Une dague dans la nuit [Erehyus]

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

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La vue du corps du petit halfling aiguisa les sens du binôme, méfiant et prêt à en découdre si le moindre danger se présentait. En effet, l'assassin pouvait toujours être ici dans la boutique, ou non loin. La noble Elfe donna donc ces instructions à son compagnon, allez prévenir la garde était sans aucun doute la chose la plus logique à faire, car si on les trouvait ici tous les deux avec un cadavre... Quelqu'un aurait pu croire qu'ils étaient les responsable de la mort de Lucius.
Le chevalier Bretonnien s'exécuta donc non sans énoncer une mise en garde à sa camarade :

Image"Fait attention à toi..."
Puis il disparu à travers la rue, pour tenter de trouver le poste de garde le plus proche.
Pendant ce temps, la noble elfe, telle une sentinelle, se mit à surveiller l'entrée de la boutique, prêt à intervenir en cas d'évènement suspect ou de venue impromptu. Mais tout était calme dehors et de si bon matin, il n'y avait que très peu de passage, elle pouvait donc profiter de ce moment pour s'intéresser d'un peu plus prêt à la scène de crime.

Test intelligence (9) = 4 (réussie)
Dans un premier lieu, la jeune femme tenta de déterminer si Lucius était bel et bien mort, et en effet le pauvre bougre ne respirait plus du tout. Son corps étant tombé de face sur le sol, dos à la porte, cela signifiait sans aucun doute que son agresseur l'avait prit par surprise, poignard en main, arme qu'il utilisa pour porter le coup fatal. Le sang était encore frais, la mort datait de quelques heures tout au plus...
Quand au bazar qui avait été provoqué dans la boutique, cela avait dû être fait après la mort du pauvre marchand. Détail qui avait son importance, la porte d'entrée ne comptait aucune trace d'effraction, donc cela voulait dire que c'était Lucius qui avait laissé entrer son meurtrier. Dès lors la simple piste du cambriolage hasardeux qui tournait mal était a exclure. La victime connaissait son meurtrier et le meurtre était la raison de cette rencontre.

Tous ces éléments donnaient déjà quelques indices qui pourrait sûrement servir à la garde de Nuln quand elle prendrait en compte l'affaire. Mais y avait il d'autre indice à découvrir ?

Mais Erehyus ne pouvait continuer sa réflexion car soudain, dans le fond de la boutique, un bruit étrange... En effet, parmi tout le bazar qui avait été mit dans la boutique, un armoire se tenait encore debout, et c'était sans conteste de là que provenait le bruit, comme si quelqu'un bougeait à l'intérieur.

C'est alors que sans crier garde, les portes du meuble s'ouvrirent violement, laissant apparaître une personne qui s'écroula au sol, tout en se débattant dans tous les sens.


"Arg !!!! Une araignée !!!! Au secours !!!!! Au..."

Il se stoppa net quand levant les yeux, il vit Erehyus, car en effet, la personne qui venait d'apparaître et qui était un enfant, connaissait très bien la noble elfique, il s'était en effet présenté à elle comme un guide une journée auparavant, quand l'elfe était arrivé avec Gil à Nuln, une rencontre qui n'avait été en réalité qu'une fumisterie et qui avait amené le chevalier Bretonnien à se retrouver détroussé par une bande d'enfant.

Le gamin gardant toujours les yeux rivé sur la jeune femme, ne bougea pas, mais loucha sur la sortie de la boutique qui se trouvait derrière elle, prêt à s'enfuir, mais sachant pertinemment que cette fois ci, le petit escroc qu'il était, était dans de sale drap.
Pour Erehyus, le tout était maintenant de savoir ce que cet enfant faisait ici dans cette boutique, caché dans un armoire avec le corps de Lucius gisant dans son propre sang au milieu de la pièce.
Avait il été témoin de la mort du marchand ?! Ou était il lié de prêt ou de loin au meurtre ?!

