Une dague dans la nuit [Erehyus]

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Je n'ai rien trouvé sur la bannière des Heaumes d'argents, donc je te laisse le soin de la décrire telle que tu la vois toi de ton point de vue.
Les explications de l'elfe à l'encontre de Gil l'avait il convaincu ? Il était impossible de le dire, ne répondant à ces propos que par un long silence. Mais le chevalier Bretonnien prit tout de même la peine de répondre à camarade en lui renvoyant un sourire.
Le chevalier Bretonnien avait une total confiance dans son ami, mais sa condition elfique, sa propre culture, la rendait assez ignare des codes et coutumes du monde des hommes, certes elle avait vécu avec lui en Bretonnie, mais là encore, il y avait bien des différences entre le fière royaume des chevaliers et celui du sombre Empire...
La jeune femme ne montrait aucune crainte envers le dénommé Monsieur Rezy, prête à lui régler son compte à tout moment, là où Gil était un personnage réfléchit, la jeune femme elle semblait plus impulsive que lui... Une qualité certes mais dans certaines conditions seulement...
Dans tous les cas, comme elle l'avait précisé, ce remboursement de la dette de Lucius, avant d'être un geste de gentillesse, était avant tout un moyen de servir les propres intérêts du binôme, en récupérant plus d'argent que débourseé dans un futur proche. L'idée était assez logique, mais à la vue des ennuis de leur nouvel employeur, Gil restait assez pessimiste sur toute cette histoire.

Dans tous les cas, le binôme quitta l'auberge, une fois que Erehyus eut donné la somme d'argent qu'elle avait décidé de confier à l'aubergiste pour qu'elle soit donné au chef de gang croisé un peu plus tôt. Confier une telle somme à un aubergiste était risqué, les hommes ayant la mauvaise manie de se laisser tenter par le larcin... Mais en même temps, voler cet argent revenait désormais à voler Monsieur Rezy... Et le tavernier ne prendrait jamais le risque de se faire un tel ennemi pour le bien de son entreprise.

Le binôme sortit donc de l'auberge, laissant leur monture en place car ayant réservé une nuit dans le miteux établissement. Suivant les indications données par Lucius, il se dirigèrent donc vers la partie est de la ville, se faufilant à travers une foule toujours aussi dense à l'intérieur des quartiers pauvres, où l'afflux de monde continuait à grandir tant le nombre d'entrée était supérieur à celui des sorties au niveau de l'une des portes principales de la ville, celle là même par laquelle Erehyus et Gil étaient entrés dans Nuln.
Puis, la ville changea du tout au tout quand il arrivèrent à destination, ni pauvreté, une foule moins dense et plus ordonné dans ces déplacements, pas de boue au sol où cadavres de poivrots cherchant à décuver sa cuite de la soirée. Non dans ce nouveau quartier portant le nom de L'Altestadt, les rues étaient entretenu et finement ouvragées, de magnifiques boutiques, de gourmets restaurants, symbole de richesse et de goût de la culture des hommes de Nuln. Les rues étaient bordées de différentes statues en tout genre, représentant différents héros ou personnalités de la ville. Le contraste entre le quartier riche et le quartier pauvre était décidément très marqué. Et même au sein de cette opulence, on pouvait remarquer de fortes inégalités, d'un coté se trouvait des maisons immenses et magnifiques appartenant à une noblesse représentant l'élite de la ville, et de l'autre des maisons certes coquettes, mais moins travaillé, sûrement propriété de quelques riches marchands et autres nouveaux bourgeois cherchant à se faire un nom dans cette ville.

Bien que cet endroit ne valait en rien la magnificence des cités elfiques, au moins cela correspondait déjà beaucoup mieux au rang de Erehyus qui était issu d'une famille noble, tout comme Gil qui était le fils d'un grand seigneur de Bretonnie. Les deux protagonistes purent donc profiter de ce quartier se baladant tout en ayant l'occasion de profiter des nombreuses boutiques à leur disposition.
Puis ils remontèrent légèrement vers le nord, où s'afficha à leur vue le quartier de l'Aldig où immenses demeures et hôtels particuliers semblaient pousser à chaque coin de rue. Puis arrivant sur la rue principal de cet endroit : l'Emmanuelleplatz, ils purent contempler les grandes portes du palais de la ville, où derrière quelques fortifications siégeait fièrement le somptueux édifice abritant la comtesse électrice, maîtresse légitime de cette cité.

Image"J'avais déjà entendu parler de ce palais... mais je dois avouer que l'édifice est magnifique... Je crois avoir entendu quelques parts que ce bâtiment à été construit sur un ancien avant poste commercial de ton peuple Erehyus... Il y mille ou deux milles ans."
Il semblait que le chevalier était convaincu de ces dires, sûrement avait il apprit cela lors de sa jeunesse, alors jeune seigneur encore sur les bancs de "l'école" recevant une éducation équivalant à son rang.
Quoiqu'il en soit, le palais ne pouvait être contemplé que de loin, la sécurité des lieux étant assez forte, on ne pouvait compter le nombre de garde patrouillant le quartier entier ou en faction devant les portes du palais.
Mais dans cet endroit contrôlé et des plus calme, une forte agitation se fit ressentir au sein de la rue principal. En effet, de nombreux gardes formèrent alors un véritable cordon de sécurité le long de la grande allée menant au palais, écartant marchands et autres habitants des lieux, pour libérer le passage. Même Erehyus et Gil, furent écartés par la milice locale, les empêchant de se mouvoir et se retrouvant alors bloqué par la véritable marée de soldat sécurisant les lieux.
Puis, comme pour expliquer ce soudain mouvement de troupe, un carrosse apparu tiré par deux belles montures blanches, et entouré d'une garde rapprochée, de grands guerriers en armure finement ouvragé et parfaite sur tous les points et coiffés de magnifiques heaumes en Ithilmar. En avant du convoi, l'un des cavaliers tenait en main une bannière : Et celle ci fut immédiatement reconnaissable par Erehyus... Ces couleurs, ce symbole... C'était la bannière du grand ordre des chevaliers elfiques : les Heaumes d'argents...
Que faisaient ces hommes et femmes ici ? Dans l'Empire, à Nuln, et surtout qui était la ou les personnes qu'ils escortaient ainsi...

