[Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Kislev, pays de sombres forêts de conifères, d'étendues neigeuses et de steppes balayées par les vents, se trouve l'est de l'Empire. Pendant des siècles, il a été un rempart face aux incursions dévastatrices du Chaos venues du nord. Kislev est un allié fidèle et puissant de l'Empire, toujours prêt à envoyer ses troupes à son secours

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les deux kislévites n’étaient pas stupides. Ils ne commirent pas l’erreur de sous-estimer les maraudeurs du chaos. Certes, ces troupes étaient ce que les territoires avaient de plus grossier, de plus basique, de plus faible même, mais ce qui était le plus faible dans le Nord restait très puissant en comparaison des soldats moyens des nations du Sud. Un maraudeur du chaos valait presque deux hommes d’armes bretonniens, et était capable de tuer facilement à peu près n’importe quel impérial de base au corps à corps. Même les kislévites devaient craindre et craignaient à juste titre la férocité de ces barbares nordiques aux dieux cruels.
Heureusement pour nos héros, ils avaient tous deux vécu dans une région soumise fréquemment aux incursions et attaques de kyazaks, et étaient parfaitement conscients de leur dangerosité. De manière générale, la totalité des stanitsy et des peuplades ungols avaient affaire plus ou moins souvent aux maraudeurs du Nord, et connaissaient personnellement au moins un homme tué par ces derniers.
Aussi le plan qu’ils avaient choisi et qui misait sur leurs atouts, à savoir la mobilité et le tir était-il judicieux. Restait à savoir si le plan échafaudé tiendrait à l’épreuve de la pratique. D’autant que pendant leur chevauchée, Ivan informa son camarade que non, les chevaux n’avaient pas été habitués à la pratique de l’archerie montée. Cette pratique était typiquement ungol et rares étaient les gospodars qui utilisaient un arc à dos de cheval. Il faudrait donc pour l’instant se débrouiller sans pouvoir imiter les techniques ancestrales des rotas de cavaliers légers ungols.

Comme vous êtes sur des chevaux et que le terrain ne présente pas d’obstacle, il n’y aura pas de test de rapidité, vous êtes forcément plus rapides que les maraudeurs si vous le souhaitez. Ici j’ai bien compris que vous ne fuyez pas trop vite non plus pour ne pas les décourager de vous poursuivre. Tout l’intérêt de cette 1ère phase sera donc de savoir si vous avez le temps de mettre pied à terre et de tirer ou s’il se passe quelque chose d’imprévu.

Test d’INI de Piotr (+2 pour réflexes éclairs et monte) : 16. Raté. Tu n’as pas le temps de tirer la première fois que tu mets pieds à terre, tu dois tout de suite remonter pour éviter que le chaotique arrive trop près.

Test d’INI d’Ivan (réussi sous 8 ou moins) : 13. Raté.


Test d’INI (+2 pour réflexes éclairs et monte) : 11. Réussite. Tu as le temps de tirer une flèche.
Test de TIR : 7. Réussite. Localisation : Torse. Dégâts : 24.

Test d’INI d’Ivan (réussi sous 8 ou moins) : 20. Echec critique !
Test de TIR de l’ennemi (malus de -4 pour toucher Ivan) : 8. Raté, mais réussite quand même. Localisation : Surprise.
Test de courage (INT) d’Ivan : 3. Réussite.
Test de TIR d’Ivan : 6. Réussite. Localisation : Tête. Dégâts : 20.

Jet de chance annexe : 20. Echec critique ! Oulà !
La tactique des deux kislévites se révéla payante, du moins quant à leur postulat sur l’acharnement des maraudeurs à les poursuivre s’ils ne forçaient pas trop l’allure et leur donnaient l’illusion de pouvoir être rattrapés. En effet, ces derniers, bien que se sachant pertinemment démasqués et voyant que leurs « proies » étaient à cheval avec des arcs, continuaient à leur courir après.
La première fois que Piotr mis pied à terre pour tirer, il se rendit compte qu’il était trop court. Il avait sous-estimé la vitesse de course du maraudeur de tête et s’il prenait le temps de tirer, il risquait d’être accroché au corps-à-corps et de ne plus pouvoir remonter à cheval, ce qui à un contre six signifierait probablement sa fin. Conscient que la prochaine fois il lui faudrait mettre un peu plus de distance entre lui et le maraudeur de tête qui chargeait toujours, Piotr Andreïevitch se hâta de remonter sur oгонь pour remettre un peu de distance entre lui et ses poursuivants. Puis, dans la foulée ce fut au tour d’Ivan Mikhaïlovitch qui avait continué un peu plus loin de mettre pied à terre pour tirer. Mais le fils de l’ataman Mikhaïl Mikhaïlovitch avait vu lui aussi trop court, et s’en rendit compte juste à temps pour se remettre en selle et fuir de nouveau.
Quelques secondes plus tard, Piotr, qui estimait avoir mis assez de distance entre lui et son poursuivant le plus direct pour descendre de cheval et lui décocher une flèche, sauta de sa monture et banda son arc. Son trait vola et alla se ficher droit dans le torse du kyazak le plus proche, lui arrachant un hurlement de douleur et surtout le ralentissant considérablement. L’homme ne pouvait plus courir, il en était réduit à marcher. Et avant que ses compagnons n’aient eu le temps de foncer sur le chasseur élevé par les ungol, ce dernier remonta en selle sans demander son reste et recommença sa manœuvre, alors qu’Ivan mettait à son tour pied à terre.
Et c’est alors qu’il se retournait pour tirer une nouvelle fois que Piotr vit que son compagnon s’était mis dans de très sales draps.
Sans doute enhardi par la réussite du dernier tir de son camarade, Ivan avait voulu imiter son exemple. Mais alors qu’il était descendu de cheval et s’apprêtait à bander son arc, le maraudeur le plus proche hurla un cri terrifiant en projetant sa hache vers le fils de l’ataman. La hache de lancer passa à une dizaine de centimètres seulement du jeune homme et alla se ficher droit dans le garrot d’егерь. La pauvre bête était salement touchée. Folle de douleur, et totalement incontrôlable, « chasseur » hennît et s’éloigna tant bien que mal en titubant et en ruant, tandis qu’un flot de sang s’écoulait de son flanc.
Avec un hurlement féroce, les maraudeurs restants, galvanisés à l’idée qu’une de leurs proies était maintenant à leur portée, se préparèrent à foncer sur Ivan.
Pour couronner le tout, les conditions climatiques n’auraient pu se détériorer de pire manière en l’occurrence. Effectivement, un vent important et très sec s’était levé et soufflait avec violence sur la plaine, ce qui avait eu pour conséquence d’attiser les flammes. Ce qui quelques minutes plus tôt n’était qu’un petit feu de broussailles était devenu dans la toundra sèche un gigantesque brasier de plusieurs mètres de hauteur et d’une centaine de mètres de large, totalement hors de contrôle qui fonçait à une vitesse folle sur les fuyards et leurs poursuivants, porté par les vents. Bientôt, les flammes rejoindraient d’ailleurs le maraudeur blessé par Piotr qui était à la traîne. L’adorateur du chaos connaîtrait alors une fin atroce à nulle autre enviable.
Deux cent mètres plus loin en direction des kislévites, les cinq autres kyazaks fondaient sur Ivan Mikhaïlovitch qui était à une quinzaine de mètres d’eux à peine. Егерь, lui s’enfuyait dans la steppe, dans la direction opposée aux flammes, vers Piotr qui se trouvait à une petite vingtaine de mètres de son compagnon.