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

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Comme je lui avait demandé, Gil fila prévenir la Garde, tandis que je regardais le corps de Lucius. Celui ci était bel et bien refroidit. Je me redressais donc, détaillant le désordre ambiant. Peu adapté pour une boutique. Et je commençais à voir qu'en réalité, ce capharnaüm avait mis en place pour cacher le fait que le petit homme avait été la cible d'un assassinat.
Je me redressais, prête à sortir lorsqu'un bruit attira mon attention, vers le fond de la boutique. Plus précisément une armoire encore debout. Car c'était de ce meuble que provenait le bruit. Je posais silencieusement ma hallebarde et dégainais mon épée, prête à cueillir le moindre agresseur.
Je m'avançais lentement et quelle ne fut pas ma surprise de voir bondir une petite tête brune que je connaissais bien pour l'avoir vu me filer entre les mains la veille, lors de mon arrivée en ville. Il venait de sortir de l'armoire en prenant peur d'une araignée. Quelle était son implication dans la présente situation? Je l'ignorait et n'avait guère le temps de réfléchir. Je plaçais donc la lame de mon épée bien dans sa ligne de vue, prête à frapper au moindre faux mouvement du garnement.


-Je serais toi, je n'envisagerais même pas de fuir. De un, toi et ton amie nous avez volé, et maintenant que je te vois bien, je pourrais donner une description TRES précise à la garde qui arrive. Et de deux, tu es impliqué dans une histoire de meurtre. Je pense que la garde sera plus qu'heureuse de t'entendre sur cette histoire et sur le fait que tu étais dans l'armoire d'un mort.
Si tu te tiens à carreau, tu pourras peut être éviter les pires punitions.
Déclarais-je en m'avançant encore plus vers lui pour le presser contre un mur et lui barrer toute retraite. Nous allons donc attendre ensemble la Garde et leur donner une explication. Et si tu agis intelligemment, je pourrais peut être te permettre de vivre d'autre chose que de rapine et de crime. Par contre, si tu agis bêtement, je pense que tu passeras tes dernières années à devoir regarder par dessus ton épaule pour être certains que je ne sois pas là pour te punir de ton impudence.
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

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Le garçon était tétanisé, le fait que Erehyus lève sa lame contre lui devait y être pour quelque chose, et son regard trahissait sa terrible envie de quitter au plus vite les lieux et de déguerpir le plus loin possible, mais l'elfe en face de lui en avait décidé autrement, s'approchant toujours plus au point que le jeune voleur se retrouva dos au mur.
La jeune elfe lui expliqua donc sa situation : Impossible de fuir, tandis que d'une minute à l'autre, la garde de la ville serait sur place, dans le but de constater la mort du marchand Halfling et de pouvoir peut être en plus obtenir les circonstances du drame car tout portait à croire que le petit garçon était un témoin capital de cette affaire.


"N... Non pas la garde ! Vous... Vous ne comprenez pas, ils ne doivent pas me trouver ici !"

Une peur sans nom se lisait sur son visage. Certes l'idée pour un voleur de se faire rattraper par la justice n'avait rien d'envieux mais tout de même... Il était à cette instant bien trop craintif. Le garçon savait quelque chose, la noble elfe pouvait aisément le deviner mais quoi... Avait il vu le meurtre de son ami Lucius ? Peut être. Mais dans ce cas là, il suffirait pour lui de se porter comme témoin de l'affaire et de recevoir une punition adéquate quand au vol qu'il avait commis à l'encontre de Gil avec les autres enfants des rues. Il était un enfant, pauvre et sûrement sans famille, que pourrait on lui faire de si terrible capable de le faire trembler à ce point ?
Il se jeta les deux genoux au sol, implorant la jeune elfe.


"Pitié belle seigneur... Pitié laissez moi partir. Pas la garde... Surtout pas la garde ! Vous ne comprenez pas, je... Ils..."

Il avait du mal à articuler, cherchant sûrement ces mots et essayant de faire le tri dans toutes les idées qui traversaient son esprit.

"J'étais là... Et... Monsieur Pomdesac... Il voulait que je me cache car... ce gars... un de la bande à Rezy. Et là... C'est pas possible."

Il porta son regard médusé sur le corps du Halfling qui gisait sans vie sur le sol, et alors il porta sa main à sa bouche pour refréné un haut le coeur.

"Je vous dirai tout... Tout ! Mais si la garde me trouve... Je suis mort vous comprenez !!!! Rezy a des yeux partout ! Ce gars est dangereux ! Vous devez me croire !"