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Erehyus
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

Je devais reconnaître une chose. Les humains pouvaient construire des bâtiments avec une certaine élégance. Certes ils étaient loin d'égaler les somptueux palais d'Ulthuan, mais l'on pouvait y voir le désir de construire quelque qui tienne dans le temps avec les faibles moyens dont ils disposent.
Avec Gil, nous nous étions rendu dans la partie est de la cité, traversant l'un des ponts robuste enjambant le Reiks, un fleuve dont les eaux semblaient particulièrement troubles. La population, dans cette partie de la ville devint également moins dense, comme ci le fleuve œuvrait comme une porte entre deux mondes, laissant les miséreux d'un côté et les plus aisés de l'autre. Je pouvais voir au loin une immense bâtisse, qui semblait se cacher derrière des fortifications qui semblaient tenir tête au passage du temps.
Gil prit la parole, m'expliquant que ce palais aurait était bâtit sur un ancien comptoir commercial elfique disparût depuis un ou deux millénaire. Ce qui ne manqua aucunement de me faire sourire.


-On peut au moins accorder aux bâtisseurs de ce lieux la sagesse d'avoir choisit un lieu propice à la construction, puisqu'ils sont reprit ce qui se trouvait là avant et l'ont aménagé à leurs besoins. Répondis-je, le taquinant légèrement sur les subtiles différences entre les humains et les elfes.

L'on fut bientôt bousculé par la milice qui semblait vouloir aménager la place pour un événement, car bientôt ils formèrent un solide cordon de sécurité autour de la rue principal, libérant un large passage. Je pus rapidement voir pourquoi ils libéraient un tel chemin, car c'est tout un cortège elfique qui s'avançait là, tout en splendeur et raffinement. J'avais alors vraiment l'impression que nous étions dans un monde à part, plongé dans la laideur de ce qui m'apparaissait désormais comme à peine mieux qu'un brouillon de civilisation. Était-ce de l'arrogance? Je ne saurais le dire. Mais je n'avais pas le temps d'y réfléchir car déjà un "détail" attira mon attention. Le premier elfe, en tête du cortège portait un bannière que je ne connaissais que trop bien. Une bannière que j'espérais un jour, avoir l'opportunité de porter moi même.
Une bannière d'un blanc immaculé, tout juste brodé de fil d'or, formant le symbole d'Asura, le tout bordé par un liserait d'argent. La tenue blanche et bleue azure du porteur ne permettait aucune erreur quand à l'ordre de chevalerie auquel appartenait la délégation.
Mais quel pouvait bien être le dignitaire qui faisait pareil déplacement, même pour voir un Comte Électeur de l'Empire? Du coin de l’œil, je cherchais l'éventuel armoiries qui pouvait se trouvait sur les portes du carrosse, tout en posant un genoux à terre et en m'inclinant en respect pour cette noble délégation, la tête parfaitement à découvert et en étant au premier rang.
Je pris un instant pour adresser une prière à la Déesse Isha et à Eldrazor, qu'ils veillent sur mes frères et les conduisent à la victoire, quelque soit la raison de leur venue en cette citée.
N'étant pas encore de l'Ordre, je m'abstins de faire le moindre remouds pour me faire remarquer, préférant l'ordre de la procession à l'anarchie que provoquerait un mouvement de ma part pour me faire remarquer. Mais en moi, je bouillais de me précipiter vers le cortège pour présenter mes respects à mes Frères d'Armes.


-Une délégation des Heaumes d'Argents. Déclarais-je à l'attention de Gil.

Je savais qu'il les connaissait car nous avions pus travailler avec eux pendant la Tempête, mais je faisais quand même la remarque pour être sûr qu'il sache pourquoi je me prosternais ainsi.
Il savait mon admiration pour mes aînés de cet ordre. J'avais été formée depuis mon enfance pour les rejoindre un jour et aujourd'hui, c'était encore mon souhait le plus cher.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 01 juil. 2017, 15:07, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

La foule toujours maintenue par le cordon de sécurité de soldats humains, tentait du mieux qu'elle pu d'observer dans le silence et l'admiration le fière cortège des Heaumes d'Argent, il fallait dire que le spectacle en plus d'être impressionnant, était tout sauf commun, sûrement serait ce pour les habitants de Nuln, la seul fois qu'il pourrait observer de leur propre yeux, la fine fleur de la chevalerie elfe.
Le carrosse lui, n'avait aucun signe distinctif particulier, omis le fait qu'il était de conception humaine, il n'y avait aucune armoirie à observer, aucun signe ou symbole caractéristique du peuple de Ulthuan...
Mais tandis que Erehyus se faufila dans les premiers rangs de la foule, s'inclinant devant ceux qu'elle considérait comme des frères d'armes, des combattants émérites, ceux qu'elle admirait et voulait rejoindre, l'un des chevaliers, celui à la bannière la remarqua alors, tournant légèrement son regard dans sa direction, sans pour autant freiner la marche de sa monture.

