + [2 :coups puissants]- [10] - [3 : armure naturelle] = -24Pv. Reste 46Pv à Orque 1. Il perdra 1d6Pv par round à cause du saignement.

Jet d'Att de Marco (-1 : chemise de maille, -1 : pas ton arme de prédiléction, +2 : charge) : 16, raté.

Jet d'Att de Légio 1 (-1+2) : 14, raté

Jet d'Att de Légio 2 (-1+2) : 7, réussi.
Jet de Par d'Orque 3 (-2,-1): 4, réussi.
Jet de localisation : 4, bras gauche.
Jet de dégâts : [16] + [24] - [10] - [8] - [3] - [8] = -11Pv. Reste 59Pv à Orque 3.

Jet d'Hab de Légio 3 (-3) : 5, réussi
Jet d'Att de Légio 3 (-1+2) : 17, raté.

Jet d'Att de Gob 1 : 11, raté.

Jet d'Hab de Gob 2 (-3) : 2, réussi
Jet d'Att de Gob 2 : 10, raté

Jet d'Att d'Orque 1 (-1 : armure, +1 : arme de prédilection) : 4, bonne réussite.
Jet de Par de Silvio (-1 : chemise de maille, +2 : arme lente) : 12, raté
2eme jet de Par (grâce au bouclier, même malus) : 19, bon ...
Jet de localisation : 16, le torse.
Jet de dégâts : [18] + [30] + [2 : coups puissants] - [9] - [9] = -32Pv. Reste 30 Pv à Silvio, il perd 1d8Pv/round à cause du saignement, il se retire à l'arrière et sa place est prise par Légio 4.

Jet d'Att d'Orque 2 (-1+1) : 13, raté

Jet d'Att d'Orque 3 : 1, coup critique.
Jet de Par de Légio 2 : 20, échec critique. Eh ben, il a pas de bol ce légionnaire.
Jet de localisation : 7, le bras droit.
Jet de dégâts : ([18] + [32] + [2 : coups puissants] - [9] - [9])x2 (coup ET échec critique) = -64Pv. Reste 1 Pv à Légio 2, et plus qu'un bras aussi. Il meurt au prochain round à moins d'être aidé.
La rencontre fut sanglante, mais ce n'était que le début de la bataille et Marcus avait des ordres. Les soldats autour de lui se battaient vigoureusement, et il ne tenait -presque- qu'à lui de les mener à la victoire. Surtout maintenant que Silvio se retirait après un puissant coup au torse assené par une brute orque. Devant lui, un homme était sorti par l'arrière de la carriole pour en défendre l'accès, et il entendait les chocs des lames ainsi que les mugissement du bœuf encore en vie à l'avant. Il serait difficile de ce sortir de cette situation délicate, difficile mais pas impossible.
J'ai fais le 1er round à part afin que tu puisses évaluer la situation, donner des ordres, etc. Ensuite je ferais 2 round par 2 round. Si tu as une question sur l'environnement, MP moi. Je te posterais un plan de la situation ce week-end quand j'aurais un internet décent.
Pour vos lamentations, venez me trouver dans mon Palais.
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par Marcus Stier »

Combat violent s'il en est mais, pour autant, j'ai pas touché une canette. Ma hache me manque, bordel. Ces lances et ces cure-dents? Mouais mouais, j'suis moyennement convaincu. Les tiléens se battent pas trop mal mais c'est pas des foudres de guerre non plus. Au rythme là, on va se faire fumer sous le nombre, mes balloches sur l'billot. Au moins, vu que le défilé est vraiment pas large, on se fatigue pas tous en même temps.

Silvio a méchamment ramassé et il se retire, couvert de sang. Si je saisis bien, c'est moi le patron, d'après ce qu'a dit le centurion? D'ailleurs il est où, le centurion? Dans le cohue de la bataille, je perds pas de temps à le chercher. Et puisque je me bats comme un branque au pilum, je le jette dans la marée verte, sans viser mais en espérant quand même en transpercer un ou deux. Sans attendre, je tire mon glaive et je me campe fermement sur mes positions. On va voir ce que je vaux, à l'épée courte... Mais par tous les Dieux, pas en défense! J'ordonne, pour tout le monde:


"Balancez moi vos pilums sur cette racaille, dégainez vos glaives, et poussez! En avant!"