Le courageux Ivan ne se retourna pas, mais il décocha sa flèche qui alla se ficher dans la mâchoire de son adversaire le plus proche, tout en hurlant à Piotr :


-C’est fini pour moi, frère ! Va-t'en et laisse moi, je les retiendrais suffisamment longtemps pour que les flammes les dévorent. Remplis notre mission pour l’honneur de ma famille, et dis à ma femme et à mes filles que je les aime !

Et sur ces paroles, le fils de l’ataman se prépara au corps-à-corps imminent en lâchant son arc pour dégainer son épée et se saisir de son bouclier...
Puisque tu aimes la musique d’ambiance, en voici une (oui, je n’aime pas la musique comme « agrément », à l’exception de celle qui a une signification autre, notamment les hymnes que je respecte beaucoup car ils représentent des pays, ou les musiques avec une histoire forte : musiques militaires, etc…. PS : Ici je trouve même le rythme un peu rapide, il me semblait de tête qu’il était plus lent.)


La situation à partir de laquelle tu peux réagir est comme décrite avant qu’il ne tire sa flèche. Mais dans tous les cas il la tirera et ferra ce qui est décrit, car même tu veux venir le récupérer il te faut un petit délai.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Piotr Andreïevitch
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par Piotr Andreïevitch »

la plaine ondulait sous la foulée des chevaux, le bruit régulier que faisaient les sabots en écrasant l'herbe avait un côté hypnotisant. Si ils n'avaient pas été dans cette situation de course-poursuite, ils auraient pu profiter de l'instant et se laisser bercer par le rythme de leur chevauchée, mais pour l'heure ils avaient la mort aux trousses.

Piotr regarda en arrière, pour s'assurer que les poursuivant était toujours derrière eux. ce serait bientôt l'instant d'expérimenter son idée. Bien malheureusement ni oгонь, ni егерь n'avait été dressé pour l'archerie équestre, ils n'auraient pas d'autre choix que de mettre pied à terre pour décocher leur flèches. Piotr se demandait intérieurement à quoi bon avoir de si belles montures, si l'usage que l'on en faisait n'était par pour la chasse. Les auraient t-ils pris pour des bourrins, tout juste bon à tirer une araire ou une charrette ? Il se jura de remédier aux graves lacunes du dressage de ces chevaux, du moins si il survivait à cette poursuite infernale.


-Ivan c'est le moment, regarde bien, je vais te montrer la bonne méthode pour exécuter le mouvement. tout est dans la souplesse. on va le faire chacun à notre tour afin que je puisse t'observer et te donner des conseils.

Le fils de l'ataman opina du chef pour lui signifier qu'il avait compris. Le chasseur qui montait a cru, fit ralentir son cheval, puis dans le même mouvement il prit son arc et une flèche de la main droite, passa son bras gauche sous l'encolure d'oгонь et balança sa jambe droite au dessus de la croupe de l'animal. Il se réceptionna à terre, mais en se retournant, il était trop court pour ajuster un tir. Il rattrapa sa monture et l'enfourcha à la mode ungol.

-Tu vois, Ivan, ce n'est pas bien compliqué ! le chat retombe toujours sur ses pattes !

-Piotr, j'ai comprit le mouvement, je vais essayer ! s'écria le fils de Mikhaïl.

Le jeune homme qui était à plusieurs mètres devant lui, fit le bon mouvement mais mal à l'aise, il ne tenta pas non plus de tir.

le groupe de maraudeur était toujours à leur poursuite, mais grâce à leur montures, Piotr et Ivan les distançaient aisément. le chasseur toujours aux aguets, sentit le moment et se laissa glisser à terre. d'un geste précis, il banda son arc et décocha son trait. celui ci finit sa course dans le torse velu de son poursuivant le plus proche. Un cri s'éleva et l'homme blessé arrêta net sa course. Piotr à nouveau sur sa monture, remarqua à ce moment que le feu de ses premières flèches avaient provoqué un départ d'incendie, le vent aidant se serait bientôt un mur de flamme.


-Magnifique tir, je me sens comme à l'entrainement !

Piotr, ne voyait plus son compagnon, il le chercha du regard, tout en se préparant pour son prochain tir. Au moment où il se retourna, il vit une scène cauchemardesque se dérouler sous yeux.
en l'espace d'un éclair, un reflet métallique partit se ficher en tournoyant dans les chaires de la monture d'Ivan, егерь poussa un hennissement de douleur à fendre le cœur, rua et s'éloigna à bonne distance de son maitre, rendu fou par la souffrance qu'il venait de subir. Ivan, perdu sans son cheval, faisait face aux groupe de guerrier qui le chargeait en beuglant, euphorique à l'idée de pouvoir tuer, au moins, l'un des deux cavaliers. Dernière touche à ce tableau dramatique, le feu avait pris de l'ampleur et poussé par le vent, dévalait la plaine à leur rencontre en menaçant de tous les engloutir dans les flammes.

La situation pouvait difficilement être pire. le chasseur stoppa sa monture et la tourna rapidement en direction de son compagnon. soudain, il vit revenir vers lui, le cheval blessé, l'air hagard et un flot de sang poisseux maculant sa robe. il prit sa décision dans l'instant. il avait juré à l'ataman de prendre soin d'Ivan, comme il l'aurait fait avec sa meilleure monture. plus encore, il avait prodiguer son savoir et ses conseils au jeune homme, chez les ungols on appelle cela "miser sur un cheval". l'abandonner maintenant, aurait signifier qu'il avait mal "misé", or Piotr était bien trop fier pour pouvoir l'admettre.
Le chasseur donna un coup d'étrier à oгонь, qui bondit en avant. le temps pressait. En écho au crépitement des flammes, il entendit les mots que lui criait Ivan, tout en décochant une flèche dans la figure d'un de ses agresseurs.


-C’est fini pour moi, frère ! Va-t'en et laisse moi, je les retiendrais suffisamment longtemps pour que les flammes les dévorent. Remplis notre mission pour l’honneur de ma famille, et dis à ma femme et à mes filles que je les aime !

Le fils cadet s'était résolu à mourir en vendant chèrement sa peau et il avait laissé tombé son arc, afin de saisir son épée et son bouclier. Au même instant, Le chasseur galopait à vive allure pour sauver son frère d'arme, fendant la plaine dans une nuage de poussière.
Piotr, sur sa monture, se mit a chanter d'une voix puissante pour implorer le père-ours :

Père-ours, entends-tu les hurlements des sauvages dans la plaine ?
Père-ours, entends-tu les cris d'mon frère de sang qu'on malmène ?
Ohé, mon bon Ursun, seigneur bestial, père des ours, c'est l'attaque !
Ce jour, fait connaître à nos ennemis, le gout du sang écarlate !
Il arriverait dans quelques instant à hauteur d'Ivan. Il devrait l'aider à grimper sur le dos de sa monture, sans qu'elle ne soit à aucun moment à l'arrêt. Le chant qu'il avait entonné avait deux buts. D'une part, il espérait qu'Ursun entende sa prière et intervienne d'une manière ou d'une autre en leur faveur ; d'autre part, il comptait sur le fait qu'Ivan se prépare à son arrivée imminente.
Le chasseur était particulièrement tendu, il y avait bien trop de conditions indépendantes de sa volonté à réunir pour que le sauvetage puisse réussir.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 10 oct. 2015, 11:18, modifié 2 fois.
Raison : + 6xps +1PdC profil mis à jour
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par [MJ] Kriegsherr »