Test intelligence : 8 (9) = Réussite
Ce visage, ce regard... Il n'était aucunement inconnu à l'elfe Erehyus. Ce chevalier elfique arborant la fière bannière des heaumes d'Argent, lui même en tête de ce convoi qu'il semblait représenter mais aussi mener... Cet elfe, n'était pas n'importe qui : Le capitaine Galadhon... Guerrier légendaire du peuple elfique, dont on disait à la tête des plus valeureux membres des Heaumes d'argents. Un elfe au talent sans pareil au combat, et possédant une épée dont le fourreau était reconnaissable entre tous : En argent avec au niveau de la garde, un joyaux aussi noir que la nuit, cadeau du roi Phénix lui même ! ... La terrible "Faucheuse de démon", ce fut comme cela que cette lame avait été renommé après les exploits de Galadhon lors de la tempête du chaos.
Cet homme, Erehyus ne l'avait jamais côtoyé personnellement, peut être même ne l'avait elle jamais réellement aperçu, et ceux même pendant la guerre, et même ci elle avait réussit à tisser quelques liens avec quelques chevaliers elfiques par le passé, ces connaissances sur Galadhon ne se résumait qu'à quelques rumeurs, des légendes...
Un convoi protégé par des Elfes à Nuln... Galadhon en personne... Quelque chose de grave devait sûrement se préparer quelques parts... Etait ce en rapport avec la belle Ulthuan elle même ?!
Dans tous les cas, le porte drapeau de la délégation observa de ces yeux bleus la jeune femme, sûrement une présence elfique ici avait attisé sa curiosité, puis il tourna la tête pour focaliser à nouveau sa pleine concentration dans la direction de marche, avant de pénétrer dans les portes royales du palais de Nuln...

Galadhon, capitaine des Heaumes d'argents

Image


Une minute s'écoula, et le cordon de sécurité de relâcha, et la rue reprit sa tranquillité habituel. Gil s'approcha alors de sa camarade.

Image"Et bien... Cette bannière m'a rappelé de sombres souvenirs, mais aussi de glorieux combats, la dernières fois que je l'ai vu, la guerre rongeait le monde... Je me demande bien ce qu'ils peuvent faire ici."
En effet, en temps que ami de Erehyus, le chevalier Bretonnien avait pu, par le passé, partager l'honneur de combattre aux cotés de quelques heaumes d'argents, leur bannière ne lui était donc pas totalement inconnu. Et pour autant, il lui semblait que voir flotter ces couleurs au gré du vent ici dans l'Empire, en pleine période de paix... Présageait qu'une guerre se préparait quelques parts... Simple sentiment ou bien sorte de prédiction ? Il n'aurait su le dire. Dans tous les cas, il se retint de questionner son amie, car à la vue de la tête qu'elle avait affiché en observant ces frères d'armes, elle ne semblait pas du tout au courant des raisons précises de leur venue ici.
La seigneur de Bretonnie posa alors sa main sur l'épaule de Erehyus.

Image"Inutile de rester ici, on ne pourra entrer dans le palais de toute façon. Je commence à être épuisé et je pense retourner à l'auberge, nous avons chevauché longtemps pour venir dans cette ville, j'ai hâte de me retrouver dans un lit, j'en avais assez de dormir dehors ces derniers jours. Tu viens ?"
En effet, les deux guerriers n'avaient plus savouré la sensation de dormir en sécurité et sous un toit depuis un petit moment déjà. De plus, ils allaient devoir se lever tôt demain matin, au aurore, pour retrouver le halfing Lucius et ainsi pouvoir remplir la mission qui leur avaient été confié.
D'un autre coté, la ville était grande, et d'autres lieux pouvaient être visité, où peut être l'idée de faire quelques emplettes pour préparer le voyage pouvait être fait... Ces décisions ne revenait qu'à l'elfe désormais.

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

La foule refluait après avoir été le témoin du passage du cortège elfique. Pourtant, si j'avais reconnu le Capitaine Galahdon, fier héro de l'ordre de chevalerie elfique, le passager que la calèche transportait, lui, demeurait un parfait mystère. Mais pour que cet elfe de légende se fasse porte-bannière, c'est que cela devait cacher quelque chose de suffisamment grave pour que l'on ne confit pas la conduite du cortège à un porte bannière habituel. Le Roi Phénix? Quand même pas. L'escorte serait bien plus importante. Alors quelle pouvait être la personne que les Heaumes d'Argents escortaient de la sorte? Je l'ignorais. Et je resterais peut être dans l'ignorance encore bien longtemps. Il ne m'appartenait probablement pas de le savoir.

Je me redressais, le regard encore porté sur les lourdes porte de la muraille, désormais fermées et sous la surveillance, tandis que les paroles de Gil me parvenait aux oreilles.