En espérant que ceux qui sont derrière d'autres légionnaires vont jeter leurs lances en cloche, au-dessus. Petite précision, des fois que. J'espère que mon ordre a motivé les camarades et je joins le geste à la parole. Bouclier en main, glaive dans l'autre, je fais quelques pas, pour aller plus encore à la rencontre de mes ennemis. On va en bouffer, de la raclure verte!

"Tenez la ligne! Restez avec moi!"
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[MJ] Le Vizir des Ténèbres
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par [MJ] Le Vizir des Ténèbres »

Jet de Tir : 9, réussi sur le fil.
Cible (1d3 ; 1=Gob', 2=Orque, 3=Squig) : 1, tu touches un Gob'.
Jet de dégâts : [10] + [12] - [7] - [5] = -10Pv. Reste 45 Pv à Gob 6.

Les légionnaires touchent le bœuf 4 Gob', 2 Orques et 1 Squig, les Peaux-Vertes reculent.
Marco lança le pilum que lui avait donné Enzo Bambini et par chance toucha un gobelin situé sur le côté de la carriole. Les hommes qui n'étaient pas en première ligne, ou occupés à donner les premiers soins à Silvio, imitèrent celui qui était maintenant en charge. La pluie de pilums blessa quelque uns des ennemis et les gobelins, couards de nature, se mirent à reculer précipitamment. Leurs grands cousins qui combattaient Marco et ses hommes à l'arrière du chariot se retrouvèrent soudain dépourvus de défense sur les flancs et les Tiléens en profitèrent pour tenter de les déborder.
Initiative : Seuls les Orques et les 4 Légio en 1ere ligne jouent puisque tout les autres Légio ont fait un Tir.

Round 2 : Les Orques sont seuls !

Jet d'Att de Légio 1 (-1) : 10, raté.

Jet d'Att de Légio 2 (-1) : 18, raté.

Jet d'Att de Légio 4 (-1) (remplace Silvio) : 17, raté.

Jet d'Hab-3 (-1 : chemise de maille) de Légio 5 (remplace Légio 3) : 11, raté. Il tombe dans le ruisseau et est sans défense, heureusement qu'il n'a pas d’ennemi devant lui.

Jet d'Att de Légio 6 depuis la carriole (+3 : dans le dos de l'Orque 2, -1) : 7, réussi.
Jet de localisation : 19, le dos.
Pas de Par (de dos).
Jet de dégâts : [16] + [24] + [3] - [10] - [8] - [3] = -22Pv - 6 par saignement. Reste 18Pv à Orque 1.

*****

Jet d'Att d'Orque 1 (-1+1) : 8, réussi.
Jet de Par de Légio 6 (-1+2) : 16, raté.
Jet de localisation : 12, le torse.
Jet de dégâts : [18] + [29] + [1] - [9] - [9] = -30Pv. Reste 35Pv à Légio 6, il perd 1d8Pv/round par saignement.

Jet d'Att d'Orque 2 (+1-1) : 10, raté.

Jet d'Att d'Orque 3 (+1-1) : 13, raté.
Fut-ce le manque d'espace pour se battre ou bien le fait que les soldats étaient des bras cassés qui les empêchèrent de prendre l'avantage sur les Orques ? Cela serait à déterminer (ou pas) une fois la bataille gagnée. Seul un des légionnaires avait réussi à en blesser un, et il avait souffert d'une puissante riposte de la part de celui-ci. Un des compagnons de Marco avait réussi à s’engouffrer entre la paroi rocheuse et le côté gauche du chariot, permettant ainsi à un autre homme d'aider à achever le seul orque mal en point, et avait disparu du champ de vision d'Il Toro. Pendant ce temps, un soldat s'étalait dans le ruisseau et ralentissait la progression de ceux derrière lui qui auraient put en profiter pour reprendre le flanc droit du chariot. Ce fut bien dommage, car de par là vinrent à la rescousse des peaux-vertes une bande de créatures pleines de dents et bondissantes qu'il avait aperçu un peu plus tôt, poussées en avant par deux gobelins munis d'un fouet.
Initiative :