L'enfant se jeta alors au pied de la jeune femme, s’agrippant à elle tout en chouinant. Mensonge ou strict vérité, Erehyus allait devoir trancher... En effet, on pouvait déjà entendre le retour de Gil avec la garde de Nuln, ils allaient arriver d'une minute à l'autre.
La noble elfe allait elle livrer l'enfant aux représentants de la loi ? Ou bien allait elle tenter de la cacher au sein de la boutique de Lucius au risque que celui ci se face repérer quand la garde inspecterai les lieux ? Ou bien encore... Il existait dans la boutique une fenêtre à l'arrière donnant sur une petite ruelle, un bon moyen pour faire sortir l'enfant en brisant le verre, au risque que celui ci décide de filer à l'anglaise bien entendu ...

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

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Dire que l'enfant était terrorisé eusse été un euphémisme. Il avait, visiblement, bien assisté à la scène et l'idée de croiser la Garde, mêlée à la présence de la lame de l'elfe juste sous son nez provoquait chez lui la subite envie de se trouver TRES loin d'ici. Ce que je comprenais parfaitement. Mais j'étais partagé.. Dans un sens, j'avais envie de le corriger pour ce qu'il nous avait fait, à Gil et à moi. D'un autre, j'avais envie de courir à la poursuite de Rezy. Mais au final, je devais pouvoir donner quelque chose à la Garde. Je poussais un soupir en le voyant se jeter à mes pieds, prit de panique comme il l'était. Soit c'était un excellent comédiens, soit il avait sérieusement prit panique en comprenant que son avenir pouvait reposer entre mes mains.
Je n'avais aucune confiance en lui et au fait qu'il revienne si je le laissais filer pour échapper à la garde. J'allais donc devoir espérer très fort pour que Gil comprenne que j'allais préparer quelque chose avec cet enfant.
Je l'attrapais donc par le col et le redressais face à moi.


-Ecoutes moi bien, petit. Je vais t'accorder une chance. Si tu me trahis, sois sûr que Rezy et la Garde seront le cadet de tes soucis. Les elfes peuvent avoir l'esprit très imaginatif lorsqu'il s'agit de punir quelqu'un.
Je vais te faire passer pour l'écuyer de mon ami. Et tu seras revenu entre son départ et son retour. Il te passera un savon, certainement. Mais je ne doute pas qu'il comprendra. Si tu essaye de t'enfuir, je lance immédiatement la garde à ta poursuite. Si tu fais ce que je te dis, tu t'en sortiras, au mieux avec l'enguelade du bretonnien et le devoir de le rembourser la moindre pièce qui lui a été volé, en plus de nous montrer ou se cache Rezy ,qu'on lui fasse payer chèrement ces trop nombreuses erreurs.
Si tu parviens à faire tout cela, je considérerais que tu t'es acquitté de ta dette et je pourrais te proposer une vie autrement plus agréable que celle que tu pourras vivre dans les faubourg. A toi de choisir, mais choisis vite. Car il me semble que la garde approche. En attendant, je garde la main sur toi et tu reste dans mon ombre, jusqu'à ce que je dise à mon ami que son écuyer est revenu.


Mes yeux indiquer qu'il n'avait effectivement pas d'autre alternative si il voulait pouvoir s'en sortir. J'étais prête à mentir à la garde, il n'avait pas intérêt à me jouer un tour pendable. De ma main de garde, je rangeais ma lame et vérifiais qu'il ne me manquait pas ma bourse ou quelques objets que ce soit, car je ne lui faisait pas encore confiance. De mon autre main, je le reposais et gardais ma poigne fermement fermée et verrouillée sur son épaule, pour l'empêcher de s'éloigner de moi.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 31 oct. 2017, 19:15, modifié 1 fois.
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Aux exigences de la belle elfe, le petit garçon ne fit qu'acquiescer en boucle, sûrement à cet instant, aurait il été capable d'accepter tout et n'importe quoi, du moment qu'il pouvait se tirer du mauvais pas dans lequel il s'était retrouvé fourré.
Le garçon se calma donc, restant auprès de Erehyus, le regard fixé vers le sol, en silence et aussi sage qu'une image. Le stratagème de la noble elfe était astucieux, berner les gardes concernant la présence d'un enfant ici était une chose possible, mais le point sensible était la réaction qu'aurait Gil en apercevant celui qui l'avait, à l'aide de ces amis, dépouillés de sa bourse.