Bien pour le chant des partisans ! Profil mis à jour.
La manœuvre entreprise par le chasseur kislévite pour essayer de sauver son compatriote était brave, mais risquée et n'offrait aucune garantie de succès. Dans le pire des cas, elle pouvait même conduire à la mort des deux compagnons, et par ricochet à bien plus de décès encore, qui seraient dus à l'échec de leur mission. Piotr Andreïevitch prit toutefois le risque en connaissance de cause, pour respecter sa parole envers l'ataman et prêtre d'Ursun Mikhaïl Mikhaïlovitch, le père d'Ivan.
Même dans le meilleur des cas, le cavalier arriverait au niveau de son camarade juste avant les premiers maraudeurs. Les difficultés commenceraient alors, puisqu'il faudrait réussir du premier coup une monte rapide sur un cheval en mouvement. Sauver Ivan en le prenant au passage impliquerait forcément une prouesse équestre ardue, même pour un nomade ungol, et tout cela au nez et à la barbe de maraudeurs du chaos. Pour héroïque qu'elle fut, la tentative n'en était pas moins téméraire.
Le fils d'Andreï n'était pour autant pas complètement fou et il sut mettre toutes les chances de son côté en s'en remettant à son dieu tutélaire, le Père-Ours, ce qui avait le triple avantage à la fois de lui donner du courage, de prévenir Ivan de son arrivée et de quémander l'aide d'Ursun.

Phase 1 : qui arrive le premier jusqu'à Ivan :
Test d'INI comparées (+1 pour Piotr, grâce à « réflexes éclairs ») : 18 pour Piotr, raté de 8 points. 18 pour les maraudeurs, raté de 10 points. => C'est Piotr qui arrive le 1er à Ivan.

Phase 2 : Test d'HAB de Piotr, pour voir s'il parvient à aider Ivan à grimper sur son animal (огонь) au passage, sans qu'il n'arrive rien. Ici grâce à la compétence « monte », pas de malus, mais pas de bonus non plus, car tu n'as pas la compétence « acrobaties équestres » qui aurait été utile dans ce cas.
13. Raté. Mais comme tu m'as dit utiliser des PdCs pour faire que ça fonctionne, le test est considéré comme réussi, mais il t'en coûtera 20 PdCs.

Phase 3 : réactions post-montée au passage :
Test d'INI comparées (+1 pour Piotr, grâce à « réflexes éclairs ») : 11 pour Piotr, raté de 1 points. 16 pour les maraudeurs, raté de 8 points. Vous parvenez d'extrême justesse à fuir avant qu'ils n'arrivent au corps-à-corps.

Voyant qu'ils seront trop justes pour arriver au contact, 3 des chaotiques jettent une de leurs armes chacun sur le cheval et ses deux cavaliers lorsqu'il est au plus proche d'eux.
Test de TIR de maraudeur 1 : 18. Raté.
Test de TIR de maraudeur 2 : 20. Echec critique. Il touche un de ses alliés qui était légèrement devant lui ! Localisation : jambe droite. Dégâts : 16.

Test de propagation du feu : 20. OK, ça continue ! Bienvenue en enfer, et c'est toi qui l'a allumé !

L'homme blessé ne peut plus courir, il est vite rattrapé par les flammes et meurt brûlé vif dans d'atroces souffrances, comme ses deux camarades blessés avant lui. De plus, sa blessure l'empêche de tirer, il n'y aura donc pas de troisième tir.

Bilan : Il ne reste que 3 kyazaks en vie, mais ils ont chacun récupéré leurs armes et sont intacts.
Toi et Ivan êtes en selle sur огонь, qui est surchargé, mais peut quand même distancer les chaotiques et les flammes. Toutefois, réaliser des manœuvres complexes (comme descendre et remonter vite) semble maintenant impossible, et il risque de se fatiguer vite. Vous vous êtes un peu éloignés (vous avez repris une trentaine de mètres d'avance sur les trois derniers maraudeurs qui sont toujours à vos trousses, et soixante sur le feu qui est à trente mètre derrière eux).
Tandis que le brasier continuait à faire rage et à tout engloutir à quelques dizaines de mètres à peine derrière les maraudeurs du chaos, Piotr fonça sur Ivan. Si « Feu » se montra à la hauteur des attentes de son maître et sut arriver le premier jusqu'au fils de Mikhaïl, la montée en selle au passage posa plus de problèmes. Ivan, qui avait entendu la chanson de son camarade et tout de suite comprit ce que ce dernier voulait faire, tenta de grimper acrobatiquement, en s'aidant de la main tendue de Piotr, comme d'un pivot pour lui donner l'élan nécessaire à « enjamber » rapidement le cheval en mouvement et à se mettre en amazone derrière le gospodar élevé par les ungols.
L'espace d'un instant, il sembla qu'Andreïevitch avait vu trop gros. Le choc était trop violent, l'inertie trop importante. Il sentit sa poigne faiblir et la main de son compagnon glisser le long de son bras, sans qu'il parvienne à la retenir, même en y mettant toute sa force et sa volonté.
Durant une fraction de seconde, les regards des deux kislévite, plongés l'un dans l'autre et figés dans le temps par la concentration, l'effort surhumain produit et la puissance de leur volonté, ne reflétaient mutuellement que de l’impuissance. C'en était fini, ils n'avaient pas la carrure pour réussir cet exploit, leurs muscles douloureux les lâchaient déjà, et tous les deux le savaient très bien.

Mais soudain, à cet instant où tout semblait perdu, Piotr Andreïevitch trouva un second souffle aussi inespéré qu'inexplicable rationnellement. Son bras se raffermit, et ses doigts se refermèrent dans une prise sûre et solide qui permit aisément de soulever Ivan au passage, sans la moindre difficulté. Pendant ces quelques dixièmes de seconde, il en était persuadé, ce n'était pas la force d'un humain, mais celle d'un ours dont Piotr avait disposé. Sans doute le Père-Ours avait-il entendu sa prière et avait-il décidé d'exhausser la prière de son fidèle et de l'aider à sauver le fils de son prêtre.

Pour autant, s'il arrivait de temps à autre au Père des Ours d'aider ses croyants les plus méritant, notamment feu le tsar Boris Ursus qui en était l'exemple le plus connu dans l'histoire récente, ces interventions étaient très rares, car ce dieu exigeait que ses disciples se débrouillent seuls le plus souvent. Même s'il appréciait les actes de courage, il était peu probable qu'il aide de nouveau Piotr de sitôt. Ce dernier devrait à nouveau se montrer digne de son dieu tutélaire avant d'espérer quoi que ce soit de lui.

Fous de rage à la vue de leurs ennemis qui parvenaient une nouvelle fois à s'enfuir alors qu'ils n'étaient plus qu'à deux mètres au plus d'eux, les maraudeurs projetèrent leurs armes vers le cheval surchargé qui les fuyait péniblement. Ils espéraient toucher les cavaliers ou les mettre à bas, voire simplement blesser le cheval comme ils l'avaient fait pour егерь. S'ils y étaient parvenus, nul doute que les kislévites eussent été dans de sales draps. Mais aujourd'hui, la fortune semblait leur sourire, car non seulement aucune des haches ne trouva sa cible, mais le plus à l'arrière du groupe envoya malencontreusement son arme tournoyer, puis se ficher dans la cuisse droite d'un de ses camarades qui hurla en laissant tomber ses armes au sol sans avoir eu le temps de les jeter sur ses adversaires.

