De l'eau pour les squigs!

On appelle Terres Arides la région aride et rocailleuse qui s’étend des Montagnes du Bout du Monde aux monts du Dos du Dragon. Cette terre sauvage abrite certaines des tribus de peaux-vertes les plus vicieuses et violentes qui soient. L’environnement hostile et l’état de conflit permanent qui règnent dans cette région éliminent naturellement les plus faibles et les moins méritants. Dans les Terres Arides, seuls les plus forts survivent...

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[MJ] Mort Noire
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Message par [MJ] Mort Noire »

D'abord, seul un gémissement lui répondit.

Puis, la voix tremblante de l'énorme guerrier se fit entendre...

"Qui... qui est tu? Toi pas clan-clan, Samor en être sur..." Une langue épaisse pointa hors des lèvres charnues de Samor, et vint les réhumidifer, séchées qu'elles avaient été par le soleil terrible. Après un petit temps destiné à reprendre son souffle, la Vermine de choc reprit:

"Aide moi, je suis-suis en mission pour le Conseil. Si toi-toi m'aider, eux être très reconnaissant-reconnaissant".

Épuisé par ces dernières paroles, la tête de la Vermine de choc retomba au sol, et seul les mouvements irréguliers de sa poitrine ainsi que le sifflement aigu qu'il faisait en respirant montraient qu'il était encore en vie.

Cependant, d'un œil expert, Leuffen avait déjà catalogué les blessures du guerrier. Écartant immédiatement les nombreuses plaies bénignes et coupures superficielles, il avait au final identifié trois blessures plus importantes, qui, toutes, aurait pu tuer un skaven de constitution plus faible. La première était une plaie béante à la jambe, si profonde que Leuffen était quasi certain que l'os pouvait se voir. Bien que ne touchant aucun organe vital, une quantité très impressionnante de sang s'en était échappée, et, tant qu'elle ne serait pas refermée, Samor continuerait à en perdre.
La deuxième blessure était une profonde entaille au niveau de l'abdomen, bien qu'ayant moins saigné que la plaie à la jambe, elle se situait dans une zone où la moindre entaille trop profonde pouvait se révéler fatale.
La dernière était cependant la plus délicate: à la base du cou de Samor, une pointe de lance était fichée, et les nombreux filets de sang qui en avaient coulé démontraient clairement son sérieux. Heureusement, la hampe de la lance était brisée, et seul un demi-pieds de bois restait fiché dans la blessure.

Leuffen aurait bien besoin de tout son savoir, et probablement aussi d'une bonne dose de chance, pour parvenir à guérir la vermine de choc gisant à ses pieds...
Voilà, tu n'as plus qu'à indiquer comment et dans quel ordre tu traites chacune des blessures. bonne chance... :twisted: :twisted: :twisted: :twisted:
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Leuffen

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Message par Leuffen »

Alors qu'il ne s'y attendait pour ainsi dire pas, Leuffen vit l'énorme vermine de choc relever la tête et lui adresser la parole d'une voix où pointaient déjà de doux relents d'agonie, ce qui le fit néanmoins reculer d'un pas au cas où. Le skaven a fourrure noire avoua s'appeler Samor, et être un envoyé du Conseil Gris, rien que ça !
Bien qu'il ne comprenait pas pourquoi l'élite des skavens aurait chargé un vulgaire porteur de hallebarde plutot qu'un prophète ou un chef de clan pour accomplir l'une de ses directives, le toubib'hacheur se dit qu'il n'avait pas grand-chose à perdre et tout à y gagner : au pire, il s'amuserait à charcuter la brute jusqu'à ce que mort s'ensuive, et au mieux il détenait là le moyen de retourner dans le monde d'en bas, voire même de pouvoir obtenir vengeance auprès du Conseil contre ses ennemis !
Bien sûr, la petite voix paranoïaque dans sa tête évoqua la possibilité que si le guerrier survivait, il pourrait ne pas se montrer aussi reconnaissant qu'il le devrait... mais Leuffen était trop alléché par les possibles récompenses de son acte pour y prêter l'oreille.