Ce fut à cet instant que la garde arriva, une équipe de trois au total, qui entrant dans la boutique, constata avec stupeur le corps sans vie du halfling, puis les regards se tournèrent vers l'elfe et l'enfant, mais pas un mot ne fut prononcé par le trio de Nuln, simplement un échange de regard. L'un des soldat commença à inspecter le corps, tandis qu'un autre se faufila à travers la boutique, observant ici et là, comme espérant trouvé ne serais ce qu'un indice.
Le chevalier Bretonnien entra lui en dernier, et ce qui devait arriver, arriva, son regard bleu azur se posa dans un premier temps sur sa partenaire, puis quand il se posa sur l'enfant, sa première réaction, l'étonnement fut vite remplacé par la colère.

Image"Qu'est ce que tu fais là toi ?! Petit voleur ! Bien joué Erehyus tu l'as retrouvé !"
Le chevalier Bretonnien s'approcha, de tel manière à pouvoir saisir l'enfant qui voyant la carrure du grand guerrier, eut pour réaction de s'accrocher à la jambe de l'elfe, la seule à pouvoir le protéger de la colère de celui qu'il avait volé.
Mais, ce fut l'un des garde qui intervint, s'interposant, à priori désireux d'obtenir des explications.


"Ola ola mon gars on se calme, c'est quoi cette histoire ?! Dis donc vous nous aviez dis que vous et l'elfe aviez trouvé le corps, et pourtant je vois un enfant ici ! C'est qui celui là ?!"

Gil se mura dans le silence, car en effet, il sentit peser sur lui le regard de son amie, lui incitant à se taire. Sans même le vouloir, ni même le savoir, Gil, sous le coup de l'émotion, en avait bien trop dit, et venait de compliquer la tâche à Erehyus, à savoir : Faire croire que cet enfant était avec eux, et qu'il était écuyer de Gil. Désormais, la jeune femme allait devoir bien choisir ces mots, et la jouer fine si elle voulait faire gober son histoire.

Le garde se tourna alors vers elle, et demanda :


"Bon, j'ai déjà eut la version du Bretonnien, voyons celle de l'elfe. Expliquez moi Madame, quels étaient précisément vos liens avec la victime ? Il est bien tôt pour venir dans une boutique de... Babioles non ? Et surtout le petit là, c'est qui ?"

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

Je savais que Gil n'était pas le genre d'homme à accepter facilement les supercheries et plus encore lorsqu'il s'agissait de ses affaires. Mais la situation actuelle était suffisamment complexe pour qu'il comprenne, avec mon regard, qu'il ne fallait pas en rajouter de trop.
Comme on l'avait dit, il avait réussit à ramener la garde. Le fait que se soit un humain qui le fasse semblait les avoir incité à se déplacer. Ce qui été déjà énorme. Car combien de fois avais-je pu voir que la garde n'avait que faire des petites gens et ne se déplaçait que pour les affaires concernant la noblesse. Cela me révoltait le plus souvent. Mais j'en venais progressivement à me dire que c'était le propre de l'espèce humaine.
Heureusement, il existe des gens, comme Gil, qui me prouvent qu'il persiste des gens qui savent donner autant qu'ils reçoivent.
Mais aujourd'hui, cela n'importait que peu.
Le garde, déjà de base, méfiant, se montrait encore plus prudent en voyant le gamin qui ne lui avait pas été énoncé par Gil.
Je pris donc une inspiration et m'avançais vers le garde, une main toujours fermement posée sur l'épaule du garçon.


-Il se trouve que c'est un jeune écuyer que mon ami a recruté hier. Nous lui avions demandé de nous préparer deux trois choses en vu d'une mission que le propriétaire de cette boutique nous avait commandé. Il voulait que nous l'accompagnons pour aller vendre certains objets. Et comme l'enfant n'était à notre auberge ce matin lorsque nous sommes parti, nous avons crains qu'il n'ai prit la tangente avec les quelques sous que nous lui avions laissé pour qu'il puisse s'équiper. Mais il est venu me retrouver entre temps pour me dire qu'il ne trouvait de matériel correcte. Il est arrivé juste après que le Seigneur Gil ne parte vous chercher, après que nous ayons trouvé le corps du semi homme qui nous avait employer hier.
Le Sir Lucius Pomdesac nous avait demandé de l'aider alors que nous nous trouvions dans l'auberge de James, après que nous l'ayons aidé à régler quelques déboires avec un groupe de malandrins. Le tout, en restant ... Je crois que vous dites "correcte", je me trompe? Nous avons réglé sa dette et il nous a donné rendez vous ce matin pour partir à l'aube sur les routes.
Donc nous voici et nous trouvons son corps et sa boutique dans cet état. J'espère que vous puissiez comprendre que, tout elfe que je sois, j'ai préféré laisser mon ami vous prévenir tandis que je m'assurais que personne ne touche à la scène tant que vous ne seriez pas arrivé.


