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Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 29 nov. 2017, 22:54
par Lucy Trend
J’étais un peu…. déçue du gage fait à ce cher homme du nord… simplement demander à s’amuser ? N’était pas déjà le but du jeu ? Tant pis, peut-être que les prochains seraient plus amusant. Pour l’instant je regardais le jeune noble du Sud s’emparé de ses trophées, dont ma pièce. J’allais la récupérer mais je ne pouvais m’empêcher a l’idée qu’il l’ait prise grâce a ou je l’avais mise. Je me mis à rire, mais je fus bien vite de nouveau déçu par le jeune homme du sud. Devons-nous vraiment parler des qualités des régions de l’Empire pour montrer qui est le plus fort ? C’était peut-être pour ça que Marienburg c’était séparé du reste de ses clowns.

Mais voilà que maintenant une jeune femme entre à son tour dans l’auberge. Décidément, il y a de l’activité ce soir pour un lieu bien isolé de tout, j’allais commencer à croire à Ranald tiens. Nan quand même pas. Toujours est-il que la charmante dame qui venait de rentrer était parfaitement mignonne, peut-être de mon âge à un ou deux ans prêt. Honnêtement, je ne dirais pas non d’avoir sa compagnie… pour la nuit. Quoi ? Alors oui, d’après les inquisiteurs et autre imbécile de noble et de religieux complètement à côté de la plaque dans leur belle tour d’ivoire… ce n’est pas bien d’être attiré par les gens du même sexe. Sauf que moi j’ai toujours fait ce que je voulais et donc que la personne soit un homme ou une femme m’importe peu tant qu’il ou elle est séduisant.

Et encore une fois, le jeune noble du Sud me déçus en commençant à vouloir séduire la jeune femme. Dommage pour lui. Mais je fus ravis alors de voir que cette petite dame avait un sacré répondant en envoyant dans les roses Lukas par une réponse cinglante. Oh elle avait un caractère que j’aimais déjà bien. Il semblait que le chasseur l’avait invité parmi nous, pourquoi pas, nous serions moins seul et plus à jouer ensemble. Surtout que, elle commençait déjà par parier ce qu’elle avait sur elle. Voilà qui était déjà amusant.

-Enchanté mademoiselle, je suis contente que vous vous joignez à nous pour passer une bonne soirée.

J’y comptais bien, avec ce petit monde, tous différent, la soirée ne pouvait être qu’amusante… enfin… si on oubliait la déception qu’avait été le Nulner pourtant si prometteur. Je ne pus m’empêcher, voyant que la jeune femme avait parié ses bottes, de regarder dans la direction de ses pieds. Cela m’amuserait bien de lui priver de ses bottes en cas de victoire, juste pour ne pas être la seule… et qui sait, peut-être que comme moi elle allait aimer.

-Je m’appelle Lucy, je suis courtisane, et vous ? D’où venez-vous ?

J’avais toujours un air amusée mais j’étais sincère dans ma sympathie envers la petite nouvelle. Il serait dommage qu’elle ne soit pas à l’aise. Mais voilà que le chasseur me proposait un étrange gage en cas de victoire : Danser sur scène ? Pourquoi pas, mais j’allais simplement changer la musique. Ceci dit, il y avait plus de chance pour lui de perdre que de gagner. J’allais donc plus m’attendre à le voir à mes pieds…. Littéralement. Décidément, pour quelqu’un qui se disait peut intéresser par mes pieds, il y mettait quand même beaucoup d’effort pour les toucher.

-Très bien, c’est d’accord, j’espère que vous tiendrais votre promesse.

Reprenant mes cartes, je jetai un petit coup d’œil. Ce n’était pas un résultat très élevé mais je pouvais compter sur les combinaison pour aider tout ça a faire un meilleur score. Et puis de toute façon, j’étais une joueuse, alors autant jouer. Prenant le foulard accroché à ma taille, je le déposai au centre de la taille. Le Nulner voulait faire tomber sa chemise, moi je n’y étais pas encore… il fallait faire saliver l’audience avant de lui donner ce qu’il veut.

-Je paris mon foulard et je dévoile.

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 29 nov. 2017, 23:00
par Geralt
Vêtu de noir, le visage encapuchonné et caché par l'obscurité, le voyageur marchait d'un pas tranquille et serein droit devant lui, se faufilant à travers les sentiers boueux de mère nature. La tempête l'avait surprit, mais n'avait en rien changé son allure de voyage. Cela faisait maintenant des jours qu'il n'avait pas croisé âmes qui vivent, chose normal quand on savait que dans la région, les routes n'étaient pas sûre. La forêt cachait bien des dangers, hommes bêtes et autres créatures bien pires y rôdaient à la recherche d'une proie vulnérable, capable de satisfaire un appétit insatiable. Et pourtant, ici en cette sombre nuit, où ni lune, ni étoiles ne parvenaient à transpercer de leur lumière la couche sombre et opaque de nuage, le voyageur lui se baladait seul, comme ci rien ni personne ne pouvait à cet instant l'atteindre.
Oh bien sûre, il était armé, une épée dans le dos, véritable lame runique naine d'un autre temps, cadeau d'un ami défunt, et dans sa veste, bien trop équipements mortels attendaient d'être utilisés pour éventuellement supprimer toute menace, et pour autant, dans ce climat d'insécurité, où chaque virage, chaque coin d'obscurité pouvaient cacher un danger mortel, le voyageur savait qu'il n'aurait même pas à dégainer sa lame si quelque chose se présentait.

Ce comportement pouvant être qualifié de fou où d'irresponsable, cachait en réalité un tout autre secret, le voyageur était loin d'être une personnalité inconnu de l'Empire, l'espace d'un court instant, les ténèbres de la nuit moins oppressant, permirent de laisser filtrer une partie des traits de son visage : De longs cheveux blanc, qui malgré leur couleurs, n'indiquaient en aucun cas que l'homme était âgé, une trentaine d'année tout au plus. Un visage marqué par la vie, mais aussi et surtout, un regard... Celui d'un homme ayant affronté bien plus d'horreur que la plupart des hommes, une âme rongée par le chagrin, le désespoir et pourtant un homme qui donnait sa vie pour faire face aux plus grandes menaces ayant pu être engendrées par cette terre. On le disait être l'un des meilleurs bretteurs de l'Empire, membre de renommé de la couvée du corbeau, l'un de ces combattants ayant juré allégeance au dieu Morr pour être le bouclier de l'humanité face à la menace vampirique. D'autres titres lui collaient à la peau, dont celui d'avoir été l'un des protagoniste ayant tué la comtesse grise, ainsi qu'avec elle, son projet de transformer l'Empire en terre des morts dont elle aurait été la reine, certes l'affaire avait été tenu secrète par les hautes instances, il était plus sage de laisser le bas peuple dans l'ignorance, mais certains des hommes et femmes les plus influant de l'Empire avait pu avoir vent de cette histoire digne d'un conte dont on était frillant dans d'autre contrée comme la Bretonnie.
Le voyageur se nommait Geralt, mais c'était le surnom de "loup blanc" dont on l'avait affublé des années auparavant. Pour la noblesse, il était l'homme ayant réalisé les exploits cités plus tôt, pour le peuple, il était connu comme le chasseur de monstre, se débarrassant des créatures et problèmes dont personne ne voulait se mêler, en échange d'une somme dérisoire, il agissait pour ceux qui en avait besoin, quitte à parfois se retrouver le corps brisé en sang, certes beaucoup le voyait comme un héros, mais quand on mettait sa vie autant en danger pour presque rien, on pouvait se demander si en réalité, l'homme n'attendait pas qu'une seul chose : Le jugement de la faucheuse.