Renonçant à faire cracher à Samor le but de sa mission vu qu'il était à deux griffes de s'évanouir, le Toubib-hacheur sortit son nécessaire et le posa sur le sable avant de se préparer avec le plus grand soin : il affuta sa dague d'officiant et la nettoya au sable, posa à portée de patte une bobine de fil à coudre ainsi que plusieurs onguents à l'odeur douteuse... et enjoignit au patient de mordre dans un morceau de hampe de lance qu'il avait trouvé après lui avoir donné une bonne rasade d'eau. Le bougre allait en avoir besoin.

A en juger par les quantités de sang, la blessure au cou pouvait attendre, surtout si elle était bouchée par un morceau de ferraille... en revanche, celle à la patte méritait les soins les plus urgents, sinon la vermine de choc risquait de crever avant même que le soleil se couche.
Leuffen commença donc par déchirer les braies du skaven pour mieux examiner la plaie, grimaça, puis la nettoya avec l'eau d'une de ses gourdes avant de commencer à découper aussi finement que possible les morceaux de chair qui commençaient à noircir. Il pesta à nouveau : pourquoi n'avait-jamais de vers quand on en avait besoin ? Avec de bon gros asticots, il aurait pu nettoyer la plaie en deux temps, trois mouvements !
Bien sûr, il aurait pu aller fouiller les cadavres pour trouver son bonheur, mais l'idée de laisser agir des vermicelles gorgées de sang gobelin empoisonné ne lui paraissait pas si bonne au deuxième coup d'œil.
Une fois l'intérieur se la plaie nettoyée, le Toubib'hacheur la rinça à nouveau et y colla une forte dose d'onguent tout en plaquant la patte au sol. Bien lui en prie car la victime poussa un hurlement assourdit accompagné d'un léger craquement de bois... nul doute que le produit piquait un peu, même si il était à priori souverain pour colmater les plaies.
Puis il fallut se lancer dans un fastidieux travail de broderie, au bout duquel Leuffen put complètement stopper l'hémorragie à la cuisse... où du moins l'espérait-il.

Essuyant la sueur qui dégoulinait de ses poils sur son museau, le chirurgien skaven s'octroya une petite pause et s'envoya une rasade d'eau avant de réétudier son patient qui savourait lui aussi un moment de détente entre deux spasmes de douleur. Du fait de la crispation, les plis de la plaie à la gorge de Samor s'étaient refermés sur le morceau de métal sans pour autant l'enfoncer... ce qui avait pour effet de faire cesser presque totalement l'hémorragie sans le noyer dans son propre sang. Parfait ! Il pouvait donc passer au ventre sans tarder !

Vu qu'on ne change pas une recette qui marche, Leuffen se lança avec davantage d'assurance dans la seconde partie de l'opération, en nettoyant d'abord la plaie puis en mettant quasiment le museau dedans pour l'étudier de près. Heureusement, rien que l'odeur il put dire qu'aucun boyau n'avait été percé et qu'il ne s'agissait là que de chair ainsi que de muscle tailladé. Il fut donc bien moins généreux sur l'onguent et le scalpel, mais bien plus sur le fil à coudre qu'il trancha à coup de dent.
Il va sans dire que les glapissements sourds du blessé ne faisaient que lui confirmer qu'il était toujours vivant.

Encore une petite pause où le skaven put se désaltérer, redonner de l'eau à sa victime et échanger son morceau de hampe à mordre avec un autre avant qu'il ne se brise... et il attaquait la partie la plus délicate de l'opération.

Le Toubib'Hacheur mouilla abondamment la plaie à la gorge de façon à détendre un peu les chairs et à retirer le fer de lance aussi doucement que possible sans trop agrandir la blessure. Il fallait espérer que l'arme ne soit ni dentelée ni empoisonnée...
Il se saisit alors délicatement du reste de hampe de bois de ses griffes crasseuses et extirpa petit à petit l'intrus tandis que Samor se tordait de douleur. Il jeta ensuite prestement le fer de lance sur le sable avant de boucher la plaie avec un chiffon trouvé sur un cadavre et de passer à la suite. Leuffen fut soulagé de constater que l'artère avait été évitée de très peu et nettoya proprement le tout à l'eau avant de d'appliquer une dose infime d'un baume plus puissant et de recoudre le tout aussi vite que possible.