Le fidèle des dieux sombres blessé n'avait aucune chance d'en réchapper. En effet, derrière lui, la fournaise redoublait d'intensité et de vitesse, se répandant comme une traînée de poudre à travers les herbes sèches de la toundra à la vitesse du vent qui la portait. Les flammes de plusieurs mètres de hauteurs dévoraient tout sur leur passage, et s'étendaient déjà sur plusieurs hectares de steppe, et rien ne semblait pouvoir ni arrêter, ni même freiner le feu.
La seule possibilité pour lui échapper était de fuir plus vite que lui. Pour un homme à pied, cela signifiait obligatoirement courir vite et longtemps, et cela, les blessés ne le pouvaient évidemment plus. Rapidement, les deux blessés, celui qui avait pris une flèche dans la mâchoire en premier, puis l'homme touché à la jambe, furent rattrapés et dévorés par les flammes, en poussant d'atroces hurlements qui auraient hanté à vie quiconque les aurait entendus, mais qui furent intégralement couverts par le bruit du vent fort et le crépitement de la gigantesque fournaise.

Seuls trois kyazaks restaient en vie. Ils n'arrêtaient pas de courir à la poursuite de « Feu » et de ses cavaliers qui avaient repris une trentaine de mètres d'avance sur eux. Ils avaient récupéré leurs armes et étaient toujours dangereux. Pour l'instant, ils parvenaient tant bien que mal à maintenir une distance d'une trentaine de mètres entre eux et le brasier.

Ivan, qui avait abandonné son arc et s'accrochait au dos de son camarade, lui cria :


-Ursun te bénisse, Piotr, tu m'as sauvé, j'ai une dette éternelle envers toi ! Moi et ma famille te sommes reconnaissant à vie pour ce que tu as fait là. Mais nous ne devrions pas laisser de survivant, comme je te l'ai dit. Si un seul des leurs s'enfuit, il donnera l'alerte à toute la bande ! Comment comptes-tu faire pour les tuer ?


La situation était délicate : s'ils prenaient trop d'avance sur eux, les kyazaks risquaient de renoncer à les poursuivre pour rentrer chez eux, ou de se disperser. Il faudrait alors les traquer et les supprimer avant qu'ils n'entrent en contact avec les leurs. La surcharge du cheval leur interdisait également de prévoir des accélérations trop brutales, et empêchait de recourir au plan utilisé avant l'incident. L'affrontement frontal restait une solution, mais elle était plus que risquée, surtout avec le feu qui continuait de foncer sur eux. A moins que Piotr n'ait une autre idée...
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par Piotr Andreïevitch »

Le cheval et son maître filaient droit sur Ivan, le chant avait galvanisé le chasseur et avait rempli son cœur de courage. Quelques secondes plus tard, oгонь arriva sur la gauche d'Ivan au galop, il passa devant le fils de l'ataman, la troupe ennemie ne se trouvait qu'à quelques mètres. A ce moment, Piotr tendit son bras en direction de son compagnon, celui-ci s'était préparé à son arrivée.

-Attrape ma main, mon brave !

La prise fut des plus incertaines, le mouvement était trop rapide et l'action tentée l'avait été sans préparation. Un instant de doute, il vit la main d'Ivan glisser sur son bras sans que ni l'un, ni l'autre ne puisse raffermir leur prise, était-ce voué à l'échec ? Piotr s'en voulait presque d’avoir ainsi forcé le destin. Soudain, une chose étrange se produisit. Piotr, sentit son bras droit irradié d'une douce chaleur, il avait l'impression de pouvoir soulever un arbre. Il attrapa vigoureusement la main du fils cadet et balança son bras en arrière; l'impulsion eu l'effet escompté et son compagnon se retrouva en amazone sur le dos de sa monture. oгонь, avait tout le long de l'action continué sa course en un virage serré qui les avait remis en direction d'où il étaient arrivé, sans jamais ralentir son allure.

Les maraudeurs les talonnaient, il s'en était fallu d'un cheveu pour qu'ils ne les interceptent. Voyant leurs proies s'enfuir in extremis, ces hommes à l'âme corrompue lancèrent leurs armes en désespoir de cause. Les deux gospodars virent une hache tournoyé dans un sifflement passer à trois mètres sur leur droite et entendirent un hurlement de douleur strident poussé par l'un des poursuivants.

Piotr jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Il vit derrière lui qu'un des maraudeurs titubait en hurlant de douleur, il avait été atteint par l'arme lancé par l'un des leurs et tenait à deux mains sa cuisse qui répandait des flots de sang en un sillage carmin. Trois maraudeurs étaient toujours à leur poursuite et continuaient leur course, l'arme à la main. Plus loin, le chasseur aperçu les flammes galopantes happer les deux hommes qu'ils avaient blessés en premier. C'en est fini pour eux ! ils vont bientôt connaître une seconde vie de douleurs et de supplices auprès de leurs maitres, pensa le chasseur.

-C'est vraiment un sacré mur de flamme, regarde comme les trainards flambent ! Qu'Ursun soit loué nous avons oгонь pour nous échapper de ce piège brulant!

Le ton léger du fils d'Andreï contrastait avec la situation. Ils n'étaient pas passé loin du désastre total. Sa monture accusait le coup, elle devait porter les deux gospodars ainsi que le lévrier. le cheval des steppes qui n'était pas avare en efforts, souffrait visiblement de la surcharge que lui avait imposé son maitre.

-Ursun te bénisse, Piotr, tu m'as sauvé, j'ai une dette éternelle envers toi ! Moi et ma famille te sommes reconnaissant à vie pour ce que tu as fait là. Mais nous ne devrions pas laisser de survivant, comme je te l'ai dit. Si un seul des leurs s'enfuit, il donnera l'alerte à toute la bande ! Comment comptes-tu faire pour les tuer ?

-Ivanouchka, tu m'es bien trop précieux pour que je te laisse te faire tuer et tu as d'autant plus de valeur à mes yeux, désormais, car tu as fait acte de bravoure en envisageant de te sacrifier pour le bien du groupe. Cela montre à quel point j'ai eu raison de miser sur toi. Cela étant dit, sans l'aide de notre père-ours, je n'aurais rien pu faire pour te secourir. Par conséquent, cette dette dont tu me parle, tu l'as autant contracté envers moi, qu’envers Ursun et nous aurons l’occasion plus tard d’en discuter. Pour le moment, il faut régler leur sort à nos poursuivants. La meilleure chose à faire est de répéter la stratégie que l'on avait tentée plus tôt avec une légère variante. Lorsque le moment sera propice, je descendrais de cheval pour tenter des tirs, pendant ce temps contourne les sur le côté et fait mine de charger par leurs arrière. Cela créera une confusion dans leur rang, ce qui me permettra de gagner du temps. Si tu vois une bonne opportunité, tu peux bien entendu attaquer, mais le but premier est de les distraire. N’oublie pas que le feu menace et qu'ils sont à pied. Il faudra, ensuite, que tu reviennes me chercher après avoir commis ta distraction.