Geralt continua donc sa route, dans un silence morbide, traversant la pluie et le vent, et ce ne fut qu'au détour d'un virage, qu'il se stoppa net, posant son regard vers la lisière se trouvant à quelques mètres du sentier emprunté. Malgré l'obscurité, on pouvait clairement comprendre que le membre de l'Ordre venait de remarquer quelque chose, une présence : Trois silhouettes, mi humaine, mi bête, se pensant caché, elles venaient de comprendre qu'elles avaient été repéré. Et pourtant, malgré le caractère bestiale et sauvage qui caractérisait les hommes bêtes, elles restèrent immobiles, se refusant à quitter le couvert des arbres.
Certes, les trois monstres étaient en embuscade, et Geralt avait été dans un premier temps, désigné comme cible de leur plan, mais pour autant, quelque chose les empêcha d'agir : Leur instinct de survie...
En effet, quelque chose troubla les trois homme bêtes, leur potentiel victime était... Calme, trop calme... Pas un battement de coeur, pas un clignement des yeux, pas un seul mouvement, pas même un doigt posé sur la lame fixé dans son dos. En l'espace d'un instant, les hommes bêtes eurent la sensation de ne plus être les chasseurs, mais bel et bien les proies de Geralt.
Le loup blanc plongea son regard dans celui des créatures, et celle ci disparurent alors dans l'obscurité, ayant comprit, que au vue de leur nombre, ils ne seraient pas de taille... Pas cette fois...

Ce fut ainsi que le loup blanc continua sa progression non sans tomber, à son grand étonnement, sur un bâtiment, sorte d'auberge relais au milieu de nul part, et dont sur l'écriteau on pouvait lire ce nom : "Auberge du Squig unijambiste". Un nom bien étrange, et qui ne donnait aucunement envie, certes mais au vue de la tempête qui continuait de faire rage, Geralt se décida à y faire halte au moins pour s'y reposer, ne serait ce qu'une heure où deux.
Entrant dans l'édifice, son entrée fut remarqué, quand la porte claqua derrière lui, à cause du courant d'air créer. Dans son accoutrement des plus sinistre, il devait à cet instant, n'inspirer ni confiance, ni sympathie, aussi prit il le temps de retirer son capuchon pour découvrir son visage et ainsi calmer les esprits. Observant la grande salle, il vit que quelques voyageurs avaient fait halte et étaient attroupés autour d'une table, au vue de l'accoutrement de chacun, rien ne semblait les lier, aussi s'étaient ils sûrement retrouvés surprit par la violence de la tempête dehors, et avait fait le choix de profiter des bienfaits de l'auberge.
Il fallu quelques secondes à Geralt pour apercevoir près de l'entrée, un écriteau indiquant que ici aucune arme n'était toléré, aussi un semi ogre se dressa devant le chasseur de monstre, et les deux protagonistes se jaugèrent alors quelques instants, une tension palpable se faisant sentir.
Le loup blanc poussa un soupir, mais décida à se plier aux règles, aussi les quelques minutes qui suivirent furent assez amusantes, car le nombre d'arme que dévoila le loup blanc suffirent à étonner l'aubergiste et son videur, mais aussi et sûrement le reste de la clientèle de l'auberge. Il dévoila tout d'abord un pistolet, puis un deuxième, puis une dague, balle en argent, fioles inflammables... Et enfin, son épée runique fixé dans son dos qui, quand il l'a donna au semi ogre, il ne put s'empêcher de l'avertir d'un ton qui était plus que sérieux :


"Certains de ces objets sont plus importants que ma propre vie... Qu'il manque seulement quelque chose quand je déciderai de partir... Et sache que l'Empire tout entier ne sera pas suffisant pour te cacher de moi."

Le semi ogre, grogna de dédain, mais laissa passer Geralt, qui se dirigea vers le comptoir, non sans oublier d'accompagner sa marche d'un signe de tête à destination des autres clients en guise de simple salutation.
Arrivant face à l'aubergiste, il commanda une bière, sans préférence particulière quand à sa provenance. Puis, le tenancier lui demanda alors si il comptait en plus de consommer, passer la nuit ici, ceux à quoi le chasseur de monstre répondit le plus simplement du monde :


"Non... Que cette tempête passe où non, je compte reprendre la route le plus rapidement possible. Vous n'aurez pas à vous soucier bien longtemps de ma présence"

Puis il se mura dans le silence, se délectant de sa bière.

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 30 nov. 2017, 21:04
par Catuvolcos
Hahahahahaha j’en connais un qui va passer sa nuit tout seul!

Je n'avais pas pu m'empêcher de partir dans un fou rire suite à l’annonce de la nouvelle arrivante, le pauvre Lukas à quoi s’attendait-il ce n’est pas avec son duvet de prépubère qu’il allait pouvoir impressionner les femmes aux premiers regards, pour le coup c’est plutôt les hommes si j’ai bien compris l’histoire avec ce Martin. Si tous les Impériaux du Sud étaient de si piètres charmeurs les naissances devaient être rare chez lui. Quoi qu’il en soit c’était à mon tour de parier tous les autres avaient déjà annoncé les leurs.

Pour ma part je parie ma pèlerine de toute façon il fait toujours trop chaud dans ces auberges du continent, encore un coup à ramollir le corps donc autant se mettre nue enfin pas complètement pour le moment!

Ce n’est pas vraiment un cadeau que je fais là, mon habit sentait plus la bête à laquelle la fourrure avait appartenu jadis que l’homme qui la portait, c’était peut être une bonne chose?
Portant mon regard sur la nouvelle arrivante, je pus clairement sentir mon sixième sens s'agiter, pas de doute elle avait un rapport avec de la magie.

Dites-moi je sais que notre ami le grand charmeur ne vous en a pas laissé le temps mais vous ne vous êtes pas présentée, vous êtes tous comme ça les “strobineller” des êtres introvertis et renfermés ne sortant que pour assouvir leurs soifs de connaissances ésotériques?