Enfin, le skaven chirurgien-boucher se laissa tomber sur son séant avec l'étrange sentiment du travail accompli. Il avait fait son maximum pour sauver la vermine de choc, mais il ne pouvait rien faire pour le sang perdu et les blessures qu'il ne pouvait apercevoir. Le destin de Samor était à présent entre les griffes du Rat Cornu, auquel il adressa une prière tout en préparant un bivouac de façon à veiller auprès du guerrier et lui éviter de se faire achever par les vautours ou d'autres charognards.
Il prépara un feu pour la nuit avec tout le combustible que pouvait lui fournir le champs de bataille et demeura auprès du guerrier au poil noir, lui proposant de temps à autre de l'eau et de la nourriture pour qu'il reprenne des forces. Il attendit.

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[MJ] Mort Noire
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Message par [MJ] Mort Noire »

test de guérison : un test est effectué pour chaque blessure sur l’HAB+1 de Leuffen (+1 =bonus de rp remarquable avec bon choix pour l’ordre des blessures)+1 (Compétence chirurgie)-4 (blessures graves et multiples) le bilan des réussites/échecs est fait après les trois tests, et constitue le bonus/malus pour le test d’END a effectuer par Samor (ex : 2 réussites de 3 et un échec de 4, bilan +2)
Leuffen avait travaillé de longues minutes sur la plaie à la jambe, se concentrant pour la nettoyer soigneusement, puis y appliquer un onguent dont l’odeur atroce n’était égalée que par son aspect immonde. Mieux valait pour Samor ne pas savoir ce qu’il y avait dedans. Et pour lui-même aussi, d’ailleurs. Si jamais Samor l’apprenait, il n’était pas certain d’y survivre…
Il finalisa le tout en recousant la plaie du mieux qu’il put.
test de soin : 15 (-6)
Cependant, le spectacle n’était pas franchement glorieux, le raccommodage parcourant la cuisse de manière hésitante et inégale semblait prêt à lâcher à tout moment, et promettait en tous les cas une large cicatrice à l’aspect hideux.

Haussant les épaules, il passa à la blessure suivante. Peut-être ses doigts s’étaient-ils quelque peu réveillés, où son esprit était-il plus vif, difficile à dire. Néanmoins, il eut bel et bien l’impression que son travail avait été bien plus efficace cette fois-ci. Les sutures étaient propres et bien alignées, leurs points serrés promettant une protection efficace contre toute réouverture de la plaie.
test de soin : 4 (degré de réussite: +5)
Incontestablement, le travail avait été bien fait. Il était temps de passer à la dernière des grosses blessures, puis, il pourrait prendre un repos entièrement mérité. Après quelques instants d’observations, il conclut que le passage le plus délicat serait celui où il ôterait le reste de la lance encore planté dans les chairs, aussi y accorda-t-il une attention toute particulière. Il fallait absolument éviter que, en l’ôtant, il ne cause plus de dégât que ceux déjà occasionnés au moment où elle avait percé les chairs. Il prit donc son temps, s’appliquant soigneusement pour éviter d’aggraver la blessure et de déclencher une hémorragie dont Samor pouvait difficilement se permettre le luxe.

Sa rapidité et son habileté autant que son application furent récompensés, et seuls quelques minces filets de sang perlèrent, filets de sang qui furent rapidement étouffés lorsque Leuffen appliqua son onguent puis referma la blessure.
Son stock de fil en avait pris un fameux coup aujourd’hui, mais, il n’avait pas été dépensé pour rien : incontestablement, il avait sauvé la vie du skaven.
test de soin : 2 (degré de réussite: +7)
total: bonus de +6!!!
En dehors de sa première intervention, un peu maladroite, ses soins avaient été efficaces et sans reproches possibles, stabilisant très nettement l’état du blessé.
Test d’END : 6, réussi
Celui-ci s’était d’ailleurs évanoui depuis un bon moment et, même si il ne faisait pas mine de revenir à lui, son état de santé était incontestablement meilleur, avec une respiration plus régulière et plus profonde, des grimaces de douleurs plus espacées et plus brèves, et un aspect général plus … vivant.
Il était désormais sauvé, à condition que les soins nécessaires continuent à lui être appliqués en temps et en heures…
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Leuffen