Ivan semblait écouter avec attention le plan d’action du chasseur. Nul doute qu’après avoir échappé à la mort, il s’acquitterait de la tache confié avec la ferveur d’un miraculé. Bientôt il y eu suffisamment de distance entre les deux groupes et ce fut le moment de passer à l’action...
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 oct. 2015, 11:41, modifié 1 fois.
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Piotr Andreïevitch, Voie du chasseur
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le deuxième fils de l’ataman Mikhaïl acquiesça d’un signe de tête convaincu, puis répondit à son sauveur sur un ton enthousiaste :

-Oui, maître chasseur, comme tu voudras !

Et ainsi fut-il fait comme Piotr Andreïevitch en avait décidé. Le cheval des steppes distança ses poursuivants, en continuant cette fois un peu plus loin que d’habitude, afin conformément au plan de permettre plusieurs tirs et un contournement. C’était là un risque d’échec du plan des kislévites. En effet, en se voyant largement semés par la monture et ses deux cavaliers, les trois kyazaks restants pouvaient très bien choisir de renoncer à les poursuivre, puisque l’entreprise paraissait maintenant vaine, mais de courir dans d’autres directions, toujours opposées au mur de feu, évidemment.
Test d’INT des 3 maraudeurs : 11, 3 et 3.
Et pour deux des trois chaotiques, ce fut le cas ! Comprenant l’inutilité de leur charge, et flairant le piège bien avant sa réalisation, deux maraudeurs se mirent à bifurquer ensemble vers une autre direction, tandis que le dernier ignorait complètement leurs injonctions et continuait à foncer droit sur Piotr qui venait de descendre de cheval pour se mettre en position de tir. Dans le même temps, Ivan, quant à lui, commença sa manœuvre de contournement.

La dispersion des ennemis avait eu au moins un avantage : l’amoindrissement conséquent du danger immédiat. Plus concrètement, au lieu d’avoir trois barbares assoiffés de sang à leurs trousses, les deux compatriotes n’en avaient plus qu’un. Mais le désavantage de cette dispersion était que s’ils tardaient trop à se débarrasser du maraudeur qui n’avait pas renoncé à l’attaque frontale, les deux autres risquaient de leur échapper, et les flammes d’effacer définitivement leurs traces. Dès lors, ils courraient un risque encore plus grand, puisque toute la tribu serait avertie de la présence d’intrus et les traquerait. Il était donc vital de s’assurer qu’aucun des trois hommes n’aurait le temps d’avertir ses collègues.


Tests de TIR de Piotr : tu as entre trois et quatre tirs selon les circonstances : 1 à plus de 48 mètres (malus de -6), 1 à plus de 32 mètres (malus de -4), un à plus de 16 mètres (malus -2), et éventuellement (selon les circonstances) un à moins de 16 mètres.

Tir n°1 : 7. Raté.
Tir n°2 : 13. Raté.
Tir n°3 : 12. Raté.

Comme tu as raté tes trois flèches précédentes et qu’il sait qu’il est peu probable que tu parviennes à tuer d’une seule flèche le bonhomme, Ivan joue la sécurité et vient te rechercher avec de l’avance et non au dernier moment.

Test de rapidité de remise en selle de Piotr : (INI + HAB)/2 +2 (pour réflexes éclairs et monte) = 11. 16. Raté.
=>Tu ne parviens pas à monter en selle du 1er coup, mais heureusement comme il n’est pas arrivé au dernier moment tu as un deuxième essai.
Second test : 8. Réussite.

Vous êtes tous les deux remis en selle et vous éloignez un peu (vingt mètres) du maraudeur qui continue sa charge.
La situation a évolué, car les deux autres ont eu le temps de fuir et son presque déjà hors de vue. Le feu est à environ 50 mètres derrière votre poursuivant.
La tentative de Piotr Andreïevitch se solda par un échec. Même avec le temps gagné grâce à la diversion d’Ivan, il n’eut le temps que de décocher trois flèches. Il aurait certes largement pu en tirer une quatrième plus proche encore de l’adversaire, mais cela ne lui aurait presque pas laissé de temps pour remonter en selle, la moindre erreur aurait alors permis au chaotique d’arriver au contact ou à minima de projeter une de ses armes sur la cible facile que constituaient deux hommes et un cheval.
C’est pourquoi le gospodar fils du chef de la rota avait préféré jouer la sécurité sur la prise de risque. Et il fit bien, car Piotr, sans doute stressé par la situation, mit un peu plus de temps que prévu pour remonter en selle. Il lui fallut plusieurs longues secondes pour se hisser sur огонь. Cela pouvait sembler peu, mais c’était un temps qui suffît presque au chaotique pour les atteindre. Une ou deux secondes de plus et ils auraient été contraints au combat.

Mais déjà, à leur droite, les deux fuyards disparaissaient presque derrière le mur de flammes et la fumée qui troublait l’air. Bientôt, ils seraient hors de vue, et le brasier détruirait toute trace exploitable de leur passage. Cependant, si les kislévites se lançaient à leur poursuite, ce serait alors le troisième homme qui pourrait fuir et disparaître. A moins de se séparer ou d’accepter de laisser filer un ou plusieurs maraudeurs, la situation semblait insoluble. Qu’allait décider Piotr ?
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Piotr Andreïevitch
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par Piotr Andreïevitch »

-Oui, maître chasseur, comme tu voudras !

Tandis que Piotr mettais pied à terre, l'arc à la main, Ivan sur огонь engagea un mouvement enveloppant en demi-cercle pour se retrouver sur le côté gauche des maraudeurs et les assaillir par l'arrière.
Ivan n'avait pas exactement comprit la manœuvre demandé, il n'aurait pas dû s'éloigner outre mesure des maraudeurs afin de ne pas les décourager de les poursuivre. Le jeune gospodar, d'enthousiasme, était parti trop loin. les conséquences furent désastreuses, le petit groupe au lieu de rester soudé et de poursuivre leur charge, se scinda en deux. Piotr avait suivis d'un coin de l’œil la scène, pestant contre lui même de ne pas avoir mieux expliqué à son compagnon ce qu'il devait faire et il s'en voulait tellement qu'il s'en trouva déconcentré lors de ses tirs. Les traits partirent les uns après les autres, et tous manquèrent le kyazak qui avait décider de poursuivre sa charge sur sa position. De grosses perles de sueur dégoulinaient de son front, les échecs successifs ne l'avait pas mis en confiance, Piotr encocha sa quatrième flèche sans grand espoir de pouvoir arrêter son agresseur avec ce seul trait. C'est à ce moment qu'Ivan revint, il présentait la mine déconfite de celui qui avait connu l'acharnement du destin.
Pire encore, il semblait avoir perdu toute lucidité. Au lieu de charger par l'arrière le kyazak esseulé qui fonçait vers le chasseur, ce qui aurait mis hors de combat le forcené, il ne trouva pas mieux que de revenir directement au chasseur.

Le chasseur grimpa sur sa monture, il était tellement énervé, qu'il du s'y reprendre à deux fois.
Il devait faire avec la situation, encore une fois. Piotr, malgré tout, ne tint pas rigueur au jeune homme de la déconfiture qu'ils connaissaient. La démarche d'un chef, n'est pas d'enfoncer la tête de ses subalternes sous l'eau mais plutôt de leur permettre de s'élever à sa hauteur, ainsi il privilégia une démarche constructive.


-Ivan, tu arrive juste au bon moment, merci, ça commençait à sentir mauvais pour moi. il faut vite décider que faire.