Ma dernière phrase allait la prendre de court elle ne se doutait surement pas que quelqu’un ici puisse reconnaître son talent, voyons voir sa réaction après tout c’était la premières fois que je rencontrais une arcaniste Impériale.
Voici venir le moment de regarder mon jeu qui était… Aussi impressionnant que le talent de ce chère Lukas en matière de séduction. Mais bon avec ce jeu aléatoire, j’allais sûrement me retrouver premier à la fin des manches, du moins je l'espérais et puis de toute façon il commençait à faire trop chaud entre le feu qui tournait à plein régime et la chaleur humaine et qui c’est me dévêtir ferait peut être jaser les demoiselles.

Un bruit de porte vient fixer mon attention sur le nouvel arrivant. Un homme taillé pour la guerre avec sur lui tout un attirail qui ferait pâlir d’envie tout combattants dignes de ce nom. Mais aux delà de ça c’est son comportement qui me marqua. Alors que tout guerrier de sa trempe serait fier, présomptueux voir arrogant lui était du genre maussade et taciturne. Avec ces cheveux blancs il me faisait penser à ces vétérans qui avaient participé à toutes les guerres de leurs époque, bien qu’ils en sortissent indemnes, l'âme elle à la guerre en avait toujours pour son compte. Et ce guerrier devait avoir vu son lot d’horreurs et d’immondices, j’irais bien lui parler après la partie, ce genre de personne a dû pas mal voyager et pourrait surement m'apprendre des choses très intéressantes .

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 30 nov. 2017, 21:54
par [MJ] Galrauch
Tout le monde révèle son jeu.
  • Martin = 14
  • Catuvolcos = 1
  • Lucy Trend = 5
  • Lukas = 12
  • Maria Maier = 20
La carte de l'empereur raté N'EST PAS retourné (Jet : 6)


Nouveau résultat pour tout le monde avec la nouvelle carte

  • Martin = 14
  • Catuvolcos = 12
  • Lucy Trend = 13
  • Lukas = 9
  • Maria Maier = 6
Martin obtient la meilleur combinaison de cartes à cette ronde!

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 01 déc. 2017, 01:39
par Martin
Lorsque le wissenlandais essaya de charmer, fort maladroitement il fallait le dire, l'arrivée de cette charmante nouvelle venue était plus que bienvenue, zu vu de la manière par laquelle celle ci venait de clouer le bec à cet oiseau de nobliau qui se prenait pour le phénix des hôtes de ces bois. La manière dont elle écrasa les prétentions de ce soit disant prince lui valu en la personne de Martin un fervent admirateur dès l'instant. D'ailleurs il ne devait pas avoir révélé de sourire aussi grand depuis de lustres. Enfin, lorsqu'elle acheva d'une solide estocade Lukas, il ne put s'empêcher de rire à gorge déployée, ce qui s'avéra être une mauvaise idée puisqu'il buvait alors son cidre. Il passa ensuite une bonne minute à essayer de retrouver son souffle.

"Eh bien. Ce "cher" Lukas voulait que j'aie comme gage de m'amuser, mais il n'aura pas à me le demander puisqu'il réussit déjà très bien à me faire rire avec ses pitreries. Mais il faut bien dire qu'il reçoit en l'aide de notre nouvelle compagne une aide bien précieuse."

La séduisante courtisane, quand à elle, décida de faire monter la pression en dévoilant petit à petit son jeu. Aussi bien de cartes que... autre, laissant petit à petit son physique rêveur enfiévrer les esprits les plus faibles. Étrangement, Lukas, malgré le peu qui avait été révélé, commençait à avoir de la bave qui lui coulait de la bouche. En était il seulement conscient ? Mais il fallait dire que la courtisane semblait connaître son affaire. Ça devait aider.

"Magnifique pièce d'étoffe que celle si. Il serait intéressant de voir de plus près comment celle ci a été cousue. Il paraît qu'à Marienburg ils ont un procédé pour mêler de la laine et de la soie du Cathay dans un seul vêtement, rendant celui ci moins cher que l'habit en soie complète, plus solide et tout autant abordable et élégant pour la bourgeoisie. Oh ? Tient donc ? Un ouvel arrivant. Jolis pistolets que voici. Jolies dagues. Ça doit pas être gratuit les balles en argent. Magnifiques bouteilles lumineuses. Oh la belle bleue. Sympa son épée. Ca y est ? Il a plus rien ?"

Pendant que le nouvel arrivant se buvait une bière livrée par un serveur qui portait des gants, à la peau très blanche, et aux dents plutôt longues, peut être trop pour être normales, et qui n'avait pas de reflet dans le glace qui était derrière le comptoir.... Ou là. Il fallait peut être qu'il arrête ce cidre ? Martin faisait tout son possible pour ne pas être, comme le papillon de la nuit, brûlé par la flamme de la chandelle qu'il aurait trop approché, et ainsi raison garder, ne pas baisser sa garde et permettre à ses adversaires de percer sa défense. Et ça marchait. Plutôt bien. Il était très dissipé mais ne révélait rien concernant son jeu par son attitude qui était celle de quelqu'un papillonnant. Certes, on aurait facilement pu regarder son jeu pendant qu'il observait ailleurs mais personne ne semblait avoir eu cette idée. Tant pis pour eux.

"Mais qu'est ce qu'il a à parler de "strobinelles" l'albionais ? C'est un truc de chez lui... Ésotérique ? Minute... Le vieux père m'en avait parlé une fois... La recherche de connaissances ésotériques a menée plus d'un magister impérial sur la voie de la perdition. Donc la fillette, là, c'est une mage impériale ? Pas de bâtons, pas de robes en soie... Juste des vêtements assez extravagants mais rien de bien... "Sorcier". C'était bizarre. M'enfin, autant lui demander directement."

Sans vraiment trop savoir par quel bout prendre la question, Martin se contenta de poser la question comme elle venait.

Alors comme ça vous êtes une magicienne impériale ? Mais.... Rassurez moi, vous pouvez pas lire les pensées des gens pas vrai ? Non parce que....

Sur cette dernière note, il pointa du verre Lukas en affichant un sourire contrit avant de se tourner vers Catavulcos.

Y'a des collèges de magie chez vous en Albion ? Non parce que si vous êtes vraiment un mage vous ressemblez pas à l'idée que je m'en fait. Je veux dire... Ben... Vous ressemblez plus à un forestier assez costaud que... ben... Je voudrais pas vous vexer... dit il en se tournant vers Maria Généralement les mages qui viennent au Nordland ils sont pas commodes. Cheveux en feu, presque invisibles, qui s'envolent à la moindre bourrasque... Tenez ! Y'en a même un une fois qui est devenu tout blanc, cheveux compris, comme ça, d'un coup. Puis après il s'est transformé en torche humaine. Brûlures au second degré sur tout le corps. Je peux vous dire que c'est le type le plus heureux du monde à s'être fait pisser dessus par tout un régiment. Bref, je pensais que tous les magos étaient des gens un peu dérangés, qui trainaient derrière eux des caractéristiques morphologiques pas très claires... Alors rencontrer des magiciens qui sont "normaux", ben ça fait tout drôle.Vous pouvez faire quoi ? Des tornades de feu ? Commander aux animaux et dragons ? Marcher sur l'eau ? Multiplier la nourriture ?