Je tachais de garder mon calme tout du long afin de paraître la plus crédible possible. J'évitais de m'étendre sur l'enfant tandis que j'évoquais les circonstances liés à Lucius. Circonstances parfaitement vérifiables puisqu'elles s'été déroulées en présence de publique.
Je tâchais d'éviter de dire tout haut que je suspectais le dénommé Rezy. Pour le coup, j'avais bien envie de lui faire payer personnellement ce qu'il venait de me faire perdre
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 04 nov. 2017, 18:53, modifié 1 fois.
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Test intelligence du garde (13) = échec
Le garde écouta avec attention l'argumentaire de la noble elfe, tandis que ces camarades eux continuaient à inspecter les lieux sans un mot. L'histoire qu'il écouta, pourtant en grande partie inventé, sembla le convaincre. Poussant un grognement de mécontentement, il dit :

"Mouais... Je vais vous croire, toute façon j'ai pas le temps de vérifier votre histoire, un cadavre sur le dos, ça signifie une corvée de paperasse en tout genre. Merci d'être venu nous chercher en tout cas, je prendrai en compte votre témoignage, et si jamais vous restez en ville, et qu'on apprends du nouveau sur l'enquête, je vous tiendrai au courant."

D'un hochement de tête, il salua l'elfe, le chevalier et son sois disant écuyer, et les laissa disposer. De retour dans la rue, le trinôme put s'éloigner quelque peu de la boutique, de manière à pouvoir parler tranquillement. Gil n'avait plus sortie un mot depuis que le garde l'avait interpeller quand il avait vu le gamin qui l'avait détroussé. Voulant obtenir des réponses de sa camarade, l'un des protagoniste le devança.

"Pfiou... J'ai eu chaud dis donc ! Merci à vous belle dame !"

Etrangement, le gamin venait de retrouver la confiance et l'audace dont il avait fait preuve lors de sa première rencontre avec le binôme de guerrier, sûrement le fait d'avoir échappé à la garde et d'avoir quitté la boutique, avait suffit à lui faire reprendre des couleurs, lui qui avait eut le teint si pâle jusque là.
Mais l'enfant n'était pas un idiot, se sachant tiré d'affaire concernant la garde, il savait pour, autant qu'il avait une dette envers Erehyus, et que l'elfe ne comptait en aucun cas le laisser filer tant qu'il n'aurait pas payé le prix de l'aide qu'elle lui avait apporté.
Le gamin des rues n'avait absolument rien de valeur, omis des informations...


"Ecoutez nobles seigneurs... Je sais que moi et mes camarades nous vous avons... Dépouillé..." Il recula d'un pas quand il vit le regard noir que Gil lui lança à l'énonciation de ces mots" Le vol est notre seul façon de survivre, cela n'avait rien de personnel, je ne peux vous rendre votre argent, mais je peux vous dire qui a... Tué... Monsieur Lucius."

Il s'étira, puis bailla un coup sûrement un symptome de la terrible nuit qu'il avait passé, puis enchaina :

"Monsieur Lucius était un chouette monsieur vous savez, bizarre mais... il adorait donner des objets loufoques aux enfants des rues, c'est pour cela que j'étais dans sa boutique hier mais... L'un des gars de Monsieur Rezy est venu lui aussi, je connais pas son nom mais, je sais qu'on le surnomme le "collecteur", c'est le chien de Monsieur Rezy qui est chargé de récupérer l'argent des différents commerces que lui et la bande "protège", en réalité ils font que les terrifier pour qu'ils payent..."

Le jeune enfant s'arrêta de parler quand deux passants traversèrent la rue, discutant de tout et de rien, une fois éloigné, il reprit dans le calme.

"Monsieur Lucius... il m'a dit de me cacher vous voyez... Il semblait terrifié, l'arrivée du collecteur chez lui semblait le surprendre, et puis... Enfin vous vous doutez de la suite."

Le garçon semblait vouloir chasser au plus vite l'assassinat dont il avait été le témoin, chose normal pour son âge.

"Je... Vous devriez oublier cette histoire mes seigneurs, monsieur Rezy et ces gars sont des types dangereux, faut les éviter à tout prix mais... Je peux vous conduire au collecteur si vous voulez, en général, après sa collecte de nuit, lui et ces gars prennent le temps de boire un verre dans une auberge peu fréquentable des quartiers pauvres, ils doivent encore y être je pense. A vous de voir..."