-En effet. Tant de souvenirs. Et presque plus que certains ne pourraient espérer en une seule vie.
Et je commence également à ressentir le besoin de me reposer un peu. Ces quelques événements en une seule journée commencent à faire beaucoup. Et nous avons fort à faire demain avec ce semi-homme. Rentrons donc nous coucher.


L'on reprit notre chemin en direction de l'auberge ou nous avions réservé nos chambres. Je comptais demander que l'on ne me dérange pas avant le lendemain matin, mais il me vint en tête l'envie de profiter d'abord d'un bon bain, histoire de pouvoir délasser mes membres épuisés par ces longs mois de voyage.

Mais avant, il me fallait remédier à un problème urgent. Ma hallebarde n'était pas adaptée pour se battre en milieu clos. Il me fallait donc me procurer des armes plus adaptée à ces situations.


-Mais avant, si cela ne te dérange pas, j'aimerais trouver un forgeron qui pourra me vendre une épée et une dague. Quelque chose d'utile et fonctionnel en ces lieux ou la vermine semble se répandre plus vite que les mots ne le peuvent.
[HRP] Désolé pour l'attente. J'étais absent pour un GN et ensuite visite chez la famille. Je reprend le rythme maintenant.[/HRP]
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 02 août 2017, 15:35, modifié 1 fois.
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Ainsi donc, le duo d'ami retourna sur ces pas, et au fur et à mesure qu'il parcourait la ville de Nuln, ils furent de nouveau confronté au changement radical de décor, entre les quartiers riches qu'ils venaient de visiter et où il avait pu entrevoir la fierté et la puissance dégagé par l'escorte elfe, et les quartiers pauvres ou se trouvais l'auberge où ils allaient passer la nuit, et qui était le terrain de chasse d'ivrogne et autres malfrats en tout genre.
Mais avant cela, Erehyus eut la bonne idée de vouloir rendre visite à un potentiel forgeron en ville, bien que fatigué, le chevalier Bretonnien acquiesça de la tête face à la demande de l'elfe. En effet, la guerrière avait vu juste, son arme de prédilection, la hallebarde, était certes une arme destructrice dans des mains expertes, encore plus quand on l'usait sur le dos d'une monture, mais dans un milieu clos et renfermé, telle des ruelles, l'allonge de cette arme devenait plus un poids qu'un avantage.

Or donc, la noble elfe put rapidement trouver son bonheur, ces demandes étant assez simple à réaliser, le premier forgeron croisé ferait l'affaire. Elle put donc s'acheter une épée d'acier avec en supplément une dague pour un total de deux couronnes et cinq pistoles d'argent. Le prix était raisonnable, mais pour l'elfe, la qualité des armes humaines ne valait pas du tout celle des forgerons elfes. La lame humaine était bien plus lourde, bien moins maniable que même la plus banal des lames en Ithilmar, il faudrait sûrement donc une période d'adaptions à la jeune femme pour être capable de faire parler son plein talent avec cette lame.

Une fois pleinement équipé, le duo put donc retourner à l'auberge où ils avaient loué leur chambre. Dans le même temps, Gil fit une halte auprès de leur monture, pour vérifier qu'elles se portaient pour le mieux, de tel sorte à préparer au mieux leur prochain voyage.
Quand Erehyus entra dans l'auberge, celle ci semblait déjà bien plus calme que quand elle y était entré pour la première fois. L'aubergiste à la vision de sa cliente s'approcha d'elle de telle sorte à lui expliquer qu'un homme travaillant pour Monsieur Rezy était passé récupérer l'argent qu'elle lui avait confié, désormais tout portait à croire que la dette de Lucius était épongé.
Maintenant que la chose était réglé, l'envie d'un bain de Erehyus fut une demande qui étonna assez le tavernier, cela était sûrement lié au fait que dans son humble établissement, qui se trouvait au milieu des quartiers pauvres, sa clientèle n'attachait en général que peu d'importance à l'hygiène. Mais bon, il était vrai que dans le même temps, il n'avait que eut que très peu de client elfe dans sa carrière, de ce fait, il ne devait pas s'étonner de ce genre de demande.
Il expliqua donc à la noble elfique qu'il allait faire monter une serveuse dans sa chambre pour qu'elle lui prépare cela. L'aubergiste semblait désormais porter un regard bienveillant envers la jeune femme, un regard bien plus positif que la plupart des hommes portaient sur le peuple elfique. Sûrement la confrontation avec Monsieur Rezy, et l'aide apporté au halfling Lucius y était pour quelque chose.

Désormais, la jeune femme pouvait se détendre, et profiter d'un peu de repos.

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Erehyus
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

L'idée de rentrer directement à l'établissement ou nous avions choisit de nous installer pour la nuit, était des plus tentante. Mais à l'énoncé de mon idée, Gil reconnu qu'elle avait le mérite de me permettre de m'adapter à nombre de situation. Certes la hallebarde est faite pour les grands espaces, mais elle présente un véritable handicap dans les espaces restreints. J'en avait eu un vague aperçu en ne pouvant l'utiliser efficacement lorsque le brigand été entré dans la taverne ou nous nous trouvions. je n'avais pas eu la place dont j'aurais pu avoir besoin le cas échéant.
Donc, me tourner vers une épée et une dague se montrait être une idée des plus sage, car leur polyvalence permettait de réagir bien plus rapidement. Et cela m'offrirait un confort supplémentaire.