Ivan essaya de lui expliquer quelques chose, lui suggéra de se séparer pour pouvoir 'courir deux lièvres à la fois'. Malheureusement pour lui, Piotr prenait le plus souvent ses décisions, seul. En effet, lorsqu'il posait une question, c'était généralement purement rhétorique, et ce n'était pas grâce à ses derniers faits d'arme que le fils de cadet allait changer la donne.

Piotr ne pouvait pas prendre le risque de scinder le groupe. Ces maraudeurs étaient comme des loups au abois, or il est connu que les animaux sauvages apeurés sont encore plus dangereux.
Quelle démarche suivre ? Comment résoudre l'insoluble équation ? Ils n'étaient que deux et leurs opposants étaient trois, formant deux groupes distincts.

Piotr ferma les yeux l'espace d'un instant pour mieux se concentrer.

Il reste encore un kyazak qui nous charge. Qu'est ce que cela nous indique ? Tout simplement que ce n'est pas le plus futé de la bande, non seulement il n'a aucune chance a deux contre un, mais il accepte délibérément d'affaiblir leur groupe entier en refusant de suivre le mouvement de ses camarades. Par déduction, c'est certainement celui qui sera le plus facile à retrouver. Il faudra compter sur notre bonne étoile et sur le fait que le feu n'efface pas toutes ses traces.
Espérons que le chaos ait fait muter son cerveau, l'empêchant de réfléchir normalement, si c'est le cas il est possible que le pauvre hère continue à nous poursuivre, en dépit du bon sens.
Ayant passé intérieurement en revue tous les cas de figure, il présenta à Ivan son plan d'action.


-Le groupe des deux maraudeur sont partit sur la droite du mur de flamme, il nous faut les rejoindre et les charger. Je sauterais de cheval juste avant de les atteindre, pendant que toi tu continuera ton attaque sur leurs arrières. Tandis que tu chargeras, je pourrais tenter des tirs. il sera encore temps de revenir finir le dernier.

-Allons-y, chargeons nous de ces consanguins dégénérés !

Une nouvelle fois, les dés étaient jetés. Le fier огонь cabra légèrement et s'élança vaillamment a la poursuite des fuyards. Certainement qu'il avait soif de vengeance pour ce qui étaient arrivé à son congénère, егерь, son compagnon d'étable avec qui il avait du déguster et ruminer moult boisseaux d'avoine fraiche.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 oct. 2015, 11:42, modifié 1 fois.
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Piotr Andreïevitch, Voie du chasseur
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les deux cavaliers kislévites choisirent donc de délaisser temporairement le maraudeur seul pour foncer aux trousses de ses deux camarades fuyards. Leur cheval огонь permit au duo de rattraper les maraudeurs assez facilement. En revanche, le troisième et dernier des chaotiques était maintenant hors de vue. Ils avaient pris le risque de l’abandonner un moment, sans aucune garantie de le retrouver plus tard. Mais, à part se séparer, ils n’avaient pas eu de meilleur choix possible : dans un cas comme dans l’autre, un groupe risquait de leur échapper, et tant qu’à faire ils avaient poursuivi le plus grand en laissant l’homme seul.

Restait maintenant à remplir la partie la plus difficile de leur plan : éliminer une bonne fois pour toutes les kyazaks rattrapés… Mais bien entendu, ces derniers ne comptaient pas se laisser faire.

Combat :
Situation initiale : le plan de Piotr fonctionne, et lui offre les avantages suivants :
Piotr est à 16 mètres, il a 1 tir avant le combat, puis Ivan arrivera au contact des maraudeurs, au premier tour il aura l’initiative et des bonus grâce à la charge.

Equipement et profils :
Les maraudeurs n’ont aucune armure, un profil de 8 partout, aucune compétence, 60 PVs et 1 NA. Ils ont pour seul équipement une épée à une main et une hache à 1 main chacun.
Ivan porte un gambison de lin (équivalent à gilet de cuir bouilli pour sa protection : 7 torse dos et bras), et a le même profil que les maraudeurs après application des modificateurs de l’armure (8 partout lorsqu’il en est équipé, quoi). Il a une épée à une main et une rondache.

Round 1 :

Piotr tire : 12. Raté.
Ivan charge : 20. Echec critique, vraiment pas de bol, vous êtes très poisseux ! Il tombe de cheval et devra affronter les deux maraudeurs au sol.
Maraudeur 1 : 6. Réussite. Parade : 8. Réussite. Localisation : torse. Dégâts : 11.
Maraudeur 2 : 9. Raté. Relance grâce aux 2 armes : 19. Raté.

Round 2 :

Piotr charge M1 (car il ne peut pas tirer dans le tas au risque de blesser Ivan), son INI est la meilleure, il frappe le 1er, ensuite tout le monde tape en simultané : 6. Réussite. Parade : 15. Raté. Dégâts : 24.
Ivan sur M1 : 10. Raté.
M 1 sur Piotr : 10. Raté. Relance : 15. Raté.
M 2 sur Piotr : 5. Réussite. Parade : 2. Réussite. Localisation : torse. Dégâts : 19.

Round 3 :

Piotr sur M1 : 20. Echec critique. Manquait plus que ça ! Pas de parade ce tour ci.
Ivan sur M2 : 4. Réussite. Parade : 13. Ratée. Dégâts : 26.
M1 sur Ivan : 10. Raté. Relance : 2. Réussite. Parade : 19. Raté. Relance (grâce au bouclier): 11. Raté. Localisation : Bras droit. Dégâts : 24.
M2 sur Ivan : 19. Raté. Relance : 15. Raté.

Round 4 :

Piotr sur M1 : 10. Raté.
Ivan sur M2 : 3. Réussite. Parade : 18. Ratée. Dégâts : 26. Test d’END de M2 : 15. Il est hors combat.
M1 sur Ivan : 14. Raté. Relance : 20 : échec critique => pas d’attaque au prochain round !
M2 sur Piotr (oui il frappe en simultané avec Ivan donc il n’est pas encore HS à ce tour-ci) : 3. Réussite. Parade : 8. Localisation : torse. Dégâts : 17.

Round 5 :

Piotr sur M1 : 6. Réussite. Parade : 17. Ratée. Dégâts : 22. Test d’END de M1 : 17. Il est hors combat.

Ivan a 25 PVs. Il peut se battre normalement. Tu peux de même te battre normalement.

Les deux maraudeurs sont considérés comme morts, car ils ne peuvent ni fuir, ni se défendre et que les flammes arrivent sur eux.
Vous pouvez si vous le désirez ramasser une partie de leur équipement (dans la limite du raisonnable). Pour rappel en tout ils ont : 2 haches d’armes et 2 épées à 1 main.

Vous pouvez remonter en selle.

Profil mis à jour.
Le combat fut féroce, acharné, et les deux parties savaient qu’il se livrerait à mort. Avec les flammes, qui bien qu’ayant ralenti leur progression, n’étaient pas très loin, ils devaient se dépêcher. Sans compter que chaque seconde qui passait laissait un peu plus de temps au dernier maraudeur pour fuir. Le feu qui avançait effacerait ses traces, et s’ils ne faisaient pas vite ils risquaient forts de ne jamais le retrouver.
Mais l’affrontement dura néanmoins un petit bout de temps. Rapidement contraints au corps à corps suite à la chute de cheval d’Ivan, qui avait été désarçonné par les deux maraudeurs qui s’étaient retournés au dernier moment et avaient effrayé огонь en poussant de féroces cris de guerre à la gloire de Khorne, les deux kislévite surent bien tenir tête à leurs adversaires chaotiques. Ivan se chargea d’un des maraudeurs de deux revers de son épée, tandis que Piotr, armé de la seule dague prise chez la veuve Kochäll, parvint à larder le second de coups jusqu’à ce qu’il tombe inanimé.