Cette proposition semblait dangereuse mais pour remonter à Rezy, cela était la seule piste que possédait Erehyus et Gil. Le désir de vengeance surpasserait il la raison ?

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

Comment ça j'étais à deux doigts de suer à grosses gouttes? Pas du tout. je venais juste de mentir à un garde ne ce qui concerne le gamin. Le reste était la réalité. Je lâchais donc un soupir en sortant de la boutique, tandis que l'on s'éloignait de la scène du crime.
Puis le gamin commença à nous raconter ce qu'il avait vu et ce qu'il savait. Et cela ne promettait rien de bien propre. J'adressais un regard muet à mon compagnon de voyage.


-Désolé pour cette mauvaise surprise, Gil. J'aurais voulu te prévenir, mais j'ai dû faire avec les moyens du bord. Et je compte bien que l'on rentre dans nos frais, d'une manière ou d'une autre. Et là, je pense que l'on ne va pas tarder à pouvoir évacuer toute cette rage que je ressens depuis que je suis arrivé dans cette ville. Mais avant ça... Je me tournais vers le gamin et plantais mon regard furieux dans le siens. Comme tu peux le voir, mon ami et moi ne sommes pas franchement satisfait de l'accueil que nous avons reçu dans ce trou perdu de [terme elfique imprononçable mais visiblement insultant]. Alors ce coup ci, tu vas devoir te rattraper. Et tes petits copains aussi. Tu vas nous conduire jusqu'à eux et si vous faites ce que l'on vous demande, à savoir localiser ce Collecteur ainsi que Rezy et tout ses hommes, je considérerais que vous aurez gagné l'argent que vous avez pour le moment dérobé à mon ami.
Par contre, si vous essayez de vous défiler, je pense qu'il ne restera pas assez de pierre dans cette cité pour vous cacher de notre colère, à mon ami et moi. Je pense que le compromit et plutôt honnête, donc j'attend de vous de l'excellent travail. on commence par trouver le Collecteur. On l'isole. On se débarrasse des hommes qui peuvent essayer de le protéger. Et ensuite, on passe à Rezy et on fait la même chose. Je suis prête à y passer plusieurs jours, voir semaines. Vu l'espérance de vie de mon peuple, j'ai tout mon temps. Et la patience est un plat qui se mange froid, comme disait le vieux sage.
Qu'en penses-tu mon ami?


Oui, je vous le confirme. En cet instant, la colère que j'avais réprouvé jusque là, était entrain de rugir en moi et de réclamer sa libération. Je n'étais pas une adepte des massacres gratuits. Mais là, si mes opposants tentaient quoi que se soit, je les démembrerais un par un jusqu'à obtenir réparation. J'en appellerais à Khaine pour qu'il punisse ses hérétiques d'humains si il le fallait, même si je ne suis pas une grande adepte de son culte.
Mais pour le moment, j'adressais surtout une prière à Anath Raema, la Déesse de la Chasse Sauvage, pour m'aider à trouver et traquer ceux qui encouraient mon courroux. Et je concluais rapidement par un:


-Je vous offre le produit de ma Chasse, Anath Raema et Ereth Khial, afin que vous puissiez châtier ceux qui s'en sont prit aux enfants d'Isha et de leurs intérêts.

Une véritable déclaration de guerre à l'encontre de mes proies.
Mais je doute que de Gil ou du gamin, d'aucun ne sache à qui je m'adressais. Car, pour Gil, je n'avais pas pour habitude d'invoquer les Dieux lorsque je partais au combat. Et le gamin ne devait en savoir beaucoup sur la culture elfe.