Squigs x 4 : 9. Pour illustrer le fait qu'ils sautent aléatoirement et n'attaquent que si ils tombent à côté d'une proie, je lance 1d8 et sur 1,2,3 ils avancent et attaquent, sur 4 et 8 ils se cognent au chariot ou aux parois de la gorge, et sur 5,6,7 ils reculent. Si ils reculent ils devront alors avancer 2 fois avant d'attaque, et si ils reculent une deuxième fois ils quittent le combat.

Round 3 : Voilà la cavalerie.

Jet de Saut de Squig 1 : 7, il recule.

Jet de Saut de Squig 2 : 3, il avance et attaque le Légio 5.
Jet d'Att de Squig 2 (+1 : adversaire à terre) : 1, coup critique, le Squig attrape un membre et essaye de l'arracher. Il mettra un jet de dégâts/round sans jet d'Att au Légio 5 jusqu'à ce qu'on le fasse lâcher.
Pas de Par.
Jet de localisation : 9, la jambe droite.
Jet de dégâts : [20] + [6] - [9] = -17 Pv. Reste 48Pv à Légio 5 et il perd 1 Hab jusqu'à être soigné.

Jet de Saut de Squig 3 : 1, il avance et attaque le Légio 2.
Jet d'Att de Squig 3 : 8, réussi.
Jet de Par de Légio 2 (-1) : 20.
2éme jet de Par (bouclier) : 9, raté quand même.
Jet de localisation : 20, le torse.
Jet de dégâts : [20] + [6] - [9] - [9] = -8 Pv. Reste 58Pv à Légio 2.

Jet Saut de Squig 4 : 4, il se cogne dans le chariot.

*****

Jet d'Att de Marco (-1-1) : 3 réussi.
Jet de Par d'Orque 2 (-2-1) : 16, raté.
Jet de localisation : 5, le bras droit.
Jet de dégâts : [20] + [18] + [2] - [10] - [8] - [3] = -19 Pv. Reste 51Pv à Orque 3.

Jet d'Att de Légio 7 (-1 ; remplace Légio 1) : 16, raté.

Jet d'Att de Légio 4 (-1) : 1, coup critique, l'attaque ignore l'armure.
Jet de Par d'Orque 1 (-1-2) : 9, raté.
Jet de localisation : 3, le bras droit
Jet de dégâts : [16] + [18] + [3] - [10] - [3] = -23Pv - 2 par saignement. Orque 1 est décédé.

Jet d'Attaque de Légio 6 (-1) : 6, réussi.
Pas de Par d'Orque 2 (de dos).
Jet de localisation : 8, la jambe gauche.
Jet de dégâts : [16] + [20] + [3] - [10] - [8] - [3] = -18Pv. Reste 37Pv à Orque 2.
Légio 6 perd 3 Pv par saignement, il lui reste 32Pv.

Jet d'Att de Légio 2 (-1) : 4, réussi.
Jet d'Esquive de Squig 3 : 12, raté.
Jet de localisation : 5, normalement ça serait le bras droit mais ça a pas de bras un Squig, donc on va dire que c'est la jambe.
Jet de dégâts : [16] + [17] + [1] - [8] = -26Pv. Reste 9Pv à Squig 3.

Jet d'Hab-3 (-1) de Légio 8 (il tente d'aider celui qui se fait manger la jambe) : 4, réussi.
Jet d'Att de Légio 8 (-1) : 20, échec critique ... Il blesse le Légio 5 à la jambe et essayant de toucher le Squig.
Jet de dégâts : [16] + [17] + [2] - [9] = -29Pv. Reste 19Pv à Légio 5 ...