Se concentrant sur le jeu après quelques réponses qui le laissèrent un peu sur sa faim, Martin observa la réaction des autres joueurs. La magicienne avait une superbe combinaison mais son inexpérience au jeu peut être, l'avait empêchée de complètement dominer la partie. Lukas avait réussi à faire une jolie combinaison mais avait hélas joué de mauvaise main, le faisant perdre une bonne carte pour une autre plus mauvaise. Ranald ne semblait peut être pas l'avoir tant que ça à la bonne. Il avait gagné cette manche. Sans pour autant prendre un air de conquérant, Martin ne put s'empêcher d'afficher un sourire vainqueur qu'il réussit néanmoins à effacer après quelques instants de concentration, puis analysa son lot que de toute façon il ne pourrait garder que le temps d'une soirée. Une pèlerine, un foulard joliment travaillé qui faisait honneur à sa porteuse, une paire de bottes et une chemise.

Se levant lentement, Martin tendit une main, paume vers le haut, à Lucy la fille aux pieds mouillés, comme pour l'inviter à se lever.

Je crois qu'il est temps pour nous de monter sur scène. Dit il en ajoutant u sourire assorti d'un clin d’œil qui se voulait complice.

Se dirigeant vers la scène, Martin discuta quelques instants avec les musiciens et finalement, l'un d'entre eux, Julian Alfred Pankratz vicomte de Lettenhove, dit aussi Jaskier, troubadour le plus connu du cercle septentrional, accepta de lui faire l'honneur de jouer pour lui, assisté de quelques autres.

S'échauffant la voix, Martin prit quelques instants avant de se lancer dans un chant mêlant impérial et patois Nordlander, empruntant des mots au norse :
Désolé, j'étais crevé et j'ai pas vraiment trouvé autre chose. Je n'ai aucune idée de ce qui est dit mais j'aime bien l'air : ,
Après quelques chants, Martin qui n'était pas un chanteur professionnel, loin de là, commença à fatiguer et prit un pause afin de voir quels effets avaient produits ses chants, somme toute assez classiques mais, en y réfléchissant bien, étaient il adaptés à une ambiance de taverne ? Après tout, il fallait peut être quelque chose de plus "festif" que classique aux gens présents.
Se voyant servir un verre de lait par une serveuse à la peau.... violette ? Des oreilles de chat ? Une queue de renard blanc ? Et disposant d'un physique très généreux, ainsi que des yeux qu'il aurait pu contempler durant une éternité s'il n'avait pas été ramené à la réalité par un éclair de lucidité, il demanda à Lucy si elle voulait continuer de danser ou bien s'arrêter là avant que le niveau ne change pour passer à autre chose, sur un ton taquin, comme s'il la défiait gentiment....

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 02 déc. 2017, 22:44
par Lukas
Bon… La bonne nouvelle, c’est que sa petite remarque avait eu l’effet escompté. La mauvaise nouvelle, c’est que la demoiselle était sans aucun doute la championne impériale toute catégorie de la distribution de râteaux. Au moins, Lukas désormais n’aurait pas de mal à se reconvertir dans le jardinage si le besoin s’en faisait sentir… Ce n’était en aucun cas dans l’optique de séduire qu’il avait lancé cette boutade – il savait quand même être un peu plus subtile quand il le voulait -, mais juste pour voir la réaction de son entourage. Et par Ranald, il n’était pas déçu ! Catuvolcos était au bord des larmes, Martin également - enfin, surtout parce qu’il était en train de s’étouffer avec son cidre -, et Lucy semblait au combien approuver la réponse cinglante de la nouvelle venue. Le sourire du nobliau s’élargit à nouveau, rictus qui se transforma bientôt en un rire discret mais bien présent. Il n’avait aucune raison d’être vexer après tout, c’était lui qui avait délibérément provoquer la jeune fille. Levant la main pour interpeller une des serveuses, le nobliau commanda sans plus attendre une bière pour saluer la réponse de la demoiselle. Elle avait son respect éternel !

- Mademoiselle, je crois qu’aucun homme de l’empire… non, du vieux monde, n’est à la hauteur de votre répartie. Aussi, laissez-moi donc vous récompensez par cette boisson bien méritée. Enfin, si vous devez boire un vers à chaque fois qu’une femme m’ignore, croyez-moi, vous finirez ivre-morte avant la fin de la soirée.

Après un petit ricanement, le Nulner reprit lui-même un verre, une fois de plus perdues dans d’innombrable pensée, tout en observant d’un œil absent les autres attablées. La soirée se déroulait plutôt bien, le moins qu’on puisse dire étant que l’ambiance était au rendez-vous. Au moins, il ne risquait pas de s’ennuyer avec ces énergumènes. En général, on avait tendance à considérer Lukas comme un excentrique, mais là, il se sentait comme un poisson dans l’eau. A croire que les personnes les plus étranges de la région avaient décidés de se réunir ici : un chasseur vénéréen porter sur la bouteille – et les pieds -, une courtisane un peu trop joueuse, un Neulander, ce qui était déjà une étrangeté en soi, et une nouvelle arrivante aux paroles assassines. Drôle d’équipe... Ah, le nobliau remarqua d’ailleurs que perdu dans ses pensées, il n’avait pas vraiment fait attention à boire correctement sa boisson. Quelques gouttes avaient commencé à couler le long de son menton, et le nobliau reposa prestement son verre, un air faussement gêner sur le visage. De loin – ou pour un esprit embrumé par du cidre -, ça aurait d’ailleurs presque pu ressembler à de la bave.

Le nobliau s’essuya prestement, avant qu’un bruit sourd n’attire son attention vers la porte de la taverne : quelqu’un venait à nouveau d’entrer. Un voyageur aux vêtements bien sombre, mais aux cheveux aussi blancs que la neige. Une longue cicatrice traversait de part en part son visage, et ses yeux orange étaient semblable à ceux d’un chat guettant une sourie. Au début, Lukas ne fit pas plus attention que ça à la nouvelle venue, jusqu’à ce qu’il le remarque. Qu’il remarque ce signe suspendu à son cou. L’emblème des chevaliers de l’ordre du corbeau. C’était un des nombreux ordres mineurs affiliés au dieu du trépas, Morr. Un ordre que Lukas ne connaissait -malgré lui- que trop bien : Après tout, son frère Gustav était membre de la garde noir, un ordre jumeau des chevaliers du corbeau, et ce depuis près d’une décennie. Il n’avait pas revu son frère depuis son « sacre », mais l’image de ses sombres guerriers était restée graver dans sa mémoire.