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Message par Leuffen »

Assis au coin du feu du camps qu'il alimentait régulièrement avec les hampes de lance et les oripeaux qu'il avait ramassé sur le champs de bataille, Leuffen avait du mal à résister au sommeil. Il savait néanmoins qu'il ne devait pas céder : ce charnier odorant allait faire sortir toutes sortes de charognards nocturnes, bestioles qui ne cracheraient sûrement pas sur l'occasion de se farcir un colosse skaven vulnérable et sur un petit toubib'hacheur armé de deux dagues.
Heureusement, la dépression où il avait sauvé son patient se trouvait un peu à l'écart des tas de cadavre, il avait du feu pour repousser les plus vindicatifs, et la surveillance de l'état de santé de la vermine de choc suffisait toujours à le maintenir en éveil.

A ce sujet, il semblerait que Leuffen doive des remerciements au Rat Cornu qui avait dû guider sa patte durant l'opération, puisque l'état de Samor s'était stabilisé et qu'à y regarder de près il avait fait du bon boulot... si l'on exceptait la couture grossière à la cuisse, qui en plus d'être laide allait sûrement faire boiter le guerrier pendant un bon bout de temps. Il faudrait qu'il pense à trouver un bâton pouvant servir de béquille dès le lendemain, si il ne voulait pas avoir à supporter son congénère dans tous les sens du terme dès que celui-ci serait remis.

Leuffen continua donc à veiller sur le guerrier, lui relevant parfois la tête pour le faire boire et puisant un peu plus dans son stock de fil ainsi que d'onguent pour colmater certaines plaies moins graves que les précédentes. Il n'osa cependant pas lui donner à manger, que ce soit entier, en lamelles ou en bouillie, de peur que son patient ne s'étouffe. Il faudrait attendre qu'il soit capable de déglutir par lui-même avant de se lancer dans ce genre d'aventure.

Le skaven écouta le silence de la nuit, rythmé par la respiration régulière de la vermine de choc et par le bruit de mastication d'une bestiole ayant trouvé un corps à son goût. Il patienta en tailleur, la dague sur les genoux.

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[MJ] Mort Noire
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Message par [MJ] Mort Noire »

Le temps passa, lentement, s'écoulant goutte à goutte, péniblement. petit à petit, la tête de Leuffen se mit à dodeliner, et son corps s'affaissa progressivement tandis que, inconsciemment, il s'abandonnait à un sommeil réparateur. Et les heures passèrent, imperturbables, tandis qu'ils sommeillaient désormais tous deux.

C'est la sensation d'une brise légère sur sa nuque qui réveilla soudainement Leuffen, accroupi en une position bien inconfortable pour plonger dans le domaine des rêves. Tout son corps douloureux et perclus de crampes, il s'étira lentement, puis, une fois un peu plus réveillé, se pencha sur son patient.
test d'END du blessé:
1, réussite miraculeuse
Bien lui en pris: celui-ci, à son tour, s’éveillait, ses yeux sombres se mettant à cligner, comme si il peinait à croire qu'il était en vie. Cependant, rapidement, il se ressaisit, et, avec une énergie étonnante pour quelqu'un à peine soigné de blessures aussi graves, commença à s'agiter, tentant de se lever.

Avisant Leuffen qui l'observait, il murmura d'une voix rauque:

"Vite-vite,... Il faut... il faut partir... Avant que... les choses-Lézards ne nous retrouvent... Leur sale magie... nous aura tous... Leurs nouvelles armes sont... terribles-terribles... Le Conseil... Le Conseil doit savoir pour nous sauver..."
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Leuffen

Re: De l'eau pour les squigs!