*****

Jet d'Att d'Orque 2 (-1+1) : 16, raté.

Jet d'Att d'Orque 3 (-1+1) : 12, raté.
Le combat se déroulait d'une manière assez ... erratique. Sur le flanc gauche, les humains gagnaient du terrain sur les peaux-vertes, mais sur le flanc droit le ruisseau était bloqué ainsi que l'étroit passage de terre. Marco n'avait aucune idée de ce qui pouvait se passer devant le chariot mais le bœuf semblait agoniser et les hurlements des orques et des gobelins ne semblaient pas vouloir cesser. Les ordres de Marcus lui avait donné l'avantage, mais une nouvelle idée afin de transformer cet avantage en une réelle opportunité de victoire serait la bienvenue.
Pour vos lamentations, venez me trouver dans mon Palais.
*****
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par Marcus Stier »

Voilà comment on acclame l'arrivée d'un fils de Bretonnie sur ses terres, après des années d'exil? Par une attaque de racailles verdâtres? Ah ben elle est belle, la Bretonnie! Si on m'avait laissé accéder à la succession de mon père, comme cela aurait dû être, les terres ensoleillées de mon enfance ne souffrirait pas de cette engeance, ça c'est certain. De par mon bras, j'aurai purifier cette terre.... Mais avec des si, on met Altdorf en bouteille, comme on dit, et je ne suis qu'un humble mercenaire dans une compagnie de bras cassés. Pour l'instant...

"Remuez-vous, sacs à foutre! Vous vous battez comme des fiottes!Montrez leur la furia tiléenne, vous m'en parlez depuis des jours. Poussez, allez! En avant!"

Joignant le geste à la parole, j'assène un coup de toutes mes forces face à mon adversaire le plus direct. Je peux rien faire de mieux, il faudrait que les branquignoles légionnaires se sortent les doigts, foutredieu. Je veux bien donner des ordres et exalter les troupes mais à un moment, je peux pas me multiplier en plein de minis Marcus pour me battre à leurs places, à ces foutus combattants du dimanche.

"Battez-vous jusqu'à la mort! Toute retraite est impossible et vous le savez, bande de loqueteux! Montrez-vous dignes de vos uniformes!"


Gueuler et cogner, et encore gueuler. Voilà tout ce que je peux faire.

HRP: content que tu sois de retour, MJ, et content de reposter à nouveau, enfin (même si bon, je peux pas poster un roman)
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par [MJ] Le Vizir des Ténèbres »

Marco avait beau pester, insulter ses hommes comme un charretier et mouliner comme un sourd avec son épée, les faits étaient là : les Tiléens n’avançaient plus et le combat s'éternisait. Il fallait que les humains se battent comme des lions pour grappiller un mètre de terrain et ils devaient redoubler d'ardeur afin de le conserver, or ils avaient déjà une journée de marche dans les jambes et les effets de la fatigue se faisaient ressentir. Mais comme l'avait si justement fait remarquer Il Toro, toute retraite était impossible et le seul choix qui leur restait était de gagner ou de mourir.

Les Orques frappaient, les Gobelins fouettaient et les Squigs mordaient quand soudain, un hurlement incompréhensible vint couvrir le bruit du combat. Il venait de l'arrière des lignes Peau-Verte et devait signifier la retraite puisque les Orques se mirent à reculer comme ils pouvaient. Les deux Gobelins armés de fouets tournèrent le dos au combat et détalèrent, du moins celui qui ne fut pas frappé entre les omoplates par un pilum habilement lancé. Les Squigs eux continuèrent de bondir au petit bonheur la chance et deux d'entre eux se heurtèrent au chariot tandis que les deux autres tentaient d'attraper ce qui leur tombait sous les crocs. Malheureusement pour les Orques, le chemin de la retraite était bloqué sur le flanc gauche, et celui sur le flanc droit était difficilement praticable à reculons. Aussi n'eurent-ils pas le temps de se mettre aux abris avant que l'improbable ne se produise.