Tout n’avait pas été simple, cependant, et les redoutables serviteurs des dieux sombres avaient opposé une farouche résistance. Par deux fois, Ivan fut touché. Une fois, en tombant de cheval, par la hache d’un des deux kyzaks, qu’il parvint à dévier in extremis avec sa rondache, et une seconde fois par un coup d’épée, qu’il ne put éviter. Mais le plus affaibli était peut-être Piotr, qui avait encaissé deux coups de hache qu’il sut heureusement dévier avec sa dague. S’il avait disposé d’une meilleure arme, sans doute aurait-il put subir moins de dégâts, car dans les deux cas, sa dague n’avait pas vraiment fait le poids face aux lourdes haches des ennemis, et n’avait permis que d’atténuer légèrement les coups et non de les parer totalement.

Le combat se termina juste à temps pour que les deux compères victorieux puissent remonter sur огонь et reprendre leurs distances avec l’incendie. Restait à déterminer la marche à suivre. Etant blessés, même si leurs blessures n’étaient pas mortelles et ne présentaient pas de risques d’aggravation, allaient-ils quand même essayer de retrouver et de tuer le dernier maraudeur, maintenant hors de vue, ou allaient-ils renoncer à leur projet ?

Mets à jour tes PVs actuels dans ta signature, et n'hésite pas à y rajouter le profil de ton cheval (en plus je lui ai créé un profil unique). :D
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Piotr Andreïevitch
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par Piotr Andreïevitch »

Au galop, les talons d'oгонь écrasaient les pousses d'herbes et soulevaient des mottes de terre à chaque impulsion. La bête aux naseaux dilatés par l'excitation poursuivait les maraudeurs du chaos en longeant le mur de flammes. L’élément déchainé qui aurait effrayé n'importe quel autre équidé, ne semblait pas l'émouvoir le moins du monde. Peut-être était-ce là le mystère qui entourait son nom, qui signifiait feu en gospodar.

Enfin, les cibles furent en vue, Piotr mis une tape sur l'épaule de son protégé pour lui signifier de se tenir prêt à l'affrontement. Le chasseur sentit le stress qu'éprouvait Ivan à ce moment. Il lui avait dit avoir déjà pris part à des combats, mais il n'avait jamais dû être autant exposé que ce jour-ci. Bientôt ce fut le moment. Piotr mis pied à terre, défit un nœud du harnais qui retenait сатрап et posa le lévrier sur le sol. L'animal, inconscient de la gravité des évènements qui se déroulaient, lapa la main de son maître. L'odeur que je dégage doit avoir des vertus apaisantes, pensa Piotr, cet animal reste calme malgré le crépitement des flammes et l'acre fumé.

Le fis d'Andreï n'eut pas le temps de se perdre en contemplation, il leva la tête juste à temps, pour voir l'impensable se produire. Les deux maraudeurs chargés sur leurs arrières, firent brusquement volte-face. Les deux hommes n'avaient plus rien à perdre, d'un côté le contact brulant des flammes ou de l'autre le baisé glaciale de l'épée d'Ivan, une mort douloureuse leur était promise.


-DU SAAAAAANG POUUUUR LE DIEU DU SAAAAAAAANG !

Le beuglement à la gloire de leur sombre maitre fut si soudain, si puissant qu’oгонь, surpris, s’arrêta brusquement en freinant de tous ses fers. Ivan fut dans l'instant, désarçonné et tomba comme une souche sur la terre meuble. Piotr en était à se demander si Ursun ne les avait pas abandonné, son protégé avait peut-être eu des pensés malsaines envers les animaux.
Le chasseur décocha une flèche pour tenir en respect les deux brutes. Le projectile fut facilement évité, mais au moins cela permis à Ivan de se relever, juste à temps pour résister à l'assaut des deux maraudeurs.
Ivan dévia un violent coup de hache avec son bouclier, la lame racla contre la protection de bois, et finit sa course, au-delà, en venant mordre une première fois les chairs du jeune homme.
Piotr saisit son coutelas et s'élança sur l'un des maraudeurs, il ne pouvait plus utiliser son arc au risque de blesser son compagnon. Le deuxième maraudeur avait manqué son coup de hache par manque d'équilibre, il en était presque tombé au sol. Il ne devait pas se battre avec une arme dans chaque main, habituellement.

Piotr, vif comme l'éclair, bondit sur le premier maraudeur et lui asséna de violents coups de couteau dans l'épaule, le sang ruisselaient sur les frusques du guerrier maléfique.
Ce dernier tenta de répliquer mais le gospodar avait anticipé la contre-attaque, si bien que les deux haches ne rencontrèrent que le vide. L'autre guerrier au lieu de se battre honorablement attaqua piotr lui aussi. Le coup était bien ajusté et la brute y avait mis toutes ses forces, le chasseur n'eut que le temps de freiner la course de l'arme en opposant son coutelas, mais ce ne fut pas suffisant et l'attaque meurtri ses chairs. Le chasseur hurla de douleur et invectiva le coupable :


-Sale pourceau démoniaque ! Je vais te faire couiner !

Dans sa souffrance, Le fils d’Andreï lança son attaque dans le désordre le plus complet et perdit l'équilibre. A cet instant, Ivan détourna l'attention des deux opposants afin qu’ils ne puissent pas exploiter la fâcheuse posture dans laquelle se retrouvait son maître.
Le combat se poursuivit sans brio de part et d'autre. Des coups furent échangés, le sang gicla sur l'herbe. Au final, l'affrontement se solda par la mise hors de combat des deux brutes. Les deux gospodars avaient vaincu et malgré leurs nombreuses blessures, ils étaient toujours debout. La victoire avait été acquise sur le fil, pourtant Piotr claironna fièrement tout en écrasant sa botte sur la figure d'un des deux guerriers :


-Tu la ramène moins, regarde comme je t’aplatis le groin ! Couine, maintenant couine !

Ivan le tira par la manche.

-Пойдем piotr ! Laissons ces deux-là, mourir dans les flammes. Pressons nous, leur compère est toujours en fuite. Il faut faire quelque chose !

-Tu as raison Ivanouchka, allons faire la peau du dernier !

Le gospodar élevé parmi les ungols cracha sur l'homme vaincu, se retourna et revint auprès de сатрап étendu qui somnolait en bavant sur ses pattes avant. A l'approche de son maitre, il fut tout joyeux. Le chasseur remit en place le harnais avec l'animal et se dirigea, ensuite, vers oгонь. Ivan était déjà en selle, deux haches qu’il avait récupéré sur l'un des maraudeurs étaient accrochés à son ceinturon. Ces armes étaient rustiques, composées d'un manche de bois massif et d'une lourde lame incurvé, elle ne semblaient pas avoir été conçu pour être lancé. Le chasseur monta à son tour sur le cheval des steppes. Ils étaient fin prêt pour aller cueillir le survivant. Soudain, Piotr eu une idée.

-Ivan je me disais... Pourquoi ne pas essayer de capturer le dernier homme vivant. On pourrait l'interroger et lui soutirer des informations, qu'en dis-tu ?