En voilà un qu’il ne faudrait pas déranger… Un sentiment qui ne fut que renforcer par la quantité hallucinante d’arme que le chevalier portait avec lui – sérieusement, comment il arrivait à marcher normalement avec autant de poids sur lui ?! - et que le semi-ogre servant de videur lui fit bien vite abandonner, non sans une opposition marquée. L’albinos se dirigea ensuite vers le comptoir, non sans saluer au passage les attablées. Avec un sourire discret, le nobliau hocha la tête vers le chevalier en signe de respect. Était-il le seul à avoir remarquer l’allégeance du nouveau venu ? Peut-être bien oui. Martin semblait aussi l’observer, mais vu les bouteilles de cidre qu’il venait de consommer, pas sûr qu’il soit assez sobre pour le remarquer. D’ailleurs de quoi est ce qu’il pouvait bien parler avec les deux autres… de… de magicien ?! Un sourire légèrement crispé sur le visage, le nobliau tourna aussitôt sa tête vers les attablées, avant de regarder à nouveau le chevalier aux cheveux blancs. Donc… un chevalier de Morr surarmé et possiblement affilié à l’inquisition venait d’entrer, et bien sûr, le meilleur sujet de discussion qu’ils avaient trouvé était sur les magiciens, rivaux – voir plus – en titre de ladite inquisition… Meilleur. Idée. De. La. Soirée.

Au moins la discussion se révéla-elle pleine d’information. La jeune demoiselle au verbe acerbe était donc une magicienne, de même que Catuvolcos ? Décidément, il en rencontrait beaucoup en ce moment… Le chasseur eu d’ailleurs l’amusante idée de supposer que les mages pouvaient lire dans les pensées. Le nombre de fois où Elvira l’aurait tué si ça avait été le cas ! Quoique, ça l’aurait peut-être plus amusé qu’autre chose… Mouai, mieux valait ne pas le savoir.

- Ranald en soit loué, je ne crois pas que ça fasse partit de leurs capacités. Sinon je serais déjà un glaçon à l’heure qu’il est…

Reprenant un verre, le nobliau jeta à nouveau un coup d’œil vers le servant de Morr. Si en plus, un des deux magiciens se révélait être un étranger, et donc possiblement non-membre des collèges de magie… Il fallait espérer qu’ils soient tombés sur un inquisiteur plus complaisant que la norme. La partie reprit peu après, et Lukas put enfin observer le résultat de cette manche. Avec un peu plus de chance, la victoire aurait peut-être été à sa portée. Mais Ranald était un dieu versatile, et c’était finalement le Nordlander qui avait finis par l’emporter. Eh bien, pour un vérénéen – bourrée – Martin n’était pas trop mauvais aux cartes. Peut-être était-ce l’alcool qui avait fait ressortir chez lui des dons inespérés !
Mais pour le nobliau, ça signifiait surtout qu’il avait donc perdu sa mise… ce qui ne le dérangeait absolument pas ! Il n’avait jamais été quelqu’un de particulièrement pudique, et ça l’amusait plus qu’autre chose de devoir se dénuder aussi vite. D’autant plus qu’il n’était pas le seul, Catuvolcos ayant également décidé de faire tomber la chemise… Enfin plutôt la peau de bête dans son cas. Mais avant de céder au phare du nudisme, il devait tester quelque chose… Une envie aussi soudaine qu’insensée. Profitant de l’absence du chasseur et de la courtisane, partit « s’exercer sur scène », le nobliau se leva à son tour, avant de se diriger vers le comptoir, sans plus d’explication.

Puis il vint s’assoir à coter du chevalier aux cheveux blancs, ne sachant pas trop comment engager la conversation. Avec les nobles, avec les roturiers, avec les femmes – enfin, de temps en temps pour le dernier cas -, là, il savait le faire. Mais avec un possible inquisiteur, c’était une autre paire de manche… d’autant plus que les chevaliers de Morr n’étaient pas réputés pour leur grand amour de la discussion. D’une voix qui se voulait calme et amical, le nobliau tenta néanmoins d’engager la conversation avec l’inquisiteur.

- N'ayez crainte, je ne compte pas vous importuner bien longtemps. Je tenais à venir vous saluez en personne, mes autres camarades étant pour le moins …occuper.

Le nobliau tourna légèrement la tête, observant vaguement la prestation de Martin – honnêtement, surtout celle de Lucy - avant de se retourner vers l’inquisiteur. Pas très bavard le monsieur…

- Jolie collier que vous arborez là. Un peu sinistre comme corbeau, mais au moins est-il en harmonie avec votre occupation… Chevalier de Morr, n’est-ce pas ? Peut-être même un peu inquisiteur sur les bords. Autant dire qu’on en croise que rarement par ici… Enfin, je ne sais pas quelle raison vous à pousser ici, ni même votre nom. Mais vous m’avez tout l’air d’un homme las et ayant le plus grand besoin de s’occuper l’esprit. Si vous voulez vous amusez un peu, notre table vous est ouverte. Ce n’est pas du Gwynt, mais ça devrait tout de même pouvoir vous détendre un peu… Si vous le désirez bien sûr – et tant que vous ne brûlez personne -.

Sans attendre une hypothétique réponse du mystérieux chevalier, le nobliau préféra s’éclipser. Inviter un inquisiteur à jouer aux cartes, ce n’était sans doute pas son idée la plus brillante. Mais justement, c’était ça qui l’attirait : l’incertain, le hasard. Et puis il fallait dire que le nouveau venu dégageait un charisme certain. Un peu sauvage, mais dégageant tout de même un certain charme. Un inquisiteur aux yeux de chats, voilait qui avait -une fois de plus- de quoi attirer l’attention du nobliau, même s’il était honnêtement peu probable qu’il accepte l’invitation ; Si Catuvolcos et la nouvelle venue se révélaient véritablemment être des magiciens, il allait juste falloir espérer qu’ils ne se montrent pas trop bavard à ce sujet.

Bon, maintenant que ce petit détail avait été réglé, il pouvait retourner s’occuper de choses plus… Intéressantes. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, la chemise du nobliau se retrouva au sol, tandis que se dernier était nonchalamment installer sur sa chaise, son manteau pour seul protection. Oui, il n’était pas fou quand même. Et c’est qu’il faisait tout de suite plus froid sans chemise…

- Catuvolcos, faites-moi plaisir... et enlevez toute de suite cette satanée fourrure !

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 06 déc. 2017, 17:03
par Maria Maier
Quelle idiote, je m'étais emportée contre le nobliau et j'avais commis deux erreurs. Une mineure, mais qui déroge aux règles de base de la politesse et j'ai horreur d'oublier les règles quelles qu'elles soient, me présenter et une plus importante qui pourrait avoir comme conséquence la perte de mes bottes. D'accord, j'avais une excellente main, mais c'était au premier tour et il y en a un deuxième qui pourrait être moins bon. Au moins, mon coup d'éclat aura bien amusé les compagnons du nobliau, le druide riant à gorge déployé n'avait plus l'air si méchant, le chasseur semblait avoir été pris par surprise et recracher son foutu cidre et la courtisane parut ravie. Le plus surprenant était l'aristocrate il semblait en rire, ce qui était assez vexant, je n'étais donc pas assez bien pour Monsieur? Ou s'amuser avec les femmes était son passe-temps favoris c'est ça?