-Mettons nous en route. je ne souhaite pas perdre mon temps plus que de nécessaire. Et auourd'hui, ma patience va être limitée. TRES LIMITEE

Ma voix, d'habitude si douce est cristalline à l'oreille des autres venait de subir un changement radical. Car maintenant, c'était le grognement d'un fauve prêt à bondir sur sa proie.
Et il ne serait pas bon d'être la proie lorsque j'arriverais devant lui. Loin de là. Mais ça, ils risqueront de le découvrir bien trop tard.
Je pris donc ma hallebarde, mon paquetage et mon cheval et l'on se mit en route à travers la ville encore endormie.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 13 nov. 2017, 18:01, modifié 2 fois.
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Les explications données par la noble elfe, suffirent amplement au chevalier Bretonnien. Il devait le reconnaître, son amie avait été plus que rusé, mais aussi et surtout bien audacieuse... Si les gardes avaient pu détecter son mensonge, le binôme aurait beaucoup d'ennui et auraient pu croupir dans une sombre cellule de Nuln. Concernant l'enfant, bien que l'idée de ne pas pouvoir le corriger dès maintenant le rendait intérieurement furieux, il comprenait qu'il était une source d'information plus que bienvenue. En temps que chevalier, et respectant un code moral et d'honneur, la mort du halfling le révulsait, même si il était beaucoup moins démonstratif que son amie elfe.
Le plan de Erehyus était donc le suivant : Trouver le collecteur, et le faire parler, de tel manière à retrouver la trace de Rezy. Car le vil brigand n'avait aucunement respecté sa parole, après le paiement fourni par l'elfe, Lucius aurait dû pouvoir jouir d'un peu de tranquillité, mais il n'avait au final récolté qu'une mort atroce...
Gil acquiesça donc au plan de la belle elfe :


Image"Tu sais bien que je te suivrai partout Erehyus."
Il afficha un sourire à sa camarade, ce sourire rassurant et réconfortant dont lui seul avait le secret. L'humain était devenu un allié fidèle, un véritable ami et camarade digne de confiance. Il était prêt à accomplir tout ce qu'il pourrait, pour pouvoir aider Erehyus.
L'enfant de son coté, affichait une mine qui traduisait son inquiétude, car il était celui qui allait livrer le collecteur à ces futurs bourreaux... Cela était terriblement dangereux, et encore plus si jamais Monsieur Rezy venait à apprendre que les enfants des rues avaient vendu l'un de ces hommes. Un frisson le parcouru en imaginant la terrible vengeance du malfrat. Mais d'un autre coté, avait il encore le choix de faire chemin arrière ? Pas vraiment.


"Suivez moi..."

Puis il guida le binôme à travers les quartiers pauvres de la ville. Ils marchèrent de longues minutes, jusqu'à arriver dans une partie de la ville terriblement malsaine, en effet ici, en plus de la pauvreté et la saleté, on croisait des personnages bien inquiétants, malfrats et autres truands se baladaient dans les rues, observant avec ambition mais en même temps une grande crainte, l'elfe et le chevalier, dont l'attitude traduisait ceci : "Si vous voulez nous chercher, vous allez nous trouvez !".
Ce fut donc dans cette atmosphère sinistre que l'enfant les mena devant un bâtiment à l'écart de la rue principal, se trouvant dans une ruelle isolé et sombre, véritable coupe gorge en sommes. Le petit garçon s'arrêta devant une porte, puis fit signe à Gil et Erehyus de ne pas faire de bruit. Dans le bâtiment, où pourtant siégeait un écriteau "fermé" sur la porte d'entrée, s'échappait des cris et des rires. Le petit garçon désigna donc l'une des fenêtre de l'édifice, en demandant au binôme d'observer attentivement.
A l'intérieur, on pouvait observer une salle commune, où se trouvait quelques tables et chaises, avec à l'intérieur, quatre hommes, festoyant en compagnie de quelques femmes de joie... Gil comprit tout de suite : Cet endroit était un bordel, où les hommes venaient s'enivrer et profiter de quelques moments de plaisir avec la gente féminine. Luxure et mauvais goût était les maîtres mots ici
Leur guide leur désigna du doigt un homme en particulier : Grand et barbu, avec une balafre sur la joue gauche, il était en compagnie d'une jeune femme blonde, assise sur ces genoux et gloussant au parole du bandit : Le collecteur.


"Voici votre homme... Mais, vous ne devriez pas faire ça... Monsieur Rezy..."

Il préféra se taire, sachant pertinemment, que l'elfe était bien trop déterminé pour prendre en considération les mises en garde d'un gamin des rues.
Désormais, Erehyus avait l'initiative, mais quel allait être sa façon de procéder ?