Sans prévenir, une gigantesque main verte se matérialisa sous le chariot, le souleva dans les airs à cinq bons mètres au dessus du sol et le propulsa par dessus les Tiléens figés par la surprise -et peut-être aussi un peu par l'effroi- en emportant avec lui un Squig qui avait planté ses dents dans la toile. Les Orques apparurent soudain dans leur ensemble. En dehors de ceux qui se trouvaient sur le flanc droit du chariot qui furent envoyés dans le ruisseau, quelques autres étaient tombés lors du catapultage magique et s'empressaient de se relever, les derniers tachaient de reformer une ligne plus ou moins correcte, chose difficile lorsque tout le monde se bagarre pour avoir la meilleure place dans le carnage à venir. Ils étaient une douzaine, leurs rangs équitablement répartis entre Orques et Gobelins, et derrière eux, monté sur un loup géant, Marco vit un Gobelin armé d'un bâton décoré avec un goût particulier et vêtu d'un assemblage hétéroclite de pièces de cuir et de tissus bariolés. Il beuglait des choses à ses troupes dans sa langue étrange qui ressemblait au Reikspiel, si on l'avait parlé en vomissant. Une douzaine de mètres séparaient les Peaux-Vertes qui s'étaient mis à frapper leurs armures des Tiléens qui, en professionnels de la guerre, s'étaient remis de leur surprise et reformaient la ligne. Marco avait tout au plus quelques secondes pour donner des directives avant que ses adversaires ne chargent. Ses hommes étaient blessés et fatigués, mais au moins ils avaient l'avantage du nombre. Cela suffirait-il face à la magie Waaagh! du chaman ? Seul le temps le dirait.

Comme tu le vois je test le mode cinématique (pour changer un peu). Ne t'en fais pas pour la longueur des posts, j'attends pas trois pages en situation de combat :^^: .
Pour vos lamentations, venez me trouver dans mon Palais.
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Adieu l'Empire !

Message par Marcus Stier »

"Par les tétons de la Dame du Lac! Ils ne sont qu'une poignée! Poussons notre avantage! Ouvrez-moi une brèche vers la vermine sur le loup, et promptement, tas d'incapables!"

Et v'là pas que j'me mets à jurer et à parler de la Dame! Foutredieu, l'air du pays m'avait tant manqué que ça?! Rien à battre, c'est pas le sujet. Il faut agir vite, et bien. Puisque les tiléens ont l'air désemparés et ne sont pas des foudres de guerre, c'est le moins qu'on puisse dire, c'est moi qui vais faire le boulot. Le chaman va finir avec mon cure-dent en travers de la gorge, c'est une promesse. Elles ont de la chance, toutes ces racailles, que j'ai pas une bonne grosse hache sous la main! Je leur aurai montré ce que c'est, un bûcheron en colère.

Je prends par le col un légionnaire qui se tient à mes côtés -Silvio, Mario, Benito? peu m'en chaut, c'est finalement tous les mêmes, avec la gueule usée les bras tout neufs- et je le pousse vers l'ennemi. J'hurle:

"Je t'ai donné un ordre, soldat! Fais le ménage!"

Qu'il meure ou qu'il vive, je m'en balance, ce qui compte c'est qu'il se batte. Qu'il se batte et qu'il donne l'exemple à ses compatriotes. Je lève mon glaive vers le ciel et crie:

"La gloire ou la mort! A la charge!"

Et c'est reparti... Un énième assaut, en espérant qu'enfin, les tiléens vont se sortir les doigts et trancher autre chose que du vide, bordel. Ma cible: le chaman. Une fois mort, ses sbires vont perdre leur combativité et sans doute décamper. Au boulot, Marcus.
Modifié en dernier par [MJ] Le Vizir des Ténèbres le 21 mai 2013, 16:18, modifié 1 fois.
Raison : Xp pour la page : 18 / Total d'Xp : 53
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