L'on se mit donc en route et l'on trouva rapidement un forgeron humain. je jetais un regard sur les œuvres qu'il nous présenta, mais, évidemment, rien ne pouvait arriver à la hauteur de la finesse et de la subtilité Forges de l'Enclume de Vaul ou celles, bien moins prestigieuses, mais tout de même réputées d'Ulthuan. je me rabattit donc sur une épée et une dague que je trouvais là. Lourde et mal équilibrées, les lames n'étaient pas pour moi des plus naturelle au maniement. Il me faudrait donc un certains temps avant de pouvoir prétendre les maîtriser réellement. Temps que je prendrais pour me préparer et affiner ma technique.

Une fois équipée, mon compagnon et moi même retournâmes à nouveau vers la taverne ou nous avions laissé nos affaires. une fois encore, je fus forcé de constater la différence de monde entre la bourgeoisie humaine et la mendicité qui régnait dans les rues de cette ville. Les odeurs m'assaillaient, tandis que la misère se manifestait à mes yeux. Les humains ne souffrent-ils pas de laisser la chose ainsi sans essayer d'y remédier? Je ne comprenais décidément pas cette race ôh combien bien étrange à mes yeux.
Arrivant à l'établissement, j'entrais et vie le tenancier me faire signe de la tête et me confirmer que le coursier de Rezy était passé récupérer l'argent qu'il nous escroquer. L'établissement faisait désormais preuve d'une quiétude nouvelle. Mais ce qui me fit sourire, fut la réaction du tenancier lorsque je demandais à pouvoir prendre un bain. Si l'homme était certes surprit par cette requête, il se plia de bonne grâce à la demande et m'annonça qu'il ferait monter de quoi me permettre de me laver à ma convenance par l'une de ses filles, le temps que l'on prépare cela. Ce à quoi je le remerciait par un hochement de tête et un large sourire, car l'homme semblait désormais bien disposé à mon égard. Ma façon de réagir face aux malandrins l'aurait-il soulager? Je ne saurais dire. A moins que se soit le fait qu'un elfe apporte son soutien à une race autre que la sienne? Là encore, je n'aurais sût dire.
Quoi qu'il en soit, je montais dans ma chambre, suivit par Gil se dirigea vers la sienne. Je rangeais ma hallebarde entre une armoire qui se tenais contre un mur et la seule fenestre que la pièce eusse. Je cachais ensuite mon épée sous les couvertures du lit, qui, je le remarquais désormais, était bien loin en qualité aux lits douillés que j'avais pu avoir sur mes terres natales, ou même les lit confortable que la Famille de Gil m'avait offert pendant mon séjour chez eux. Mais au moins, ce lit présentait une alternative intéressante au fait de devoir dormir par terre.
Je déplaçais un tabouret non loin de mon lit et y déposais ma nouvelle dague, avant de commencer à défaire mon gambison. Le temps de défaire cela, l'on frappa à ma porte et une jeune femme entra avec de quoi me permettre de préparer mon bain.
J'attrapais la dague sur le tabouret et lui désigna la place entre le lit et la porte.


-Pourriez vous déposer cela ici, je vous pris? Je ferais le mélange pour l'eau. Je vous remercies infiniment.

Je défis le reste de ma tenue, reposant la dague sur le tabouret, juste à côté du bac d'eau ou je prendrais le bain. Mais avant de me plonger dans l'eau, j'attrapais ma hallebarde et vint bloquer la porte de ma chambre avec. Je n'avais qu'une confiance très limité en Rezy, et je ne souhaitais aucunement le voir débarquer alors que j'étais nue dans mon eau. La dague me permettrait, de plus, de venir à bout de tout intrus essayant de passer par la fenêtre. J'étais donc confiante en me glissant dans cette douce baignoire improvisées.
L'eau chaude me détendrait et me nettoierait la peau de ces journées de chevauchées, avant de pouvoir m'endormir paisiblement dans le lit.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 16 août 2017, 15:25, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Enfin, enfin la belle elfe put profiter de quelques longues minutes de détentes, son corps endolori se laissant bercer par la chaleur de l'eau que l'une des filles du tavernier lui avait amené. Pour autant, Erehyus semblait ne pas vouloir négliger sa propre sécurité, prenant tout de même soin de bloquer la porte de sa chambre grâce à sa hallebarde, était elle à cet instant un peu trop paranoïaque ? Après tout, après sa rencontre avec Monsieur Rezy et ces hommes de mains, il était tout a fait normal de ne pas avoir totalement confiance en cet homme. Elle avait certes payé la dette de Lucius, mais rien ne garantissait que le criminel allait laisser tout ce beau monde en paix.

On toqua alors à la porte de sa chambrée, et un silence s'installa, puis on retoqua à nouveau, avant qu'enfin Erehyus puisse entendre un voix familière : Celle de Gil.