Message par Leuffen »

Comme on pouvait s'y attendre, le sommeil finit par avoir raison de Leuffen. Après tout, à force de traquer des lapins dans l'obscurité et de recoudre des moribonds, il fallait croire que ses réserves d'endurance n'étaient plus suffisantes pour veiller une nuit de plus. C'est pourquoi le skaven se réveilla le lendemain matin au cri de son patient, effectuant par la même occasion son museau qui avait commencé à s'enfoncer dans le sable et lui permettant d'expectorer ce dernier de la plus vulgaire des façons.
Une fois qu'il eut fini de pleurer, d'éternuer et de régurgiter, le toubib'hacheur put enfin se concentrer sur ce que disait Samor après avoir anxieusement vérifié autour de lui qu'ils n'étaient toujours cernés que par des cadavres dont le fumet avait de quoi mettre en appétit n'importe quel nécrophage de bon matin.
En tous cas, le moribond avait l'air d'aller beaucoup mieux, puisqu'il tentait à toute force de se relever en râlant que non seulement eux mais leur race toute entière courait un danger mortel... mais après tout, n'est-ce pas le cas de n'importe quel skaven dès le moment où il quitte la matrice de son immonde mère ?
Leuffen s'empressa donc de lui fourrer l'embout d'une gourde d'eau dans la gueule avant de l'aider à se mettre sur patte, ne fut-ce que pour voir s'il en était capable... mais cette saloperie de vermine de choc pesait son poids !

- Choses-Lézards ? Quelles Choses-Lézards ? Clan Samor pas combattre choses-vertes ?

Si les hommes-lézards, ennemis héréditaires du clan Pestilens, étaient derrière tout cela... il fallait craindre non seulement leur magie mais également des ennemis plus pernicieux. Du genre qui se cache dans un cadavre en décomposition.

- Humph. Devons partir vite ! Samor, où se trouver entrée du royaume la plus proche ?

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[MJ] Mort Noire
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Message par [MJ] Mort Noire »

La Vermine secoua la tête en signe de dénégation, puis reprit:

"Eux pas mon clan. Eux comme moi, escorte du Prophète Gris Cornes-Avides. Lui était envoyé par grand Conseil pour enquêter sur les Choses-Lézards. Rumeurs inquiétantes, mauvaises magies, faite pour détruire skaven. Nous avoir réussi entrer sur le territoire des Choses-Lézards, et faire prisonniers. Cornes-Avides trouver informations. Mais les Choses-Lézards nous ont trouvés, et ils ont utilisés des sorts pour nous détruire.
Mêmes les animaux obéissaient aux Choses-Lézards. Leurs yeux devenaient verts et brillaient, et ils nous attaquaient; Nous tuaient, et se battaient même en mourrant. Troupes commencées à mourir. Alors on a fui. Puis Cornes-Avides mourir aussi. Ses entrailles ont fondus. Mais Samor a gardé parchemin où Cornes-avides notaient tout. La colère des Choses-Lézards nous a poursuivit même ici.
Choses-Peaux-vertes qui nous ont attaqués, eux aussi avaient les yeux verts et brillant. Ils étaient contrôlés par Choses-Lézards pour nous tuer. Il faut fuir. Nous pas loin côte. Là il y a un bateau du conseil qui attends. Nous à l'abri à bord."


Le souffle haletant, Samor se tut, l'air épuisé. Bien qu'en voie de guérison, ses plaies étaient trop fraiches et trop lourdes que pour ne pas le marquer encore.
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Leuffen

Re: De l'eau pour les squigs!

Message par Leuffen »

Comme si le poids de la vermine de choc ne suffisait pas à le faire, Leuffen fut cloué sur place par ce que le guerrier venait de dire. Le fait que la magie des Homme-Lézards puisse leur servir à contrôler des animaux ne l'étonnait qu'à moitié : il se souvenait distinctement d'une partie de chasse dans les souterrains à laquelle son défunt seigneur avait invité un prophète gris... il était quasiment sûr d'avoir vu le faux jeton ensorceler les rats qui leurs servaient de proies pour qu'il se jettent quasiment sous son pistolet, une lueur de malepierre au fond de l'œil. Mais de là à penser que ces boules d'écaille puissent contrôler un bataillon entier de peaux-vertes et tuer un prophète gris, c'était terrifiant !

