Il subissait constamment les insultes de ses geôliers, qui le malmenaient de la hampe de leurs lances. Il ne comptait plus les contusions qu'on lui infligeaient, et qui s'ajoutaient aux chocs qu'il subissait au cœur des tunnels de la mine, sa grande taille et ses long membres pataud l’empêchaient de se mouvoir dans les boyaux étroits.
Son incarcération devenait insupportable, mais il ne voyait pas quoi faire pour se libérer. Ses chaînes était résistantes, les maillons rivetés, et sa cage était la plus surveillée. Sa grande force était à la fois un avantage et un inconvénient. Elle lui permettrait peut être de casser ses liens, mais attirait déjà sur lui les inquiétudes de ses maîtres.
Un soir, après de longues heures passée à la mine, comme tous les soirs, on l'enferma dans sa cellule, mais on oublia de détacher son boulet. L'orque se rendit alors compte que les maillons de la chaîne commençaient à rouiller. Il regarda la gamelle dans laquelle on lui donnait de l'eau avec intérêt, ses rares cellules grises s'activant … L'eau impropre à la consommation pourrait peut être l'aider à s'évader ...