Image"Erehyus... C'est moi, puis je entrer ?"
Sans réellement attendre de réponse de la part de sa camarade, il tenta de tirer la poignée de la porte mais observa alors que celle ci était bloqué, le chevalier de Bretonnie n'insista donc pas, comprenant que son amie avait sûrement bloqué la porte avec quelque chose.
Il patienta donc, ignorant à ce moment que la belle elfe était dans un bain qu'elle avait tant désiré, et qu'elle devait sûrement trouver de quoi se vêtir rapidement pour recevoir son ami.
Puis enfin, la porte s'ouvrit, et le chevalier entra d'un pas léger, arborant une chemise et un pantalon laissant entrevoir sa musculature, il observa alors Erehyus, dont les cheveux étaient encore en partie trempées, et que quelques gouttes perlaient le longs de ces joues. Il dit :

Image"Pardonne moi de te déranger... Je devais te parler avant... Avant de continuer..."
Les deux camarades se connaissaient plus que bien, la guerre les avait rapproché, ainsi que leurs longs voyages à travers les terres hostiles du vieux monde. Et donc, la noble elfe pouvait tout de suite voir à la mine qu'affichait son ami Gil, que quelque chose semblait le tracasser au plus haut point. D'ordinaire, le chevalier était un homme bon, souriant même, un homme de moral, mais là, dans cette chambre, il semblait soucieux.
Avec conviction, il plongea son regard bleu dans celui de la belle elfe.

Image"Ecoute... Nous nous connaissons depuis longtemps et... Nous avons combattu ensemble, je donnerai ma vie pour toi sache le, tu... Après la guerre contre le chaos, tu as décidé de te joindre à moi, en Bretonnie, quittant dans le même temps ton peuple, ainsi que ta patrie... Tu as toujours été flou là dessus, tu ne m'en a jamais donné les raisons précises..."
Il marqua une pause ne détachant plus ces yeux de celles de l'elfe, le bretonnien semblait à travers ces interrogations vouloir transmettre un message plus concret à Erehyus mais quoi ?
Image"Tu... Tu ne devrais pas venir avec moi demain... Pour remplir ce contrat pour Lucius. Je... Erehyus, tu désires plus que tout rejoindre les heaumes d'argents, or ils sont ici, entre les murs de cette cité ! Depuis la fin de la guerre, les anciennes alliances ont été oublié, chaque peuple à prit le soin de rentré chez lui, tu n'auras peut être jamais d'autres chances de recroiser l'escorte d'élite que nous avons vu aujourd'hui..."
On voyait bel et bien que Gil était très sérieux dans ces mots, désireux de voir son ami accomplir la destinée qu'était la sienne, il avait toujours su que après la guerre, un jour, la noble elfe devrait le quitter, pour accomplir sa propre route. En effet, les deux protagonistes n'en avaient encore jamais parlé mais le jour où la belle elfe rejoindrait les heaumes d'argents, Gil ne pourrait plus la suivre... Il était un humain, elle était une elfe, cette différence disait tout sur leur avenir.
Or ici, à Nuln, Erehyus tenait peut être sa chance de pouvoir se rapprocher à nouveau de son rêve, de montrer à l'élite de son peuple quelle guerrière elle était devenu, le chevalier la pensant prête à rejoindre le groupuscule de chevaliers elfes.

Image"Ce n'est pas ici dans l'Empire que tu pourras attirer l'attention des tiens... La guerre a été gagné, le mal n'a pas été détruit mais il se reconstruit... Je pense que... C'est aux cotés des tiens que tu devrais retourner... Et non pas rester auprès d'un chevalier dont la vie n'équivaut même pas à un dixième de la tienne dans sa durée..."

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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

Un bon bain. Cela n'est pas grand chose, mais ça peut apporter tellement de bien être fou. Mais on ne peut en profiter que rarement sur les territoires humains Du moins pour la roture. Les nobles, eux, ne se privent guère de prendre un bain lorsqu'ils le souhaitent. Enfin, pour ceux qui ne sont pas assez stupide pour songer que l'eau n'apporte que des maladies...
Je m'étais préparée ce bain, correspondant à la température que j'apprécies le plus, puis je plongeais lentement dans cette eau qui recouvra bientôt mon corps. Je fis glisser un peu d'eau sur les parties de mes épaules qui dépassaient encore du liquide. J'attrapais la bassine avec l'eau qu'il y restait en fit couler un peu d'eau sur mes cheveux, appréciant de pouvoir laisser ma chevelure libre. Je les frottais lentement, les lavant de ces journées de chevauchés sans fin, puis je repris la bassine et rinçais le tout. Puis j'attrapais le morceau de savant que la fille d'établissement avait apporté et commençais à me frotter le corps, savourant la caresse sur ma peau.
Puis, alors que j'étais encore entrain de déguster ce plaisir coupable de détente, l'on vint frapper à ma porte. D'abord surprise, je n'étais pas sûr d'avoir bien entendu et le doute fut levé lorsque des coups furent, une nouvelle fois, porté contre le montant de la porte, juste avant que la voix de Gil ne résonne, demandant si il pouvait rentrer. Dans la foulée, il essaya d'ouvrir la porte, mais ma hallebarde tint bon, me laissant le temps de sortir de mon bain, d'attraper les serviettes qui trônait sur une chaise et que j'attrapais prestement, me recouvrant avec.
Sortie de mon bain, je débloquais la porte, plaçant mon arme derrière.
J'ouvris ensuite la porte et découvris la mine préoccupée de mon compagnon de voyage. Visiblement quelque chose de grave devait avoir survenu pour qu'il soit aussi sérieux.
Son propos commença par être quelque peu décousu. Mais je le laissais continuer, attendant de comprendre ou il voulait en venir. Visiblement, il souhaitait que je puisse faire mes preuves au près de mon peuple. Il m'assurait de son soutient, mais ne souhaitait pas être un frein à ma progression au sein de mon peuple.
Je le regardais avec tendresse et lorsqu'il eu fini, je poussais un soupir, m'asseyant en même temps sur mon lit.