Non, merci. Je peux payer, a moins que vous n'ayez l'intention de me rendre ivre morte pour vous faciliter la tâche? Dans ce cas je vous souhaite bonne chance car je risque d'être celle qui vous mettra sous la table, si vous faites cela à la loyale bien sûr.


Heureusement, on ne tarda pas à me rappeler mes obligations, ce qui me calma un peu. Décidément, ce nobliau et moi n'étions pas fait pour nous entendre. Lors de sa présentation le Neulander utilisa le mot strobineller. J'ignorais ce que cela signifiait, mais je sentis mon cœur raté un battement au mot ésotériques, ce qui finit de me calmer, et j'avais donc trouvé mon magicien. Était-ce un sorcier officiel ou illégal comme moi? S'il est un magistère reconnu, il ne peut être que du vent d'ambre. Devrai-je pour autant mentir? Si ses compagnons savaient qu'il est un chaman je serais vite découverte, autant dire des demis vérités. Tentant de ne rien laisser paraître, je débutais donc ma présentation.

Pardon, vos compagnons m'ont un peu prise au dépourvu que j'en oublis mes manières. Je me nomme Maria. Quant à mes origines, disons que je viens principalement du Reikland. En tant qu’apprentie je voyage beaucoup avec mon maître. La belle demoiselle c'est présentée, mais comment devrai-je vous appeler?

Ce n'était pas faux, ma mère et maître est peut-être en fuite, mais elle n'a pas répugné notre lien formateur, les demis mensonges sont toujours les plus efficaces. Puis vint le tour du Nordlander, Autant sa première question était légitime, mais la deuxième était totalement stupide, mais puisqu'il me désigna son compagnon du sud en me demandant si je savais lire les pensées, ce qui est un ramassis d'absurdité colporté par des ignorant, je ne pus m'empêcher de penser qu'il s'agissait d'un moyen d'attaquer gentiment son compagnon. Pourquoi ne pas en profiter pour soulager ma rancune? D'accord c'est mesquin, mais il faut avouer que sa première remarque m'était toujours en travers de la gorge.

Non, ce ne sont que des rumeurs lancé par des ignorants superstitieux. Votre ami a raison et peut rester tranquille, ses pensées lubriques ne m’intéressent pas vraiment ...


Le chasseur était tout aussi étonné que moi par les capacités magiques du forestier et faisait de sont mieux pour ne pas paraitre vexant avec le voyageur d'Albion, ce qui était en soit une sage décision. Non seulement il possède une tête de plus que le Nordlander, mais qui sait qu'elles sont ses connaissances arcaniques. Peut-être ai-je l'air moins méchant puisque c'est moi qui eus droit aux prochaines questions. D'ailleurs, il semble avoir de grandes attentes pour moi et croire que chaque mage se doit d'être des torches humaines. Je risque de le décevoir grandement. Je ne suis qu'une simple apprentie qui ne sait que mutiler et broyer les os d'un simple contact. D'accord, c'est vrai que ça reste plutôt effrayant, mais bien moins qu'un mage d'Aqshy cracheur de feu ou de Chamon capable de manipuler le métal en fusion. Peut-être une petite tentative d'intimidation devrait suffire à éviter le sujet?

Comme je l’ai dit, je ne suis qu’une simple apprentie et même si je m’y connais en alchimie ne vous attendez pas à de grande prouesse magique pour le moment. Je suis tout juste capable de briser des os.

Mon intérêt se porta ensuite naturellement sur le druide, qui sait peut-être pourrais-je apprendre quelques sort utiles pour ma quête?

C'est maintenant à moi de vous rendre la réplique. Quelle est votre nom? Êtes-vous un maître de la magie d’ambre? Ces magistères ont un lien très étroit avec la terre et les bêtes.

Avant d'entendre la réponse, un homme entra dans la taverne. Il ne parut nullement intimidé par le semi-ogre et sembla le menacer, sans grand succès apparent, en lui donnant son arsenal. Et quel arsenal, deux épées, dont une en argents pistolets, avec encore des balles en argents, et des fioles aux liquides inconnus, mais surement destructeur. Aucun doute possible, cet homme était soit un chasseur de sorcière ou des créatures de la nuit. Je me sentis pâlir et ne pus quitter des yeux le nouveau venu qui heureusement s'installa au comptoir. L'arrivée de ce client me perturba grandement, me terrifia même, c'était la première fois que je croisais ce genre de chasseur et je savais que je ne pouvais espérer qu'une mort rapide si je me faisais prendre.

Je fus tellement sur mes gardes et obnubiler par l'étranger que je n'ai pas réussi à me consacrer sur le jeu. A force de jouer sans être vraiment, je finis par perdre la partie, malgré mon excellente première main, et mes bottes ce qui pourrait se révéler problématique en cas de fuite. Je n'aurais pas dû m'emporter car maintenant je ne pouvais que frotter mes pieds nus l'un contre l'autre, dans une vaine, nerveuse et gênante tentative pour les réchauffer. Toujours soucieuse à propos du potentiel répurgateur et donc de potentielles menaces, je remarquais à peine la danse de la courtisane et le chant du chasseur, seul le mouvement de l'aristocrate attira mon regard puisqu'il se dirigeait vers le traqueur. Je m'imaginais déjà jetée au piloris, mais le chasseur parla du symbole de Morr. Il s'agissait donc d'un chasseur de vampire pas de sorcière, cela me rassura à peine. Surtout quand le nobliau invita le chasseur de monstre à notre table.

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 07 déc. 2017, 00:13
par Lucy Trend
Bien tenté… a un petit point prêt et j’aurais volé la victoire au nez et à la barbe du chasseur… mais c’est lui qui a au contraire gagné. Dommage, j’allais devoir danser et voir mon précieux foulard être pris par ce chasseur pour l’espace d’une soirée. Je me mis simplement à glousser et secouer la tête devant mon échec. Voyant le chasseur monter sur scène je commençais à me demander pourquoi j’avais accepté ce gage ridicule. Je veux dire par là que je n’étais pas venus pour me remettre encore au travail, je dansais beaucoup à Marienburg, c’était l’une de mes marque de fabrique en tant que courtisane. J’étais venu ici pour autre chose. Mais qu’importe, je n’allais revenir sur ma parole, et puis, il y avait bien d’autre manche en jeu que je pouvais gagner.