-Cette idée est géniale ! Faisons cela ! Pourvu qu'il ne soit pas trop tard...

Le petit groupe repartit, à la poursuite du dernier maraudeur. Ils étaient blessés, mais ils ne pouvaient pas laisser un survivant s’enfuir, cela aurait trop d'incidence sur l'accomplissement de leur quête.
Le but de mes deux compagnons est de suivre le parcours logique du maraudeur restant afin de le retrouver : il doit courir le long d'un mur de flamme qui continue d'avancer, il n'y a pas d'endroit où se cacher (c'est la steppe), il n'a pas de monture, il court avec deux haches dans les mains (ou bien il les a abandonnés pour moins se fatiguer). au delà du mur de flammes. les traces ne pourront pas être détruites, Piotr pourra donc pister le fugitif. on peut éventuellement faire renifler сатрап les haches (on sait jamais si les maraudeurs font partie de la même fraterie). une fois en vue de l'individu, si il me reste de la corde (j'en avais pris 5m chez la veuve köchal), je confectionne un lasso et j'essaye de capturer l'individu avec, sinon je le charge en essayant de le sonner.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 07 nov. 2015, 21:52, modifié 1 fois.
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par [MJ] Kriegsherr »

Piotr Andreïevitch et Ivan Mikhaïlovitch se lancèrent donc à la poursuite du dernier maraudeur, et ce en faisant fi de leurs blessures, pourtant importantes. Malgré cette détermination à traquer le dernier maraudeur, l’affrontement n’était pas certain. Restait encore à le retrouver, avant de pouvoir tenter de le capturer.
Test d’HAB (traque) de Piotr (+1 pour chasse +2 pour la direction de recherche +1 pour le chien) : 19. Raté.

Relance une fois qu’un peu de temps est passé et que les flammes se sont atténuées : 16. Raté.
Les deux hommes montés sur oгонь avaient accumulé beaucoup de retard sur l’homme traqué, dont les flammes avaient en quelque sorte facilité la fuite en couvrant ses traces. Même les talents de traqueur de Piotr se révélèrent insuffisants pour découvrir ce qu’il était advenu du fuyard. Peut-être avait-il été dévoré par les flammes, mais peut-être aussi leur avait-il échappé et était-il en train de rejoindre les siens pour les avertir de la présence d’intrus sur « leur territoire ».

Après une heure et demie de recherches, alors que le brasier commençait sérieusement à faiblir et qu’il n’y avait plus que des petits feux de broussailles ça et là, les deux compères purent tenter une nouvelle approche en faisant le tour des limites extérieures de la zone brûlée, à la recherche de traces, ce qui leur prit en tout une bonne heure. Hélas pour eux, ils n’en trouvèrent aucune, ce qui laissait seulement deux hypothèses possibles : soit l’homme avait été carbonisé, soit il était parvenu à leur échapper.

Dans ce dernier scénario, les chances de le rattraper étaient maintenant quasi-nulles. De plus, la fatigue du cheval commençait à se faire sentir. Peut-être valait-il mieux continuer la mission, en espérant que le kyazak avait péri ou au moins que sa tribu ne se mette pas à leur recherche trop vite.

Le fils de l’ataman prit la parole :


-De toute évidence, ce kyazak est mort ou hors de notre portée, à l’heure qu’il est, et oгонь est fatigué. Que devons nous faire, Piotr ?
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Re: [Piotr Andreïevitch] La chasse infernale

Message par Piotr Andreïevitch »

oгонь peinait comme une vieille carne, jamais au cours de sa vie de quadrupède il n'avait du connaitre pareil effort. Piotr entendait la bruyante respiration de l'animal et sentait que le pas n'était plus aussi sûr qu'en début de journée. Plusieurs fois, le cheval des steppes manqua de trébucher, mais en aucun cas il ne pouvait se permettre de ralentir l'allure. Tout au long de leur traque du dernier maraudeur, la calme assurance qu'il avait affiché, s'effaça progressivement pour faire place à l'inquiétude. Les deux gospodars avait chevauché le long du mur de flammes agonisant, cette route avait du forcément avoir été emprunté par l'homme en fuite. Après avoir dépassé les terres brulées et encore fumantes, le chasseur avait mis pied a terre à différentes reprises pour tenter de retrouver la piste du fuyard. Généralement dans une vaste étendu sauvage, le passage d'un homme laisse des traces. Des empreintes de pas, la végétation arrachée, les herbes couchées par le poids des bottes n'échappent pas à un œil entrainé par des années de chasse. Dans le cas présent, rien, nada ! ça n'avait pas de sens, mais il ne repéra aucun indices. Le fils d'Andreï, bredouille, fit part de ses observations, non sans une pointe d'ironie:

-Ivan, mon brave ! nous avons affaire à un spécimen rare ! cet homme est surhumain. vois-tu, il court depuis le début de notre affrontement avec deux haches dans les main, dans un premier temps pour nous charger, dans un second temps pour s'enfuir.
il est à pied, il s'enfuit le long d'un feu de plaine depuis que nous l'avons abandonné. Dans l'hypothèse où il à atteint le point où nous nous trouvons en ce moment, il a trouvé suffisamment de ressources en lui, malgré la fatigue, pour camoufler les traces de son passage à ma vue. Pour résumer c'est un champion de course à pied, doublé d'un expert en camouflage dans la steppe et un guerrier brutal à ses heures perdues.


-De toute évidence, ce kyazak est mort ou hors de notre portée, à l’heure qu’il est, et oгонь est fatigué. Que devons nous faire, Piotr ?

-Penses tu réellement ce que tu dit ? le mur de flammes faisait plusieurs hectares, l'affrontement avec ses comparses n'a pas duré des heures que je sache et je ne pense qu'il se soit jeté délibérément dans les flammes. En toute logique nous aurions du le retrouver !

Le fils de l'Ataman restait sans voix, il y avait du bon sens dans ce que disait le chasseur. un voile d'ombre passa fugitivement sur son visage rondouillard. Il est vrai que la communauté gospodar était en permanence confronté aux invasions du chaos, les histoires rapportant des évènement surnaturels, mutations et autres étrangetés étaient monnaie courante. la notion de 'chaos' s'illustrait en ces contrées par des exemples concrets. Par conséquent, à présent Ivan semblait redouté une 'diablerie' qui eu pu permettre au fuyard de survivre en dépit de tout raisonnement logique.

Piotr sentit cette crainte poindre chez son compagnon, il décida de ne pas l'aviver plus que de raison. il enchaina :


-Je me rallie à ton point de vue Ivanouchka, il ne sert à rien d'épiloguer, poursuivre nos investigations dans ces conditions est périlleux, nous sommes blessé et il nous manque une monture. Dans un premier temps, tentons de retrouver егерь qui a été blessé, j'espère qu'il ne l'a pas été mortellement !

Après avoir marqué une pause, il ajouta :

-Autre chose...désormais, nous pouvons nous considérer comme repérer par l'ennemi, il faudra en tirer toutes les conséquences pour la suite de notre mission.


Les deux gospodars repartirent dans la direction d'où ils étaient venu, en espérant retrouver la piste du cheval. là au moins, les traces laissés par l'animal ne seraient pas dur a trouver.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 07 nov. 2015, 21:52, modifié 1 fois.
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Piotr Andreïevitch, Voie du chasseur
Profil: For 8 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 8 | Ini 9 | Att 8 | Par 8 | Tir 9 | NA 1 | PV 34/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... dreievitch

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