-Mon ami. Si j'ai pris le parti de ne pas rejoindre mon peuple immédiatement, c'est parce que je voulais apprendre à connaître les humains, leurs forces et leur faiblesses.
Tu m'as montré nombre de vos forces, mais également nombres de vos merveilles. Mais ces faiblesses qui vous habitent sont tellement nombreuses que cela en devient presque consternant.
Tu dis que mon peuple ne saurait entendre mes exploit si je demeure en ces terres et qu'il serait plus sage pour moi de retourner sur les terres de mes ancêtres. Mais comme tu le dis toi même, le Mal n'est pas encore éliminé. Il s'est juste terré pour panser ses plaies. Et je souhaite, tant que je le peux encore, être les yeux de mon peuple en ces terres. Car viendra un jour ou mon peuple me rappellera.
Mais pour le moment, je me suis lancé dans cette mission et cela serait me déshonorer que de revenir sur ma parole donnée. Je viendrais donc. Et si le Capitaine des Heaumes d'Argent ou un de nos Princes souhaitent me voir, ils sauront ou me trouver bien assez facilement.

Donc, ne te tracasses pas pour moi. Je n'ai pas l'intention de me détourner de ce que je vois et de ce que je dis.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 28 août 2017, 05:11, modifié 1 fois.
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Tandis qu'il écoutait la réponse de sa camarade, Gil tenta du mieux qu'il le pouvait de cacher son embarra face à la légèreté de la tenue dont Erehyus était affublé, sortant tout juste du bain, son corps n'était recouvert que de serviettes, laissant entrevoir ces généreuses formes. Bien que chevalier et donc homme de moral, de bon sens, et respectueux des dames, il était difficile de détourner le regard de la beauté elfique. Après tout, les jeunes femmes du peuple elfique étaient bien plus belles que la plus belle princesse de Bretonnie. Mais le chevalier tenta de rester concentré du mieux qu'il le pouvait, détournant le regard de son amie.

Concernant les propos de sa camarade, Gil en comprit le fond, la noble elfe se voyait ici comme une ambassadrice de son peuple, chose qu'il pouvait comprendre, car en effet il ne fallait pas l'oublier, la guerre contre le chaos avait été en partie remporté lorsque les peuples libres avaient pu mettre leur rancœur de coté pour pouvoir s'unir dans le combat. Il fallait donc garder un certain contacte entre les différents peuples.
Mais ce rôle ingrat devait il être celui de Erehyus ? Elle qui avait des rêves. Restez ici ne gâchait il pas le potentiel de la jeune femme ? Au fond de lui, le serviteur de la dame semblait le penser, mais préféra se murer dans le silence. Il avait apprit à connaître le caractère de sa camarade, et quand elle avait décidé de quelque chose, rien ne pouvait la faire changer d'avis...

Image"Bien... Je voulais juste être sûre que tu sois bien consciente que cette occasion de croiser des membres de ton peuple ici dans l'Empire ne se reproduira peut être plus... Je te laisse donc savourer ton bain, demain... L'aventure nous attend !"
Et tandis que de ces yeux bleus azurs, il plongea son regard dans celui de la jeune femme, tout en lui adressant un sourire, il quitta la chambre, sûrement pour rejoindre la sienne, et ainsi laisser Erehyus à ces occupations...

Le binôme se leva au aurore, si tôt que la majeur partie de la ville n'était même pas encore réveillé. Profitant tout de même d'un court laps de temps pour savourer une miche de pain en guise de petit déjeuner, le binôme semblait reposé, cette nuit dans un bon lit leur avait rappelé les bienfaits du sommeil dans un endroit couvert et sécurisé, contrairement à une nuit passé dans les ténèbres des bois à même le sol.
Gil avait tout préparé, les montures étaient déjà prêtes à quitter les lieux, et ils parcoururent donc les rues de la ville en tirant par les rennes leurs destriers. Trouver la boutique du Halfling Lucius fut une chose aisé, les indications qu'ils avaient pu obtenir du marchand en plus de celle que le propriétaire de l'auberge où il avait passé la nuit avait pu leur donner ce matin, leur permirent de trouver aisément la fameuse boutique intitulé : <<Trésors en tout genre>>, dont la localisation était non loin de la grande place Reik, lieu assez connu à Nuln.

Or donc, la boutique de Lucius ressemblait à n'importe quel boutique que jusque là le binôme avait pu croiser ici au sein de cette ville de l'Empire. Faîte de bois, la devanture avait été en partie peinte dans un vert assez fade et qui commençait à disparaître à certains endroits suite au passage des intempéries et du temps. Une vitre permettait d'afficher quelques babioles misent en vente, et tandis que Gil y passa un bref coup d'œil, il ne pouvait cacher sa curiosité quand à l'utilité de tel ou tel objet...
Laissant leur monture devant la boutique il dit :

Image"Et bien... Je pensais que notre ami serait venu nous accueillir, il semblait si enthousiasme de partir hier."
La remarque du chevalier avait été dit tout haut, mais en effet, chose qui aurait pu être étonnante, il n'y avait aucune trace de l'attachant Lucius. Peut être celui ci avait il eut du mal à émerger de son lit de si bon matin ? Pourtant il avait été celui qui avait convié Erehyus et Gil à ce point de rendez vous et à cette heure.
Chose surprenante, la porte de la boutique de leur employeur était entrouverte, peut être une invitation à entrer ? Pour le savoir il faudrait s'y engouffrer, chose que Gil fit en poussant la porte qui se mit alors à grincer tandis que les premières lueurs du jour pénétrèrent aussi l'endroit de manière à en dévoiler le contenu.