Raison de plus pour se tailler de ce charnier au plus tôt avant que les Hommes-Lézards viennent vérifier par eux-mêmes si leurs possédés avaient bien accompli leur tâche. Et si le charognard de la veille leur avait rapporté leur position ?

Cette pensée rendit le skaven tellement nerveux qu'il dit s'y reprendre à deux fois pour ramasser la hampe de lance qu'il avait préparé et qu'il colla dans la paume droite de Samor, la gauche reposant sur le flanc de Leuffen tandis qu'il s'appuyait lourdement sur lui. Au moins pourrait-il s'en servir comme bâton de marche.
Il fit péniblement un pas, puis un second.

- Samor bien avoir parchemin-écrit ? Si oui, donner à Leuffen la direction à prendre. Leuffen pas connaître cette région.

Ce qui était vrai, mais qui permettrait aussi de voir où la vermine cachait son mago et pouvoir ainsi lui prendre avant de déguerpir à toute pattes si la situation se corsait. En attendant, Samor faisait un excellent bouclier à viande et Leuffen se disait qu'il ne s'était pas cassé le cul à l'arracher des griffes de la mort pour le voir crever aussi vite... pas tant qu'il avait un moyen de se servir de lui. Il se remit à avancer en maugréant dans sa moustache.

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[MJ] Mort Noire
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Re: De l'eau pour les squigs!

Message par [MJ] Mort Noire »

Comme annoncé, Ombeline reprend la main au niveau de la rédaction de ton rp, ainsi que des quelques petites péripéties "amusantes" qui t'arriveront. Donc, jusqu'à nouvel avis, tous les textes à venir seront de sa main, et non de la mienne.
Les corbeaux et les vautours regardaient d’un œil intéressé et cupide la scène qui se déroulait non loin d’eux, tout en prenant le temps de chiper par-ci par-là quelques menus morceaux de viande. Si, au début, les volatiles s’étaient montrés prudent, n’osant guère s’approcher des deux créatures qui semblaient d’avantage en vie que leurs confrères qui gisaient au sol, ils s’aventuraient de plus en plus près des deux hommes-rats, l’un d’entre eux dévisageant son comparse avec méfiance. Y allait-il avoir une nouvelle victime dont ils pourraient se repaître ?

Finalement, Samor hocha la tête après avoir dévisagé Leuffen pendant quelques secondes. Son regard, mauvais, se porta sur les corbeaux, avant d’embrasser les alentours de ses petits yeux perçants, comme s’il cherchait à se repérer. Ce ne fut qu’un instant plus tard qu’il indiqua la direction à suivre.
Clopin-clopant, ils avancèrent dans le désert, lentement mais sûrement, s’éloignant de plus en plus du carnage et des piaillements tapageurs des charognards volants, bientôt recouverts par les couinements rauques de la vermine. Chaque pas semblait être un véritable supplice pour l’homme-rat qui répartissait inégalement le poids de son corps, à la fois sur son unique jambe valide, sur la hampe de la lance brisée, et sur un Leuffen grimaçant de fatigue. Celui-ci ahanait également, ayant l’impression d’écoper des trois quarts de la lourde et imposante masse de son acolyte.

« Samor pas avoir parchemin-papier, finit-il par dire. Mais Samor avoir planqué lui pour pas que lui tomber entre mauvaises pattes écailleuses ou vertes. »

Ils continuèrent ainsi pendant un certain temps, marchant péniblement côte à côte sous un soleil de plomb. Le sable chaud, brûlant, leur glissait entre les pattes, tandis qu’un petit vent sournois venait leur envoyer de fins grains dans les yeux, les oreilles, et leur pelage, lorsque cette poussière granuleuse parvenait à se glisser insidieusement sous leur vêture.

« Voilà, c’est ici » lâcha Samor au bout d’un moment.

La plaine sableuse laissait la place à un terrain rocailleux, petit îlot de roches cuivrées perdu au milieu d’une gigantesque étendue jaune qui coulait entre les griffes. La parcelle rocheuse, lisse et plate, dominait de quelques centimètres de haut le sable qui l’entourait, mais qui se déposait de temps à autre, par un coup de vent plus violent, dans une dizaine de fissures qui déchiraient le terrain.
Tandis qu’ils s’avançaient dans sa direction, l’homme-rat reprit la parole.