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Erehyus
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

Gil avait suivit ce que j'avais en tête pour le gosse, même si je me doutais qu'il lui brûlait de lui passer la correction du siècle. Et je lui en été reconnaissant. Car pour le moment, ce gamin était le cadet de mes soucis. Le chevalier bretonnien me déclara qu'il était prêt à me suivre ou que j'aille et cela me fit sourire, malgré la colère qui sourdait en moi. Je n'en étais pas fière, mais pour le moment j'exigeais la tête de Rezy, du Collecteur et de leurs hommes.
Et pour cela, je comptais sur ce gamin qui, pour se racheter, avait accepter de nous conduire à nos proies. Et notamment à la première, celui qui était le responsable directe du décès de Lucius.
Comme j'avais pus déjà le remarquer, les rues par lesquels ils nous fit passer n'avaient rien de franchement envoûtant. La crasse et les déchets s'entassaient à mesure que le temps passaient et que les gens vidaient les ordures là ou ils le pouvaient.
La maladie côtoyait la misère et la vermine. Alors que les gens nous jette un regard envieux et méprisant en même temps n'avait rien de franchement surprenant. Ici, nous faisions tâche avec nos armures et nos armes, tandis que nous avions confié nos montures à un jeune palefrenier, moyennant quelques piécettes. Après tout, nous risquions nos vies, pas la peine de risquer également nos montures. Cela aurait été une insulte à la Famille de Gil qui nous les avaient prêté.
Nous arborions clairement notre statut, mais également la promesse non veine de sérieux ennuis à qui viendrait nous chercher des noises pour quelques raisons que se soit.

L'on ne tarda guère à parvenir devant une mansarde miteuse. Presque aussi miteuse que la boue qui pavait la rue devant l'enseigne qui ne tenait que par les morceaux de rouilles encore présent. Le gamin nous fit signe de nous approcher d'une fenêtre et de rester silencieux, tandis que nous regardions à l'intérieur. Là, je pu la témoin de la débauche de ces hommes.
Quatre hommes se laissant aller à la débauche après leur crime achevé. Cela avait le don de me révulser au plus haut point, tandis que le gamin nous montrait l'un d'entre eux, une balafre sur le visage et riant à une remarque de l'un de ses confrères.
J'adressais un regard à Gil, tandis que notre "guide" m'invitait à ne pas faire cela. A ne pas lever la main sur les hommes de Rezy. Mais effectivement, je n'étais pas femme à me laisser faire de la sorte. Une fois que ma décision était prise, il devenait extrêmement difficile de me faire changer d'avis.

Nous avions deux possibilités, mon ami et moi. Soit entre dans l'établissement de luxure, au risque de se retrouver avec les servantes prises entre deux feux. La deuxième possibilité était d'attendre qu'ils sortent pour les attraper et les neutraliser. La première offrait l'effet de surprise et nous permettait d'agir immédiatement, mais la deuxième nous permettait d'agir avec toute la latitude désiré, notamment avec ma hallebarde. Mais comme je le devinais, la première présenter le risque que les servantes soit prises entre deux feux, tandis que la deuxième laissait le temps à des renfort du collecteur d'arriver.
Je pris une inspiration et me tournais vers le chevalier bretonnien.


-Je te laisse passer par derrière, pour leur bloquer toute retraite. Je ne souhaite pas leur laisser cette opportunité. Et je souhaite régler l'affaire de Rezy au plus vite. Pas attendre les bons vouloir de la garde. Si ils l'avaient voulu, ils se seraient débarrassé de lui depuis longtemps. Ce qui n'est pas le cas. Je te laisse deux minutes pour te mettre en place. J'entre et tu entre dans le même temps.
Je me tournais ensuite vers le gamin.
Quand à toi, tu te caches non loin. je n'ai pas envie que les hommes de Rezy te reconnaissent et aillent rapporter ton implication.

J'attrapais ma hallebarde et me redressais, me préparant à entrer dans l'établissement. Je pris une profonde inspiration, attendant calmement le temps annoncé à mon frère d'arme. Puis lorsque le délais fut écoulé, je poussais violemment la porte, entrant dans l'établissement, mon arme toujours en main, en me précipitant sur le premier des hommes du collecteur pour lui asséner un coup de mon arme et le neutraliser avant qu'ils n'aient le temps de réagir.
Je voulais cet affrontement rapide et concis. Moins il durerait, plus vite je pourrais en finir avec cette affaire.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 07 déc. 2017, 17:47, modifié 1 fois.
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Erehyus, Noble
Profil: For 8 | End 7 | Hab 11 | Cha 10 | Int 10 | Ini 11 | Att 11 | Par 9 | Tir 9 | NA 1 | PV 45/55
Lien Fiche personnage: Erehyus

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