Sous un dernier soupir, je me relevai de ma chaise avant d’aller vers la scène, personnellement, n’étant pas vraiment d’humeur à danser, j’allais donc surement faire un truc simple. Pas bâclé pour ne pas non plus faire mauvaise image mais il était claire que je n’allais pas me démener, j’avais d’autre chose que j’avais envie de faire. M’avançant sur la scène, voilà donc que le chasseur ce mettait à chanter dans un style purement du nord. J’aurais préféré quelque chose venant du sud mais…. on ne pouvait pas tout avoir. Ce qui étais malheureusement dommage car mes danses n’étaient pas adapté à ce type de chant. En même temps… les danses du nord n’ont rien de bien exceptionnel.

Sur scène, je commençai alors à me mouvoir, toujours un pied devant l’autre, les bras en l’air, les yeux fermée. Aussi curieux que cela puisse paraitre, j’avais gardé une habitude d’enfant qu’and j’avais appris la danse à mes début ; j’avais horreur de regarder mon publique pendant que je dansais. Je me mis alors à balancer mon bassin, mouvoir mon corps comme une vague, maintenant mon ventre comme le centre de l’attention. Une danse du ventre s’adapterais bien à ce style et puis après tout c’était moi qui choisissais ce que je faisais. Mes bras attiraient l’attention, mes jambes donnaient cet aspect poétique, mon ventre hypnotisait et ma poitrine… elle captait l’attention.

En ouvrant les yeux pendant un court instant, par curiosité, je vis entré un nouvel arrivant. Je n’avais pas besoin de regarder longtemps pour savoir qu’il s’agissait d’un combattant, un guerrier ? Un mercenaire surement. Néanmoins, sa carrure et ses cheveux blanc avait le don d’attirer l’œil. Peut-être viendra-t-il vers nous après, il serait très intéressant de jouer avec lui. Finalement, alors que Martin termina de chanter, je finis ma danse à mon tour… mais pas sans une petite provocation. Dans un dernier pas de dans, un tour sur moi-même, je pris de mes doigts le foulard qui me serrais au-dessus de l’abdomen et juste en dessous de ma poitrine. Le but de ce foulard était tout simplement de maintenir mon haut, empêchant un coup de vent révéler un peu trop… tout en mettant la forme de mes seins en valeur. D’un coup sec, je détachai alors le foulard et le maintenait juste au-dessus de ma tête comme triomphante.

-Je pense que vous avez deviné mon prochain pari cher chasseur.

Me rapprochant du chasseur, je lui fis un clin d’œil avant de revenir vers la table, observant l’auberge d’un coup d’œil. Nous commencions à être nombreux mine de rien dans ce vieux bâtiment délabré. Observant alors le nouvel homme qui était rentré, je me demandais…. Devais-je voir ? Au moins l’invité à nous. Roulant en boule le foulard, je le jetai au centre de notre table sur la pile des paris et me dirigeais à la table de l’homme aux cheveux blanc, prenant une chaise à côté de lui avant de m’assoir, posant mes bras sur la table et tenant ma tête sur mes mains, observant cet homme de bas.

-Bonsoir messire, je n’ai pas pu m’empêcher de vous remarquer pendant ma danse, vous avez un don pour marquer les esprits par votre carrure… c’est un compliment bien sûr.

Marquant une petite pause pour replacer une mèche rebelle qui venait me gâcher la vue, je me contentais de sourire à cette étrange personne. Non il n’était pas un mercenaire, il y avait autre chose, trop sérieux, trop serein.

-Je m’appelle Lucy, je venais ici à la recherche d’aventure et d’excitation et pour une taverne perdu dans la foret, je m’attendais a de bien sombre chose… dommage, je trouverais mon envie de frisson autre part. En tout cas ici j’ai trouvé mon amusement.

Je tendis alors la main vers cet homme.

-Voudriez-vous nous accompagner pour la soirée ? Ou au moins m’accompagner ? Ne vous en faites pas, je ne mord pas.

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 12 déc. 2017, 20:25
par Geralt
Certain événements cités sur le passé de Geralt sont imaginés, étant donné que je situe ce passage dans l'auberge après mon aventure qui continue à se dérouler actuellement.


Le loup blanc resta pensif, assit au comptoir du tavernier qui de son coté, nettoyait machinalement gobelets et autres récipients destinés à sa clientèle. Pendant que les autres convives s'amusaient, semblant passer une soirée pour le moins agréable, où danse et rire se mélangeait, Geralt lui plongea alors son regard de félin dans le fond de son verre à moitié plein.
Quel voyage... Tel un loup blessé, craint de tous et pourtant dont la couleur qu'on lui avait attribué : le blanc... Ne rayonnait plus autant que les premières années de sa vie au sein de l'inquisition. Les événements de Agabius avaient marqué Geralt, certes physiquement, cela lui avait ajouté de nouvelles blessures et cicatrices à son corps déjà meurtri, mais c'était d'autres blessures qui affectaient encore aujourd'hui le chasseur monstre... Des peines de cœur, car dans sa quête, il avait déjà trop perdu, mais aussi et surtout au plus profond de son âme... En lui continuait de vivre un éternel poison, le rongeant sans cesse... Car oui il était revenu vivant de la Sylvanie, la traque d'Agabius s'était révélé concluante au final mais... Il le sentait toujours en lui : l'appel vampirique... Comme si ces créatures, ces ennemis, étaient devenu une part de lui même... Ce sombre coté sommeillant dans sa tête.

Il fut brusquement ramené à la réalité quand un homme se posa à ces cotés, celui ci, ne chercha nullement à s'imposer, mais il se fit un plaisir de le saluer, tandis qu'il sembla reconnaître le pendentif de Geralt, signe distinctif d'appartenance au tristement célèbre Ordre de la couvée du corbeau. De part sa façon de parler, son style et son attitude, Geralt fit la conclusion que le jeune homme était sûrement de haute naissance... Curieuse endroit pour rencontrer un potentiel noble ou tout du moins membre d'une grande famille, mais après tout, plus grand chose ne pouvait étonner Geralt maintenant.
Quoiqu'il en soit, le jeune homme se montra sympathique, allant même jusqu'à l'inviter à sa table, où le reste de ces camarades semblaient s'adonner à quelques jeux amusants. Le nobliau ne put tout de même s'empêcher de faire une remarque <<Tant que vous ne brûlez personne>>... Aaaaaa L'inquisition et ces nombreux clichés... D'un autre coté, Geralt ne pouvait le juger, car certains répurgateurs étaient connus pour être de véritables monstres, ne cherchant pas à enquêter en cas de doute sur une pseudo hérésie, préférant brûler au hasard tel ou tel personne, innocente ou pas... Geralt n'avait jamais aimé ces types de l'inquisition, abusant de la crainte qu'ils inspiraient... Stupides et maudites chasse aux sorcières...