C'est alors que brusquement l'attitude de Gil changea, et qu'ilil porta sa main à la garde de son épée. Dès lors à ces yeux et à ceux de Erehyus, se dévoilait un triste spectacle : L'intérieur de la boutique avait été entièrement saccagé comme ci un véritable ouragan s'y était déversé. Quelques gouttes de sang, un marre du fluide vital au milieu de la petite pièce, et dans tout ce bazar : Un corps... De petite taille... Un couteau dans le dos... Un halfling... Lucius...

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Erehyus
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Re: Une dague dans la nuit [Erehyus]

Message par Erehyus »

Je n'étais pas consciente de l'inconfort de mon compagnon, à la vu des parties de mon corps laissé découvertes par les linges que je portais. Cette situation n'était anormal pour moi. J'avais certes grandis dans un milieux protégé, celui de la noblesse, mais jamais il ne m'était venu à l'esprit d'éprouver de la gêne quand à ce que je suis. Il m'arrivait, lorsque j'étais chez moi, de me promener dans le plus simple appareil. Mais cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas fait. Après tout, je suis bien loin du confort de nos palais. Mais qu'un homme puisse éprouver de la gêne au fait de voir un bout de ma peau en des endroits habituellement couverts, je ne pouvais l'imaginer.
C'est donc naturellement que je lui souris lorsqu'il m'avertis que les évènements de cette journée seraient probablement ma dernière occasion de croiser des représentants de ma race. J'acquiesçais car j'en été parfaitement consciente depuis l'instant même ou j'avais vu la délégation entrer dans le palais de la citée.

Finalement, Gil se leva et sorti, me laissant à nouveau seule dans ma chambre, mon bain encore à peine fumant. Je le laissais fermer la porte et je plaçais à nouveau ma hallebarde pour entraver l'ouverture de la porte, avant de me plonger à nouveau dans l'eau encore tiède. Je m'y prélassais encore un long moment, avant de finalement sortir et me préparer à dormir.
Pour ma plus grande surprise, je pu dormir du sommeil du juste, sans être réveillé par un importun ou autre nuisible. Certes, les couches de cet établissement n'avaient pas le confort d'Ulthuan, mais au moins, l'on n'était pas rongé par des insectes, comme dans certains bouges de l'Empire et des autres royaumes humains.
J'émergeais donc de mon sommeil, reposée et prête pour la suite de l'aventure. En espérant quand même que nous n'aurions pas trop de rencontres désagréables.
Je m'équipais donc tranquillement, enfilant mon gambison de cuir et ma cape par dessus. Je passais mon épée et ma dague à la ceinture et pris en main ma hallebarde avant de descendre rejoindre Gil dans la salle commune ou le tavernier nous servit un petit déjeuner des plus simples. Une miche de pain et une tasse d'eau fraîche. L'on prit ensuite nos montures, que Gil avait prit le soin de préparer pour la journée, et l'on se mit en route pour rejoindre notre commanditaire.
La ville était encore en grande partie endormie, si bien que notre progression se fit tranquillement, et l'on parvint rapidement devant la boutique que Lucius nous avait décrite. Mais aucune trace du semi-homme devant la vitrine. Et comme le fit remarquer le chevalier, j'étais également surprise de ne pas le voir prêt à nous accueillir. Je remarquais que Gil se dirigea vers la porte de la boutique, qui s'ouvrit sans difficulté, faisant sonner une petite clochette.
J'attachais nos montures devant la devanture du magasin et le suivit rapidement. Mais ce que je découvris me glaça les sangs. L'intérieur avait été chamboulé de partout. J'aurais presque été surprise de voir encore quelque chose soit encore en bon état. Par réflexe, je portais la main à mon épée, prête à en découdre si il en fallait.
L'on remarqua rapidement que le malheureux Lucius gisait au sol, dans son propre sang. Je me figeais un instant, puis je pris une forte inspiration et posais ma main sur l'épaule de Gil.


-Files avertir la Garde. Ils le prendront mieux si c'est toi qui le leur annonce que si c'est une elfe. Ils risqueraient de le prendre pour de l'ingérence de ma part. Je reste là, pour vérifier que personne ne vienne piller la boutique ou vandaliser le corps.

je n'avais qu'une envie, c'était de partir à la poursuite de Revi pour lui faire payer ce crime, mais je n'avais aucune preuve que cela puisse être lui ou ses hommes. Je laissais donc Gil filer prévenir la garde, afin que nous ne soyons pas accusés et que le crime soit annoncé. Ensuite, nous pourrons aviser. Mais chaque chose en son temps. Je me posais donc là, telle une vigie guettant la menace, mes sens à l'affut et ma hallebarde en main, prête à en découdre pour qui ne serait pas de la garde et essaierait de rentrer dans la boutique.
Je tachais tout de même de voir si le sang était encore frais ou sec de la veille. Et surtout, si le sang était frais, si Lucius respirait encore ou pas.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 09 sept. 2017, 19:05, modifié 1 fois.
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Erehyus, Noble
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