« Samor savait que les Choses-Vertes le rattraperaient, lui et sa meute. Alors Samor a idée de planquer le parchemin-papier de Cornes-Avides dedans pour pas que parchemin-écrit soit volé par Choses-Lézards. Puis Samor a continué route, avant que Choses-Vertes le rattrapent. Nous avoir combattu comme on pouvait. Mais Choses-Vertes plus nombreuses que la meute, Choses-Vertes tout tuer. Puis Choses-Vertes être déboussolées, comme si Choses-Vertes avoir pris malepierre. Puis Choses-Vertes partir, laissant Samor décéder lentement. »

Celui-ci haussa les épaules en grognant, tandis que, toujours soutenu par Leuffen, il posait un pied sur le terrain rocheux.
Si tu le désires, tu peux tenter de fouiller les lieux pour trouver le parchemin avant Samor, qui à l'air de ne plus savoir où exactement le parchemin se trouve...
Décompte XP: +35
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Leuffen

Re: De l'eau pour les squigs!

Message par Leuffen »

Leuffen ne cessait d'ahaner, mais il avait cessé de se demander pourquoi : entre ce gros lourdeau de Samor qui ne cessait de l'écraser de toute sa masse de muscles recousus alors qu'il l'aidait à marcher et le globe de feu qui le chauffait déjà comme un raton sur un brasero alors qu'il venait à peine de se lever, il était servis !
Sans compter que ce sable si glacial la nuit était en train de lui griller les arpions et qu'un insidieux petit vent, loin de le rafraichir, se contentait d'ensabler sa gueule grande ouverte à la recherche d'un second souffle !
Résultat, le pauvre skaven ne pouvait faire mieux que d'essuyer son front suant à foison, pour lécher désespérément cette eau salée et gorgée de sable, faute de pouvoir aisément atteindre l'une de ses gourdes à cause de la prise qu'il devait maintenir pour que Samor demeure debout.

Heureusement, il pouvait toujours se consoler en écoutant les déboires de la vermine de choc. Ainsi donc, la brute avait caché le parchemin dans le désert avant de se faire rattraper par les peaux-vertes contrôlées par les homme-lézards ? Quelle stupidité !
Lui aurait continué à courir avec le précieux trésor après avoir envoyé ses sbires affronter la menace. Certes il n'était pas dit que sans chef un groupe de ses semblables aurait accepté d'attaquer un ennemi supérieur... mais au moins leur fuite éperdue et leur traque auraient effacé ses propres traces, si bien que nul n'aurait pu le pister !
Au lieu de cela, Samor avait prit le risque que nul ne retrouve jamais ce parchemin, ou pire que ses poursuivants s'en emparent et le détruisent... mais sans doute était-ce déjà un exploit pour cette brute sans cervelle que d'avoir échafaudé un tel plan.

Le supplice ne fut heureusement pas trop long, car les deux complices ne tardèrent pas à parvenir à un espèce d'îlot rocheux fracturé et régulièrement battu par le sable, qui selon les dires du guerrier était effectivement l'endroit où il avait caché le morceau de vélin.
Évidemment, la première pulsion de Leuffen fut de vouloir repousser son fardeau, de se précipiter pour fouiller dans les crevasses partiellement envahies de sable, puis de revenir trancher la gorge de son boulet une fois l'objet en sa possession... mais de quoi aurait-il l'air si le guerrier lui avait menti ? Non, il valait mieux continuer de souffrir en silence.
Le Toubib'Hacheur plia donc les genoux et invita son "partenaire" à poser son fessier poilu sur la pierre brûlante.

- Samor-guerrier doit être fatigué. Devrais se reposer pendant que Leuffen cherche-trouve !

Le skaven laissa donc son congénère glisser à terre, étira un peu ses os tassés par le poids de la grosse carcasse qu'il avait trainé, et se mit à inspecter méticuleusement chaque fissure en prenant soin de glisser la lame d'une de ses dagues dans chaque trou avant chaque investigation de peur de tomber sur un serpent ou un scorpion.

- Samor, où être parchemin-trésor ?

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