En tout cas, Geralt n'eut pas vraiment le temps de réfléchir si oui ou non, il allait se joindre aux restes de la clientèle car en effet, un nouveau protagoniste vint à sa rencontre : Une femme...
Elle se posa au coté de loup blanc, l'observant attentivement de ces yeux de biche, tandis que l'homme aux cheveux blanc lui l'observa quelques instants avant de terminer son verre.
Elle s'amusa à le complimenter et se présenta sous le nom de Lucy, expliquant être à la recherche d'amusement et du grand frisson... Les femmes... Toujours d'une complexité des plus total, recherchant sans cesse le danger sans raison dans le seul but d'obtenir ne serait ce qu'un peu d'adrénaline.


"Aventure et excitation... Méfiez vous de ce que vous demandez Lucy, les routes de l'Empire sont hélas jonchées du sang de bien des jeunes femmes aux jolies minois... Croyez moi, l'excitation donne bien souvent place à l'horreur..."

Bien que ces quelques mots, étaient des plus sinistre, il reflétait en réalité une terrible vérité. Geralt ne connaissait que trop bien ce genre de jeune femme, telle lucy, au sourire charmeur et prête à croquer le monde à pleine dent, le membre de l'Ordre en avait connu par le passé... Nathalie... Mélissandre... Des jeunes femmes qui jamais n'auraient dû mourir, et qui pourtant avaient fait des choix les ayant amené à disparaître...
Son interlocutrice l'invita alors elle aussi à sa table, lui tendant la main en guise de bonne foi, tout en expliquant avec une pointe d'ironie qu'elle ne mordait pas.

Geralt eut alors quelques secondes de réflexion, accepter ou non... Après tout qu'avait il à perdre ? De toute façon, la tempête dehors ne semblait pas dans l'optique de se calmer, le vent soufflant toujours plus fort, un peu de compagnie ne pourrait que faire du bien à Geralt, lui qui voyageait depuis maintenant des mois.


"Quel homme serais je si je refusais l'invitation d'une jolie jeune femme... Très bien j'accepte de passer un peu de temps avec vous et vos amis. Mais s'il vous plait, pas de "messire", je ne suis ni un seigneur, ni un grand chevalier... Appelez moi Geralt tout simplement.

Bien que je n'ai pas peur que vous puissiez me "mordre", gardez votre main Lucy... Ce n'est pas auprès de moi que vous trouverez l'aventure et l'excitation que vous cherchez... Généralement les personnes voulant se rapprocher de moi connaissent un funeste destin... Je préfère éviter cela ce soir avec vous.


Il se leva alors et quitta le comptoir en direction du reste de groupe. Parmi ces gens, en plus du nobliaux et de Lucy, se trouvait deux autres hommes et une femme, qui le dévisagèrent l'espace d'un instant, tandis qu'il prit place à leur table, observant alors le jeu de carte auquel il semblait se livrer... Le jeu de l'empereur raté... Il en connaissait les règles et le fonctionnement, y ayant joué dans sa jeunesse, jamais il n'aurait pensé avoir l'occasion d'y rejouer un jour. Il leva alors la tête en direction du groupe.

"Bonsoir... Je me nomme Geralt... S'il vous plait, difficile de ne pas discerner dans le regard de certains la crainte que j'inspire, je vais mettre cela sur le dos de la réputation qui me précède. Le visage d'aucun d'entre vous ne m'ai familier, cela veut donc dire que vous n'avez rien à vous reprocher en toute logique... Et croyez moi... Le gibier que je chasse ne perds pas son temps à jouer aux cartes dans une taverne."

Re: Bienvenue à la taverne 2.0

Posté : 18 déc. 2017, 22:34
par Martin
Tout en chantant, Martin observa le jeu de pas et la gestuelle de la courtisane, n'en perdant pas une miette, mais dû à moult reprises se reprendre pour ne pas briser le rythme en se plongeant dans une contemplation qui, de temporaire, se rendrait infinie, tant le son et la lumière rendaient celle ci magnifique. Ce n'était pas une déesse, mais elle était sans doute ce qui pouvait s'y rapprocher le plus en ce bas monde.
Finissant de chanter, Martin s'assit, jambes pendantes sur le devant de la scène, fatigué d'avoir trop longtemps sollicité sa voix. Alors qu'il essuyait d'un revers de bras la sueur qui commençait à perler sur son front, il remarquât la courtisane qui s'approchait de lui, affichant un sourire mutin puis retira un foulard qui couvrait le haut de son corps, en révélant beaucoup, sans pour autant trop l'exposer. Suivi un clin d’œil de la demoiselle qui allât ensuite alpaguer le nouveau venu. Il connaissait en tout cas son prochain pari. Il allait devoir mettre sa chemise en jeu s'il ne voulait pas se montrer grossier. Se levant péniblement, tout en remerciant le maître chanteur Jaskier pour son temps accordé, Martin se dirigea d'un pas légèrement fatigué vers le comptoir pour commander quelques gâteries lui permettant de se requinquer, tout en écoutant discrètement ce qui se disait.

Avalant lentement les œufs bouillis que l'aubergiste lui donna, accompagnés d'un verre de lait, Martin se dirigea peu après vers leur tablée où un nouveau visiteur venait de prendre place. Voulant sans doute briser la glace, le nouveau venu, d'aspect spartiate, essayât de rassurer la tablée par quelques plaisanteries du crû.

“Je ne sais pas quel effet il fait aux autres, mais il réussit plus à me braquer qu'autre chose avec sa remarque sur son “gibier”. Si c'est un mercenaire, alors il en a vu plus que nécessaire, surtout au vu de son attirail. Mais je crois que l'un de ses pistolets était un modèle que l'on confiait aux inquisiteurs... Il y avait le même à l'armurerie d'Hargendorff, confisqué à un inquisiteur un poil trop zélé. Un nœud coulant a suffit à laisser ses protestations lettre morte. En tout cas.... Je devrais me méfier de lui.”
Hésitant longuement à mettre le dossier de sa chaise en face de lui, afin de se protéger sommairement d'un éventuel coup de face, et pour se lever plus rapidement, Martin décida finalement d'adopter un position nonchalante, un bras tenant son jeu, sur la table, un autre pendant le long de sa chaise, juste au dessus d'une bouteille de cidre contenant un léger fond. Juste au cas où.

Faisant mine d'observer son jeu, Martin regardait en réalité au-delà, analysant le nouveau venu en détail. Cicatrices, barbe, épaules... Il en conclut que le bestiau n'était pas du tout à son niveau et qu'il lui faudrait au moins l'aide de deux, voir trois personnes pour le bloquer si cela se révélait être nécessaire. Espérons que cela n'arrivera pas.

Je met en jeu ma chemise annonça-t-il à la tablée et regardant la “fille aux pieds mouillés”, tout sourire. Allait elle suivre ? Sans doute. Ou pas. Il verrait bien. En tout cas il était vraiment très peu probable qu'il gagne une seconde foi, mais pourquoi pas. Il avait l'intention, même s'il avait de mauvaises bases, de jouer quand même pour l'amusement, bien qu'il reste sur ses gardes.